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jeudi 26 décembre 2013

26122013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

Vents violents : 82.000 foyers sans électricité - Dessin de Chimulus

 
 
 
 
 

 

POLITIQUE

François Hollande exprime ses vœux de Noël sur Twitter

Le Monde.fr
Après des critiques sur l'absence de vœux présidentiels, François Hollande s'est exprimé sur le compte Twitter de l'Elysée mercredi, pour souhaiter un joyeux Noël aux Français.
Après des critiques sur l'absence de vœux présidentiels, François Hollande s'est exprimé sur le compte Twitter de l'Elysée mercredi, pour souhaiter un joyeux Noël aux Français. | AFP/BERTRAND GUAY

L'absence des vœux de François Hollande ce mercredi 25 décembre, jour de Noël, en avait agacé plus d'un. Alors que critiques et interrogations sur ce silence présidentiel s'accumulaient sur Twitter, le président s'est finalement exprimé à 16 h 09 sur le compte de l'Elysée, souhaitant « à toutes et à tous » de « joyeuses fêtes de Noël », avec une « pensée particulière pour ceux [qui sont] confrontés à la solitude ou à la maladie ».

 
Dès 7 heures mercredi matin, la députée UMP de Marseille Valérie Boyer se demandait pourquoi M. Hollande n'avait « pas un mot » pour les Français en ce jour de Noël.

 
Ce message matinal, retweeté plus de soixante fois, fut repris au cours de la journée par plusieurs figures politiques de l'opposition, notamment l'ex-députée UMP de Toul, Nadine Morano ou encore la sénatrice UMP Joëlle Garriaud-Maylam, qui souligne par ailleurs que M. Hollande avait souhaité à la communauté musulmane une joyeuses fêtes de l'Aïd en août 2012.


Mardi après-midi, à la veille de Noël, le chef de l'Etat avait rendu visite avec sa compagne Valérie Trierweiler à des enfants malades de l'hôpital Robert-Debré, dans le 20e arrondissement de Paris. La visite, effectuée en toute discrétion, ne figurait pas à l'agenda officiel du chef de l'Etat. Elle avait été confirmée par l'Elysée après avoir été ébruitée par l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, dont dépend l'établissement.




 
Scandale de corruption en Turquie: vaste remaniement du gouvernement
 
 

De Burak AKINCI (AFP)

Ankara — Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a procédé mercredi soir à un vaste remaniement ministériel d'urgence après la démission de trois de ses ministres, mis en cause dans un retentissant scandale de corruption qui éclabousse le sommet de l'Etat depuis huit jours.
Au terme d'un entretien avec le chef de l'Etat Abdullah Gül, M. Erdogan a présenté devant la presse sa nouvelle équipe ministérielle, au moment où des manifestations exigeant sa démission ont éclaté dans plusieurs villes du pays, notamment à Istanbul, Ankara et Izmir, faisant ressurgir le spectre de la fronde antigouvernementale qui a défié son autorité en juin dernier.
En plus du remplacement des trois ministres démissionnaires, le chef du gouvernement en a profité pour remercier son fidèle ministre des Affaires européennes Egemen Bagis, dont le nom a été cité par la presse dans le contexte de l'enquête ouverte par la justice.
Au total, dix ministres ont été remplacés à la faveur de ce renouvellement, dont ceux de la Famille, de la Justice et des Transports, tous les trois candidats aux prochaines élections municipales de mars prochain.
Après huit jours de controverses, l'opération anticorruption sans précédent engagée par la justice turque s'est transformée mercredi en épreuve politique majeure pour M. Erdogan avec les démissions successives de trois de ses proches, les ministres de l'Intérieur Muammer Güler, de l'Economie Zafer Caglayan et de l'Environnement Erdogan Bayraktar.
MM. Güler et Caglayan concentraient sur eux toutes les critiques, après l'incarcération samedi dernier de leurs fils, inculpés de corruption, fraude et blanchiment d'argent dans le cadre d'une enquête judiciaire liée à des ventes illégales d'or à l'Iran sous embargo.
Une vingtaine d'autres personnes ont été inculpées et écrouées dans le cadre de cette affaire qui éclabousse le Parti de la justice et du développement (AKP) de M. Erdogan, en pleine campagne pour les élections locales du 30 mars 2014.
Sur la même ligne que leur Premier ministre depuis le début du scandale, MM. Güler et Caglayan ont nié toute implication dans ce scandale et dénoncé un "complot" ourdi pour déstabiliser le pouvoir.
Appel à démissionner
Mais leur collègue Erdogan Bayraktar, dont le fils a également été inculpé mais laissé libre dans le cadre d'un autre volet de l'affaire lié à des marchés publics immobiliers, a jeté un pavé dans la mare en réclamant la démission de M. Erdogan lui-même.
Visiblement furieux d'avoir été poussé hors du gouvernement, il a assuré que le Premier ministre était parfaitement au courant de ses faits et gestes.
"De ce fait, je crois que le Premier ministre devrait aussi démissionner", a-t-il lancé en dénonçant ses "pressions".
Le chef du principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), Kemal Kiliçdaroglu, s'est contenté de saluer les démissions des trois ministres, regrettant seulement qu'elles "arrivent un peu trop tard".
S'exprimant mercredi après-midi devant des cadres de son parti, M. Erdogan a proclamé sa volonté de lutter contre la corruption, mais s'est gardé d'évoquer cette vague de démissions.
Fidèle à sa rhétorique depuis le début de l'affaire, il a une nouvelle fois dénoncé une "conspiration à grande échelle" contre son gouvernement. "C'est une affaire présentée sous la forme d'une opération judiciaire qui vise en fait à porter atteinte à l'avenir de la Turquie", a-t-il proclamé sous les ovations de ses partisans.
Le Premier ministre s'en est également pris de façon très virulente à la confrérie du prédicateur musulman Fetullah Gülen, accusé implicitement de diriger ce complot.
La confrérie Gülen visée
"Nous ne tolérerons jamais des institutions parallèles à l'Etat", a-t-il martelé en promettant d'en finir avec les "bandes qui ne pensent qu'à leur propres intérêts, sous le couvert de la religion".
Fidèle alliée de l'AKP depuis sa conquête du pouvoir en 2002, l'organisation de M. Gülen, très influente dans la police et la magistrature turques, est récemment entrée en guerre ouverte contre le gouvernement à cause de son projet de supprimer les établissements de soutien scolaire privées, une de ses principales sources de revenus.
Ce divorce menace la position de M. Erdogan qui, contraint en 2015 de quitter ses fonctions, ne fait plus mystère de son intention de briguer en août 2014 le poste de chef de l'Etat, pour la première fois au suffrage universel direct.
Mercredi soir, plusieurs rassemblements se sont déroulés à Istanbul, dans la capitale Ankara et à Izmir (ouest du pays) pour exiger sa démission en exhumant des slogans utilisés lors de la vague de contestation sans précédent qui a secoué le pays pendant les trois premières semaines de juin.
Des incidents ont brièvement opposé la police, qui a fait usage de gaz lacrymogène, aux manifestants dans le quartier de Kadikoy, sur la rive asiatique d'Istanbul, a constaté un photographe de l'AFP.
La crise a continué à affecter mercredi la confiance des marchés, où la devise nationale a poursuivi sa chute à 2,0907 livres pour un dollar, contre 2,0650 la veille, tandis que le principal indice de la Bourse d'Istanbul a enregistré un recul de 4,2% à la clôture.




 

Israël va continuer à souffler le chaud et le froid

AFP

De nouvelles libérations de prisonniers palestiniens sont prévues la semaine prochaine, mais elles coïncideront une nouvelle fois avec l'annonce d'une poursuite des constructions dans les colonies.

Des enfants palestiens regardent des maisons construites dans une colonie israëlienne, le 3 décembre près de Bir Zeit dans la bande de Gaza.
Israël annoncera en début de semaine prochaine de nouvelles constructions dans les colonies, qui coïncideront avec la troisième vague de libération de prisonniers palestiniens dans le cadre des négociations de paix parrainées par les Etats-Unis, selon un responsable israélien.
«Le gouvernement israélien annoncera des appels d’offre pour de nouvelles constructions en Cisjordanie et à Jérusalem-Est qui coïncideront avec la libération d’un troisième groupe de prisonniers palestiniens», comme cela a été le cas lors des libérations des deux premiers groupes, a déclaré à l’AFP ce responsable sous couvert de l’anonymat.
Juste avant la reprise des pourparlers de paix israélo-palestiniens le 30 juillet sous l’égide des Etats-Unis, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou avait accepté la libération de 104 prisonniers palestiniens, en plusieurs fois, en fonction des progrès des négociations. Les deux premières vagues de libérations ont eu lieu les 13 août et 30 octobre.
Selon des médias israélien, les Etats-Unis et l’Union européenne (UE) ont expressément demandé à Israël de s’abstenir d’annoncer des projets de construction dans les colonies parallèlement à la libération de 26 prisonniers palestiniens prévue le 29 décembre. Mais Nétanyahou avait déjà prévenu la semaine dernière qu’il comptait ignorer ces appels : «Nous ne cesserons pas un instant de bâtir notre pays, de nous renforcer, de développer (...) les implantations», avait-il déclaré lors d’une réunion politique.



 
 
L'Egypte déclare les Frères musulmans "organisation terroriste"
 
 

De Samer AL-ATRUSH (AFP)
Le Caire — L'Egypte a déclaré "organisation terroriste" les Frères musulmans du président destitué Mohamed Morsi après leur avoir fait porter la responsabilité de l'attentat meurtrier contre la police mardi pourtant revendiqué par un mouvement jihadiste.
Bannis mais tolérés sous le régime de Hosni Moubarak et véritablement sortis de la clandestinité à son départ en 2011, les Frères musulmans traversent ainsi une des épreuves les plus dures depuis leur création en 1928.
Cette annonce officielle place désormais sous le coup d'une sévère loi anti-terrorisme la confrérie qui était déjà la cible d'une sanglante répression depuis l'éviction il y a six mois du chef de l'Etat issu de ses rangs par l'armée qui dirige désormais de facto les nouvelles autorités.
Le gouvernement a en outre interdit aux membres du mouvement islamiste, né en Egypte mais qui a essaimé ailleurs dans le monde, de manifester, alors que les partisans de M. Morsi se mobilisent quasi-quotidiennement en Egypte pour réclamer le retour au pouvoir du seul président jamais élu démocratiquement du pays.
Ces décisions, qui interviennent trois semaines avant un référendum constitutionnel que les Frères musulmans ont appelé à boycotter, ont été prises au lendemain d'un attentat qui a choqué en Egypte.
Perpétrée par un kamikaze qui a jeté sa voiture sur les barrières protégeant le quartier général de la police de Mansoura, à une centaine de kilomètres au nord du Caire, l'attaque a tué 14 policiers et un civil. Les résidents s'en étaient aussitôt pris aux Frères musulmans, que le gouvernement intérimaire accuse régulièrement d'aider et de financer les auteurs d'attaques contre les forces de l'ordre.
L'attaque de mardi a toutefois été revendiquée par Ansar Beit el-Maqdess, un mouvement jihadiste qui dit s'inspirer d'Al-Qaïda, alors que la confrérie a rapidement condamné l'attentat de Mansoura.
Mais peu après cette revendication, postée sur les forums jihadistes, un communiqué du gouvernement affirmait que "l'Egypte toute entière (avait) été terrorisée par l'horrible crime commis par les Frères musulmans".
Détaillant les décisions gouvernementales, le vice-Premier ministre Hossam Eissa a annoncé que les Frères musulmans avaient été déclarés "organisation terroriste", ajoutant que le gouvernement avait décidé de "punir conformément à la loi quiconque continuerait à appartenir à ce groupe après cette annonce".
En 1992, alors que des attentats islamistes ensanglantaient le pays, l'Egypte avait adopté une loi anti-terrorisme prévoyant des sanctions renforcées, allant jusqu'à la peine capitale.
Manifestations interdites
Le ministre de la Solidarité sociale Ahmad el-Boraie a ensuite indiqué que "toutes les activités" des Frères musulmans étaient désormais interdites, notamment "les manifestations".
La confrérie a toutefois appelé à poursuivre la mobilisation.
"Les manifestations vont continuer, c'est certain", a déclaré à l'AFP Ibrahim Mounir, membre du bureau de la Guidance de la confrérie en exil à Londres.
"C'est une façon d'incriminer les Frères musulmans", a-t-il estimé, en référence à l'attentat de Mansoura.
Les nouvelles autorités dirigées de facto par l'armée qui a destitué M. Morsi le 3 juillet se sont lancées depuis août dans une sanglante répression des manifestants pro-Morsi, faisant plus d'un millier de morts.
M. Morsi et plusieurs responsables de son administration ou de son mouvement sont actuellement jugés et doivent notamment répondre d'"espionnage" au profit d'organisations étrangères, notamment du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, en vue de commettre des "actes terroristes"
Alors que l'armée a promis une "transition démocratique" qui doit être lancée avec le référendum constitutionnel les 14 et 15 janvier et se clore par des élections législatives et présidentielle mi-2014, M. Boraie a expliqué que l'interdiction des activités des Frères musulmans visait également son parti Liberté et Justice (PLJ), qui avait remporté toutes les élections depuis la révolte populaire qui a chassé du pouvoir Hosni Moubarak.
La confrérie, qui avait rejoint le jeu démocratique avant la révolte de 2011, se distançant ainsi des groupes radicaux à l'image d'Al-Qaïda qui considèrent les élections comme contraires à l'islam, pourraient désormais revoir ses positions après avoir été dépossédés d'une présidence acquise via les urnes.
Lors de leur coup de force contre M. Morsi, les militaires avaient affirmé répondre au souhait de millions de manifestants qui accusaient le président islamiste d'avoir échoué à redresser une économie en ruine et de chercher à accaparer le pouvoir au profit de sa confrérie.
 
 
Egypte: la confrérie des Frères musulmans.
 
 
 
 
 
 
 
 
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L'Egypte arrête 18 membres des Frères musulmans

 

Mercredi, les autorités ont formellement qualifié l'organisation de «terroriste», ouvrant la voie à des poursuites de tous ses membres sous ce chef d'inculpation.

Le parquet égyptien a ordonné jeudi le placement en détention pour «appartenance à une organisation terroriste» de 18 membres des Frères musulmans, la confrérie du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l’armée, a rapporté l’agence officielle Mena. Mercredi, le gouvernement installé par les militaires, accusant les Frères musulmans d’un attentat pourtant revendiqué par un groupe jihadiste sans lien connu avec la confrérie, les a déclaré «organisation terroriste», plaçant de fait ses centaines de milliers de membres sous le régime d’une sévère loi antiterrorisme.
Parmi les accusés, sept ont été arrêtés à Alexandrie (nord) et placés en détention pour quinze jours dans le cadre de l’enquête, dont le fils d’un haut responsable du mouvement islamiste. L’agence ajoute que 11 autres personnes ont été mises en détention dans la province de Charqiya, dans le delta du Nil, pour «appartenance et promotion des idées d’une organisation terroriste». Dans la même province, 16 personnes supplémentaires ont été arrêtées pour avoir distribué des tracts «incitant à la violence».
Depuis la destitution et l’arrestation, le 3 juillet, de Mohamed Morsi, l’Egypte est entrée dans un engrenage de violence. Les autorités répriment dans un bain de sang les islamistes, et les plus radicaux d’entre eux mènent des attaques dans lesquelles plus d’une centaine de policiers et de soldats sont morts. Plus d’un millier de personnes ont été tuées et des milliers d’autres arrêtées dans les rangs des islamistes dans le cadre de cette implacable répression. Mardi, un attentat suicide à la voiture piégée contre la police a fait 15 morts et jeudi matin, une bombe a explosé à proximité d’un bus au Caire, faisant cinq blessés. Un second engin explosif a été désamorcé sur les lieux de l’attaque.
La désignation des Frères musulmans comme «organisation terroriste» s’accompagne d’une interdiction de manifester - sous peine d’écoper de cinq années de prison -, a indiqué le ministère de l’Intérieur. Détenir leurs écrits ou enregistrements peut en outre être sanctionné par des peines allant jusqu’à cinq ans de prison ferme, a ajouté le ministère. Un dirigeant de la confrérie a cependant appelé à poursuivre la mobilisation, alors que les pro-Morsi manifestent quasi quotidiennement pour réclamer le retour au pouvoir du seul président jamais élu démocratiquement du pays.






Ukraine: tollé après l'agression d'une journaliste et militante
 
 

De Olga NEDBAEVA (AFP)

 

Kiev — Les Européens et les Etats-Unis ont condamné mercredi l'agression d'une journaliste et militante pro-européenne en Ukraine, théâtre depuis plus d'un mois d'un mouvement de contestation du pouvoir en place, l'opposition appelant à une nouvelle grande manifestation dimanche.
Tetiana Tchornovil, journaliste d'Ukraïnska Pravda qui écrit des articles très critiques sur le président Viktor Ianoukovitch et son entourage et est également en première ligne de la contestation pro-européenne, a été sauvagement battue dans la nuit de mardi à mercredi par deux inconnus qui l'ont forcée à s'arrêter tandis qu'elle conduisait dans la banlieue de Kiev.
Elle a le nez cassé, souffre d'une commotion cérébrale et de multiples autres traumatismes, selon Ukraïnska Pravda qui a publié des photos de la journaliste défigurée après l'agression et une interview vidéo d'elle à l'hôpital.
Manifestations de solidarité dimanche
Cette agression a provoqué un tollé en Ukraine et l'opposition a appelé à un nouveau grand rassemblement dimanche dans le centre de Kiev pour se solidariser avec la jeune femme après les manifestations monstres les quatre dimanches précédents.
Une colonne d'automobiles doit se rendre, également dimanche, à Mejiguiria, résidence très protégée du président dans la banlieue de la capitale.
"Nous ne laisserons pas Ianoukovitch faire une campagne de terreur contre les militants" pro-européens, a indiqué Andrii Paroubiï, responsable du camp de tentes sur Maïdan, la place de l'Indépendance dans le centre de Kiev, haut lieu de la contestation entouré de barricades.
Un autre militant pro-européen, Dmytro Pilipets, a été poignardé mardi soir à Kharkiv (est) par des inconnus, selon les médias et la police.
Les Etats-Unis ont condamné "les violences inacceptables" à l'égard des militants de l'opposition ukrainienne.
"Nous condamnons les agressions et appelons à une enquête immédiate", a réagi l'ambassade américaine à Kiev dans un communiqué.
"Il faut arrêter l'intimidation et les violences envers les militants d'EuroMaïdan", nom donné aux actions de protestation, a écrit sur son compte Twitter Linas Linkevicius, chef de la diplomatie lituanienne, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne.
Deux suspects dans l'agression de Tetiana Tchornovyl ont été arrêtés, a fait savoir le ministère de l'Intérieur qui avait déclaré dès mercredi matin privilégier l'hypothèse d'une "provocation" visant à discréditer le pouvoir.
Le président ukrainien a chargé le ministre de l'Intérieur Vitali Zakhartchenko et le procureur général Viktor Pchonka d'enquêter sur l'agression de la journaliste.
Selon ses collègues, elle avait passé la journée de mardi à prendre en photo les maisons de ces deux responsables, bêtes noires de l'opposition pro-européenne.
Le ministre de l'Intérieur est accusé d'être responsable de la répression d'une manifestation d'étudiants le 30 novembre qui a fait des dizaines de blessés, et le procureur de "couvrir les crimes" des policiers.
La journaliste a publié mardi des photos de la maison de M. Zakhartchenko dans un article intitulé "le bourreau vit ici".
"Le régime passe à l'offensive"
L'ex-Première ministre et opposante emprisonnée Ioulia Timochenko s'est dite révoltée par "cette agression sauvage", accusant Viktor Ianoukovitch d'en être responsable.
"Il faut que ce soit la dernière manifestation de cruauté à l'égard du peuple ukrainien que vous ayez autorisée par votre inaction", a-t-elle déclaré en s'adressant au président.
"Le pouvoir musèle les journalistes (...) Il veut que les gens soient paralysés par la peur. Nous ne les laisserons pas faire !", a pour sa part commenté Vitali Klitschko, un ex-champion du monde de boxe, devenu l'un des dirigeants de l'opposition.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mercredi devant le ministère de l'Intérieur, brandissant des portraits de la journaliste agressée.
"Le régime passe à l'offensive. Incapables de faire cesser les protestations, les autorités organisent des provocations avec des méthodes criminelles", a accusé le parti de Mme Timochenko.
Le chef du gouvernement Mykola Azarov a pour sa part appelé mercredi l'opposition pro-européenne à cesser ses actions de protestation qui portent selon lui "un préjudice matériel" à l'Ukraine, tout juste stabilisée financièrement par le plan de sauvetage russe.
Les partisans de l'intégration européenne manifestent dans le centre de Kiev contre la volte-face du pouvoir sur le rapprochement avec l'UE, le tout au profit de la Russie.
Il a par ailleurs vanté l'aide russe "cruciale" pour l'économie ukrainienne", indiquant que l'Ukraine espérait obtenir dès le début de 2014 les 12 milliards de dollars restants du crédit russe, dont elle a reçu mardi la première tranche de trois milliards.



 
 
Soudan du Sud: l'ONU demande des fonds, des dizaines de milliers de réfugiés
 
 

De Waakhe Simon WUDU (AFP)

Bor (Soudan du Sud) — L'ONU a demandé mercredi des fonds pour faire face à l'urgence humanitaire au Soudan du Sud où des dizaines de milliers de civils ont fui les combats et les violences interethniques de ces derniers jours.
Le bilan des combats qui opposent depuis la mi-décembre les forces du président sud-soudanais Salva Kiir et celles de son ex-vice-président Riek Machar, limogé en juillet et entré en rébellion, atteindrait plusieurs milliers de morts, selon l'ONU, qui a annoncé la découverte de charniers.
"Au moins 90.000 personnes ont été déplacées depuis dix jours, dont 58.000 se sont réfugiées sur les bases de l'ONU" à travers le pays, a expliqué le coordinateur humanitaire de l'ONU au Soudan du Sud Toby Lanzer.
Des centaines de milliers d'autres auraient également fui en brousse pour s'éloigner des combats.
Selon l'ONU, les agences humanitaires ont besoin de 166 millions de dollars pour assurer les secours d'urgence à la population du Soudan du Sud jusqu'en mars prochain. Selon le bureau de coordination des affaires humanitaires (Ocha), les priorités sont les besoins sanitaires et de santé, la distribution de nourriture ainsi que la gestion des centres pour les personnes déplacées. Il s'agit aussi d'aider 200.000 réfugiés venus du Soudan voisin et installés dans les Etats sud-soudanais d'Unité et du Nil Supérieur.
Au lendemain de l'annonce d'un renforcement des effectifs des Casques bleus de l'ONU pour tenter de mettre fin au conflit, les combats opposaient mercredi l'armée et la rébellion dans un Etat pétrolier.
"Il y a des combats à Malakal depuis ce matin entre les forces gouvernementales et les rebelles", a déclaré mercredi à l'AFP le ministre de l'Information Michael Makwei, démentant que les rebelles aient pris le contrôle de cette ville clé, capitale de l'Etat du Nil Supérieur.
Le contrôle des Etats pétroliers du nord du pays est un enjeu stratégique pour les deux parties, car les recettes du pétrole représentent 95% de la fragile économie nationale. Mercredi, les rebelles contrôlaient toujours Bentiu, la capitale de l'Etat d'Unité, le principal Etat pétrolier, mais les forces gouvernementales ont dit se préparer à reprendre la ville.
Pas de date pour un dialogue entre les deux rivaux
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a de nouveau appelé mercredi MM. Kiir et Machar à négocier, et a menacé les responsables d'exactions de sanctions, dans un "message radio et vidéo à la population du Soudan du Sud".
"Le Soudan du Sud est menacé, mais le Soudan du Sud n'est pas seul", déclare-t-il. "Je veux vous assurer que les Nations unies se tiennent aux côtés de la population du Soudan du Sud en ces temps difficiles", ajoute-t-il, rappelant les "attaques abominables" et les "graves violations des droits de l'homme" commises.
Mardi, les forces gouvernementales avaient progressé, reprenant aux rebelles la ville de Bor, capitale de l'Etat de Jonglei, à seulement 200 km au nord de Juba. Les rebelles tenaient la ville depuis le 19 décembre. L'armée a continué mercredi de "nettoyer" les "poches rebelles" dans la zone.
Selon un correspondant de l'AFP qui a pu se rendre à Bor, les cadavres jonchent les rues de la ville. Les magasins ont été pillés, les maisons détruites, tandis que dans le bureau du gouverneur -utilisé comme base par les rebelles pendant leur occupation- les fenêtres ont été défoncées et les portes arrachées de leurs gonds. Les habitants reviennent en nombre.
Les combats touchent désormais la moitié des 10 Etats du jeune pays, indépendant depuis 2011: ceux de Jonglei, d'Unité, d'Equateur central (Juba), mais aussi du Nil supérieur ou encore d'Equateur oriental.
Le Soudan du Sud est en proie à d'intenses combats depuis le 15 décembre, le président Kiir ayant accusé son ancien vice-président de tentative de coup d'Etat. Riek Machar dément, accusant Salva Kiir de vouloir éliminer ses rivaux. Dans leur lutte pour le pouvoir, les deux rivaux instrumentalisent les antagonismes entre leurs ethnies réciproques: les Nuer de Machar, les Dinka de Kiir.
Dans son message de Noël "à la ville et au monde", le pape François a appelé mercredi à "favoriser la concorde au Soudan du Sud, où les tensions actuelles ont déjà provoqué des victimes et menacent la cohabitation pacifique du jeune État".
Les appels à la cessation des hostilités de la communauté internationale n'ont pour l'instant pas été suivis. Les deux rivaux ont cependant accepté d'entamer des pourparlers, mais sans fixer de date.
Riek Machar a demandé mardi "des élections démocratiques et libres".
Dans un message à la nation à l'occasion de Noël, Salva Kiir a reconnu la dérive interethnique des combats: "Il y a maintenant des gens qui ciblent les autres en raison de leur appartenance tribale (...) Tout cela va entraîner notre nouvelle nation vers le chaos", a-t-il prévenu.
De premières découvertes macabres ont eu lieu. Depuis Genève, Mme Navi Pillay, Haut-commissaire de l'ONU en charge des droits de l'homme, a annoncé mardi la localisation d'un charnier à Bentiu et de deux autres à Juba.
Une quinzaine de corps ont été découverts dans le charnier de Bentiu, et une vingtaine de cadavres ont été trouvés près d'une rivière avoisinante.
A Juba, la Minuss s'est montré plus prudente mercredi sur l'existence de charniers, confirmant les 15 morts mais expliquant "enquêter" sur cette affaire.





Cinq soldats tchadiens tués en Centrafrique

AFP

Les affrontements confus de mercredi soir à Bangui ont causé la mort de cinq membres du contingent tchadien, une composante de la force africaine dont les habitants chrétiens de Bangui réclament le départ.

Un véhicule de soldats tchadiens dans les environs de l'aéroport de Bangui, le 25 décembre.Cinq soldats du contingent tchadien de la force africaine en Centrafrique (Misca) ont été tués mercredi dans des affrontements à Bangui, a annoncé jeudi à l’AFP un porte-parole de cette force. «J’ai appris que cinq soldats tchadiens ont été tués», a déclaré Eloi Yao. «Hier (mercredi), la ville était dans la confusion totale, et cette confusion a duré jusqu’à la fin de soirée, nous essayons aujourd’hui de comprendre ce qui s’est passé».
Mercredi, des tirs d’origine indéterminée, ponctués de détonations, avaient semé la panique dans les quartiers nord de la capitale puis près de l’aéroport, provoquant la fuite de milliers de personnes. L’origine de ces affrontements, leur bilan humain et les belligérants impliqués restent pour le moment inconnus. Les violences ont progressivement cessé avec la tombée de la nuit qui a été relativement calme et seulement ponctuée de quelques rafales sporadiques. Jeudi matin, de nombreux militaires français de l’opération Sangaris étaient déployés sur les artères menant à l’aéroport. Des soldats français menaient des opérations de fouille dans des quartiers environnants.
Selon des habitants, interrogés au téléphone par l’AFP, des miliciens «anti-balaka» (milices d’auto-défense chrétiennes) auraient attaqué des soldats du contingent tchadiens dans le quartier Gobongo, non loin de l’aéroport. Des militaires du contingent burundais auraient également été pris à partie. Toujours selon des habitants de différents quartiers, interrogés au téléphone par l’AFP, des éléments de l’ex-rébellion Séléka se seraient joints aux soldats tchadiens pour repousser les miliciens anti-balaka. Ces affirmations n’ont pas été confirmées par la Misca, de source militaire française ou indépendante.




 
Japon. Visite controversée du Premier ministre 

Le Premier ministre nippon, Shinzo Abe, a prié jeudi au sanctuaire Yasukuni où sont honorés des militaires morts pour le Japon.

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe s'est rendu au sanctuaire de Yasukuni à Tokyo Shinzo Abe, un conservateur aux convictions nationalistes, s'est rendu dans ce lieu de culte shintoïste situé au coeur de Tokyo en fin de matinée, un an tout juste après son retour au pouvoir le 26 décembre 2012.

Acte symbolique contre la guerre pas contre les voisins

"J'ai choisi ce jour pour marquer ma première année au pouvoir et pour affirmer ma détermination afin que personne ne souffre à nouveau de la guerre", a expliqué le chef du gouvernement, assurant que cette visite "n'avait pas pour but de blesser les Chinois et Sud-Coréens" pour qui le Yasukuni symbolise le passé militariste japonais.
Le Yasukuni honore les âmes de 2,5 millions de soldats morts pour le Japon. Il souffre d'une mauvaise réputation à l'étranger depuis l'inscription en 1978 des noms de 14 criminels de guerre, condamnés après 1945 par les Alliés. Parmi eux figure celui du général Hideki Tojo, Premier ministre du Japon lors de l'attaque sur Pearl Harbor qui précipita l'entrée en guerre des Etats-Unis en 1941.

Visite "inacceptable" pour Pékin

"C'est absolument inacceptable pour le peuple chinois" et le Japon devra "en assumer les conséquences", a réagi le Directeur général des Affaires asiatiques du ministère chinois des Affaires étrangères, Luo Zhaohui, dans une déclaration sur le compte de microblogs du ministère.
Le responsable a ajouté que cette visite, la première d'un chef de gouvernement japonais depuis 2006, "fait beaucoup de mal aux sentiments des peuples d'Asie et crée un nouvel obstacle significatif aux relations bilatérales" avec la Chine.L'invasion de la Chine par le Japon dans les années trente a fait plusieurs millions de morts dans la population chinoise et a été marquée par de nombreuses atrocités de la part des troupes japonaises.
Les relations entre les deux pays sont de plus très dégradées depuis plus d'un an à la suite d'un conflit territorial sur des îles inhabitées en mer de Chine orientale.





Thaïlande: la police lance des gaz lacrymogènes sur les manifestants
 
 

(AFP)



 
Bangkok — Les forces de sécurité thaïlandaises ont lancé jeudi des gaz lacrymogènes sur les manifestants anti-gouvernementaux qui sont entrés de force dans un stade de la capitale pour empêcher l'enregistrement des dépôts de candidatures aux élections de février.
Depuis des semaines, les manifestants réclament le départ de la Première ministre Yingluck Shinawatra, qu'ils accusent d'être la marionnette de son frère, Thaksin Shinawatra, en exil. Ils veulent le remplacement du gouvernement par un "conseil du peuple" non élu, pendant 18 mois, avant de nouvelles élections.
Pour mettre fin à la crise, Yingluck a convoqué des élections législatives anticipées pour le 2 février, mais l'opposition, qui n'a pas remporté d'élection depuis 20 ans, a annoncé la semaine dernière qu'elle les boycotterait.
Cette semaine, les manifestants ont bloqué l'accès au stade de Bangkok où sont installés les bureaux d'enregistrement des candidatures.
Jeudi, les représentants d'une trentaine de partis s'étaient réunis dans le stadium pour le tirage au sort des numéros inscrits face aux noms des candidats sur les bulletins de vote.
Cette crise est la plus importante depuis celle de 2010, qui s'étaient soldée par plus de 90 morts et une intervention de l'armée.
Pour le moment, l'armée élément essentiel dans cette monarchie constitutionnelle qui a connu 18 coups ou tentatives de coups d'État depuis 1932, refuse de prendre parti.
Mais la situation politique reste volatile, même si la tension est moins intense que début décembre, quand cinq personnes avaient été tuées et plus de 200 blessées lors de violences de rue entre adversaires des deux camps.
La police a jusqu'à présent fait preuve de retenue, sur ordre du gouvernement, qui espère ainsi désamorcer la contestation.
La veille, le pouvoir a prolongé de deux mois l'application d'une "loi de sécurité spéciale", qui renforce le champ d'action de la police: elle peut bloquer des rues, interdire des rassemblements, imposer un couvre-feu ou encore procéder à des fouilles plus aisément.
Les manifestants, coalition disparate de membres des élites et de la classe moyenne de Bangkok, ainsi que des Thaïlandais du sud, parfois pauvres, honnissent Thaksin, qu'ils accusent de continuer à diriger le pays par procuration, via sa soeur, malgré son renversement par un coup d'Etat en 2006.





ECONOMIE

Chine : croissance de 7,6% en 2013, selon le gouvernement

 

 

Une croissance au dessus des prévisions, mais au dessous de celle réalisée l’année dernière. Un résultat expliqué par la faiblesse de la demande mondiale.


Une croissance au dessus des prévisions, mais au dessous de celle réalisée l’année dernière. Un résultat expliqué par la faiblesse de la demande mondiale. - AFP
 

La croissance de l’économie chinoise devrait s’établir à 7,6% cette année, estime un rapport gouvernemental cité par l’agence officielle Chine nouvelle, soit un peu plus que l’objectif affiché de 7,5% et un peu moins que les 7,7% réalisés l’an dernier.
Lors de la présentation du rapport devant le Parlement, le directeur de l’Agence nationale de planification Xu Shaoshi a expliqué ce résultat par la faiblesse de la demande mondiale, a précisé l’agence mercredi soir.
La dernière prévision gouvernementale est en ligne avec celle des analystes, qui tablent sur 7,6-7,7% en 2013, mais reste l’une des plus faibles depuis la crise financière des « tigres » asiatiques en 1997-98.
Le président Xi Jinping et le Premier ministre Li Keqiang privilégient la stabilité à une croissance soutenue et veulent réorienter vers la consommation et les services une économie qui jusqu’alors était tournée vers l’exportation et l’investissement.
La croissance du produit intérieur brut (PIB) s’est établie à 7,8% au troisième trimestre, après 7,5% au trimestre précédent.
Selon des sources au sein de cercles de pensée proches du gouvernement, pour 2014 la Chine reconduira sans doute l’objectif d’une croissance de 7,5%.
La statistique du PIB du quatrième trimestre et de 2013 dans son ensemble sera publiée en janvier.
 
 
 
 
 

Bouygues rafle le chantier de Bercy Arena, l'ex-POPB


 

La salle va engager dix-huit mois de travaux pour un coût de 96 millions d'euros.
Avec cette configuration, elle adoptera un nouveau modèle économique.


Bouygues rafle le chantier de Bercy Arena, l\'ex-POPB
 

Le Palais Omnisports de Paris- Bercy (POPB) s'apprête à opérer sa mue, pour devenir Bercy Arena : et, selon nos informations, c'est Bouygues Bâtiment Ile-de-France qui a été choisi pour ce chantier, à l'issue d'un appel d'offres public, l'équipement appartenant à la Ville de Paris. « Cette rénovation à 96 millions d'euros ne coûtera rien au contribuable. Elle est financée par des emprunts sur vingt ans, contractés à hauteur de 60 % auprès de la banque allemande PBB et à hauteur de 40 % auprès la Banque Populaire Rives de Paris », confirme Philippe Ventadour, directeur général de Bercy.
Les travaux seront réalisés en deux tranches. Fermé une première fois du 3 mars au 13 octobre 2014, le site rouvrira partiellement pour accueillir, comme promis, les BNP Paribas Masters de tennis, ainsi qu'un programme intense de manifestations culturelles jusqu'au 9 décembre. « Nous aurons alors une trentaine de spectacles dont Elton John, Stromae, le Cirque du Soleil..., les producteurs étant très désireux de caler des dates avant la deuxième phase du chantier », poursuit Philippe Ventadour.
La seconde étape des travaux s'étalera sur dix mois jusqu'à l'inauguration prévue le 1er octobre 2015. Le nouvel écrin de Bercy sera ultra-modulable afin d'accueillir événements sportifs indoor majeurs et shows internationaux, à l'instar du Staples Center de Los Angeles, du Madison Square Garden de New-York ou encore de l'O2 de Londres.

Près de 20.000 places

Agrandie de 17.000 à près de 20.000 places, mieux intégrée dans son environnement urbain, Bercy Arena sera aussi un « lieu de vie, d'expériences et d'entertainment » même lorsqu'il n'y aura aucun concert ou compétition sportive programmés. « C'est un changement de modèle économique. Nous allons pouvoir développer le "naming", les partenariats... », indique Philippe Ventadour.
Des marques pourront, par exemple, y organiser des présentations de produits, et les opérations de relations publiques y seront plus nombreuses, avec 50 loges au lieu de 18 et un salon VIP de 2.000 mètres carrés au lieu de 250. Ce qui permettra l'accueil de 1.500 convives, contre 200 précédemment. Un appel d'offres est en cours pour trouver le futur concessionnaire des restaurants (intérieur et extérieur) et du bar. Des groupes comme Elior, Compass, Bertrand, sont sur les rangs.
En attendant ce lifting d'envergure, Bercy peut se targuer durant cette saison en cours, pourtant écourtée, d'avoir optimisé ses locaux. En six mois, et pas moins de 80 événements programmés, 800.000 spectateurs ont été comptabilisés, contre 1,2 million sur la saison 2012-2013, laquelle avait généré 26 millions d'euros de chiffre d'affaires.

À noter
Avant même ses travaux d'extension, Bercy a déjà figuré parmi les 5 premières salles mondiales en termes de fréquentation, selon le magazine américain spécialisé « Pollstar ».
Martine Robert
 
Les éléments clefs du chantier
Durée des travaux : dix-huit mois.
Début du chantier et fermeture de la salle : mars 2014.
Réouverture du site d'octobre à décembre 2014 pour accueillir les BNP Paribas Masters de tennis.
Seule la patinoire sera définitivement rouverte au public le 7 novembre 2014.
Fin des travaux et ouverture de la salle : octobre 2015.
Montant des travaux : 96 millions d'euros.
Surface concernée par le projet : environ 80.000 m².
Bercy Arena comptera dans sa configuration maximale 20.000 places, contre 17.000 aujourd'hui.
 
 
 
 
 
Fukushima: Tepco présente un nouveau plan de restructuration
 
(AFP)
 



Tokyo — La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima, Tokyo Electric Power (Tepco), a indiqué mercredi qu'elle présenterait dans la journée un nouveau plan de restructuration pour faire face aux coûts exorbitants consécutifs à la catastrophe nucléaire.
Le patron de Tepco, Naomi Hirose, doit s'adresser à la presse après avoir soumis le projet aux gérants d'une structure de soutien financier semi-étatique, selon un porte-parole de la compagnie.
Le conseil d'administration de Tepco a approuvé ce plan mardi, lequel est en partie fondé sur un schéma financier s'appuyant sur l'option d'un redémarrage partiel des réacteurs nucléaires arrêtés dans la centrale Kashiwazaki-Kariwa située sur la côte ouest du Japon. Une remise en service de deux ou plus des sept tranches de ce complexe atomique permettrait à la compagnie de faire d'importantes économies financières, ce qui rassurerait ses créanciers.
Le plan comprendrait aussi les détails de la création déjà annoncée la semaine passée d'une filiale spéciale pour le démantèlement de la centrale du nord-est Fukushima Daiichi, mise en péril par le tsunami du 11 mars 2011 et qui doit être intégralement démolie.
Il intégrerait également un nouveau programme de départs anticipés afin de réduire les frais fixes de l'entreprise, selon les médias.
D'après ces derniers, Tepco et le fonds de soutien doivent soumettre conjointement le plan au gouvernement le mois prochain pour une approbation officielle.
L'Etat a par ailleurs déjà décidé de se substituer en partie à Tepco pour financer l'achat de terrains dans la zone contaminée par les dégagements radioactifs de Fukushima Daiichi, afin de créer un ou plusieurs sites d'entreposage de déchets souillés.
Sur la base de ce plan de restructuration, Tepco serait aussi susceptible de recevoir de nouveaux prêts de 500 milliards de yens (3,5 milliards d'euros) de la part de 11 banques et autres organismes financiers.
Tepco et l'Etat ignorent encore le coût total des dédommagements à payer pendant des années aux dizaines de milliers de victimes qui ont dû fuir leur maison à cause de la contamination radioactive.
Reste aussi inconnu le montant à débourser pour le démantèlement des six réacteurs de la centrale Fukushima Daiichi, de même que pour la décontamination de la région alentour.
 
 
 
 
 

Wiko, le succès du mobile franco-chinois

Par            
                  
La petite entreprise marseillaise est devenue numéro trois des smartphones en France. Derrière cette belle histoire tricolore, un géant chinois de l'électronique tire les ficelles.
Plus de 2 millions de portables Wiko seront vendus cette année.C'était le cadeau star de Noël. Les smartphones ont une nouvelle fois dominé les ventes de biens technologiques en France. Parmi les modèles le plus souvent offerts, une marque française, Wiko, est sortie du lot. Cette petite société, qui était encore quasi inconnue l'an dernier, tutoie maintenant les géants Samsung et Apple. Sa part de marché atteint 18 % dans la distribution, ce qui en fait le numéro trois en France. Wiko aura vendu 2 millions de portables en cette fin d'année, quatre fois plus qu'à la fin 2012.
La réussite de Wiko est spectaculaire. La société a été créée en février 2011 à Marseille. À ses débuts, la plupart des téléphones portables étaient encore vendus dans les boutiques des opérateurs, couplés à des abonnements onéreux. L'arrivée de Free en janvier 2012 bouleverse tout. Les forfaits low-costs, proposés sans mobile subventionné, se multiplient. C'est le jackpot pour Wiko.
La société marseillaise arrive alors avec des smartphones de bonne facture trois fois moins chers que leurs concurrents de grandes marques. S'ils ne disposent pas de la 4G ou des raffinements logiciels du Samsung Galaxy S ou de l'iPhone d'Apple, les Wiko sont proposés sans engagement entre 150 et 200 euros. Les ventes se concentrent dans la grande distribution et Internet, hors des circuits des opérateurs.
Wiko n'est pas le seul à flairer le bon coup et à se positionner sur ce segment du smartphone d'entrée de gamme. Mais le français, présent dans un seul pays, observe mieux que les autres les tendances et s'adapte à toute vitesse aux desiderata de ses clients. Le Stairway, sa meilleure vente de l'automne, a de faux airs du Galaxy S4 de Samsung, avec la même taille d'écran, un processeur puissant et un bon capteur photo. L'entreprise marseillaise joue sur la fibre patriotique. Wiko, c'est «une marque française, simple et évidente, décidée à rendre accessibles au plus grand nombre les dernières technologies. C'est ça, la “french touch”», clame-t-elle sur son site. Wiko gagne vite une crédibilité et un capital sympathie auprès de ses clients.

Tinno avance masqué

Cette belle histoire servie aux Français a pourtant été montée de toutes pièces en Chine. Le cœur de Wiko bat à plus de 9 000 kilomètres de Marseille dans les usines de Tinno, un géant de l'électronique implanté à Shenzhen, la même ville où Foxconn fabrique les iPhone pour Apple. Créé en 2005 par un entrepreneur de 30 ans, Lin Wenhong, Tinno a démarré ses activités en concevant des téléphones portables pour d'autres marques. Il commence par écouler des mobiles bon marché au Pakistan, en Indonésie, au Vietnam ou au Bangladesh. En 2011, Tinno vendait 14 millions de téléphones dans le monde, à un prix moyen de 23 dollars.
C'est à cette période que le chinois met le cap sur l'Europe. Armé de brevets sur les téléphones à double carte SIM, il cherche à prendre position sur le marché des smartphones 3G, plus lucratifs. Tinno noue un partenariat avec des fabricants en Italie et en Russie et crée sa première filiale en France. Ce sera Wiko, dont il détient 95 % du capital via un holding basé à Hongkong: Mega Alliance Holdings Limited. L'activité est montée en France par Laurent Dahan. Cet ancien grossiste dans les télécoms possède les 5 % restants du holding.
La stratégie de poupées russes permet depuis à Tinno d'avancer masqué en Europe, là où ses compatriotes Huawei ou ZTE doivent composer avec leur identité chinoise. Même la fameuse «marque française» mise en avant dans la communication de Wiko est en fait détenue par Tinno. «L'expérience du secteur d'activité et la maîtrise industrielle ont fait évoluer les ambitions de Tinno qui a souhaité, à travers Wiko, s'impliquer davantage et devenir un acteur clé en France», confirme Virginie Barbier, directrice de la communication de Wiko.
La responsabilité française dans la conception des smartphones est réduite à la portion congrue. «Nous avons une stratégie d'entreprise française, qui tient compte des particularités de notre marché», souligne Virginie Barbier. Sur les 65 employés en France, un tiers est occupé par le service après-vente. Wiko ne compte que quatre ingénieurs. Le reste des effectifs est affecté au marketing, à la communication et aux relations avec les distributeurs. Plus de 500 personnes sont mobilisées en Chine sur la R & D de Tinno. Wiko leur envoie un cahier des charges des produits qu'il souhaite développer, selon ce qui est «réalisable». Il reçoit aussi des modèles clés en main, sur lesquels il peut apporter quelques personnalisations, comme la taille de la mémoire ou la couleur de la coque. Le Wiko Peax 2 compte des frères jumeaux, assemblés par Tinno pour le compte de l'italien NGM et du russe Fly.
Fort du succès de Wiko, Tinno tisse sa toile en Europe et entretient une concurrence de façade. Sa filiale française a commencé à vendre en Allemagne, en Algérie, en Espagne, au Portugal et en Italie.

 


 
 
JUSTICE ?
 
Russie: fin des poursuites contre Greenpeace, révision des procès de Khodorkovski
 
 

De Eleonore DERMY (AFP)


Moscou — La justice russe a mis fin mercredi à presque toutes les poursuites contre les militants de Greenpeace amnistiés et annoncé la révision des deux procès de l'ex-oligarque Mikhaïl Khodorkovski, gracié la semaine dernière par Vladimir Poutine.
L'annonce de la grâce de celui qui fut un temps considéré comme l'ennemi juré du président Poutine et le vote la semaine dernière de l'amnistie qui a aussi permis la libération des deux jeunes femmes du groupe contestataire Pussy Riot ont été interprétés comme une volonté du Kremlin d'améliorer l'image de la Russie à l'approche des jeux Olympiques d'hiver de Sotchi.
Le Comité d'enquête de Saint-Pétersbourg a mis fin, en vertu de cette loi d'amnistie, aux poursuites visant 29 des 30 militants de Greenpeace inculpés après une action en septembre dans l'Arctique, a indiqué mercredi Greenpeace.
Le trentième militant, l'Italien Cristian d'Alessandro, devrait se voir signifier jeudi l'abandon des charges à son encontre.
Cette procédure ouvre, souligne Greenpeace dans un communiqué, la voie au départ de Russie "dans les jours à venir" des 26 militants qui ne sont pas russes.
Ceux-ci doivent toutefois encore obtenir des visas de sortie du territoire russe, y compris les cinq d'entre eux originaires de pays dont les ressortissants n'ont pas besoin d'un visa pour se rendre en Russie. "Ils ont eux aussi besoin de la vignette du service des migrations pour partir", a expliqué le porte-parole de Greenpeace Ben Stewart.
"Le dernier chapitre du calvaire judiciaire des 30 de l'Arctique s'est ouvert aujourd'hui", a ajouté l'ONG, qui a dit s'attendre à ce que les enquêteurs russes rendent tous les équipements saisis pendant l'opération contre les militants ainsi que l'Arctic Sunrise, un navire de Greenpeace à bord duquel ils se trouvaient et qui est toujours retenu dans le port de Mourmansk (nord-ouest).
"Procédures bureaucratiques"
Par ailleurs, le président de la Cour suprême Viatcheslav Lebedev a demandé un réexamen du premier procès de M. Khodorkovski et de son associé Platon Lebedev, "à la lumière de la décision de la Cour européenne des droits de l'homme", a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'instance judiciaire russe, Pavel Odintsov.
Les deux hommes avaient été condamnés en 2005 à huit ans de camp pour "escroquerie et fraude fiscale", une peine portée à 14 ans à l'issue d'un deuxième procès en 2010 pour "vol de pétrole et blanchiment" de 23,5 milliards de dollars.
Le 25 juillet dernier, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a jugé "inéquitable" le premier procès.
Le président de la Cour suprême a en outre rendu un arrêt ordonnant une révision de leur deuxième procès à la demande des avocats de la défense qui ont réclamé une "annulation" du jugement rendu dans cette affaire au motif qu'il était "illégal".
"Formellement, cela devrait être réexaminé dans les deux mois à venir, mais je pense que cela pourrait arriver bien avant", a-t-il ajouté.
Cette annonce intervient après que M. Khodorkovski, qui avait purgé plus de dix ans de prison et devait être libéré en août 2014, a été gracié la semaine dernière par Vladimir Poutine, à la surprise générale. Aussitôt après avoir été remis en liberté, il a quitté la Russie pour l'Allemagne.
L'ex-magnat qui, selon nombre d'observateurs, a payé pour avoir tenu tête au chef de l'Etat, montré trop d'indépendance et financé des partis d'opposition, a exclu dans plusieurs interviews de se lancer dans le combat politique à proprement parler, et de financer l'opposition.
Il a en revanche promis de se consacrer à la défense des prisonniers politiques en Russie, où Platon Lebedev est pour l'instant toujours incarcéré.
"J'espère vraiment que les procédures bureaucratiques ne seront pas trop longues et permettront à Platon Lebedev de retrouver rapidement la liberté", a déclaré M. Khodorkovski au quotidien Kommersant.
Bien qu'il ait été gracié, Mikhaïl Khodorkovski est toujours sous le coup d'une condamnation au civil à payer 550 millions de dollars au fisc russe, prononcée après sa première condamnation en 2005.
C'est la raison pour laquelle il a exclu pour l'heure de rentrer en Russie. S'il le faisait, il pourrait être empêché d'en ressortir en raison de cette condamnation.
 
 
 
 
 

Mandat d'arrêt contre le père qui enlève sa fille pour aller en Syrie


Le père a été localisé au sud de la Turquie, près de la frontière syrienne © Maxppp

Le cri d'alarme, lancé notamment sur France Info par une mère de famille de l'Ain, semble avoir porté ses fruits. La jeune femme avait appelé à l'aide, son mari ayant pour projet de rejoindre la Syrie avec leur bébé. Localisé en Turquie, le père est désormais  sous le coup d'un mandat d'arrêt international. Et la justice turque s'est saisie de l'affaire.

L'homme, un Français âgé de 25 ans est désormais recherché pour l'enlèvement de sa fille de 20 mois. Il y a une semaine, la mère – dont il est séparé – avec lancé un cri d'alarme. En octobre, le père avait quitté la France en enlevant Aïssa, leur bébé de 20 mois. Il a été localisé en Turquie et a menacé de rejoindre la Syrie pour combattre aux côtés des djihadistes.
Il y a quelques jours, un mandat d'arrêt international a été lancé par Interpol. Le père et sa fillette, Assia, ont été repérés au sud de la Turquie, non loin de la frontière syrienne. Un juge turque vient de prononcer à son encontre une interdiction de quitter le territoire.
Selon le témoignage de la mère, son mari s'est radicalisé suite à un pèlerinage à la Mecque. "Il ne voulait pas qu'elle aille à l'école qu'elle écoute de la musique, qu'elle joue à la poupée", raconte la jeune femme qui avait longuement témoigné il y a quelques jours sur France Info.

Dans l'attente d'une extradition 

À la suite de leur séparation, les deux parents partageaient la garde de l'enfant. Depuis, la mère a obtenu la garde exclusive. "Nous espérons que la Turquie permettra l'arrestation et l'extradition de cet homme vers la France avec le retour de la petite Assia sur le sol français", raconte l'avocat de la jeune femme, Me Gabriel Versini-Bullara.
De son côté, le ministère des Affaires étrangères français assure tout mettre en œuvre pour faciliter la collaboration entre les services judiciaires turcs et français. Par ailleurs, la mère de famille avait contacté l'Élysée qui lui avait promis un examen "approfondi" de son dossier par les ministères concernés.





Luxe: avis de recherche contre le milliardaire russe propriétaire d'Hédiard
 
 

(AFP)

Moscou — La justice russe a lancé un avis de recherche contre le milliardaire Sergueï Pougatchev, propriétaire de l'épicerie de luxe française Hédiard, dans le cadre d'une enquête sur la faillite en 2010 de sa banque Mejprombank, rapporte jeudi le quotidien Kommersant.
"Le tribunal Basmanny de Moscou a ordonné l'arrestation par défaut de Sergueï Pougatchev", qui est actuellement à l'étranger, a écrit le journal en citant des sources proches du dossier.
Selon Kommersant, l'homme d'affaires est soupçonné d'escroquerie à grande échelle, un délit passible de jusqu'à dix ans de prison en Russie, dans le cadre de l'enquête concernant la faillite en 2010 de la banque Mejprombank, qui aurait effectué des transactions douteuses en sortant des actifs de Russie pour ses propriétaires.
La porte-parole du tribunal Basmanny, Natalia Romanova, a confirmé à Kommersant que cette instance judiciaire avait décidé la semaine dernière de prononcer l'arrestation par défaut pour deux mois de M. Pougatchev à la demande du Comité d'enquête russe, chargé des principaux dossiers en Russie.
Les avocats de l'intéressé ont fait appel de cette décision, qui doit être réexaminée "prochainement", selon le journal.
Considéré dans les années 1990 comme le "banquier du Kremlin", Sergueï Pougatchev a bâti un empire en Russie, mais aussi acheté nombre d'actifs à l'étranger, parmi lesquels, en 2007, l'épicerie fine française Hédiard.
Il a réinjecté en novembre 2,2 millions d'euros dans l'enseigne, placée en redressement judiciaire un mois plus tôt.
Son fils, Alexandre Pougatchev, est devenu en 2009, à 23 ans, le propriétaire d'un titre jadis emblématique de la presse française, France-Soir.
Une cour d'arbitrage de Moscou a prononcé le 30 novembre 2010 la faillite de la Mejprombank, qui était le 30e établissement financier du pays, à laquelle la banque centrale avait retiré la licence en raison de son incapacité à remplir ses obligations vis-à-vis de ses créanciers.
"Les enquêteurs ont des questions à poser" à Sergueï Pougatchev, oligarque et ex-sénateur de la région de Touva (Sibérie orientale) au Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), "mais il a ignoré toutes les convocations" aux interrogatoires, explique Kommersant en citant des sources au sein du Comité d'enquête.





Arafat est mort naturellement, selon les experts russes

AFP

A l'instar de celle conduites par des équipes françaises, les analyses menées en Russie excluent tout empoisonnement au polonium de l'ancien dirigeant palestinien.

Le leader palestinien Yasser Arafat salue ses partisans alors qu'il monte dans un hélicoptère, le 29 octobre 2004 à Ramallah.Les experts russes chargés d’analyser des échantillons prélevés sur la dépouille de Yasser Arafat ont conclu à une mort naturelle et excluent tout empoisonnement au polonium, a indiqué jeudi le chef de l’agence qui a mené les analyses.
Yasser Arafat «est mort d’une mort naturelle et non du résultat d’une irradiation», a déclaré Vladimir Ouïba, le directeur de l’Agence fédérale d’analyses biologiques, cité par les agences russes lors d’une conférence de presse. Ces conclusions rejoignent celles des experts mandatés par la justice française, contestées par la veuve du dirigeant historique palestinien, mort en 2004 à l’hôpital militaire français de Percy, près de Paris.
Les juges français chargés de ce dossier avaient ordonné l’exhumation de la dépouille du dirigeant, ce qui fut fait en novembre 2012. Une soixantaine d’échantillons avaient été répartis pour analyse entre trois équipes d’enquêteurs, suisses, français et russes, chacune effectuant son travail individuellement, sans contact avec les autres.
Début décembre, le parquet de Nanterre, près de Paris, avait indiqué que les experts français avaient conclu«à l’absence d’un empoisonnement au polonium-210 de M. Arafat». La veuve du dirigeant palestinien, Souha Arafat, avait indiqué qu’elle allait contester ce rapport devant la justice française.
Un article de la revue médicale britannique The Lancet avait auparavant relancé la thèse d’un empoisonnement du leader palestinien. Cet article citait les résultats d’une expertise menée par des experts suisses qui auraient trouvé des traces de polonium-210 sur des effets personnels de Yasser Arafat. Pour les Français, la présence d’un gaz radioactif naturel, le radon, dans l’environnement extérieur, expliquerait ces fortes quantités.




 
Vins: amende de 4 millions d'euros pour le groupe Castel en marge du rachat de Patriarche
 
 

(AFP)



 
Paris — L'Autorité de la concurrence a infligé une amende de 4 millions d'euros au groupe viticole Castel Frères pour ne l'avoir pas informée de son rachat du bourguignon Patriarche en 2011.
"L'Autorité de la concurrence sanctionne Castel Frères, au travers de sa maison mère Copagef, pour ne pas avoir notifié, avant sa réalisation, le rachat de sociétés du groupe Patriarche", a indiqué dans un communiqué le gendarme de la concurrence, qui avait avalisé l'opération.
L'institution avait autorisé, en juillet 2012, ce rachat réalisé un an plus tôt, malgré la position déjà "conséquente" de Castel sur le marché des vins de grande consommation, mais s'était à l'époque réservée un droit de sanction.
Le géant du vin français avait racheté six sociétés de Patriarche en mai 2011, sans le signaler.
L'Autorité estime aujourd'hui que le groupe bordelais "s'est exonéré consciemment" de l'obligation de notification qui s'applique à ce genre d'opérations et ne l'a pas saisi dans les règles.
"La réalisation de l'opération a été portée à la connaissance de l'Autorité par un tiers", souligne-t-elle.
En ne déclarant pas son rachat, Castel a commis "un manquement grave" qui "fait obstacle au contrôle des concentrations", estime le gardien de la concurrence.
"L'infraction reprochée au groupe Castel est d'autant moins justifiable qu'elle s'explique par une démarche dont l'unique objectif était la réalisation rapide de la concentration", ajoute-t-il.
Créé en 1949 à Bordeaux par neuf frères et soeurs, Castel est progressivement devenu le premier producteur de vins en France et en Europe, avec une présence dans plus de 130 pays dont la Chine et la Russie.
Patriarche, créé en 1780, commercialise des appellations prestigieuses comme Montrachet, Meursault, Pommard, Nuits Saint-Georges, mais aussi des marques plus grand public comme Couvent des Visitandines (Bourgogne) et Pisse-Dru (Beaujolais).
Le Château de Meursault et le Château de Marsannay avaient été exclus de la transaction avec Castel, ainsi que certains actifs situés à Beaune (Côte d'Or).





La maire UMP d'Aix-en-Provence Maryse Joissains en garde à vue

Le Monde.fr
Le maire UMP d'Aix-en-Provence Maryse Joissains, a été placée en garde à vue le 26 décembre dans le cadre d'une enquête sur des emplois présumés fictifs.
Le maire UMP d'Aix-en-Provence Maryse Joissains, a été placée en garde à vue le 26 décembre dans le cadre d'une enquête sur des emplois présumés fictifs. | AFP/ANNE-CHRISTINE POUJOULAT


La maire UMP d'Aix-en-Provence, Maryse Joissains, a été placée en garde à vue jeudi 26 décembre dans le cadre d'une enquête sur des emplois présumés fictifs, a-t-on appris de source judiciaire. Selon une source proche du dossier, confirmant une information de France 3 Provence-Alpes, Mme Joissains est entendue depuis ce matin par les enquêteurs de la division économique et financière de la police judiciaire pour trafic d'influence et détournement de fonds publics.
« Maryse Joissains est entendue sur les conditions de promotion de son chaufeur au plus haut grade de la fonction publique territoriale et sur le recrutement de son fils par la communauté d'agglomérations du Pays d'Aix », précise la chaîne régionale. Maryse Joissains, fervente sarkozyste, est maire de cette ville de 142 000 habitants depuis douze ans.
France 3 rapporte que le fils du chauffeur serait également visé dans cette affaire, mais qu'il est, à ce jour, le seul mis en examen. La garde à vue de Maryse Joissains est pour l'instant prévue pour vingt-quatre heures.
 
 
 
 
 
SOCIETE
 
Athlètes de l'année: Riner écrase tout, même Parker
 
 

(AFP)


Paris — En remportant son 6e titre mondial, à Rio, Teddy Riner est resté le porte-drapeau d'un sport français souvent à l'honneur en cette année non olympique, surpassant même Tony Parker et Franck Ribéry.
"TP", patron d'une équipe de France de basket victorieuse à l'Euro, et "Kayser" Franck, auteur du triplé Championnat-Coupe d'Allemagne et Ligue des champions, ont eux été les rois des sports-co made in France.
Dans l'eau, Yannick Agnel, Camille Lacourt et Jérémy Stravius ont brillé aux Mondiaux de Barcelone. Sur la neige, Marion Rolland (descente) et Tessa Worley (géant) sont devenues championnes du monde, à Schladming, Martin Fourcade s'est affirmé comme le meilleur biathlète du monde, et Jason Lamy Chappuis est resté une star du combiné nordique.
Teddy Tamgho, 24 ans, champion du monde du triple saut et 3e homme à franchir 18 mètres, François Gabart, plus jeune vainqueur du Vendée Globe à 29 ans, et Sébastien Ogier, champion du monde des rallyes à 29 ans lui aussi, sont le présent mais aussi l'avenir du sport français.
Mention spéciale enfin pour une championne spéciale, Marion Bartoli, qui remporte Wimbledon et arrête aussitôt sa carrière.
Sinon ? La routine: Usain Bolt a réussi aux Mondiaux son habituel triplé (100-200-4x100 m) et Sebastian Vettel a décroché son 4e titre de champion du monde de F1 d'affilée...
Yannick Agnel. En devenant champion du monde du 200 m nage libre un an après son titre olympique de la distance, Yannick Agnel confirme, à 21 ans, qu'il est un nageur d'exception. Exilé aux Etats-Unis, à Baltimore, dans l'ancien club de Michael Phelps, Agnel repart des Mondiaux barcelonais avec deux médailles d'or. La seconde acquise dans le 4x100 m.
Ben Ainslie. Le Britannique de 36 ans, quadruple champion olympique à la voile, est appelé à la rescousse après les débuts catastrophiques du catamaran américain Oracle en Coupe de l'America. Mené 8-1 par le challenger néo-zélandais, le defender s'impose finalement 9 victoires à 8.
Marion Bartoli. A 28 ans, l'Auvergnate connaît son jour de gloire en remportant Wimbledon, contre toute attente. Victorieuse de l'Allemande Sabine Lisicki en finale, Bartoli, première joueuse à gagner Wimbledon sans affronter une seule joueuse du top 15, devient la troisième Française depuis le début de l'ère Open en 1968 à gagner un des quatre tournois du Grand Chelem, après Mary Pierce et Amélie Mauresmo. Six semaines plus tard, elle annonce pourtant sa retraite.
Usain Bolt. Triple champion du monde à Moscou (100 m, 200 m et relais 4x100 m), un an après son triplé olympique à Londres, le Jamaïcain demeure, à 27 ans, le maître du sprint. Avec ses 8 médailles d'or, il a rejoint, en tant qu'athlète le plus titré de l'histoire aux Mondiaux, les Américains Allyson Felix, Michael Johnson et Carl Lewis. Aux JO-2016 à Rio, il visera un triple triplé inédit.
Julie Bresset. La vététiste bretonne de 24 ans, déjà championne olympique de cross-country, conserve son titre mondial de la spécialité, en août, en Afrique du Sud, quatre mois après s'être fracturé une clavicule.
Rui Costa. A 27 ans, il devient le premier Portugais champion du monde cycliste sur route, à Florence, en Italie, en réglant au sprint l'Espagnol Joaquim Rodriguez, son dernier compagnon d'échappée. Vainqueur de trois étapes de montagne du Tour de France, il a aussi gagné le Tour de Suisse.
Mo Farah. Un an après son doublé 5.000-10.000 m aux JO de Londres, le Britannique réédite cette performance aux Mondiaux de Moscou. Farah, 30 ans, rejoint ainsi l'Ethiopien Kenenisa Bekele, auteur d'un double doublé en 2008 (JO de Pékin) et 2009 (Mondiaux de Berlin).
Martin Fourcade. A 24 ans, le Français réussit le Grand Chelem en s'adjugeant les 5 globes de cristal de la Coupe du monde de biathlon, comme Raphaël Poirée, seul autre biathlète à avoir accompli cet exploit, en 2004.
Missy Franklin. Avec six médailles d'or, l'Américaine écrit un nouveau chapitre de sa "succes story" aux Mondiaux de Barcelone. A 18 ans, la quadruple championne olympique 2012 est promise à un long règne.
Shelly-Ann Fraser. Avec son triplé (100 m, 200 m, 4x100 m) aux Mondiaux de Moscou, la Jamaïcaine, double championne olympique sur 100 m (2008, 2012), devient, à 26 ans, une des plus grandes sprinteuses de l'histoire.
Chris Froome. Dauphin de Bradley Wiggins en 2012, le Britannique a logiquement remporté son premier Tour de France. A 28 ans, il représente le compromis idéal entre qualités de grimpeur et de rouleur. Mais l'absence de Wiggins, l'effacement de l'Australien Cadel Evans et le recul plus ou moins sensible de l'Espagnol Alberto Contador et du Luxembourgeois Andy Schleck ont favorisé son succès.
François Gabart. Plus jeune vainqueur du Vendée Globe, à 29 ans, dès sa première participation, le Charentais franchit la ligne d'arrivée, le 27 janvier aux Sables d'Olonne, en pulvérisant le record de l'épreuve en 78 j 2 h et 16 min, soit 6 jours de mieux que son mentor Michel Desjoyeaux en 2009.
Marcel Hirscher. Sacré champion du monde de slalom sur ses terres, à Schladming, l'Autrichien décroche, à 24 ans, son deuxième grand Globe d'affilée avec 309 points d'avance sur le Norvégien Aksel Lund Svindal. Un succès qu'il construit dans les épreuves techniques avec une régularité de métronome (18 podiums dont 6 victoires en slalom et en géant).
Yelena Isinbayeva. Son troisième titre mondial, devant son public à Moscou, prend une saveur particulière pour la tsarine de la perche qui n'avait plus conquis de titre majeur en plein air depuis les JO-2008. Elle vise maintenant, à 31 ans, les Jeux de Rio (2016), après une pause bébé.
Francis Joyon. Francis Joyon, 57 ans, pulvérise le record de la traversée de l'Atlantique nord en solitaire, à la barre de son maxi-trimaran Idec, en coupant la ligne d'arrivée au cap Lizard le 16 juin après 5 j 2 h et 56 min de course. Il améliore de 16 h 34 min le précédent record, établi par Thomas Coville en 2008.
Wilson Kipsang. Le Kényan de 31 ans établit un nouveau record du monde du marathon, en 2 h 03 min 23 sec, en s'imposant à Berlin.
Camille Lacourt. Double médaillé d'or aux Mondiaux de Barcelone, sur 50 m dos puis avec le relais 4x100 m 4 nages, Camille Lacourt retrouve la joie de nager, après son échec aux JO de Londres (4e du 100 m dos) et un long break post-olympique. Depuis ces deux titres mondiaux, il a choisi de quitter Marseille pour s'entraîner en Australie.
Jason Lamy Chappuis. A 26 ans, le "combinard" jurassien, auteur d'un triplé aux Mondiaux de Val di Fiemme, a frappé fort à un an des JO de Sotchi. Un seul (léger) regret, sa 2e place au classement final de la Coupe du monde.
Renaud Lavillenie. "Seulement" médaillé d'argent aux Mondiaux de Moscou, avec un saut à 5,89 m, le perchiste a néanmoins accompli une saison pleine entamée par le titre de champion d'Europe en salle. Après avoir battu le record de France en plein air (6,02 m) le 27 juillet à Londres, il s'est adjugé la Ligue de Diamant et a tenté à plusieurs reprises de battre le record du monde de Sergeï Bubka (6,14 m).
Ted Ligety. L'Américain de 28 ans entre dans le gotha du ski alpin après ses 3 titres aux Mondiaux de Schladming, en Autriche (super-G, super-combiné et géant). Avant lui, seules la Croate Janica Kostelic, à Bormio en 2005, et la Suédoise Anja Pärson, à Äre en 2007, avaient conquis 3 titres lors d'une même édition.
James Magnussen. L'Australien conserve son titre de champion du monde du 100 m nage libre. Magnussen, 22 ans, devient le quatrième nageur à réussir la passe de deux dans l'épreuve reine après l'Américain Matt Biondi (1986-1991), le Russe Alexander Popov (1994-1998) et l'Italien Filippo Magnini (2005-2007).
Tina Maze. 24 podiums (record) et 11 victoires en 35 courses... A l'aube de ses 30 ans, la skieuse slovène écrase la Coupe du monde, marquant 2414 points, autre record. Avant elle, seul l'Autrichien Herman Maier avait atteint la barre des 2000 points lors de la saison 2000.
Lionel Messi. L'Argentin commence 2013 en décrochant un quatrième Ballon d'Or d'affilée. Historique. A 25 ans, il occupe désormais seul le haut de l'affiche devant Michel Platini (1983, 84, 85), Johan Cruyff (1971, 73, 74) et Marco Van Basten (1988, 89, 92).
Rafael Nadal. Vainqueur de Roland-Garros, de l'US Open et de 8 autres tournois, après une année 2012 gâchée par une blessure au genou gauche, le Majorquin de 27 ans retrouve sa place de N.1 mondial, aux dépens du Serbe Novak Djokovic.
Sébastien Ogier. Le pilote de 29 ans décroche son premier titre de champion du monde WRC, au volant de sa Volkswagen Polo, dès le rallye de France, à deux épreuves du terme de la saison. Il succède ainsi avec panache à Sebastien Loeb, neuf fois titré.
Tony Parker. Le meneur de jeu de l'équipe de France de basket, élu meilleur joueur de la compétition, contribue largement au sacre des Bleus à Ljubljana, leur premier titre européen. A 31 ans, pour son septième Euro, "TP", trois fois champion NBA avec les San Antonio Spurs (2003, 2005, 2007), enlève ainsi son premier titre international avec la France.
Loïc Pietri. Le judoka niçois de 23 ans remporte son premier titre mondial (- 81 kg), à Rio. Jusqu'alors il n'avait pas fait mieux qu'une médaille de bronze à l'Euro-2013.
Franck Ribéry. Auteur d'un triplé Championnat d'Allemagne-Coupe d'Allemagne-Ligue des Champions avec le Bayern Munich, "Kaiser Franck", désigné joueur UEFA de l'année, atteint à 30 ans sa pleine maturité. Au Brésil, il sera l'atout maître d'une équipe de France qu'il a su entraîner dans son sillage sur la voie de la qualification.
Teddy Riner. Le champion olympique est intouchable. Aux Mondiaux de Rio, Teddy Riner conquiert un 6e titre, le 5e d'affilée en + 100 kg. Un nouveau record pour le judoka de 24 ans, là où tout avait commencé pour lui en 2007, avec un premier sacre à 18 ans.
Mélina Robert-Michon. Sa médaille d'argent surprise au disque lors des Mondiaux de Moscou, record de France à la clef (66,28 m), vient récompenser, à 34 ans, une carrière longtemps menée dans l'ombre.
Marion Rolland. 47 ans après Marielle Goitschel, Marion Rolland, 30 ans, devient championne du monde de descente à Schladming, là où elle avait conquis en mars 2012 ses deux seuls podiums en Coupe du monde. Une belle revanche pour l'Iséroise, après sa cruelle désillusion des JO de Vancouver où elle était tombée juste après le départ. Blessée gravement au genou droit, elle est forfait pour les JO de Sotchi.
Jérémy Stravius. Ses quatre médailles des Mondiaux de Barcelone, dont deux en or dans les relais 4x100 m et 4x100 m 4 nages, plus l'argent dans le 50 m dos et le bronze du 100 m dos, confirment la polyvalence de l'Amiénois.
Sun Yang. Le Chinois, déjà double champion olympique, sur 400 et 1500 m libre, réalise un somptueux triplé 400 - 800 - 1500 m aux Mondiaux de Barcelone. A 21 ans, il est le deuxième nageur de l'histoire à remporter ces trois distances aux mêmes Mondiaux, après l'Australien Grant Hackett en 2005. Enfant gâté de la natation chinoise, Sun Yang a été condamné à 7 jours de prison en novembre pour conduite sans permis.
Teddy Tamgho. Avec ses 18,04 m aux Mondiaux de Moscou, Teddy Tamgho, 24 ans, devient le 3e performeur de tous les temps, derrière le Britannique Jonathan Edwards (18,29 m) et l'Américain Kenny Harrison, champion olympique en 1996 (18,09 m). Revenu de deux saisons galères, après une double opération à la cheville droite, passé par la rubrique des faits divers, à la suite d'une violente altercation avec une jeune athlète, Tamgho a su reprendre son envol. Un élan brutalement stoppé par une fracture du tibia gauche fin novembre.
Kohei Uchimura. Du jamais vu ! Champion olympique 2012, le gymnaste japonais a décroché, à 24 ans, son quatrième titre de champion du monde du concours général, à Anvers, où il a aussi été sacré aux barres parallèles.
Sebastian Vettel. Un 4e titre mondial d'affilée, 13 victoires dans la saison (record de Michael Schumacher, en 2004, égalé) dont 9 succès consécutifs, une performance unique: l'Allemand a écrasé le championnat du monde de F1. A seulement 26 ans, le pilote Red Bull, qui compte déjà 39 victoires en 120 GP de F1, est au sommet de son art.
Tessa Worley. La Française, 3e aux Mondiaux-2011, est montée cette fois sur la plus haute marche du podium du géant à Schladming. A 23 ans, ce titre confirme que la skieuse de poche (1,57 m) a atteint sa pleine maturité, cinq ans après son premier succès en Coupe du monde, à Aspen en novembre 2008.




 
Chine: hommage discret à Mao pour l'anniversaire de sa naissance
 
(AFP)
Pékin — Xi Jinping, chef du Parti communiste chinois (PCC), s'est rendu jeudi, accompagné d'autres hauts dirigeants, au mausolée de Mao Tsé-toung à Pékin, pour une commémoration discrète à l'occasion du 120e anniversaire de sa naissance.
Xi, aux côtés des six autres dirigeants du comité permanent du Politburo du PCC, l'organe décisionnel de plus haut niveau, s'est incliné trois fois devant la dépouille momifiée du fondateur de la Chine populaire, a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.
"Ils ont ensemble rappelé les glorieuses réalisations du camarade Mao", a-t-elle ajouté dans une dépêche extrêmement concise.
Mao reste une figure révérée par une majorité de Chinois, une stricte censure laissant dans l'ombre ses désastreuses campagnes politiques qui ont fait des millions de morts, du Grand bond en avant (1958-62) à la décennie de la Révolution culturelle, lancée en 1966.
Alors qu'un cycle de douze décennies revêt une importance particulière dans la tradition chinoise, Xi Jinping a cependant exigé que l'hommage rendu à Mao reste "solennel, simple et pragmatique".
De fait, un spectacle de gala censé marquer cet anniversaire au Palais du peuple, place Tiananmen, a finalement retiré toute référence à Mao dans son intitulé.
Le nom originel, "Le soleil est le plus rouge, le camarade Mao est le plus cher à nos coeurs", a été remplacé par "Hymne pour ma nation", et des documents faisant la promotion de la soirée ont été modifiés pour en faire une simple commémoration du 65e anniversaire de la fondation du régime, selon le Nanfang Dushi Bao.
Le Global Times, quotidien réputé pour son ton nationaliste, a reconnu jeudi que Mao avait commis "de terribles erreurs", mais a aussi accusé ses détracteurs de déformer la réalité.
"Calomnier Mao (...) c'est fermer les yeux sur tout ce que la Chine a accompli ces six dernières décennies", a-t-il asséné dans un éditorial, dénonçant les "arrière-pensées" des critiques.
De son côté, le PCC a dévoilé cette semaine une nouvelle chronique officielle de la vie et des faits et gestes de Mao, tandis que le journal du Parti vantait son rôle idéologique fondateur pour le régime.
La petite ville de Shaoshan (centre) où est né Mao attirait par ailleurs cette semaine des milliers de "pèlerins" admirateurs et nostalgiques, venus se recueillir religieusement devant des statues du Grand Timonier.
Selon Chine nouvelle, les célébrations fastueuses organisées à Shaoshan pour l'occasion ont coûté 1,94 milliard de yuans (230 millions d'euros), défiant les consignes de sobriété du président Xi.





SOCIAL

Roissy : grève surprise de Lufthansa ce jeudi


 
ILLUSTRATION. Tous les vols de la compagnie Lufthansa sont annulés à Roissy en raison d'un mouvement de grève surprise du personnel.  Mauvaise surprise pour les passagers qui devaient, ce jeudi, se rendre en Allemagne. L'ensemble des vols a été annulé en raison d'un débrayage massif des salariés qui protestent contre un plan social prévoyant des suppressions de postes.

«Il n'y a plus personne, tous les salariés sont malades. De ce fait, tous les vols de la journée (onze au départ de Roissy et onze à l'arrivée) ont été annulés», a confirmé un porte-parole d'Aéroports de Paris (ADP) en précisant que 1 300 passagers sont concernés.                                        
Selon l'intersyndicale CFDT, CFTC, Unsa et CGE-CGC , il existe un «malaise général au sein de Lufthansa à Roissy-Charles-de-Gaulle». Un plan social prévoit la suppression de 199 postes en , soit 75% des effectifs. Selon les syndicats, les salariés sont «fatigués, déprimés, on tourne à plus de 20% de sous-effectif du fait des arrêts maladie», a expliqué l'un des représentant de l'Unsa.

Ce mouvement serait parti spontanément en raison du «sous-effectif» et de «l'absence de cadres partis pour les fêtes» pour gérer cette situation. Seulement onze salariés étaient présents alors qu'une vingtaine de personnes était prévue. «Ce mouvement est un effet domino d'initiatives personnelles», ajoute le syndicaliste de l'Unsa.

Face à cette situation, Aéroports de Paris a dépêché des agents commerciaux aux comptoirs et dans la zone de Lufthansa pour guider les passagers et vient de publier un message d'alerte sur son site. Un responsable de la compagnie allemande basé à Francfort doit arriver vers 13 heures à l'aéroport de Roissy.
 
 
 
 
 
DIVERS
 
Intempéries: 20.000 foyers privés d'électricité, décrue en Bretagne
 
 

(AFP)

Marseille — Après un réveillon de Noël à la bougie pour des milliers de personnes, environ 20.000 foyers devaient encore passer une nuit sans électricité, principalement en Bretagne où la décrue s'est amorcée et le nettoyage a commencé mercredi.
Des techniciens étaient à pied d'oeuvre tout au long de la journée pour raccorder 90% des 300.000 foyers touchés par la tempête "Dirk", selon le gestionnaire du réseau ERDF qui promet un retour à la normale dès jeudi.
Un seul département, les Alpes-Maritimes, restait en vigilance orange, jusqu'à 23H, en raison des fortes pluies et vents violents, qui ont fortement perturbé le trafic à l'aéroport de Nice avant une reprise dans la soirée.
En Bretagne, l'heure était au grand nettoyage au lendemain des inondations. A Quimperlé (Finistère), où une partie des quais avait été submergée mardi, l'eau avait disparu des rues de la basse ville, où des commerçants, balai en mains, s'affairaient.
Image spectaculaire, une maison en bordure de l'Isole s'est en partie effondrée dans la rivière, sans faire de victime, a constaté un photographe de l'AFP. Littéralement éventrée, elle dévoilait mercredi son intérieur, lavabo, lit et chaises, sous les yeux de badauds impressionnés.
A Châteaulin, autre "point chaud" du département, la décrue de l'Aulne était également bien engagée, selon Alain Parc, adjoint au maire, évoquant une trentaine d'habitations touchées par les inondations.
A Morlaix, surprise par une crue subite mardi, la rivière était passée en vigilance vert, niveau le plus bas.
Le ministère de l'Intérieur a assuré que "les procédures de classement en catastrophe naturelle, partout où les conditions sont réunies, (seraient) validées dans les plus brefs délais".
Vagues de trois mètres
La tempête "Dirk", qui a frappé les côtes de l'ouest de l'Europe dans la nuit de lundi à mardi, faisant cinq morts en Grande-Bretagne, s'est ensuite déplacée vers l'est sans faire ni victime ni gros dégâts.
Face à des pluies "moins fortes que prévu", Météo-France a mis fin dès mercredi après-midi à l'alerte en vigueur dans les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes et le Var. Sur les Alpes-Maritimes, cette mesure a été levée à 23H.
La vigilance orange aux crues a également été levée dans le Var, mais maintenue sur trois départements bretons, le Finistère, le Morbihan et l'Ille-et-Vilaine, ainsi que sur des cours d'eau de l'Aisne, dans le nord-est de la France.
Enfin, les risques de submersion sont écartés sur le littoral de la Provence et de la Côte d'Azur, placé en vigilance jaune. Mercredi, des vagues de trois mètres ont été observées, notamment au large de Marseille ou à Porquerolles, alors que des images montraient des voiliers échoués à Bandol (Var).
L'A8 coupée près de Nice
En raison d'une coulée de boue sur l'A8 en direction de l'Italie entre la sortie Nice Saint-Isidore (N°52) et la sortie Nice-Nord (N°54) la circulation a été interdite à tous les véhicules, selon un communiqué de Bison Futé diffusé peu avant 23H00. La durée prévisible de cette coupure n'a pas été précisée.
Autre fait notable dans la région Paca, 97 vols ont dû être annulés au départ et à l'arrivée de l'aéroport de Nice du fait des intempéries, tandis que les vols restants accusaient tous d'importants retards. La ville avait par ailleurs annoncé la fermeture du sentier du littoral et annoncé l'interdiction d'accès aux plages.
Dans les régions Rhône-Alpes et Bourgogne, les vents ont laissé la place à la pluie, comme en France-Comté et en Alsace, avec des dégâts généralement peu importants, se limitant à des chutes d'arbres ou des toitures endommagées.
En Saône-et-Loire, un des départements les plus touchés avec l?Ain, les pompiers ont dû intervenir près de 550 fois dans la journée de mardi et la nuit de Noël. A Cluny, leur propre caserne a été victime des vents qui ont arraché une partie du toit du centre de secours.
Dans les massifs, Météo-France a prévenu d'un fort risque d'avalanche "sur la totalité des massifs des Alpes du Sud" ainsi que "dans les Alpes du Nord et dans les Pyrénées, aux altitudes supérieures à 2.000 m et sur les pentes exposées au nord".
La préfecture de Haute-Savoie a appellé, dans un communiqué, les skieurs et les randonneurs à la plus grande prudence "compte tenu des importantes chutes de neige attendues jusqu'à jeudi matin".
La plupart des stations de ski pyrénéennes avaient fermé leur domaine en raison des rafales de vent. Dans les Alpes en revanche, les stations de ski sont restées ouvertes, à l'exception de la station du Col du Rousset (Drôme).





Un homme à bord de sa voiture tente de forcer les grilles de l'Elysée

Le Monde.fr avec AFP
Le palais de l'Elysée, à Paris.
Le palais de l'Elysée, à Paris. | AFP/GUILLAUME BAPTISTE

Un homme a été interpellé dans la matinée du  jeudi 26 décembre après avoir tenté de forcer avec sa voiture les grilles de l'Elysée, « sans y parvenir ». Un périmètre de sécurité a depuis été mis en place devant le palais présidentiel, a-t-on appris de sources policières.

Selon les premiers éléments, l'homme, de nationalité italienne, s'est présenté au volant de sa voiture devant les grilles de l'Elysée, « mais n'est parvenu qu'à taper légèrement les grilles à faible vitesse ». « Il a immédiatement été interpellé par les forces de l'ordre présentes », a-t-on précisé.
Selon une autre source policière, l'homme, qui a été placé en garde à vue, se présente comme « un directeur de théâtre » et aurait agi ainsi « pour protester contre l'absence de subventions ». « Mais tout cela est à prendre au conditionnel », a précisé cette source.

 
 
 
 

Cannes : il trouve 10 000 euros dans la rue et les rapporte au commissariat


 

 ILLUSTRATION. Maurice M., modeste retraité cannois, a remis il y a quelques jours au commissariat central des liasses de billets trouvées par terre en centre-ville. Qui a dit que l'honnêteté se perdait ? Un ophtalmologue retraité cannois vient de le prouver en rapportant 10 000 euros en liquide au commissariat de Cannes (Alpes-Maritimes), selon une affaire révélée ce jeudi par Nice Matin.                                        
Le butin a été retrouvé par le retraité, un soir, dans les rues de Cannes. Il rentrait d'un repas chez sa fille et allait prendre le bus qu'il a manqué. «J'ai décidé de rentrer à pied », raconte t-il au journaliste de Nice Matin.

Au de sa promenade qui doit le ramener vers son domicile, il voit ce paquet par terre, avec des billets qui dépassent et personne alentours... «Je suis rentré chez moi avec» raconte Maurice, qui  n'en revient toujours pas d'avoir trouvé toutes ces liasses : «Il y avait un tas d'argent, je n'avais jamais vu ça ! J'ai essayé de compter, mais il y en avait trop.»

Pas de nom, pas d'adresse dans le paquet. Maurice n'hésite pas une seconde : il se rend au commissariat dès le lendemain où les policiers l'accueillent avec stupéfaction.

 

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