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vendredi 31 mai 2013

31052013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......


bernard pivotBernard Pivot

Après Michel Laclos et Robert Scipion, voici quelques définitions de mots croisés de Georges Perec...

1 En 6 lettres : il lui manque effectivement une jambe.
2 En 11 lettres : est tombé de dada.
3 En 10 lettres : ce n'est certainement pas là qu'on lira "Terre des hommes".
4 En 9 lettres : lui, pourvu qu'il ait de la veine!

REPONSES A LA FIN DU BLOG
 
 
 


 
  
Le "Chicago Sun-Times" a décidé de se séparer de toute son équipe de photographes. | AP/M. Spencer Green

INSURRECTION

 
 
Une Arménienne de 106 ans défend sa maison avec une AK 47 (guerre du Haut-Karabagh, 1990)
Maitre EolasMaitre Eolas
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Chine : Ai Xiaoming, professeure d’université, 60 ans, proteste « à la Femen »


 A 60 ans, Ai Xiaoming, une indomptable professeure d’université et militante des libertés en Chine, a choisi de protester « à la Femen ».
Sur sa page Facebook, cette intellectuelle, récompensée en 2010 du Prix Simone de Beauvoir de la liberté des femmes, pose les seins nus et une paire de ciseaux à la main, ce vendredi, avec un slogan en chinois écrit sur la peau.

Ai Xiaoming, professeur de l’université Sun Yat Sen à Canton, sur sa page Facebook (capture d’écran)
Les raisons de ce geste : exprimer sa solidarité à Ye Haiyan, une militante féministe de la nouvelle génération, qui avait été tabassée la veille chez elle par des agents de la sécurité chinoise, dans la province du Guangxi, dans le sud de la Chine. Sur sa poitrine, elle a écrit que ceux qui s’en prennent à Ye Haiyan auront à faire à elle, d’un air menaçant accentué par la paire de ciseaux...
Ai Xiaoming est l’une des pionnières, en Chine, des recherches sur le genre, une des rares féministes à l’époque, rejointe depuis par une nouvelle génération.
Elle s’est également engagée dans de nombreux combats en faveur des oubliés du miracle chinois, paysans dépossédés, victimes de l’arbitraire policier, etc., comme elle l’expliquait à Rue89 lors d’un passage à Paris en 2008 pour présenter ses films.
A travers ce geste spectaculaire sur Facebook, Ai Xiaoming veut attirer l’attention sur Ye Haiyan, une jeune femme au courage et à l’audace sans limites dans cette Chine bien peu féministe malgré les discours hérités du maoïsme sur « la moitié du ciel »...
Agée de 37 ans, Ye Haiyan défend les droits des prostituées en Chine, plus nombreuses, dit-on, que les soldats de l’armée populaire, et qui sont exploitées, méprisées, bafouées par une société très machiste.
Elle avait fait scandale, l’an dernier, en devenant elle-même prostituée pendant quelques jours pour attirer l’attention sur le sort de ces « filles à dix yuans » (moins de dix euros), après avoir assisté à une violente descente de police dans un bordel du Guangxi, sa province natale.
Ye Haiyan avait raconté cette expérience sur son blog, vite censuré. Elle ne se faisait pas payer, pour ne pas enfreindre la loi, mais exigeait des « clients » qu’ils utilisent un préservatif, ce que beaucoup de visiteurs réguliers de ces bordels, des travailleurs migrants de la campagne, ne font pas.
Ce qui lui a valu ses nouveaux ennuis, c’est d’avoir lancé une campagne nationale contre les abus sexuels, et d’être allée dans la province du Henan, dans le centre de la Chine, avec d’autres militantes féministes, pour manifester contre une affaire de viols de collégiennes. Le directeur d’un collège du Henan a été mis en examen pour le viol d’au moins six jeunes filles, une affaire qui a scandalisé la Chine.
A son retour dans le Guangxi, toutefois, Ye Haiyan a d’abord été convoqué à la police, puis a reçu la visite de dix femmes policières et d’un homme chez elle, qui l’ont passée à tabac, sous les yeux de sa propre fille de 13 ans
Elle a donné l’alerte sur les réseaux sociaux chinois, suscitant cette protestation de la professeure de Canton sur Facebook. Internet et les réseaux sociaux changent décidément la manière de faire de la politique en Chine, malgré la censure et les contrôles.











 

POLITIQUE

 

Syrie : Bachar al-Assad met en garde Israël

                
Jeudi 30 mai, le président syrien Bachar al-Assad sur la chaîne de télévision du mouvement chiite libanais Hezbollah, Al-Manar.
Jeudi 30 mai, le président syrien Bachar al-Assad sur la chaîne de télévision du mouvement chiite libanais Hezbollah, Al-Manar. | (AFP/capture/AL-MANAR.)


Dans une interview donnée à Al-Manar, la chaîne de télévision du mouvement chiite libanais Hezbollah, le syrien Bachar al-Assad a menacé d'ouvrir le front du Golan avec Israël. Il s'est dit par ailleurs «très confiant» dans la victoire de ses troupes face aux rebelles et même prêt à se présenter à la présidentielle de 2014 «si le peuple le voulait».                                        

«Il y a une pression populaire claire pour ouvrir le front de résistance (contre Israël) au Golan», a affirmé le président syrien. «Il y a plusieurs facteurs, (dont) les agressions israéliennes répétées». Le plateau du Golan, situé au sud-ouest de la Syrie, est occupé par Israël depuis 1967. Théoriquement, depuis cette date, les deux pays sont en guerre.

Alors que les troupes du régime syrien mènent une bataille acharnée contre les rebelles, Bachar al-Assad s'est dit «très confiant dans la victoire», dénonçant «une guerre mondiale menée contre la Syrie et la politique de résistance (Syrie-Iran-Hezbollah contre Israël)».
Israël veut éviter une «escalade» avec la Syrie 
Israël ne veut pas provoquer «d'escalade» militaire avec la Syrie mais ne permettra pas le transfert d' «stratégiques», notamment au Hezbollah libanais, a affirmé jeudi le ministre de l'Eau et de l'Energie, Sylvan Shalom. «Il n'y a pas de raison de réchauffer le front avec la Syrie, cela n'a pas été notre objectif et cela ne le sera pas», a déclaré le ministre jeudi à la radio publique. «Depuis des années, la Syrie dispose d'armes stratégiques, le problème se poserait si ces armes étaient susceptibles de tomber dans d'autres mains et d'être utilisées contre nous. Dans ce cas nous devrions agir», a-t-il ajouté.

Assad prêt à se représenter en 2014

Le président Assad a en outre indiqué qu'il n'hésiterait pas à se présenter à la présidentielle de 2014 si le peuple le voulait. «Cette question sera décidée au moment voulu (...) si je sens qu'il y a une nécessité de me porter candidat, et cela sera décidé après avoir consulté le peuple, je n'hésiterai pas à le faire», a-t-il déclaré, alors que l'opposition réclame son départ du pouvoir. «Mais si je sens que le peuple syrien ne le veut pas (...) je ne me porterai pas candidat», a-t-il précisé.

VIDEO. Assad dit qu'il sera candidat à la présidentielle





Concernant le projet de la conférence de paix, dite de Genève-2, initiée par les Russes et les Américains et prévue en juin, Bachar al-Assad a indiqué que tout accord entre son régime et l'opposition serait soumis à un «référendum». «Eux (l'opposition et les pays occidentaux) disent qu'ils veulent un de transition où le président n'a aucun rôle», a-t-il dit. Mais «les prérogatives du président sont fixées par la Constitution et le président ne peut pas abandonner ses prérogatives, la constitution ne lui appartient pas», a-t-il répondu.

De son côté, l'opposition syrienne a assuré jeudi qu'elle ne se rendrait pas à une éventuelle conférence de paix internationale tant que l'Iran et le mouvement chiite libanais du Hezbollah soutiendraient le régime de Damas. «A la lumière de cette sauvagerie, toute discussion sur une conférence internationale ou un règlement politique en Syrie relève du bavardage insignifiant», a déclaré le président par intérim de la Coalition nationale syrienne, George Sabra.

Assad admet avoir reçu des missiles russes

S'agissant de la livraison par la Russie des missiles sol-air sophistiqués S-300, l'homme fort de Damas a admis que son régime en avait reçu un premier lot. «Tous les accords passés avec la Russie seront honorés et une partie l'a déjà été dernièrement» a admis le président Syrien. Et d'ajouter : «les Russes et nous continuerons d'honorer ces accords (qui) ne sont pas liés à la crise».

Pour sa part, la Maison Blanche a mis en garde jeudi la Russie sur de nouvelles livraisons d'armes à Bachar al-Assad, affirmant qu'elles ne feraient «que prolonger la violence» en Syrie et «provoquer une déstabilisation de la région» a affirmé la porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), Caitlin Hayden, ajoutant que «c'est à la Russie de convaincre Assad de nommer une équipe dotée de pouvoirs réels pour négocier le transfert total de ses pouvoirs exécutifs à une instance gouvernementale de transition».
 
LeParisien.fr




 
Syrie: Trois Occidentaux, dont deux musulmans, tués par l'armée en Syrie
 
    
   
Trois Occidentaux, dont une Américaine et un Britannique musulmans, ont été tués par l'armée syrienne mercredi dans le nord-ouest de la Syrie, a rapporté jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), précisant qu'ils étaient vraisemblablement en train d'aider la rébellion.
« Ils ont été tués par balles au cours d'une embuscade dans la région d'Idleb et l'armée a retrouvé avec eux des cartes de positions militaires », a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, qui se base sur un large réseau de militants et de sources militaires et médicales.










Pakistan : le numéro 2 des talibans abattu       

                                        

Terrorisme . Les Etats-Unis ont procédé à un tir de drone, malgré l’annonce d’une restriction des frappes.

Libération
Moins d’une semaine après avoir promis de restreindre l’usage des drones, les Etats-Unis ont tué le numéro 2 des talibans pakistanais, Wali ur-Rehman, et trois autres personnes au moins lors d’une frappe nocturne au Nord-Waziristan mercredi, ont rapporté plusieurs sources pakistanaises.
A son habitude, et malgré ses nouvelles promesses de «transparence», l’administration de Barack Obama n’a pas confirmé cette frappe, mais a expliqué qu’elle aurait eu toute sorte de bonnes raisons d’y procéder. «Il est important de noter qui est cet individu», a souligné hier le porte-parole du président américain, Jay Carney, rappelant que le numéro 2 du TTP (Mouvement des talibans du Pakistan) avait «participé à des attaques en Afghanistan contre des forces des Etats-Unis et de l’Otan», ainsi qu’à des «attaques atroces contre des civils et militaires pakistanais». Wali ur-Rehman était en particulier recherché pour l’attentat contre une base de la CIA à Khost, en Afghanistan, qui avait tué sept Américains en décembre 2009.
Critique. Cette nouvelle frappe américaine au Pakistan peut sembler un curieux cadeau de bienvenue au futur Premier ministre, Nawaz Sharif, vainqueur des dernières élections législatives, qui a promis une relation plus critique à l’égard des Etats-Unis. «La mort de Wali ur-Rehman peut compliquer les choses si le futur gouvernement pakistanais a réellement l’intention de négocier avec le TTP», analyse Frédéric Grare, spécialiste du Pakistan à la fondation Carnegie, rappelant que Wali ur-Rehman était considéré comme «plus modéré» ou conciliateur que d’autres leaders talibans, notamment le numéro 1, Hakimullah Mehsud. «Mais, jusqu’à présent, le TTP ne s’est de toute façon guère montré prêt à négocier, explique l’analyste. Au final, je ne pense pas que la mort de ce numéro 2 change fondamentalement la donne. Le fait qu’elle intervienne avant la prise de fonction de Nawaz Sharif permet aussi d’éviter d’en faire porter le blâme au futur Premier ministre.»
Tout en criant au viol de leur souveraineté, les militaires pakistanais apprécient généralement aussi que les Etats-Unis se chargent d’abattre leurs ennemis. Sous la direction de Nawaz Sharif, la relation avec les Etats-Unis ne devrait donc pas connaître de grands bouleversements. «Dans les deux ans à venir, la relation sera dominée par le retrait américain d’Afghanistan, rappelle Frédéric Grare. Le partenariat ne sera sans doute pas ce que voulait Richard Holbrooke [diplomate et envoyé spécial d’Obama pour l’Afghanistan et le Pakistan en 2009 et 2010, ndlr] : ses objectifs ont été réduits, mais des deux côtés, il y a plutôt une volonté de coopération et d’apaisement.»
Solennel. Cette frappe illustre en tout cas les limites des efforts de transparence et d’«autorestriction» promis par Obama dans son discours solennel du 23 mai. Il avait déclaré que les drones devaient viser des «terroristes représentant une menace continue et imminente pour les Américains». Ajoutant que les tirs devaient être menés «en consultation avec nos partenaires et dans le respect de la souveraineté des Etats».
Mais Barack Obama avait aussi prévu de continuer à frapper «les forces qui soutiennent des attaques contre les forces de la coalition» en Afghanistan, jusqu’à leur retrait fin 2014. Comme le relevait hier le New York Times, les règles qu’Obama s’est lui-même fixées sont si «troubles» qu’il peut là encore assurer les avoir parfaitement respectées.








 

Iran: grand oral des candidats à la présidentielle

TEHERAN (AFP) - Par Cyril JULIEN

Les huit candidats à la présidentielle iranienne passent vendredi leur premier grand oral lors d'un débat télévisé, sur fond de campagne électorale étroitement surveillée et dominée par la crise économique due aux sanctions internationales.
voir le zoom : Hassan Rohani, candidat à la présidentielle, s'exprime lors d'un meeting de campagne le 30 mai 2013 à Téhéran
Hassan Rohani, candidat à la présidentielle, s'exprime lors d'un meeting de campagne le 30 mai 2013 à Téhéran
afp.com - Behrouz Mehri
 
Les huit candidats à la présidentielle iranienne passent vendredi leur premier grand oral lors d'un débat télévisé, sur fond de campagne électorale étroitement surveillée et dominée par la crise économique due aux sanctions internationales.
afp.com - Behrouz Mehri
 
voir le zoom : Des sympathisants brandissent des portraits de Saïd Jalili, candidat à la présidentielle, lors d'un rassemblement de campagne le 24 mai 2013 à Téhéran
Des sympathisants brandissent des portraits de Saïd Jalili, candidat à la présidentielle, lors d'un rassemblement de campagne le 24 mai 2013 à Téhéran
afp.com - Atta Kenare
 
Saïd Jalili, chargé des négociations sur le nucléaire et l'un des favoris en raison de sa proximité avec le Guide, veut mettre en place une "économie de résistance".
 
afp.com - Atta Kenare
 
voir le zoom : Mohsen Rezaie, candidat à la présidentielle, s'exprime lors d'une conférence de presse le 28 mai 2013 à Téhéran
Mohsen Rezaie, candidat à la présidentielle, s'exprime lors d'une conférence de presse le 28 mai 2013 à Téhéran
afp.com - Atta Kenare
 
Les médias ont déjà rapporté des accusations de censure. Une partie d'un discours télévisé de Mohsen Rezaie, conservateur et ancien commandant des Gardiens de la révolution, aurait été coupé au montage.
afp.com - Atta Kenare
Les huit candidats à la présidentielle iranienne passent vendredi leur premier grand oral lors d'un débat télévisé, sur fond de campagne électorale étroitement surveillée et dominée par la crise économique due aux sanctions internationales.
Une semaine après son démarrage officiel, la campagne reste terne et les candidats, sept conservateurs et un réformateur, se cantonnent à de brèves visites en province ou aux émissions des médias officiels, alors que près de 50,5 millions d'électeurs sont appelés aux urnes le 14 juin.
Les autorités ont interdit les rassemblements de rue et dans les principales villes du pays, peu d'affiches de campagne étaient visibles.
"Il n'y a pas beaucoup de commandes d'affiches ou de banderoles pour l'instant", a dit à l'AFP Ali, un imprimeur de Machhad (nord-est). "C'est probablement dû au nombre de candidats, a-t-il ajouté. Plusieurs devraient se retirer de la course et ils ne veulent pas dépenser leur argent".
Les candidats devraient répondre vendredi à tour de rôle aux questions d'un commentateur, un débat suivi par deux autres, prévus les 4 et 7 juin.
En 2009, la télévision avait organisé pour la première fois des face-à-face entre les candidats. Les discussions avaient été houleuses, notamment entre Mahmoud Ahmadinejad, qui se présentait pour un second mandat, et les deux réformateurs Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, aujourd'hui en résidence surveillée.
Les manifestations de leurs partisans après la réélection controversée de M. Ahmadinejad avaient provoqué l'une des plus graves crises qu'ait connue le régime, qui avait sévèrement réprimé la contestation.
Sept conservateurs, dont plusieurs proches du Guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei et deux modérés, et un seul réformateur se présentent à la présidentielle, sur fond de grave crise économique.
Soupçonné de chercher à fabriquer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, Téhéran est sous le coup de plusieurs sanctions de l'ONU, renforcées depuis l'été 2012 par un embargo bancaire et pétrolier de l'Union européenne et des Etats-Unis.
Les exportations de brut ont plongé et Téhéran ne peut plus rapatrier ses petrodollars, ce qui a provoqué une sévère crise économique marquée par une inflation officielle de plus de 30% et par un effondrement des investissements étrangers.
Les candidats ont promis de résoudre la crise économique mais sont restés vagues sur les moyens qu'ils comptent employer.
Censure
Ali Akbar Velayati, ancien chef de la diplomatie, a promis de contrôler l'inflation en 100 jours. Mohammad Bagher Ghalibaf, actuel maire de Téhéran, veut ramener la stabilité économique "en deux ans". Saïd Jalili, chargé des négociations sur le nucléaire et l'un des favoris en raison de sa proximité avec le Guide, veut mettre en place une "économie de résistance".
Sur la question du nucléaire, les candidats font front commun sur le droit "légitime" de l'Iran à l'énergie atomique civile. Mais les tactiques diffèrent sur les négociations avec les grandes puissances du groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) pour réduire l'impact des sanctions.
Les échanges pourraient être rudes à ce propos entre M. Jalili, dont l'intransigeance dans les discussions est saluée par les ultraconservateurs, et Hassan Rohani, négociateur nucléaire entre 2003 et 2005.
M. Rohani, un conservateur modéré et le seul candidat issu du clergé, a notamment été critiqué pour avoir signé en 2003 un moratoire des activités nucléaires de l'Iran, qui sont sous l'autorité directe du Guide.
Pour éviter tout dérapage, l'ayatollah Khamenei a rappelé mercredi que "les candidats devraient s'abstenir de salir leurs concurrents et les réalités sociales afin d'attirer les électeurs".
Les médias ont déjà rapporté des accusations de censure. Une partie d'un discours télévisé de Mohsen Rezaie, conservateur et ancien commandant des Gardiens de la révolution, aurait été coupé au montage. Il évoquait un homme, dont trois fils avaient été tués pendant la guerre Iran-Irak (1980-88), se disant acculé au suicide par la crise économique. Un commentaire de M. Rezaïe sur les "discriminations ethniques" en Iran aurait également été censuré.







Primaire UMP à Paris : début du vote sur fond de tensions

         

Les quatre candidats ont reçu des clés électroniques pour sécuriser le scrutin © Sipa

À partir de ce vendredi et pendant tout le week-end, les électeurs parisiens peuvent choisir le candidat UMP qui affrontera notamment Anne Hidalgo l'an prochain. Quatre candidats sont en lice. Nathalie Kosciusko-Morizet fait figure de favorite. Mais sa position pourrait être fragilisée par une campagne riche en coups bas.

Qui sont les candidats ?

Nathalie Kosciusko-Morizet. C'est la favorite de ce scrutin. L'ancienne ministre et députée-maire de Longjumeau fait la course en tête dans les sondages depuis plusieurs semaines. Fin mars, l'institut BVA pour Le Parisien la donnait à un point de la socialiste Anne Hidalgo au premier tour (34% contre 33%). De nombreuses personnalités de droite se sont prononcées pour elle, dont Bernadette Chirac.
Jean-François Legaret. C'est le président du groupe UMP au Conseil de Paris et maire du 1er arrondissement. Ces dernières semaines, il a multiplié les attaques contre ses opposants et l'organisation de la primaire. Il a notamment qualifié la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet "d'opération marketing". Ce qui lui a valu quelques rappels à l'ordre en interne. "Nous avons voté pour que tu sois président du groupe UMP au Conseil de Paris. Personne n'avait envisagé que tu puisses être candidat à la mairie de Paris, ou même " disponible "pour l'être...", l'a taclé Bernard Debré dans une lettre ouverte.
Pierre-Yves Bournazel. A 35 ans, le secrétaire national de l'UMP chargé des grandes métropoles fait figure d'outsider assumé. Il peut compter sur le soutien de plusieurs membres de la Droite forte, motion majoritaire à l'UMP, dont celui de Guillaume Peltier, vice-président du parti.
Franck Margain. Vice-président du Parti Chrétien-Démocrate et conseiller régional d'Ile-de-France. Issu du micro-parti de Christine Boutin, c'est un proche de Frigide Barjot et de Béatrice Bourges, fondatrice du "Printemps français". Au-delà de son opposition au mariage pour tous, le banquier veut surtout incarner "des valeurs" face aux "professionnels de la politique". 

Primaire, mode d'emploi

"L'élection est ouverte à tous les Parisiens et Parisiennes électeurs à Paris et qui se seront préalablement enregistrés et qui ont acquitté la somme de 3 €", affirme le site primaireparis.fr, plateforme mise en place par le parti pour recueillir les suffrages.
Pour voter, il faut donc être équipé d'une carte bancaire, mais aussi d'un téléphone téléphone portable et d'une adresse mail. C'est une filiale de La Poste, Docapost, qui a mis en place la plateforme payée 150.000 euros par l'UMP pour trois jours de vote.
Le vote est ouvert à partir de 8 heures ce vendredi et jusqu'à 19h lundi. A l'issue du scrutin, les candidats doivent insérer simultanément une clé informatique pour ouvrir l'urne électronique. Le nom du gagnant devrait être dévoilé quelques heures plus tard.

Quelle participation ?

La semaine dernière, seuls 9.000 électeurs s'étaient inscrits au vote électronique. Si le chiffre est en progression ces derniers jours, on est encore loin des objectifs du parti. Nathalie Kosciusko-Morizet attend 20.000 votants alors qu'il en faudrait 58.000 à la fédération de Paris pour rentrer dans ses frais.
>>> Analyse politique : Les primaires ont du mal à séduire

Sale ambiance entre les candidats

Ces derniers jours, la campagne à l'investiture a été marquée par plusieurs passe d'armes plutôt violentes entre les candidats. Nathalie Kosciusko-Morizet a été la cible privilégiée des attaques en raison de sa position sur le mariage pour tous.
Par ailleurs, Jean-François Legaret a annoncé jeudi qu'il allait porter plainte pour "faux et usage de faux" en raison de la diffusion d'une vidéo détournée qui le présente comme un partisan du mariage pour tous. Le candidat s'inquiète également de "très nombreux témoignages du piratage des fichiers d'inscriptions".
Par Antoine Krempf
 






Nadine Morano dit-elle vrai sur la TVA et les charges des entreprises ?




L'ancienne ministre UMP affirme : "Nous, on baissait les charges et on augmentait la TVA. Eux [les socialistes, ndlr) augmentent la TVA et ne baissent pas les charges". Vrai ou faux ? Réponse ici.



Faux

Nadine Morano ne peut pas dire que le gouvernement actuel augmente la TVA sans faire baisser les charges des entreprises.  

TVA sociale

Avant de voir précisément pourquoi, rappelons ce qu'était le dispositif de TVA sociale du gouvernement Fillon dont Nadine Morano faisait partie.
Ce qu'on a appelé aussi TVA anti-délocalisation ou TVA compétitivité est sortie au journal officiel juste avant le deuxième tour de l'élection présidentielle en mai 2012.

L'idée était d'augmenter le taux normal de TVA de 1,6 point (passer de 19,6% à 21,2%) au 1er octobre 2012. D'augmenter aussi la CSG de deux points sur les revenus financiers.
Et dans le même temps, les cotisations familiales patronales devaient baisser pour ainsi alléger le coût du travail. Les entreprises devaient y gagner 13,2 milliards d'euros par an, d'après les calculs de l'ancien gouvernement.

Crédit d'impôt compétitivité emploi

Le dispositif ne verra pas le jour puisque la loi sur la TVA sociale est abrogée en juillet 2012, conformément à la promesse électorale de François Hollande.

En novembre 2012, Jean-Marc Ayrault annonce le Crédit d'impôt compétitivité emploi.
Les entreprises bénéficient d'un crédit d'impôt sur les salaires inférieurs à 2,5 fois le Smic (20 milliards d'euros d'allégements par an).
Pour financer la moitié du dispositif (10 milliards d'euros), le taux normal de TVA augmentera en 2014 de 0,4 points, le taux intermédiaire grimpera de trois points, la TVA à taux réduit baissera de 0,5 point. Pour le financement de l'autre moitié, l'Etat devra faire 10 milliards d'économies. 

Conclusion

Dans les deux cas, d'un coté on monte la TVA, même si c'est de manière différente. Et de l'autre, on baisse les charges, de manière différente là aussi puisque la droite allégeait les cotisations sociales des entreprises. La gauche, elle, fait baisser les impôts payés par les entreprises.
Dernière chose. Les montants d'allégements de charges sont différents. 13,2 milliards pour la TVA sociale contre 20 milliards pour le Crédit d'impôt compétitivité emploi. 












ECONOMIE

Le "Chicago Sun-Times" licencie l'ensemble de ses photographes

Le Monde.fr avec AFP

Le "Chicago Sun-Times" a décidé de se séparer de toute son équipe de photographes.Le Chicago Sun-Times a licencié jeudi 30 mai l'ensemble de ses photographes, mettant en avant la nécessité de "restructurer la manière dont il gère sur son réseau le multimédia, y compris la photographie". Le groupe demandera à ses journalistes de prendre des photos et de réaliser des vidéos pour accompagner leurs articles et prévoit aussi de faire appel à des photographes indépendants pour couvrir des événements importants.
En tout, 28 photographes du quotidien et d'autres journaux locaux du groupe ont été convoqués jeudi matin à une réunion au cours de laquelle la direction leur a annoncé qu'ils allaient perdre leur emploi.
"Le Chicago Sun-Times continue à évoluer avec des clients aux importantes compétences en matière numérique, et en conséquence, nous devons restructurer la manière dont nous gérons sur notre réseau le multimédia, y compris la photographie", a expliqué le groupe dans un communiqué. "Le secteur dans lequel évolue le Chicago Sun-Times change rapidement et notre public est constamment à la recherche de plus de vidéos accompagnant leurs informations. Nous avons fait de grands progrès pour satisfaire cette demande et nous allons nous concentrer pour enrichir nos reportages avec des vidéos et d'autres éléments multimédias", a-t-il ajouté.









Angela Merkel se rallie au gouvernement économique de la zone euro



La contribution franco-allemande s'accorde sur une orientation économique commune de la zone euro.
Les réunions des ministres de la zone euro, plus régulières, se tiendraient sous l'autorité d'un « président à temps plein ».


Après une escapade culturelle au musée du Louvre, Angela Merkel et François Hollande ont rejoint l\'Elysée. - Photo Pierre Verdy/AFP
Après une escapade culturelle au musée du Louvre, Angela Merkel et François Hollande ont rejoint l'Elysée. - Photo Pierre Verdy/AFP
 

Il y a à peine plus de huit jours, Paris et Berlin bruissaient d'échos plutôt déprimants sur les difficultés du couple franco-allemand à trouver de nouveaux compromis sur la gestion de la crise et l'avenir de la zone euro (voir ci-contre).
La contribution commune présentée hier à Paris par François Hollande et Angela Merkel après une escapade culturelle au musée du Louvre, a pris, dans ce climat un peu délétère, un tour plutôt inattendu. La fameuse « contribution commune » franco-allemande, promise dès le 22 janvier dernier à l'occasion du 50 anniversaire du traité de l'Elysée, annonce ni plus ni moins le ralliement de la chancelière allemande à l'idée d'un gouvernement économique de la zone euro, lancée - ou plutôt relancée - par François Hollande le 16 mai dernier lors de sa conférence de presse à Paris. « Le Pacte de stabilité ne constitue pas une base suffisante pour éviter les situations de déficit » des Etats membres, a déclaré Angela Merkel. « Il ne fait que les constater », a-t-elle ajouté. C'est pourquoi «  il faut davantage de coordination des politiques économiques au sein de la zone euro », un moyen, selon elle, d'améliorer la compétitivité.

Retard à rattraper

C'est la première fois qu'elle adopte aussi clairement l'approche française d'une nécessaire coopération des politiques pour mieux faire converger les économies. La chancelière a cité l'ancien président de la Commission Jacques Delors, qui regrettait que la zone euro ne marche que sur « une jambe », celle d'une politique monétaire intégrée, sous l'autorité de la Banque centrale européenne (BCE), alors que les politiques économiques et budgétaire restaient aux mains des gouvernements. Dans un lapsus révélateur, Angela Merkel a même confondu François Hollande et François Mitterrand. Lui qui, au moment de la négociation du traité de Maastricht, au début des années 1990, plaidait déjà pour une politique économique commune des gouvernements à l'échelle de la zone euro face à une BCE qu'il redoutait toute-puissante. « Nous devons rattraper un certain retard », a-t-elle enfin souligné. Elle a aussi accepté le principe de réunions au sommet « plus régulières » de la zone euro - le curseur est actuellement placé à « au moins deux par an » - et celui d'un président de l'Eurogroupe « à plein temps », qui serait doté de moyens renforcés et pourrait mandater les ministres de l'Emploi ou de l'Industrie sur des projets communs. Hollande a enfin fait état d'un accord avec sa partenaire allemande sur « l'opportunité de dégager des ressources propres à travers un fonds qui serait à la disposition de la zone euro et serait alimenté, par exemple, par le fruit de la taxe sur les transactions financières ». Ce budget serait utilisé pour financer les contrats de compétitivité ou la lutte contre le chômage des jeunes. Parmi les politiques concernées par cette coordination accrue, François Hollande a cité « l'harmonisation de nos systèmes fiscaux, la politique sociale, avec des salaires minimaux, au niveau national ou par branche, l'amélioration de la compétitivité et la politique énergétique ». Les deux dirigeants ont également mis sur la table des mesures « d'urgence » sur l'aide au financement des PME par la Banque européenne d'investissement (BEI) et la mise à disposition, en mode accéléré, des 6 milliards d'euros dédiés par le cadre budgétaire européen 2014-2020 à la lutte contre le chômage des jeunes.
Catherine Chatignoux









Renault et Mitsubishi parlent coopération




Le groupe automobile français et le constructeur japonais songeraient notamment à mutualiser le développement de plusieurs projets.


Mitsubishi entretien déjà quelques liens avec son compatriote Nissan, dont Renault est l’actionnaire de référence. - AFP et Reuters
Mitsubishi entretien déjà quelques liens avec son compatriote Nissan, dont Renault est l’actionnaire de référence. - AFP et Reuters
 

Le constructeur automobile français explore de possibles coopérations avec son concurrent japonais Mitsubishi Motors, sans pour autant envisager une opération capitalistique, affirme le quotidien Le Figaro de vendredi, citant des dirigeants anonymes du groupe. « Ce qu’on pourrait faire est du même acabit que les projets communs entre Renault et Mercedes » (groupe Daimler), indique une source proche du dossier.
Renault et Daimler partagent déjà le développement des modèles qui viendront remplacer la Twingo, côté français, et la Smart, côté allemand. Ils coopèrent également dans le domaine des véhicules utilitaires et dans les moteurs.
Avec des ventes de l’ordre de 987.000 véhicules l’an dernier, Mitsubishi, qui avait tenté il y a trois ans une alliance ambitieuse avec PSA Peugeot Citroën, se retrouve de plus en plus isolé dans le paysage automobile mondial.
Mitsubishi entretien toutefois quelques liens avec son compatriote Nissan, dont Renault est l’actionnaire de référence. Les deux groupes possèdent notamment une coentreprise spécialisée dans les voitures de très petites cylindrées, très populaires dans l’archipel nippon. Les deux groupes ont aussi des accords croisés de fourniture de véhicules, rappelle le quotidien.
Selon le Figaro, une trentaine de projets impliquant Mitsubishi, Renault et/ou Nissan sont à l’étude. Certaines de ces collaborations « vont commencer », ajoute un dirigeant de Renault, sans plus de précisions.
Source AFP










Cette nuit en Asie : la déflation persiste au Japon




Les prix à la consommation ont encore baissé en avril au Japon. Les analystes veulent toutefois croire que le gigantesque assouplissement monétaire va finir par permettre de retrouver un peu d’inflation.


Les prix à la consommation ont encore baissé en avril au Japon. - AFP
Les prix à la consommation ont encore baissé en avril au Japon. - AFP

La déflation persiste au Japon

Pour le sixième mois consécutif, les prix à la consommation ont encore baissé en avril au Japon. Mesuré à 0,4%, en glissement annuel, ce recul est légèrement moins marqué que celui calculé en mars (0,5%) mais il démontre tout de même que le gouvernement et la banque centrale (BoJ) vont devoir batailler ferme s’ils veulent réussir à sortir l’archipel de la déflation, comme ils l’ont promis en janvier dernier. Le mois dernier, la baisse a notamment été alimentée par un nouveau recul du prix des télévisions et une guerre des étiquettes dans les stations services. Des facteurs qui pourraient encore pousser les prix à la baisse pendant plusieurs semaines. Les analystes veulent toutefois croire que le gigantesque assouplissement monétaire enclenché, début avril, par la BoJ va finir par permettre au pays de retrouver un peu d’inflation. L’exécutif, qui promet une inflation de 2% à l’horizon 2015, aimerait que cette hausse des prix soit le fait d’une hausse de la demande des consommateurs qui auraient soudain repris confiance dans le développement économique de leur pays mais il est plus probable que la prochaine augmentation des prix sera plutôt liée à la hausse du coût des importations. La chute du yen face aux grandes devises internationales renchérit en effet automatiquement le prix de toutes les marchandises que le Japon doit acheter à l’étranger. La facture énergétique, le prix des matières premières, de plusieurs fruits et légumes ou encore des nouilles instantanées pourraient progresser dans les prochains mois et grignoter le pouvoir d’achat de la population qui n’anticipe aucune hausse des salaires. Décortiquant les statistiques diffusées ce matin, le gouvernement pourra se consoler en notant que la production industrielle a progressé de 1,7% en avril par rapport au mois de mars. Mais cette poussée pourrait n’être que de courte durée. Les études gouvernementales montrent que les entreprises ont connu une stabilisation de leurs productions en mai et anticipent un recul en juin.

Xi Jinping poursuit son opération séduction des pays émergents

La tournée des émergents continue. Le président chinois Xi Jinping entame aujourd’hui un voyage qui doit le mener dans les Caraïbes et en Amérique latine, et se terminer par une rencontre avec Barack Obama, en Californie. Une fois de plus, c’est donc le monde émergent que cible Pékin. Le premier voyage de Xi Jinping l’avait en effet mené en Russie et en Afrique. Plus récemment, c’est le chef du gouvernement, Li Keqiang, qui a envoyé un message équivalent, en choisissant l’Inde et le Pakistan comme premiers territoires visités, avant la Suisse et l’Allemagne. Le mois dernier, le vice-président chinois Li Yuanchao avait quant à lui effectué une visite au Venezuela. La stratégie diplomatique est donc claire, et elle s’accompagne d’un raisonnement économique. Xi Jinping doit par exemple passer trois jours à Trinité et Tobago, petit territoire à la recherche de nouveaux débouchés pour son gaz naturel liquéfié, que les Etats-Unis importent de moins en moins depuis que leur « révolution » des gaz de schiste a bouleversé l’équilibre des forces dans la région. Au Mexique, Xi Jinping ne parlera pas d’énergie mais de commerce. L’objectif de Mexico étant de tourner la page après des années de tensions commerciales marquées par une concurrence féroce des deux pays sur des marchés tiers. La hausse des coûts de production en Chine, qui rend cette rivalité moins douloureuse pour Mexico, doit permettre de tourner la page et même de réduire les taxes à l’importation de certains produits « made in Mexico » en Chine, comme la Tequila et le poulet. Quant au Costa Rica, il devrait continuer de recueillir les fruits de son revirement de 2007, date à laquelle il avait reconnu la Chine à l’ONU, rompant ses relations officielles avec Taiwan. Cette décision, qui a servi de déclic dans la région, a valu au petit pays une aide généreuse de Pékin, et notamment un projet d’extension d’une raffinerie. Un chantier de plusieurs milliards de dollars potentiellement qui, selon le « Wall Street Journal », pourrait être généreusement financé par la « China development bank », bras armé de Pékin dans la mise en œuvre de sa stratégie économique et politique.

Pékin complique le projet de partenariat commercial transpacifique

Un porte-parole du ministère chinois du Commerce, Shen Danyang, a déclaré hier soir que Pékin allait se pencher de près sur le projet de partenariat trans-pacifique (TPP) impulsé par Washington et qui est censé, à terme, faire diminuer les barrières tarifaires dans la zone. Pékin « analysera les avantages et les inconvénients ainsi que la possibilité de rejoindre le TPP », a expliqué Shen Danyang. Ces propos ont de quoi surprendre : le TPP est largement considéré comme une initiative des Etats-Unis pour reprendre la main dans une zone où l’influence de la Chine se fait de plus en plus irrésistible. En Avril, le groupe de 11 pays déjà embarqués dans ce projet avait formellement approuvé la candidature du Japon. La mise à l’écart de Pékin apparaissait comme une volonté délibérée des instigateurs de ce projet. Les déclarations d’hier soir compliquent l’équation puisqu’en cas de volonté affichée de Pékin de rejoindre le projet, c’est presque une partie de sa raison d’être qui serait remise en cause.

L’Asie s’inquiète de la découverte d’OGM non homologué dans du blé américain

Malgré les messages rassurants de Washington, le Japon vient d’annuler un large appel d’offres portant sur l’achat de 25.000 tonnes de blé américain. Tokyo s’inquiète de la découverte mercredi dernier dans l’Oregon d’une variété de blé génétiquement modifié qui n’a pas reçu l’homologation pour la vente et la consommation. Des responsables du département américain de l’Agriculture (USDA) ont assuré qu’aucun élément ne permettait de conclure que ce type de blé, originellement développé par Monsanto, était entré dans le circuit commercial, mais les grands clients du pays semblent méfiants. Le ministère japonais de l’agriculture a déclaré que Tokyo avait demandé des explications à Washington et que les achats de la variété de blé concernée, le « western white » seraient interrompus au moins jusqu’à ce qu’un test d’identification de la présence éventuelle d’OGM soit disponible. La Chine et la Corée du Sud, qui comptent, elles aussi, parmi les plus grands acheteurs de blé américain, ont également demandé des explications à l’USDA mais n’ont, pour l’instant, pas annulé de commandes. L’Asie importe chaque année plus de 40 millions de tonnes de blé, soit près d’un tiers des échanges mondiaux, et la majeure partie de ces achats provient des Etats-Unis et d’Australie. Les négociants guettent l’évolution de l’attitude des différents gouvernements de la zone car un embargo généralisé sur les productions américaines ne manquerait pas de bouleverser l’équilibre des prix sur les marché des céréales.










JUSTICE ?

 

Les JO de Sotchi entachés par la corruption

Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Jusqu'à 23 milliards d'euros destinés à financer les JO de 2014 à Sotchi ont été détournés par le président russe Vladimir Poutine et des hommes d'affaires, affirme Boris Nemtsov (photo) et Leonid Martynyuk.
Jusqu'à 23 milliards d'euros destinés à financer les JO de 2014 à Sotchi ont été détournés par le président russe Vladimir Poutine et des hommes d'affaires, affirme Boris Nemtsov (photo) et Leonid Martynyuk. | AP/Ivan Sekretarev


Les préparatifs pour les Jeux olympiques d'hiver de Sotchi ont déjà permis à Vladimir Poutine et à des hommes d'affaires de détourner quelque 30 milliards de dollars, affirme un rapport publié jeudi par des opposants à Vladimir Poutine. Le président russe s'est personnellement engagé à ce que ce rendez-vous olympique en février 2014 soit une réussite, et le coût de l'organisation a été révisé à la hausse, étant désormais estimé à 50 milliards de dollars, soit cinq fois plus qu'initialement.
"Les Jeux olympiques d'hiver de Sotchi se sont transformés en une vaste arnaque", écrit Boris Nemtsov dans un rapport coécrit avec Leonid Martynyuk, membre du mouvement d'opposition Solidarity. Les deux auteurs estiment qu'entre 25 et 30 milliards (19 et 23 milliards d'euros) sur les 50 prévus pour les JO se sont volatilisés. "Les Jeux olympiques sont un projet personnel pour Poutine, et il est clair que ceux qui ont volé l'argent sont ceux qui sont proches de ce même Poutine", écrivent Nemtsov et Martynyuk dans leur rapport.
Ce dernier précise que l'attribution de la construction de la plupart des installations sportives s'est faite sans appel d'offres. Les dirigeants russes ont démenti les accusations de corruption et ont justifié l'explosion des coûts.
Ancien vice-premier ministre de Boris Eltsine, Boris Nemtsov a publié de précédents rapports visant à dénoncer la corruption et les dépenses considérables de Poutine. La publication de ce rapport intervient le jour même où Vladimir Poutine a présenté la torche olympique. Aucun commentaire n'a été fait, ni par le Kremlin ni par le gouvernement russe. Les JO d'hiver se tiendront à Sotchi du 7 au 23 février 2014.









Sud-Finistère. Une fraude massive mise au jour dans l’agroalimentaire 

 
Info Ouest-France. Une fraude de grande ampleur touchant plusieurs entreprises du Sud-Finistère a été mise à jour par les gendarmes, en collaboration avec la brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et la direction départementale de la protection des populations du Finistère.
Escroquerie, usage de faux et tromperies
Spécialisées dans la production et la commercialisation de produits de volailles, ces entreprises auraient réussi à exporter près de 6 000 tonnes de produits non conformes pour une valeur marchande de près de 3 millions d’euros, en falsifiant des rapports d’analyse microbiologique.
Mi-mai, onze personnes, dont trois dirigeants, ont été entendues à la gendarmerie de Quimperlé pour les infractions d’escroquerie en bande organisée, faux, usage de faux et tromperies.
460 000 € saisis
Des saisies ont été effectuées sur les comptes bancaires des sociétés et des personnes concernées pour montant de 460 000 €.
Les personnes physiques et morales identifiées comme auteurs des faits, elles sont cinq, seront jugées à le 19 septembre prochain, au tribunal correctionnel de Quimper.









Tweet sur les descendants d'esclaves : un député UMP assigné en justice

         

Le tweet au coeur de la polémique

INFO FRANCE INFO | Posté pendant la soirée de violences à Paris après le sacre du PSG, le 13 mai dernier, ce tweet du député UMP Jean-Sébastien Vialatte qui assimilait les casseurs à des "descendants d'esclaves" lui vaut désormais des poursuites en justice. Il est attaqué pour "provocation à la haine raciale" par un collectif d'Antillais, de Guyanais, de Réunionais et de Mahorais.
Devant la polémique générée par ce tweet provocateur, Jean-Sébastien Vialatte l'avait effacé et s'était excusé en expliquant qu'il avait fait un "amalgame" entre des déclarations de Christiane Taubira, la garde des Sceaux, sur l'indemnisation des descendants d'esclaves, et sa "politique laxiste en matière de justice." Et il insiste : "Ce n'était rien de plus. Je regrette vraiment que ça provoque un tel tollé parce que loin de moi l'idée d'avoir le moindre propos raciste."
Mais selon le Collectifdom qui réuni des Antillais, des Guyanais, des Réunionnais et des Mahorais, ce message tombe sous le coup de la loi pénale et notamment du délit de provocation à la haine raciale selon l'article 24, alinéa 8 de la loi du 29 juillet 1881.
La Fondation du mémorial de la traite des noirs a ele aussi déposé une plainte à l'encontre de ce député UMP.
Par Stéphane Pair










Le procès du Mediator à Nanterre est renvoyé

         

Jacques Servier lors de l'ouverture de ce nouveau procès le 21 mai dernier © Maxppp

Le tribunal s'est donc prononcé ce vendredi sur le report du procès du Mediator. Il a décidé d'accéder à la demande de supplément d'information émise jeudi par le procureur. Une demande souhaitée par la défense de Servier, qui réclamait un renvoi du procès depuis son ouverture. Mais aussi par les parties civiles.

Le procès du Mediator à Nanterre s'est arrêté vendredi peu après 14 heures. Il avait déjà été  interrompu une 1ère fois l'année dernière pour une question de procédure. cette fois, le tribunal correctionnel a ordonné un supplément d'information. La date d'une reprise du procès, pourrait être fixée lors d'une audience prévue le 15 mai 2014.

Le parquet et les parties civiles souhaitent disposer de certaines pièces de l'instruction actuellement menée à Paris sur les mêmes faits. "A ce stade, il apparaît essentiel de compléter les éléments entendus dans les débats à Nanterre par ce qui existe dans le cadre de l'instruction à Paris", a déclaré le procureur de la République à Nanterre, Robert Gelli.
Le scénario le plus probable est désormais la jonction des deux volets de l'affaire, Paris et Nanterre, pour la tenue d'un seul procès devant le tribunal correctionnel de Paris. La question s'était déjà posée il y a un an lors de l'ouverture de l'audience à Nanterre. Elle a été posée à nouveau de nombreuses fois lors de ce nouveau procès depuis l'ouverture des débats le 21 mai dernier.
Mais à chaque témoin qui s'est présenté à la barre, la chose est devenue un peu plus évidente : difficile de juger d'une telle affaire dans le cadre d'une procédure directe très limitée dans le temps et dans les faits. Tandis qu'à Paris les trois juges pourraient boucler leur dossier cet été et envisager un procès dans le courant de l'année prochaine.
D'ailleurs même si elle s'arrête là, la procédure de Nanterre aura au moins eu ce mérite : celui d'accélérer l'instruction parisienne. Rarement une affaire de santé publique en France aura connu une telle célérité judiciaire.
Par Charlotte Piret, Caroline Caldier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
SOCIAL

Plus d'un millier de manifestants anticapitalistes devant la BCE à Francfort

Le Monde.fr avec AFP
 
Des barrières ont été dressées autour de la BCE depuis mercredi pour empêcher les manifestants d'en approcher.
 
 Plus d'un millier de personnes étaient rassemblées sous la pluie vendredi matin 31 mai devant la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort, pour protester contre les politiques d'austérité en zone euro, à l'appel de l'organisation anticapitaliste Blockupy, a constaté un journaliste de l'AFP.
Selon la police, les manifestants sont entre 1 200 et 1 500 quand Blockupy parle de 3 000 personnes. Des barrières ont été dressées autour de la BCE depuis mercredi pour empêcher les manifestants d'en approcher. Plusieurs centaines de policiers ont été déployés dans le centre-ville, aidés d'hélicoptères de surveillance, selon un porte-parole de la police qui n'a pas voulu préciser leur nombre exact. "Des manifestants ont tenté de franchir les barrières", a déclaré un porte-parole, ajoutant que les forces de l'ordre avaient fait usage de gaz-poivre.
 
 Devant la BCE vendredi matin.
 

Une porte-parole de la BCE a déclaré que l'institution avait pris les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de ses salariés, en coordination avec les forces de police. "La BCE restera opérationnelle pendant les manifestations", a-t-elle précisé dans un communiqué.
Les manifestants, qui protestent contre l'austérité et la gestion de la crise par l'Union européenne, prévoient aussi de bloquer de grandes banques, en particulier le siège de Deutsche Bank, première banque allemande, afin d'en perturber le fonctionnement. Nombre d'établissements ont demandé à leurs employés de travailler depuis chez eux. Samedi, qui marquera le 15e anniversaire de la fondation de la BCE, une manifestation est prévue dans le centre-ville de Francfort, pour laquelle les organisateurs espèrent 20 000 participants.









Travail dissimulé chez Ryanair : le parquet requiert la confiscation de quatre avions

         
Par Gilles Halais       

                   
Michael O'Leary (D.), patron de Ryanair, et le président de l'aéroport Marseille-Marignane, Jean-François Bigay, en 2006 © Reuters - Jean-Paul Pélissier

Dans le procès de Ryanair pour travail dissimulé sur l'aéroport de Marseille, le parquet a requis la peine maximale : 225.000 euros d'amende. Un montant "ridicule", selon la vice-procureure qui a donc décidé de réclamer aussi la confiscation des biens ayant permis de commettre le délit, quatre avions.
Après la condamnation d'easyJet en 2010 pour des faits similaires sur l'aéroport d'Orly, Ryanair était poursuivi à son tour pour "travail dissimulé, entrave au fonctionnement du comité d'entreprise, à celui des délégués du personnel, à l'exercice du droit syndical et emploi illicite de personnels navigants".
Des délits constatés sur l'aéroport de Marseille-Marignane où Ryanair avait basé quatre de ses appareils et 127 employés sur une base ouverte en 2007. La compagne néerlandaise décide alors de ne pas déclarer son activité aux services fiscaux et sociaux français, et les contrats de travail sont établis en Irlande où la législation est beaucoup moins contraignante.

Confiscation en valeur

Le tribunal correctionnel de Marseille a requis la peine maximale : 225.000 euros d'amende. Un montant "ridicule", selon la vice-procureure de la République. La juge Annie Battini a donc décidé de requérir une peine complémentaire : la confiscation en valeur des biens ayant permis de commettre ces délits, en l'occurrence quatre Boeing 737 basés de 2007 à 2010 sur l'aéroport de Marseille.
Avant de plaider, la défense de Ryanair a qualifié lors d'une suspension d'audience cette réquisition de confiscation de "délirante".
A l'issue des plaidoiries de la défense, le jugement devrait être mis en délibéré.
Par Gilles Halais



 
 



 
 
 
SOCIETE

 
 
NIGERIA: Une loi prévoit 14 ans de prison pour punir le mariage homosexuel

 
Les parlementaires nigérians ont adopté jeudi une loi qui interdit le mariage aux homosexuels, puni d'une peine d'emprisonnement, et criminalise les démonstrations publiques d'affection entre personnes de même sexe.
Les parlementaires nigérians ont adopté jeudi une loi qui interdit le mariage aux homosexuels, puni d'une peine d'emprisonnement, et criminalise les démonstrations publiques d'affection entre personnes de même sexe.
 
 
 
Les parlementaires nigérians ont adopté jeudi un projet de loi prévoyant une peine de 14 ans de prison en cas de mariage homosexuel et 10 ans d'emprisonnement contre les personnes de même sexe affichant publiquement leur relation.
Les députés nigérians ont unanimement approuvé ce projet de loi, qui avait déjà été voté par les sénateurs. Le texte doit encore être ratifié par le président Goodluck Jonathan.
Conformément au projet de loi, "les personnes de même sexe qui se lient par un mariage ou un contrat d'union civile commettent un délit et peuvent être conjointement condamnés à une peine de quatorze ans de prison chacune".
Il prévoit également que "toute personne qui fait fonctionner ou participe à des clubs gays, des sociétés ou des organisations pour homosexuels, ou - directement ou indirectement - affiche publiquement sa relation amoureuse avec une personne de même sexe commet un crime et encourt une peine de dix années d'emprisonnement."
Les relations homosexuelles sont déjà sévèrement réprimées au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique dont la société est très religieuse. La population de 160 millions de personnes se partagent entre chrétiens et musulmans, mais une part importante de la population continue aussi à suivre les cultes traditionnels.
"Nulle part dans le pays deux hommes ou deux femmes ne sont allés trouver un officier d'état civil pour demander à être mariés", a souligné un avocat spécialisé dans la défense des droits de l'homme, Jiti Ogunye.
Réagissant à l'adoption du texte de loi, cet avocat y a vu "un coup de pub inutile" des parlementaires, "une perte de temps". "J'appelle ça de l'art du spectacle parlementaire. (...) Ce n'était vraiment, vraiment pas un problème national urgent", a-t-il dit.
Me Ogunye a estimé que les politiciens nigérians cherchaient avant tout, par l'adoption de cette loi, à défier les pays occidentaux qui font de plus en plus pression pour la défense des droits des homosexuels.
Le Premier ministre britannique David Cameron avait averti que son pays envisageait de restreindre les aides aux pays qui ne reconnaissent pas les droits des personnes de même sexe. les Etats-Unis se sont inquiétés de cette nouvelle législation.
L'an dernier, le président américain Barack Obama avait ordonné à toutes les agences gouvernementales jouant un rôle actif en politique extérieure de promouvoir à l'étranger les droits des personnes gays, lesbiennes, bi et trans.
Soulevant des inquiétudes pour la menace qu'elle fait peser sur les homosexuels, cette nouvelle législation nigériane pourrait également fragiliser les programmes de lutte contre le sida menés par des organisations non-gouvernementales.
Le mariage entre personnes de même sexe est en vigueur dans 14 pays du monde, dont la France où le premier mariage gay a été célébré mercredi.
 
 
 
 
 
 
 
 
 

DIVERS

 

Lettres suspectes : après le maire de New York, la Maison Blanche

Le Monde.fr avec AFP
 
La police américaine a annoncé jeudi 30 mai avoir intercepté une lettre destinée à la Maison Blanche, "semblable" à celles contenant de possibles traces de ricine – une substance mortelle – envoyées au maire de New York et à un lobby anti-armes. "Le Secret Service peut confirmer que le service d'inspection du courrier de la Maison Blanche a intercepté une lettre adressée à la Maison Blanche et semblable aux lettres précédemment envoyées au maire Michael Bloomberg à New York", a déclaré le porte-parole de cette police d'élite chargée de la protection du président Barack Obama. "Cette lettre a été remise au service antiterroriste du FBI aux fins d'analyse et d'enquête", a ajouté ce porte-parole, Edwin Donovan.
Mercredi soir, la police new-yorkaise avait révélé que des plis suspects avaient été ouverts vendredi à New York et dimanche à Washington, envoyés respectivement à M. Bloomberg et au lobby qu'il a cofondé, celui des "Maires contre les armes illégales". Les lettres contenaient des "menaces anonymes" et les "premiers tests ont indiqué la présence de ricine", a expliqué le porte-parole de la police, Paul Browne, ajoutant que l'auteur y "menaçait le maire Michael Bloomberg, avec des références au débat sur la réglementation des armes" à feu aux Etats-Unis. Ces trois lettres ont toutes été postées le 20 mai de Shreveport en Louisiane, selon la chaîne de télévision CBS.
 
"J'EXERCERAI CE DROIT JUSQU'À MA MORT"
 
"Le droit de porter des armes est mon droit constitutionnel, donné par Dieu, et j'exercerai ce droit jusqu'à ma mort. Ce qui se trouve dans la lettre n'est rien par rapport à ce que j'ai prévu pour vous", avait écrit à M. Bloomberg son auteur anonyme, menaçant aussi de tuer d'une balle dans la tête quiconque se présenterait chez lui, selon la même source.
M. Bloomberg, un milliardaire de 71 ans, a largement pris position dans le débat explosif sur la réglementation des armes à feu aux Etats-Unis. Il dépense des millions de sa fortune personnelle pour soutenir des candidats favorables à une plus stricte réglementation des armes, et avait annoncé en mars dernier le lancement d'une campagne de 12 millions de dollars à l'échelle nationale pour contrer l'influence de la NRA, le puissant lobby des armes aux Etats-Unis. Il s'est montré peu impressionné par ces courriers empoisonnés.
"Pourquoi ont-ils fait ça, je ne sais pas. La lettre faisait clairement référence à nos efforts contre les armes à feu. Mais il y a 12 000 personnes qui vont être tuées cette année par des armes à feu, et 19 000 qui vont se suicider avec des armes à feu, et nous n'allons pas arrêter nos efforts", a-t-il déclaré.
L'espoir d'encadrer plus strictement la circulation des armes, après le massacre de 20 écoliers et six femmes de l'encadrement dans leur école à Newtown mi-décembre, a cependant été anéanti en avril lorsque le Congrès a rejeté un projet de loi visant à rendre obligatoire la vérification des antécédents des acheteurs. Ce texte constituait déjà une version édulcorée des propositions soutenues par M. Obama, qui s'est beaucoup investi, en vain, dans ce dossier.
Des lettres empoisonnées, contenant de la ricine, le poison le plus violent du règne végétal, avaient déjà été envoyées en avril au président Obama, ainsi qu'à un sénateur et un juge américains. Elles avaient été découvertes avant de parvenir à leurs destinataires, mais la révélation de ces envois, peu après l'attentat du marathon de Boston, avait provoqué un vif émoi aux Etats-Unis.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Deuxième soirée d'affrontements à Bastia entre des nationalistes et la police         

Les affrontements ont eu lieu pas très loin de la place Saint-Nicolas dans le centre de Bastia © Radio France - SJ

Des dizaines de manifestants ont harcelé les forces de l'ordre ce jeudi soir en leur lançant des projectiles devant le commissariat et la place du marché de la ville. Des affrontements liés semble-t-il à l'arrestation de plusieurs personnes dans le cadre de l'attentat contre la sous-préfecture de Corte en avril 2012.
L'entrée d'une banque vandalisée, une dizaine de blessés légersparmi les policiers, et aucune interpellation. C'est le bilan provisoire de cette deuxième soirée d'affrontements.




Ce mercredi, des incidents avaient aussi eu lieu en marge d'un rassemblement de soutien devant le commissariat de Bastia en faveur de membres interpellés du syndicat étudiant nationaliste Ghjuventù Indipendentista.
Cette organisation qui condamne les  méthodes appliquées par "la justice coloniale", exige "la libération de la totalité des interpellés", et se dit prête à "répondre à l'État jacobin par l'usage de la force".
En ce début de semaine, plusieurs personnes ont été interpellées en Corse et à Marseille, dans le cadre de l'enquête sur l'attentat à la voiture-bélier contre la sous-préfecture de Corte en avril 2012, un attentat qui n'avait pas fait de victime.

Manuel Valls doit se rendre en Corse la semaine prochaine.

Par Sylvie Johnsson









Le patient vivait depuis des années avec un crayon dans le crâne


Le jeune homme se plaignait de maux de tête. Les chirurgiens allemands qui l'ont opéré lui ont retiré du crâne un crayon de papier de près de 7 cm.

Le crayon de papier extrait du crâne du patient par les médecins allemands. (UNIVERSITY CLINC RWTH AACHEN/AFP)
Le crayon de papier extrait du crâne du patient par les médecins allemands. (UNIVERSITY CLINC RWTH AACHEN/AFP)
Un jeune homme qui se plaignait de maux de tête, a suscité la stupeur de médecins allemands qui, en l'opérant, ont découvert qu'il vivait depuis plusieurs années... avec un crayon coincé dans le crâne, a-t-on appris mercredi auprès de l'hôpital.
Le patient, un Afghan de 24 ans, qui était sujet à des maux de tête, des troubles visuels à l'oeil droit, et des écoulements du nez, avait été admis à la clinique universitaire d'Aix-la-Chapelle (ouest) pour y subir des examens, a-t-on indiqué.
En passant son crâne à l'imagerie médicale, les médecins avaient décelé la présence "d'une ombre longiforme, caractéristique d'un corps étranger", selon le document de cette clinique spécialisée en chirurgie de la bouche, de la mâchoire et du visage.
Interrogé sur l'origine de cet objet, le patient "se souvenait seulement avoir trébuché à l'école 15 ans auparavant et avoir alors saigné du nez", a-t-on expliqué.
Lors de l'opération, les chirurgiens ont retiré du crâne de ce patient "un crayon de papier long d'environ 7 cm", est-il précisé.
Un document qui présente ce cas remontant à 2011 a été présenté cette semaine dans le cadre d'un congrès médical à Essen (ouest). Le patient dont le nom n'est pas précisé, s'était vite rétabli après l'opération et avait pu quitter la clinique quelques jours seulement après l'intervention.









La permanence d'Erwann Binet vandalisée dans l'Isère   


Le député PS Erwann Binet, le 6 novembre 2012 à Paris.
Le député PS Erwann Binet, le 6 novembre 2012 à Paris. (Photo Eric Feferberg. AFP)
                                                                                                          

Le député PS, rapporteur de la loi sur l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, avait déjà été pris à partie par des militants d'extrême droite.

Libération
La permanence parlementaire du rapporteur de la loi sur le mariage pour tous, Erwann Binet, a été vandalisée dans la nuit de jeudi à vendredi à Vienne (Isère), a-t-on appris auprès de son cabinet, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Deux pneus ont été incendiés devant l’entrée du local et des tracts sur lesquels étaient inscrits «Pas de Binet à Lyon 3» ont été collés sur la devanture, a précisé la permanence du député PS, qui participait vendredi matin à un colloque à l’université de Lyon sur le mariage homosexuel.
Deux vitres ont également été fissurées, a ajouté cette source, précisant qu’une plainte pour dégradations et menaces allait être déposée dans la journée. «Nous ne sommes pas très étonnés, ce n’est pas la première fois que nous recevons des courriers agressifs», a précisé la permanence d’Erwann Binet.
En avril dernier, le député avait décidé d’annuler ses débats sur le projet de loi pour des raisons de sécurité après avoir été pris à partie par des militants d’extrême droite lors d’une intervention à la faculté de Saint-Etienne.









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Réponses aux définitions de mots croisés de Georges Perec...
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