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mercredi 31 juillet 2013

31072013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

La France a les homophobes les plus gays du monde

http://americablog.com/2013/07/frances-gayest-homophobes-strike-again.html

 

POLITIQUE

 

Israéliens et Palestiniens se donnent neuf mois pour faire la paix

 

L'objectif est de trouver un accord final, après six décennies de conflit.

Libération
Israéliens et Palestiniens, qui ont repris leur dialogue direct sous l’égide des États-Unis, sont tombés d’accord mardi pour tenter de sceller un accord de paix final dans les neuf prochains mois.
Au terme de près de trois ans de blocage du processus de paix et après plus de six décennies d’un conflit historique, les deux camps doivent se revoir d’ici «deux semaines en Israël ou dans les Territoires palestiniens pour commencer le processus des négociations formelles», a déclaré à la presse au département d’État le secrétaire d’État John Kerry, l’artisan de cette reprise des contacts. L'«objectif», a insisté le patron de la diplomatie américaine, est de trouver «un accord final au cours des neuf prochains mois».
Kerry s’exprimait aux côtés de la ministre israélienne de la Justice Tzipi Livni et du négociateur en chef palestinien Saëb Erakat qui se parlent directement depuis lundi soir à Washington, dans un climat que toutes les parties se plaisent à qualifier de «positif et constructif».
Au cours d’un point de presse plutôt détendu, M. Kerry a annoncé que les négociateurs israéliens et palestiniens étaient «tombés d’accord aujourd’hui pour que toutes les questions du statut final, toutes les questions fondamentales et toutes les autres soient toutes sur la table des négociations». «Je crois fermement que les dirigeants, les négociateurs et les citoyens qui s’investissent peuvent faire la paix pour une raison très simple: ils y sont obligés. Une solution viable à deux États (israélien et palestinien) est la seule voie pour résoudre ce conflit. Il ne reste pas beaucoup de temps pour y arriver et il n’y pas d’alternative», a martelé le ministre américain qui s’est rendu six fois en quatre mois au Proche-Orient. Erakat a salué ces efforts, affirmant que «personne d’autre que les Palestiniens ne bénéficierait davantage d’un succès» des négociations de paix avec Israël.
Il s’est dit «ravi que toutes les questions soient sur la table», répétant qu'«il était temps pour les Palestiniens d’avoir leur propre État souverain».

«Pas peur de rêver»

Mme Livni s’est elle aussi montrée plutôt optimiste. «Je crois que l’Histoire ne se fait pas par les cyniques. Elle se fait grâce aux réalistes qui n’ont pas peur de rêver», a lancé la ministre. De son côté, le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et ONU) a appelé Israéliens et Palestiniens «à faire tout leur possible pour promouvoir les conditions pouvant conduire au succès du processus de négociation, et à éviter de prendre des actions susceptibles de saper la confiance».
Dans la matinée, le président Barack Obama avait jeté son poids dans la balance en recevant les deux camps à la Maison Blanche. Il avait salué dès lundi matin un moment «prometteur» pour le Proche-Orient, tout en avertissant les protagonistes qu’ils devront faire des «choix difficiles» et «travailler dur».
Le président des États-Unis avait fait du règlement du conflit israélo-palestinien une des priorités de son premier mandat en janvier 2009, avant d’échouer: les dernières négociations de paix directes avaient capoté en septembre 2010, au bout de trois semaines, en raison de la poursuite de la colonisation israélienne à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Plus tôt mardi, Mme Livni s’était montrée plus prudente sur l’issue de ce fragile processus de paix. Interrogée par la radio publique israélienne, elle n’avait pas caché une nouvelle fois les profondes divergences au sein de son gouvernement. «Il y a des ministres qui ne veulent pas arriver à un accord ni entendre parler de l’idée de deux États, d’autres ministres qui sont indifférents mais espèrent qu’il n’en sortira rien, et d’autres membres du gouvernement qui veulent parvenir à la fin du conflit», avait expliqué la ministre.
Elle faisait allusion aux ministres de l’aile dure du Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, et du Foyer juif, un parti nationaliste, qui sont hostiles à la création d’un Etat palestinien. Mme Livni visait aussi le parti de centre droit Yesh Atid de Yaïr Lapid, le ministre des Finances, qui jusqu’à présent ne considère pas le processus de paix comme une priorité.
 
 
 
 
 
 

L'Union européenne tente une médiation en Egypte


 

Catherine Ashton a rencontré Mohamed Morsi.
Les Frères musulmans se mobilisent.


 

Catherine Ashton, la porte-parole de la diplomatie européenne, a rencontré différents dirigeants. - Photo Bertrand Langlois/AFPL'Union européenne tente de jouer les médiateurs dans une crise égyptienne où, à vrai dire, aucune solution ne semble se profiler. Alors que les premiers cortèges de partisans des Frères musulmans se formaient hier au Caire, où l'organisation espère rassembler 1 million de manifestants, Catherine Ashton, la porte-parole de la diplomatie européenne, a rencontré différents dirigeants. « Il faut que chacun fasse très attention à la façon d'inclure tout le monde dans le futur politique de l'Egypte », a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse commune avec Mohamed ElBaradei, viceprésident par intérim. L'envoyée européenne a également rendu compte de sa rencontre avec le président égyptien déchu, Mohamed Morsi. Acheminée par hélicoptère dans la nuit de lundi à mardi dans un lieu non précisé, elle a pu rencontrer l'ancien numéro deux des Frères musulmans, élu il y a un an lors de la première élection présidentielle démocratique de l'histoire du pays, mais détenu par l'armée depuis le 3 juillet. Elle a assuré qu'il avait l'air en bonne santé et avait accès aux journaux. Elle a appelé la junte à intégrer les Frères musulmans dans le processus politique, tandis que Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, estimait pour sa part à Paris que l'armée devait désormais «  se mettre en retrait ». Tout en soulignant les échecs d'un Mohamed Morsi dont «  l'islamisation à marche forcée de la société n'a pas été acceptée par la population égyptienne ».

Un partenaire influent

Déjà venue en Egypte le 17 juillet, où elle n'avait pas pu rencontrer le président déchu, M me Ashton a précisé que sa médiation entre les Frères musulmans et l'armée allait se poursuivre. Pour Yasser El-Shimy, analyste de l'International Crisis Group au Caire, l'Union européenne «  est dans une position unique pour jouer un rôle de médiateur » car l'approche de M me Ashton a été «  d'écouter toutes les parties ». L'Union européenne demeure toutefois pour l'Egypte un partenaire moins influent que les Etats-Unis dont l'aide annuelle s'élève à 1,5 milliard de dollars. Le secrétaire d'Etat John Kerry s'est d'ailleurs régulièrement exprimé sur la crise égyptienne ces derniers jours. Hier, en fin d'après-midi, malgré les craintes qu'on pouvait nourrir après que l'armée a tiré, samedi, à balles réelles sur des Frères musulmans, tuant 78 d'entre eux, aucun incident d'envergure n'avait été enregistré dans les cortèges de l'organisation islamiste. La manifestation ne devait toutefois prendre toute son ampleur qu'après le repas de rupture du jeûne du ramadan, dans la fraîcheur de la nuit.






 

Election au Mali : Ibrahim Boubacar Keita arrive en tête         

Par Typhaine Morin       
Le candidat Ibrahim Boubacar Keïta serait en tête à la présidentielle malienne © Maxppp

Au Mali, le ministère de l'Administration territoriale a dévoilé mardi des résultats partiels du premier tour de l'élection présidentielle. Alors qu'un tiers des bulletins de vote ont été dépouillé, les autorités annoncent, avec 53,5%, un taux de participation exceptionnel, et l'avance du candidat Ibrahim Boubacar Keita, devant Soumaïla Cissé.
Les Maliens devaient choisir entre 27 candidats pour le premier tour de l'élection présidentielle. Les autorités n'ont pas donné d'estimations chiffrées mardi soir, mais des grandes tendances, basées sur un tiers des bulletins dépouillés. IBK, Ibrahim Boubacar Keïta, arrive en tête du scrutin, loin devant son rival, l'ancien ministre des Finances Soumaïla Cissé. 
Le ministre malien de l'Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, parle d'une "large avance", et annonce que "les écarts sont importants" entre les candidats. "Si ces écarts sont confirmés, a poursuivi le colonel, il n'y aura pas de deuxième tour" le 11 août. Moussa Sinko Coulibaly a par ailleurs dévoilé le taux de participation, "exceptionnel", de 53,5%, alors qu'il se situe habituellement autour de 40%. 

Petites imperfections

Le camp du candidat Soumaïla Cissé a aussitôt dénoncé les intentions des autorités. Selon le porte-parole de Soumaïla Cissé, seuls 12% des bulletins de vote ont été dépouillés, et non un tiers. 
Le scrutin de dimanche a été salué par plusieurs pays et institutions internationales, notamment la France et l'Union européenne. "Il n'y a pas eu d'incidents que l'on peut qualifier de majeurs, avait affirmé le chef de la mission d'observation électorale de l'UE, Louis Michel. Il y a eu de petites imperfections, souvent logistiques, qui ne remettent pas en cause la légitimité du résultat.
 
 
 
 
 
 

Le Zimbabwe vote sur fond de soupçons de fraude   

Le président sortant zimbabwéen Robert Mugabe, le 30 juillet 2013 à Harare
Le président sortant zimbabwéen Robert Mugabe, le 30 juillet 2013 à Harare (Photo Jekesai Njikizana. AFP)
                                                         
Libération
Quelque 6,4 millions d’électeurs zimbabwéens sont appelés aux urnes mercredi pour une élection présidentielle déjà entachée de soupçons de fraude en faveur du président sortant Robert Mugabe, 89 ans, au pouvoir sans discontinuer depuis trente-trois ans.
Les bureaux de vote ont ouvert à 07H00 (05H00 GMT), et doivent fermer leurs portes à 19H00 (17H00 GMT).
Des files d’électeurs se sont formées plus de quatre heures avant l’ouverture du scrutin, qui concerne également des législatives et des municipales. Certains se protégeaient du froid de la nuit d’hiver en s’emmitouflant dans des couvertures.
A la veille du scrutin, Robert Mugabe, dont les précédentes élections ont été marquées par des violences et des tricheries, a voulu jouer les bons élèves de la démocratie, en promettant en direct à la télévision de respecter le résultat quel qu’il soit.
Mais au même moment, le MDC, le parti de son rival historique et Premier ministre de cohabitation Morgan Tsvangirai, dénonçait déjà des fraudes dans les listes électorales, publiées à moins de vingt-quatre heures du vote.
Le ministre délégué auprès du Premier ministre Jameson Timba, membre du MDC, a remis une liste des noms d’électeurs fantômes aux observateurs de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) venus juger de l’honnêteté du vote, avec les observateurs de l’Union africaine.
«Nous avons vu beaucoup de noms en double sur la liste, où vous voyez que des gens sont inscrits deux fois, même date de naissance, même adresse physique, mais avec une légère différence dans leur numéro d’identification», a expliqué M. Timba. «Et ce à travers tout le pays», a-t-il affirmé.
M. Mugabe ayant interdit l’entrée dans le pays aux observateurs de l’Union européenne, l’avis des scrutateurs africains sera donc décisif pour apporter une validité démocratique au résultat.

Une cohabitation contre nature

Bruxelles attend notamment les conclusions des Africains pour éventuellement normaliser ses relations avec M. Mugabe, persona non grata en Europe depuis 2002 en raison d’atteintes graves et répétées aux droits de l’homme.
Washington a exprimé mardi sa crainte de fraudes. «Les Etats-Unis et nos partenaires internationaux continuent à appeler à des élections pacifiques, transparentes et crédibles», a déclaré la porte-parole du département d’Etat, Jen Psaki, en ajoutant: «Nous restons inquiets du manque de transparence de la préparation des élections.»
Lors de la dernière présidentielle en 2008, M. Tsvangirai avait pris l’avantage avec 47% des voix au premier tour, contre 43% à Robert Mugabe. Les partisans du président avaient alors déchaîné la violence dans le pays, faisant près de 200 morts.
Pour éviter la guerre civile, M. Tsvangirai avait retiré sa candidature, laissant M. Mugabe seul en lice pour le second tour.
Interrogé mardi sur les soupçons de fraude, M. Mugabe s’est récrié: «Jamais. Nous ne faisons pas des choses pareilles. Nous n’avons pas triché. Ce n’est pas la première fois que nous votons.»
Mais deux jours plus tôt, sur le ton menaçant dont il use plus volontiers, il avait promis de «faire arrêter» son Premier ministre si ce dernier s’avisait de divulguer les résultats avant la proclamation officielle, prévue cinq jours après le vote.
M. Tsvangirai avait accepté en 2009 de cohabiter avec Robert Mugabe, sous la pression de la communauté internationale, pour mettre fin aux violences politiques et éviter un bain de sang.
Ce scrutin est maintenant censé les départager. Mais son caractère démocratique est discuté depuis que Robert Mugabe a décidé unilatéralement, le 13 juin, de fixer la date de l’élection au 31 juillet.
Cette annonce a paru précipitée à l’opposition, qui espérait voir voter avant les élections un certain nombre de réformes qui auraient notamment permis de limiter la mainmise du clan Mugabe sur les médias et sur les forces de sécurité, armée et police, réputées très partisanes.
Le chef de l’Etat est accusé par plusieurs ONG de défense des droits de l’homme d’avoir savamment créé un climat d’intimidation et découragé les voix dissidentes par le harcèlement policier.
La publication tardive des listes électorales, que la loi exigeait dans «un délai raisonnable», concentrait les soupçons mardi.
«Ce n’est un secret pour personne que l’intégrité de ces registres est critiquée depuis longtemps», a souligné Irene Petras, directrice de l’association des avocats pour les droits de l’homme (ZLHR). En 2008, on y trouvait des électeurs âgés de 125 ans.
Le MDC note également qu’un collaborateur de M. Tsvangirai a été arrêté ce week-end, ainsi qu’un permanent MDC, Freddy Dziwande lundi à Chimanimani (est). L’opposition redoute aussi une grève du zèle dans les bureaux de vote à Harare, là où l’électorat est plus favorable au changement.






Syrie: l'armée tente de reprendre une localité clé près d'Alep

AFP
Des combats entre armée syrienne et rebelles se déroulaient mercredi à la périphérie de Khan al-Assal, localité près d'Alep (nord) capturée récemment par les insurgés et que le régime tente de reprendre, selon une ONG.

La localité était tombée le 22 juillet aux mains des rebelles, qui y ont tué 150 soldats en deux jours, dont 50 par exécution, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

"Des combats se déroulent aux abords de Khan al-Assal, les forces régulières tentant de reprendre cette localité", précise mercredi l'ONG qui s'appuie sur un large réseau de sources civiles, médicales et militaires.

Khan al-Assal était le dernier bastion des forces du président Bachar al-Assad dans l'ouest de la province d'Alep, une région qui échappe en grande partie au contrôle du régime.

C'est aussi dans cette localité que les deux camps s'étaient mutuellement accusés en mars d'avoir utilisé des armes chimiques qui auraient tué 30 personnes, selon un bilan de l'Observatoire et du régime.

Par ailleurs, les forces du régime ont pilonné dans la nuit des quartiers d'Alep, dont Qadi Askar, Sakhour, Massaken Hanano et Mayssara. Des enfants ont été blessés dans ce dernier quartier par la chute de roquettes sur un hôpital de campagne.

Les rebelles ont récemment marqué des points dans le Nord, notamment dans la région d'Alep.

Dans ce contexte, le journal Al-Watan, proche du régime, a annoncé que "des renforts militaires vont bientôt parvenir à Alep", citant un haut responsable syrien.

"Alep est toujours en tête des priorités des dirigeants syriens (...) Ceux qui misent sur sa chute entre les mains du terrorisme international" vont être déçus, affirme le quotidien, en référence aux rebelles appuyées par des pays arabes et occidentaux.

Pour le journal, "les exploits stratégiques de l'armée à Homs (centre) et dans la Ghouta orientale (autour de Damas) font que cette armée est plus que jamais déterminée à accomplir sa mission à Alep".

Le régime assoit en effet de plus en plus son pouvoir dans la région et la ville de Homs. L'armée appuyée par le Hezbollah libanais, a repris lundi le quartier clé de Khaldiyé et bombarde depuis la vieille ville, dernier bastion rebelle dans cette troisième ville de Syrie surnommée par les militants "capitale de la révolution".

Toujours dans cette ville, la raffinerie de Homs a été bombardée pour la deuxième fois en une semaine, indique l'OSDH sans plus de détails. Selon l'agence officielle Sana, des ouvriers ont été blessés par "des roquettes lancées par des terroristes".

Dans les quartiers périphériques de la capitale, des bombardements ont visé le quartier de Barzé (nord), secoué par les combats, de Jobar (est) et le camp palestinien de Yarmouk, dans la banlieue sud, où les raids ont provoqué un incendie.

A Raqa (nord), des combats se déroulent à la périphérie de l'aéroport militaire de Tabqa, selon l'OSDH qui s'appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales.

Et dans le sud, cinq hommes du village al-Bakar dans la province de Deraa ont péri sous la torture après leur arrestation il y a quelques jours, d'après l'ONG.

La Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique ont appelé à un cessez-le-feu à l'occasion de la fin du ramadan la semaine prochaine, dans un conflit ayant fait plus de 100.00 morts depuis mars 2011, selon l'ONU.

Un appel similaire lancé l'an dernier pour la même occasion n'avait pas réussi à stopper les violences.
 
 
 
 
  Bachar El-Assad ouvre un compte sur Instagram
 
Le président syrien vient de créer un compte sur le site de partage de photos. L'objectif : humaniser son image, alors que le conflit dans son pays a déjà fait plus de 100 000 morts, souligne le Daily Telegraph.
                     
Bachar El-Assad a ouvert un compte sur le réseau social Instagram, dénommé "syrian presidency" - DR
Bachar El-Assad a ouvert un compte sur le réseau social Instagram, dénommé "syrian presidency" - DR
              
Dans le conflit syrien, la communication est une arme. Bachar El-Assad est bien décidé à l'utiliser à fond, au moment où il est accusé d'utiliser des armes chimiques contre son propre peuple. Il a ouvert le compte "Syrian presidency" ("présidence syrienne") sur le réseau social Instagram, qui permet de partager des photos, et d'y appliquer des filtres pour donner un effet "polaroïd".

"Bien que le compte n'existe que depuis une semaine, il compte déjà plus de 50 photos et rassemble plus de 1 200 membres abonnés", explique le Daily Telegraph. Sur les photos, on voit le président "réconforter les malades, donner à manger aux personnes âgées et échanger des baisers avec des citoyens éblouis", explique le quotidien britannique. On retrouve également de nombreuses photos de la première dame syrienne, Asma El-Assad, qui accompagne souvent son mari lors de ses sorties en public.

La guerre en Syrie vient de franchir le cap des 100 000 morts, près de deux ans après le début du conflit, comme l'a annoncé le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le 25 juillet dernier. Bachar El-Assad est accusé par la rebellion et la communauté internationale d'utiliser du gaz sarin - un crime de guerre et une violation des droits de l'homme qu'il continue de nier.      





 

L'UMP comble peu à peu sa dette… pas ses tensions


 

Le parti a collecté plus de 8,6 millions d'euros.
Il espère obtenir un délai des banques.

Un peu plus de 8,6 millions d'euros collectés en trois semaines, c'est moins que les 11 millions à rembourser aux banques, mais c'est déjà beaucoup. L'UMP entend résolument retenir le positif. Pas moins de 101.000 donateurs (pour un don moyen de 86 euros) se sont ainsi mobilisés pour combler la dette du parti au titre de ses comptes de campagne, après l'invalidation décidée le 4 juillet par le Conseil constitutionnel. La trésorière, Catherine Vautrin, semble du coup confiante dans la possibilité d'obtenir des banques, principalement la Société Générale, un nouveau délai à fin septembre (il était jusqu'alors fixé à aujourd'hui, 31 juillet), pour trouver les 2,4 millions restants. « Par la souscription, une dynamique est créée », a-t-elle justifié, démentant tout « arrangement » avec la Société Générale.

Lettre de remerciement

Le tout montre un sursaut militant d'excellent augure pour l'avenir de l'UMP et pour la démocratie, a voulu pointer Nicolas Sarkozy. Dans une énième entorse à son retrait de la vie publique, l'ancien président a envoyé hier une lettre de remerciement aux donateurs. « Par votre précieux soutien, vous manifestez votre attachement à notre famille politique et, bien au-delà, au pluralisme et à la nécessité de préparer l'alternance au socialisme », leur a-t-il écrit. Positif !
Sans doute faut-il l'être quand persistent, derrière ce mouvement de générosité militante, les signes de fortes tensions internes. A la radio, comme Bernard Debré, et surtout hors micro, plusieurs personnalités UMP reprochent à Nicolas Sarkozy de s'être un peu facilement défaussé sur le parti pour le remboursement de ses comptes de campagne, pour lesquels il était caution solidaire. « Il a donné 7.500 euros, bien sûr [le plafond pour les dons individuels aux partis politiques]. Oserais-je dire qu'il aurait pu donner un peu plus parce qu'il était caution solidaire ? », a déclaré Bernard Debré sur iTélé. « C'est faux, rétorque l'entourage de l'ancien président, il était comme toute personne individuelle, soumis au même plafond. » Contre Jean-François Copé aussi, les critiques fusent - plus cachées que publiques là encore. « On gère son parti comme on gère l'Etat, en demandant d'abord de l'argent aux gens », persifle un ancien ministre. « Le problème n'est pas qu'on ait eu 11 millions à rembourser, mais que nous ayons été trop endettés déjà pour être en mesure de les rembourser », critique un proche de François Fillon. « Qu'on apprenne que Copé se fait rémunérer des conférences, c'est la timbale en or », dit un autre. Quelque 30 % des parlementaires n'ont par ailleurs pas encore participé à la collecte. Financièrement, le parti redresse un peu la tête ; politiquement, il est loin d'être guéri.

 
 
 
 
 
 

ECONOMIE

 

EADS officiellement rebaptisé Airbus, publie des résultats meilleurs que prévu


 

Le nouveau groupe comptera trois divisions  : avions civils, défense et espace, et hélicoptères. D’avril à juin, le bénéfice net atteint 518 millions d’euros (+14%) et le bénéfice d’exploitation 887 millions (+23%).


EADS devient Airbus - AFP
 

Comme prévu , le groupe EADS a profité de la publication de ses résultats ce matin pour annoncer qu’il changeait officiellement de nom pour devenir le groupe Airbus. Le nouveau groupe comptera trois divisions : avions civils, défense et espace, et hélicoptères.

Des résultats meilleurs que prévu

D’avril à juin, EADS a dégagé un bénéfice net de 518 millions d’euros (+14%). Le bénéfice d’exploitation (Ebit) avant exceptionnels atteint 887 millions d’euros, en hausse de 23%, et le chiffre d’affaires de 13,945 milliards d’euros, est en progression de 3%. Les analystes interrogés par Inquiry Financial Europe attendaient en moyenne un Ebit de 786 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 13,693 milliards au 2e trimestre.
Legroupe européen réitère ses prévisions pour l’ensemble de l’année. Le groupe a confirmé viser pour 2013 un bénéfice d’exploitation avant exceptionnels en hausse à 3,5 milliards d’euros et une croissance « modérée » de son chiffre d’affaires. L’objectif de commandes d’Airbus a été revu à la hausse, désormais à plus de 1.000 commandes brutes d’avions.






Le "taxe Chirac" sur les billets d'avions va augmenter l'an prochain         

 

Le prix des billets d'avion va s'envoler en 2014. Le gouvernement devrait annoncer l'augmentation de 12,7% de la "taxe Chirac". Il s'agit de gonfler l'enveloppe de l'aide au développement française à destination des pays pauvres. Mais cette augmentation tombe au mauvais moment pour le secteur aérien.
Pour la première depuis sa création en 2006, la "taxe Chirac" sur les billets d'avion devrait grimper de 12,7% l'an prochain. C'est en tout cas ce que souhaiterait le gouvernement qui réunit ce mercredi le Comité interministériel chargé de réorienter et renforcer l'aide internationale de la France pour les pays pauvres.
C'est justement ce pourquoi a été créée "taxe Chirac" pour les vols au départ de la France. L'an dernier,  elle a rapporté quelque 185 millions d'euros. Une somme dont le principal bénéficiaire est Unitaid, agence chargée de distribuer des fonds pour la lutte contre le sida, la tuberculose et la paludisme dans les pays en développement. Jusqu'à présent, pour un vol intérieur, les passagers payaient un euro de taxe sur les billets en classe éco et 10 euros pour la classe affaire.

Distortion de concurrence 

La hausse annoncée ne plaît pas aux compagnies aériennes. D'abord parce que ce prélèvement obligatoire ne pèse que sur les transports aériens. C'est "en contradiction totale avec le principe d'égalité devant l'impôt", d'après Frédéric Beniada, spécialiste aéronautique à France Info.
Par ailleurs, aucun autre pays européen ne l'a adopté. Résultat : les compagnies françaises paient le plus. Air France KLM devrait ainsi débourser l'an prochain plus de 70 millions d'euros, c'est dix fois plus que pour la Britannique Easyjet. Le groupe franco-néerlandais a annoncé vendredi dernier une nouveau plan de réduction d'effectifs sur les moyens-courriers. D'après les syndicats, il pourrait concerner entre 2.500 et 3.000 postes.
 
 
 
 
 
 

En pleine restructuration, PSA réduit ses pertes

Le Monde.fr avec AFP et Reuters
 
PSA Peugeot Citroën a annoncé, mercredi 31 juillet, une forte baisse de sa perte nette au premier semestre, la restructuration engagée ayant permis au groupe de compenser en partie la fragilité de sa division automobile, qui a encore accusé une perte opérationnelle de 510 millions d'euros.
Le constructeur a perdu 426 millions d'euros sur les six premiers mois de l'année, contre 818 millions d'euros l'année dernière. Le groupe a également réduit sa consommation de liquidités : son "free cash flow opérationnel", hors restructuration, est ressorti positif à hauteur de 203 millions d'euros, alors que le groupe en a consommé en moyenne 250 millions par mois en 2012.
PSA a confirmé son objectif de diviser par deux cette consommation de cash cette année, avec une tonalité plus positive puisqu'il compte la diminuer "au moins" de moitié, avant de parvenir à l'équilibre d'ici la fin 2014, a souligné le directeur financier Jean-Baptiste de Chatillon.
 
SOUTIEN DE BRUXELLES
Le groupe a obtenu mardi soir le feu vert de la Commission européenne pour la garantie publique de sept milliards d'euros octroyée fin 2012 par l'Etat français à son activité bancaire. En échange, le groupe s'est engagé à ne pas laisser déraper sa dette ou à demander l'autorisation de Bruxelles avant de procéder à des acquisitions importantes pendant la durée de sa restructuration.
En juillet 2012, le constructeur a annoncé un vaste plan social qui prévoit le départ de 8 000 salariés, ainsi que la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois – décision qui a fait l'objet d'un long bras de fer entre la direction, les syndicats et le gouvernement.
Hors production, les réductions d'effectifs vont toucher la recherche-développement (1 400 postes), la direction industrielle (1 325), marketing (570) et 284 postes dans les autres directions. Le Monde.fr a fait un état des lieux des sites français du constructeur.
 
Voir la carte : Le plan de restructuration de PSA, site par site


 

PSA envisage un gel des salaires et une «adaptation» du temps de travail

 

Le président du constructeur automobile souhaite développer les «accords de flexibilité» afin de poursuivre le redressement du groupe.

Libération
Le président du directoire, Philippe Varin, le 25 juin 2013 à ParisPhilippe Varin, président du directoire de PSA Peugeot Citroën, a déclaré mercredi qu’il allait proposer dans le nouveau contrat social actuellement en négociation «un gel des salaires et une adaptation de la durée de travail hebdomadaire», afin de soutenir «le redressement du groupe».
Lors d’une conférence d’analystes à l’occasion des résultats semestriels du groupe automobile, Philippe Varin a rappelé que la direction avait entamé avec les syndicats «une nouvelle étape en vue d’accroître la compétitivité future du groupe grâce à ce qu’on appelle un nouveau contrat social»«Les solutions identifiées devraient permettre de maintenir une base industrielle forte en France», a-t-il assuré en expliquant sa volonté d'«optimiser le dispositif industriel et de sécurisation de l’emploi, de renforcer la mobilité, le travail à temps partiel».
«Nous allons étendre les accords de flexibilité pour soutenir le redressement du groupe», a-t-il dit. Un accord de compétivité a déjà été signé à l’usine Sevelnord d’Hordain (Nord) en juillet 2012 par trois syndicats (CFE-CGC, FO et SPI-GSEA). Ce nouveau contrat «sera basé sur un gel des salaires, une simplification et une adaptation de la durée de travail hebdomadaire» et «l’entrée en vigueur en 2013 du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi», a-t-il précisé. Philippe Varin compte sur «environ 81 millions d’euros d’économies en année pleine avec une amélioration des coûts salariaux et environ 50 millions d’euros d’économies attendus en 2013».
La négociation sur le nouveau contrat social s’est ouverte le 29 mai et doit se poursuivre à l’automne. Il vise, selon la direction, à «un partage de la stratégie» avec les organisations syndicales afin de mieux anticiper les mesures nécessaires à son redressement tout en sécurisant l’emploi. Jusqu’à maintenant, les discussions ont porté sur des sujets assez consensuels, comme le traitement de fin de carrière des seniors.
Le 19 juillet, au moment de l’interruption des discussions pour l’été, les syndicats avaient exprimé leur «inquiétude» pour la suite en septembre où seront abordés les sujets sensibles comme la flexibilité ou les salaires.
Selon les résultats semestriels du groupe, annoncés mercredi, la perte nette a atteint 426 millions, contre 818 millions un an auparavant. La perte opérationnelle du groupe a été légèrement creusée à 65 millions, contre 51 millions. Celle de sa division automobile, sa principale activité, a en revanche été réduite à 510 millions d’euros grâce à la vente de plus de véhicules à forte valeur ajoutée, à une amélioration des coûts de production et à une réduction des coûts de recherche et développement.
PSA a lancé en juillet 2012 un vaste plan pour redresser la barre, avec la suppression de plus de 11 200 emplois dans l’Hexagone entre mai 2012 et mai 2014 et la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois (Saint-Saint-Denis). Le groupe a indiqué mercredi que fin juin 2 460 intentions de départ volontaire avaient été recueillies.

 

 
 
 
 
 
JUSTICE ?
 
L’enquête sur Claude Guéant s’accélère

Deux commissions rogatoires internationales seraient sur le point d’être adressées pour vérifier l’origine des fonds de l’ex-ministre. Celui-ci dit avoir fourni toutes les preuves.

Matthieu Pelloli

 
 

Les juges veulent vérifier pourquoi Claude Guéant a reçu 500 000 € en 2008, en provenance de Malaisie, et 25 000 € en 2012, de Jordanie.
Les juges veulent vérifier pourquoi Claude Guéant a reçu 500 000 € en 2008, en provenance de Malaisie, et 25 000 € en 2012, de Jordanie. | (LP/Olivier Corsan.)
 
Comme les bateaux de ses toiles d’Andries Van Eertvelt, , tout juste sorti de l’hôpital après un malaise cardiaque, est pris dans une tempête judiciaire dont il peine à se dépêtrer. Selon nos informations, deux commissions rogatoires internationales seraient sur le point d’être adressées en Malaisie et en Jordanie pour faire la lumière sur deux virements suspects retrouvés sur les comptes bancaires de l’ancien ministre de l’Intérieur lors d’une perquisition à son cabinet d’avocat et à son domicile, le 27 février.                                        
Serge Tournaire et René Grouman, les deux d’instruction chargés de l’enquête sur un éventuel libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 veulent vérifier pourquoi Claude Guéant a reçu 500000 € en provenance de Malaisie en 2008 et 25000 € en provenance de Jordanie en 2012.

« Les 500000 € correspondent à la vente de deux tableaux du peintre flamand Andries Van Eertvelt » à un mystérieux avocat malaisien, a longtemps clamé le Cardinal pour se défendre, avant de se retrancher dans un silence tenace. Une somme jugée surévaluée par certains, mais que d’autres estiment crédible .

Un appartement à 717 500 € payés comptant

Selon nos informations, le couple Guéant aurait acquis ces œuvres, il y a une vingtaine d’années, grâce à un héritage perçu par Rose-Marie Guéant, l’épouse aujourd’hui décédée de l’ancien ministre. Quant aux 25000 €, ils « proviennent d’un contrat passé avec une société jordanienne dans laquelle Claude Guéant assure la fonction de président du comité d’orientation », affirment ses avocats.

Les conseils de Guéant soulignent d’ailleurs qu’ils ont spontanément fourni à la justice « le nom et les coordonnées de l’avocat malaisien qui a pignon sur rue », mais qui ne souhaite pas que son identité soit rendue publique. « Il n’y a rien de sulfureux, insiste Me Philippe Bouchez el-Ghozi. Tracfin (NDLR : la cellule antiblanchiment de Bercy), qui possède la trace du virement, n’y a rien trouvé à redire lors de la vente en 2008. Mon client s’est séparé de ses toiles pour concrétiser une opération immobilière. » A savoir l’achat pour 717500 € — payés comptant! — d’un quatre-pièces de 90 m² dans une rue huppée de la capitale.

Claude Guéant, entendu en juin par la Division nationale des investigations financières et fiscales (Dniff), est arrivé avec le contrat le liant à la société jordanienne, laissé de côté par les enquêteurs lors de leur perquisition. Autant d’explications et de documents qui, manifestement, n’ont pas dissuadé les magistrats de lancer leurs propres investigations. « Serge Tournaire et René Grouman sont des juges expérimentés, confie un proche du dossier. Certainement pas le genre à se laisser convaincre par les pièces fournies par les avocats sans faire les vérifications nécessaires. Si Claude Guéant n’a pas dit toute la vérité ou si ses avocats ont voulu faire un écran de fumée, ils s’en apercevront… »
Le Parisien
 
 
 
 
 
 

Arbitrage Tapie : la plainte déposée par Mazeaud est une «diversion», selon Peyrelevade   


Pierre Mazeaud, l'un des trois arbitres ayant octroyé 403 millions d'euros à Bernard Tapie, estime avoir reçu des menaces émanant de l'ancien président du Crédit Lyonnais.

Libération
Jean Peyrelevade le 7 septembre 2008 à Fréjus.L’ancien président du Crédit Lyonnais Jean Peyrelevade a qualifié mardi de «manœuvre de diversion» la plainte pour «menaces» déposée par Pierre Mazeaud, l’un des trois arbitres du tribunal qui avait octroyé 403 millions d’euros à Bernard Tapie pour solder son litige avec la banque dans l’affaire Adidas. Contacté par l’AFP, l’ex-patron du Lyonnais de 1993 à 2003 a estimé qu’il s’agissait «d’une manœuvre de diversion pour détourner l’attention des éléments du dossier».
Pierre Mazeaud, qui a porté plainte le 13 juillet, a raconté, lors de son audition six jours plus tard par la brigade financière, avoir reçu la visite d’un ancien dirigeant du club des amis de Jacques Chirac, Pierre Habib-Deloncle, disant venir le voir de la part de Jean Peyrelevade. «Peyrelevade m’a chargé de vous dire de faire très attention», a dit Pierre Habib-Deloncle, selon le récit fait par Pierre Mazeaud aux enquêteurs. Pour l’ancien président du Conseil constitutionnel et ancien président du tribunal arbitral, cette intervention est une «menace», voire «une intimidation» en raison, a expliqué Mazeaud, des propos peu amènes qu’il avait tenus devant les policiers à l’égard de Peyrelevade dans le cadre de l’enquête sur l’arbitrage controversé favorable à Bernard Tapie.
«Je ne connais pas M. Mazeaud, je n’ai pas son adresse, je n’ai pas son numéro de téléphone, je ne l’ai jamais vu. Si j’avais eu quelque chose à lui dire, je le lui aurais dit en face», a déclaré Peyrelevade à l’AFP, ajoutant qu’il n’était «absolument pas au courant de ce que M. Mazeaud aurait dit à la police judiciaire». Mais «si M. Mazeaud a bien tenu devant la police les propos qui sont rapportés dans la presse aujourd’hui, et dont je n’avais aucune connaissance jusqu’à ce jour, ce serait une preuve supplémentaire du peu de sérieux de la procédure d’arbitrage car lors de la vente d’Adidas, je n’étais pas président du Crédit Lyonnais», a-t-il relevé. «Par conséquent, je ne suis pour rien dans la conception du schéma, je ne suis pour rien dans la constitution des deux structures, Omega Ventures et Coatbridge», a souligné Jean Peyrelevade.
Interrogé le 4 juin, Pierre Mazeaud avait souligné que Jean Peyrelevade reconnaissait devant le juge avoir fait, comme président du Crédit lyonnais, du «portage, c’est-à-dire créer des sociétés dans les paradis fiscaux, Bahamas et îles Caiman», selon le PV d’audition dont l’AFP a eu connaissance. «C’est lui l’escroc qui a voulu faire une entourloupe à M. Tapie et permettre au Crédit lyonnais de s’approprier Adidas», avait-il déclaré.
«Si M. Mazeaud a vraiment dit cela, c’est de l’affabulation. D’ailleurs, je n’ai jamais été entendu par un juge», a souligné mardi Peyrelevade.
Quant à M. Habib-Deloncle, l’ex-patron du Lyonnais a indiqué qu’il s’agissait de l’un de ses anciens collaborateurs du temps où il était lui-même président d’Indosuez. «Dans mon souvenir, j’avais discuté avec lui pour la dernière fois en 2011 lors de deux déjeuners organisés par l’amicale des anciens d’Indosuez qu’il a constituée, jusqu’à ce qu’il me téléphone en juin dernier», a raconté Peyrelevade. «Il souhaitait avoir mon avis sur l’arbitrage Adidas.»
«Je lui ai répété ce que j’ai toujours dit, y compris devant la commission de l’Assemblée nationale en 2008 : les arbitres pris collectivement étaient soit incompétents, soit de mauvaise foi», a-t-il poursuivi. «Il m’a demandé si je voyais un inconvénient à ce qu’il discute du sujet avec M. Mazeaud, qu’il connaît, se disant très étonné du comportement de ce dernier dans cette affaire»«Je ne lui ai absolument pas dit d’intervenir en mon nom», a-t-il affirmé.
Au sujet de la plainte, il a précisé n’avoir pas l’intention de faire quoi que ce soit «pour l’instant»«J’ai été contacté par la police hier (lundi, ndlr) qui m’a informé qu’elle souhaitait s’entretenir avec moi. Aucune date n’est pour l’instant fixée», a indiqué Peyrelevade, actuellement en vacances jusqu’à fin août.






WikiLeaks : Manning reconnu coupable d'"espionnage", pas de "collusion avec l'ennemi"

Le Monde.fr avec AFP

La juge militaire Denise Lind a déclaré, mardi 30 juillet, que Bradley Manning, la source de très nombreux documents publiés pas WikiLeaks, n'était pas coupable de "collusion avec l'ennemi", le plus grave des 22 chefs d'accusation portés contre le soldat de 25 ans, pour lequel il encourait la prison à vie. Le jeune homme a toutefois été reconnu coupable de plusieurs violations de la loi sur l'espionnage et de vol de documents.
 
Aux termes du verdict lu par la juge Denise Lind, Manning encourt cent trente-six ans de prison après avoir été reconnu coupable de plusieurs charges liées à la violation de la législation sur l'espionnage.Aux termes du verdict lu par la juge Denise Lind, Manning encourt cent trente-six ans de prison après avoir été reconnu coupable de plusieurs charges liées à la violation de la législation sur l'espionnage. La peine sera fixée lors d'une audience ultérieure.
Lors de l'énoncé du verdict sur la base militaire de Fort Meade, près de Washington, le colonel Lind a indiqué que la phase du procès consacrée à déterminer la peine commencerait mercredi à 9 h 30 (15 h 30, heure de Paris).
 
LANCEUR D'ALERTE OU "TRAÎTRE" ?
 
Bradley Manning a reconnu avoir transmis quelque 700 000 documents militaires et diplomatiques au site WikiLeaks lorsqu'il était analyste du renseignement en Irak, de novembre 2009 à son arrestation, en mai 2010. Il a notamment transmis au site Internet environ 250 000 câbles diplomatiques américains, des dizaines de milliers de rapports militaires sur les guerres en Irak et en Afghanistan, ainsi que des documents relatifs aux détenus de la prison américaine de Guantanamo, à Cuba.
Il a plaidé coupable pour dix chefs d'accusation – pour lesquels il risque un total de vingt ans de prison –, mais non-coupable pour les douze autres charges, dont celle d'avoir sciemment aidé Al-Qaida. Selon son avocat, les procureurs militaires avaient utilisé l'accusation de "collusion avec l'ennemi" pour dissuader les lanceurs d'alerte potentiels de divulguer des informations secrètes.
Pour obtenir une condamnation sur ce point, l'accusation devait prouver que le jeune soldat avait, en toute connaissance de cause, transmis ces documents pour qu'ils tombent entre les mains de terroristes ou d'ennemis des Etats-Unis. Ce chef d'accusation était, de loin, le plus symbolique : lors de sa plaidoirie finale sur ce sujet, le procureur militaire Ashden Fein s'était exclamé : "Votre honneur, ce n'était pas un lanceur d'alerte, c'était un traître." 
 
"UN NOUVEAU PRÉCÉDENT TRÈS GRAVE"
WikiLeaks a immédiatement réagi, dénonçant ce verdict : "Manning risque cent trente-six ans de prison pour les chefs d'accusation pour lesquels il a été aujourd'hui reconnu coupable. Dangereux extrémisme, en matière de sécurité nationale, de l'administration Obama."
 
 
Julian Assange, le cybermilitant australien qui a cofondé WikiLeaks, a dénoncé à plusieurs reprises le procès du soldat américain qui était poursuivi, selon lui, pour "le crime de dire la vérité". Après l'annonce de ce verdict, Julian Assange a expliqué s'attendre à "ce que l'affaire fasse l'objet d'un appel", après une condamnation "absurde".
Une nouvelle fois, il a qualifié Bradley Manning de "source journalistique la plus importante que le monde ait jamais eue", saluant son "héroïsme incontestable". "Les révélations présumées de Bradley Manning ont mis en lumière des crimes de guerre, ont déclenchées des révolutions et ont suscité des réformes démocratiques", a-t-il encore affirmé.
Il a également fait valoir que les "crimes" du soldat n'avaient fait aucune victime, "à l'exception de l'orgueil du gouvernement américain". Il a d'ailleurs dénoncé la "trahison" de Barack Obama qui avait, selon lui, soutenu les auteurs de révélations pendant sa campagne présidentielle.
 

 



 
 
 

SOCIAL

 

Air France: nouvelles réductions d'effectifs annoncées aux syndicats


 

Air France-KLM, engagé dans une vaste restructuration depuis 2012, doit informer mercredi les représentants du personnel d'un nouveau plan de départs volontaires.
Air France-KLM, engagé dans une vaste restructuration depuis 2012, doit informer mercredi les représentants du personnel d'un nouveau plan de départs volontaires. | Eric Piermont
 
-, engagé dans une vaste restructuration depuis 2012, doit informer mercredi les représentants du personnel d'un nouveau plan de départs volontaires, phase 2 du plan Transform 2015 qui a déjà entraîné la suppression de 5.600 postes au sein de la compagnie aérienne.
Le PDG du groupe franco-néerlandais, Alexandre de Juniac, a prévenu vendredi que de nouvelles réductions d'effectifs seraient annoncées aux mercredi à l'occasion d'un comité central d'entreprise (CCE).                                        
"Nous avons un ordre de grandeur du sureffectif potentiel chez Air France", a-t-il déclaré, indiquant que "ces mesures sont difficiles". Mais, a-t-il précisé, aucune ne sera "contrainte". Elles prendront la forme de plans de départs volontaires, de temps partiel et de congés sans solde.
Les syndicats ont accueilli sans surprise l'annonce de nouvelles restructurations qui étaient attendues pour septembre.
Pour Béatrice Lestic, secrétaire général de la CFDT, "il n'y a pas de vraie surprise sur cette annonce-là". "On attend d'avoir le chiffrage du sureffectif", a-t-elle déclaré à l'AFP. "L'essentiel des mesures sera détaillé plutôt à la rentrée lors du CCE du 4 octobre", a-t-elle précisé. Elle a toutefois rappelé que, dans le cadre de Transform 2015, un accord avait été signé avec la direction "avec un engagement de l'entreprise de ne pas recourir à des départs contraints".
"Je pense qu'on va être sur des niveaux relativement élevés puisque la direction table sur des départs chiffrés allant de 2.500 à 3.000 personnes", a déclaré pour sa part Didier Fauverte, secrétaire général de la CGT Air France. Il a rappelé qu'un plan de départ volontaire avait déjà été mis en ?uvre deux ans avant l'accord sur Transform 2015. "En l'espace de 4 ans, on va avoir perdu entre 12 et 15.000 personnes. Cela commence à faire beaucoup", a-t-il jugé.
Faiblesse du court et moyen courrier
"Au point de vue opérationnel, notamment dans les escales, ça devient plus que tendu. Il y a de moins en moins de personnes au contact des passagers", a-t-il affirmé, ajoutant ne pas être "persuadé que les économies sont faites au bon endroit".
La première phase de Transform 2015 a d'ores et déjà entraîné entre juin 2011 et juin 2013 une baisse des effectifs de 5,3%, soit 5.600 personnes. Les effectifs sont ainsi passés de 106.300 à 100.700 salariés, intérimaires compris.
Transform 2015 doit permettre de réaliser en trois ans deux milliards d'euros d'économies, en partie grâce à une efficacité économique supplémentaire de 20%, et de ramener la dette à 4,5 milliards fin 2014 contre 6,5 milliards en janvier 2012.
Au printemps, la direction avait néanmoins prévenu que le plan allait être amplifié, le groupe souffrant toujours de la faiblesse du réseau court et moyen-courrier chez Air France et du cargo pour l'ensemble du groupe. Le réseau court et moyen-courrier de KLM sera, lui, épargné par les nouvelles mesures.
Le court et moyen-courrier d'Air France, affecté par la vive concurrence des compagnies à bas coûts, a enregistré l'an dernier 800 millions de pertes contre 700 millions en 2011.
Dans l'activité cargo, le groupe va encore réduire ses capacités, abandonnant de plus en plus les avions tout cargo au profit du fret en soute.
La restructuration mise en ?uvre depuis un an et demi chez Air France s'est pourtant traduite par des résultats en nette amélioration au deuxième trimestre 2013. D'avril à juin, le groupe a divisé par cinq sa perte nette, à moins 163 millions d'euros.
Dans le même temps, il a dégagé un bénéfice d'exploitation de 79 millions d'euros contre une perte de 79 millions un an plus tôt, ce qui, "pour un deuxième trimestre, est une première depuis cinq ans", a déclaré le PDG.
 
 
 
 
 
 

Impôts : les nouvelles hausses à l’étude

Le gouvernement n’exclut pas de prolonger le gel du barême en 2012 et 2013, à condition de la cibler davantage. Les premières tranches du barème de l’impôt sur le revenu seront indexées sur l’inflation.


Impôts : les nouvelles hausses à l’étude
 

Les arbitrages que devra rendre François Hollande d’ici à un mois ne seront pas faciles. Pour financer les retraites, plusieurs hausses d’impôt sont à l’étude (lire ci-dessous), dont un relèvement de la CSG. Viennent se greffer dans les discussions les mesures de recettes nécessaires au projet de loi de Finances 2014. Dans ce cadre, les contribuables pourraient subir un nouveau gel du barème de l’impôt sur le revenu l’année prochaine, comme l’a indiqué « Le Parisien » hier. « Les Echos » ont eu confirmation que la mesure était bien à l’étude, même si, à Matignon comme à Bercy, on indique que «  rien n’est arbitré » et que «  rien ne le sera avant la rentrée ».
La décision prise par le gouvernement Fillon de ne plus indexer le barème de l’impôt sur le revenu en 2012 et 2013 a marqué une rupture avec le passé – les seuils des différentes tranches (on en compte six aujourd’hui) étaient systématiquement revalorisés de l’inflation auparavant, sous la droite comme sous la gauche – rupture qui donne des idées, alors que l’exécutif doit trouver de nouvelles recettes (lire ci-dessous). Un tel gel s’apparente à une hausse générale de l’impôt sur le revenu, même si les taux ne bougent pas : comme les seuils de revenus délimitant les différentes tranches restent fixes alors que les revenus ont tendance, eux, à progresser, il y a davantage de contribuables qui deviennent imposables et, surtout, la progressivité est accrue. En 2012, la mesure a rapporté 1,7 milliard d’euros (dont 1,58 milliard d’impôt sur le revenu, 73 millions de taxe d’habitation, etc.), avec un surcoût de 80 euros en moyenne pour près de 20 millions de foyers, dont 500 euros en moyenne pour les 314.000 de la dernière tranche. Elle a aussi conduit environ 400.000 nouveaux foyers à payer l’impôt sur le revenu, ce qui a permis d’équilibrer strictement la part de ménages ayant payé effectivement de l’IR (18 millions) et ceux qui n’ont pas eu à en payer (18 millions également).

La mesure rapporterait moins de 1 milliard d’euros

Pour 2013, le gouvernement Ayrault a choisi de ne pas revenir sur le gel voté précédemment, mais il a aménagé le dispositif en relevant de 9 % un mécanisme existant de décote, afin de maintenir constant le niveau d’imposition des contribuables assujettis aux première et deuxième tranches (0 % et 5,5 %), ainsi qu’une partie de ceux se situant dans la tranche à 14 %. La polémique a néanmoins été vive au Parlement, car environ 10 millions de contribuables sont pénalisés cette année par la mesure (un peu plus de 7 millions bénéficiant de la décote), quand le gouvernement estimait qu’elle était concentrée sur les plus aisés. Le gel doit d’ailleurs encore rapporter près de 1,4 milliard d’euros cette année. Voilà pourquoi la mesure sur laquelle planche le gouvernement pour 2014 serait un peu moins rude. Cette fois-ci, les seuils de revenus des premières tranches seraient indexés. Reste à savoir jusqu’à quel niveau. En ne gelant que les trois dernières tranches (30 %, 41 %, 45 %), seuls un peu plus de 3 millions de foyers seraient concernés. «  La mesure ne serait pas trop risquée politiquement à condition d’être bien ciblée », indique un proche du dossier. Elle rapporterait alors moins de 1 milliard d’euros. «  Il y a plusieurs pistes en discussion sur le barème de l’IR, et le gel est loin d’être décidé », relativise le rapporteur du budget, Christian Eckert (PS).
Autre clef de l’arbitrage : la prévision d’inflation pour 2014. Plus elle est élevée, plus le gel est pénalisant. Or, au vu du ralentissement actuel des prix (0,9 % en rythme annuel fin juin), Bercy pourrait opter pour une prévision nettement plus faible que ce qui était attendu jusque-là (1,75 %). Ce qui réduira l’impact budgétaire d’une éventuelle désindexation. L’arrivée des avis d’imposition dans les boîtes aux lettres, fin août, rendra en revanche peu propice le climat à une telle annonce.





 

Les dépenses d'énergie des Français grimpent en flèche


La note des ménages, 3.204 euros en moyenne, s'est alourdie de près de 200 euros l'an dernier.
Une hausse deux fois et demie supérieure à celle de l'inflation.

Améliorer l'efficacité énergétique et accélérer l'isolement thermique des logements n'est décidément pas un vain mot. C'est un très net alourdissement de leur facture que les ménages ont eu à supporter l'an dernier pour se chauffer et se déplacer. Le bilan énergétique de la France 2012, dévoilé hier par le ministère de l'Ecologie et de l'Energie, chiffre en effet l'augmentation à près de 200 euros, soit une hausse deux fois supérieure à celle qui avait été observée l'année précédente. La note finale acquittée en moyenne par chaque foyer passe ainsi de 3.013 euros à 3.204 euros.
Les Français voient surtout leurs dépenses pour se chauffer et cuisiner augmenter. De 1.532 euros en 2011, leur facture de gaz, électricité et autres combustibles est passée à 1.702 euros en l'espace d'une seule année. « Outre la poursuite de la hausse des prix de l'énergie, les températures légèrement moins clémentes qu'en 2011 peuvent expliquer un recours plus important au chauffage », expliquent les experts du ministère de l'Ecologie et de l'Energie.
La dépense de carburant, elle, dépasse la barre des 1.500 euros pour s'établir à 1.502 euros. Mais elle n'était plus très éloignée de ce seuil symbolique (1.480 euros en 2011). Pour le ministère de l'Ecologie, il s'agit d'une « hausse contenue » (+ 1,5 %), qui contraste avec le bond observé un an plus tôt (+ 11,4 %). Au total, les ménages français consacrent 91 milliards d'euros courants à leurs achats d'énergie. Et ceux-ci représentent désormais 8,1 % de leurs dépenses totales, contre 7,6 % en 2011. Une poussée à mettre également au compte de la hausse des prix et des tarifs de l'énergie (+  5,2 %) qui, bien que divisée par 2 en 2012, se révèle deux fois et demie supérieure à l'évolution de l'indice Insee constatée pour cette même année.
Autre enseignement, la consommation finale d'énergie continue de baisser. Corrigée des variations saisonnières, celle-ci marque un recul de 0,7 %. Le ministère de l'Ecologie y voit « l'effet de l'atonie de l'économie ». La consommation d'énergie primaire par la branche énergie est encore plus touchée (- 5 %), en raison d'une moindre production nucléaire et de la chute de l'activité de raffinage. La baisse est également marquée dans l'industrie dans son ensemble et le secteur tertiaire. C'est un peu moins vrai dans les transports qui restent le premier secteur consommateur, devant le secteur résidentiel, et loin devant l'industrie, le tertiaire et l'agriculture.

Facture record à l'importation

Le mix de la consommation d'énergie finale est demeuré stable l'an dernier. Seul fait notable, la part relative des énergies renouvelables est en nette progression. Grâce au succès du Fonds chaleur, la place des énergies renouvelables thermiques gagne près de deux points pour s'établir à 6,8 %. Pour le reste, gaz naturel et électricité représentent encore les deux tiers de l'énergie mobilisée par l'industrie. In fine, la production nationale d'énergie primaire se tasse à 136 Mtep, soit une baisse de 1 % par rapport au record de 2011. Enfin, du fait de la hausse quasi générale du prix des énergies importées, la facture acquittée par la France dans ce domaine a établi un nouveau record historique, à près de 69 milliards d'euros.






Les tarifs d'EDF augmenteront bien de 5% pour les ménages

Les tarifs d'EDF augmenteront bien de 5% en moyenne pour les particuliers jeudi 1er août, selon un arrêté publié mercredi au journal officiel, qui confirme la perspective d'une hausse d'ampleur similaire de l'électricité en 2014.

 
augmenter la taille du texte diminuer la taille du texte Photographe : Denis Charlet :: Une ampoule posée sur une facture EDF Cet arrêté très technique émanant des ministères de l'Economie et de l'Ecologie détaille la nouvelle grille des tarifs réglementés de l'électricité, hors taxe. Elle entrera en vigueur "à compter du 1er août 2013", est-il précisé.
Comme prévu, les tarifs "bleus" d'EDF, qui s'appliquent aux particuliers et aux petits professionnels, augmenteront de 5% de moyenne.
Toutefois, les clients disposant de contrats de petite puissance subiront des augmentations plus faibles, et certains d'entre eux verront même leur facture baisser grâce à une bausse de l'abonnement qu'ils payent à EDF, conformément à ce qu'avait promis début juillet le ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Philippe Martin.
D'après l'avis du régulateur du secteur, la CRE, publié simultanément au Journal officiel, "près de deux millions de sites (clients, ndlr) connaîtront une baisse de leur facture" et "la très grande majorité" des 17 millions de petits consommateurs "subira une augmentation inférieure à la hausse moyenne de 5%.      

Quand aux autres catégories de clients (entreprises, collectivités...), ils seront globalement mieux lotis, avec une hausse de 2,3% en moyenne pour ceux disposant des tarifs dits "jaunes", et une stabilité pour les "verts", réservés aux très grands consommateurs de courant, comme les industriels.
En outre, l'arrêté prévoit que les tarifs bleus seront à nouveau "augmentés de 5% en moyenne à compter du 1er août 2014", comme le gouvernement s'y était engagé début juillet.
Ce niveau sera toutefois "ajusté en fonction de l'évolution effective des coûts sur la période tarifaire concernée", confirme également l'arrêté.
Cette nouvelle grille de tarifs concerne la majorité écrasante de la population. En effet, 93% des ménages (et 87% des clients d'autres catégories) restent abonnés aux tarifs réglementés proposés par EDF et une poignée de fournisseurs historiques locaux.
L'augmentation des tarifs d'EDF, la plus élevée depuis une décennie, pourrait faire les choux gras de ses concurrents. Le plus gros d'entre eux, GDF Suez, a d'ailleurs profité de l'occasion pour vanter dès mardi ses offres à prix bloqués pendant deux ans.
De son côté, le régulateur du secteur, la Commission de régulation de l'énergie (CRE), a émis un avis mitigé sur cette révision des tarifs d'EDF.
Tout d'abord, elle constate sans surprise que la hausse pour les particuliers (inférieure à ses propres préconisations, à savoir une hausse de 8 à 10% en 2013 plus un rattrapage de près de 8% au titre de 2012) ne permet pas de couvrir tous les coûts d'EDF.
Mais dans le même temps, elle estime que l'augmentation de 5% en août devrait tout de même permettre aux opérateurs alternatifs de proposer des offres compétitives par rapport au tarif régulé d'EDF, à conditions que certaines conditions de marché soient réunies.
De plus, elle juge que la perspective d'une nouvelle hausse de 5% l'an prochain "donne une meilleure visibilité aux acteurs du marché de l'énergie et aux consommateurs", et "témoigne de la volonté des pouvoirs publics d'aller vers une meilleure couverture des coûts" d'EDF.
 
 
 
 
 
 
 

L'encadrement des loyers reconduit pour un an

Le Monde.fr avec AFP
Un an après sa mise en place, le ministère du logement de Cécile Duflot a annoncé reconduire pour une année supplémentaire le dispositif d'encadrement des loyers. C'est par un décret paru mercredi 31 juillet au Journal officiel que la ministre renouvelle cette mesure d'urgence qui doit être relayée à partir de 2014 par un dispositif plus ambitieux débattu à l'Assemblée nationale en septembre.
Pour l'heure, le décret interdit aux propriétaires privés d'augmenter le loyer au-delà de l'indice de référence des loyers (IRL) lors de la relocation du bien ou du renouvellement du bail. Il est effectif dans 39 agglomérations "où des tensions anormales du marché locatif ont été constatées" souligne Cécile Duflot.
Les agglomérations concernées sont notamment la région parisienne, Marseille, Lyon, Ajaccio, Montpellier et le bassin d'Arcachon, ainsi que 11 agglomérations d'outre-mer. Elles présentent à la fois un loyer moyen supérieur à 11 euros le mètre carré (en 2012) et une évolution moyenne des loyers supérieure à 3,2 % par an entre 2002 et 2011.
Le futur texte, qui fera partie du projet de loi "pour l'accès au logement et un urbanisme rénové", prévoit quant à lui que le loyer fixé dans un nouveau bail ne pourra pas dépasser de plus de 20 % un loyer médian de référence, calculé à partir des loyers pratiqués dans la zone.

 
 
 
 
 
 
 

Emploi. Les salariés français travaillent plus que 35 heures

 
La durée hebdomadaire de travail est en augmentation quasi continue depuis 2003. À temps complet, les Français travaillent moins que dans la majorité des États de l’Union européenne.
Selon une étude de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), les salariés à temps complet ont travaillé en moyenne 39,5 heures par semaine, en 2011. On est loin des 35 heures.
En effet, certaines entreprises ont maintenu une durée collective du travail supérieure à la durée légale, en accordant à leurs salariés des jours de congés en plus. Les heures supplémentaires expliquent aussi cet écart.
1 683 heures par an
Par an, les Français travaillent en moyenne 1 683 heures, trois heures de plus qu’en 2010. L’écart entre les hommes et les femmes est important : 138 heures par an.
Selon la Dares, les femmes sont plus tenues par leur situation familiale. Une femme en couple avec enfants travaille 56 heures de moins qu’une femme seule et salariées à temps complet. Un homme dans la même situation ne travaille que huit heures de moins.
Loin de la moyenne européenne
En travaillant 39,5 heures par semaine, les Français, salariés à temps complet, sont en dessous de la moyenne européenne (40,4 heures). Et loin du Royaume Uni, premier au classement avec 42,2 heures.
Cependant, si l’on prend en compte l’ensemble des salariés (temps complet et temps partiel), cette moyenne s’établit à 36,6 heures en France : au-dessus du Royaume-Uni ou de l’Allemagne, où le temps partiel est plus développé.
 
 
 
 
 
 

SOCIETE

 

Brésil : heurts entre forces de l'ordre et manifestants à Sao Paulo

Le Monde.fr avec AFP
La police brésilienne a dispersé mardi30 juillet, à l'aide de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc, une cinquantaine de manifestants violents qui venaient d'attaquer une agence bancaire et une succursale automobile, lors d'une manifestation d'environ 300 personnes dans le centre de Sao Paulo.
Les affrontements ont éclaté lors d'une manifestation organisée contre le gouverneur de Sao Paulo, Gerardo Alckmin, dans le quartier de Pinheiros. Les manifestants entendaient se montrer solidaires de leurs camarades de Rio de Janeiro qui avaient protesté contre le gouverneur de cet Etat, Sergio Cabral. Les manifestants, parmi lesquels des membres du groupe anarchiste Black Bocs, demandaient également la démilitarisation de la police d'Etat.
Vingt personnes ont été interpellées et au moins une autre a été blessée à la tête, à la suite de l'explosion de devantures en verre des établissements visés. Plusieurs rues du centre ont été bloquées par des poubelles mises à feu par les manifestants.
Un fort contingent de forces de l'ordre incluant des membres de la police montée s'est déployé sur l'Avenue Paulista, au coeur du quartier financier de Sao Paulo, où des heurts avaient déjà eu lieu vendredi dernier, à l'issue d'une manifestation similaire. Dix établissements bancaires avaient alors été attaqués et un camion de la télévision locale incendié.
 
 
 
 
 
 

Aude : un maire autorise à son insu un village


 

L'entreprise anglaise Villages Group a pour projet de construire un complexe pour seniors homosexuels, à côté du Canal du Midi.
L'entreprise anglaise Villages Group a pour projet de construire un complexe pour seniors homosexuels, à côté du Canal du Midi. | Capture d'écran / The Villages Group
 
Le maire d'une localité de l'Aude pensait faire construire une maison de retraite pour seniors au «style de vie actif». Mais un détail lui a échappé. Yves Bastié, maire de Sallèles-d'Aude, est tombé des nues ce mardi en apprenant qu'il avait délivré un permis de construire à une société britannique pour un village destiné aux retraités homosexuels.

 

«Je tombe des nues parce que je n'en savais rien», a-t-il déclaré.

Villages Group, une société britannique qui construit des villages destinés aux retraités en France, propose sur son site internet un lieu réservé à la communauté homosexuelle, à deux pas du Canal du Midi, chef d'œuvre de Pierre-Paul Riquet classé au patrimoine mondial de l'humanité.

Dans la brochure, disponible en ligne, on peut lire que le «Village-Canal du Midi» est une «oasis privée pour la comunauté gay et lesbienne (lgbt) qui souhaite mener une vie active et saine dans le climat chaud, amical et sain du sud de la . Idéal pour la retraite, les vacances, les investisseurs».

Lorsqu'il sortira de terre, le «Village-Canal du Midi» sera constitué de 107 maisons individuelles écologiques construites dans un «style villageois traditionnel» et coupées du monde extérieur par une enceinte, dit la brochure, qui comporte une photographie du Canal du Midi frappée du drapeau arc-en-ciel, l'emblème de la communauté homosexuelle.


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Le lieu bénéficiera des services d'un concierge et comportera piscine, court de , sauna, salle de gymnastique, bars et restaurants.

«J'ai demandé à mes collaborateurs de vérifier cette information mais si c'est bien le cas, j'estime que la moindre des choses aurait été d'être tenu informé», a ajouté le premier magistrat de cette petite localité de 2 000 habitants proche de Narbonne.

236 000 euros pour une maison Homosexuel ou pas, il faudra être relativement fortuné pour couler des jours tranquilles dans le «Village-Canal du Midi». Il en coûtera de 236 000 à 248 000 euros pour une maison, à quoi il faudra ajouter 70 euros par semaine de frais de gestion et de management.

Le maire, qui militait de longue date pour un projet de villages de vacances dans sa commune, avait signé le permis de construire au profit de Villages Group en mars dernier. Mais la municipalité croyait alors donner son feu vert à un site traditionnel de logements pour seniors, sans savoir qu'il était question d'une maison de retraite pour homosexuels comme il en existe dans plusieurs pays du monde et en particulier aux Etats-Unis.
 
 
 
 
 
 

DIVERS

 

Lac-Mégantic : la compagnie ferroviaire refuse de payer

Par Sylvie Johnsson       

Le nettoyage des dégâts a été estimé à 8 millions de dollars © Maxppp

Un peu plus de trois semaines après l'explosion d'un convoi de wagons-citernes dans le centre de la ville de Lac-Mégantic au Québec, la compagnie ferroviaire américaine impliquée affirme qu'elle ne peut pas payer les travaux de nettoyage. Une facture estimée à près de 6 millions d'euros.
L'explosion puis l'incendie de 72 wagons-citernes le 6 juillet dernier ont dévasté près de  2km2 du centre-ville de Lac-Mégantic. Le nettoyage a été évalué à 8 millions de dollars canadiens, un peu moins de 6 millions d'euros.
La compagnie américaine Maine & Atlantic Railway a déjà reçu deux mises en demeure de la ville de Lac-Mégantic. Le PDG de la holding qui en est propriétaire assure qu'il ne "peut pas financer ces coûts avec (son) argent", qu'il attend "que la compagnie d'assurance se manifeste et commence à (lui) envoyer des chèques". Et il envisage la faillite de la compagnie. Car le problème n'est pas limité à cette facture envoyée par la ville.

Québec "ordonne" la réhabilitation de l'ensemble des sites concernés

Ainsi MMA et les compagnies pétrolières Western Petroleum Company et World Fuel Services ont aussi reçu l'ordre du gouvernement du Québec dé décontaminer le site. Le ministre de l'Environnement a été très ferme: "J'ordonne aujourd'hui aux entreprises citées de nettoyer, de restaurer, de caractériser [le site], de faire les analyses de toute espèce de conséquence, de leur ampleur et de leur nature, de ce qui s'est produit, de ce qui a été perdu, rejeté, déversé dans l'environnement, et de mettre en place un plan allant assurer une pleine et entière restauration, décontamination et réhabilitation de l'ensemble des sites qui ont été touchés par la catastrophe".
 
 
 
 
 
 

Accident ferroviaire en Espagne : le conducteur était au téléphone

Le conducteur du train qui a déraillé le 24 juillet à Saint-Jacques de Compostelle, faisant 79 morts, parlait au téléphone avec un employé de la compagnie de chemin de fer au moment de l’accident et semblait alors « consulter un plan ».
Le train qui a déraillé le 24 juillet à Saint-Jacques de Compostelle.Le tribunal supérieur de justice de Galice révèle les premières conclusions de l’enquête sur le drame ferroviaire qui a fait 79 morts dont un Nantais.
Au téléphone
Selon l’enregistrement audio des boîtes noires, le conducteur, au moment de l’accident, parlait par téléphone « avec un employé de la Renfe », la compagnie de chemins de fer espagnole, « qui semble être un contrôleur » et le conducteur semblait alors consulter un plan.
« Du contenu de la conversation et en raison du bruit de fond, il semble que le conducteur consultait un plan ou un document similaire en papier », a encore expliqué le tribunal.
153 km/h
Le train accidenté roulait à 153 kilomètres heure au moment où il a déraillé, faisant 79 morts, sur un tronçon où la vitesse était limitée à 80 km/h, a également annoncé mardi le tribunal supérieur de justice de Galice.
« Dans les kilomètres ayant précédé le lieu de l’accident, le train roulait à 192 kilomètres heure », a ajouté le tribunal dans un communiqué, indiquant « qu’un frein avait été activé quelques secondes avant l’accident », après analyse des premières informations fournies par les boîtes noires.
Mis en examen pour homicide par imprudence
Le conducteur du train, Francisco José Garzon Amo, âgé de 52 ans, a été mis en examen dimanche pour « 79 faits d’homicide par imprudence » par le juge d’instruction Luis Alaez. Il a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire.
Lors de son audition par le juge, le conducteur, un cheminot à la longue expérience qui avait déjà effectué 60 fois ce trajet, avait reconnu, selon la presse, avoir eu « une distraction » au moment de l’accident et ne pas avoir freiné à temps, sans pouvoir expliquer pourquoi.
Cet accident, la plus grave catastrophe ferroviaire en Espagne depuis 1944, a fait 79 morts. 66 blessés étaient encore hospitalisés mardi, dont 15 se trouvaient dans un état grave.





 

Nouveau braquage sur la Croisette à Cannes

 

Un horloger de luxe a été dévalisé par deux hommes cagoulés et armés ce mercredi, trois jours après un hold-up au Carlton.

Libération
Deux hommes cagoulés et munis d’armes de poing ont braqué mercredi matin un horloger de luxe sur la Croisette à Cannes, trois jours après un hold up au butin record au Carlton, selon une source proche de l’enquête. Le préjudice du vol commis à 11 heures n’est pas connu à ce stade. La police judiciaire de Nice est saisie de l’enquête.
Le magasin Kronometry, situé en face du palais des festivals, avait déjà été victime en février d’un vol de quelque 150 montres, d’une valeur estimée à 1 million d’euros.
Au moins deux malfaiteurs avaient perpétré ce casse en plein jour, en moins de 10 minutes, pendant la pause déjeuner des employés, en passant par un immeuble mitoyen et en perçant une baie vitrée donnant sur une arrière-cour.
Dimanche, à l’hôtel Carlton, un malfaiteur, avec un simple pistolet automatique et le visage caché par un foulard et une casquette, a réalisé un des braquages les plus lucratifs de l’histoire, emportant des bijoux d’une valeur de 136 millions de dollars, soit plus de 100 millions d’euros, un record mondial.