LE DOPAGE CONSERVE
 
Etats-Unis : un haltérophile de 80 ans contrôlé positif
 
ILLUSTRATION. Un haltérophile de... 80 ans a été suspendu pour deux années, convaincu de dopage aux stéroïdes lors des récents championnats seniors panaméricains, a annoncé vendredi l'agence antidopage des Etats-Unis (Usada).
ILLUSTRATION. Un haltérophile de... 80 ans a été suspendu pour deux années, convaincu de dopage aux stéroïdes lors des récents championnats seniors panaméricains, a annoncé vendredi l'agence antidopage des Etats-Unis (Usada).
| AFP/MUSTAFA OZER

Il avait bien préparé sa compétition et rêvait d'établir un nouveau record mondial dans sa catégorie d'âge. Un haltérophile de... 80 ans a été suspendu pour deux années, convaincu de aux stéroïdes lors des récents championnats seniors panaméricains, a annoncé vendredi l'agence antidopage des Etats-Unis (Usada).                                        
Le contrôle effectué sur l'Américain Don Ramos pendant la compétition, le 14 juin, a été positif : «présence d'un stéroïde d'origine exogène».
Il tentait d'établir un nouveau record mondial dans sa catégorie d'âge lors de ces championnats continentaux «Masters», réservés aux plus de 35 ans.

La suspension court depuis la date du contrôle, et Don Ramos ne sera autorisé à revenir en compétition qu'à l'été 2015.
 








Chine : une fuite d'ammoniac fait 15 morts à Shanghai         

Par Julien Pasqualini       

L'explosion d'une bouteille d'ammoniac liquide avait déjà fait 60 blessés en 2005 à Shanghai © Reuters

Une fuite d'ammoniac liquide dans un entrepôt frigorifique a provoqué samedi matin la mort de 15 personnes à Shanghai. Au moins 26 autres ont été intoxiquées. On ignore pour l'heure l'origine de cet incident.

La Chine souffre de problèmes récurrents de sécurité sur ces lieux de travail. En témoigne ce nouvel exemple : une fuite d'ammoniac liquide dans un entrepôt frigorifique a tué 15 personnes samedi à Shangai. Au moins 26 autres ont été blessées, dont six se trouvent dans un état grave. Le gouvernement n'a pas précisé si les ouvriers ou les personnes habitant dans le voisinage ont été touchées.
L'incident s'est produit dans l'unité de réfrigération d'un entrepôt frigorifique appartenant à la société Shangai Weng Pai Cold Storage Industrial Co., spécialisée dans les fruits de mer, dans le quartier de Baoshan, au nord de la métropole chinoise. L'ammoniac utilisé dans le processus de réfrigération peut détruire les tissus des poumons, ce qui peut entraîner la mort, ou des brûlures de la peau.

Mauvaises conditions de sécurité

Ce drame met une nouvelle fois en lumière les mauvaises conditions de sécurité dans certaines entreprises chinoises. Le 20 août, déjà Shanghai, cinq ouvriers avaient trouvé la mort après avoir inhalé des émanations toxiques en nettoyant une cuve utilisée pour faire des légumes au vinaire. En juin, 120 personnes avaient été tuées et 77 autres blessées dans un incendie qui s'était déclaré dans une usine de conditionnement de poulets dans la province de Jilin dans le nord-est du pays. Plus de 1.300 personnes sont par ailleurs mortes l'an passé dans des accidents survenus dans des mines de charbon. 




 
 
Documents Snowden: Washington a lancé 231 cyberattaques en 2011
 
 

(AFP)



 
Washington — Les services de renseignement américains ont lancé 231 cyberattaques en 2011, visant notamment l'Iran, la Russie, la Chine ou la Corée du Nord, affirme le Washington Post samedi, sur la base de documents fournis par Edward Snowden.
"Ces révélations (...) fournissent de nouvelles preuves que les +cyberguerriers+ de plus en plus nombreux de l'administration Obama infiltrent des réseaux informatiques à l'étranger et en perturbent le fonctionnement", écrit le Post, qui se fonde sur le budget secret des services de renseignement américains fournis par l'ex-sous-traitant de l'Agence de sécurité nationale (NSA).
Outre ces cyberattaques, des spécialistes "s'introduisent dans des réseaux étrangers pour les mettre sous un contrôle américain discret", poursuit le quotidien, évoquant un projet baptisé GENIE et dont le budget s'élève à 652 millions de dollars: Des logiciels malveillants ont ainsi été placés "chaque année dans des dizaines de milliers de machines".
"D'ici la fin de l'année, GENIE devrait contrôler au moins 85.000 logiciels implantés dans des machines choisies stratégiquement tout autour du monde", contre environ 21.000 en 2008, selon les documents consultés par le quotidien.
"Les documents fournis par Snowden et des entretiens avec d'ex-responsables américains illustrent une campagne d'intrusion informatique bien plus importante et plus agressive que ce qui avait jusqu'à présent été envisagé", poursuit encore le Washington Post.
Parmi les 231 cyberattaques menées en 2011, selon ces documents budgétaires, "près des trois quarts visaient des cibles de la plus haute importance, que d'anciens responsables identifient comme des adversaires comme l'Iran, la Russie, la Chine et la Corée du Nord ou des activités comme la prolifération nucléaire", ajoute le quotidien.
Le virus informatique Stuxnet, qui avait attaqué en 2010 le programme nucléaire iranien, avait été attribué par Téhéran à une attaque israélo-américaine.
Les Etats-Unis ont plusieurs fois appelé au cours des derniers mois la Chine à cesser ses activités de piratage informatique, mais "les services de renseignement américains utilisent de manière routinière dans le monde entier des logiciels malveillants bâtis par le gouvernement qui diffèrent assez peu dans leur fonctionnement des +menaces perfectionnées persistantes+ que les responsables américains attribuent à la Chine", pointe le Post.
La principale différence, expliquent des responsables, "est que la Chine vole des secrets industriels américains pour un gain financier", poursuit le quotidien américain.