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lundi 21 janvier 2013

21012013 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

 

Merkel perd la Basse-Saxe

Selon les résultats officiels, le SPD et les Verts ont obtenu un siège de plus que les conservateurs et les libéraux. Une victoire du clan adverse de la chancelière, qui intervient après plusieurs heures de suspense.

Stephan Weil (SPD, à g.) et David McAllister (CDU) avant les résultats - AFP
Stephan Weil (SPD, à g.) et David McAllister (CDU) avant les résultats - AFP

L'alliance des sociaux-démocrates (SPD) et des Verts a fait tomber de justesse dimanche soir le gouvernement régional de coalition des conservateurs (CDU) et des libéraux (FDP) de la chancelière Angela Merkel en Basse-Saxe, selon des résultats officiels.
Selon ces résultats, le SPD et les Verts obtiendraient ensemble un siège de plus que les conservateurs et les libéraux, leur permettant de faire chuter le gouvernement régional de David McAllister (CDU), qui avait été fortement soutenu par Angela Merkel pendant la campagne électorale. Les conservateurs ont obtenu 36% des voix, le FDP 9,9%, le SPD 32,6% et les Verts 13,7%, selon les chiffres officiels diffusés dimanche soir.
Le candidat du SPD pour ce scrutin régional, Stephan Weil, a annoncé qu'il était prêt à gouverner avec une majorité d'une seule voix. «C'est mon intention», a-t-il dit.
Cette courte victoire intervient après un suspense de plusieurs heures durant lesquelles la droite et la gauche étaient au coude à coude.

Une courte victoire qui ne préjuge pas du résultat des prochaines législatives

Pendant des semaines, les sondages avaient prévu une victoire de la gauche dans le scrutin de Basse-Saxe, dernier test avant le mois de septembre qui verra se succéder une élection régionale en Bavière et les législatives le 22 septembre. Mais ces derniers jours, l'écart s'était réduit au point qu'une victoire de la coalition en place était devenue possible .
La courte victoire de la gauche, dans le quatrième Land le plus peuplé du pays, ne préjuge cependant pas du résultat des prochaines législatives, tant la chancelière Angela Merkel reste la grande favorite dans les enquêtes d'opinion au niveau national. Mais elle relance le candidat des sociaux-démocrates Peer Steinbrück dans la course à la chancellerie, après un début de campagne calamiteux où il a accumulé les gaffes et s'est empêtré dans des polémiques.
Le résultat des élections en Basse-Saxe «montre que la course est loin d'être jouée» au niveau national, a d'ailleurs déclaré dimanche soir Peer Steinbrück.
SOURCE AFP









Mali : Paris confirme la reprise de Diabali

Le Figaro.fr avec AF¨P
Le ministre de la Défense a confirmé aujourd'hui la reprise de la ville de Diabali, à l'ouest du pays, par l'armée malienne. "Pour y parvenir, les militaires maliens ont été soutenus par les forces françaises, basées à Niono et à Mopti-Sévaré", précise le ministère de la Défense dans un communiqué signé du ministre.

La France indique par ailleurs qu'une autre ville, Douentza, a également été reprise par les forces maliennes.

Diabali avait été prise la semaine dernière par des islamistes en provenance, selon toute vraisemblance, de la Mauritanie voisine.

Cette entrée dans Diabali confirme que les quelque 2000 soldats français de l'opération Serval déjà présents au Mali progressent vers le Nord, après avoir consolidé leurs positions sur deux points stratégiques à plusieurs centaines de kilomètres au nord-est de Bamako, Niono et Sévaré.

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Le soutien militaire des pays occidentaux au Mali

Le Monde.fr

Un soldat français arrive à Diabaly, dans le centre du Mali, lundi. 
Un soldat français arrive à Diabaly, dans le centre du Mali, lundi. | AFP/ISSOUF SANOGO

Une dizaine de pays, principalement occidentaux, fournissent un soutien militaire, notamment en moyens de transport, à l'opération française "Serval" au Mali, selon les chiffres diffusés lundi 21 janvier par le ministère de la défense français. Les pays occidentaux participent notamment au transport des contingents et des équipements de la force des pays de l'Afrique de l'Ouest, qui commence à se déployer au Mali, et manque de moyens de transport.

La Grande-Bretagne a mis deux avions de transport C-17 à disposition de l'armée de l'Air, pour des missions d'acheminement de matériels depuis la France ou dans la zone de conflit.
Les Etats-Unis mettent à disposition des moyens de renseignement et un C-17, pour aider notamment les forces des pays africains à se rendre au Mali.
L'Allemagne participe avec deux C-160 pour le fret sanitaire et le transport de troupes de la Misma, la force des pays de l'Ouest africain, ainsi qu'un Airbus A-310.
Le Danemark a mis à disposition un C-130 pour une durée de trois mois.
La Belgique envoie deux C-130 et une capacité d'évacuation sanitaire (deux hélicoptères Agusta 109 médicalisés), selon les chiffres de la défense.
Le Canada fournit un C-17 pour des missions de transport inter-théâtre.
Pays-Bas Un DC-10 de l'armée néerlandaise doit être opérationnel cette semaine pour du transport de fret et un KDC-10 doit être prochainement mis à disposition.
L'Espagne a mis à disposition un C-130 pour des missions de transport et l'Italie étudie un soutien en avions de transport. A partir de ce lundi, deux C-17 des Emirats arabes unis seront également à disposition.
La Russie a proposé à la France d'acheminer des troupes ou matériels français au Mali, a révélé le 20 janvier le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.
Lire également (en édition abonnés) : L'Union européenne se contente d'une mission de formation









"I did it"

Barack Obama prête serment à la Maison Blanche © Reuters - 2013

Le président Barack Obama a prêté serment dimanche lors d'une cérémonie privée à la Maison blanche pour un second mandat de quatre ans à la tête des Etats-Unis.

Barack Obama, aux côtés de sa famille, dont son épouse Michelle et leurs deux filles, a prêté serment sur la Bible en présence du président de la Cour suprême, John Roberts, comme ce fût le cas en 2009.

Le président de la Cour suprême s'était trompé dans sa récitation du serment de 35 mots, ce qui avait obligé les deux hommes à se retrouver le lendemain pour se livrer discrétement à une nouvelle cérémonie.

Cette année, John Roberts a pris soin de lire le texte en levant à peine les yeux, et ni le chef d'Etat ni le président de la Cour suprême ne se sont trompés.

"J'y suis arrivé", s'est exclamé Barack Obama, après avoir prété serment dans la Blue Room de la Maison blanche, félicité par Sasha, sa fille de onze ans.
  
En raison d'une particularité du calendrier, le premier président afro-américain des Etats-Unis devra de nouveau prêter serment lundi en public.

Depuis un siècle, la tradition veut en effet que lorsqu'un 20 janvier tombe un dimanche, le président est officiellement investi ce jour-ci, puis récite à nouveau le serment présidentiel le lendemain au Capitole.

Joe Biden, qui doit également participer à deux cérémonies, a prêté serment plus tôt dans l'après-midi de dimanche comme vice-président des Etats-Unis, lors d'une petite cérémonie dans sa résidence officielle à Washington.

"Je suis fier d'être président des Etats-Unis", a-t-il dit par erreur, provoquant les rires de l'assistance, avant que son fils Beau, ministre de la Justice de l'Etat du Delaware, ne lui fasse remarquer son erreur.

"Je suis fier d'être vice-président des Etats-Unis", a alors enchaîné Joe Biden, "mais je suis plus fier encore d'être le vice-président de Barack Obama, du président Barack Obama..."

Nouvelle cérémonie digne d'une rockstar aujourd'hui


Huit cent mille spectateurs sont attendus lundi pour écouter le discours de Barack Obama. Ils étaient 1,8 million il y a quatre ans, attirés par l'espoir incarné par ce jeune sénateur démocrate élu premier président afro-américain de l'histoire des Etats-Unis.
À l'époque, c'était la légendaire Aretha Franklin qui avait interprété l'hymne national pour le nouveau président. Cette fois, c'est la chanteuse de R&B Beyoncé Knowles qui a été choisie pour interpréter cet hymne.
La chanteuse, qui a ses entrées à la Maison blanche, a effectué des dons importants avec son mari, le rappeur Jay-Z, pendant la campagne présidentielle de Barack Obama.

LectureIl y a quatre ans, Beyoncé avait eu l'honneur d'ouvrir le bal d'investiture en interprétant sa version d'"At Last" d'Etta James. Elle aura cette fois-ci le rôle principal en chantant "The Star-Spangled Banner"(La Bannière étoilée) à la cérémonie d'investiture

Attentat suicide et échange de tirs à Kaboul

 
© epa.
Un attentat suicide, suivi d'un échange de tirs, est survenu dans l'ouest de Kaboul lundi à l'aube, ont indiqué des témoins et une source sécuritaire. Les talibans ont revendiqué l'attaque dans un SMS de leur porte-parole Zabiullah Mudjahid envoyé à l'AFP.
L'attaque a été menée peu avant 6H00 locales (2H30 GMT) contre un bâtiment de la police locale, près de bâtiments de la police des frontières sur la route menant au Parlement, ont précisé des riverains interrogés par l'AFP.

D'après un responsable de la police locale afghane, une première grosse explosion, provoquée par un attentat à la voiture piégée, a été suivie par plusieurs autres, ainsi que des échanges de tirs.

Une source sécuritaire occidentale a confirmé l'attentat, indiquant que deux kamikazes s'étaient faits exploser et qu'un troisième était en fuite, sans toutefois mentionner de véhicule piégé.

L'attaque intervient cinq jours à peine après qu'une équipe de six kamikazes talibans eut pris d'assaut un complexe des services secrets afghans (NDS) dans le centre de Kaboul, tuant un garde avant d'être abattus, alors que 33 civils avaient été blessés, dont une bonne moitié légèrement.

Les attaques suicide sont la principale arme utilisée par les rebelles pour frapper leurs ennemis du gouvernement de Kaboul et ses alliés occidentaux dans les grandes villes afghanes, y compris régulièrement dans la capitale.

ECONOMIE

 

ANA face à un casse-tête financier après l'arrêt de ses 787

La compagnie aérienne japonaise a annoncé ce matin l'annulation de 335 vols entre les 16 et 27 janvier. Une décision qui pourrait lui coûter 1,1 million de dollars par jour.

Inspection du B787 Dreamliner d\'ANA accidenté - AFP
Inspection du B787 Dreamliner d'ANA accidenté - AFP
Toujours privée de ses Boeing 787, qui sont encore bloqués au sol pour inspection par les autorités, la compagnie japonaise All Nippon Airways (ANA) a annoncé ce matin l'annulation d'un total de 335 vols (dont 43 internationaux) entre le 16 et le 27 janvier. Au total, près de 48.000 passagers devraient être affectés par ces suppressions de liaisons qui touchent essentiellement des vols intérieurs mais aussi trois routes internationales (Tokyo-San Jose, Tokyo-Pékin, Tokyo-Seattle).
ANA, qui exploite 17 des 50 Boeing «Dremaliner» déjà livrés dans le monde, est la compagnie la plus touchée par les déboires de l'appareil, qui a enregistré depuis le début de l'année plusieurs incidents. La semaine dernière, les autorités de plusieurs pays ont ainsi interdit l'utilisation de l'avion afin de procéder à des contrôles de sécurité pour notamment comprendre pourquoi l'une des batteries d'un appareil exploité par ANA avait pris feu en plein vol.
Si la compagnie n'a pour l'instant pas communiqué sur l'impact financier de ces annulations de vols, Mizuho Securities a estimé dans une note que l'arrêt des 787 pourrait coûter chaque jour 1,1 million de dollars à la société nippone. L'impact financier serait moins douloureux pour Japan Airlines (JAL), qui n'utilise que 7 Dreamliner. Les autorités américaines et japonaises de l'aviation civile vont avoir besoin de plusieurs jours encore pour comprendre l'origine de la destruction de la batterie fabriquée par la société nippone GS Yuasa et intégrée au système de conversion de puissance électrique conçu, lui, par le français Thales.










Meilleure résistance des entreprises familiales à la crise

Le Monde.fr avec AFP
Les entreprises familiales ont globalement mieux résisté à la crise grâce à leur capacité d'innovation et à leur sens de la gestion des ressources humaines, selon une étude du cabinet de conseil Ernst & Young publiée lundi 21 janvier.
Menée auprès de 280 personnes travaillant dans une entreprise familiale dans 33 pays, cette étude montre que 60 % des entreprises interrogées déclarent une croissance de plus de 5 % entre juillet 2011 et juin 2012, et une sur six une croissance d'au moins 15 %, explique Ernst & Young. Et ceci alors que trois-quarts d'entre elles sont implantées aux Etats-Unis ou en Europe, où les difficultés sont plus aiguës. "Cela montre que le modèle de l'entreprise familiale demeure solide face à l'adversité", estime le cabinet.
Premier facteur de la plus grande réussite de ces entreprises : l'inscription de leur stratégie dans le long terme liée à leur structure même, appelée à se transmettre. La capacité d'adaptation à l'environnement économique, aussi hostile soit-il, est également cité par une majorité d'entreprises comme un facteur déterminant de croissance. Pour près de la moitié des entreprises par exemple, les nouvelles économies émergentes représentent l'ouverture de nouveaux marchés plus qu'une concurrence supplémentaire.
RENFORCER L'INDÉPENDANCE
Côté financement, les entreprises familiales rencontrent également des vents favorables. Elles disposent en effet souvent de bénéfices non distribués aux actionnaires "plus abondants" que les autres entreprises, et s'en servent pour "renforcer leur indépendance à l'égard des marchés de capitaux". Selon Ernst & Young, cela leur permet de se concentrer davantage sur l'innovation, clé du développement.
Par ailleurs, "l'une des différences entre les entreprises les plus performantes et les moins performantes ayant pris part à l'étude réside dans leur attitude à l'égard de leurs ressources humaines", affirme le cabinet. Or, une des forces de l'entreprise familiale est justement de ne plus considérer "l'appartenance à la famille comme une qualification suffisante pour prétendre à un poste de direction".
"Les sociétés ayant les meilleurs résultats sont presque deux fois plus nombreuses que les autres à accorder aux cadres non familiaux un niveau d'implication plus élevé", assure Ernst & Young. Elles appliquent en outre des incitations considérées comme plus efficaces que de très haut salaires en associant davantage les cadres hors famille aux décision.








Anne Lauvergeon pourrait remplacer Stéphane Richard à la tête de France Télécom

Anne Lauvergeon, l'ancienne présidente d'Areva, pourrait remplacer Stéphane Richard à la tête de France Télécom, selon «la Lettre de l'Expansion».
Anne Lauvergeon, l'ancienne présidente d'Areva, pourrait remplacer Stéphane Richard à la tête de France Télécom, selon «la Lettre de l'Expansion».
| LP/Marc Menou, Gaël Cornier
Il pourrait y avoir un jeu de chaises musicales à la de plusieurs grandes entreprises françaises. Selon «la Lettre de l'Expansion», Anne Lauvergeon, l'ancienne présidente d', pourrait prendre la place de Stéphane Richard à la tête de .
 Le gouvernement envisagerait de nommer ce dernier patron de Veolia Environnement, en remplacement d'Antoine Frérot.

Selon la lettre hebdomadaire, qui ne cite pas ses sources, l'exécutif reprocherait à Stéphane Richard «d'avoir signé l'accord avec Free en lui donnant l'accès à son réseau, provoquant de nombreuses conséquences sociales». De son côté, Anne Lauvergeon aurait récemment rencontré Didier Lombard, l'ancien PDG de France Télécom. Une entrevue qui renforce l'hypothèse de son arrivée à la tête du groupe de télécommunications.

Toutefois, selon une source proche du dossier citée sur Twitter par Anthony Morel, journaliste high-tech pour BFM Business, Lauvergeon aurait appelé Stéphane Richard en personne pour démentir cette information...

Elle avait été pressentie pour diriger la BPI


«Atomic Anne» avait été débarquée en juin 2011 d'Areva. Elle avait réglé ses comptes avec l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy dans un livre, «la Femme qui résiste». Selon elle, l'ancien président de la République a laissé s'organiser « un système de clan, de bandes et de prébendes » autour de la filière nucléaire.

Depuis le retour de la gauche au pouvoir en mai 2012, le nom de cette ancienne collaboratrice de François Mitterrand a circulé de nombreuses fois pour un poste à responsabilité. En octobre 2012, Lauvergeon avait été ainsi pressentie pour prendre la tête de la nouvelle Banque publique d'investissement (BPI). Finalement, Bercy lui avait préféré un autre candidat en la personne de Nicolas Dufourcq, inspecteur des finances et ancien numéro deux de CapGemini.

Chez Veolia Environnement, l'éventuelle arrivée de Stéphane Richard succède à l'hypothèse d'une nomination de l'ancien ministre centriste Jean-Louis Borloo. Celle-ci avait été évoquée début 2012, en pleine campagne électorale.

France Télécom n'a pas souhaité faire de commentaires tandis que personne n'était joignable dans l'immédiat chez Veolia Environnement. L'Etat français et le Fonds stratégique d'investissement détiennent 27,11% du capital de France Télécom et la Caisse des dépôts (CDC) 9,2% du capital de Veolia. A fin 2012, l'Etat contrôlait également directement ou indirectement près de 87% du capital d'Areva.



LeParisien.fr










JUSTICE ?

 

Fondation Hamon : prison avec sursis et inéligibilité pour Pasqua et Santini

Les anciens ministres Charles Pasqua et André Santini ont été condamnés lundi à deux ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Versailles dans une affaire de détournement de fonds de la fondation d'art Hamon.
Les anciens ministres Charles Pasqua et André Santini ont été condamnés lundi à deux ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Versailles dans une affaire de détournement de fonds de la fondation d'art Hamon.| AFP/BERTRAND GUAY/BORIS HORVAT
Les anciens ministres Charles Pasqua et André Santini ont été condamnés lundi à deux ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Versailles dans une affaire de détournement de fonds de la fondation d'art Hamon.

Le tribunal a assorti la peine de M. Pasqua d'une amende de 150.000 euros d'amende et deux ans d'inéligibilité. Pour M. Santini, l'amende s'élève à 200.000 euros et la peine d'inéligibilité à cinq ans.

L' de M. Santini, Me Grégoire a annoncé son intention de faire appel.

Par ailleurs les neuf autres prévenus ont été condamnés à des peines allant de un an de prison avec sursis à 2 000 euros d'amende. L’architecte Jean-Michel Wilmotte a été relaxé.


LeParisien.fr










SOCIETE

 

Les opposants au mariage pour tous seront finalement reçus à l’Elysée

L’Elysée nous a confirmé lundi 21 janvier que le président de la République recevra, à une date qui n’est pas encore arrêtée, les organisateurs de la Manif pour tous, qui a rassemblé plusieurs centaines de milliers d’opposants au projet de mariage et d’adoption pour tous, le 13 janvier à Paris. L’Elysée avait jugé « consistante » la manifestation du 13, mais n’avait pas laissé entendre que le président, occupé par la situation au Mali puis en Algérie, était disposé à recevoir les opposants au projet de loi.
Ces derniers s’en étaient émus, rappelant que M.Hollande avait accordé un entretien « du jour au lendemain » aux représentants du mouvement LGBT, partisans du projet, et inquiets que soit accordée la « liberté de conscience » aux élus chargés de célébrer les mariages. « Les opposants ressentaient un sentiment d’humiliation », assure Tugdual Derville, représentant de l’association Alliance Vita et l’un des porte-parole du mouvement.
Tiraillements
Le collectif Manif pour tous ne prévoit pas pour l’heure de nouvelle mobilisation nationale. « Cela dépendra de ce que nous dira François Hollande », indique Frigide Barjot, l’une des porte-parole du mouvement des opposants. En attendant, les opposants maintiennent des rassemblements et des débats en région, selon un calendrier qui démarre samedi 26, à Lyon, avec la tenue d’ « Etats généraux de l’enfant », à la veille de la mobilisation nationale des partisans du projet de loi. Ce type de manifestations devrait être décliné dans toute la France au cours du mois de février.
Le collectif demande toujours la suspension du projet de loi et, au prix de quelques tiraillements entre ses membres, soutient l’appel des parlementaires de droite pour l’organisation d’un référendum sur le sujet. Des élus devraient remettre mercredi 23 au président de la République une lettre allant dans ce sens. Les représentants des Poissons roses, association qui rassemble des chrétiens de gauche, se montrent plus réservés sur cette initiative, favorisant la tenue d’Etats généraux de la famille. Ainsi, Philippe de Roux voit « avec crainte l’emballement autour du référendum », et plaide pour « l’apaisement ». « Ce sujet transcende les clivages politiques et ne doit pas être récupéré par la droite ».
4 millions de signatures ne suffisent pas pour un référendum
Des précautions que ne partage pas le maire (divers droite) du Chesnay (Yvelines), Philippe Brillault, l’un des élus soutenant le mouvement d’opposition au projet de loi. Lui espère rassembler « 4 millions de signatures pour que puisse être révisée la Constitution ; un référendum sur le mariage pour tous n’étant pas constitutionnel ». Cette allusion à une révision de la Constitution destinée à rendre possible l’organisation d’un référendum sur un sujet de société tel que le mariage pour tous n’a pourtant aucun fondement législatif. La révision constitutionnelle de 2008 prévoyait certes une telle possibilité mais les projets de loi organisant ce processus n’ont pas été définitivement adoptés.
Stéphanie Le Bars


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