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lundi 28 janvier 2013

28012013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......



MAIS NON C'EST "SERIEUX2"

le Parisien

Les morpions en voie d'extinction à cause de l'épilation

 

POLITIQUE

 

Les armées française et malienne aux abords de Tombouctou


L'opération a été menée dans la nuit avec des moyens terrestres et aériens.

Libération
Des soldats français et maliens contrôlaient lundi matin les accès et l’aéroport de Tombouctou à l’issue d’une opération terrestre et aérienne menée dans la nuit, a annoncé à l’AFP le porte-parole de l'état-major des armées (EMA) à Paris.
Le colonel Thierry Burkhard a précisé que les forces françaises et africaines contrôlaient désormais la «Boucle du Niger» entre les deux bastions islamistes de Tombouctou (900 km au nord-est de Bamako) et Gao (1 200 km au nord-est de la capitale malienne).

(AFP)











Deux morts dans l'attaque d'un gazoduc au sud-est d'Alger




Les victimes faisaient partie d'un groupe chargé d'assurer la sécurité et la surveillance du gazoduc livrant le gaz au nord de l'Algérie à partir du champ gazier dans le Sahara.

Deux gardes en charge de la surveillance d'un gazoduc ont été tués et sept blessés dans une une attaque menée par des islamistes contre leur campement à Djebahia, dans la région de Bouira, à 125 km au sud-est d'Alger, ont indiqué lundi des habitants.

L'attaque a eu lieu dimanche soir. Les gardes faisaient partie d'un groupe chargé d'assurer la sécurité et la surveillance du gazoduc livrant le gaz au nord de l'Algérie à partir du champ gazier de Hassi R'mel, dans le Sahara, ont précisé ces habitants, citant des rescapés. Un "groupe armé islamiste" a attaqué le campement au mortier vers 21 heures ont-ils ajouté. Un accrochage de près d'une heure s'en est suivi au cours duquel deux gardes de sécurité ont trouvé la mort.
L'armée algérienne a lancé une opération de ratissage des maquis islamistes de la région pour tenter de retrouver les assaillants qui ont pris la fuite, selon les mêmes sources.
Les violences qui ont endeuillé l'Algérie durant la guerre civile des années 1990 ont considérablement baissé mais des membres d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) restent actifs dans la région de Bouira et dans les départements voisins de Boumerdes et de Tizi Ouzou (110 km à l'est d'Alger) où ils s'en prennent généralement aux forces de sécurit.










Mali: la France, isolée, en voie de réussir son premier pari militaire

Des jeunes maliens entourent un char de l'armée française, le 20 janvier 2013 à Niono
Des jeunes maliens entourent un char de l'armée française, le 20 janvier 2013 à Niono (Photo Issouf Sanogo. AFP)


Libération
La France semble en voie de réussir son premier pari militaire au Mali, avec une reconquête éclair en trois semaines de villes contrôlées jusqu'à présent par des islamistes, en dépit du manque de réactivité de ses alliés européen et américain qui pourrait laisser des traces.
"Les choses se passent comme prévu et ce qui est important c'est que le Mali, petit à petit, est libéré", a résumé lundi le chef de la diplomatie, Laurent Fabius.
Pour faire tomber les villes stratégiques de Gao et Tombouctou, l'armée française a mis les moyens: avions-bombardiers, hélicoptères, blindés, forces spéciales... Il n'y a pas eu de réel affrontement et la fuite des islamistes, maîtres de ces zones depuis l'été, a semblé un peu éperdue comme en témoignent les armes laissées sur le terrain, dont de redoutés missiles sol-air.
La guerre n'est pas finie et ne le sera jamais sur l'éradication définitive du terrorisme, mais la progression française, après des débuts difficiles (un militaire tué, perte d'un hélicoptère), apparaît chaque jour plus confortable, notamment grâce à un verrouillage médiatique efficace.
Interrogé par la chaîne de télévision France 2 pour savoir si l'armée française avait décidé d'accélérer le mouvement, Laurent Fabius a répondu par la négative: "Non, les choses se passent comme le président de la République (François Hollande) les a définies".
Pour "sa guerre contre le terrorisme", la France a manqué son "rendez-vous" avec l'Europe de la Défense pour laquelle elle plaide depuis des décennies.
Paris dément être isolé mais l'a été de facto, le seul réel soutien obtenu ayant été verbal, à l'ONU, en Europe ou aux Etats-Unis.
"Mieux vaut tard que jamais"
Trois semaines après l'ouverture des hostilités sans véritable aide, à l'exception de quelques avions de transport, le besoin de soutien change de braquet et les annonces des derniers jours semblent en décalage.
Paris avait réclamé au début du conflit des ravitailleurs pour ses chasseurs, Washington vient de s'y résoudre après moult hésitations. "Vaut mieux tard que jamais", ironise Jean-Pierre Maulny, de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).
Aujourd'hui, le besoin va aller croissant en matière de troupes pour occuper le terrain reconquis à Gao comme à Tombouctou. Pour cela, les troupes de la force interafricaine commencent à se déployer au Mali, et l'Union européenne va, à son rythme, engager sa mission de réorganisation de l'armée malienne planifiée depuis des mois.
Si l'expérience malienne pourrait laisser des traces "conjoncturelles" dans les relations de la France avec ses alliés, Jean-Pierre Maulny veut croire que cela ne sera pas "sur le long terme". L'absence de solidarité vient d'une approche interrogative des partenaires de Paris sur ses objectifs, sur la relation entre politique et militaire, explique-t-il.
Lorsque Paris décide de quitter prématurément ses alliés en Afghanistan, cela peut aussi laisser des traces, a jugé récemment un député britannique afin d'expliquer le peu d'empressement de Londres - et de ses armées - à aider Paris.
Pour la France, la deuxième phase qui s'ouvre et s'accompagne d'un processus d'aide politique et financière à Bamako, avec une conférence internationale prévue cette semaine en Ethiopie, l'enjeu est crucial.
Des troupes africaines de plus en plus nombreuses permettront à l'ex-puissance coloniale de réduire son dispositif - quelque 3.000 hommes au Mali actuellement -, et d'apparaître en soutien plutôt qu'en première ligne comme jusqu'à aujourd'hui.
"Nous ne voulons pas nous enliser", a martelé lundi le chef de la diplomatie française. "Nous tirons les leçons de toute une série de conflits et il n'y aura pas d'enlisement", a-t-il insisté, évoquant implicitement l'Afghanistan.










Corée du Nord: activité en cours sur le site des tests nucléaires
Les images, qui datent du 23 janvier, laissent penser que le site pourrait abriter un essai nucléaire "d'ici quelques semaines voire moins", une fois l'ordre donné, indique l'Institut américano-coréen de l'université John Hopkins, sur son site internet 38 North.
"Les opérations de déblaiement qui ont suivi des chutes de neige, ainsi que les images des rails dans la neige montrent une activité en cours sur les bâtiments et les routes près du tunnel utilisé vraisemblablement pour les essais", selon le site internet.
Pyongyang a annoncé jeudi son intention de procéder à une date indéterminée à un nouvel essai nucléaire en signe de défi aux Etats-Unis, son "ennemi juré", et en réponse aux sanctions élargies de l'ONU votées peu avant.
Ces sanctions ont été votées par le Conseil de sécurité de l'ONU en représailles au lancement le 12 décembre d'une fusée nord-coréenne considérée par Washington comme un missile balistique.
Un nouvel essai nucléaire nord-coréen serait le troisième, après ceux de 2006 et 2009 qui répondaient déjà à l'époque à des sanctions votées à l'ONU après des tirs de fusée.
Pékin, seul allié de poids de la Corée du Nord, a mis en garde vendredi son imprévisible voisin contre une telle action, un geste rare de la part de la Chine.

 AFP









SYRIE "Moscou serait-il sur le point de lâcher Assad ?"


"La Russie accuse le président Bachar El-Assad d'avoir commis une 'erreur peut-être fatale' en retardant les réformes" écrit le journal libanais. Ce sont en effet les mots du Premier ministre russe Dimitri Medvedev. Lors d'un entretien accordé à CNN, Medvedev a également dit qu'il lui semblait que les chances de celui-ci "de se maintenir au pouvoir s'amenuisent de jour en jour." Depuis peu, la Russie envoie des signaux d'une prise de distance avec un régime qu'elle soutenait jusqu'alors fermement.










ITALIE Berlusconi : "Mussolini a fait de bonnes choses"



"Les lois raciales représentent la pire faute d'un leader, Mussolini, qui en revanche a fait de bonnes choses dans tant d'autres domaines", a affirmé le dimanche 27 janvier l'ex-chef du gouvernement italien. Prononcée en marge d'une journée de commémoration de la Shoah à Milan, cette déclaration a provoqué un tollé dans la communauté juive et dans la classe politique. Peu de temps après son intervention, "Silvio Berlusconi s'est assoupi", souligne La Repubblica qui dénonce son "marketing de clown".











ECONOMIE

 

EADS : Anne Lauvergeon en piste pour présider le conseil d'administration

EADS Airbus
© D.R - EADS

  Tom Enders, président exécutif d'EADS, propose la nomination d'Anne Lauvergeon et Jean-Claude Trichet, anciens patrons d'Areva et de la Banque centrale européenne, au conseil d'administration du groupe. En outre, Anne Lauvergeon est la candidate suggérée par le gouvernement pour remplacer Arnaud Lagardère au poste de président du conseil d'administration du groupe d'aéronautique et de défense européen.
D'après un communiqué de Bercy, l'Agence des participations de l'Etat (APE) a reçu le 25 janvier une lettre de Tom Enders demandant l'approbation de Paris sur les noms de trois administrateurs français proposés pour siéger dans la holding de défense. Ces changements à la tête d'EADS sont prévus par les accords de gouvernance du groupe signés en décembre 2012.
Conformément à ces accords, deux de ces administrateurs devront figurer parmi les 12 membres du conseil d'administration du groupe aéronautique européen, dont la liste sera soumise à l'assemblée générale de la société.
"Les trois administrateurs proposés sont Mme Anne Lauvergeon, M. Jean-Claude Trichet et le général Bernard Thorette", précise le ministère dans un communiqué. "Une réponse approuvant ces trois nominations sera adressée à EADS dans les prochains jours."
"La lettre de M. Enders indique que le comité des nominations du conseil d'administration d'EADS a d'ores et déjà retenu Mme Lauvergeon et M. Trichet comme administrateurs d'EADS dans l'hypothèse où cette approbation serait transmise", ajoute ce communiqué.
Anne Lauvergeon, poussée par le gouvernement à la tête du conseil d'administration
Les services du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ont confirmé à Reuters le 27 janvier que le gouvernement était "très favorable" à ce qu'Anne Lauvergeon devienne présidente du Conseil d'administration d'EADS à la place d'Arnaud Lagardère, sur le départ.
"En tant qu'actionnaire, nous pensons qu'elle a toute les qualités requises pour être présidente non exécutive d'EADS", déclarait-on dans l'entourage du Premier ministre.
Du côté d'EADS, on garde ses distances vis-à-vis de ce choix : "Ce n'est pas l'Etat français qui décide, c'est Tom Enders et il va falloir que les Etats actionnaires le comprennent", dit-on de source proche de la direction du groupe à Reuters. "Le but de la nouvelle gouvernance est de réduire l'influence des Etats."
(avec Reuters)










Cette nuit en Asie : Tokyo plus optimiste sur la croissance

Le gouvernement japonais revoit de 1,7% à 2,5% ses prévisions de croissance du PIB en 2013-2014.

Tokyo rêve d'une croissance à 2,5% en 2013

Akira Amari, ministre de l\'Economie japonais - Reuters
Akira Amari, ministre de l'Economie japonais - Reuters
Apparemment convaincu de la justesse de ses politiques économique et monétaire, le gouvernement japonais a annoncé, ce matin, qu'il venait de revoir ses prévisions de croissance pour l'année fiscale qui débutera en avril prochain et s'achèvera en mars 2014. Il table désormais sur une progression de 2,5% du PIB nippon. Jusqu'ici, le pays travaillait sur une hypothèse de croissance de 1,7% et les économistes évoquaient eux un poussée proche des 1,8%.
Pour justifier son regain d'optimisme, le ministre de l'Economie, Akira Amari, note que «les facteurs de risque se sont apaisés à l'étranger» et que le pays a enclenché, sur son marché intérieur, une stratégie de croissance efficace . Le gouvernement mise donc sur une progression des exportations, portée par la baisse du yen et la reprise de la demande sur plusieurs grands marchés étrangers, et sur une hausse de la consommation intérieure, alimentée, elle, par le plan de relance gouvernemental axé sur des chantiers financés avec de l'argent public.

Hong Kong dangereusement tenté par la censure

Plus de 1.700 journalistes, étudiants et enseignants de journalisme ont signé une pétition, publiée ce matin à Hong Kong, demandant le retrait d'un projet de loi qui en dit long sur les pressions exercées par Pékin sur l'ancienne colonie britannique. Ce texte prévoit de rendre plus difficile l'accès aux données concernant les dirigeants d'entreprises, comme par exemple les adresses personnelles ou les numéros d'identité.
Officiellement, pour les autorités hongkongaises, il s'agit de protéger la vie privée des intéressés. Mais dans les milieux journalistiques, personne n'est dupe : il s'agirait surtout de rendre plus difficiles les enquêtes au sujet des fortunes amassées par les hauts dirigeants chinois. C'est en effet en partie grâce aux données disponibles à Hong Kong qu'ont été publiés, ces derniers mois, divers articles révélant l'ampleur de la fortune de dirigeants chinois. C'est le cas notamment de l'article du «New York Times» qui avait chiffré à au moins 1,7 milliard de dollars le patrimoine de la famille du Premier ministre, Wen Jiabao, ou encore de l'enquête de l'agence Bloomberg qui avait estimé à plusieurs centaines de millions de dollars les avoirs de la famille de Xi Jinping, le nouveau numéro un du PC chinois.
Pour les signataires de la pétition, si cette loi devait être votée, elle mettrait gravement en cause la crédibilité de Hong Kong qui, jusqu'à présent, a conservé l'image d'un territoire où la parole est libre. Ce qui menacerait de se répercuter très négativement sur le statut de centre financier international de la ville.

Le Japon prend de l'avance dans la guerre pour la télé du futur

Le gouvernement japonais va pousser les chaînes de télévision du pays à accélérer le passage à la diffusion de programmes en qualité «4K», qui pourrait, selon les industriels, s'imposer rapidement comme la nouvelle norme mondiale. Alors que les écrans plats actuels proposent des images de 1.080 lignes comprenant chacune 1.920 points, les premiers téléviseurs «4K» actuellement mis en vent offrent 4.096 lignes par 2.160 points, soit 4 fois plus de pixels.
A l'origine, Tokyo visait une diffusion en 4K à partir de 2016, mais il chercherait désormais à lancer les premiers programmes en juillet 2014, pour profiter notamment de la diffusion de la Coupe du monde de football, toujours très suivie dans l'archipel. En accélérant cette transition, les autorités espèrent enfin créer un début de marché domestique pour ces téléviseurs encore extrêmement coûteux et donner un coup de pouce à leurs champions nationaux Sony, Sharp ou Toshiba qui se retrouvent à l'échelle mondiale en concurrence avec les sud-coréens LG et Samsung.

Pékin à nouveau dans une atmosphère irrespirable

Les autorités de la capitale chinoise ont fortement conseillé aux personnes âgées, aux malades et aux enfants de ne pas sortir de chez eux en raison de la pollution persistante qui sévit sur la ville. Après s'être effondré pendant 24 heures en début de semaine dernière, le taux de particules fines dans l'air oscille à nouveau entre 300 et 500 microgrammes par mètre cube, sachant que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser le niveau de 25 microgrammes par mètre cube. Dans la capitale chinoise, la visibilité est à nouveau retombée autour de 200 mètres.
Les autorités, depuis qu'elles ont été confrontées à un pic historique de pollution il y a deux semaines (avec des niveaux atteignant 900 dans certains points de la ville), semblent décidées à s'attaquer à ce problème et multiplient les propositions dans ce sens, appelant même la population à s'exprimer sur ce point. Le sujet est devenu central dans la vie des Pékinois, et il constitue l'un des principaux tests de la crédibilité des autorités.

La Bourse de Shanghai dopée par les bons résultats des industriels

Après une fin de semaine mitigée, l'indice de la Bourse de Shanghai était de nouveau à la hausse, ce lundi matin, dopé par la publication, hier, d'un nouveau chiffre illustrant la vigueur de la reprise économique en cours. Les profits industriels se seraient en effet établis à 895 millions de yuans en décembre, ce qui représente une hausse de 17,3% sur un an.
Au total, les sociétés industrielles chinoises ont affiché des résultats en hausse de 5,3% sur l'ensemble de l'année 2012, pourtant marquée par un ralentissement continu au cours des huit premiers mois de l'année. Des chiffres qui apparaissent donc comme un bon présage à quelques semaines de la publication des résultats de la plupart des sociétés cotées.









Diane, EADS, PSA Aulnay, le Big Data, Theolia : la Matinale de l'industrie

Médicaments
© D.R. - Leem

La Matinale de l'industrie

D'inquiétants nouveaux décès liés à une pilule contraceptive confirmés, l'agitation des nominations française au conseil d'administration d'EADS, l'ambiance tendue à l'heure de la réouverture de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois, le rachat de l'allemand Breeze Two Energy par le spécialiste français de l'éolien Theolia, les 100 start-up à créer pour construire une filière française du Big Data... voici les sujets qui font l'actualité de l'industrie en ce lundi 28 janvier.

EADS, PSA Aulnay, Diane 35, Parisot... : la revue de presse de l'industrie

Les nominations au conseil d'administration d'EADS, la réouverture tendue de l'usine PSA d'Aulany-sous-Bois, l'inquiétude sur les nouveaux décès liés au [...]

Quatre décès liés à la pilule Diane 35 confirmés

pilule contraceptive
[ACTUALISÉ] - Selon Le Figaro du 26 janvier, ce sont même sept décès qui seraient imputables à l'utilisation de ce médicament contre l'acné commercialisé par Bayer [...]

PSA Aulnay : les ateliers redémarrent au ralenti, les syndicalistes revotent la grève

Mobilisation Aulnay sous Bois PSA
[ACTUALISÉ] - Les ouvriers de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, reprennent le chemin des ateliers ce 28 janvier. La direction du site a fait [...]

EADS : Anne Lauvergeon en piste pour présider le conseil d'administration

EADS Airbus
 Tom Enders, président exécutif d'EADS, propose la nomination d'Anne Lauvergeon et Jean-Claude Trichet, anciens patrons d'Areva et de la Banque centrale européenne, [...]

100 start-up à créer pour construire une filière française du Big Data

Big Data
La mission Big Data de l’AFDEL, mandatée par Fleur Pellerin, propose de mettre en place un écosystème favorable à la création et au développement de jeunes pousses [...]

Eolien : Theolia s'empare de l'allemand Breeze Two Energy

Eoliennes
Le producteur français indépendant d'électricité éolienne Theolia confirme le 28 janvier le rachat de cette société qui détient et exploite des parcs éoliens pour [...]










SOCIAL

 

L'usine PSA d'Aulnay rouvre sous tension


 

Les cadres appelés par le groupe pour renforcer l'effectif à Aulnay ont été abondamment hués à leur arrivée par les grévistes.

Libération
Les ateliers de l’usine PSA Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois, à l’arrêt depuis dix jours, ont rouvert lundi matin dans une ambiance tendue, la direction ayant appelé plus de 200 cadres d’autres sites en renfort, hués par des grévistes.
Alors que ces équipes d’encadrement supplémentaires gagnaient leur atelier, ils se sont fait siffler, huer et interpeller par des grévistes qui distribuaient des tracts aux portillons d’entrée de l’usine gardés par des vigiles. «Vous êtes en train de casser la grève, vous n’avez pas honte de ce que vous faites !», leur a crié un gréviste. «Les chefs au boulot !», scandaient plusieurs autres grévistes. «Mercenaires !», hurlaient-ils encore. La CGT, qui a lancé la grève qui a paralysé l’usine du 16 au 18 janvier, ensuite fermée sur décision de la direction la semaine dernière, a appelé à une reconduction du mouvement. «Je pense pas que ça va tourner. Et puis même, qu’est-ce que ça va changer à l’histoire, les carottes sont cuites de toute façon !», a estimé Saïd, un salarié souhaitant rester anonyme, dans l’atelier montage avant la reprise du travail.
L’usine, qui doit fermer en 2014 dans le cadre d’un plan de restructuration prévoyant la suppression de 8 000 postes, a été fermée pendant dix jours, depuis le début d’une grève avec occupation de l’usine du 16 au 18 janvier. La semaine dernière, la direction avait décidé de ne pas rouvrir, en raison d’une avarie électrique mais surtout parce que, selon elle, les «conditions de sécurité» n'étaient «pas remplies» alors que certains grévistes ont cassé du matériel et exercé des «pressions» sur des non grévistes, selon elle.
Le travail va être encadré par «plus de 200 cadres», selon la direction. Au plus haut de la grève, moins de 400 personnes étaient en grève sur les 2 800 salariés du site, selon la direction, la CGT ayant affirmé compter 600 grévistes le premier jour du mouvement.
(AFP)









Fini les loyers impayés




La ministre du Logement, Cécile Duflot, prépare une "garantie universelle des revenus locatifs" pour tous les propriétaires.

Cécile Duflot fait feu de tout bois. La ministre du Logement multiplie les initiatives pour tenter de libérer des habitations vacantes. Sa dernière idée ? Relancer la garantie contre les loyers impayés, rebaptisée "garantie universelle des revenus locatifs". De l’avis de tous, les deux systèmes actuels – la garantie des risques locatifs et la garantie des loyers impayés – ne fonctionnent pas. Les propriétaires rechignent à payer cette assurance. Or, ils sont nombreux à ne pas louer leurs biens par crainte des impayés, qui pèsent pour 2 % des loyers en France, estime-t-on au ministère.
Du coup, l’idée de l’ancienne présidente des Verts est de mettre en place une mesure "la plus large possible" et de la rendre "obligatoire", ou presque. Son entourage n’hésite pas à parler d’une "sécurité sociale du logement" pour les bailleurs. Mutualiser les risques d’impayés permettrait de sécuriser les propriétaires pour les encourager à louer leurs logements. Ils ne disposeraient en tout cas plus de cet argument pour ne pas le faire.

Un fonds national pour financer la garantie

Pour le moment, les contours de la "garantie universelle des revenus locatifs" ne sont pas encore gravés dans le marbre. Les services de la ministre évaluent différents scénarios et rendront leurs conclusions cette semaine. Selon nos informations, trois pistes seraient sur la table. Une première consisterait à rendre cette assurance obligatoire pour les propriétaires. Une solution risquée car elle pourrait se heurter au droit de la propriété et au code des assurances. La menace d’un rejet par le Conseil constitutionnel plane alors que Cécile Duflot a déjà essuyé un revers en octobre avec sa loi sur le logement social.
Une deuxième option, plus réaliste, viserait à mettre les propriétaires de logements locatifs à contribution. Un prélèvement d’environ 2 % des loyers – correspondant au niveau d’impayés – alimenterait un fonds national qui financerait cette assurance universelle. La taille de ce fonds varierait selon qu’il assurerait une ou deux années de loyers non versés. Il pèserait environ 400 millions d’euros pour une garantie d’un an.

Le soutien de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault

Enfin, une troisième piste, moins contraignante, viserait à obliger les assureurs à vendre cette garantie unique, dont les contours seraient définis par les pouvoirs publics. Les bailleurs qui la refuseraient seraient alors soumis à une taxe plus élevée que le prix de l’assurance pour les pousser à la souscrire. Des dispositions particulières pour ceux qui louent à des membres de leur famille, donc sans risque d’impayés, seraient prises.
La mesure pourrait voir le jour au printemps et faire partie de la grande loi sur le logement prévue en juin. Cécile Duflot a déjà reçu le soutien du Premier ministre et du président de la République. Évidemment, ce dispositif ne plaît pas aux propriétaires, qui veulent que les locataires paient cette assurance. "Cela voudrait dire que les propriétaires paieraient pour les locataires et feraient cadeau des impayés, s’agace Jean Perrin, président de l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI). Les médecins ne paient pas l’assurancemaladie, ce sont les malades!" Pour le président de l’UNPI, c’est à l’État de financer cette garantie universelle au moyen d’une contribution. "Sinon ça ne marchera pas, les propriétaires ne loueront pas davantage, peste un professionnel de l’immobilier. Ils en répercuteront le coût sur les loyers, qui augmenteront." Un effet pervers alors que la ministre veut – aussi – encadrer les loyers.

La ministre du Logement, Cécile Duflot, prépare une "garantie universelle des revenus locatifs" pour tous les propriétaires.

Cécile Duflot fait feu de tout bois. La ministre du Logement multiplie les initiatives pour tenter de libérer des habitations vacantes. Sa dernière idée ? Relancer la garantie contre les loyers impayés, rebaptisée "garantie universelle des revenus locatifs". De l’avis de tous, les deux systèmes actuels – la garantie des risques locatifs et la garantie des loyers impayés – ne fonctionnent pas. Les propriétaires rechignent à payer cette assurance. Or, ils sont nombreux à ne pas louer leurs biens par crainte des impayés, qui pèsent pour 2 % des loyers en France, estime-t-on au ministère.
Du coup, l’idée de l’ancienne présidente des Verts est de mettre en place une mesure "la plus large possible" et de la rendre "obligatoire", ou presque. Son entourage n’hésite pas à parler d’une "sécurité sociale du logement" pour les bailleurs. Mutualiser les risques d’impayés permettrait de sécuriser les propriétaires pour les encourager à louer leurs logements. Ils ne disposeraient en tout cas plus de cet argument pour ne pas le faire.

Un fonds national pour financer la garantie

Pour le moment, les contours de la "garantie universelle des revenus locatifs" ne sont pas encore gravés dans le marbre. Les services de la ministre évaluent différents scénarios et rendront leurs conclusions cette semaine. Selon nos informations, trois pistes seraient sur la table. Une première consisterait à rendre cette assurance obligatoire pour les propriétaires. Une solution risquée car elle pourrait se heurter au droit de la propriété et au code des assurances. La menace d’un rejet par le Conseil constitutionnel plane alors que Cécile Duflot a déjà essuyé un revers en octobre avec sa loi sur le logement social.
Une deuxième option, plus réaliste, viserait à mettre les propriétaires de logements locatifs à contribution. Un prélèvement d’environ 2 % des loyers – correspondant au niveau d’impayés – alimenterait un fonds national qui financerait cette assurance universelle. La taille de ce fonds varierait selon qu’il assurerait une ou deux années de loyers non versés. Il pèserait environ 400 millions d’euros pour une garantie d’un an.

Le soutien de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault

Enfin, une troisième piste, moins contraignante, viserait à obliger les assureurs à vendre cette garantie unique, dont les contours seraient définis par les pouvoirs publics. Les bailleurs qui la refuseraient seraient alors soumis à une taxe plus élevée que le prix de l’assurance pour les pousser à la souscrire. Des dispositions particulières pour ceux qui louent à des membres de leur famille, donc sans risque d’impayés, seraient prises.
La mesure pourrait voir le jour au printemps et faire partie de la grande loi sur le logement prévue en juin. Cécile Duflot a déjà reçu le soutien du Premier ministre et du président de la République. Évidemment, ce dispositif ne plaît pas aux propriétaires, qui veulent que les locataires paient cette assurance. "Cela voudrait dire que les propriétaires paieraient pour les locataires et feraient cadeau des impayés, s’agace Jean Perrin, président de l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI). Les médecins ne paient pas l’assurancemaladie, ce sont les malades!" Pour le président de l’UNPI, c’est à l’État de financer cette garantie universelle au moyen d’une contribution. "Sinon ça ne marchera pas, les propriétaires ne loueront pas davantage, peste un professionnel de l’immobilier. Ils en répercuteront le coût sur les loyers, qui augmenteront." Un effet pervers alors que la ministre veut – aussi – encadrer les loyers.












SOCIETE

 

Mariage pour tous : "C'était important de se mobiliser pour d'autres que nous"

Le Monde.fr
Entre 125 000 (selon la police) et 400 000 personnes (selon les organisateurs) ont défilé à Paris, dimanche 27 janvier, pour défendre le projet de loi sur le "mariage pour tous". Le rassemblement était bien plus important que celui du 16 décembre, la mobilisation des "anti", il y a deux semaines, ayant fortement motivé les partisans du projet. 
"On confond mariage civil et religieux"

Michel, Houcine, Henri et Sophie 
Michel, Houcine, Henri et Sophie | Mathilde Gérard
Michel, Henri et Sophie sont venus spécialement de Lyon : "on est arrivés vendredi soir, on en a profité quand même pour passer un week-end à Paris", rigole Michel. Accoudés au rebord du Pont-Marie, à regarder défiler les manifestants entre l'île Saint-Louis et la rive droite, ils sont venus profiter de l'événement, tout comme de la capitale. "Après l'ampleur de la manifestation des 'anti', on ne pouvait pas rater ce rendez-vous." Michel et Henri sont en couple, n'envisagent pas de se marier, mais souhaitent avoir le choix. "Les arguments contre le projet de loi sont  souvent hors sujet, peste Michel. On confond mariage civil et religieux. On nous dit qu'on dispose déjà du pacs. Mais j'ai été pacsé pendant de nombreuses années à une personne qui est décédée. Je connais donc bien les limites du pacs en termes de protection juridique."
"Manifester pour d'autres que nous"

Florence, Gaëtan et Hélène. 
Florence, Gaëtan et Hélène. | Mathilde Gérard

"On n'avait pas manifesté depuis nos 18 ans. On en a le double aujourd'hui, mais on se devait d'être là", racontent, enthousiastes, Hélène, Florence et Gaëtan. Florence et Gaëtan sont venus avec leur fille de 4 mois. "Je serai heureuse de parler de cette manifestation avec ma fille, quand elle sera grande, lui expliquer les raisons de notre présence, explique Florence, choquée que des gens aient manifesté en si grand nombre contre l'extension de droits qui n'ôtent rien à personne". Hélène, elle, est venue sans son fils âgé d'un an, mais en pensant à lui. "Je veux qu'il grandisse dans une société d'égalité. Je ne suis pas homosexuelle, mais plusieurs de mes amis le sont. C'est important aussi de se mobiliser pour d'autres que nous. C'est une belle preuve de solidarité. En sortant du métro un peu plus tôt pour rejoindre la manif', j'en ai eu les larmes aux yeux."
"Si on n'était pas venus nombreux, on aurait eu l'air stupides"

Leilani et Pierre-Simon. 
Leilani et Pierre-Simon. | Mathilde Gérard

Pierre-Simon, Leilani et Nils, 2 mois et demi, sont venus en famille. Pour eux aussi, c'est le cortège des "antis", le 13 janvier, qui les a fait descendre ce dimanche dans la rue. Ce couple parisien ne s'intéresse pas particulièrement au mariage, mais souhaite que tous aient les mêmes droits. "Après la manif' des antis, si on n'était pas venus nombreux à ce cortège, on aurait eu l'air stupides", explique Pierre-Simon.
"Les 'hétéros solidaires' auraient pu davantage se mobiliser"

Christine et Fleur. 
Christine et Fleur. | Mathilde Gérard

Fleur et Christine, toutes deux lesbiennes, sont de toutes les manifestations pour les droits des homosexuels. Chacune vit en couple (mais elles ne sont pas ensemble, tiennent-elles à préciser).
Elles avaient déjà manifesté le 16 décembre, mais elles notent cette fois l'afflux de mobilisation. "Aujourd'hui, il y avait plus de couples hétéros", relève Christine. Fleur n'est pas tout à fait du même avis et estime "que les 'hétéros solidaires' auraient pu davantage se mobiliser". Fleur ne se considère pas particulièrement militante, mais depuis quelques semaines, elle sent qu'il est de son devoir de parler de sa situation, d'informer son entourage sur le projet de loi sur le "mariage pour tous". "Le fait de transmettre ses biens, élever des enfants ne va pas de soi quand on est homosexuel. Ma précédente compagne avait des enfants d'une précédente union hétérosexuelle. J'ai vécu trois ans avec elle et ses enfants. Nous avons vécu des choses très fortes, mais suite à notre séparation, je n'ai plus pu les voir pendant longtemps. Il a fallu attendre leur majorité pour que nous reprenions le contact. Aujourd'hui, je souhaite leur léguer des biens, mais c'est le parcours du combattant."
"Il y avait plus de motivation que le 16 décembre"

Grégory, Mathias et David 
Grégory, Mathias et David | Mathilde Gérard

Grégory et Mathias, respectivement 29 et 27 ans, en couple, n'envisagent pas de se marier, mais sont venus pour le droit d'avoir le choix. "Par rapport à la précédente mobilisation, on sent qu'il y a plus de motivation, plus de pancartes, plus de slogans, note Grégory, qui était déjà descendu dans les rues le 16 décembre. Il se passe aussi plus de choses à l'arrivée. C'est mieux organisé." Habitués des manifestations syndicales, ils trouvent l'ambiance très "calme". "Dans des manifestations plus politiques, on a souvent des grands slogans, repris en chœur par 10 000 personnes. Là ce n'est pas le cas, ce n'était pas très agressif", estime Mathias. "On sent que ce sont des personnes qui ne manifestent pas souvent qui sont venues aujourd'hui, renchérit Grégory. J'avais l'impression qu'elles étaient là pour marcher ensemble, montrer leur présence."
"'Mariage pour tous', ça sonne un peu comme une injonction, mais je comprends le raccourci"

Line, Isabelle et Thomas. 
Line, Isabelle et Thomas. | Mathilde Gérard

"J'ai été outré que des centaines de milliers de personnes manifestent il y a deux semaines contre l'ouverture d'un droit à de nouvelles catégories de personnes", dénonce Thomas, venu avec sa compagne, Line, et sa belle-mère, Isabelle. La forte présence des religions dans ce débat sur le mariage les a choqués, eux qui sont très attachés à la laïcité tout en représentant, à eux trois, les grandes religions monothéistes, juive, musulmane et chrétienne. "Aujourd'hui, je sentais davantage d'amour dans les cortèges, poursuit en riant Thomas. J'ai toutefois une réserve sur le nom du projet de loi, 'mariage pour tous', ça sonne un peu comme une injonction, alors qu'en fait, il s'agit du droit d'avoir le choix, mais je comprends que ce soit un raccourci utile. A titre personnel, en tout cas, je suis contre l'idée du mariage, même si ça apporte plus de sécurité juridique." Line, elle, déclare ne pas voir d'inconvénient à se marier !

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