HUMOUR......ENCORE QUE......
Parler l'Informaticien
Voici les règles de base pour parler "informaticien" . Ceci améliora sûrement les communications dans votre couple.
Si, au restaurant, il réfléchit trop longuement devant la carte, dites-lui: Héhooo!.. Tu as fait un time out, ou quoi ?
La télécommande en main, vous essayez, en vain, d'allumer votre téléviseur. Ne dites pas: Bizarre, ma télé ne s'est pas allumée ! Dites plutôt Bizarre, ma télé n'a pas booté !
Si vous êtes écolo dans l'âme et que la question de la gestion des déchets est pour vous capitale, ne dites pas: Tu devrais tasser le contenu de ce sac poubelle. Dites: Tu devrais zipper la trashcan.
Dans un embouteillage, ne dites pas : Cette route est toujours fort encombrée. Dites: Ça s'arrange pas, la bande passante sur cette route !
Assoiffé, ne lui proposez pas d'aller se rincer le gosier au bistrot du coin, mais bien d'aller faire un petit download chez le provider de bière.
S'il vous raconte n'importe quoi, dites-lui: T'as crashé ton registre ou quoi ?
S'il ne vous répond pas: Hohééé ?.. T'as fait un reset ?
Si vous désirez que votre ami baisse le ton, demandez-lui de mettre la musique en background
S'il a des difficultés à vous écouter et à écrire en même temps, dites-lui: C'est quoi le problème ?.. Tu n'es pas multitâche toi ?..
Si il vous casse les pieds, criez : Elle est où, la touche Escape ?
D'autre part, il est fort probable que vous ne compreniez pas certaines phrases de vos amis informaticiens. Voici quelques exemples qui pourraient vous être utiles :
Si, au restaurant, il réfléchit trop longuement devant la carte, dites-lui: Héhooo!.. Tu as fait un time out, ou quoi ?
La télécommande en main, vous essayez, en vain, d'allumer votre téléviseur. Ne dites pas: Bizarre, ma télé ne s'est pas allumée ! Dites plutôt Bizarre, ma télé n'a pas booté !
Si vous êtes écolo dans l'âme et que la question de la gestion des déchets est pour vous capitale, ne dites pas: Tu devrais tasser le contenu de ce sac poubelle. Dites: Tu devrais zipper la trashcan.
Dans un embouteillage, ne dites pas : Cette route est toujours fort encombrée. Dites: Ça s'arrange pas, la bande passante sur cette route !
Assoiffé, ne lui proposez pas d'aller se rincer le gosier au bistrot du coin, mais bien d'aller faire un petit download chez le provider de bière.
S'il vous raconte n'importe quoi, dites-lui: T'as crashé ton registre ou quoi ?
S'il ne vous répond pas: Hohééé ?.. T'as fait un reset ?
Si vous désirez que votre ami baisse le ton, demandez-lui de mettre la musique en background
S'il a des difficultés à vous écouter et à écrire en même temps, dites-lui: C'est quoi le problème ?.. Tu n'es pas multitâche toi ?..
Si il vous casse les pieds, criez : Elle est où, la touche Escape ?
D'autre part, il est fort probable que vous ne compreniez pas certaines phrases de vos amis informaticiens. Voici quelques exemples qui pourraient vous être utiles :
- Bon, moi je vais faire un shutdown : Bon, moi je vais me coucher
- J'ai optimisé les settings de ma femme : Ma femme fait le repassage et la vaisselle très rapidement et sans râler
- Ho, stop, y'a overflow ! : Pas trop vite, je ne comprends plus rien de ce que tu me dis !
- Tu veux swaper avec moi ? : Veux-tu changer de place avec moi ?
POLITIQUE
Manifestations en Egypte : "La révolution a été volée par les Frères Musulmans"
Deux ans, jour pour jour, après le début du soulèvement qui a renversé Hosni Moubarak en Egypte, des manifestations hostiles au régime de Mohamed Morsi ont eu lieu partout dans le pays. Neuf personnes ont été tuées, dont huit à Suez, et plus de 450 autres ont été blessés. Sur la place Tahrir, symbole de la révolution, des accrochages entre manifestants et forces de l'ordre ont eu lieu. Parmi les manifestants, Nadine venait protester pour la première fois contre un régime qu'elle qualifie de "fasciste".
Egypte. 7 morts, 450 blessés lors de l'anniversaire de la révolution

Des milliers de personnes sont descendues dans les rues, vendredi
Reuters
Sept morts et plus de 450 blessés, hier, jour anniversaire du début de la révolution. La colère qui avait chassé Moubarak se tourne maintenant contre les Frères musulmans.
Deux ans après la révolte qui fit chuter Hosni Moubarak après trente ans de pouvoir, des dizaines milliers d'Égyptiens sont descendus dans les rues hier. Moins pour célébrer l'anniversaire que pour manifester leur colère contre les Frères musulmans, installés à la tête de l'État. « On n'a pas fait la révolution pour qu'un groupe corrompu en remplace un autre », grondait Maham Kamal, 40 ans, voile turquoise et drapeau national à la main. « L'Égypte a besoin d'une nouvelle révolution pour les jeunes et pour une vraie démocratie », affirmait un autre manifestant, Chawki Ahmed, 65 ans.
Jeudi soir, le président Mohamed Morsi, élu en juin, avait appelé la population à célébrer l'anniversaire « de manière pacifique et civilisée ». Il a pu constater que la colère continue de sourdre, deux mois après qu'il se soit (temporairement) arrogé les pleins pouvoirs pour faire adopter, par référendum, une Constitution rédigée sous la dictée des Frères musulmans, dont il est lui-même issu. Hier soir, il a à nouveau appelé les Égyptiens à « rejeter la violence ».
« Pain, liberté et justice sociale »
Hier, les slogans de 2011 sont ressortis, tournés désormais contre Morsi et le chef de la confrérie religieuse, Mohamed Badie, accusé de diriger le pays dans l'ombre. « Le peuple veut la chute du régime », clamait une immense banderole sur la place Tahrir du Caire, des milliers de manifestants scandant : « Dégage, dégage. »
L'opposition laïque et libérale veut faire reculer les islamistes avant qu'ils ne verrouillent tout. « Nous disons non à l'État-frères musulmans », déclarait le dirigeant de gauche Hamdeen Sabahi, troisième de la présidentielle.
Des affrontements avaient éclaté dès jeudi soir. Ils se sont prolongés, notamment quand un groupe de manifestants s'est approché du palais présidentiel. L'immeuble abritant le site Internet des Frères musulmans a été arrosé de pierres.
À Alexandrie, la police a tiré des grenades lacrymogènes pour refouler les mécontents. À Ismaïlia, le siège du parti politique des Frères a été incendié. Des bâtiments publics ont été attaqués à Damiette (nord) et Kafr el-Cheikh (delta). Ces heurts ont fait sept morts, dont cinq dans une fusillade à Suez, et plus de 450 blessés.
EN DIRECT / Mali : accrochages entre djihadistes et forces françaises près de Gao
Les troupes françaises et maliennes ont repris l'aéroport de Gao, dans le nord du Mali. Selon le ministère de la Défense, « les combats continuent » dans la zone de l'aéroport et du pont de Gao, où « les tensions restent vives ».
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AFP
17h06 : Les « troupes françaises et maliennes bientôt près de Tombouctou » -Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a affirmé que les « troupes françaises et maliennes » se trouvaient « en ce moment » « autour de Gao et bientôt près de Tombouctou », lors d'un discours devant la communauté française de Santiago du Chili. « En ce moment les troupes françaises et maliennes sont autour de Gao et bientôt près de Tombouctou », a-t-il dit, à quelques heures d'un sommet UE/Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes (Celac). Il a répété que la France « n'avait pas vocation à rester, bien entendu » au Mali. « L'objectif, c'est que la force multinationale africaine, qui est en préparation -plusieurs milliers de soldats sont déjà là, d'autres arrivent, l'état-major est à Bamako -puisse prendre le relais et que le Mali puisse engager un processus politique de stabilisation », a-t-il ajouté.
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16h33 : « Tensions vives » près de Gao -Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a confirmé que « les forces françaises avaient saisi la zone de l'aéroport et le pont de Gao, au nord-est du Mali ». Dans un communiqué du ministère de la Défense, M. Le Drian ajoute que « 3.700 militaires français sont aujourd'hui engagés dans l'opération Serval dont 2.500 sur le territoire malien », son entourage précisant toutefois que « les combats continuaient » dans la zone de l'aéroport et du pont de Gao où « les tensions restent vives ». « Les terroristes djihadistes n'ont pas désarmé », a dit aussi l'entourage de M. Le Drian. « Les terroristes djihadistes qui ont affronté les armées malienne et française ont vu nombre de leurs moyens mobiles et de leurs sites logistiques détruits », affirme en outre dans son communiqué le ministre. Il « adresse ses plus vives félicitations aux militaires français ayant rempli ces dernières heures avec succès la mission qui leur a été confiée ».
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AFP
15h41 : « Harcèlement par des éléments terroristes » dans la zone de Gao -Des « éléments terroristes » menaient « sporadiquement » samedi des « opérations de harcèlement » dans la zone de Gao, où des forces françaises ont pris le contrôle de l'aéroport et du pont Wabary sur le fleuve Niger, a indiqué l'Etat-major des armées françaises. « Il n'y a pas de combat à proprement parler » dans cette région du nord-est malien, a précisé un porte-parole de l'Etat-major, « mais sporadiquement, des opérations de harcèlement avec des éléments terroristes qui ouvrent le feu sur nos positions après s'être abrités dans des zones urbaines ».
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15h32 : Le MNLA exclut de s'allier à l'armée -Un dirigeant des rebelles touaregs du Mali a exclu toute alliance avec l'armée malienne et la force africaine de la Cédéao, disant craindre des exactions contre des Maliens à la peau claire, assimilés aux jihadistes du nord, dans des déclarations publiées samedi à Alger. Le porte-parole du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), Hama Ag Sid Ahmed, a déclaré dans un entretien publié par le journal Le Soir d'Algérie que le président de son mouvement, Bilal Ag Achérif, avait « expliqué très clairement que le MNLA ne s'allierait pas à la Cédéao ». « Nous estimons que ces forces, pilotées par l'armée malienne, ne connaissent pas la région et elles risquent fort de s'engager dans une guerre contre la +peau blanche+ », a-t-il ajouté.
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14h14 : Des troupes tchadiennes au Niger se positionnent près du Mali -Des troupes tchadiennes stationnées au Niger pour une possible intervention au Mali se sont positionnées samedi à Ouallam, à une centaine de km au nord de Niamey, s'approchant de la frontière malienne, a-t-on appris de source sécuritaire nigérienne. « Les Tchadiens sont arrivés sur le camp de Ouallam », a indiqué cette source. Parallèlement, une partie des troupes nigériennes qui étaient cantonnées à Ouallam depuis plusieurs jours « sont ressorties du camp en 4x4 avec des armes et se dirigent vers Niamey », a-t-elle affirmé.
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AFP
12h28 : Des soldats français et maliens ont pris le contrôle de l'aéroport de Gao, un bastion des islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) situé à 1.200 km au nord-est de Bamako. « Les forces maliennes et françaises sécurisent l'aéroport de Gao et le pont Wabary de Gao. Ces deux endroits stratégiques sont sous contrôle des forces malienne et française », a déclaré une source. L'aéroport se situe à environ 6 km à l'est de Gao. Le pont est lui placé à l'entrée sud de la ville. La source de sécurité n'a pas fait état de combats. Selon d'autres sources, la plus grande partie des combattants islamistes avaient évacué la ville ces derniers jours, remontant vers l'extrême-nord-est du Mali pour échapper aux frappes aériennes françaises. Les positions des islamistes à Gao ont été pilonnées par l'aviation française, notamment par des avions de combat Rafale, qui visaient « des camps d'entraînement, des infrastructures et des dépôts logistiques constituant les bases arrière des groupes terroristes », selon Paris
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11h43 : Un groupe islamiste a proposé de « négocier la libération » d'un otage français au Mali alors que les troupes françaises et maliennes se dirigent vers Gao et Tombouctou. Hier, les militaires français et maliens, qui ont repris trois localités dans le centre et l'ouest, ont entamé la reconquête du Nord du pays occupé par les groupes islamistes depuis plus de neuf mois. C'est dans ce contexte que le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), présent à Gao, a annoncé à l'AFP être prêt à négocier la libération d'un Français qu'il détient. « Le Mujao est prêt à négocier la libération de l'otage Gilberto », a déclaré Walid Abu Sarhaoui, porte-parole du Mujao, en référence au Français Gilberto Rodriguez Leal, enlevé en novembre 2012 dans l'ouest du Mali.
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11h10 : Les chefs d'état-major de l'Afrique de l'Ouest se sont retrouvés à Abidjan pour travailler sur la « montée en puissance » de la force africaine au Mali, qui doit soutenir les troupes françaises et maliennes sur le terrain face aux groupes islamistes armés. Cette réunion des chefs d'état-major des pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) est destinée à assurer « la montée en puissance de la Mission internationale de soutien au Mali » (Misma), a déclaré à l'ouverture le général Soumaïla Bakayoko, le patron de l'armée ivoirienne, dont le pays préside actuellement la Cédéao.
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06h10 : Le décès d'un second travailleur malaisien tué lors de la prise d'otages en Algérie a été confirmé, a annoncé le ministère malaisien des Affaires étrangères. Tan Ping Wee était porté disparu depuis l'attaque d'islamistes contre le site gazier d'In Amenas, le 16 janvier, dans le désert du sud de l'Algérie. « Le corps de Tan Ping Wee a été identifié par une équipe médico-légale grâce à son dossier dentaire et aussi par l'authentification de son tatouage par sa famille », a déclaré le ministre Anifah Aman dans un communiqué. Deux autres Malaisiens employés sur le site sont rentrés chez eux mercredi tandis qu'un 3e était resté à Alger pour aider les secours à localiser Tan, le dernier Malaisien porté disparu après l'attaque. Selon les dernières estimations des autorités algériennes, 37 otages étrangers et 29 preneurs d'otages ont été tués dans l'attaque islamiste contre le site gazier et dans l'opération militaire lancée par Alger qui a suivi.
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4h53 : Obama a appelé Hollande pour lui manifester son soutien -Le président Barack Obama a exprimé son soutien à François Hollande qui a « pris la tête des efforts internationaux pour priver les terroristes d'un refuge au Mali », lors d'une conversation téléphonique vendredi, a rapporté la Maison Blanche. « Le président a fait part de son soutien à la France qui a pris la tête des efforts internationaux pour priver les terroristes d'un refuge au Mali », a affirmé la Maison Blanche dans un communiqué. La présidence précise que « François Hollande a remercié le président Obama pour le soutien important que les Etats-Unis ont apporté à cet effort ».
ECONOMIE
Renault, PSA, Boeing, l'Open Source, l'affaire des pilules, Apple... les dix infos industrielles de la semaine

Retrouvez les dix informations qu'il ne fallait pas manquer cette semaine. A noter en particulier : les soupçons de chantage chez Renault, l'alliance PSA-GM, les résultats contrastés d'Apple, les défaillances du 787 Dreamliner, le scandale des pilules de 3e génération qui prend de l'ampleur, la restructuration de la filière Open Source annoncé par Fleur Pellerin, le nuage de gaz de l'usine Lubrizol ou encore la poursuite de la guerre des chefs au Medef.
Renault accusé de chantage dans ses négociations compétitivité
Dans un document remis aux syndicats et que L'Usine Nouvelle s'est procuré, la direction de Renault explique qu'il ne pourra pas garantir de ne pas fermer de sites en cas d'échec des négociations compétitivité actuellement en cours. Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici et le ministre du Travail Michel Sapin ont dont été contraints de rappeller au constructeur les lignes rouges qu'il se serait engager à ne pas franchir : ne procéder à aucun licenciement et ne pas fermer d'usines.
Semaine chargée pour le constructeur français qui a présenté un nouveau moteur hybride : un système inédit alliant moteur essence et à air comprimé et consommant mois de 3 litres aux 100 kilomètres. Mais le constructeur a aussi dévoilé la nouvelle plate-forme qui servira de base aux remplaçantes de la 308 et de la C4 Picasso. Mais pour Jean-Christophe Quémard, directeur des programmes PSA, l'élaboration de trois programmes communs de véhicules ne marque qu'une première étape dans l'alliance entre PSA et GM.
Des résultats contrastés pour Apple
Les résultats d'Apple ne sont pas à la hauteur des espérances. L'iPhone 5 se vend moins que prévu. Etonnant ? Pas vraiment. Depuis 2012, à force de trop se concentrer sur le business la marque à la pomme a oublié ce qui a toujours fait son succès : l'innovation de rupture.
L’incertitude plane toujours sur la fiabilité du Boeing 787 Dreamliner
La batterie mise en cause dans les avaries rencontrées par le Boing 787 Dreamliner n'a pas encore révélé l'explication de sa surchauffe. L'avionneur américain diligente sa propre enquête interne afin de faire la lumière sur les défaillances de plusieurs de ses appareils ces dernières semaines et faire revoler le 787 au plus vite.
L’affaire des pilules prend de l’ampleur
L’inquiétude entourant les pilules de 3e génération depuis la mi-décembre a fait fortement reculer leurs ventes et gonfler celles des pilules de 2e génération. Une situation qui profite à six laboratoires, qui vont désormais se partager quasiment l’intégralité du marché des pilules contraceptives ! Et les doutes ne sont pas près de retomber : quatre nouveaux laboratoires sont désormais poursuivis à la suite du dépôt de quatorze plaintes au tribunal de Bobigny jeudi 24 janvier. Après le Mediator et les prothèses PIP, on se dirige de plus en plus vers un nouveau scandale sanitaire, comme le confirme Jean-Christophe Coubis. L’avocat de la première plaignante, Marion Larat, dit avoir reçu en quelques semaines plus de 400 témoignages de jeunes femmes prenant la pilule et victimes d’accidents graves.
Un nuage de gaz s’échappe de l’usine de Lubrizol près de Rouen
Dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 janvier, les services de secours ont été submergés d’appels leur signalant une forte odeur de gaz en provenance de l'usine Luubrizol près de Rouen. Rien de grave selon la préfecture de Seine-Maritime et la Sécurité civile. Le dégagement gazeux, dont la toxicité est avérée, a en tout cas provoqué de nombreuses inquiétudes au sein de la population.
Des résultats contrastés pour Apple
Les résultats d'Apple ne sont pas à la hauteur des espérances. L'iPhone 5 se vend moins que prévu. Etonnant ? Pas vraiment. Depuis 2012, à force de trop se concentrer sur le business la marque à la pomme a oublié ce qui a toujours fait son succès : l'innovation de rupture.
Fleur Pellerin demande à la filière Open Source de se restructurer
En donnant le coup d’envoi des états généraux de l’Open source lundi 21 janvier, la ministre de l’Economie numérique a insisté sur l’importance de ce secteur pour l’avenir du numérique en France. Elle a invité la filière à se restructurer pour favoriser l’émergence de grands champions.
2,2 milliards d’euros des "restes" du Grand Emprunt pour l’industrie
Le Premier ministre a tranché : sur les 4,4 milliards d’euros du programme d’Investissements d’avenir non attribués, il a décidé d’en consacrer 2,2 au numérique, à la transition énergétique, aux PME innovantes, à l’innovation de rupture et à la réindustrialisation. D'autre part, d’après une étude réalisée par le cabinet RolandBerger en partenariat avec L’Usine Nouvelle, les trois quarts des industriels français considèrent leur usine comme compétitive.
Nouveaux rebondissements dans la course à la succession de Parisot
Frédéric Saint-Geours, actuellement président de l’UIMM, pourrait rejoindre Pierre Gattaz et Jean-Claude Volot dans la course à la succession au Medef. Laurence Parisot, qui souhaite modifier les statuts de l’organisation patronale pour pouvoir se présenter de nouveau, a reçu en outre le soutien du PDG de Didaxis. Guillaume Cairou, également président du Club des Entrepreneurs, appelle les patrons à se mobiliser et à se réunir derrière celle qui a, selon lui, réalisé un parcours sans faute à la tête du Medef. Dans une interview accordée à l’Usine Nouvelle, Jean-Claude Volot a en tout cas confirmé qu’il était bien candidat et présenté les grands axes de la vision qu’il porte pour le patronat.
Julien Bonnet
Mittal : le gouvernement veut un consultant pour trouver un repreneur
Un million d’euros a été débloqué par le gouvernement wallon afin d’engager un consultant chargé de retrouver un repreneur pour ArcelorMittal. Une décision qui n’obtient pas l’unanimité, certains l’estimant inutile.
Pierre-Yves Thienpont/Le Soir
Le gouvernement wallon a débloqué une somme d’un million d’euros afin d’engager un consultant ou une banque d’affaires qui doit permettre de trouver un repreneur pour les sites liégeois que ArcelorMittal veut fermer, révèle La Libre Belgique samedi.
L’urgence de la situation a été évoquée afin d’éviter un appel d’offres et permettre une procédure plus souple et plus rapide. Toujours en raison de l’urgence de la situation, l’avis de l’Inspection des Finances sur le déblocage de ce million d’euros n’a pas été présenté au gouvernement wallon.
La Libre Belgique indique que certains membres du gouvernement régional voient plutôt d’un mauvais oeil cette initiative. Ils estiment en effet qu’elle est inutile étant donné que ArcelorMittal a dit et répété qu’elle ne désirait pas vendre ses outils.
SOCIAL
Goodyear pourrait fermer son usine d'Amiens

A l'usine d'Amiens, les 1250 salariés se disent mobilisés
Le Courrier Picard
Le fabricant américain de pneumatiques Goodyear pourrait venir gonfler la liste de suppressions d'emplois dans la filière automobile en France, en annonçant mercredi prochain la fermeture de l'une de ses deux usines d'Amiens, Amiens-Nord, qui compte 1.250 salariés.
Selon le quotidien Le Monde de vendredi, la direction de Goodyear France va annoncer sa décision de fermer cet établissement lors d'un comité central d'entreprise (CCE), le 31 janvier.
Officiellement, l'ordre du jour de la réunion n'évoque qu'une «information aux représentants du personnel concernant la stratégie du groupe pour le site d'Amiens-Nord». La direction américaine de Goodyear s'est contentée de confirmer la tenue de cette réunion et d'indiquer qu'elle ne communiquerait qu'une fois informés les représentants du personnel.
Mais une source proche du dossier, contactée vendredi par l'AFP, a indiqué que la fermeture du site d'Amiens-Nord était «une des hypothèses retenues par la direction».
La CGT veut mettre le gouvernement «en face de ses responsabilités»
«Il y aura peut-être un projet de fermeture mais il n'y aura pas de fermeture», a riposté Mickaël Wamen, délégué syndical CGT, majoritaire sur le site, avant d'ajouter: «On va mettre le gouvernement en face de ses responsabilités».
«Il y aura des actions. Cela fait cinq ans que Goodyear n'a pas licencié un seul salarié. On va faire ce qu'on a fait depuis le début. On a déjà démarré plusieurs actions en justice», a rappelé le leader syndical.
Les services du Premier ministre ont reconnu un «risque de fermeture», indiquant que le gouvernement tentait de «renouer le dialogue entre les syndicats, la direction et l'éventuel repreneur», l'américain Titan avec qui les discussions avaient échoué en juin.
Arnaud Montebourg suit le dossier «depuis plusieurs mois»
Pour sa part, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg en déplacement à Toulouse a indiqué que son ministère suivait «depuis plusieurs mois» le dossier et qu'il s'agissait d'une «très mauvaise nouvelle pour la France».
L'arrêt de l'activité concerne «la fabrication de pneus pour voitures de tourisme, soit environ la moitié de l'effectif, ce qui n'est pas une surprise, la direction cherchant, depuis 2008, à s'en débarrasser», précise Le Monde, qui ajoute que la décision affecterait également l'activité des pneus pour engins agricoles. La fermeture interviendrait au plus tard fin 2014.
L'annonce «nous surprendrait en partie dans la mesure où, jusqu'à maintenant, l'activité de production de pneus agraires n'avait pas été remise en cause par la direction», a déclaré Marc Jonet, de la CFE-CGC, 2e syndicat du site.
La direction de Goodyear avait annoncé en septembre 2012 le retrait d'un projet de plan de départs volontaires sans licenciements contraints, en l'absence d'un accord avec les syndicats après huit mois de discussions. Un plan social visant à mettre un terme à l'activité de pneus tourisme à l'usine avait auparavant été plusieurs fois invalidé par la justice.
Des salariés rencontrés vendredi sur le site d'Amiens-Nord attendaient de pied ferme la réunion du CCE, et se montraient prêts à se battre
DIVERS
Dopage: l'Usada accuse ance Armstrong d'avoir menti lors de ses aveux

"D'après ses tests sanguins de 2009, 2010, il y a une chance sur un million que (les variations de ses valeurs) soient dues à autre chose que le dopage", a assuré Tygart, qui a dans l'ensemble défendu les conclusions établies par l'Usada dans le rapport explosif qui a servi à priver Armstrong de presque tous ses titres, dont ses sept victoires au Tour de France (1999-2005).
Tygart a confié à l'émission "60 minutes", qui sera diffusée dimanche sur CBS mais dont des passages ont été publiés vendredi, qu'Armstrong avait menti plusieurs fois lors de sa confession télévisée la semaine dernière, notamment en niant s'être dopé lors de son retour à la compétition en 2009 et 2010.
Pour l'homme qui a fait déboulonner le mythe Armstrong, le Texan de 41 ans n'a pas voulu s'exposer à des poursuites pénales aux Etats-Unis car les faits remontant à 2009 ne sont pas encore prescrits.
"D'après ses tests sanguins de 2009, 2010, il y a une chance sur un million que (les variations de ses valeurs) soient dues à autre chose que le dopage", a assuré Tygart, qui a dans l'ensemble défendu les conclusions établies par l'Usada dans le rapport explosif qui a servi à priver Armstrong de presque tous ses titres, dont ses sept victoires au Tour de France (1999-2005).
Bradley Wiggins, vainqueur cet été de la Grand Boucle, a récemment traité Armstrong de "salaud de menteur" (sic) pour son démenti sur cette période.
"Au contrôle antidopage au sommet du Mont Ventoux (dans le Tour 2009), ce n'était pas le même coureur que j'avais vu à l'arrivée de Verbier une semaine auparavant", a jugé le Britannique.
Tygart a indiqué à CBS qu'il avait fixé la date butoir du 6 février à l'ancien cycliste américain pour qu'il vienne s'expliquer sous serment devant les autorités antidopage en échange d'une possible réduction à huit ans de la suspension à vie qui l'empêche de prendre part à des compétitions sportives.
"C'était le boss"
L'Américain a confié que même s'il brûlait d'envie de refaire des courses, en course à pied ou triathlon, il ne pensait pas obtenir une telle réduction, signe qu'il n'est peut-être pas prêt à tout dire aux instances antidopage.
Mais Armstrong participerait volontiers, s'il était invité, à un programme "vérité et réconciliation" dans lequel les coureurs pourraient laver leur linge sale en famille sans avoir peur des représailles de la justice sportive.
"C'est le meilleur moyen de comprendre la culture du dopage et de mettre les choses à plat afin de pouvoir aller de l'avant", a déclaré Pat McQuaid, président d'une organisation soupçonnée, notamment par Tygart, d'avoir été bienveillante avec l'Américain au temps de sa splendeur.
Le président de l'Usada a expliqué à CBS qu'Armstrong avait bien forcé ses coéquipiers à se doper, contrairement à ce qu'il a dit lors de ses aveux.
"C'était le boss, il est clair qu'Armstrong était un des meneurs d'une conspiration qui a permis de tromper des millions de fans et ses concurrents en utilisant des dizaines de millions de dollars provenant du contribuable."
Pour le président de l'Usada, le Texan n'était pas au même niveau de dopage que les autres coureurs mais à un "tout autre niveau". "Il avait un accès à des informations privilégiées, comment les contrôles fonctionnaient, quels tests allaient être utilisés et à quel moment, un accès spécial au laboratoire. "
Tygart a par ailleurs maintenu qu'Armstrong avait voulu effectuer, par le biais d'une personne qui est "toujours un de ses plus proches collaborateurs", un don d'environ 250.000 dollars à l'Usada en 2004.
Carnage lors d'une mutinerie dans une prison vénézuélienne
Le Monde.fr avec AFP
Au moins 50 personnes sont mortes et 90 ont été blessées, vendredi 25 janvier, au cours d'une mutinerie dans la prison d'Uribana, au nord-est du Venezuela).Selon des sources médicales, la plupart des victimes ont été blessées par armes à feu.
Sur une télévision publique, la ministre des affaires pénales, Iris Varela, aexpliqué qu'une perquisition pour rechercher des armes dans cette prison qui pourrait être à l'origine des heurts.Parmi les victimes figurent aussi bien des détenus que des militaires et des gardiens de la prison, a indiqué Mme Varela qui a promis de fournir une information détaillée des évènements quand les autorités auraient repris "le contrôle absolu" sur l'établissement pénitentiaire.
Les médias locaux ont montré des images des barricades installées aux environs de la prison par la Garde nationale, des transferts de prisonniers avec des vêtements tâchés de sang, et les membres éplorés de familles de prisonniers, surtout des femmes, qui attendaient des informations.
SURPOPULATION CARCÉRALE
Le directeur de l'Observatoire vénézuélien des prisons (OVP), Humberto Prado, a regretté que l'Etat vénézuélien n'assume pas ses responsabilités, alors que la Cour interaméricaine des droits de l'Homme avait lancé dès 2006 des avertissements concernant précisément la prison d'Uribana. "La Cour interaméricaine a interdit à l'Etat vénézuélien de faire mourir un seul détenu de plus dans cette prison, mais malheureusement le Venezuela n'a rien fait, et, au contraire, survient un épisode de violence très grave", a ajouté M. Prado.
Selon l'OVP, Uribana a été conçue pour 850 détenus, "mais elle en compte 2 500 actuellement". Cette prison se caractérise notamment par de violents affrontements à l'arme blanche entre des prisonniers pour qui il s'agit autant d'un divertissement que d'une manière d'acquérir du prestige, selon l'ONG.
Toutes les prisons vénézuéliennes connaissent une forte surpopulation, beaucoup d'insalubrité et les violences entre les détenus sont fréquentes. Les chiffres officiels font état de 50.000 prisonniers dans le pays, alors que les infrastructures carcérales sont prévues pour en accueillir 14 000.
SOCIETE
#Intox Liste de mariage (gay)
Christine Lambert - Marianne
Entre la visite de Frigide à l’Elysée et la manif prévue dimanche, risquons-nous à décortiquer les intox qui se propagent à la vitesse d’un spermatozoïde dans le débat sur le mariage homo.

SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA
#Intox La fin du monde
Le mariage gay va dissoudre la société
C’est lui faire beaucoup d’honneur. Pourquoi le mariage homo réussirait-il ce que le divorce et le Pacs n’ont pas accompli ? Il représente au contraire une occasion d’intégration supplémentaire dans la société.
#Intox La famille en dange
Le mariage existe pour assurer et protéger la filiation
Le mariage est un lien social, un contrat civil, et parfois un sacrement religieux, qui a servi différents objectifs depuis l’aube des temps : échanger des femmes entre tribus pour éviter la consanguinité, pour assurer la paix entre clans ennemis, réunir deux patrimoines… Il s’agissait alors d’unir entre eux des groupes, pas des partenaires, tout en ordonnant aussi mais pas seulement la filiation. Le mariage d’amour apparaît mollement au XVIIIe siècle et le mariage civil définitivement en 1792. Aujourd’hui, on peut convenir qu’une population mondiale de 7 milliards d’individus permet d’éviter la consanguinité sans trop d’acrobaties ; et pour pacifier nos sociétés nous envoyons des drones ou des Casques bleus. Ces bouleversements ont engendré des inégalités et de nouvelles exigences qu’il n’est pas aberrant de satisfaire. En outre, alors qu’un mariage sur deux échoue en divorce, que plus d’un enfant sur deux naît hors de ses liens, que plus d’un foyers sur cinq est monoparental, plus d’une famille sur dix recomposée, heureusement que cette « vénérable institution » n’est plus le seul fondement de la sainte famille !
#Intox J’essaime moi non plus
Le mariage doit rester le ferment du couple
Si aux yeux de ses défenseurs le mariage est un facteur de stabilité dans le temps et un moyen essentiel pour pérenniser les unions, on voit mal pourquoi ne pas essaimer parmi la population homosexuelle. Voilà qui, loin de la fragiliser, renforcerait l’institution matrimoniale.
#Intox La faute du gosse
Un papa + une maman, pour le bien des enfants
Un enfant ne grandit pas en vase clos entre papa et maman. Il se confronte très vite à d’autres modèles humains : grands-parents, oncles et tantes, cousins et cousines, voisins et voisines, copains et copines d’école, de collège, etc. Il bénéficiera de « référents » masculins et féminins auxquels se frotter. Admettre qu’il existe un rôle paternel et un rôle maternel figés, c’est admettre l’existence de qualités humaines affectées non pas à des individus mais à un sexe. Papa est fort, maman est gentille ? « Mon œil ! », aurait dit Zazie moins poliment !
Dernier point : parmi les centaines d’études conduites un peu partout en Occident ces dernières décennies sur les cohortes d’enfants nés et/ou élevés au sein de foyers homosexuels, aucune n’a pu suggérer de troubles particuliers dans leur développement – si tel avait été le cas, « La Manif pour tous » en aurait fait des flyers. Reste à étudier les effets de l’homophobie, de l’inégalité en droit et du regard biaisé porté sur ces familles.
Dernier point : parmi les centaines d’études conduites un peu partout en Occident ces dernières décennies sur les cohortes d’enfants nés et/ou élevés au sein de foyers homosexuels, aucune n’a pu suggérer de troubles particuliers dans leur développement – si tel avait été le cas, « La Manif pour tous » en aurait fait des flyers. Reste à étudier les effets de l’homophobie, de l’inégalité en droit et du regard biaisé porté sur ces familles.
#Intox J’ai mal à mon bobo
C’est vraiment un truc de bobos du Marais !
Dans la vraie vie, Boboland n’est pas très mariage – pas plus les hétéros que les homos. Le vrai bobo homo griffé 2013 chiale sur le bon vieux temps où l’homosexualité était sulfureuse, rebelle, interdite ou militante. Mmmmm. Le mariage ? Fuck la norme et les valeurs bourgeoises ! La Gaypride ? Argh, vive les Gazoline ! Dans la vraie vie toujours, un coup d’œil à la ventilation du sondage Ifop de décembre 2012 indique que, contrairement aux « on dit », l’électorat populaire n’est pas opposé au mal nommé « mariage pour tous » : 60% des Français pour, mais aussi 66% des ouvriers et 67% des employés – pas franchement bobo, tout ça. Ce sont les retraités qui freinent sur la pédale (39%).
#Intox L’amour, cette bonne blague
Il ne suffit pas de s’aimer pour se marier
Les homos qui s’aiment, admettons ; ils veulent se marier : niet. Mais allons donc, personne ne souhaite mêler les sentiments aux contrats – en tout cas, pas seulement. Il ne s’agit pas d’une demande d’égalité devant l’amour mais d’une exigence d’égalité en droit. Ecoutez l’indifférence…
#Intox Tout de suite les grands mots…
Pensez aux conséquences anthropologiques
C’est l’argument massue de l’Eglise catholique, qui pouvait difficilement s’aventurer sur le terrain biblique et religieux – pensez donc, l’enfant Jésus, deux papas et une mère porteuse (non mariés) sans compter le Saint Esprit… Ça fait désordre dans la crèche. Bref, ne nous égarons pas : seul le mariage entre un homme et une femme est « naturel », dit l’Eglise. Comme si l’être humain était verrouillé une bonne fois pour toutes dans un ordre naturel des choses. L’humanité ne cesse d’évoluer depuis ses origines, ses constructions sociales – parmi lesquelles le mariage – évoluant avec elle, fût-ce par embardées.
#Intox Mariage Canada Dry
L’alliance civile pour les homos peut avantageusement remplacer le mariage
Une proposition savoureusement portée par ceux-là mêmes qui refusaient le Pacs à l’époque. Sauf que. Un contrat civil réservé à une partie de la population seulement créerait une inégalité de droit. Un peu comme le mariage civil aujourd’hui…
#Intox Touche pas à mon Code civil
Les termes « père » et « mère » seraient supprimés du code civil
Les formules « parent 1, parent 2 » ou « parent A, parent B » brandies par Frigide Barjot et consorts n’ont jamais figuré dans le projet de modification du code civil. Mais l’homme qui a vu l’homme qui a vu le loup qui voulait se marier n’en démord pas. En réalité, les termes « père » et « mère » (ou « époux » et « épouse ») seraient remplacé par « parents » (ou « époux ») moins d’une dizaine de fois dans les textes, père et mère continuant d’y retrouver leurs petits pour le reste.
#Intox Adopte un mec mais pas un gosse
L’adoption, c’est pour donner une famille à un petit malheureux
L’ouverture de l’adoption aux couples homos permettra essentiellement à l’un des deux partenaires d’adopter le ou les enfants de son conjoint, ce qu’exclut le Pacs. Aujourd’hui, en cas de décès ou de divorce, le parent « social », c’est à dire « non biologique », est inexistant aux yeux de la loi. Pour ce qui concerne les enfants abandonnés, moins de 4000 d’entre eux sont proposés à l’adoption chaque année en France, pour plus de 25000 demandeurs – et les couples homosexuels ne risquent pas de sitôt d’être prioritaires sur la liste. Question subsidiaire : parmi les candidats à l’adoption, combien de couples stériles sans enfants qui cherchent à combler ce vide avant même de songer au bien d’un gosse sans foyer ?
#Intox La PMA c’est pas pour toi
« Un papa, une maman, on ne ment pas aux enfants ! »
La PMA, c’est fait pour soigner la stérilité, pas pour établir un droit à l’enfant, clame la Frigide Inc. Primo, la PMA n’a aucune valeur thérapeutique : à l’issue de la FIV ou de l’insémination artificielle, le couple reste stérile – même si la cigogne éprouvette lui a livré (au moins) un loupiot. La PMA établit donc déjà un droit à l’enfant pour les hétérosexuels. Mais au moins, objectent les tenants du « Un papa, une maman, on ne ment pas aux enfants », la PMA hétéro reste un fait biologique, et non social.
C’est malheureusement faux, là encore, dans le cas des FIV avec dons et des inséminations avec donneur, qui nécessitent l’intervention d’une tierce personne – le donneur précisément. Nous sommes déjà dans le fait social. Mais la France, pour protéger le roman familial, maintient le donneur dans l’anonymat le plus strict. Papa et maman pourront mentir en toute bonne foi – pour le bien de leur enfant – sur ses origines. Un couple homosexuel ayant accès à la PMA n’a aucune chance, lui, de pouvoir servir ce mensonge. On comprend bien pourquoi.
C’est malheureusement faux, là encore, dans le cas des FIV avec dons et des inséminations avec donneur, qui nécessitent l’intervention d’une tierce personne – le donneur précisément. Nous sommes déjà dans le fait social. Mais la France, pour protéger le roman familial, maintient le donneur dans l’anonymat le plus strict. Papa et maman pourront mentir en toute bonne foi – pour le bien de leur enfant – sur ses origines. Un couple homosexuel ayant accès à la PMA n’a aucune chance, lui, de pouvoir servir ce mensonge. On comprend bien pourquoi.
#Intox La ferme !
Il n’y a pas eu de débat sur le mariage gay, la parole est confisquée
Sérieusement ?
Mariage pour tous. Les «pro» défileront dimanche à Paris

Le week-end dernier, de nombreuses manifestations avaient déjà eu lieu dans plusieurs villes
Thomas Bregardis
Deux jours avant l'examen du texte à l'Assemblée, les «pros» du mariage pour tous défileront dimanche à Paris. Ils veulent marquer le coup : « Ne pas laisser la rue aux opposants. » Ils entendent aussi peser sur la prochaine loi sur la famille où la PMA va être abordée.
La guerre des chiffres est relancée. Dans ce dossier sensible qui échauffe les esprits, bouscule les consciences, la rue a son mot à dire. Après l'imposante manifestation des contre, où 340 000 personnes selon la police (un millions selon les organisateurs) ont battu le pavé, les « pro » entendent mobiliser leurs troupes dimanche. Ils étaient 60 000, toujours selon la police (150 000 selon les organisateurs), lors de leur premier rassemblement en décembre.
Plus de participants que les anti?
« On manifeste pour ne pas laisser la rue aux opposants », explique Nicolas Gougain, porte-parole de l'inter-LGBT (lesbien, gay, bi, trans). Et pour contrer « une certaine homophobie décomplexée qui s'exprime autour du débat ». Les organisateurs espèrent plus de participants qu'en décembre. Ils seront sans doute moins nombreux que les opposants, le 13 janvier. « Il est plus facile de mobiliser ceux qui se battent pour refuser des droits à d'autres. »
Le texte examiné à l'Assemblée à partir de mardi
Le texte instaurant le mariage pour tous sera examiné à partir de mardi à l'Assemblée. Il ouvre le droit aux personnes de même sexe de se marier et d'adopter des enfants. En revanche, la PMA, la procréation médicalement assistée, pour les couples de lesbiennes ne figure pas dans le texte. La manifestation de dimanche est donc, pour les militants, l'occasion de prendre date et de faire pression avant l'examen en Conseil des ministres, le 27 mars, du projet de loi sur la famille où la PMA devrait être incluse.
Cette question et celle de l'adoption renvoient au coeur des débats actuels : c'est quoi être parent, de quoi un enfant a-t-il besoin pour se construire ? Pour apporter des éléments de réflexion, nous avons demandé à un philosophe et à un psychothérapeute de s'exprimer. Voici leurs deux avis.
Un combat de trois ans, mené par l'intersyndicale CGT, CFE-CGC, s'est achevé hier sur le site de la papeterie M-Real, à Alizay, dans l'Eure : le rachat de l'entreprise finlandaise par le groupe thaïlandais Double A qui veut se faire un nom en Europe après avoir conquis les marchés asiatiques et australiens. L'espoir renaît donc pour les anciens salariés licenciés. De 330, il n'en reste qu'une trentaine pour l'entretien des installations. Ceux qui ont été licenciés espèrent retrouver le chemin de l'usine dans les semaines prochaines. La remise en route des installations est prévue d'ici quatre mois. A terme, le site doit employer deux cents personnes.
Ce rachat a été possible grâce au concours du conseil général de l'Eure qui a signé l'acte de rachat hier matin à l'industriel finlandais. Le montant de la transaction est de 18 millions d'euros. Une somme que Double A a versée un peu plus tard dans la journée pour finaliser son rachat.
« Les négociations n'ont pas toujours été faciles », reconnaît Jean-Louis Destans, le président de la collectivité territoriale. « Mais nous y sommes arrivés ! J'ai été propriétaire des murs pendant une heure ce matin », lance-t-il aux ouvriers amassés devant la partie humide de la machine à papier. L'une des trois machines les plus performantes d'Europe : 60 km/h, 800 tonnes de papier par jour… L'usine d'Alizay possède une capacité de production totale de pâte à papier et de papier de 300000 tonnes par an. Jean-Louis Destans a également insisté sur la réussite de ce singulier rachat unique en France : « Un outil industriel performant, une histoire humaine et une volonté publique forte et des politiques qui ont eu leur rôle à jouer quand il le fallait… »
La conclusion revenait au ministre du Redressement productif. Malmené après l'échec de la nationalisation de Florange, crispé par les récentes déclarations du groupe Renault (lire page 44) et refusant de répondre à toute question sur ce sujet, Arnaud Montebourg voit dans l'exemple d'Alizay celui d'une « micronationalisation locale temporaire ! » Dans une pagaille indescriptible au cœur de l'usine de pâte à papier, l'avocat ministre s'envole dans un long plaidoyer, rappelant que le candidat François Hollande s'était rendu sur place le 15 février 2012, en plein cœur de la campagne présidentielle. « Les ouvriers d'ici ont été les acteurs de la réindustrialisation française et nous les avions reçus en premier au ministère du Redressement productif. Vous avez défendu un outil de travail performant et extraordinaire. Le gouvernement a joint ses efforts aux vôtres. »
Le ministre souligne que la France restait l'un des premiers pays pour les investisseurs étrangers : 698 par an. « Nous ne sommes pas obligés de nous flageller, il faut aussi avoir de l'estime pour soi. C'est l'exemple avec ce site qui était appelé à être fermé pour toujours ! La bataille pour la réindustrialisation a lieu partout ! »
300 000 tonnes de pâtes à papier par an
Le papier Double A est produit en Thaïlande, à partir d'arbres d'élevage à croissance rapide, cultivés par des agriculteurs sous contrat. Ce concept permet d'assurer aux familles agricoles locales des revenus supplémentaires. Les arbres d'élevage absorbent le dioxyde de carbone et rejettent de l'oxygène dans l'atmosphère. Ces arbres sont plantés au sein et autour des champs de riz et d'autres cultures, assurant, ainsi, la biodiversité de ces espaces.
PAPETERIE
M-Real devient Double A
INDUSTRIE.En présence du ministre du Redressement productif, la papeterie d'Alizay a été rachetée hier par le groupe thaïlandais Double A. L'espoir renaît.

Le cadeau scellant le rachat : désormais, tout le monde est dans la même jonque (photo Jean-Marie Thuillier)
Ce rachat a été possible grâce au concours du conseil général de l'Eure qui a signé l'acte de rachat hier matin à l'industriel finlandais. Le montant de la transaction est de 18 millions d'euros. Une somme que Double A a versée un peu plus tard dans la journée pour finaliser son rachat.
« Les négociations n'ont pas toujours été faciles », reconnaît Jean-Louis Destans, le président de la collectivité territoriale. « Mais nous y sommes arrivés ! J'ai été propriétaire des murs pendant une heure ce matin », lance-t-il aux ouvriers amassés devant la partie humide de la machine à papier. L'une des trois machines les plus performantes d'Europe : 60 km/h, 800 tonnes de papier par jour… L'usine d'Alizay possède une capacité de production totale de pâte à papier et de papier de 300000 tonnes par an. Jean-Louis Destans a également insisté sur la réussite de ce singulier rachat unique en France : « Un outil industriel performant, une histoire humaine et une volonté publique forte et des politiques qui ont eu leur rôle à jouer quand il le fallait… »
La conclusion revenait au ministre du Redressement productif. Malmené après l'échec de la nationalisation de Florange, crispé par les récentes déclarations du groupe Renault (lire page 44) et refusant de répondre à toute question sur ce sujet, Arnaud Montebourg voit dans l'exemple d'Alizay celui d'une « micronationalisation locale temporaire ! » Dans une pagaille indescriptible au cœur de l'usine de pâte à papier, l'avocat ministre s'envole dans un long plaidoyer, rappelant que le candidat François Hollande s'était rendu sur place le 15 février 2012, en plein cœur de la campagne présidentielle. « Les ouvriers d'ici ont été les acteurs de la réindustrialisation française et nous les avions reçus en premier au ministère du Redressement productif. Vous avez défendu un outil de travail performant et extraordinaire. Le gouvernement a joint ses efforts aux vôtres. »
Le ministre souligne que la France restait l'un des premiers pays pour les investisseurs étrangers : 698 par an. « Nous ne sommes pas obligés de nous flageller, il faut aussi avoir de l'estime pour soi. C'est l'exemple avec ce site qui était appelé à être fermé pour toujours ! La bataille pour la réindustrialisation a lieu partout ! »
300 000 tonnes de pâtes à papier par an
Le papier Double A est produit en Thaïlande, à partir d'arbres d'élevage à croissance rapide, cultivés par des agriculteurs sous contrat. Ce concept permet d'assurer aux familles agricoles locales des revenus supplémentaires. Les arbres d'élevage absorbent le dioxyde de carbone et rejettent de l'oxygène dans l'atmosphère. Ces arbres sont plantés au sein et autour des champs de riz et d'autres cultures, assurant, ainsi, la biodiversité de ces espaces.
Le conseil général de l’Eure a entériné l’opération acquisition-cession de M-Real
Le conseil général de l’Eure a donné lundi 21 janvier son “Feu vert“ pour le rachat du site de la papeterie M-Real implanté sur le territoire d’Alizay. L’assemblée réunie en séance extraordinaire a adopté à l’unanimité l’ensemble des actes notariés nécessaires au rachat et à la revente dans la foulée d’une partie du site au papetier thaïlandais Double A. La signature officielle se déroulera le 23 janvier 2013, en présence du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a annoncé le cabinet du président du conseil général, Jean Louis Destans (PS). La cession d’une autre partie du site au fournisseur d’énergie Neoen (groupe Direct Energie) est encore suspendue à l’issue de négociations avec Double A concernant la fourniture d’énergie. Dans l’attente, le papetier thaïlandais va donc acquérir la totalité du site.
Cette opération hors normes avait été annoncée le 10 décembre 2012 alors que le débat et les polémiques sur la nationalisation de sites industriels en difficulté comme Florange ou Pétroplus, battaient leur plein. Dans le cas particulier de M-Real, il s’agissait de convaincre le papetier finlandais de céder à un repreneur l’outil industriel qu’il voulait fermer pour ne pas laisser la place à un éventuel concurrent. Tout en soulignant le rôle clé joué par la collectivité, le Département de l’Eure n’investit pas mais joue ici les intermédiaires. Le Département intervient comme opérateur provisoire et aménageur du site M-Real qui comprend les biens immobiliers mais également les biens mobiliers et les matériels.
« Les derniers arbitrages ont été rendus vendredi soir dans mon bureau en présence du Préfet, M. Sorain, et des représentants thaïlandais », a indiqué lundi Jean Louis Destans. Le président du conseil général a insisté « sur le rôle-clé et l’esprit de responsabilité » des représentants syndicaux de la papeterie. « Avec nous, ils ont refusé de subir en jouant parfois du rapport de force tout en intégrant la complexité des arbitrages et des situations », a commenté M. Destans. Le site M-Real employait 350 salariés. Un redémarrage pourrait permettre l’emploi de 150, jusqu’à 250 après la montée en charge.
Le mécanisme de la cession
M-Real cède ses machines et installations au Département de l’Eure pour un montant de 22,2 M€ HT. M-Real s’engage à procéder à des travaux de déconstruction et dépollution du site, afin de faciliter l’exploitation ultérieure du site.
Le Département vend à Double A l’ensemble des terrains et des actifs dévolus initialement à Double A et Neoen, Double A s’est engagé à poursuivre les négociations avec Neoen (lire ci-contre). La société Double A acquiert un ensemble immobilier et mobilier comprenant des actifs productifs notamment la machine à papier. Le montant s’élève à 18 M€ HT et hors droits ;
Dans le cadre d’un portage foncier, le Département effectuera une vente à l’EPFN (Etablissement public foncier de Normandie), pour un montant net de 4,2 M€ HT et hors droits. L’ensemble comprend des parcelles (40 ha) et des bâtiments, en particulier le bâtiment de direction et le château. L’EPFN procédera aux travaux nécessaires à l’aménagement du site pour permettre la commercialisation du foncier.
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