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vendredi 5 octobre 2012

05102012 QUOI DE NEUF ?


POLITIQUE



Une majorité de Français ne regrettent pas Nicolas Sarkozy comme chef de l'Etat


Une majorité de Français ne regrettent pas Nicolas Sarkozy comme chef de l'Etat, d'après un sondage CSA pour RTL vendredi.
A la question "vous personnellement regrettez-vous Nicolas Sarkozy comme président de la République?", 55% des sondés répondent "non" (39% pas du tout, 16% pas vraiment) et 44% "oui" (20% oui beaucoup, 24% oui un peu). 1% ne se prononçant pas.
Sans surprise, ce sont les électeurs de Nicolas Sarkozy au premier tour de la dernière élection présidentielle qui regrettent à 92% l'ancien chef de l'Etat, alors que 90% des électeurs de François Hollande ne le regrettent pas.
Les résultats sont plus contrastés parmi les électeurs du Front national dont 66% des électeurs regrettent l'ancien président (32% sont d'avis contraire).
"Il existe manifestement une nostalgie assez forte de Nicolas Sarkozy chez les électeurs de Marine Le Pen, deux tiers d'entre disant regretter sa présidence", commentent les auteurs de l'étude.
Sondage réalisé par téléphone du 2 au 3 octobre auprès d'un échantillon national représentatif de 1.002 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas).









UMP : le début officiel du match Fillon-Copé

La campagne officielle pour la présidence du parti débute ce vendredi entre Jean-François Copé et François Fillon. Le secrétaire général de l'UMP et l'ancien Premier ministre ont six semaines pour convaincre les militants. Le gagnant sera connu le 18 novembre.

Le début du face-à-face entre François Fillon et Jean-François Copé © Maxppp
Le duel a déjà commencé depuis plusieurs jours mais la campagne officielle démarre bien ce vendredi entre Jean-François Copé et François Fillon. Le face-à-face entre les deux candidats doit durer six semaines et passera notamment par un débat télévisé le 25 octobre sur France 2. Le 18 novembre, les 264.000 militants UMP devront trancher entre l'actuel secrétaire général du parti et l'ancien Premier ministre. Certains, comme Alain Juppé, redoutent "une guerre fratricide" entre les deux poids lourds de la droite.

Qui soutient qui ?

Les soutiens de François Fillon © Maxppp

L'ancien Premier ministre reste en tête des sondages. Il compte aussi un peu plus de parlementaires dans son comité de soutien.
  • Les ex-ministres François Baroin, Valérie Pécresse, Christian Estrosi, Gérard Longuet, Laurent Wauquiez, Roselyne Bachelot, Chantal Jouanno, Philippe Richert, Nora Berra, Patrick Ollier, Jean Leonetti, Henri de Raincourt, Marie-Luce Penchard, Hubert Falco, Pierre Lellouche, Patrick Devedjian, l'ex-président du Sénat Gérard Larcher, Eric Ciotti.
  • Selon un décompte du Monde, M. Fillon aurait le soutien de 78 députés UMP  et de 71 sénateurs . Par ailleurs, 13 eurodéputés UMP.
Les soutiens de Jean-François Copé © Maxppp

Jean-François Copé est à la traîne dans les sondages mais il a fait beaucoup parler de lui ces derniers jours avec le "racisme anti-blanc". Une stratégie droitière payante?
  • L'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, les anciens ministres Rachida Dati, Luc Chatel, Nadine Morano, Hervé Novelli, Marc-Philippe Daubresse, Catherine Vautrin, Thierry Mariani, Roger Karoutchi, Marc Laffineur, Edouard Courtial et Marie-Anne Montchamp.
  • les présidents des groupes UMP à l'Assemblée nationale et au Sénat, Christian Jacob et Jean-Claude Gaudin, Michèle Tabarot.
  • 70 députés, selon Le Monde (Jean-François Copé en revendique toutefois 82). 28 sénateurs. Neuf eurodéputés.
Ceux qui ont décidé de ne pas choisir © Maxppp

L'ex-Premier ministre Alain Juppé, l'ancien président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, les trois ex-candidats à la candidature pour la présidence de l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire et Henri Guaino, mais aussi Xavier Bertrand, en lice pour la primaire de 2016, Michèle Alliot-Marie, les anciens ministres Claude Guéant, Benoist Apparu, David Douillet, Claude Greff, Frédéric Lefebvre et Jeannette Bougrab. Le sarkozyste historique, Brice Hortefeux, ami de Jean-François Copé, n'a pas encore pris parti.








L'Assemblée adopte dans la douleur le projet de loi sur l'énergie

Les députés de l'UMP et du Front de gauche ont quitté l'hémicycle en pleine séance pour protester contre l'introduction de mesures assouplissant la réglementation de l'éolien.


Image d'illustration d'Assemblée nationale (AFP PHOTO STEPHANE DE SAKUTIN)
Image d'illustration d'Assemblée nationale (AFP PHOTO STEPHANE DE SAKUTIN)
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L'Assemblée nationale a adopté, dans la nuit de jeudi à vendredi 5 octobre, après le départ fracassant des députés UMP, centristes et Front de Gauche, la proposition de loi PS visant à créer un bonus/malus sur la facture d'énergie des consommateurs et à étendre les tarifs sociaux.
Le texte, qui sera débattu par les sénateurs à compter de la mi-octobre, a été voté à l'unanimité par la quinzaine d'élus socialistes présents, l'écologiste Denis Baupin présidant alors la séance.
Les députés de l'UMP, de l'UDI et du Front de Gauche, qui avaient par avance annoncé qu'ils voteraient contre le texte pour des raisons de fond différentes, avaient quitté l'hémicycle environ une demi-heure avant pour protester contre l'introduction de mesures assouplissant la réglementation de l'éolien.

"Un passage en force"

Les débats, marqués jeudi par une longue bataille de l'UMP contre la création d'un mécanisme de bonus-malus d'ici à un an environ, ont dérapé lorsque l'ordre de la discussion a été modifié pour examiner des amendements du gouvernement soutenus par EELV et censés faciliter l'essor de l'éolien en métropole et Outre-mer.
"Ne transformez pas à deux heures du matin en fin de semaine la France en un immense ventilateur. On vous laisse faire seuls cette horreur qui ne passera pas la barre du Sénat", a lancé l'UMP Martial Saddier, avant de sortir de l'hémicycle en dénonçant des "droits du Parlement bafoués" et "un passage en force".
Avis inhabituellement proche de celui du chef de file des députés Front de Gauche, André Chassaigne : "N'allons pas faire passer comme ça de façon cavalière quelques amendements pas réfléchis pour satisfaire quelques intérêts particuliers ou d'industriels". "J'ai honte pour vous", a-t-il lancé.

Le gouvernement évoque "l'urgence" à agir

Récusant l'absence de discussion sur le sujet, la ministre de l'Ecologie Delphine Batho a invoqué "l'urgence" à défendre "un certain nombre d'entreprises et d'emplois" du secteur. Et elle a affirmé que "ce n'est en aucun cas une déréglementation généralisée".
L'écologiste Denis Baupin s'est étonné d'"indignations sélectives" des autres députés.
Le coeur de la proposition de loi visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre pose le principe du calcul d'un volume de base, établi selon le nombre d'occupants, le lieu d'habitation et le mode de chauffage, avec trois paliers correspondant aux besoins les plus essentiels jusqu'au superflu.
En commission, les députés ont ajouté, contre l'avis du gouvernement qui a sans succès essayé d'y revenir en séance, le critère de l'âge considérant que les personnes âgées devaient davantage se chauffer et a pris en compte les appareils spécifiques comme les appareils respiratoires.
Un amendement de l'UMP a été adopté jeudi pour améliorer la prise en compte des déménagements pour le calcul du volume de base, tandis que la prise en compte des résidences secondaires voulue par les écologistes a été rejetée.
Toutes les données seront collectées en même temps que la feuille d'impôt, et transmises sous forme de barème aux fournisseurs.

La droite dénonce "une usine à gaz"

Cette tarification progressive de l'énergie ne pourra être effective que fin 2013-début 2014 vu sa complexité. La droite n'a d'ailleurs cessé de dénoncer "une usine à gaz" et une logique de "prix administrés", là où le gouvernement et le PS ont vanté une "première étape" vers un nouveau modèle encourageant les économies d'énergie.
La réduction des "avantages" tarifaires sur l'énergie consommée par les salariés d'EDF et GDF, réclamée par l'UMP au nom de l'équité, a été rejetée jeudi soir, la gauche unanime insistant sur le respect d'un accord d'entreprise de l'après-Guerre et dénonçant une stigmatisation.
Autre mesure phare du texte : l'extension des tarifs sociaux de l'énergie.
"Aujourd'hui, 650.000 ménages en bénéficient, avec ce texte nous en aurons 4,2 millions, c'est une avancée considérable", a plaidé le rapporteur PS François Brottes, également président de la commission des Affaires économiques. En coût, "on va être autour de 630 millions d'euros de plus, ce n'est pas une paille. Le financement proposé est le financement traditionnel (...) la solidarité portée par l'ensemble des acteurs économiques et domestiques du pays", a-t-il précisé.











Madame le Garde des Sceaux annonce à l'AG du CNB l'abrogation de décret d'avril 2012 sur la passerelle .



 

 

 

 

Syrie: le Conseil de sécurité de l'ONU condamne les tirs en Turquie



Des soldats turcs à Akçakale, à la frontière syrienne, le 4 octobre 2012
Des soldats turcs à Akçakale, à la frontière syrienne, le 4 octobre 2012 (AFP)

Le Conseil de sécurité de l'ONU a "condamné dans les termes les plus fermes les tirs d'obus par les forces syriennes" contre un village turc qui ont fait cinq morts mercredi, dans une déclaration adoptée jeudi.
Les 15 pays membres du Conseil "exigent que de telles violations des lois internationales cessent immédiatement et ne se répètent pas", ajoute le texte.
Ils "demandent au gouvernement syrien de respecter totalement la souveraineté et l'intégrité territoriale de ses voisins" et "appellent à la retenue".
Interrogé sur ce point, l'ambassadeur du Guatemala Gert Rosenthal qui préside le Conseil en octobre a précisé qu'il s'agissait d'une demande "adressée aux deux" pays.
"Cet incident illustre le grave impact que la crise en Syrie a sur la sécurité de ses voisins et sur la stabilité et la paix dans la région", conclut le texte.







LUI S'EXCUSE !!!

Le mea culpa de Mitt Romney sur ses propos controversés


Sur la chaîne américaine Fox News, Mitt Romney est revenu sur ses propos sur les 47 % d'Américains «assistés».

Sur la chaîne américaine Fox News, Mitt Romney est revenu sur ses propos sur les 47 % d'Américains «assistés».
| AFP/Jewel Samad


Il est trop tôt pour en évaluer l'impact durable sur les sondages, mais le succès de Mitt Romney lors du face-à-face télévisé contre mercredi a déjà requinqué la base républicaine, qui soudain «y croit» à nouveau. Et pour soigner son image de parfait candidat, le prétendant républicain à l'élection présidentielle américaine n'hésite pas à faire un mea culpa.
 Il a admis jeudi que ses propos polémiques sur les 47% d'Américains non imposables, filmés à son insu, étaient malvenus.

«Dans une campagne avec des centaines voire des milliers de discours et de sessions de questions-réponses, de temps en temps, on dit quelque chose qui ne sonne pas bien», a reconnu Romney, dans une interview sur Fox News . «En l'occurrence, j'ai dit quelque chose de complètement incorrect», a reconnu Mitt Romney. Il avait dans un premier temps concédé que sa formule était «inélégante» et expliqué qu'il parlait d'arithmétique électorale.

C'est le site de gauche Mother Jones qui avait diffusé la vidéo de l'intervention de Mitt Romney filmée en secret en mai lors d'une réception destinée à lever des fonds pour sa campagne électorale. On l'y voit assurer que «47% (des Américains) voteront pour le quoi qu'il arrive. Il y a 47% des gens qui sont avec lui (NDLR : Barack Obama), qui dépendent du , qui pensent qu'ils sont des victimes, qui pensent que le gouvernement doit s'occuper d'eux (...) Ce sont des gens qui ne paient pas d'impôts».

Lors du débat télévisé de mercredi, Obama a surpris ses supporteurs car contre toute attente, il n'a pas une seule fois mentionné les propos polémiques de son adversaire







HUMOUR...... ENCORE QUE......









ECONOMIE

L'économie française "à l'arrêt", selon l'Insee

Alors que le chômage continue de grimper, l'institut revoit à la baisse sa prévision de croissance pour la France en prévoyant 0,2% pour l'année 2012.


Ministère de l'Economie. (JPDN/SIPA)
Ministère de l'Economie. (JPDN/SIPA)
La France semble s'installer durablement dans une période de stagnation économique, avec un enchaînement inédit de cinq trimestres consécutifs de croissance zéro et un chômage qui continue de s'envoler, selon l'Insee qui a révisé jeudi 4 octobre à la baisse sa prévision pour 2012.
L'Institut national de la statistique et des études économiques table désormais sur une croissance de 0,2% sur l'ensemble de l'année contre 0,4% dans ses précédentes prévisions publiées fin juin. C'est un poil moins bien que les 0,3% escomptés par le gouvernement pour ramener le déficit public de la France à 4,5% du produit intérieur brut (PIB) à la fin de l'année.
L'économie française est "à l'arrêt", a résumé le chef du département de la conjoncture de l'Insee, Cédric Audenis. Cela signifie, a-t-il précisé à la presse, que "ce n'est pas 'en avant' comme aux Etats-Unis, mais ce n'est pas non plus 'en arrière' comme l'ensemble de la zone euro", entrée en récession.

Pas de récession

Dans le détail en effet, la France continuerait d'échapper à la récession. Le PIB continuerait de stagner aux troisième et quatrième trimestres (contre +0,1% puis +0,2% prévus en juin), ce qui porterait à cinq le nombre de trimestres consécutifs de croissance zéro, une situation totalement inédite depuis l'après-guerre.
Si ce scénario se confirme, l'économie française commencerait l'année suivante sans aucun élan. "Il faudrait par exemple 0,3% de croissance trimestrielle pendant toute l'année 2013 pour arriver à une croissance annuelle de 0,8%" comme l'espère le gouvernement, a calculé Cédric Audenis.
En attendant, en 2012, l'économie va continuer de détruire des emplois : 67.000 emplois marchands non agricoles en moins au second semestre. C'est beaucoup, même si "l'emploi privé se comporte mieux que ce qu'on pourrait prévoir compte tenu de la situation économique", assure Cédric Audenis.

Le chômage menace de passer le cap des 10%

Le taux de chômage va donc franchir le cap symbolique des 10% de la population active en France métropolitaine pour la première fois depuis mi-1999. Il passera de 9,7% au deuxième trimestre à 10% au troisième puis 10,2% en fin d'année (de 10,2% à 10,4% puis 10,6% en intégrant l'Outre-Mer).
La dégradation sur le front de l'emploi, conjuguée à la flambée des prix énergétiques et aux hausses d'impôts décidées pour cette année par l'ancienne et l'actuelle majorité vont amputer le pouvoir d'achat des ménages.
Calculé par unités de consommation, c'est-à-dire au plus près du ressenti des Français, le pouvoir d'achat va fléchir de 1,1% en 2012, après une légère baisse de 0,1% en 2011. Et ce, malgré le coup de pouce au Smic et l'augmentation de l'allocation de rentrée scolaire.
Toutefois, les ménages devraient compenser cette baisse du pouvoir d'achat en réduisant leur taux d'épargne, de 16,4% au deuxième trimestre à 15,1% en fin d'année. Cela devrait permettre à la consommation de résister tant bien que mal.

Résoudre la crise à l'échelle européenne

De son côté, l'investissement des entreprises devrait diminuer de 0,4% au troisième trimestre puis de 0,7% au quatrième, "du fait principalement de la faiblesse des débouchés", explique l'Insee. Le taux de marge des entreprises devrait, lui, retomber à 27,9% à la fin de l'année, un des niveaux les plus bas au cours des trente dernières années.
Enfin, "les exportations caleraient" d'ici la fin 2012, dans un contexte international "peu porteur", avec une contraction des échanges mondiaux.
Dans ce contexte plombé, le salut pourrait venir d'une solution à la crise de la zone euro : un apaisement "durable" des tensions sur les dettes espagnole et italienne "serait de nature à permettre un redémarrage de l'activité, notamment de l'investissement", a estimé Jean-François Ouvrard, chef de la division synthèse conjoncturelle de l'Insee.




INSURRECTION

Bientôt plus de pompiers dans le tunnel sous la Manche

INFORMATION FRANCE BLEU NORD Suite à un différend juridique et financier, Eurotunnel se sépare des pompiers du tunnel sous la Manche. Ils vont être remplacés par des agents de sécurité.


Les pompiers étaient installés sur le site du tunnel de la Manche depuis 1994 © Reuters Pascal Rossignol
Selon nos confrères de France Bleu Nord, à partir du 1er janvier 2013, les pompiers du Pas-de-Calais n'assureront plus la sécurité du tunnel sous la Manche. Eurotunnel n'a pas souhaité renouveler la convention qui les liait depuis 18 ans. 45 pompiers étaient installés sur le site depuis l'ouverture du tunnel en 1994. Sur leur forum, les pompiers relayent l'information. Ils reviennent sur leur rôle dans le tunnel "assurer la première ligne de réponse", et intervenir ainsi "très rapidement dans le tunnel en cas d'incendie, comme ce fut le cas le 11 septembre 2008".
Le prix de cette prestation, lit-on, s'élève à 2,7 millions d'euros par an, renégocié tous les deux ans. "Cette convention fait l'objet d'âpres négociations, cette fois le divorce est consommé" écrivent-ils. C'est donc en raison d'un différend juridique et financier qu'Eurotunnel a décidé de se séparer des pompiers.

Des agents de sécurité pour les remplacer

Eurotunnel remplacera les pompiers par des agents de sécurité d'une entreprise privée, le groupe Onet qui emploie plus de 50.000 salariés, dont environ 10% dans la sécurité. La société demande aux candidats du sang-froid, du sérieux, des brevets de secourisme et idéalement d'une expérience de pompiers volontaires, mais rien d'obligatoire.
Pour Eurotunnel, l'avantage est financier : des agents de sécurité coûtent moins chers que des pompiers professionnels.

Les agents n'auront pas pour mission d'éteindre les incendies

Ces agents seront chargés de "prévention incendie" et de "contrôle des moyens de secours", c'est-à-dire plus de mission pour éteindre les incendies. Pourtant, les dix premières minutes sont cruciales dans un incendie, et aucune caserne dans le Nord-Pas-de-Calais, n'est à 10 minutes du tunnel. Eurotunnel compte certainement sur les quatre stations d'attaque du feu construites après l'incendie de 2008. Autre argument : dans le tunnel sous la Manche, il y a seulement des trains, pas de voitures, ce qui limite les risques.
Une formation est tout de même prévue à l'arrivée des agents fin novembre.








L'étudiant en médecine de 14 ans vient d'être régularisé

L'histoire de Christian, petit génie sans-papiers, bachelier à 14 ans et déjà étudiant en médecin, avait ému l'opinion. Ses parents viennent d'être régularisés.
Bachelier à 14 ans, étudiant en médecine cette année, Christian, enfant surdoué, était aussi sans-papiers. Ses parents camerounais installés en France depuis dix ans étaient menacés d'expulsion lorsque le réseau RESF s'est emparé de leur histoire, il y a un mois, pour plaider leur régularisation auprès du ministre de l'Intérieur.
Depuis, Christian Etiti a fait la une des journaux télévisés, des médias et le buzz sur les réseaux sociaux. La préfecture des Yvelines a décidé jeudi d'accorder des titres de séjour aux parents.
«Leur situation a été clarifiée et stabilisée», selon la préfecture, estimant «qu'au regard des éléments nouveaux» apportés par la famille, il a été constaté au cours d'un nouvel examen de leur dossier qu'ils avaient «établi leur vie en France».
Des titres de séjour au titre de «la vie privée et familiale» vont donc être délivrés au père du jeune Christian, qui était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français. Un coup de tonnerre, dans la vie de cet électricien installé à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) arrivé en France il y a plus de dix ans et ayant travaillé six ans à un poste déclaré. En novembre 2011, sa carte de séjour de dix ans n'avait pas été renouvelée. Il était depuis menacé d'expulsion.
Si son père avait du partir, Christian aurait du suivre, car il est à sa charge. Sa mère, en situation régulière, pacsée au père, a fait une demande de titre de séjour de vie privée et familiale «liée à la situation du père», procédure qui permettrait à sa famille de vivre légalement une année de plus en France.
Christian, repéré comme enfant précoce dès son arrivée à 4 ans, va pouvoir poursuivre sereinement sa trajectoire exceptionnelle.





20 000 commerçants du Sud-Est auraient fraudé le fisc

http://www.franceinter.fr/player/export-reecouter?content=469829 

 

SOCIETE

Erasmus est-il menacé par les restrictions budgétaires européennes ?

Le Monde.fr avec AFP

Romain Duris, dans le film "L'Auberge espagnole".
Romain Duris, dans le film "L'Auberge espagnole". | BAC FILMS

La pérennité du programme d'échange Erasmus est-elle menacée par les restrictions budgétaires qui pèsent sur le budget européen ? C'est ce qu'a avancé, lundi 1er octobre à Bruxelles, Alain Lamassoure, le président de la commission des budgets du Parlement européen. "Le fonds social européen est en cessation de paiement depuis le début du mois et ne peut plus effectuer de remboursements aux Etats, expliquait-il. La semaine prochaine, ce sera le tour d'Erasmus, le programme pour les étudiants, et à la fin du mois, le programme pour la recherche et l'innovation n'aura plus d'argent."
Le même jour, à Paris, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, prenait la parole devant les députés. "La France veut que soit offerte à tous les Européens, quel que soit leur niveau de qualification, la possibilité de se former dans un autre pays de l'Union, déclarait-il. Aujourd'hui, l'Europe consacre 1 % de son budget à cette action. Mon gouvernement demandera une augmentation sensible de cette part. Et c'est aussi le programme Erasmus qui doit monter en puissance et bénéficier à un nombre plus important d'étudiants, et notamment issus des familles modestes."

"LA GRANDE COURSE À L'AUSTÉRITÉ"
Alors qui croire ? Erasmus, le programme aux 3 millions d'étudiants (dont plus de 380 000 Français) est-il réellement en sursis ? Au ministère de l'enseignement supérieur, on assure qu'il n'y aura pas de problème de trésorerie pour terminer l'année.
A l'Agence Europe Education Formation France (A2E2F), qui gère le volet français du budget Erasmus, on se montre également rassurant. "Comme chaque année, les montants de subventions correspondant à tous les programmes d'éducation et de formation tout au long de la vie ont été versés par la Commission européenne, et les étudiants toucheront en 2012 les bourses qui leur ont été octroyées", écrit dans un communiqué Antoine Godbert, le directeur de l'agence.
Pour Jacques Lecacheux, chercheur à l'OFCE et professeur à l'université de Pau et des pays de l'Adour, il s'agit avant tout d'une manière de faire pression pour assurer le financement du budget européen. "C'est habile de la part de M. Lamassoure de prendre Erasmus en exemple, car c'est un programme qui parle à l'opinion publique dans tous les pays européens, analyse-t-il. Le timing n'est pas fortuit non plus", ajoute-t-il. La déclaration du député européen intervient en effet à l'approche de la phase finale de la négociation du budget européen pour la période 2014-2020. "C'est la grande course à l'austérité, explique Jacques Lecacheux. Tous les pays veulent payer moins et recevoir plus."

"PSYCHODRAMES"
"Il y a sept ans, en 2005, après les non au Traité européen en France et aux Pays-Bas, la négociation était déjà extrêmement tendue, alors qu'il y avait de la croissance, se souvient Jacques Lecacheux. Le budget avait été adopté à l'arrachée au sein du Conseil, puis avait été rejeté par le Parlement, avant d'aboutir au bout de trois mois de négociations. A chaque fois, ce sont des psychodrames, mais cette fois, ça va être encore pire."
Lors de sa conférence de presse, lundi, Alain Lamassoure a appelé les Etats à renflouer le budget européen pour 2012 après que ceux-ci aient choisi de limiter les dépenses à 129 milliards d'euros, soit 4 milliards de moins par rapport aux propositions de la Commission et du Parlement européen. Le commissaire au budget, Janusz Lewandowski, doit présenter dans les prochaines semaines un budget rectificatif pour demander aux Etats une rallonge de "plusieurs milliards" sur leurs contributions nationales. Le trou à combler serait de 10 milliards d'euros, a indiqué Alain Lamassoure.
Pour Antoine Godbert, c'est donc bien un "message d'alerte" sur le financement du budget européen 2013 qu'a voulu lancer Alain Lamassoure. Le programme, "composante marginale" de ce budget, n'est "en aucun cas, remis en cause."

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