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jeudi 31 janvier 2013

31012013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......


 

 

 

POLITIQUE

 

Dioncounda Traoré sur RFI: «Pour le dialogue, Ansar Dine est disqualifié»

Dioncounda Traoré, le 16 janvier 2013 à Bamako.
Dioncounda Traoré, le 16 janvier 2013 à Bamako.
AFP PHOTO /ERIC FEFERBERG

Par Christophe Boisbouvier

Pour la première fois depuis le début des opérations de reconquête du nord du Mali, Dioncounda Traoré parle. Alors que les militaires français contrôlent désormais l'aéroport de Kidal, concluant ainsi la première phase des opérations sur le terrain, le président de transition malien répond aux questions de Christophe Boisbouvier, pour RFI.


RFI : Monsieur le président, le plus dur est-il fait au nord du Mali ?
Dioncounda Traoré : Une bonne partie de la mission est accomplie, mais je ne sais pas si le plus dur est fait, parce que reconquérir les territoires occupés est une chose, réorganiser la vie et faire en sorte que les gens qui ont vécu ensemble pendant des siècles réapprennent à vivre ensemble, c'en est une autre.
Gao et Tombouctou ont été repris sans combat. Est-ce que c’est un bon signe, ou un mauvais signe ?
Si vous voulez mon avis, ce n’est ni un bon signe, ni un mauvais signe, parce que nous ne savons pas exactement pourquoi il n’y a pas eu de combat. Qu’est-ce que l’adversaire mijote ? Ils se sont probablement retirés des grandes villes pour ne pas se trouver coincés, et ils ont dû se retirer pas très loin de ces agglomérations. Alors, qu’est-ce qu’ils vont faire ensuite ? On ne le sait pas encore.
D’ici combien de semaines pensez-vous que l’ensemble du territoire sera reconquis ?
Si les choses continuent de la manière dont elles ont commencé, je pense que dans un mois au maximum, nous arriverons à être présents partout. Nous irons au-delà de Kidal, et nous irons chercher nos adversaires partout où ils iront.
Il y a eu un massacre de soldats à Aguelhok il y a un an. Ne craignez-vous pas que l’armée veuille se venger ?
Non ! Je ne pense pas que l’armée veuille se venger, d’ailleurs vous avez pu constater que même lors des scènes de pièges auxquelles nous avons assisté, l’armée était là pour dire aux populations : « Ne pillez pas, évitez les amalgames, nous ne sommes pas là pour nous venger, nous ne sommes pas là pour mener des représailles, nous sommes là pour une cause bien nette et bien claire, reconquérir notre territoire et c’est tout. »
Ce n’est pas une guerre contre une ethnie, ce n’est pas une guerre contre les Touaregs, ce n’est pas une guerre contre les Bambaras, ce n’est pas une guerre contre les Soninkés, ce n’est pas une guerre contre les Songhaï. Au Mali, je crois que ce genre de problèmes n’existe vraiment pas. Je pense que vous avez écouté ce jeune capitaine qui était à Tombouctou, qui a bien expliqué aux gens qu'il ne s’agissait de s’en prendre ni aux Arabes, ni aux Touaregs, ni à quelque autre ethnie que ce soit.
Ne craignez-vous pas que des supplétifs de l’armée et des milices veuillent se venger ?
Non. Vous savez, Ganda Koy, Ganda Izo, ils sont bien gentils, mais à mon humble avis c’est un peu du folklore. D’ailleurs, avant que Konna ne soit attaquée, nous avions intégré tous ces regroupements, Ganda Koy, Ganda Izo, au sein de l’Armée, et nous avions commencé à les entraîner et les équiper de manière à ce qu’ils soient mieux surveillés et contrôlés.
Si un soldat, ou un milicien, exerce des exactions contre des populations civiles, quelles mesurent prendrez-vous ?
Nous sommes très fermes là-dessus. Que ce soit un militaire ou un civil, tous ceux qui se rendront coupables de tels actes seront poursuivis devant la justice, et ils répondront de leurs actes.
Et si l’armée Malienne se saisit de la personne d'Iyad Ag Ghali, que deviendra-t-il ?
Il sera jugé, comme il faut. Il sera certainement jugé au Mali ; il sera peut-être jugé par les tribunaux internationaux, parce qu’il a quand même commis beaucoup d’exactions et qu'il est responsable de tout ce qui s'est passé comme massacres, comme mutilations... Je pense qu’il devra répondre de tout ça.
Avez-vous eu de ses nouvelles ?
Bon, on m’a dit qu’il s’était retiré au dernier moment de Kidal, et qu’il s’était certainement réfugié dans les montagnes, dans le Tirarar sans doute.
En décembre, le groupe Ansar Dine d'Iyad Ag Ghali négocie. En janvier, il attaque. La Cédéao n’est-elle pas tombée dans un piège en baissant sa garde ?
Non, je ne pense pas que la Cédéao soit tombée dans un piège. De notre côté, nous appelions à un dialogue sincère. Et de leur côté, je pense qu’il y avait beaucoup de duplicité. Pour finir, ils ont attaqué avec l’intention d’arriver à Sévaré, voire d’arriver à Bamako.
Justement, pourquoi ont-ils attaqué ? Est-ce qu’ils ont anticipé une inertie de la communauté internationale ?
Je pense que c’est ce qu’ils escomptaient faire, effectivement. Je crois qu'ils ont attaqué par anticipation pour arriver à Bamako et pour que les termes des négociations éventuelles soient différentes de ce qu’elles sont aujourd’hui. Je crois qu’ils ne s’attendaient pas à une réaction aussi prompte, aussi déterminée de la part de la France. Ils ont été très surpris.
Sans l’intervention française, pensez-vous qu’ils auraient réussi ?
Je pense sincèrement que sans l’intervention française, ils seraient allés très loin.
Après la guerre, avec qui négocier ?
Je pense que vous avez compris que dans cette affaire, il y a plusieurs groupes armés. Pratiquement tous ces groupes se sont disqualifiés, en dehors peut-être du MLNA. Au départ, nous avions pensé que nous pouvions négocier avec les groupes qui étaient constitués essentiellement de Maliens, tels que le MLNA et Ansar Dine. Mais avec les derniers développements auxquels nous avons assisté, il est évident qu’Ansar Dine n'est plus éligible au dialogue, quel que soit par ailleurs le masque que certains d’entre eux ont décidé de porter désormais.
Vous savez, cette histoire de MIA ne correspond à rien du tout. C’est parce que la peur a changé de camp qu'aujourd’hui, ils essaient d’échapper à leurs responsabilités en disant qu'ils se désolidarisent d’Ansar Dine et de Aqmi. Aujourd’hui, je pense que le seul groupe avec lequel nous pouvons envisager des négociations susceptibles d'aboutir à quelque chose, c’est certainement le MLNA. Mais bien entendu, à condition qu'il renonce à toutes ses prétentions territoriales. Quant à Ansar Dine, je pense que la seule solution qu’ils ont, c’est de déclarer solennellement qu’ils renoncent à la charia.
Donc, vous ne pensez pas, comme le président Compaoré, qu’il reste une partie saine à l’intérieur d’Ansar Dine ?
Je pense que le président Compaoré, comme tout médiateur, a d’autres approches des questions. Mais je pense honnêtement qu’il se trompe. Il devrait enfin comprendre que ces gens-là ont beaucoup trompé. Lui-même, ils l’ont souvent trompé. Je peux comprendre que lorsque l’on a parlé avec des gens pendant des semaines, pendant des mois, il puisse se développer certains sentiments entre les uns et les autres. Il voudrait toujours croire qu’avec ces gens-là, il est possible de parler et de négocier. Mais je pense qu’aujourd’hui, il est évident qu’Ansar Dine est disqualifié dans le dialogue.
Est-ce que vous faites toujours confiance au Burkina Faso pour mener les négociations à venir ?
Moi, je fais toujours confiance au Burkina Faso. Peut-être pas pour mener, mais pour faciliter, accompagner ces négociations. De toute façon, nous allons mettre en place une commission de médiation et de réconciliation qui va s’approprier ces négociations, et déterminera avec qui il faut négocier. Bien entendu, nous le ferons en collaboration avec le président Blaise Compaoré, parce que c’est le médiateur désigné par la Cédéao.
Mardi, vous avez annoncé une élection présidentielle avant le 31 juillet prochain. Vous pensez vraiment que d’ici cette date, on pourra organiser une élection transparente sur l’ensemble du territoire national ?
Oui, je pense que la préparation des élections est très fortement avancée aujourd’hui. Je pense que dès que les territoires seront libérés, l’administration va également s’installer et nous allons créer les conditions pour que des élections puissent se tenir.
Il y a quelques semaines, les putschistes du 22-Mars on fait tomber un Premier ministre. Cela prouve qu’ils sont toujours actifs. Ne peuvent-ils pas troubler cette transition ?
Non, je ne pense pas qu’ils puissent troubler cette transition. Je ne pense même pas qu’ils le veuillent. Ce qui peut troubler cette transition, c’est la politique politicienne, à Bamako, qui effectivement, à un certain moment, avait quelque peu infiltré l’armée et voulait s’appuyer sur cette branche de l’armée pour semer le désordre dans le pays. Je pense que chacun, aujourd’hui, a compris qu’il faut agir autrement.
Vous faites allusion à la COPAM (Coordination des organisations patriotiques au Mali) ?
Moi je ne cite personne. Se reconnaitra qui veut.
Pensez-vous que ces hommes politiques se sont disqualifiés pour les prochaines élections ?
Non, mais ils se sont certainement disqualifiés pour une éventuelle victoire.
Monsieur le président, vous avez souffert dans votre chair au mois de mai dernier. Est-ce que vous avez voulu abandonner ?
Non, à aucun moment. Au contraire ! Vous savez, moi je suis un vieux combattant, je me suis battu pendant des décennies pour l’avènement de la démocratie dans ce pays. Et donc, quand j’ai été agressé, je n’ai pas été ébranlé du tout. Je me suis dit que ce sont des choses qui arrivent. Vous savez, j’ai fait beaucoup de prison au Mali, j’ai été déporté au Nord, dans ces régions du Nord justement. Et je ne pense pas qu’avoir été agressé puisse m’ébranler.
Vous ne vous présenterez pas à la prochaine élection présidentielle ? C'est le contrat de la transition ?
Bon, je ne sais pas si c’est le contrat de la transition. Mais en tout cas, c’est ma décision à moi. Je l’ai d'ailleurs dit lors d’un entretien que j’ai eu avec vous à Niamey. Je vous ai dit que si j’acceptais de conduire cette transition, je pensais que moralement, je ne pouvais pas me présenter aux élections présidentielles. Et je ne le ferai pas.
Qu’est ce que vous allez devenir ?
On verra bien. Je trouverai toujours quelque chose à faire pour ce pays.
Vous soutiendrez un candidat ?
Non, pour les mêmes raisons pour lesquelles je ne me présenterai pas, je pense que je ne soutiendrai pas un candidat. J’aurai peut-être au fond de moi-même une préférence, mais vous ne le saurez pas et personne ne le saura.
Vous êtes un vieux militant de l'Alliance pour la démocratie au Mali (Adema). Vous soutiendrez le candidat Adema ?
Je suis un vieux militant du Mali, et pas seulement du Mali. Il y a des valeurs auxquelles je crois, qui sont des valeurs universelles et que je défendrai où que je sois, à tout moment.











Questions sans réponse après un raid israélien à la frontière libano-syrienne

Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Un chasseur-bombardier F-16 israélien, le 12 mars 2012. 
Un chasseur-bombardier F-16 israélien, le 12 mars 2012. | AFP/JACK GUEZ

L'aviation israélienne a bombardé mercredi à l'aube un convoi terrestre circulant en Syrie à proximité de la frontière avec le Liban, ont déclaré des diplomates et des sources du renseignement dans la région. Plusieurs sources régionales ont indiqué que les avions israéliens avaient bombardé un camion acheminant vraisemblablement des armes au Hezbollah à la frontière entre la Syrie et le Liban.

Dans la soirée, le commandement militaire syrien a affirmé que le raid israélien avait pour cible non pas un convoi, mais un centre de recherches militaires dans la province de Damas. Deux personnes ont été tuées et cinq autres blessées dans l'attaque du site de Jamraya, poursuit l'armée syrienne qui décrit l'installation comme un centre de recherche scientifique visant à "augmenter le niveau de résistance et d'autodéfense".


"La Russie est très préoccupée par les informations concernant des frappes de l'armée de l'air israélienne sur des sites en Syrie, près de Damas", a indiqué le ministère des affaires étrangères russe dans un communiqué. "Si cette information est confirmée, cela signifie que nous avons à faire à des frappes sans aucun prétexte sur le territoire d'un Etat souverain, ce qui viole grossièrement la charte de l'ONU et est inacceptable, quel qu'en soit le motif". "Nous prenons des mesures d'urgence pour éclaircir cette situation dans les moindres détails", a-t-il souligné. "Nous appelons une nouvelle fois à la fin des violences en Syrie, sans intervention extérieure – ce qui serait inadmissible  et au début d'un dialogue intersyrien basé sur les accords de Genève du 30 juin 202".
"Le Hezbollah exprime sa pleine solidarité avec la direction syrienne, l'armée et le peuple", indique pour sa part le mouvement dans un communiqué, en estimant que l'opération de Tsahal avait pour objet de tenter de nuire aux capacités militaires arabes.
La Russie, un des derniers soutiens du régime syrien, auquel elle livre des armes, s'oppose à toute ingérence dans le conflit qui a fait selon l'ONU plus de 60 000 morts depuis le début de la révolution il y a près de deux ans. Seule grande puissance à entretenir encore des relations étroites avec Damas, la Russie a bloqué jusqu'ici avec la Chine tous les projets de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant le président Assad.
Dimanche, le premier ministre russe, Dmitri Medvedev, avait estimé que les chances de maintien au pouvoir du président syrien s'amenuisaient "de jour en jour" et qu'il avait commis une "erreur peut-être fatale" en tardant à faire des réformes.
MISES EN GARDE D'ISRAEL
Le raid fait suite à une série d'avertissements lancés par les autorités israéliennes, qui ont prévenu qu'elles étaient prêtes à agir pour éviter que la révolte en cours en Syrie n'ait pour conséquence la dissémination d'armes chimiques ou de roquettes sophistiquées entre les mains du Hezbollah, allié du régime de Damas, ou d'autres organisations islamistes hostiles à l'Etat hébreu.
Les autorités israéliennes gardent le silence sur cette affaire. Interrogé par la radio publique, le ministre des finances, Youval Steinitz, membre du cabinet de sécurité, s'est borné à affirmer qu'il se tenait au courant "par les médias". "Autrement dit : pas de commentaire", a-t-il ajouté. "D'une manière générale, Israël ni dément ni ne confirme ce genre d'activités militaires pour des raison de sécurité", a souligné à la radio militaire Tzahi Hanegbi, un député du Likoud, proche du premier ministre, Benyamin Nétanyhaou, et ancien président de la commission de la défense et des affaires étrangères.











INSURRECTION

 

Trois sectes font condamner la France devant la Cour européenne des droits de l'Homme

La France a été condamnée pour violation de la liberté de pensée, de conscience et de religion. Paris devra verser 3,6 millions d'euros à la secte du Mandarom, un peu plus de 387.000 euros à l'Eglise évangélique missionnaire et Salaûn, et près de 37.000 euros à l'Association des chevaliers du Lotus d'or.


La secte du Mandarom, à Castellane, dans les Alpes-de-Haute-Provence © Maxppp
L'article 9 de la Convention europénne des droits de l'Homme est très clair. Il garantit que "toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion". C'est parce que la France n'a pas respecté cet article que la Cour européenne des droits de l'Homme vient de la condamner, au profit de trois sectes.
En fait, les juges ont invalidé les procédures fiscales intentées contre ces sectes. Paris devra verser, pour "préjudice matériel", 3.599.551 euros à l'Association cultuelle du Temple Pyramide - connue sous le nom de secte du Mandarom -, 387.722 euros à l'Église évangélique missionnaire et Salaûn, et 36.886 euros à l'Association des chevaliers du Lotus d'or.
Le Mandarom, officiellement dissous en 1995, avait dû payer plus de 2,5 millions d'euros à l'issue de procédures fiscales ; l'Eglise évangélique, elle aussi dissoute, avait, elle, payé 37.000 euros. Elles s'étaient aussi vu appliquer une taxation d'office de 60% sur les dons qui apparaissaient dans leur comptabilité. La troisième s'était vu réclamer 280.000 euros.
Les parties disposent désormais de trois mois pour demander que ces affaires soient éventuellement réexaminées par l'instance suprême de la CEDH, la Grande Chambre.











ECONOMIE

 

Cette nuit en Asie : Google Play tiré par le Japon et la Corée

Les revenus générés par Google Play ont doublé entre le troisième et le quatrième trimestres. Contre une progression de 20% pour les ventes d'applications de l'Apple Store.

Dans son duel contre Apple, Google s'appuie sur le Japon et la Corée du Sud

Chris Yerga, ingénieur en chef de Google Play - AFP
Chris Yerga, ingénieur en chef de Google Play - AFP

Les consommateurs japonais et sud-coréens ont porté, ces derniers mois, l'essentiel de la croissance phénoménale des revenus mondiaux de Google Play, la boutique d'applications pour smartphones et tablettes du groupe américain qui s'est lancé à la poursuite de l'Apple Store. Selon les dernières statistiques du cabinet d'études App Annie, diffusées hier soir, les revenus générés par Google Play ont doublé entre le troisième et le quatrième trimestre de 2012 quand, dans le même temps, les ventes d'applications de l'Apple Store enregistraient, elles, une croissance de 20%.
En décembre, la moitié des revenus de Google Play a été réalisée sur les seuls marchés sud-coréen et japonais, où les utilisateurs de smartphones achètent essentiellement des jeux. En Corée du Sud, 95% des achats portent ainsi sur des applications de jeux. Au Japon, cette part atteint 88%, quand elle est souvent inférieure à 80% ou 70% en Occident. Parmi les dix développeurs d'applications ayant généré le plus de revenus le mois dernier sur Google Play, neuf étaient d'ailleurs sud-coréens ou japonais. Seul le français Gameloft arrive à la septième place de palmarès dominé par NHN, DeNa et GungHo online. S'il refait progressivement son retard sur son concurrent californien qui a lancé les ventes d'applications beaucoup plus tôt, Google Play générait, le mois dernier, encore trois fois de moins de revenus sur ce segment qu'Apple.

LG enregistre encore des pertes

L'autre géant des technologies sud-coréen LG Electronics a annoncé, hier soir, qu'il avait encore terminé le quatrième trimestre de 2012 dans le rouge. Mesurées à 467,8 milliards de wons sur la période allant d'octobre à décembre, les pertes nettes du groupe ont été multipliées par quatre par rapport à celles communiquées un an plus tôt. Ce chiffre serait lié, selon l'entreprise, à la très forte hausse de ses coûts de marketing, au renchérissement spectaculaire du won et surtout à l'énormité de l'amende infligée l'an dernier à la société par la Commission européenne. LG a en effet dû provisionner 697,5 milliards de wons pour acquitter une amende infligée par Bruxelles à l'issue de la mise à jour d'un cartel de producteurs ayant manipulé les prix des tubes cathodiques de téléviseurs et d'ordinateurs en Europe.
Malgré la perte nette, LG a pointé que ses ventes de téléviseurs à écran plat avaient augmenté de 17% par rapport au trimestre précédent. La société a également indiqué que ses activités mobiles avaient enregistré leur premier bénéfice d'exploitation annuel en trois ans, grâce aux expéditions solides de smartphones. Au total, le groupe a même vu son bénéfice opérationnel s'élever de 25% à 107,2 milliards de wons sur les trois derniers mois de 2012, pour un chiffre d'affaires en repli de 2,3% sur un an à 13.500 milliards de wons.

Les entreprises chinoises ravies de leurs investissements en Europe

Tout n'est certes pas simple pour les entreprises chinoises ayant fait le choix de l'investissement en Europe. Mais à en croire une étude publiée ce matin, à Pékin, par la Chambre européenne de commerce, l'écrasante majorité de ces dernières ont l'intention de réitérer l'aventure. Ainsi, 97% des sociétés sondées ont répondu positivement à la question de leurs projets d'investissements futurs sur le Vieux continent. Et plus des trois quarts de ces mêmes sociétés prévoient même de procéder à des investissements plus lourds que jusqu'à présent. Qu'il s'agisse de mettre la main sur des technologies ou des ressources humaines ou, plus encore, d'accéder à l'un des plus gros marchés mondiaux, le pari initial semble avoir payé.
Pour autant, elles trouvent l'environnement des affaires complexes, se plaignant dans 78% des cas de problèmes de lourdeurs bureaucratiques ou fiscales. Et elles trouvent plus simple de s'installer en Afrique, au Moyen-Orient ou en Amérique latine. Mais contrairement à leurs homologues européennes sur le sol chinois, ce n'est pas la question de l'accès aux marchés qui leur pose les plus gros problèmes, mais plutôt la confrontation à un environnement différent aux plans culturel, juridique et fiscal.

L'économie taïwanaise rebondit nettement

Preuve de la dépendance de Taïwan à la dynamique chinoise , le quatrième trimestre 2012 aura finalement été très positif pour l'économie taïwanaise. D'après des chiffres publiés ce matin, le PIB a connu une expansion de 3,42% sur un an au cours des trois derniers mois de l'année dernière, alors que la croissance du troisième trimestre n'avait été que de 0,98%. C'est un chiffre supérieur à la plupart des prévisions, qui semble résulter, en partie, du rebond de l'économie chinoise, intervenu au même moment.
Au final, l'économie de l'île a connu une croissance de 1,25% l'an dernier, et le gouvernement table désormais sur une expansion de 3,53% en 2013. Une situation qui, selon les économistes, devrait pousser la banque centrale à agir sur les taux d'intérêts, afin d'éviter un emballement des prix













Bercy veut refondre les modalités du contrôle fiscal des entreprises

Le Monde.fr avec AFP

Bercy veut refondre complètement les modalités du contrôle fiscal des entreprises et un dispositif basé sur un contrôle en amont plutôt qu'a posteriori, va être testé dès cette année, annoncent Les Echos jeudi. 
"'La relation de confiance', titre du projet sur lequel travaille Bercy depuis plusieurs semaines, a été présentée aux entreprises par la direction générale des finances publiques (DGFiP) il y a quelques jours", indique le quotidien économique. Et d'expliquer : "Le principe consiste à les encourager à être 'loyales', c'est-à-dire à fournir un maximum d'informations financières à l'administration. En contrepartie, elles obtiendront une plus grande sécurité juridique et fiscale, et un accompagnement au moment de leur déclaration."
"PETITE RÉVOLUTION"
"L'idée (est de) contrôler en amont plutôt qu'a posteriori", souligne le journal qui précise que : "Les entreprises sont prêtes à coopérer à condition de ne pas être recontrôlées ensuite." L'administration "s'engage aussi sur les délais : trois mois au maximum entre le moment où l'entreprise sollicite l'assistance de l'administration et celui où elle envoie sa déclaration pour une PME, neuf mois pour les sociétés plus grosses", ajoutent Les Echos qui voit dans ce projet "une petite révolution pour le fisc comme pour les entreprises".
"Le projet qui s'inscrit dans le cadre du pacte de compétitivité va d'abord s'appliquer sur quelques dizaines d'entreprises volontaires en 2013, avant une généralisation en 2014, toujours sur la base du volontariat", conclut le quotidien économique après avoir rappelé que "des dispositifs de ce type existent dans d'autres pays comme les Pays-Bas, le Royaume-Uni ou l'Espagne, où ils fonctionnent bien".











Cyberattaque sur EDF, PIP, Peugeot-Citroën, le prix du gaz... : la revue de presse de l'industrie

Par 
EDF victime de cyberattaques de grande ampleur, les victimes des prothèses PIP s'en prennent au certificateur allemand, la stratégie du groupe PSA Peugeot Citroën pour que ses deux marques regagnent des parts de marché... voici les sujets qui font l'actualité de ce jeudi 31 janvier.
EDF victime de cyberattaques
Selon des informations exclusives, Le Parisien-Aujourd'hui en France du 31 janvier rapporte que les clients d’EDF sont inondés de faux courriels réclamant leurs coordonnées bancaires. "Une cyberattaque d’une ampleur sans précédent", selon le journal. "Un phénomène (qui) ne cesse de s’amplifier (depuis août 2012)", reconnaît Olivier Jehl, directeur des relations clients Internet d’EDF.
Les victimes des prothèses PIP attaquent TÜV
Le Figaro du 31 janvier nous apprend que "plus de mille porteuses d'implants au gel douteux assignent TÜV, l'organisme allemand de certification". Le 1er février, "certaines victimes demandent au tribunal de commerce de Toulon de porter une autre appréciation sur le travail du certificateur", et "estiment que leur santé a été mise en danger parce que TÜV n'a pas accompli correctement sa mission et a permis à PIP de commercialiser des prothèses remplies d'un gel 'maison', différent de celui avec lequel l'entreprise avait obtenu la certification européenne", explique le quotidien.
Le nouveau partage des rôles entre Peugeot et Citroën
Les Echos du 31 janvier parlent encore d'automobile, mais en s'intéressant de près à la stratégie des deux marques du groupe PSA. Selon le quotidien, "Citroën prend un virage historique en ciblant l'entrée de gamme" avec le lancement à l'avenir de modèles plus simples et moins chers. "La marque s'adapte ainsi au rétrécissement du marché du milieu de gamme", explique le journal. Dans le même temps, "PSA veut regagner le terrain perdu en Amérique latine" grâce à l'arrivée sur ce marché de la Peugeot 208, détaille-t-il.
Nouvelle hausse rétroactive des tarifs du gaz
Les Echos reviennent en une sur la décision du Conseil d'Etat d'annuler trois décisions gouvernementales de limiter la hausse des tarifs, en 2011 et 2012. "Les consommateurs vont subir une nouvelle hausse rétroactive de leur facture de gaz : le rattrapage s'élèvera en moyenne à 23 euros, qui seront étalés sur 18 mois à partir du 1er juillet", détaille le journal.

La Matinale de l'industrie

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Facebook, Goodyear, Boeing, Carlos Ghosn, STMicroelectronics, les défaillances d'entreprises : la Matinale de l'industrie

Les bons résultats de Facebook, le couperet qui attend l'usine Goodyear d'Amiens Nord, la confiance de Boeing dans son 787, le salaire de Carlos Ghosn, les pertes de STMicroelectronics, les emplois menacés par les défaillances d'entreprises... autant de sujets qui marquent l'actualité de l'industrie de ce jeudi 31 janvier.

Cyberattaque sur EDF, PIP, Peugeot-Citroën, le prix du gaz... : la revue de presse de l'industrie

EDF victime de cyberattaques de grande ampleur, les victimes des prothèses PIP s'en prennent au certificateur allemand, la stratégie du groupe PSA Peugeot Citroën [...]

Facebook prospère et accélère sa croissance

Facebook Like
Facebook a fait état le 30 janvier d'une hausse de 40% de chiffre d'affaires au quatrième trimestre. Dopés par ses activités mobiles, ses revenus publicitaires ont [...]

Dans l’industrie, les défaillances menacent de plus en plus d’emplois

Petit-Couronne Petroplus
 Selon l’indicateur exclusif Coface-Usine Nouvelle, 68 307 emplois ont été menacés l’an dernier dans l’industrie et les services à l’industrie par la défaillance des [...]

787: Boeing augmentera ses cadences de production coûte que coûte

LOT 787
Le patron de Boeing a confirmé, ce mercredi 30 janvier, qu'il visait toujours un rythme de production de 10 avions par mois d'ici la fin de l'année. Un choix [...]

Goodyear Amiens nord craint la fermeture

GoodYear
Henry Dumortier, le directeur général de Goodyear Dunlop France, précisera ce jeudi 31 janvier l’avenir des deux usines d’Amiens. C’est l’aboutissement d’un bras de [...]

STMicroelectronics, en difficulté au 4e trimestre, cumule les pertes

Carlo Bozotti - PDG STMicroelectronics
 [ACTUALISÉ] - Avec les difficultés inhérentes à ses activités mobiles qu'il a rencontrées, le fabricant de semi-conducteurs franco-italien STMicroelectronics a [...]

Carlos Ghosn pourrait bien échapper au gel salarial chez Renault

LE GEL DES SALAIRES ENVISAGÉ PAR RENAULT NE CONCERNERA PAS FORCÉMENT SON PDG CARLOS GHOSN
 Le gel des salaires envisagé par Renault cette année pour améliorer sa compétitivité concernera aussi les dirigeants du groupe, mais pas forcément le PDG Carlos [...]

 

SOCIAL

 

Fonctionnaires: le gouvernement confronté à sa première grève

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PARIS - C'est une première pour le gouvernement Ayrault: les 5,2 millions de fonctionnaires sont appelés à cesser le travail jeudi par trois syndicats, un mouvement de grogne qui se cristallise principalement autour des rémunérations et de l'emploi.
Quelque 120 rassemblements et manifestations sont prévus dans toute la France, dont une manifestation à 14 heures à Paris à partir de Port-Royal.
Le mouvement doit toucher les trois versants de la fonction publique (Etat, Territoriale et Hospitalière) où le gouvernement compte une part importante de son électorat. Son impact est difficile à anticiper, mais selon le SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire, près d'un enseignant sur trois devrait notamment être en grève dans les écoles primaires.
La CGT, FSU et Solidaires, à l'origine de cette journée d'action, réclament une revalorisation du point d'indice, qui sert de base au calcul des salaires et est gelé depuis 2010. Mais ils entendent aussi faire part de leurs revendications sur l'emploi - les créations de postes dans les ministères "prioritaires" (Justice, Police, Education) devant se traduire par de nouvelles suppressions de postes ailleurs -, ou la journée de carence (non indemnisée) en cas d'arrêt maladie.
Avec ce mouvement, les syndicats espèrent peser sur une réunion consacrée aux carrières et rémunérations prévue le 7 février avec la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu.
Mais cette dernière a d'ores et déjà laissé entendre qu'une revalorisation globale des salaires n'était pas d'actualité. Elle a reconnu mardi "une situation difficile pour les fonctionnaires", mais rappelé aussitôt "les contraintes budgétaires", une hausse de 1% du point d'indice augmentant de 800 millions d'euros la masse salariale de l'Etat (80,6 milliards d'euros en 2013), que le gouvernement entend garder stable.
La ministre a néanmoins souligné que de nombreux sujets seraient abordés dans le but d'améliorer les conditions de travail des agents, citant l'égalité homme-femme, la formation professionnelle, ou encore les parcours professionnels. Elle a également indiqué qu'elle comptait discuter d'un "nouveau système de primes" en modifiant notamment un dispositif de rémunération au mérite instauré par le précédent gouvernement, la Prime de fonction et de résultat (PFR).
Pour Jean-Marc Canon (CGT), cette annonce est une bonne nouvelle. Mais, a-t-il indiqué à l'AFP, "maintenant, il s'agit de voir quel est le dispositif qui va s'y substituer parce que l'argent, il faudra bien le redonner aux salariés concernés".
La réunion du 7 février pourrait permettre aux syndicats d'en savoir plus sur les intentions de la ministre. Ils ont d'ores et déjà prévu de se réunir à nouveau après cette rencontre, pour voir si leur "impatience" a été prise en compte.
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Dans l’industrie, les défaillances menacent de plus en plus d’emplois

Par 

Selon l’indicateur exclusif Coface-Usine Nouvelle, 68 307 emplois ont été menacés l’an dernier dans l’industrie et les services à l’industrie par la défaillance des entreprises. Un chiffre en hausse de 22 % par rapport à 2011.
Il y a d’abord la bonne nouvelle. Le nombre de défaillances dans l’industrie et les services à l’industrie s’est presque stabilisé l’an dernier. Avec 10 446 faillites sur l’année, le nombre d’ouvertures de procédures collectives n’a progressé que de 1,1 %. Mais ces procédures concernent des entreprises de taille plus importantes en moyenne. Résultat : leur impact sur l’emploi a fait un bond inquiétant.
En 2012, les entreprises en faillite ont représenté au total 68 307 emplois menacés dans l’industrie et les services s’y rapportant. Cela marque une évolution de 22 % par rapport à l’année précédente. Le coût des défaillances a aussi explosé pour les fournisseurs. L’ardoise globale des encours menacés est en hausse de 44 % sur l’année pour atteindre 1,6 milliard d’euros, avec le risque de voir un cercle vicieux se développer, avec des défaillances de fournisseurs en cascade.

Indication exclusif Coface/L'Usine Nouvelle

Évolution des défaillances dans l’industrie et des services s'y rapportant, de leur coût pour leurs fournisseurs (sur douze mois glissants) et nombre d’emplois détruits pas ces défaillances
Cette évolution vertigineuse s’explique certes en grande partie par les deux plus grosses faillites de 2012, celle du raffineur Petroplus, dont le coût potentiel pour les fournisseurs avoisine les 360 millions d’euros et du volailler Doux en juin, qui employait plus de 3000 salariés. Mais d’autres faillites significatives ont émaillé l’année. Début de l’été, la cessation de paiement du spécialiste de la sécurité Néo Security a menacé 5000 emplois. Le secteur industriel a aussi enregistré ces derniers mois la faillite du fabricant de meubles Parisot Mattaincourt (77 millions d’euros de chiffre d’affaires) en décembre ou celle du carrossier SEG (50 millions d’euros de chiffres d’affaires). Depuis l’été, les défaillances de grosses entreprises se sont aussi accélérées dans les services à l’industrie.
"Les entreprises réduisent leurs dépenses de nettoyage ou de gardiennage, en fragilisant les entreprises de ce secteur. Avoir des défaillances d’entreprises de taille significative n’était pas le cas les autres années", juge Jennifer Forest, analyste chez Coface.
Solène Davesne













Goodyear Amiens nord craint la fermeture

Par 

GoodYear
© D.R.

A lire sur le même sujet

Henry Dumortier, le directeur général de Goodyear Dunlop France, précisera ce jeudi 31 janvier l’avenir des deux usines d’Amiens. C’est l’aboutissement d’un bras de fer de cinq ans entre la direction et la CGT.
Ce jeudi 31 janvier à 9 heures 30 se tient un comité central d’entreprise (CCE) de Goodyear Dunlop Tires France à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) au siège de Goodyear France. L’ordre du jour est le suivant : "Communication du directeur général sur la stratégie et l’établissement du site d’Amiens nord." Ce site fabrique des pneumatiques "tourisme" pour le marché automobile et des pneumatiques "agricoles" pour le marché de l’agriculture.
Les informations distillées ces jours-ci par la direction de Goodyear Dunlop Tires France laissent penser que cette dernière prépare l’opinion à une décision radicale concernant l’usine Amiens nord (Somme) qui emploie 1 175 salariés. Selon la direction de Goodyear Dunlop France, cette usine produit chaque jour 2 700 pneus tourisme et 270 pneus agricoles pour une capacité de 23 000 pneus par jour. L’usine aurait ainsi enregistré une perte de 41 millions d’euros en 2011. Le coût de fabrication d’un pneu tourisme s’élèverait à 71,80 euros pour un prix moyen de vente de 42,50 euros, soit une perte sèche de 29,30 euros par pneu tourisme. La direction de Goodyear Dunlop France tient à rappeler qu’il n’y a "pas eu de dividendes de versés aux actionnaires depuis 2003" au niveau du groupe.
Henry Dumortier, le directeur général de Goodyear Dunlop France, va-t-il annoncer la fermeture de l’usine tout entière, ou bien seulement de la partie "tourisme" en venant l’activité "agricole" (500 salariés) au groupe américain Titan ? Pour saisir les enjeux de ces deux options, il faut avoir en tête les deux décisions stratégiques prises ces dernières années par Goodyear pour cette usine.
Désengagement dans le pneu tourisme à faible valeur ajoutée et dans le pneu agricole
Le groupe Goodyear Dunlop a décidé en 2008 de se désengager du pneu tourisme à faible valeur ajoutée, ce qui l’a conduit à investir dans son autre usine amiénoise baptisée Amiens sud, qui produit des pneus sous la marque Dunlop (940 salariés), de l’autre côté de la rue où se trouve l’usine Goodyear. Le groupe a d’autant plus facilement misé sur cette usine sœur que cette dernière avait accepté de changer d’organisation et de passer à une organisation du travail plus flexible, le 4x8.
Le groupe américain a par ailleurs décidé de se désengager du pneu agricole partout dans le monde. Son projet était de vendre cette activité d’Amiens nord à un spécialiste du secteur, le groupe américain Titan, qui avait déjà repris les activités agricoles de Goodyear en Amérique. Maurice Taylor, le PDG de Titan, a visité plusieurs fois l’usine d’Amiens au cours des trois dernières années. Il y en a aussi été empêché une fois par la CGT. Titan s’était déclaré intéressé par l’outil de production de Goodyear et voulait faire de cette usine sa plateforme européenne. A une condition : que soit signé et engagé le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) sur la partie tourisme de l’usine.
Mais la direction de Goodyear n’a jamais pu engager de PSE sur ce site d’Amiens nord car la CGT, le syndicat majoritaire, n’en voulait pas. En 2009, le tribunal de grande instance de Nanterre, saisi par le syndicat, avait suspendu ce PSE pour une question de procédure. En 2011, la direction a proposé un nouveau PSE qui a été suspendu par la justice au motif que les éléments fournis par Titan pour la reprise de l’activité agricole n’étaient pas assez détaillés.
Le plan de départs volontaires, outil de communication du leader CGT, candidat aux élections législatives
La direction de Goodyear a alors sorti son va-tout en jouant la carte du plan de départs volontaires avec la CGT. Cette dernière a accepté de négocier ce plan alors qu’elle s’opposait jusque-là à un tel projet, refusant en bloc l’arrêt de l’activité tourisme.
Le leader CGT, Mickael Wamen, candidat aux législatives de 2012 dans la Somme, s’est appuyé sur ce plan de départ volontaires (PDV) pour sa campagne, en déclarant début juin, juste avant le premier tour des législatives : "Nous avons fait plier la direction ! Elle enterre son PSE." La direction de son côté faisait semblant de ne pas voir que le leader CGT se servait du plan pour sa propre campagne électorale et ne communiquait plus sur son projet de fermeture de l’activité tourisme tout en reconnaissant qu’elle avait toujours cette fermeture en ligne de mire.
Elle était persuadée de l’attractivité de son plan de départs volontaires pour les salariés : des formations, des aides à la mobilité, des reclassements, un chèque de 100 000 euros pour les jeunes et un chèque de 200 000 euros pour les plus anciens.
Au mois d’août 2012, alors que l’on s’approche de la date butoir pour la signature de l’accord, le leader CGT quitte la table des négociations en expliquant qu’il ne peut signer un tel accord, Titan ne s’engageant que pour deux ans à maintenir les 500 emplois. La direction parle alors "d’irréalisme social et d’irresponsabilité de la part de la CGT" et laisse entendre que l’attitude de la CGT ne va pas favoriser une reprise par Titan de l’activité agricole du site.
Les syndicats minoritaires en embuscade
Jusqu’à aujourd’hui, une très large majorité de salariés faisait confiance à la CGT et à son leader. Qu’en sera-t-il demain ? Les syndicats minoritaires (SUD et CGC) sont critiques sur la ligne dure suivie par le syndicat majoritaire depuis cinq ans.
Virgilio Mota Da Silva, délégué du syndicat Sud, s’étonne que le syndicat majoritaire n’ait pas compris ceci : "Quand on connait un peu Goodyear, on sait qu’ils ne reviennent jamais sur une décision stratégique." Il laisse entendre que la CGT n’a pas mené la bonne stratégie en s’opposant à Titan et en croyant qu’elle pourrait infléchir la direction sur sa stratégie dans le pneumatique tourisme à faible valeur ajoutée. "Sauver une usine de 500 personnes, ce n’est pas rien et c’est mieux que de tout fermer. Seule l’activité agricole était viable, la direction ayant saboté l’activité tourisme pour la rendre inutilisable." Le syndicaliste est convaincu que si la CGT avait vraiment accepté de discuter avec Titan pour la partie agricole, "on aurait pu obtenir un engagement de sa part sur cinq ans".
Marc Jonet, le délégué CFE CGC, n’est pas tendre non plus à l’égard du "blocus orchestré par le syndicat majoritaire" sur le projet de reprise par Titan. Il fallait porter ce projet, explique-t-il, d’autant que Titan avait déjà repris les activités agricoles de Goodyear aux Etats-Unis et au Brésil. "A chaque fois qu’ils ont repris les activités de Goodyear, cela fonctionne bien." Le syndicaliste veut encore y croire. "Lorsque M. Taylor est venu nous voir, il a prononcé des discours élogieux sur l’état de nos machines. Il nous a dit que notre outil de travail était utilisable du jour au lendemain. C’est un site intéressant pour Titan car on peut y produire des pneus de grandes dimensions."
Claire Garnier









Goodyear: la direction confirme la fermeture du site d'Amiens

L'Expansion.com avec AFP
La direction de Goodyear a présenté ce jeudi un projet de fermeture de son usine d'Amiens Nord. 1173 postes sont menacés.
  • Vue de l'usine d'Amiens.
Vue de l'usine d'Amiens.
AFP PHOTO FRANCOIS LO PRESTI
La direction de Goodyear France a annoncé jeudi un projet de fermeture de son usine de pneus d'Amiens Nord, objet d'une bataille juridique depuis cinq ans, qui menace 1.173 postes.
"La fermeture de l'usine est la seule option possible après cinq années de négociations infructueuses", a expliqué dans un communiqué la direction précisant que le projet de fermeture avait été présenté au comité central d'entreprise (CCE) et fera l'objet d'une consultation des représentants du personnel.
"Nous sommes pleinement conscients de la gravité de l'annonce que nous faisons aujourd'hui et des conséquences lourdes de ce projet pour les salariés, leurs familles et les communautés locales", a déclaré Henry Dumortier, Directeur Général de Goodyear Dunlop Tires France dans le communiqué.
"Goodyear restera à l'écoute des initiatives qui pourraient être proposées par les parties prenantes, dans le cadre de la procédure entamée aujourd'hui", a-t-il ajouté."Ce projet a pour objectif de sauvegarder la compétitivité des secteurs d'activité tourisme et agricole du groupe", justifie la direction.
La production de pneus à Amiens Nord a engendré en 2011 une perte cumulée de 61 millions d'euros, selon la direction. Le site emploie 1.250 salariés. "Nous sommes profondément déçus que cinq années de négociations n'aient pas permis de parvenir à un compromis avec les représentants du personnel d'Amiens Nord", a affirmé M. Dumortier.
"L'annonce d'aujourd'hui est la seule option qu'il nous reste", ajoute-t-il.Cette annonce est intervenue à l'ouverture du CCE de Goodyear à son siège français, à Rueil-Malmaison.









SOCIETE

 

Vers la suppression du mot «race» dans la Constitution


Le chef de l'État en conférence de presse, lundi, à l'Élysée.
Le chef de l'État en conférence de presse, lundi, à l'Élysée. Crédits photo : BERTRAND LANGLOIS/AFP



François Hollande veut tenir cette promesse faite pendant la campagne.
La réforme constitutionnelle, que l'Élysée souhaite voir adopter avant l'été, prévoit la suppression du mot «race» qui figure dans l'article 1er de la Constitution, qui stipule: «La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée».
La suppression du terme race «figure dans le projet de texte qui fait l'objet des consultations que le premier ministre va engager» avec les présidents des groupes parlementaires, affirme au Figaro un conseiller du président de la République.
Durant sa campagne, François Hollande avait pris cet engagement. «Il n'y a pas de place dans la République pour la race. Et c'est pourquoi je demanderai au lendemain de la présidentielle au Parlement de supprimer le mot “race”de notre Constitution» avait déclaré en mars 2012 le candidat socialiste, lors d'un meeting consacré à l'Outre-mer à Paris.

DIVERS

 

EDF cible d'une cyberattaque d'ampleur

Le Monde.fr avec AFP
L'électricien national EDF est la cible d'une attaque géante des pirates du Web sur son site Internet clients depuis plusieurs mois, révèle Le Parisien-Aujourd'hui en France jeudi. "EDF est la cible de 200 à 300 cyberattaques par mois et chaque jour une dizaine de sites pirates se créent pour mener cette opération de 'phishing' sans précédent", écrit le journal.
"L'offensive, d'une ampleur significative, a commencé en août 2012 et le phénomène ne cesse, depuis, de s'amplifier" a déclaré au journal Olivier Jehl, directeur des relations clients Internet d'EDF. "Votre paiement a été refusé par votre établissement bancaire... Pour éviter la pénalité de retard, nous donnons la possibilité de payer en ligne en utilisant votre carte bancaire. En cliquant sur un lien, le client menacé de coupure s'il ne régularise pas sa situation, se retrouve sur une page d'accueil du site d'EDF avec un formulaire l'invitant à transmettre ses coordonnées bancaires", explique le quotidien. "Jusqu'à présent, nous avions 20 000 signalements de mails frauduleux par mois de la part de nos clients. En janvier, nous avons eu 40 000 signalements", précise le responsable d'EDF.
"L'entreprise multiplie les avertissements et les conseils de prudence à ses clients et dès lundi, elle ouvrira une adresse e-mail sur laquelle on pourra signaler les courriels frauduleux", toujours selon le journal. "EDF ne demande jamais de coordonnées bancaires par mail à ses clients", rappelle Olivier Jehl.










Pollution : Pékin doit faire face à une forte hausse des affections respiratoires

Le Monde.fr avec AFP
Les pics de forte pollution atmosphérique ces derniers jours à Pékin ont provoqué un afflux dans les hôpitaux de patients en détresse respiratoire, a rapporté jeudi 31 janvier la presse officielle.
Le nombre de cas de personnes souffrant de problèmes pulmonaires ou de difficultés respiratoires a enregistré une hausse de 20 % dans la capitale chinoise, selon une enquête du journal Pékin-matin. Les problèmes respiratoires concernaient 50 % des admissions au service des urgences d'un grand hôpital pour enfants, a aussi précisé le quotidien.
La capitale a étouffé ces derniers jours sous un épais brouillard de particules nocives, après avoir connu à plusieurs reprises en janvier d'autres pics de pollution atmosphérique d'une densité inédite. La situation était en voie de légère amélioration jeudi.

"TRÈS MAUVAIS POUR LA SANTÉ"

Les habitants de Pékin ont tendance à se méfier des données fournies par le gouvernement sur la pollution et même les médias officiels ont exigé ce mois-ci des autorités davantage de transparence sur la question. 
Les habitants de Pékin ont tendance à se méfier des données fournies par le gouvernement sur la pollution et même les médias officiels ont exigé ce mois-ci des autorités davantage de transparence sur la question. | REUTERS/JASON LEE

L'ambassade des Etats-Unis, qui calcule et publie son propre indice de qualité de l'air, jugeait ainsi que la pollution avait un niveau "très mauvais pour la santé" jeudi matin (contre "dangereux" la veille), tandis que les autorités municipales estimaient que Pékin était "légèrement polluée". Les habitants de Pékin ont tendance à se méfier des données fournies par le gouvernement sur la pollution et même les médias officiels ont exigé ce mois-ci des autorités davantage de transparence sur la question.
L'approche des congés annuels du Nouvel An chinois génère par ailleurs un débat sur l'opportunité d'interdire les traditionnels feux d'artifice, qui contribuent à obscurcir le ciel de milliards de particules supplémentaires. Selon le quotidien Global Times, les autorités n'auraient pour l'instant pas décidé d'interdire les fusées et les pétards que les Pékinois font, comme tous les Chinois, détonner pour éloigner les mauvais esprits et fêter le Nouvel An lunaire, qui tombe cette année le 10 février.
La pollution atmosphérique à Pékin est principalement causée par la combustion du charbon servant à faire tourner les industries et les centrales thermiques de la région, ainsi que par la circulation automobile en constante progression.

mercredi 30 janvier 2013

30012013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 




 

 

 

INSURRECTION

 

Estrosi opposé au vote des étrangers qui «haïssent la France»


Le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, a déclaré : «Ce qui me révolte le plus, c'est donner le droit de vote à des personnes qui haïssent la France, qui détestent la laïcité, qui refusent nos lois.»
Le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, a déclaré : «Ce qui me révolte le plus, c'est donner le droit de vote à des personnes qui haïssent la France, qui détestent la laïcité, qui refusent nos lois.» | AFP/Jean Christophe Magnenet
«Ce qui me révolte le plus, c'est donner le droit de vote à des personnes qui haïssent la , qui détestent la laïcité, qui refusent nos lois.» Invité d'Europe 1 ce mardi matin, a fait bondir Jean-Vincent Placé.

 «C'est lamentable», a jugé le sénateur Europe-Ecologie- (EELV), qualifiant d'«âneries» les propos du député-maire UMP de Nice.

Alors que l'Assemblée entamait le débat sur le mariage pour tous, le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales a refait surface mardi. Le Premier ministre a fait savoir que le projet n'était pas enterré, et qu'il consulterait les présidents des groupes parlementaires «à compter de la fin de cette semaine (...) pour créer les conditions d'une majorité large».

Placé dénonce des propos «lamentables»

Christian Estrosi a estimé que le gouvernement tentait de faire diversion. «Alors qu'il y a des sujets majeurs pour notre pays, on essaie de cacher la réalité et on met sur la table des sujets qui montent les Français les uns contre les autres». «Ce n'est pas un débat qui divise seulement la classe politique, c'est pire, c'est un débat qui divise considérablement notre pays», s'est-il emporté, affirmant qu'«une immense majorité de Français de droite et de gauche» y était opposée.

«Ce qui me révolte le plus, c'est donner le droit de vote à des personnes qui haïssent la France, qui détestent la laïcité, qui refusent nos lois. Quand vous pensez qu’il y a des ressortissants de pays dont la religion s’impose à toutes les règles quelles qu’elles soient» a déploré le vice-président de l'UMP. Des propos qui ont fait sortir de ses gonds le sénateur écologiste de l'Essonne. «Mais qu'est ce que vous racontez M. Estrosi ? Il y a 1,8 million de personnes concernées et vous dites que toutes ces personnes-là haissent la France. C'est lamentable», a déploré Jean-Vincent Placé.

«On va donner le droit de vote à des gens qui ne le demandent pas !», a répliqué Christian Estrosi, ajoutant que, «si quelqu'un souhaite voter aujourd'hui dans notre pays, il lui suffit de demander la nationalité française». Réponse cinglante de Jean-Vincent Placé : «Il est bien tôt pour entendre de telles aneries (...). C'est lamentable, lamentable».

Le clash se poursuit sur Twitter
Pour justifier sa position, le député-maire de Nice est revenu sur la charte qu'il a fait adopter dans sa ville pour interdire «les cris et chahuts incessants» lors des mariages. Un texte visant selon les ressortissants étrangers, qui «viennent avec des drapeaux étrangers faire du tohu-bohu autour de (l)a mairie». «C’est un comportement contre la République, contre la Nation ! (...) Et ces gens, je ne veux pas leur donner le droit de vote».

Après cet échange au micro d'Europe 1, la passe d'armes entre les deux élus s'est pourvuivie sur Twitter. «Grosse engueulade avec #estrosi dans les studios d @Europe1 après ses propos sur "les étrangers qui ont la haine de la france " #lahonte», a rapporté l'écologiste sur son compte. «Que M. Placé m'insulte cela m'importe peu. Mais qu'il insulte des millions de Français montre son peu de respect pour le pacte républicain», a estimé pour sa part l'ancien ministre de l'Industrie sur son compte.

LeParisien.fr









Circulaire #Taubira: beaucoup de bruit, des changements limités par @ngaudich

 
PARIS
Nationalité, filiation: la circulaire Taubira apporte des changements limités à la situation des enfants nés à l'étranger de mères porteuses, et le gouvernement se défend de vouloir remettre en cause l'interdiction en France de la gestation pour autrui (GPA).

   . Que change la circulaire Taubira sur la nationalité d'un enfant né par GPA à l'étranger?

   . Rien. Né sur le territoire national ou à l'étranger, un enfant est français si au moins l'un de ses parents est français. Il suffit que l'acte de naissance étranger mentionnant ce parent français soit considéré comme "probant" par l'administration.

   Même si les démarches peuvent être fastidieuses, un enfant né à l'étranger par gestation pour autrui (GPA) mais reconnu par un père français est donc fondé à disposer de la nationalité française.

   En revanche, l'enfant et sa famille peuvent être confrontés à d'autres difficultés. Ainsi, sa mère n'étant pas reconnue, l'enfant ne peut disposer d'un acte d'état civil ou d'un livret de famille mentionnant ses deux parents.

   Se posent donc des questions en terme de filiation. Christine Taubira a récemment dit réfléchir à une formule permettant d'inscrire à l'état civil les enfants nés sous GPA à l'étranger.
   (vosdroits.service-public.fr, Code civil)

   . Quels changements concrets apporte la circulaire?

   Au gré des tribunaux d'instance, la délivrance d'un certificat de nationalité française (CNF) pouvait être acceptée ou refusée si le fonctionnaire soupçonnait une GPA. La circulaire vise donc à unifier les pratiques. Même en cas de doute du greffier, le CNF devra être délivré.

   Le CNF n'est qu'une attestation. Mais en être privé peut virer au casse-tête pour obtenir un passeport, une carte d'identité ou pour une candidature dans la fonction publique.

   . Y a-t-il un lien avec le mariage homo?

   Pas directement. Le couple emblématique de la lutte pour la reconnaissance de la filiation des enfants issus d'une GPA à l'étranger est hétérosexuel. Mais l'officialisation de cette circulaire mardi, jour de l'ouverture du débat sur le mariage homosexuel à l'Assemblée, a brouillé le message et offert un angle d'attaque à la droite.

   . Cela marque-t-il la volonté du pouvoir d'ouvrir un débat sur la GPA?

   La droite reproche au gouvernement d'avancer "masqué" et d'ouvrir "la voie à la légalisation de la GPA". La majorité assure qu'il n'en est rien: "Il n'y a pas la moindre modification de la position ni du président de la République ni du gouvernement. La GPA dans notre droit est interdite, ça ne fait pas débat", a répété Christiane Taubira.

   . Où en est le débat en France?

   Recourir à une mère porteuse sur le territoire français est un délit passible de trois ans de prison et 45.000 euros d'amende au nom du principe de l'"indisponibilité du corps humain", voire de dix ans de prison pour fausse déclaration à l'état civil. La loi bioéthique bannit cette pratique en interdisant l'instrumentalisation du corps humain.

   En 2009, l'Académie nationale de médecine avait rendu un avis défavorable à la GPA.

   Durant la campagne, l'équipe de François Hollande s'était clairement opposée à toute légalisation de la GPA qui ouvrirait la voie à la "marchandisation des corps".
   (Code pénal)

   . Quel est le droit ailleurs?

   De nombreux Etats optent pour une prohibition: Allemagne, Espagne, Italie ou Suisse. La pratique est tolérée en Belgique, aux Pays-Bas ou encore en Pologne. En Grèce et en Grande-Bretagne, elle est explicitement autorisée sous des conditions précises (les couples doivent être mariés par exemple).

   Aux Etats-Unis, une dizaine d’États admettent la GPA. Comme en Inde, les mères porteuses américaines peuvent être rémunérées, ce qui est interdit en Europe, même si la Grande-Bretagne prévoit un "dédommagement raisonnable" pour les frais de la grossesse.
   (Rapport sénatorial de 2008)

   . Combien de personnes concernées?

   Quarante-quatre cas recensés par la justice entre 2008 et 2011, selon Christiane Taubira. Mais l'association des familles homoparentales (ADFH) estime entre 500 et 800 le nombre de GPA pour des Français sans que la justice n'en soit forcément saisie.


 

 

 

POLITIQUE


Nuit de noces à l’Assemblée

La scène la plus saisissante n'a pas eu lieu au Palais-Bourbon. Il est 20 heures passées ce mardi 29 janvier, les députés ont officiellement ouvert les débats sur le projet de loi "mariage pour tous" depuis quatre heures et la séance a été suspendue pour le dîner. Dehors, tout à côté de l'Assemblée, place Edouard Herriot, ils sont entre 200 et 300, agenouillés, protégés par des CRS vigilants. Ils prient. "Je demande à Dieu que ce projet de loi ne soit pas adopté", dit au mégaphone le prêcheur de cette messe organisée par le mouvement catholique intégriste Civitas. Il chante "Sainte Marie mère de Dieu priez pour nous pauvres pêcheurs" et les fidèles reprennent en chœur. Les voix résonnent sous la mauvaise lumière des réverbères ; spectacle surréaliste et probablement inédit.
En face, au restaurant Le Bourbon, dînent ensemble les deux seuls élus UMP à avoir publiquement pris position en faveur du mariage homosexuel : Franck Riester et Benoist Apparu, qui apprécie avec ironie – et avec le sourire – "cette petite musique d’ambiance pour le dîner". De retour dans l'Hémicycle, ces deux-là ne se quitteront plus. Comme pendant la séance de l'après-midi, ils restent assis côte à côte, solidaires dans la lutte, bien seuls à droite à ne pas applaudir les orateurs de leur groupe.
N'en déplaise à Hervé Mariton ou à Philippe Gosselin, principaux acteurs de l’opposition sur ce texte, très impliqués depuis le début des travaux en commission, la droite n'a d'yeux aujourd'hui que pour Henri Guaino. L’élu des Yvelines, qui s'est découvert une récente ferveur contre le "mariage pour tous", a eu l'honneur de défendre la première motion de rejet de la droite – il y en aura deux, sans surprise rejetées. Un joli moyen de regagner en popularité auprès de ses collègues qui lui intentaient des procès en illégitimité au début de la législature (il quittera d'ailleurs l'Hémicyle peu après pour ne plus revenir). C'est sûr, emprunter à André Malraux son ton – et seulement cela – pour s'exprimer à la tribune est efficace et c'est une vraie gageure que d'arriver à dire "spermatozoïdes" sur le ton de l'ancien ministre de la culture de Charles de Gaulle. A n'en pas douter, déclamer des phrases percutantes telles que "le mariage n’est pas un droit, c’est une institution" ne peut que ravir une droite campée sur sa vision traditionnelle de la famille. Et reparler de "ces Français simples et dignes" opposés au mariage homosexuel – ils "les" avait déjà mentionnés lors de sa première question au gouvernement, le 15 janvier – face à un gouvernement qui, selon lui, ne leur répond qu'un "Taisez-vous !", c'est se garantir un beau succès dans l'opposition. "Actor’s studio !" lui renvoie à plusieurs reprises la gauche, remontée à bloc pour tourner en ridicule l’ancienne plume de Nicolas Sarkozy, qui assure que, "non, je n'aurai pas honte quand mes enfants, mes petits enfants, liront les mots que j'ai utilisés dans ce débat".
L'oreille tendue, une femme tapote nerveusement des doigts sur la rambarde de la tribune du public, pleine à craquer. Quinze ans après avoir brandi une bible en pleurant lors des débats sur le pacs, c'est en simple spectatrice que Christine Boutin assiste à ceux sur le mariage. De l'autre côté de l'Hémicycle, postée au dessus des rangs UMP et également vêtue de blanc, Frigide Barjot lui fait face. Mais la "pasionaria" des anti-mariage gay ne semble pas aussi tendue que la présidente du parti chrétien-démocrate qui porte ses poings serrés à la bouche quand s'exprime la ministre de la justice, Christiane Taubira, en préambule des débats. C'est bien le maximum qu'elle puisse exprimer : le public en tribune est interdit de toute expression partisane.
Qu'ils se rassurent, les députés, eux, ont donné de la voix pour quatre lors de l'allocution de la garde des sceaux. Après un début timide, Mme Taubira a lentement laissé éclore tout son talent oratoire, de sa voix toujours calme, lente et déterminée et de son éloquence qui lui est si propre. Galvanisés, c’est d'un seul homme que les élus socialistes répondent "Rien !" quand elle demande : "Qu'est ce que le mariage homo va enlever aux hétéros ?" "Ridicule ! C’est à pleurer !", réplique la droite, qui répétera ensuite à l’envi à la presse que "n’est pas Badinter qui veut". La majorité, elle, est complètement sous le charme, électrisée, et rarement aura-t-on entendu autant de "bravo !" tonitruants après la prise de parole d'un ministre. Sur Twitter, les députés l'inondent de compliments : "Taubira fantastique", écrit Razzy Hammadi, "immense discours", commente Bernard Roman, "quel plaisir et quelle fierté d’entendre le discours de Christiane", renchérit Jean-Marie Le Guen.
Absente lors de la séance de questions au gouvernement précédant le débat, la ministre n'aura pas assisté aux premières offensives de la droite. Qui seront à vrai dire les seules de la journée ; au fil du débat, l’UMP s'est retrouvée peu à peu coincée, embarrassée et obligée de passer plus temps à se défendre de toute homophobie qu'à développer ses propres arguments. Tel Hervé Mariton qui, assis jambes et bras croisés au premier rang, réclame un rappel au règlement pour demander si "être qualifié de nauséeux est une manière respectueuse d'engager le débat". "Ne harcelez pas chaque orateur qui vient à la tribune !" finira par s’énerver le président Claude Bartolone devant ses agitations et prises de parole intempestives. A la décharge du député de la Drôme, les élus PS ne se sont pas privés, eux, lorsqu'il a inauguré la discussion générale. Alors que, de son ton toujours si poli, il demandait, à la tribune, "puis-je vous raconter une anecdote ?", la réponse a fusé des bancs socialistes : "Non !!" Quelques heures plus tôt, le président du groupe PS, Bruno Le Roux, prévenait pourtant : "nous avons prévu environ 200 heures de discussion possibles". Quoi qu'elle en dise, la gauche n'aura d’autre choix que de continuer à écouter les anecdotes de M. Mariton.









Mères porteuses. Taubira veut reconnaître la nationalité des enfants nés à l’étranger



Nés à l'étranger de mères porteuses: accès facilité à la nationalité
Alors que le débat fait rage sur le mariage pour tous, Christiane Taubira fait un pas en faveur de la gestation pour autrui, pour l’instant interdite en France.
Accès facilité à la nationalité
Une circulaire diffusée vendredi demande aux tribunaux de ne plus refuser la délivrance de certificats nationalité française au seul motif qu’ils concernent des enfants nés de mère porteuse à l’étranger.
Le texte recommande « de faire droit » aux demandes de certificats de nationalité pour des enfants nés à l’étranger de mère porteuse « dès lors que le lien de filiation avec un Français résulte d’un acte d’état civil étranger probant au regard de l’article 47 du code civil ».
« Le seul soupçon » du recours à une gestation pour autrui (GPA) conclue à l’étranger « ne peut suffire à opposer un refus » aux demandes de certificat, précise encore la circulaire.
« Clarifier les choses »
Dans les faits, les refus de certificat de nationalité pour des enfants nés par mère porteuse, pratique interdite en France, ne sont pas systématiques, a indiqué l’avocate Caroline Mécary, spécialiste de cette question.
Mais la circulaire de la Chancellerie « a l’avantage de clarifier les choses », a-t-elle ajouté.
« Procédure automatique ou allégée »
Le 16 janvier, la ministre de la Justice Christiane Taubira a par ailleurs déclaré « réfléchir » à la question de la transcription à l’état civil français des actes de naissance d’enfants nés à l’étranger par mères porteuses, encore très difficile en pratique.
« Je fais étudier les procédures possibles de façon à ce qu’éventuellement soit à 16 ou à 18 ans […] nous puissions faire procéder, peut-être automatiquement ou par une procédure allégée, à la transcription de l’acte de naissance sur le registre d’état civil », avait déclaré Mme Taubira lors de l’examen par la commission des Lois du texte sur le mariage gay.
La GPA ne fait pas partie du projet de loi sur la famille
Lors de ce débat, plusieurs députés PS avaient plaidé pour une évolution mais en expliquant que le texte sur le mariage n’était « pas le bon véhicule législatif », renvoyant aussi au texte sur la famille promis par le gouvernement.
Les députés de l’UMP dénoncent une porte ouverte à la GPA, autorisée en Inde ou aux Etats-Unis par exemple.
Alors que le projet de loi sur la famille pourrait comprendre l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes, la GPA, qui concerne les couples d’hommes, n’est pas envisagée.









Mali : les militaires français à l'aérodrome de Kidal


Un véhicule français devant l'aéroport de Tombouctou le 29 janvier, à la veille de la prise de l'aéroport de Kidal.
Un véhicule français devant l'aéroport de Tombouctou le 29 janvier, à la veille de la prise de l'aéroport de Kidal. (Photo Eric Feferberg. AFP)


Kidal est la dernière grande ville du Nord, après Gao et Tombouctou, reprises aux islamistes ces deux derniers jours.

Libération
L’armée française a pris position mercredi matin sur l’aéroport de Kidal, troisième grande ville du Nord du Mali, après avoir repris en 48 heures aux islamistes, avec l’armée malienne, Gao et Tombouctou, où des pillages ont été commis mardi. «Un avion français s’est posé sur la piste de l’aérodrome de Kidal. Ils ont pris position sur l’aérodrome», a déclaré un responsable de l’administration locale, dont le témoignage a été confirmé par des notables touareg de la région et une source de sécurité régionale.
L’arrivée de soldats français à Kidal intervient après la reconquête, au côté de l’armée malienne et sans grande résistance, des deux plus grandes villes du Nord du Mali, Gao et Tombouctou, qui étaient aux mains de groupes islamistes armés qui y ont multiplié les exactions depuis plus de neuf mois. Kidal, à 1 500 km de Bamako, et sa région, dans l’extrême nord-est malien, près de la frontière algérienne, était le fief d’Ansar ed-Dine (Défenseurs de l’islam), dirigé par Iyad Ag Ghaly (ex-rebelle touareg), un groupe islamiste armé allié à Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi).


Un groupe dissident d’Ansar ed-Dine, le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), a récemment affirmé tenir Kidal avec les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). Le MIA a assuré rejeter le terrorisme et prôner une «solution pacifique» à la crise dans le nord du Mali. Algabass Ag Intalla, notable touareg de la région de Kidal, responsable du MIA, a affirmé sa volonté de «dialogue» et assuré que son mouvement ne visait pas «l’indépendance» du nord du Mali.
Selon une source de sécurité malienne, les principaux responsables des groupes islamistes, dont Ag-Ghaly et l’Algérien Abou Zeïd, un des émirs d’Aqmi, se sont réfugiés dans les montagnes près de la frontière algérienne. Des centaines de personnes ont fui Kidal vers des villages plus au nord, vers l’Algérie, selon le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU, qui affirme que l’accès à la nourriture et aux biens de première nécessité a été sérieusement affecté par le conflit et la fermeture de la frontière.
A Tombouctou, au lendemain de l’entrée des soldats français et maliens, des centaines de personnes, visiblement très pauvres, ont attaqué des magasins tenus, selon elles, par «des Arabes», «des Algériens», «des Mauritaniens», accusés d’avoir soutenu les islamistes armés liés à Al-Qaeda.

«Observateurs internationaux»

Face au «risque d’exactions» et de représailles, le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a souhaité «le déploiement rapide d’observateurs internationaux» pour veiller «au respect des droits de l’homme». Human Rights Watch (HRW) avait évoqué dès lundi «des risques élevés de tensions inter-ethniques» dans le Nord, où la rivalité est forte entre les minorités arabes et touareg souvent assimilées à des islamistes, et les Noirs, majoritaires au Mali.
De son côté, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a affirmé au journal Le Parisien que les forces françaises quitteraient «rapidement» le Mali. «Libérer Gao et Tombouctou très rapidement faisait partie du plan», a expliqué le ministre. «Maintenant, c’est aux pays africains de prendre le relais. Nous avons décidé de mettre les moyens en hommes et en matériel pour réussir cette mission et frapper fort. Mais le dispositif français n’a pas vocation à être maintenu. Nous partirons rapidement.»
Interrogé sur une éventuelle stratégie des jihadistes consistant à se cacher pour mieux contre-attaquer par la suite, Laurent Fabius répond: «nous en avons tué beaucoup». «Les terroristes sont désorganisés. Très atteints», poursuit-il. «Ils savent que nous pouvons écouter leurs moyens de communication, ce qui limite leur capacité de réaction».
Les témoignages se sont aussi multipliés sur la destruction de précieux manuscrits de Tombouctou datant de plusieurs siècles dans cette cité qui fut la capitale intellectuelle et spirituelle de l’islam en Afrique subsaharienne aux XVe et XVIe siècles et une prospère cité caravanière. Le maire a parlé de «crime culturel» a propos de l’Institut Ahmed Baba, incendié par les islamistes, qui abritait entre 60 000 et 100 000 manuscrits, mais le nombre exact des manuscrits brûlés n’est pas connu.
L’opération sur Tombouctou est survenue deux jours après la prise de Gao, plus importante ville du nord et un des bastions islamistes, à 1 200 km au nord-est de Bamako. A Ansongo, à 80 km au sud de Gao, une centaine de pick-up et 4x4 surmontés de mitrailleuses et de véhicules blindés légers des armées nigérienne et malienne sont entrés en ville sous les vivats des habitants. «Laissez-moi voir ces libérateurs !», criait une femme, au milieu des klaxons et des pancartes célébrant le Niger, le Mali et la France, dans cette ville occupée jusqu'à il y a peu par les islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).
A Bamako, se projetant dans l’après-guerre, les députés ont voté mardi à l’unanimité la mise en place d’une «feuille de route» politique, qui prévoit une discussion avec certains groupes armés dans le cadre de la «réconciliation nationale». La communauté internationale a régulièrement insisté auprès du régime de transition à Bamako sur la nécessité d’une «double approche», à la fois politique et militaire, pour résoudre la crise malienne.
La «feuille de route» ne fixe aucune date pour la tenue d'élections, mais le président malien par intérim Dioncounda Traoré a déclaré à Addis Abeba qu’il espérait qu’elles pourraient avoir lieu avant le 31 juillet. A Addis Abeba, Union africaine (UA), Union européenne (UE), Japon, Etats-Unis et ONU participaient à une conférence des donateurs qui a levé 455,53 millions de dollars (338,6 millions d'euros), destinés aux besoins militaires et humanitaires du Mali.
Sur le terrain, 3 500 soldats français et 1 400 soldats ouest-africains, ainsi qu’un contingent tchadien, sont déployés au côté de l’armée malienne. Au total, 8 000 soldats africains sont attendus mais leur déploiement est ralenti par des problèmes de financement et de logistique.
(AFP)











ECONOMIE

 

Google, PSA, Philips, la corruption... : la revue de presse de l'industrie

Par  - Publié le


Les attaques de toutes parts envers Google, la suspension du plan de restructuration de PSA par la justice, le recentrage stratégique des activités de Philips, les scandales de corruption des grands groupes industriels français... Voici les sujets qui marquent l'actualité de ce mercredi 30 janvier.
Le géant américain Google attaqué de toutes parts
Les pages saumon du Figaro du 30 janvier s'intéressent à Google et la polémique grandissante qui entoure le géant d'acier. Selon l'article, "l'hégémonie du moteur de recherche est contestée par les éditeurs de presse, les opérateurs télécoms et les majors de la musique. Les Etats veulent davantage taxer ses béénfices".
France-Malaisie : un contrat très sous-marin
Consacrant sa couverture à la corruption en France, le news magazine L'Express du 30 janvier soulève un lièvre. "Des pots-de-vin ont-ils été versés par deux sociétés françaises d'armement en marge de la vente de trois submersibles à Kuala Lumpur (capitale de la Malaisie, ndlr). Deux juges d'instruction parisiens enquêtent", dévoile l'hebdomadaire.
Egalement mis en cause, le groupe français Safran, condamné par le tribunal de Paris à 500 000 euros d'amende pour corruption active d'agents pblics à l'étranger, plus particulièrement au Nigéria.
Philips se recentre et abandonne les activités qui ont fait son succès
Le Figaro du 30 janvier revient sur l'annonce du groupe hollandais d'électronique Philips de céder ses activités "grand public" pour se recentrer. "L'inventeur du CD abandonne l'électronique grand public", titre le journal en une. Après avoir confié l'avenir de ses téléviseurs au chinois TPV il y a moins de deux ans, "une page se tourne", commente l'article.
Enthousiasme et prudence chez les salariés de PSA
La presse revient largement sur la décision de la cour d'appel de Paris de suspendre le plan de restructuration de PSA, ce qui pourrait modifier le calendrier du plan social envisagé par le groupe automobile français. "La justice peut-elle vraiment annuler un plan social ?", s'interroge Le Parisien-Aujourd'hui en France.
De son côté, Les Echos expliquent en une que PSA va devoir informer les salariés de Faurecia sur la restructuration, mais que les négociations avec les syndicats du constructeur ne sont pas suspendues.







      Boeing 787 : des problèmes sur les batteries antérieurs aux incidents

      Par 
      Boeing 787 Dreamliner de la compagnie ANA
      © Boeing
    Les compagnies aériennes All Nippon Airways et Japan Airlines ont admis le remplacement de plus d'une dizaine de batteries lithium-ion sur Boeing 787 Dreamliner dans les mois ayant précédé la série d'incidents. 
    Selon Reuters, All Nippon Airways (ANA) a annoncé le 29 janvier qu'elle avait remplacé dix batteries lithium-ion trop faibles sur des appareils Boeing 787 de sa flotte il y a quelques mois.
    Dans le même temps, l'autre compagnie japonaise opératrice de Boeing 787 Japan Airlines a elle aussi confié avoir été contrainte de remplacer "plusieurs" batteries sur ses appareils "en quelques mois".
    Ce sont justement des problèmes sur les batteries lithium-ion du 787 qui ont causé une série d'incidents entre les 7 et 16 janvier. Un appareil de Japan Airlines a été contraint d'atterrir en urgence au Japon après le déclenchement de l'alarme incendie de la batterie.
    Selon Reuters, la compagnie ANA n'a pas informé les autorités américaines à l'époque car les problèmes des batteries ne mettaient pas en danger la sécurité de l'avion. ANA rapporte que ces incidents concernent cinq batteries qui affichaient des charges inhabituellement basses.
    L'enquête du Bureau national de sécurité des transports (NTSB) américain et des autorités japonaises suit son cours dans les deux pays.









    Cette nuit en Asie : les Japonais aux côtés d'ArcelorMittal dans sa conquête de l'Amérique

    Mais aussi  : batteries américaines aux enchères, tir de fusée en Corée du sud, marché automobiles aux mains des Japonais et investissements chinois à Taïwan.

    Cette nuit en Asie : les Japonais aux côtés d\'ArcelorMittal dans sa conquête de l\'Amérique
    Selon le Nikkei, le géant japonais de l'acier Nippon Steel & Sumitomo Metal Corp . serait prêt à s'associer à ArcelorMittal dans sa tentative de prise de contrôle d'une large partie des activités nord-américaines de l'allemand ThyssenKrupp AG . Les deux plus grands producteurs d'acier de la planète envisageraient particulièrement de racheter, ensemble, pour 130 milliards de yens (1,1 milliards d'euros) la toute nouvelle aciérie du groupe située dans l'Alabama, afin notamment de pousser leurs productions respectives de matériaux pour l'industrie automobile.

    Les batteries américaines A123 passent sous pavillon chinois

    Plus rien ne peut s'opposer, désormais, à ce que le principal équipementier automobile chinois, Wangxiang , rachète l'essentiel des activités de la société américaine A123 Systems . Placé sous le régime des faillites, le fabricant de batteries électriques avait été mis aux enchères en décembre, et c'était le groupe chinois qui avait proposé la meilleure offre. Mais il fallait encore que le Comité sur les investissements étrangers aux Etats-Unis donne son aval. Cette structure, baptisée CFIUS, devait se prononcer sur les enjeux politiques de la transaction.
    Contrairement à la position qu'avaient tenue des élus Républicains du Congrès, le CFIUS a finalement jugé que la transaction ne posait pas de problème. Le rachat, d'un montant de 256,6 millions de dollars, exclut toutefois les activités liées au gouvernement américain, valorisées à 2,25 millions de dollar. Cela ne suffit pas à rassurer Bill Huizenga, un élu Républicain du Michigan qui s'était battu contre cette transaction, et qui a objecté hier soir auprès de l'agence Bloomberg que « les contribuables américains ne devraient pas financer des technologies qui seront par la suite utilisées pour concurrencer des sociétés des Etats-Unis ». Une référence au fait que A 123 Systems avait reçu une subvention de 249 millions de dollars, dont il n'avait utilisé que la moitié environ, pour construire deux usines dans le Michigan.

    La Corée du Sud tente un tir de fusée historique

    Après deux tirs ratés et de multiples reports, la Corée du Sud va tenter aujourd'hui pour la dernière fois de devenir le 11ème pays de la planète à réussir à lancer, depuis son territoire, une fusée dans l'espace et à mettre en orbite un satellite. Si les ingénieurs constatent que les conditions optimales sont réunies, le tir de la fusée Naro 1 pourrait être enclenché en fin d'après-midi et le satellite scientifique qu'elle emporte pourrait être déployé 9 minutes plus tard. Une réussite est décrite comme capitale pour le pays qui a déjà établi, avec succès, un programme de construction de satellites mais veut désormais maîtriser ses propres capacités de lancement pour ne plus dépendre de groupes étrangers. Le premier étage de la fusée Naro 1 a été fourni par la société russe Khrunichev mais les entreprises sud-coréennes travaillent parallèlement au développement de leur propre lanceur.

    Les Japonais détiennent près de 80% du marché auto sud-asiatique

    Pour les grandes marques automobiles nippones, la Chine n'a pas été en 2012 le plus grand marché de la planète. Perturbées par le boycott de leurs magasins, qui a fait suite à l'éclatement en septembre d'un différend diplomatique entre les deux nations, et par la décélération de l'économie locale, les ventes de voitures japonaises n'ont atteint l'an dernier en Chine que 2,5 millions d'unités. Dans le même temps, elles ont bondi de plus de 40% dans les six plus grands marchés d'Asie du Sud-Est (Thaïlande, Indonésie, Malaisie, Philippines, Vietnam et Singapour) pour atteindre au total sur cette zone un volume de 2,73 millions de véhicules pour particuliers. En Asie du sud-est, où ils accélèrent les ouvertures de concessionnaires et les investissements industriels, les constructeurs nippons ont vu leur part de marché globale bondir, sur 2012, de 5% pour atteindre 79%.

    En Chine, Infiniti veut faire oublier ses racines japonaises

    Sale temps pour les entreprises nippones sur le sol chinois. Le président de la marque de voitures de luxe Infiniti, qui appartient au japonais Nissan , a cherché, hier, à faire oublier ses origines. « Infiniti est une marque asiatique et n'a pas de nationalité particulière », a déclaré Johan de Nysschen à Pékin. Infiniti est « assez distinct de la société mère. Nous sommes une marque asiatique premium », a-t-il plaidé. Infiniti espère voir son chiffre d'affaires augmenter de 10% cette année sur le marché chinois et prévoit, à cette fin, de faire passer son nombre de concessionnaires hye 60 à 80 en un an.
    Mais d'après l'association des concessionnaires automobile chinois, Infiniti était, de toutes les marques de luxe automobile, celle qui affichait en Chine le niveau de stocks le plus élevé à la fin décembre. Une conséquence, probablement, de son refus de s'engager dans une politique de baisse des prix, contrairement à ce qu'ont fait les leaders allemands du secteur. Mais une situation qui résulte peut-être, aussi, de la poussée de tension entre la Chine et le Japon au sujet d'un archipel d'îles que se disputent les deux géants d'Asie. Tous les groupes automobiles japonais ont connu une fin d'année très difficile sur le marché chinois. La situation semble toutefois commencer à s'améliorer.

    Coup d'accélérateur aux investissements chinois à Taïwan

    Le régulateur boursier de Taiwan a annoncé ce matin que le plafond des investissements en portefeuille provenant de Chine sur le territoire taïwanais allait être doublé. Alors que les sociétés chinoises ne pouvaient acheter que pour 500 millions de dollars d'actions ou d'obligations taïwanaises jusqu'à présent, elles vont désormais pouvoir porter ce chiffre à 1 milliard. Cette annonce intervient alors que la Banque centrale de Taïwan a récemment autorisé les banques de l'île à conduire des activités en yuans, et que le Bureau du tourisme du territoire vient de doubler le quota de visiteurs du continent qui peuvent être accueillis chaque année. Autant de tendances qui illustrent le réchauffement des relations économiques et financières entre les deux rives du détroit, qui contraste avec le maintien du statu quo au plan politique.












    JUSTICE ?

    Le patron de Fauchon mis en examen dans un volet de l'affaire Guérini

    Le patron des épiceries de luxe Fauchon, Michel Ducros, a été mis en examen récemment à Marseille pour "trafic d'influence" dans un volet de l'affaire Guérini, a-t-on appris mardi de source proche du dossier, confirmant une information de La Provence.

    Photographe : Valery Hache :: Le patron des épiceries de luxe Fauchon, Michel Ducros, à Monaco, le 24 octobre 2011 
    photo : Valery Hache, AFP
    Selon le quotidien, ce fils de Gilbert Ducros, créateur des épices éponymes, est soupçonné d'avoir versé un pot-de-vin de 500.000 euros en 2010 dans le cadre d'un projet de logements et de maison de retraite qu'il avait sur la commune de La Ciotat (Bouches-du-Rhône).
    Michel Ducros, après avoir vendu les épices de son père, avait fondé en 1995 la société Monaco Marine, un réseau de chantiers navals dédiés à la maintenance des yachts sur la côte méditerranéenne, dont un inauguré à La Ciotat en 2007. Auparavant, il était devenu le propriétaire de l'enseigne Fauchon en 2004, investissant aussi dans l'immobilier et l'hôtellerie au Luxembourg.
    Contacté par l'AFP, son avocat, Me Olivier Metzner, n'a fait aucun commentaire, de même que le parquet de Marseille, qui avait fait état de cette mise en examen en décembre sans dévoiler l'identité du suspect.

    Le bénéficiaire du pot-de-vin serait un gérant de sociétés déjà mis en examen dans cette vaste affaire de marchés publics frauduleux, de corruption et de blanchiment d'argent, Patrick Boudemaghe, considéré par les gendarmes de la section de recherches de Marseille comme un intermédiaire régulier entre élus, fonctionnaires, chefs d'entreprises et malfrats de la région marseillaise.
    Ce proche d'Alexandre Guérini, frère du président PS du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, mais aussi de Bernard Barresi, figure présumée du banditisme marseillais, se serait fait remettre l'argent en liquide en Suisse, où réside M. Ducros, en échange de son intervention dans le projet immobilier de La Ciotat, auquel des membres du milieu s'intéressaient après que d'autres candidats eurent échoué à obtenir les autorisations nécessaires à la construction d'une maison de retraite.
    Bernard Barresi, qui avait été arrêté en juin 2010 sur la Côte d'Azur après 18 ans de cavale, a également été mis en examen en décembre avec une autre figure présumée du banditisme local, Michel Campanella, dans ce dossier instruit par le juge Charles Duchaine depuis fin 2009 et dans lequel une vingtaine de personnes sont déjà mises en cause.
    Le magistrat souhaite désormais entendre les deux frères Alexandre et Jean-Noël Guérini, après avoir obtenu une nouvelle levée de l'immunité parlementaire du sénateur aux fins de le placer en garde à vue chez les gendarmes.
    L'élu, qui a récemment souffert de problèmes de santé, doit reprendre ses activités publiques mercredi avec la présentation de ses voeux à la presse.
    Jean-Noël Guérini a déjà été mis en examen en septembre 2011 dans un autre volet de l'affaire qui porte son nom, son frère l'ayant été en novembre 2010. Patrick Boudemaghe étant le seul, jusqu'à présent, à être mis en examen dans les deux dossiers.









    Deux hommes arrêtés dans l'enquête sur les complicités de Merah

    Deux hommes d'une trentaine d'années du quartier du Mirail à Toulouse ont été arrêtés mardi dans l'enquête sur les complicités dont aurait pu bénéficier Mohamed Merah. Ils sont en cours de transfèrement à Levallois par la DCRI. Ces arrestations sont intervenues à la veille de la réception des familles par le ministre de l'Intérieur.


    Mohamed Merah a-t-il bénéficié de complicités pour commettre ses meurtres ? Deux hommes ont été arrêtés © Reuters
    Mardi, le ministre de l'Intérieur Maniel Valls avait estimé que "la fameuse thèse du loup solitaire ne tenait pour pour Mohamed Merah". Mardi toujours, deux hommes ont été arrêtés à Toulouse. Âgés d'une trentaine d'années, ils ont été interpellés dans le cadre de l'enquête sur les complicités dont aurait pu bénéficier le jeune homme. Selon nos informations et de source policière, les deux hommes, résidant dans le quartier du Mirail, appartiennent à la mouvance salafiste toulousaine. Ils sont en cours de transfèrement à Levallois par la DCRI.

    Les familles des victimes de Merah reçues mercredi par Manuel Valls

    En mars 2012 – en pleine campagne pour la présidentielle – Mohamed Merah avait tué sept personnes de sang froid à Toulouse et Montauban. Le tueur avait été abattu par la police lors du siège de son appartement.
    Ces deux arrestations sont intervenues à la veille de la réception par Manuel Valls des familles des victimes de Mohamed Merah. Elles veulent demander des explications et connaître la vérité sur les crimes commis par Mohamed Merah.










    SOCIAL

    La situation se tend dans l'ensemble des usines Renault et en particulier à Sandouville où des débrayages ont été observés hier contre le plan de compétitivité.

    Nicolas Guermonprez exhorte les salariés à ne pas baisser les bras
    Nicolas Guermonprez exhorte les salariés à ne pas baisser les bras
    Il est loin le temps où Renault était considéré comme la « vitrine sociale » du pays. Le temps de la splendeur de la Régie est révolu et l'heure est maintenant au combat pour la survie. Une lutte sans merci qui a encore trouvé écho hier devant les grilles de l'usine de Sandouville au moment où, dans la capitale, les premières négociations entre direction et syndicats étaient engagées. Après sept groupes de réflexion paritaire menés depuis des semaines et où les syndicats ont appris à « quelle sauce ils sont mangés ».
    « C'est notre usine et elle nous appartient. Ce sont les salariés qui créent de la richesse, pas le staff dirigeant », déclarait hier matin le leader syndical de la CGT, refusant d'emblée le plan de compétitivité présenté par le constructeur, soit une réduction de 7 500 postes d'ici 2016 en France (17 % des effectifs). Et sans compter sur cette menace à peine voilée de fermetures de sites si ce plan capotait. Nicolas Guermonprez ne veut pas non plus entendre parler des dispositifs de ce projet prévoyant, en autres, un gel des salaires jusqu'en 2015, une mobilité obligatoire sur d'autres sites, une augmentation du temps de travail de 15 minutes par jour, des RTT rabotées de quatre jours et la réduction des temps de pause.
    "Pas question de signer un accord le flingue sur la tempe"
    Dès 6 h 30, la centrale syndicale distribuait des tracts aux entrées de l'usine appelant à une assemblée générale de 10 h à 11 h. « Il a été décidé de travailler sur des opérations coup-de-poing annoncées au tout dernier moment pour conserver l'effet de surprise », annonçait la CGT, pour qui il est hors de question de signer un accord « le flingue sur la tempe ». « Pourquoi financer notre prime de licenciement ? »
    FO, de son côté, avait appelé depuis une semaine à un arrêt de travail de 4 heures, hier de 11 h 30 à 15 h. « Le jour même du début des négociations, pour marquer le coup, explique Fabien Gloaguen, à la tête du syndicat. La question est de savoir si l'on veut encore d'un constructeur français, si on veut produire en France et si Carlos Ghosn est l'homme de la situation, s'interroge le chef de file de FO. Il faut que le gouvernement, qui détient 15 % du capital de l'entreprise, s'empare réellement du dossier, car on a vu ce qu'ont donné les accords de compétitivité dans d'autres boîtes. C'est la fermeture à chaque fois ! » Et Fabien Gloaguen de prévenir : « S'il arrive malheur à Sandouville, ce ne sont pas 2 300 emplois qui seront à déplorer mais bien cinq à six fois plus en comptant les sous-traitants et les fournisseurs. »
    Un sinistre pour la région que chacun redoute, mais quoi qu'il en soit, le rapport de force ne fait que commencer.














    Professeurs des écoles: 30% seront en grève jeudi, prévoit le SNUipp-FSU

    Un professeur fait cour dans sa classe
    Un professeur fait cour dans sa classe (Photo Damien Meyer. AFP)
    Libération
    Près d'un professeur des écoles sur trois sera en grève jeudi, lors de la journée de mobilisation des fonctionnaires, pour réclamer des "propositions sérieuses" en matière de "conditions de travail et de pouvoir d'achat", a indiqué mardi soir le premier syndicat du primaire SNUipp-FSU.
    Jeudi, la mobilisation sera "dans les écoles primaires inégale, mais réelle", avec "30% d'enseignants en grève, soit près d'un enseignant sur trois", annonce l'organisation syndicale dans un communiqué.
    Dans certains départements, "ce sont près de la moitié des enseignants qui seront en grève", ajoute-t-elle.
    La mobilisation des enseignants "témoigne du trouble existant aujourd'hui dans les écoles": "beaucoup d'efforts sont demandés aux enseignants sans que leurs revendications en termes d'amélioration des conditions de travail et de pouvoir d'achat n'obtiennent de réponses concrètes", poursuit le SNUipp-FSU.
    Il rappelle les écarts de salaires avec les collègues du secondaire, récemment reconnus par le ministre Vincent Peillon, et le déclassement salarial subi par les professeurs des écoles, passés de la catégorie "profession intellectuelle" à "profession intermédiaire" dans un rapport de la fonction publique à cause de leur niveau de salaire.
    En outre, depuis le 1er janvier 2012, une journée de carence (non indemnisée) est appliquée aux fonctionnaires en cas d'arrêt maladie, une "mesure injuste", selon le syndicat, qui ajoute également que la réforme des rythmes scolaires induit des coûts supplémentaires (frais de transports et garde de jeunes enfants).
    Sur les questions salariales et les conditions de travail, le SNUipp-FSU demande au gouvernement et au ministre "d'ouvrir des discussions et de mettre sur la table des propositions sérieuses".
    Les enseignants "ne veulent plus se contenter de discours bienveillants du gouvernement et veulent du changement pour de vrai", ajoute-t-il.
    Pour la première fois depuis l'élection de François Hollande, les 5,2 millions de fonctionnaires du pays sont appelés par trois syndicats (CGT, FSU, SolidaiRes) à cesser le travail jeudi afin de faire part au gouvernement de leur impatience, notamment en matière de pouvoir d'achat.
    Le deuxième syndicat d'enseignants SE-Unsa a réclamé mardi du ministre qu'il ouvre "sans tarder" des discussions au cours desquelles il revendiquera une "indemnité" de 100 euros nets mensuels.









    DIVERS

     

    L'agence du médicament annonce la suspension des ventes de Diane 35

    Diane 35 a été largement prescrit comme contraceptif et aurait causé la mort de quatre personnes.
    Diane 35 a été largement prescrit comme contraceptif et aurait causé la mort de quatre personnes. (Photo Philippe Huguen. AFP)


    Ce traitement anti-acné, largement prescrit comme contraceptif, a causé la mort de quatre femmes.

    Libération
    L’Agence du médicament (ANSM) a annoncé mercredi la suspension prochaine de l’autorisation de mise sur le marché de Diane 35 et ses génériques, un traitement anti-acné largement utilisé comme contraceptif depuis vingt ans et qui a fait quatre morts en 25 ans.
    La «procédure de suspension d’autorisation de mise sur le marché» prendra effet dans trois mois, a précisé le Pr. Dominique Maraninchi, directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), qui a invité les patientes à ne pas interrompre leur traitement dans l’intervalle.









    Un arrêté restreint l'éclairage des vitrines et des bureaux la nuit

    Une façade de magasin illuminée à Paris
    Une façade de magasin illuminée à Paris (Photo Bertrand Guay. AFP)


    Libération
    Le gouvernement a publié mercredi au Journal Officiel un arrêté restreignant l'éclairage des commerces et bureaux la nuit, notamment des vitrines, à partir du 1er juillet 2013.
    A l'extérieur, "les illuminations des façades des bâtiments sont éteintes au plus tard à 1 heure" du matin et "les éclairages des vitrines de magasins de commerce ou d’exposition sont éteints au plus tard à 1 heure ou une heure après la fin de l’occupation de ces locaux si celle-ci intervient plus tardivement", précise l'arrêté.
    Les éclairages des vitrines de magasins de commerce ou d’exposition peuvent être allumés à partir de 7 heures ou une heure avant le début de l’activité si celle-ci s'exerce plus tôt.
    Par ailleurs, selon ce texte, "les éclairages intérieurs de locaux à usage professionnel sont éteints une heure après la fin de l’occupation de ces locaux".
    Des dérogations pourront s'appliquer pour les périodes de fêtes comme Noël ou dans les zones touristiques ou d'animation culturelle permanente.
    "L'un des grands objectifs, c'est un changement culturel, c'est-à-dire qu'on arrête avec le +toujours consommer plus d'énergie pour en produire plus+ et qu'on soit dans une logique de sobriété énergétique", avait expliqué en novembre dernier la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho en évoquant le futur arrêté.
    Depuis le 1er juillet 2012, un décret impose déjà l'extinction des enseignes lumineuses des commerçants entre 01H00 et 06H00, mais cette obligation ne s'applique qu'aux nouvelles enseignes. Celles qui étaient déjà en place ont jusqu'au 1er juillet 2018 pour se mettre en conformité.
    Ces dispositions sont issues de la série de mesures annoncées en décembre 2011 par le gouvernement précédent pour améliorer l'efficacité énergétique et lutter contre le gaspillage.