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samedi 30 novembre 2013

3011-01122013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......


POLITIQUE

Prostitution. Les députés ont voté la pénalisation des clients
                        
Les députés ont voté à main levée la disposition la plus controversée du texte, celle qui punit l'achat d'actes sexuels d'une contravention de 1.500 euros.En cas de récidive, l'infraction deviendra un délit puni d'une peine d'amende de 3.750 euros dans "un souci de pédagogie et de dissuasion, graduelle et progressive", selon un amendement voté.Alternative à l'amende ou sanction complémentaire, un "stage de sensibilisation à la lutte contre l'achat d'actes sexuels" est prévu.

Aux abords de l'Assemblée, des manifestations contre la pénalisation des clients. Les opposants craignent que cela marginalise davantage la prostitution.Fini le délit de racolage passif

En dépit des réticences de deux députés UMP, Marie-Louise Fort et Philippe Goujon, les députés ont abrogé le délit de racolage passif institué par Nicolas Sarkozy qui pénalisait les prostituées.Ils ont aussi voté des mesures d'accompagnement social pour celles qui veulent quitter la prostitution, qui seront alimentées par un fonds de 20 millions d'euros par an. Les étrangères engagées dans ce "parcours de sortie" chapeauté par une association agréée pourront prétendre à un titre de séjour de six mois, éventuellement renouvelable, et une allocation mensuelle de 330 euros.

Vote mercredi prochain

Une assemblée clairsemée pour la discussion du texte. Le vote de l'ensemble du texte mercredi devrait rassembler plus de députés.La ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem a salué dans un communiqué "un débat qui fait honneur à notre démocratie" et "le travail des parlementaires de tout bord". "Qu'ils le soutiennent ou qu'ils expriment des réserves, chacun a été pleinement concentré sur un objectif commun : répondre aux souffrances qu'expriment les personnes prostituées", a-t-elle poursuivi, se réjouissant que le débat ait "permis de parler de la prostitution telle qu'elle est et pas telle qu'on l'imagine".
Le vote sur l'ensemble du texte interviendra mercredi prochain, dans un hémicycle qui devrait plus fourni, avant d'être examiné plus tard au Sénat.

Manifestations à l'extérieur

Les divisions étaient plus visibles aux abords de l'Assemblée où se tenaient deux rassemblements, l'un d'environ 150 personnes contre la pénalisation du client à l'appel du Syndicat du travail sexuel (Strass), l'autre d'une cinquantaine de personnes à l'appel de certaines associations féministes.
La proposition de loi s'inspire de l'exemple de la Suède où les clients sont pénalisés depuis 1999, ce qui a conduit à une réduction de moitié de la prostitution de rue en dix ans.
 
 
 
 
 
 
 
Ecotaxe: des milliers de camions appelés à bloquer les routes
 
Plusieurs milliers de camions devraient bloquer les routes ce samedi dans l'Hexagone, à l'appel de la fédérations de transporteurs routiers OTRE, qui réclame un abandon de l'écotaxe, dont aucune date de mise en place n'a été arrêtée.
Des barrages filtrants seront installés dans quinze régions françaises, a annoncé l'Organisation des transports routiers européens (OTRE), organisation patronale qui revendique 3.000 adhérents.
Des routiers brandissent une banderole pour la suppression de l'écotaxe en bloquant une partie de l'autoroute A7, à Pennes-Mirabeau, le 16 novembre 2013 - Des routiers brandissent une banderole pour la suppression de l'écotaxe en bloquant une partie de l'autoroute A7, à Pennes-Mirabeau, le 16 novembre 2013 - AFP/Archives Anne-Christine Poujoulat"Les véhicules légers pourront passer, mais les poids lourds, notamment ceux en transit international, seront bloqués" samedi, a fait savoir le secrétaire national de l'OTRE, Gilles Mathelié-Guinlet.
Ainsi, 26 barrages seront mis en place. Lors de la précédente manifestation organisée par l'OTRE il y a quinze jours, 19 points de manifestation avaient été recensés. 2.100 poids lourds selon le ministère de l'Intérieur, 4.000 selon la fédération, avaient créé des ralentissements autour des grandes villes. Les cortèges s'étaient rassemblés autour de portiques écotaxe.
Ce samedi, 4.000 camions sont attendus.
En région parisienne, la Préfecture de Police a dit vendredi soir s'attendre à "de fortes perturbations tant sur les axes autoroutiers que sur le réseau secondaire. Les secteurs nord, est et sud d’Ile-de-France seront fortement impactés, et les autoroutes A1, A4 et A6 très ralenties en journée".
"Les perturbations devraient durer jusqu’à 18 heures", indique la préfecture qui "conseille vivement aux automobilistes de différer leurs déplacements et de privilégier les transports en commun, et notamment pour les poids lourds, de contourner les trois autoroutes impactées, à savoir les A1, A4 et A6".
Les autres fédérations du secteur, en revanche, n'appellent pas leurs adhérents à manifester. Toutefois, affirme l'OTRE, des adhérents ou des unions régionales d'autres organisations participeront au mouvement.
"Samedi ce n'est pas le combat de la profession mais le combat d'une organisation", a dénoncé dans un communiqué l'UNOSTRA Aquitaine.
Pour Nicolas Paulissen, délégué général de la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR), il est plus urgent de mener à bien les négociations entamées avec le ministère des Transports pour moderniser la filière.
"Renoncer au dispositif"
En effet, leurs points de vue divergent: pour l'OTRE, le gouvernement doit purement et simplement renoncer au dispositif.
De leur côté, la FNTR, l'Union des Entreprises de transport et de logistique (TLF), l'Union nationale des organisations syndicales des transporteurs routiers automobiles (Unostra) et la Chambre syndicale du déménagement (CSD) acceptent le principe de l'écotaxe tant qu'elle est compensée par une majoration forfaitaire de leurs prix. Votée par l'Assemblée nationale, cette disposition doit leur permettre de répercuter l'écotaxe sur leurs clients.
L'Assemblée nationale a créé le 12 novembre une mission d'information sur l'écotaxe, tandis que les sénateurs socialistes ont fait savoir qu'ils allaient demander la création d'une commission d'enquête sur la société italienne Ecomouv', chargée de la mis en place du système et de la collecte de cette taxe décidée en 2009 par la précédente majorité, et qui doit servir à financer des infrastructures de transport et à entretenir les routes.
Le calendrier de la mise en place de l'écotaxe "n'est pas arrêté", a rappelé Matignon vendredi.
La taxe, applicable sur les camions de plus de 3,5 tonnes circulant sur 15.000 km du réseau routier hors autoroutes, devait avant sa suspension cet automne entrer en vigueur début 2014 après plusieurs reports.
L'abandonner serait lourd de conséquences pour l'État. En vertu du contrat signé avec Ecomouv' dans le cadre d'un partenariat public-privé (PPP), il devra payer près d'un milliard d'euros à l'entreprise en remboursement des investissements réalisés.
Le report ne sera pas neutre financièrement non plus. L'État doit payer à la société un loyer mensuel de 18 millions d'euros à partir du moment où le système de collecte est homologué, même si la taxe n'est pas appliquée. La décision concernant cette homologation technique est attendue début décembre. Ecomouv' en revanche, qui devait livrer le dispositif en juillet dernier, doit verser à l’État huit millions d'euros mensuels d'indemnités de retard.
Vendredi, ce sont les agriculteurs de la FNSEA qui ont manifesté, à travers des actions symboliques comme l'installation de portiques en paille, contre les "surenchères fiscales et réglementaires".



 
 
Bonnets rouges. Moins de 20 000 personnes à Carhaix
                        

Autour de 20 000 Bonnets rouges se sont réuni ce samedi 30 novembre à Carhaix Le rassemblement était une véritable manifestation politique.

On attendait un rassemblement festif et un défilé. Mais on a assisté à une véritable manifestation politique, à un meeting, au moment des prises de parole successives.

« Nous sommes tous des Bonnets rouges »

Devant la scène, la foule des Gwenn ha du et les milliers de têtes coiffées de bonnets rouges (17 000 personnes selon la préfecture, 40 000 selon les organisateurs) ponctuaient les revendications : « Nous sommes tous des Bonnets rouges. Nous sommes fiers d’être des Bonnets rouges ». Parmi les manifestants, très peu d’hommes ou femmes politiques connus. Sinon, le député Marc Le Fur (UMP). Par contre, toute la mouvance régionaliste est présente.

Impressionant cortège des salariés de chez Gad, Marine Harvest et Tilly-Sabco

L’arrivée du cortège des salariés de chez Gad, Marine Harvest et Tilly-Sabco, qui a fendu la foule vers 15 heures pour se diriger vers la scène, a impressionné. Pour Olivier Le Bras, le leader FO de chez Gad (Lampaul Guimiliau), il est tout à fait normal d’être là. « Je parle au nom des 889 salariés licenciés de chez Gad. Il est légitime que nous soyons là pour défendre nos emplois. Ici, il n’y a pas de patrons de CAC 40. Nous avons des patrons avec des entreprises familiales qui défendent les emplois. »





Le syndicaliste sait que les temps sont troubles et il se méfie du Front National : « Les gens du FN viennent récupérer des voix sur la misère des gens. On sait qu’ils n’ont aucune réponse à apporter pour ces gens-là. »

Au moins 20 000 Bonnets rouges

Après que Gilles Servat eut chanté la Blanche Hermine, les membres du collectif sont montés sur scène et le ton de la journée a été donné par Christian Troadec, maire de Carhaix. « Demat d’an holl. Bonjour à tous. Nous sommes plus nombreux qu’à Quimper. Entre 30 000 et 35 000. Nous voulons que les routes restent gratuites en Bretagne. Nous voulons une société de solidarité. Notre économie doit évoluer mais dans un cadre harmonieux. Il faut jeter le carcan jacobin. »





Marche antiraciste et de soutien à Taubira à Paris et en province


 

 

Entre 3.900 personnes, selon la police, et 25.000 personnes, d'après les organisateurs, ont défilé samedi à Paris contre le racisme à l'appel du monde associatif et syndical, en réaction aux attaques contre la ministre de la Justice Christiane Taubira.


Des manifestants dans Paris et quelques villes de province ce samedi, contre la racisme et les attaques envers Christiane Taubira. - AFP
Des manifestants dans Paris et quelques villes de province ce samedi, contre la racisme et les attaques envers Christiane Taubira. - AFP

Entre 3.900 personnes, selon la police, et 25.000 personnes, d'après les organisateurs, ont défilé samedi à Paris contre le racisme à l'appel du monde associatif et syndical, en réaction aux attaques contre la ministre de la Justice Christiane Taubira, victime successive d'une grossière invective de la part d'une élue Front national , et d'une "Une" insultante du journal Minute.
D'après la préfecture de police, 3.900 personnes ont participé à la manifestation parisienne, qui a relié dans l'après-midi la place de la République à Bastille.
Un chiffre bien en deçà des 25.000 manifestants annoncés par le président de la Ligue des droits de l'Homme (LDH), Pierre Tartakowsky, au nom des organisateurs, sur une petite estrade dressée sur la place de la Bastille. L'arrivée de la manifestation à Bastille a été perturbée par une poignée de militants antipolice, qui ont pris place sur l'estrade réservée aux organisateurs.
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Les manifestants parisiens ont commencé à se disperser dans le calme vers 17H00.
Quelques milliers de personnes ont aussi défilé samedi après-midi à Bordeaux, a constaté une journaliste de l'AFP. Sous le mot d'ordre "marchons contre le racisme avant qu'il ne nous marche dessus", le cortège a défilé dans le centre de la ville, aux cris de "Ce n'est pas les immigrés qu'il faut virer, c'est le racisme qu'il faut chasser !". Au plus fort de la manifestation, 5.000 personnes ont participé au rassemblement selon les organisateurs, 1.100 selon la préfecture.
Environ 600 personnes, selon la préfecture du Nord, ont manifesté samedi après-midi dans le centre de Lille contre le racisme et pour l'égalité des droits, à l'appel de plusieurs associations et syndicats au niveau national, a constaté l'AFP. Les manifestants, qui tenaient des pancartes "Racisme, l'horreur se répète" ou "Le racisme nuit gravement à la société", ont également chanté "Nous marchons pour l'égalité et contre le racisme" et "Nous sommes tous Arabes, Noirs et Musulmans".
"Il y a un acte symbolique de soutien envers Mme Taubira mais la question du racisme aujourd'hui ne se réduit pas à la question des insultes proférées à (son) encontre, ce sont des discriminations vécues au quotidien par des millions de nos concitoyens", a déclaré le président du Mrap Nord/Pas-de-Calais, Benoît Savouré.






Les écologistes en congrès pour élire leur nouvelle direction


La motion de la direction sortante est arrivée en tête du vote des militants, il y a deux semaines, mais elle n'atteint pas la majorité. Ce qui va nécessiter quelques accords en coulisses... même si Emmanuelle Cosse, soutenue par Cécile Duflot et l'appareil du parti, reste bien placée pour prendre la tête d'EELV.

Tous le disent : le jeu est ouvert. C'est ce samedi que, en congrès à Caen, les écologistes doivent élire leur nouvelle direction. La principale motion, "Pour un cap écologiste", soutenue par la direction sortante, dont les ministres Cécile Duflot et Pascal Canfin, ainsi que les chefs de file d'EELV à l'Assemblée et au Sénat, est bien arrivée en tête lors du vote des militants, le 16 novembre, mais elle a récolté moins de 40% - 38,29% précisément.
Du coup, il va falloir négocier avec les autres motions. Il y a en six autres : "La motion participative", d'Yves Cochet et d'Alain Lipietz, a recueilli 20,58% ; "Via écologica ! s'ouvrir à la société, partager l'écologie", 17,07% ; "Là où vit l'écologie" d'Eva Joly, 8,76% ; "Avenir écolo", 6,3% ; "Déterminé-e-s", 4,14%; "Objectif terre", 3,47%.
En interne, le parti a aussi souffert du départ de personnalités, comme Daniel Cohn-Bendit ou Noël Mamère, partis avec fracas - Mamère a dénoncé "la firme" à la tête d'EE-LV - ou encore de l'annonce de Pascal Durand de ne pas se représenter.
Et puis, il y a l'éternelle question de la participation au gouvernement. "Les militants sont déçus de l'absence de résultats probants du gouvernement", explique Karima Delli. "On est revenu aux Verts pastèques, vert dehors, rose dedans", ajoute Sandrine Belier, signataire, pourtant, de la motion de la direction.

Emmanuelle Cosse à la barre ?

Qui sera le prochain patron des écologistes ? En théorie le jeu est ouvert. Même si Emmanuelle Cosse, conseillère régionale d'Ile-de-France, est la mieux placée. Elle est soutenue par Cécile Duflot et tout l'appareil du parti.
Pour l'emporter, il va falloir faire des concessions. Jean-Vincent Placé, le président des sénateurs EELV, espère "une synthèse générale" : "Nous avons entendu le message demandant plus de débat démocratique. On est dans la discussion avec tout le monde", assure-t-il. "On ne peut pas être dans une logique de division à quatre mois des municipales".


Emmanuelle Cosse prend la tête des Verts sans surprise



Emmanuelle Cosse, fraîchement élue à la tête d'EE-LV, en compagnie de Cécile Duflot © Maxppp - Bruno Levesque

Emmanuelle Cosse a été élue ce samedi à la tête des Verts avec 55,35% des votes. Ultra-favorite depuis le début du processus électoral, elle a sécurisé son élection en fusionnant sa liste avec une autre pour atteindre une majorité des votes militants.

Victoire attendue pour Emmanuelle Cosse : "l'outsider" devenue favorite prend les commandes du parti écologiste. Emmanuelle Cosse avait le soutien de toutes les personnalités influentes du parti (les ministres Cécile Duflot et Pascal Canfin et les chefs de file au Sénat et à l'Assemblée). Elle avait de plus mis toutes les chances de son côté en fusionnant sa liste "Pour un cap écologiste" (38,29% des voix des militants) avec "Via écologica" (17,07%) des votes.
"Il n'y a pas eu d'unité chez les Verts malgré des heures de tractations" Le reportage de Julien Langlet 
"Il est anormal que le même groupe dirige deux ministres, la présidence du groupe au Sénat, la présidence du groupe à l'Assemblée nationale et la direction du parti", dénonçe Yves Cochet, candidat déçu et rélégué à l'opposition au sein du parti.

Du terrain au politique

En prenant la présidence d'EE-LV, Emmanuelle Cosse s'essaie à un genre qui n'est pas le sien. Peu connue du public, elle milite depuis 17 ans dans la société civile mais ne s'est encartée chez les Verts que depuis 2010. Avant de passer en politique, on l'a connue sur le terrain, n'hésitant pas à s'impliquer via des actions coup-de-poing.
Elle a été la première présidente hétérosexuelle et séronégative d'Act Up, une association militante de lutte contre le sida. A ses heures de gloire, l'association avait recouvert l'Obélisque de la Concorde d'un préservatif rose géant.
Présidente d'EE-LV, elle troque le terrain pour la machinerie institutionnelle du parti, les querelles internes et la prise de décision à la majorité dans un parti aux lignes internes éclatées.
Pascal Durand (EE-LV), au congrès de Caen  
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Un pari audacieux, sur lequel s'accordent pourtant toutes les têtes du parti. L'urgence, pour EE-LV, est avant tout de rassembler autour de sa présidente. "Nous n'arriverons à rien (...) si nous ne sommes pas déjà nous en capacité de créer une majorité, un rassemblement stable qui permette à ce mouvement de parler d'une voix unie", martelait Pascal Durand au congrès de Caen, peu avant le résultat de l'élection.
 
 
 
 

Procédures de recouvrement du FN

 
Par
 
Le micro-parti de Marine Le Pen, Jeanne, a engagé des procédures de recouvrement contre une poignée de candidats aux législatives 2012 ou aux cantonales 2011 qui n'ont pas remboursé des prêts, a-t-on appris aujourd'hui de diverses sources au FN. "Il a été décidé par le bureau exécutif du Front National d'appuyer les procédures judiciaires civiles et pénales engagées contre les candidats aux dernières cantonales et aux dernières législatives qui n'ont pas encore remboursé l'association Jeanne alors qu'ils ont été remboursés par l'État depuis très longtemps", écrit Steeve Briois, secrétaire général du FN, dans la "Lettre du Front", une lettre d'information hebdomadaire du parti.

En marge des grands partis, de nombreux dirigeants politiques disposent de leurs propres structures, comme Jeanne, lancée fin 2010. Appelées micro-partis, elles sont utilisées notamment pour le financement de campagnes. Les procédures engagées par Jeanne "sont des procédures de recouvrement par huissier" a précisé à l'AFP Nicolas Bay, secrétaire général adjoint du FN.

Pourquoi sont-elles engagées ? "Si les gens qui se font prêter de l'argent ne remboursent pas, ça pourrait être considéré comme un abandon de créance mais aussi comme une entreprise de détournement de fonds publics" de la part de Jeanne, a expliqué Jean-François Jalkh, vice-président du FN et trésorier de Jeanne. Dès lors, a-t-il ajouté, "il est absolument indispensable au niveau de Jeanne que l'on ne donne pas le sentiment de faire preuve de laxisme." D'après lui, des "procédures sont surtout engagées vis-à-vis des gens qui font preuve de mauvaise foi. Ca se compte sur les doigts d'une main".

Ces procédures sont pour l'instant au civil selon Jalkh. Jeanne se réserve la possibilité d'aller au pénal "au cas où il y aurait des gens d'une totale mauvaise foi. Ca restera totalement exceptionnel". Le FN "appuie" ces procédures car "le Front marche main dans la main avec Jeanne. Jeanne est une création du FN", selon lui. Le parquet de Paris a ouvert en avril une enquête préliminaire, toujours en cours, sur le micro-parti de la présidente du FN Marine Le Pen. Les investigations concernent notamment les prêts accordés par cette structure à des candidats FN lors des dernières cantonales et législatives de 2012. Elles portent aussi sur le micro-parti de Jean-Marie Le Pen, Cotelec. Marine Le Pen a déploré être soumise "à une enquête permanente".
 
 
 
 
 

Ukraine : la police disperse les partisans de l'Europe

Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Un millier de personnes se trouvaient encore sur la place au moment de l'assaut des forces de police.
Un millier de personnes se trouvaient encore sur la place au moment de l'assaut des forces de police. | REUTERS/GLEB GARANICH


La police anti-émeute ukrainienne a dispersé aux premières heures de samedi dans le centre de Kiev les manifestants pro-européens qui campaient encore sur la place après la manifestation de vendredi soir contre la décision du président Viktor Ianoukovitch de ne pas signer l'accord d'association et de libre échange qui était en négociation depuis des mois avec l'Union européenne. Le site d'information proche de l'opposition Ukrainskaia Pravda a affirmé qu'un millier de personnes se trouvaient encore sur la place au moment de l'assaut.
Les policiers ont tiré tout d'abord des grenades assourdissantes en direction de la foule puis sont intervenus à coups de matraques pour les chasser des lieux, poursuivant certains manifestants dans les rues avoisinantes. « La manifestation a été dispersée de manière sauvage, il y a des dizaines de blessés et des dizaines d'interpellés », a écrit le député Andreï Chevchenko sur Twitter. Neuf ans plus tôt, en 2004, cette même place de l'Indépendance avait connu de grandes manifestations de la « révolution orange » contre la fraude électorale.


DIX MILLE MANIFESTANTS VENDREDI
 
Dix mille manifestants pro-européens s'étaient rassemblés vendredi sur la place de l'Indépendance en accusant le président Ianoukovitch d'avoir « détruit leur rêve » d'un rapprochement avec l'Union européenne. Vendredi soir, quelques incidents avaient eu lieu entre les manifestants pro-européens et les policiers.
Dans une mer de drapeaux bleus et jaunes, les couleurs à la fois de l'Ukraine et de l'UE, les protestataires avaient scandé « l'Ukraine c'est l'Europe ». « Aujourd'hui, ils nous ont volé notre rêve, le rêve de vivre enfin dans un pays normal », avait lancé à la foule l'opposant Vitali Klitschko, qui veut se présenter à l'élection présidentielle de 2015.
« Ne pas avoir signé l'accord d'association (avec l'UE) relève de la trahison », a-t-il ajouté.
 
ÉCHEC DU SOMMET DE VILNIUS
Alors que la foule entonnait l'hymne national, des cris se sont élevés deux cents mètres plus loin, provenant d'une contre-manifestation paradoxalement organisée sur la place de l'Europe par trois ou quatre mille partisans du chef de l'Etat. Ces adversaires de l'association avec l'UE, venus pour beaucoup de l'Est russophone du pays, ont écouté des chants populaires et plusieurs orateurs qui ont salué la décision du président ukrainien. Malgré la proximité des deux rassemblements, aucun incident n'a été signalé entre les groupes rivaux de manifestants.
Le sommet de Vilnius, en Lituanie, consacré au rapprochement entre l'Union et six anciennes républiques soviétiques s'est achevé vendredi sans ce qui devait être sa grande réussite, la signature par Kiev d'un accord d'association avec l'UE. Le président Ianoukovitch a résolument bloqué les tentatives de compromis de dernière minute visant à relancer les négociations, que Kiev a gelées il y a une semaine.
  L'opposition ukrainienne exige le départ de Ianoukovitch pour son refus de l'UE


Violente répression d’une manif pro-européenne en Ukraine

    Tôt ce samedi matin, dans le centre de Kiev, la police ukrainienne a violemment dispersé des manifestants, faisant des dizaines de blessés.
    Depuis plusieurs jours, des milliers de manifestants dénoncent le refus du gouvernement de signer un accord d’association avec l’Union européenne. Ils réclament le départ du président Viktor Ianoukovitch, coupable à leurs yeux de céder aux pressions de Vladimir Poutine, opposé à ce projet.
    Depuis sa prison, l’ex-Premier ministre Ioulia Timochenko a appelé les manifestants à « ne pas quitter la rue tant que le régime ne sera pas renversé par des moyens pacifiques ».
    José Manuel Barroso, de son côté, a lancé : « Le temps de la souveraineté limitée est révolu en Europe. »






    Mali : les séparatistes touaregs annoncent la fin du cessez-le-feu


    Le MNLA, mouvement séparatiste touareg de la région du nord Mali, annonce son intention de reprendre les armes. Cette déclaration intervient à la suite d'incidents dans la ville de Kidal au nord-est du pays.

    Le mouvement séparatiste touareg MNLA a annoncé ce vendredi soir qu'il mettait fin à l'accord de cessez-le-feu conclu en juin dernier avec le gouvernement malien.
    Le MNLA a annoncé qu'il  reprenait les armes après des violences dans la ville de Kidal, dans le nord-est du pays. Jeudi dernier notamment, des affrontements auraient opposé à Kidal des soldats maliens aux manifestants touaregs qui protestaient contre la venue du Premier ministre Oumar Tatam Ly.

    Des soldats de l'armée malienne auraient ouvert le feu sur des Touaregs

    Il y aurait plusieurs blessés. Le Mouvement national de libération de l'Azawad, parle même d'un mort parmi les manifestants, accusant les soldats maliens d'avoir ouvert le feu sur la foule.
    Les Touaregs s'étaient alliés l'année dernière aux islamistes pour prendre le contrôle du nord du Mali mais, après l'intervention militaire française en janvier dernier, ils ont rompu cette alliance.
     
     
     
     
     

    En Egypte, lacrymogènes et arrestations lors de manifestations islamistes

    AFP
    Des policiers dispersent des manifestants islamistes au Caire, le 29 novembre 2013 Les forces de l’ordre égyptiennes ont dispersé vendredi des manifestants islamistes et procédé à près de 200 arrestation au nom d’une loi récente dont les militants laïcs ont également fait les frais avec l’arrestation d’une de leurs figures.
    Parallèlement, le Comité des 50, chargé de réviser la Constitution par les autorités mises en place par l’armée après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi, doit entamer samedi le vote final sur la nouvelle loi fondamentale, qui devra ensuite être soumise à référendum.
    Le nouveau pouvoir, engagé depuis le début de l’été dans une répression extrêmement meurtrière des partisans de M. Morsi, disperse depuis plusieurs jours par la force toutes les manifestations n’ayant pas obtenu l’aval du ministère de l’Intérieur, désormais requis par une loi promulguée le 24 novembre.
    Faisant fi des promesses de fermeté du ministère de l’Intérieur, les islamistes ont manifesté vendredi à travers le pays, sans toutefois parvenir à mobiliser un grand nombre, au lendemain de la mort d’un étudiant lors de la dispersion par la police d’un rassemblement similaire à l’Université du Caire.
    Dans la capitale, policiers et soldats ont dispersé des centaines de manifestants islamistes devant un des palais présidentiels. Selon un journaliste de l’AFP, des tirs ont été entendus et l’air était saturé de gaz lacrymogènes, tandis que des manifestants jetaient des pierres sur les forces de l’ordre.
    La police a également tiré des grenades lacrymogènes sur des cortèges à Alexandrie (nord), ainsi qu’à Suez (est), Qena (Haute-Egypte) et Mahalla (Delta du Nil), selon les services de sécurité. Huit personnes ont été blessées selon le ministère de la Santé, tandis que l’Intérieur a fait état de 183 arrestations.
    Cette mobilisation intervient deux jours après un verdict qui a suscité l’émoi jusque dans les rangs des partisans des nouvelles autorités dirigées de fait par l’armée. Mercredi, un tribunal a condamné 21 jeunes femmes, dont sept mineures, à des peines de prison pour avoir participé à des manifestations pro-Morsi fin octobre à Alexandrie.
    Les accusées, toutes voilées de blanc --la tenue des prisonniers en Egypte--, ont entendu leur verdict derrière les barreaux d’un box des accusés, une image qui a choqué et poussé des figures politiques à réclamer une grâce au président par intérim Adly Mansour.
    Vendredi soir, un conseiller présidentiel a démenti des informations de presse évoquant une possible grâce et a affirmé qu’une telle décision n’intervenait «qu’après un verdict définitif», soulignant que les jeunes filles pouvaient encore faire appel.
    Après les pro-Morsi, dont la répression lancée début juillet avec l’éviction du président islamiste s’est soldée par la mort de plus d’un millier de personnes, les forces de l’ordre ont désormais ouvert un nouveau front en s’en prenant aux mouvements laïcs de la jeunesse, fer de lance de la révolte populaire qui a chassé Hosni Moubarak du pouvoir début 2011.
    Mardi, elles ont violemment dispersé deux cortèges et arrêté une soixantaine de militants, dont une quinzaine de jeunes femmes relâchées sur une route désertique en dehors du Caire.
    Et jeudi soir, elles ont arrêté à son domicile Alaa Abdel Fattah, l’une des figures de proue du mouvement laïc pro-démocratie, déjà inquiété sous Moubarak puis sous l’intérim des militaires par la suite. Son épouse a affirmé sur Twitter avoir été «frappée» lors de cette interpellation.
    Accusé d’avoir organisé une «manifestation illégale», «provoqué une émeute», «frappé un officier de police et volé son émetteur radio», M. Abdel Fattah a été placé en détention pour quatre jours dans le cadre de l’enquête, selon des sources judiciaires.
    Un autre militant célèbre, Ahmed Maher, fondateur du mouvement du 6-Avril à la pointe de la révolte de 2011, est également recherché et accusé d’avoir organisé une manifestation sans avoir prévenu les autorités trois jours auparavant comme le prévoit le nouveau texte.
    Revenant sur la dispersion des manifestations mardi, la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) a affirmé avoir recensé plusieurs cas d’arrestation, de détention et de manifestants tabassés. En outre, la FIDH fait état de «harcèlement sexuel sur des femmes et des hommes» manifestant.




    Thaïlande: week-end à risque avec des manifestants anti et pro-gouvernement

    AFP
    Manifestation d'opposants au gouvernement thaïlandais le 30 novembre 2013 à BangkokLes opposants au gouvernement thaïlandais ont à nouveau défilé samedi à Bangkok après un appel de leurs leaders à un dernier effort pour faire chuter le gouvernement, dans une capitale qui fait face à un week-end de manifestations rivales.
    La mobilisation dure depuis un mois contre le chef du gouvernement, Mme Yingluck Shinawatra, et son frère Thaksin, ancien Premier ministre renversé par un coup d’Etat en 2006, qui reste au coeur de la politique du royaume malgré son exil.
    Mais elle a pris de l’ampleur cette semaine avec le siège de plusieurs administrations et l’occupation d’autres, notamment le ministère des Finances depuis lundi et la brève occupation du quartier général de l’armée de terre vendredi.
    Plus de 10.000 manifestants antigouvernement selon la police étaient éparpillés samedi dans divers lieux de la mégalopole de 12 millions d’habitants, où la vie suit son cours.
    Mais après un pic à plus de 150.000 personnes dimanche dernier, leur nombre pourrait grossir au cours du week-end, les leaders du mouvement ayant appelé à un dernier effort avant l’anniversaire du roi Bhumibol le 5 décembre, célébrations traditionnellement entourées de respect et qui pourraient marquer une pause dans la mobilisation.
    Dimanche, «jour de la victoire»
    «Le 1er décembre sera le jour de la victoire», a ainsi promis vendredi soir Suthep Thaugsuban, ancien vice-Premier ministre et figure de proue du mouvement, qui a rejeté les appels au dialogue du pouvoir.
    Il a annoncé de nouvelles cibles pour dimanche, notamment le zoo de la capitale, et appelé à marcher jusqu’au siège du gouvernement lourdement protégé.
    Mais aucune action majeure n’était prévue samedi. Des centaines de personnes ont toutefois brièvement manifesté devant le Département des enquêtes spéciales (DSI) du ministère de la Justice, déjà forcé mercredi à évacuer son personnel.
    Les manifestants, à la stratégie peu claire, se sont également dirigés vers deux groupes publics de télécommunications, Telephone Organisation of Thailand (TOT) et Communications Authority of Thailand (CAT).
    En parallèle, les «chemises rouges» fidèles à Thaksin, qui campent dans un stade de la capitale depuis dimanche, ont voulu également montrer leurs muscles, appelant à un grand rassemblement samedi en soutien au gouvernement. Quelque 25.000 personnes étaient réunies dans ce stade dans l’après-midi selon la police, mais des manifestants continuaient d’arriver.
    Face à des risques de confrontation entre les deux camps, Yingluck a prôné le sang-froid. «Je veux appeler les manifestants à ne pas s’affronter», a-t-elle insisté lors d’une conférence de presse samedi.
    En 2010, quelque 100.000 «rouges» avaient occupé le centre de Bangkok pour réclamer la chute du gouvernement de l’époque, avant un assaut de l’armée.
    La crise, qui avait fait quelque 90 morts et 1.900 blessés, avait mis en lumière les profondes divisions de la société entre masses rurales et urbaines défavorisées du nord et du nord-est du pays, fidèles à Thaksin, et les élites de la capitale gravitant autour du palais royal qui le voyaient comme une menace pour la monarchie.
    Côté opposition, le mouvement actuel a été provoqué par un projet de loi d’amnistie, selon eux taillé sur mesure pour permettre le retour de Thaksin, en exil pour échapper à une condamnation à la prison pour malversations financières.
    Malgré le rejet du texte par le Sénat, les manifestants, groupes hétéroclites rassemblés par leur haine du milliardaire, n’ont pas désarmé et exigent désormais la tête de Yingluck qu’ils considèrent comme une marionnette de son frère.
    Dans une capitale habituée aux violences politiques, ce mouvement, le plus important depuis la crise de 2010, fait craindre des débordements et a soulevé les inquiétudes de la communauté internationale.
    Mais jusqu’ici, tout s’est déroulé sans violence, dans une atmosphère de carnaval plus que d’insurrection.
    «La Première ministre a donné des ordres clairs aux autorités d’être indulgentes avec les manifestants et de ne pas utiliser la violence», a répété samedi à la télévision le vice-Premier ministre Pracha Promnog. Même si Yingluck a souligné que les autorités étaient «prêtes à défendre» Government House.
    Dans un pays qui a connu 18 coups d’Etat ou tentatives depuis l’établissement de la monarchie constitutionnelle en 1932, l’armée a de son côté appelé les manifestants à ne pas lui demander de prendre parti.
    Les manifestants entrés vendredi au siège de l’armée de terre avaient en effet demandé aux militaires de les rejoindre.


    En Thaïlande, l'affrontement politique bascule dans la violence

    AFP
    Un anti-gouvernement à Bangkok ce samedi.
    Un anti-gouvernement à Bangkok ce samedi. (Photo Dylan Martinez. Reuters)

    Un jeune homme a été tué et l'armée est appelée en renfort à Bangkok, où la mobilisation dure depuis un mois contre la chef du gouvernement.

    La situation a basculé samedi à Bangkok, où l’affrontement politique entre partisans et adversaires du gouvernement a tourné à la violence, avec un mort par balles dans des circonstances troubles, à la veille d’un assaut annoncé du siège du gouvernement par l’opposition.
    La mobilisation dure depuis un mois contre la chef du gouvernement Yingluck Shinawatra et son frère Thaksin, ancien Premier ministre renversé par un coup d’Etat en 2006, qui reste au cœur de la politique du royaume malgré son exil.
    Après l’occupation et le siège cette semaine de ministères et d’administrations civiles et militaires, la situation a pris un tour plus violent samedi, contraignant la police à demander le renfort de l’armée. Près de 3 000 militaires vont faire «des patrouilles communes avec la police, afin d’assurer la paix et la stabilité», a annoncé le porte-parole de la police nationale, Piya Utay.
    Samedi en fin de journée, malgré les appels au sang-froid de Yingluck aux deux camps, des manifestants antigouvernementaux ont attaqué un autobus transportant des partisans des «chemises rouges» fidèles à Thaksin, selon des journalistes de l’AFP.
    Des dizaines d’entre eux ont jeté des pavés et des chaises en plastique sur ce véhicule bloqué dans la circulation, près d’un stade où plus de 70 000 «rouges» étaient rassemblés pour témoigner de leur soutien au gouvernement.

    Barricades

    La situation était très tendue à l’extérieur du stade protégé par la police antiémeute. Un homme de 21 ans a été tué de deux balles non loin de l’enceinte sportive dans des circonstances encore floues, a indiqué la police du quartier à l’AFP. Et trois autres personnes, portant le sifflet devenu le signe distinctif des manifestants antigouvernementaux, ont été blessées par balle.
    Un peu plus tôt, environ 2 000  manifestants avaient tenté de passer les barricades protégeant Government House en empilant des sacs de sable, a expliqué Piya Utay, mettant en garde contre «une tentative d’escalade de la violence».
    Manifestation d'opposants au gouvernement thaïlandais le 30 novembre 2013 à Bangkok.
    Dans la manifestation d’opposants au gouvernement thaïlandais ce samedi à Bangkok. (Photo Pornchai Kittiwongsakul. AFP)
    Les manifestants se sont dispersés après des discussions avec les autorités, appelant à revenir dimanche, jour de la «victoire» annoncée par les meneurs des manifestants. Plus de 10 000 manifestants antigouvernementaux, selon la police, étaient éparpillés samedi dans divers lieux de la mégalopole de 12 millions d’habitants.
    Mais après un pic à plus de 150.000 personnes dimanche dernier, leurs rangs pourraient grossir dimanche, les leaders du mouvement ayant appelé à un ultime effort avant l’anniversaire du roi Bhumibol le 5 décembre, célébrations traditionnellement entourées de respect et qui pourraient marquer une pause dans la mobilisation.

    Internet perturbé

    «Le 1er décembre sera le jour de la victoire», a ainsi assuré Suthep Thaugsuban, ancien vice-Premier ministre et figure de proue du mouvement, qui a rejeté les appels au dialogue du pouvoir. «Demain, notre groupe entrera dans la zone de Government House», a-t-il ajouté samedi. «A 10h45, nous contrôlerons la zone des ministères des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de l’Education et du Commerce».
    Samedi, les manifestants ont également mené des actions dans les groupes publics de télécommunications, Telephone Organisation of Thailand (TOT) et Communications Authority of Thailand (CAT), provoquant des perturbations pour l’accès à Internet, selon la police. «Nous contrôlons 100% de CAT et de TOT» depuis samedi après-midi, a de son côté assuré Suthep.
    En 2010, quelque 100.000 «rouges» avaient occupé le centre de Bangkok pour réclamer la chute du gouvernement de l’époque, avant un assaut de l’armée.
    La crise, qui avait fait environ 90 morts et 1 900  blessés, avait mis en lumière les profondes divisions de la société entre masses rurales et urbaines défavorisées du Nord et du Nord-Est du pays, fidèles à Thaksin, et les élites de la capitale gravitant autour du palais royal qui le voyaient comme une menace pour la monarchie.
    Côté opposition, le mouvement actuel a été provoqué par un projet de loi d’amnistie, selon eux, taillé sur mesure pour permettre le retour de Thaksin, en exil pour échapper à une condamnation à la prison pour malversations financières. Malgré le rejet du texte par le Sénat, les manifestants, groupes hétéroclites rassemblés par leur haine du milliardaire, n’ont pas désarmé et exigent désormais la tête de Yingluck qu’ils considèrent comme une marionnette de son frère.
    Dans un pays, qui a connu 18 coups d’Etat ou tentatives depuis l’établissement de la monarchie constitutionnelle en 1932, l’armée a de son côté appelé les manifestants à ne pas lui demander de prendre parti. Les manifestants, qui avaient occupé quelques heures vendredi le siège de l’armée de terre, avaient en effet demandé aux militaires de les rejoindre.
     
     
     
     
     

    ECONOMIE

    Arc International abandonne Pyrex, Philippe Varin, les gaz de schiste... les dix actualités industrielles de la semaine

    Par            
         

    ARC International En grandes difficultés depuis le début de l'année, Arc International vend son activité Pyrex qui emploie plus de 400 personnes à Châteauroux. PSA annonce le départ de son président, Philippe Varin, en 2014, remplacé par l'ex-Renault, Carlos Tavares. Dans le même temps, Philippe Varin renonce à 21 millions d'euros de retraite chapeau. Le Quechua Phone paré à la vente, les gaz de schiste, Fagor Brandt... les dix actualités industrielles qu'il ne fallait pas manquer cette semaine.
     
    Arc International se sépare de Pyrex
    L'Usine Nouvelle a révélé que l'entreprise Arc International, en difficulté, allait vendre son activité Pyrex, qui emploie 400 personnes et qui est basée à Châteauroux (Indre). L'information a été confirmée par la suite, l'entreprise devrait récupérer plusieurs dizaines de millions d’euros de cette cession.
    Philippe Varin quitte PSA
    PSA Peugeot Citroën a officialisé, lundi 25 novembre 2013, le départ de son président Philippe Varin. Il sera remplacé dans le courant de l'année 2014 par l'ancien numéro 2 de Renault-Nissan, Carlos Tavares. En attendant, Philippe Varin a fait face à une vive polémique sur le montant de la retraite chapeau qui lui avait été accordée, pour finalement y renoncer.

    Second appel d'offres pour l'éolien offshore
    Le second appel d’offres pour l’éolien offshore s’est clôturé ce vendredi 29 novembre. Face à EDF-Alstom, GDF Suez et Areva marquent des points avec une nouvelle éolienne d’une puissance de 8 mégawatts.

    Le Quechua Phone 5 arrive
    Quechua, marque du groupe Oxylane, propriétaire des magasins Decathlon, va commercialiser un smartphone taillé pour la montagne à partir du 5 décembre prochain, le Quechua Phone 5.

    Palmarès 2013 des équipementiers automobile
    L’Usine Nouvelle et le cabinet Roland Berger publient leur classement annuel des équipementiers les plus performants du secteur automobile. Cette année, les spécialistes ont le vent en poupe !

    Le gaz de schiste au coeur des débats
    Le 27 novembre, une étude d'industriels du pétrole affirmait que plus d'un million d'emplois pourraient être créés en Europe grâce au gaz de schiste. Le gouvernement toujours aussi opposé à toute exploitation s'est exprimé par la voix de son ministre de l'Ecologie, Philippe Martin qui a réaffirmé son opposition aux hydrocarbures non conventionnels. Cette réaction a suscité le mécontentement de Jean-Louis Schilansky (Ufip).
    Par ailleurs, le 29 novembre, le français GDF Suez embarquait pour le Brésil avec quatre compagnies étrangères, en plus de Petrobras, autorisées à exploiter des gisements de gaz naturels et de gaz de schiste.

    L'Etat au chevet de Fagor-Brandt
    Le ministère du Redressement productif a décidé de porter secours au fabricant d’électroménager FagorBrandt. Il devrait lui verser 10 millions d'euros sous forme de prêt, accompagné d’un effort des banques de 14 millions. Une somme qui permettra de relancer l’activité du site d’Orléans début décembre.

    La filière avicole reprend des couleurs
    Doux entrevoit le bout du tunnel. Une étape importante a été franchie le 25 novembre : l’entreprise a conclu son nouveau tour de table. Le 29 novembre, le tribunal de commerce de Quimper (Finistère), a validé le plan de continuation du volailler Doux présenté par ses  actionnaires Didier Calmels, le groupe saoudien Al Munajem et la famille Doux.
    L’autorisation donnée à la France par la Commission européenne de débloquer 15 millions d’euros pour compenser la perte des aides à l’exportation de poulets va permettre au volailler breton Tilly-Sabco de poursuivre son activité.

    Space X, le lancement retardé
    L'entreprise américaine SpaceX devait procéder le 28 novembre au lancement de Falcon 9 en vue de sa première mission commerciale, avec pour objectif la mise en orbite géostationnaire d'un satellite de télécoms luxembourgeois de la société SES. Ce lancement avait déjà été reporté le 25 novembre suite à un problème d'alimentation. Ce 28 novembre, la procédure de lancement a de nouveau été interrompue à deux reprises pour d'autres problèmes techniques.
       
    Mise en chantier de la grande réforme fiscale
    Le 26 novembre, Jean-Marc Ayrault a reçu les partenaires sociaux pour lancer la concertation autour de la réforme de la fiscalité. Les premières mesures devraient être prises au plus tôt à l’automne 2014. En attendant, les industriels font entendre leur voix et réclament plus de stabilité.

    Le Gardasil dans le viseur de l'ANSM
    Des patientes pointent du doigt le danger du Gardasil, vaccin contre le cancer du col de l’utérus après la plainte d'une jeune femme de 18 ans contre Sanofi Pasteur MSD. Le Gardasil est accusé d’être à l’origine de maladies nerveuses.




     

    L'Islande va annuler jusqu'à 24.000 euros de dettes par ménage

     Le coût de la mesure est évalué à 900 millions d'euros...

    Logo de la banque centrale islandaise, le 9 octobre 2008 à ReykjavikLe gouvernement islandais a annoncé samedi un plan pour alléger les dettes des ménages qui ont contracté un emprunt immobilier, à concurrence d'un peu plus de 24.000 euros chacun. Ce plan était la principale promesse du Parti du progrès (centriste) du Premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson, victorieux aux élections législatives d'avril avec son allié conservateur, le Parti de l'indépendance.
    Après de longs mois de tractations, le gouvernement de coalition a présenté des mesures d'un coût évalué à 150 milliards de couronnes (plus de 900 millions d'euros) sur quatre ans. La mesure-phare est la réduction du principal de la dette pour les ménages ayant contracté un emprunt immobilier indexé sur l'inflation (ce qui est le cas dans la grande majorité des cas), sans conditions de revenus. Cet allégement de dettes, qui dépend du montant emprunté, est plafonné à quatre millions de couronnes (24.400 euros).

    La mesure va doper le revenu disponible des ménages et encourager l'épargne

    Les banques en Islande ne proposaient pratiquement que des emprunts indexés avant l'effondrement du système financier en 2008. Or, la profonde crise financière traversée par ce pays a fait chuter la couronne islandaise, alimentant une inflation qui a fait grimper la dette des ménages. «Actuellement, la dette des ménages équivaut à 108% du PIB, ce qui est élevé au plan international. (...) La mesure va doper le revenu disponible des ménages et encourager l'épargne», a affirmé le gouvernement dans un communiqué. Ce dernier n'a fourni aucun détail sur son financement.
    Depuis qu'il a pris ses fonctions, le Premier ministre a assuré que le plan ne devrait pas augmenter la dette publique. Il a d'abord promis une ponction sur les créanciers étrangers des banques islandaises, que de nombreux économistes ont jugée impraticable, puis a laissé planer le doute sur l'origine des fonds nécessaires. Les allégements de dettes doivent commencer vers la mi-2014, a précisé le gouvernement.
     
     
     
     
     
    JUSTICE ?
     
    Plainte d'un partisan de Kadhafi qui dit avoir été torturé par des Français
                                                          
    AFP   
                                                                                                                                                               
    Un ex-responsable politique libyen, qui affirme avoir été torturé par des Français en 2011 à Tripoli après la chute de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi, a porté plainte jeudi à Paris, a indiqué vendredi son avocat. Tahar Dehech, un ancien responsable des comités révolutionnaires, ces piliers de l'ancien régime, avait porté ces accusations dans un livre "Sarkozy-Kadhafi, histoire secrète d'une trahison" paru cet automne.M. Dehech y expliquait avoir été torturé "à l'électricité et à la matraque électrique". "Ils me mettaient pieds nus dans une flaque d'eau et envoyaient le courant", affirmait-il. "Français et Qataris posaient les mêmes questions. Si ma réponse divergeait, c'était l'électricité". Dans le livre, il assurait également que des preuves existent d'un financement politique de l'ancien président Nicolas Sarkozy par la Libye de Kadhafi: "Les preuves portent sur 57 millions d'euros versés en deux fois". Des juges français enquêtent sur les accusations de financement de la campagne présidentielle de 2007 qui a porté au pouvoir M. Sarkozy. L'ancien chef de l'Etat, défait par François Hollande en 2012 lors de sa tentative de réélection, réfute tout financement occulte par la Libye.M. Dahech, 62 ans, "a souhaité se reconstruire un peu depuis les faits. Il a fallu récupérer des éléments de preuves, comme par exemple ce télégramme confidentiel émanant du consul de Tunisie à Tripoli et validant le parcours en détention de mon client", a déclaré son avocat Me Eric Moutet. Dans sa plainte consultée par l'AFP, Tahar Dahech décrit ces actes subis lors d'"interrogatoires, filmés en permanence" dans un hôtel de bord de mer de Tripoli transformé en centre de détention, interrogatoires "tantôt menés par des Français, tantôt par des Qataris".
     
     
     
     
     
    Evasion fiscale: la Suisse retarde la contribution accrue des banques
     
     

    (AFP)



     
    Genève — La Suisse a annoncé vendredi avoir reporté l'introduction d'obligations de diligence accrue pour les banques dans la lutte contre la fraude fiscale en attendant la conclusion d'accords internationaux sur l'échange automatique d'informations.
    "Conformément à la décision prise aujourd'hui par le Conseil fédéral (gouvernement, ndlr), les nouvelles obligations devront être discutées de façon coordonnée avec la conclusion d'éventuels accords sur l'échange automatique de renseignements entre la Suisse et ses principaux partenaires", a indiqué le ministère suisse des Finances dans un communiqué.
    Le gouvernement gèle ainsi, sine die, le projet de la ministre des Finances, Eveline Widmer-Schlumpf, qui avait été présenté en février.
    Ce projet prévoyait que les banques et les autres intermédiaires financiers assument des obligations de diligence accrues afin d'empêcher l'afflux de valeurs patrimoniales non fiscalisées.
    La responsabilité des banquiers dans la lutte contre l'argent non déclaré en aurait été augmentée. Le projet prévoyait que les banques aillent au delà de la déclaration fiscale des déposants étrangers et qu'elles s'assurent de la légalité des cas suspects.
    Dans un communiqué publié vendredi soir, l'Association suisse des banquiers (ASB) "prend acte" de la décision prise par le gouvernement et assure que "l'objectif stratégique des banques en Suisse reste inchangé : les banques suisses se prononcent depuis plusieurs années en faveur de la conformité fiscale de la place financière et veulent, à l'avenir, acquérir et gérer des avoirs conformes fiscalement".
    Afin de mettre en oeuvre cet objectif, l'ASB a publié vendredi des recommandations aux banques, proposant ainsi une "solution transitoire" jusqu'à l'entrée en vigueur d'une nouvelle norme internationale sur l'échange d'informations.
    L'ASB recommande à ses membres de ne pas accepter d'avoirs dont ils savent qu'ils ne sont pas conformes fiscalement.
    Les banques doivent aussi veiller notamment à ne pas accepter des avoirs non conformes fiscalement de la part des clients de pays européens proposant une régularisation à leurs contribuables. Dans de tels cas, les banques doivent essayer de convaincre les clients de profiter des possibilités offertes pour leur domicile fiscal, souligne l'ASB.
    "En cas de rejet de cette proposition par le client, la banque doit évaluer si le maintien de la relation d?affaires est encore acceptable", écrit-elle.
    L'échange automatique d'informations constituerait un changement de cap radical pour la Suisse.
    Soucieuse de préserver le secret bancaire, la ministre des finances a longtemps tenté de convaincre ses voisins européens d'accepter un système d'imposition à la source qui aurait dû permettre aux clients étrangers des banques suisses de s'acquitter de l'impôt dans leur pays d'origine sans dévoiler leur identité. Seules l'Autriche et la Grande-Bretagne ont accepté à ce jour de tels accords. La France s'y est toujours refusé, et le Parlement allemand a refusé de ratifier celui qui lui était soumis.





    Bloquer des sites de streaming, goutte d'eau dans l'océan du piratage

                        

    La décision de la justice française de bloquer plusieurs sites de streaming diffusant illégalement des oeuvres est une première dans l'Hexagone mais une goutte d'eau dans l'océan du piratage.  La décision de la française de bloquer plusieurs sites de streaming diffusant illégalement des oeuvres est une première en mais ne concerne qu'une goutte d'eau dans l'océan du piratage.
    Appliquant pour la première fois en la loi anti-piratage de 2009, dite "loi Hadopi", la justice a demandé aux fournisseurs d'accès à Internet de bloquer plusieurs sites qui diffusent illégalement des séries ou des films, dont Allo Streaming et DP Stream.                                        
    Mais depuis le début de la procédure, en 2011, la plupart de ces sites ont fermé, avec l'apparition de nouveaux sites aux noms très proches.
    Cette décision, très attendue par les ayants-droit, va plus loin que la seule pratique actuelle consistant à demander aux moteurs de recherche de déréférencer des pages.
    Google a reçu en 2013 plus de 200 millions de demandes de blocage de pages, selon une compilation du site TorrentFreak, quatre fois plus qu'en 2012. Google répond positivement à 99% de ces demandes, en quelques heures. Mais ce chiffre est à confronter aux quelque 60 milliers de milliards de pages internet indexées par Google.
    De plus, la page n'est pas supprimée : il suffit de taper directement son adresse pour la retrouver. Faire bloquer la page par les fournisseurs d'accès à Internet est donc bien plus efficace, sauf si un site similaire peut se recréer dans l'heure et qu'il faut à nouveau deux ans de procès pour la bloquer.
    L'enjeu de cette décision, a souligné l'association La Quadrature du Net, est donc de savoir si la justice française autorisera les ayants-droit à demander directement à un fournisseur d'accès de bloquer un site qu'ils jugeraient illégal, sans passer par un juge.
    Sur ce point, la décision est ambigüe, car si elle a exclu pour l'instant cette possibilité, elle évoque de possibles accords en ce sens.
    "Cela ouvre la voie à la censure privée du net", s'est inquiétée La Quadrature du Net, qui prédit l'apparition de nouvelles techniques de partage de fichiers entre internautes.
    Chez Google, la décision est accueillie avec méfiance. ?Nous sommes déçus par la décision du tribunal. Nous demeurons engagés aux côtés des ayants-droit pour les aider à combattre le piratage sur l'ensemble des outils Google", a indiqué vendredi le géant américain, sans autre commentaire.
    Course technique
    Opposé à la censure, Google préfère visiblement la traque au cas par cas, plutôt que de bloquer des sites entiers qui parfois abritent à la fois contenus légaux et illégaux. C'est d'ailleurs le cas de sa filiale YouTube : tous les jours, des ayants-droit demandent le blocage de contenus illégaux qui ont fait leur apparition chez l'hébergeur.
    Mais Google n'est pas central : les pirates ne se servent des moteurs que pour 20% de leurs recherches de contenus illégaux, selon l'association américaine MPAA. Ils vont directement sur des sites connus ou signalés dans les réseaux sociaux.
    Depuis deux ans, de plus en plus de pays font fermer des sites de piratage. Début 2012, la justice américaine a fait fermer le site de téléchargement MegaUpload. Plusieurs pays ont fait fermer The Pirate Bay. En Grande-Bretagne, une trentaine de grands sites de streaming ont été bloqués récemment.
    Mais des centaines de sites restent disponibles et, surtout, des techniques de contournement des blocages nationaux se développent : l'utilisation de proxies ou de VPN, ces "couloirs" privés qui permettent de se connecter à Internet comme si on le faisait depuis un ordinateur situé à l'étranger.
    Selon une enquête de l'Hadopi, l'autorité anti-piratage, parue vendredi, environ un pirate sur cinq se sert de ces stratégies de contournement.
    L'organisation britannique NetNames estime que le piratage a augmenté de 10% en 2012 et que les téléchargements illégaux occupent un quart de la bande passante mondiale. Quelque 327 millions d'internautes en Amérique du nord, Asie, et Europe ont cherché sciemment des contenus illégaux en janvier 2013, soit un quart des internautes, 10% de plus qu'en novembre 2011.
    Prudemment, Hadopi a souligné vendredi qu'il faudrait observer avec attention l'impact de cette décision sur la consommation en ligne.




     
    Bijoutier de la Marne. Le commerçant a été remis en liberté
                      

    Le bijoutier qui avait tué jeudi un braqueur à Sézanne (Marne) a été remis en liberté ce samedi.

    Le bijoutier qui avait tué jeudi avec un pistolet un braqueur récidiviste dans son commerce à Sézanne (Marne) a été remis en liberté à l'issue de sa garde à vue et sera convoqué ultérieurement devant un juge, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
    "L'intéressé a (...) été remis en liberté. Une information judiciaire des chefs de tentative de vol sous la menace d'une arme et d'homicide volontaire sera très prochainement ouverte au pôle de l'instruction du tribunal de grande instance de Reims", a indiqué le parquet de Reims dans un communiqué.





    SOCIAL

    Le point sur la réforme des retraites

    Dans 'Question d'argent' nous parlons aujourd'hui de la réforme des retraites 2013. Notre partenaire, "Les Echos Patrimoine", consacre son numéro de décembre à février, à ce que change la réforme.


    La réforme des retraites © IDÉ
    60 pages pour connaître les nouvelles règles, le calcul des droits et les placements pour mieux préparer sa retraite.
    Cette réforme apporte beaucoup de changements ?
    Concrètement, on va cotiser plus longtemps pour bénéficier d'une retraite à taux plein et il faut s'attendre à une baisse des pensions de retraite qui seront de moins en moins "actualisées". En clair, moins bien revalorisées.
    Il faut donc se préparer à compléter sa retraite. Par quel bout commencer ?
    Par exemple, en étant propriétaire de sa résidence principale, et à condition de ne plus avoir de dettes sur cette résidence et sur le reste de son patrimoine. Cela veut dire qu'on peut préparer sa retraite avec bon sens et toute sa vie durant. Il y a aussi des véhicules d'épargne à privilégier.
    Lesquels ?
    L'assurance vie qui sert à tout, donc à la retraite. C'est une épargne disponible à tout moment. Et d'autres outils plus spécifiques comme le PERCO, si l'entreprise en a mis un en place. On épargne alors avec un coup de pouce de l'entreprise et l'épargne sera disponible au moment de la retraite.
    Et si l'entreprise n'a rien mise en  place ?
    Un PERP (Plan d'épargne retrait populaire) que l'on peut ouvrir auprès d'une banque ou d'une compagnie d'assurance. C'est une discipline d'épargne puisque l'épargne n'est disponible qu'au moment de la retraite, sauf accident de la vie. Une partie des cotisations est assortie d'un coup de pouce fiscal selon son revenu imposable.
    D'autres produits ?
    Oui, tout ce qui permet d'épargner dans un premier temps pour puiser dans son épargne revalorisée, au moins de l'inflation, et si possible plus, au moment de la retraite. Pourquoi pas un PEA, un plan d'épargne en actions, pour ceux qui ne sont pas allergiques à  un minimum de risque. Ou encore à de l'immobilier sous forme de parts de SCPI pour percevoir des revenus sans s'occuper de la gestion. La palette est large.
    En conclusion, un conseil ?
    Se renseigner auprès de sa caisse de retraite pour connaître le contenu de ses droits et lire le numéro Les Echos Patrimoine qui détaille tout ce qui peut être fait pour améliorer sa retraite. 





    SOCIETE
     
    "Obamacare": appel à visiter le site internet... aux heures creuses
     
    (AFP)
     



     
    Washington — La ministre américaine de la Santé a exhorté vendredi à visiter "aux heures creuses" le site internet d'inscription à une couverture maladie, semblant trahir le manque de confiance persistant de l'administration dans ce portail au lancement calamiteux.
    Dans un court message sur la publication en ligne "Huffington Post", Kathleen Sebelius donne aux Américains des conseils pour réussir à s'inscrire sur le site internet healthcare.gov, à la veille de l'échéance fixée par le président Barack Obama pour sa remise à niveau.
    "Pendant que nous continuons à travailler 24 heures sur 24 pour améliorer healthcare.gov (...) nous souhaitons partager certains conseils à destination des personnes cherchant une couverture maladie de qualité et à bon prix", écrit Mme Sebelius.
    Premier conseil: "Faites votre choix (de polices d'assurances, ndlr) pendant les heures creuses (le matin, le soir ou pendant les week-ends)".
    Le portail internet où tout Américain dépourvu d'assurance doit en théorie pouvoir s'inscrire pour en souscrire une, pénalités financières à la clé en cas de refus, a connu de très graves dysfonctionnements depuis son lancement le 1er octobre.
    L'administration a promis d'oeuvrer à le mettre à niveau, se donnant jusqu'au 30 novembre pour parvenir à un fonctionnement satisfaisant. L'objectif énoncé par la Maison Blanche est d'arriver à une capacité d'absorption de 50.000 utilisateurs à la fois.
    Mais mercredi, le New York Times, citant des responsables de l'administration sous couvert de l'anonymat, s'était fait l'écho de la crainte d'une affluence cinq fois supérieure dans les premiers jours de décembre.
    Seulement quelque 27.000 personnes ont réussi à souscrire une assurance via healthcare.gov en octobre, selon des chiffres officiels. L'objectif gouvernemental d'inscriptions sur six mois n'a été en outre rempli qu'à 1,5% le premier mois.
    La réforme, visant à mettre à terme quelque 30 millions d'Américains à l'abri d'un accident de santé et promesse électorale vedette de M. Obama en 2008, avait été adoptée de justesse en 2010. Elle a été confirmée en 2012 par la Cour suprême.
    M. Obama, dont la cote a plongé dans les sondages depuis la mise en application de cette loi surnommée "Obamacare", avait concédé à la mi-novembre que son lancement avait été "raté", et promis d'oeuvrer à regagner la confiance des Américains.





    Les "Oralbums", des contes pour apprendre à bien parler


     
    "Le Japon, c'est un pays avec beaucoup d'îles. Y'a des grandes îles et des petites îles…" Horreur! La syntaxe est incorrecte, diront certains. Mais, chez les petits, l'oral précède l'écrit et les "Oralbums" permettent aux enfants d'acquérir par étape la maîtrise du langage et plus tard de la lecture.
(c) AfpParis (AFP) - "Le Japon, c'est un pays avec beaucoup d'îles. Y'a des grandes îles et des petites îles…" Horreur! La syntaxe est incorrecte, diront certains. Mais, chez les petits, l'oral précède l'écrit et les "Oralbums" permettent aux enfants d'acquérir par étape la maîtrise du langage et plus tard de la lecture.
    Cette collection de livres grand format illustrés (éditions Retz), présentée au Salon du livre jeunesse à Montreuil, propose des textes en langage oral, ajustés aux capacités de chaque âge, dès 3 ans, avec trois versions du récit adaptées à chaque niveau: petite, moyenne et grande section de maternelle.
    Les Oralbums peuvent aussi aider les plus grands en difficulté ou les enfants dont le français n'est pas la langue maternelle. Ou bien encore être contés par les parents à la maison, les orthophonistes, les éducateurs.... Il existe également des mini-Oralbums.
    "Il ne faut pas sauter de marches dans l'apprentissage. Avant d'inculquer aux enfants les structures de l'écrit, comme on le fait trop souvent, trop jeune, il importe de leur apprendre celles de l'oral afin de favoriser progressivement la construction de la syntaxe et l'enrichissement du vocabulaire", explique à l'AFP Philippe Boisseau, le directeur de cette collection.
    Cet ancien instituteur, inspecteur de l'Education nationale et expert en pédagogie n'en finit pas de sillonner la planète pour présenter sa méthode innovante dans les lycées français et dans les pays francophones.
    "Personne ne parle comme il écrit, même les plus grands orateurs", relève-t-il. Les histoires des Oralbums puisent leur inspiration dans les contes traditionnels du monde entier, du Japon aux Indiens d'Amérique, selon les recommandations de l'Education nationale. Les textes, racontés par l'enseignant et qui s'appuient sur de superbes illustrations, sont accompagnés d'un CD où l'histoire est lue par des acteurs, avec des bruitages.
    De plus en plus élaboré
    Pour les distinguer clairement de l'écrit, les textes "oraux" s'inscrivent en regard des illustrations, dans des bulles qui s'amorcent au début du livre dans la bouche d'un conteur.
    Dans l'Oralbum "La Moufle", par exemple, le texte pour les petits (3 ans) s'inscrit ainsi: "La petite poule, elle habite dans la forêt. Mais lui, le renard, il veut manger la petite poule. Pour les moyens (4 ans), ce sera: "C'est l'histoire d'une petite poule. Elle habitait dans la forêt (...). Le renard avait envie qu'elle sorte de sa cabane pour l'attraper". Et pour les grands (5 ans) : "Il était une fois une petite poule qui habitait dans la forêt près d'un grand chêne (...) Le renard attendait qu'elle sorte parce qu'il avait envie de la dévorer".
    A chaque étape, le vocabulaire et la syntaxe se complexifient. "La redondance du pronom, la contraction, tout cela est important pour l'acquisition du langage, qui deviendra de plus en plus élaboré", ajoute Philippe Boisseau.
    "L'enfant qui sait bien s'exprimer à l'oral apprendra plus facilement à lire et à écrire. Les albums sont faits pour être entendus par les enfants. Ce n'est pas du français écrit mais du français oral, ce que nous reprochent nos détracteurs. Pourtant, c'est un outil pédagogique qui a fait ses preuves", renchérit Virginie Le Roy, professeure des écoles et auteure d'une trentaine d'albums de la collection.
    "Les élèves comprennent très vite qu'il s'agit d'une histoire que l'on raconte en parlant et non d'un texte à lire comme dans les albums jeunesse", souligne-t-elle en feuilletant "Urashima et la princesse des mers", une histoire sur l'arrivée d'un tsunami qu'elle a adaptée. "Il s'agit d'un conte de la tradition orale japonaise que la mère de l'illustratrice, Mizuho Fujisawa, lui racontait quand elle était petite".
    "Les enfants s'approprient les textes et ils les adorent!", s'exclame Virginie Le Roy.




     

    Pour réduire le décrochage scolaire, la France s'inspire du Québec

    Par ,
    Rouen - Confrontée à un fort décrochage scolaire -140.000 jeunes quittent le système scolaire sans formation suffisante- la France va faire plus de prévention en s'inspirant du Québec, a indiqué vendredi la ministre déléguée à la Réussite éducative, George Pau-Langevin.
    Pour réduire le décrochage scolaire, la France s'inspire du Québec
    Confrontée à un fort décrochage scolaire -140.000 jeunes quittent le système scolaire sans formation suffisante- la France va faire plus de prévention en s'inspirant du Québec, a indiqué vendredi la ministre déléguée à la Réussite éducative, George Pau-Langevin.
    afp.com/Marin Bureau

    "Il y a quelques jours un groupe d'experts franco-québécois m'a remis un rapport sur la persévérance scolaire (terme préféré dans la province canadienne à celui de décrochage, ndlr)", a précisé la ministre qui clôturait un colloque franco-québécois sur ce thème organisé à Rouen (Seine-Maritime).
    "Ces experts ont formulé des préconisations et des recommandations communes", a-t-elle ajouté, précisant que la France ne va plus se contenter d'une politique définie d'en haut mais tenir compte aussi d'"actions probantes" venues du terrain, comme on le fait de l'autre côté de l'Atlantique.
    "Par delà les différences de contexte, le décrochage ou l'abandon scolaire est considéré de part et d'autre de l'Atlantique comme un enjeu politique majeur", a-t-elle dit.
    En France, le décrochage concerne 140.000 élèves qui sortent chaque année du système scolaire sans un diplôme de niveau CAP ou BEP.
    "Il constitue bien le révélateur le plus significatif des difficultés de notre système à faire réussir tous les élèves", a estimé Mme Pau-Langevin.
    Soulignant que le taux moyen d'abandon scolaire est dans l'Hexagone de 11,6% parmi les jeunes âgés de 18 à 24 ans (12,8% dans l'Union européenne), la ministre a rappelé l'objectif donné par le président François Hollande de le faire descendre sous les 10%, en divisant par deux le nombre de "décrocheurs".
    Le ministère de l'Education Nationale a lancé en décembre 2012 un nouveau dispositif, les "réseaux Formation Qualification Emploi (Foquale)", qui rassemblent les 360 établissements, plates-formes interministérielles et autres dispositifs, susceptibles d'accueillir les "décrocheurs".
    Ces réseaux ont eu pour mission de "raccrocher" 20.000 jeunes en leur proposant une formation, d'ici la fin 2013.
    La ministre n'a pas indiqué si cet objectif était en voie d'être atteint. 
     
     
     
     
     
    L’ivresse sans gueule de bois
     
        
    Adieu, mal aux cheveux ! Voici l’alcool sans ses effets pervers. L’ivresse sans gueule de bois. Le binge drinking sans sortie de route. La picole sans foie en capilotade, sans agressivité… et sans addiction.

    Bref, une “révolution en matière de santé”, assure le neuropsychopharmacologue britannique David Nutt, qui planche sur cet ersatz miraculeux. Le substitut d’alcool développé par le scientifique de l’Imperial College de Londres agit directement sur certains neurotransmetteurs. Pour neutraliser ses effets et retrouver illico sa lucidité, il suffira d’avaler une simple pilule.

    David Nutt – L'effet de l'alcool sur le cerveau


    L’alcool fait des millions de morts par an, plaide David Nutt dans The Guardian : il est urgent d’agir. Ex-conseiller du gouvernement britannique en matière de stupéfiants, remercié en 2009 pour avoir déclaré que l’alcool était plus dangereux que bien des drogues, David Nutt appelle les pouvoirs publics à “recommander explicitement” son invention, note The Daily Telegraph. Pour développer substitut et antidote, le chercheur a besoin d’investisseurs.

    Pour l’heure, il est au régime sec : allez savoir pourquoi, l’industrie de l’alcool boude ses recherches. Or, dûment financé, son ersatz pourrait être commercialisé d’ici deux ans, assure-t-il.

    David Nutt rêve de cocktails qui seraient à la boisson ce que l’e-cigarette est à la clope. Il a d’ores et déjà testé ses prototypes sur lui-même : “Je me suis senti détendu et dans une ivresse cotonneuse pendant environ une heure. Quelques minutes après, je donnais une conférence sans aucun problème.”

    Grisant, non ?





    La fusée indienne sort de l'orbite terrestre et commence son voyage vers Mars


    BANGALORE (Inde)
    La fusée envoyée par l'Inde avec à son bord une sonde destinée à voyager vers la planète Mars a quitté l'orbite terrestre dimanche et entamé son périlleux périple vers la planète rouge, a annoncé l'agence spatiale indienne.
    L'Inde ambitionne de marquer l'histoire de l'exploration interplanétaire en devenant le premier pays d'Asie à atteindre Mars.
    La fusée qui a lancé la sonde Mangalyaan (ou Mars Orbiter), de couleur dorée et de la taille d'une petite voiture, devrait arriver à destination en septembre 2014, selon l'organisation indienne de la recherche spatiale (Isro).
    "La fusée est en route pour atteindre Mars après un voyage de 10 mois autour du soleil", a précisé l'Isro dans un communiqué.
    La fusée indienne, qui se déplace à la vitesse de 32 kilomètres par seconde, est cependant trop peu puissante pour la mission. Les ingénieurs de l'Isro ont eu l'idée de la faire tourner autour de la Terre pendant un mois pour lui faire prendre assez de vitesse pour échapper à la gravité terrestre.
    Depuis son décollage le 5 novembre, six manoeuvres de mise à feu des propulseurs ont été réalisées avec succès.
    "C'est un tournant pour nous. L'Inde va pénétrer dans le vaste espace interplanétaire pour la première fois, avec un engin de conception indienne, pour démontrer son savoir-faire technologique", a déclaré à l'AFP le patron de l'Isro, K. Radhakrishnan.
    Conçue et produite en un temps record, et avec un budget réduit, la sonde indienne est munie de capteurs destinés à mesurer la présence de méthane dans l'atmosphère de Mars qui accréditerait l'hypothèse d'une forme de vie primitive sur cette planète.
    La mission martienne, démarrée en 2012, n'a coûté que 4,5 milliards de roupies (55 millions d'euros) et a été conçue selon le "jugaad", un principe typiquement indien que l'on pourrait rapprocher du "système D" et qui consiste à trouver la solution asticieuse la moins onéreuse possible.
    Plusieurs pays ont déjà lancé des missions spatiales vers Mars, notamment les Etats-Unis, la Russie, le Japon et la Chine, mais beaucoup, dont le Japon et la Chine, ont échoué.
    L'Inde a elle aussi essuyé plusieurs échecs dans le domaine spatial, dont l'explosion au décollage d'un lanceur en 2010 et la perte de contact avec la sonde Chandrayaan en 2009.




     
    DIVERS
     
    Berck: une femme en garde à vue, suspectée d'être la mère de la fillette
     
     

    De Gregory DANEL (AFP)



     
    Saint-Mandé — Une femme, suspectée d'être la mère de la fillette retrouvée morte le 20 novembre sur la plage de Berck-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, a été interpellée vendredi à Saint-Mandé, en banlieue parisienne, et placée en garde à vue, a-t-on appris auprès du parquet de Boulogne-sur-Mer.
    Sa garde à vue lui a été signifiée vers 18H00. Des analyses d'ADN étaient en cours dans la soirée pour permettre son identification, a précisé à l'AFP Nathalie Bany, procureur adjoint de Boulogne.
    Selon une source proche du dossier, cette femme a été arrêtée rue Jeanne d'Arc, à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Un dispositif policier était toujours déployé vendredi soir aux abords d'un immeuble de six étages, dans un quartier résidentiel de cette petite commune plutôt bourgeoise jouxtant Paris, près du bois de Vincennes, a constaté un journaliste de l'AFP.
    Selon les premiers éléments de l'enquête, la femme est âgée de 36 ans. Hébergée chez un homme à Saint-Mandé, elle a été interpellée à son arrivée à ce logement. Elle aurait expliqué être la mère d'une fille née en août 2012 mais assuré que sa propre mère avait emmené la fillette au Sénégal.
    "Il y a effectivement une voisine qui a 30-35 ans, elle porte des lunettes, vit en couple, mais je ne l'ai jamais vue avec un enfant", a témoigné un voisin, interrogé par l'AFP, ajoutant avoir vu les policiers dans l'après-midi.
    Ce résident décrit une "femme à l'air vraiment sympathique", "avenante, avec le sourire". "On se croisait dans le hall. C'était bonjour/au revoir", a-t-il expliqué.
    La mère de l'enfant fait l'objet depuis vendredi dernier d'un appel à témoins qui, photos à l'appui, décrit une femme noire de 1m63, mince, âgée d'une trentaine d'années, les cheveux noirs tirés en arrière.
    Le procureur de Boulogne-sur-Mer avait officialisé jeudi l'ouverture d'une information judiciaire pour "meurtre", huit jours après la découverte du corps de la fillette. "Rien ne permet d'expliquer ce drame, toutes les pistes sont envisagées", avait constaté le procureur, Jean-Pierre Valensi.

    Marche blanche samedi
    Depuis que des pêcheurs de crevettes ont découvert le corps de l'enfant d'environ un an, au petit matin, sur la plage, les enquêteurs ont cherché à connaître son identité et celle de sa mère, et à retracer le parcours de cette dernière.
    Des images de vidéosurveillance prises à la gare du Nord à Paris montrent la mère et l'enfant en route pour Berck, le mardi 19 novembre, puis la mère, seule, au retour, le mercredi 20, quelques heures après la découverte du cadavre.
    L'enquête s'était donc concentrée sur la région parisienne, avec l'affichage de l'appel à témoins dans les stations de métro et de RER et la présence d'enquêteurs gare du Nord.
    Selon le procureur, la poussette trouvée non loin du cadavre et de l'hôtel où femme et bébé avaient séjourné à Berck "portait l'ADN de celle qu'on peut très vraisemblablement considérer comme (la) mère" de l'enfant.
    Des sources policières ont ensuite affirmé que la femme faisant l'objet de l'appel à témoins depuis vendredi était bien la mère de la fillette.
    L'analyse de l'eau qui se trouvait dans les poumons du bébé était en cours jeudi pour déterminer si la noyade a eu lieu dans la mer ou dans de l'eau douce tandis qu'à Paris, la police judiciaire annonçait avoir commencé à recevoir des coups de fil à la suite de l'appel à témoins.
    Une marche blanche doit avoir lieu samedi à Berck-sur-Mer en hommage à la fillette, à l'initiative d'un collectif d'anonymes qui s'est formé sur les réseaux sociaux. La page Facebook "Hommage pour la petite fille de Berck" comptait vendredi soir à 21H00 3.079 membres.
    Le cortège partira à 14H00 de l'église Notre-Dame-des-Sables pour se terminer sur la promenade de la plage, face à l'endroit où le corps a été retrouvé.


    Fillette morte à Berck. La femme arrêtée est bien la mère et a avoué
                      

    L'ADN a confirmé que la femme arrêtée vendredi soir est bien la mère de la fillette retrouvée morte le 20 novembre à Berck-sur-Mer.

    Les analyses ADN réalisées après l'arrestation vendredi soir d'une femme à Saint-Mandé, près de Paris, confirment qu'il s'agit bien de la mère de la fillette retrouvée morte le 20 novembre sur une plage de Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais).
    Elle a "reconnu les faits" et sera mise en examen pour assassinat, a indiqué samedi le parquet de Boulogne-sur-Mer.

    Explications "guère convaincantes"

    Une source proche de l'enquête a indiqué que "ses premières explications aux enquêteurs ne sont guère convaincantes".
    Hébergée chez un homme à Saint-Mandé, en banlieue parisienne, elle avait été interpellée à son arrivée à ce logement et placée en garde à vue vendredi vers 18H00.
    Elle aurait expliqué dans un premier temps être la mère d'une fille née en août 2012 mais assuré que sa propre mère avait emmené la fillette au Sénégal.
    L'homme chez qui elle vivait a été simplement auditionné comme témoin, a précisé Mme Bany.
    Elle va être déférée en début d'après-midi au palais de justice de Boulogne où un juge d'instruction lui signifiera sa mise en examen.
    Cette femme est en garde à vue depuis vendredi vers 18H00. La mère de la fillette faisait l'objet d'un appel à témoin de la police.


    La mère de la fillette est venue à Berck "pour la tuer"

    la mère de la fillette retrouvée morte à berck arrêtée © reuters - 2013


    Selon le parquet, cette femme est venue dans cette station balnéaire "dans le but de mettre fin aux jours de son enfant. Elle l'a déposée vivante sur la plage alors que la marée montait." Elle a été mise en examen et écrouée.

     
     
    Âgée de 36 ans, née au Sénégal, "sans travail et sans ressources", elle a relaté "les difficultés qu'elle rencontrait dans la prise en charge quotidienne de la fillette, peu compatibles avec sa vie de couple", poursuit le parquet.
     
    Elle vit en région parisienne, à Saint-Mandé (Val-de-Marne), en compagnie d'un homme âgé de 63 ans. Elle lui a dit qu'elle venait de remettre l'enfant à sa mère "afin qu'elle soit prise en charge au Sénégal, dans sa famille maternelle". Présentée samedi au juge d'instruction Hervé Vlamynck, cette femme devrait être mise en examen pour assassinat.
     
    Pendant sa garde à vue, elle a dit ne jamais être venue à Berck-sur-Mer "dont seul le nom a retenu son attention".
     
    La femme a été arrêtée vendredi en région parisienne et a avoué avoir tué l'enfant, prénommée Adelaïde, née en août 2012. Une comparaison d'ADN a prouvé qu'elle était sa mère. Cette dernière était recherchée depuis plusieurs jours. Un appel à témoin avait été lancé. Elle apparaissait avec l'enfant sur des images de vidéo surveillance de la gare du Nord à Paris et sur d'autres images le lendemain de la découverte du corps, rentrant seule à Paris.

    Plusieurs témoignages à Berck-sur-Mer ont permis de l'identifier et de savoir qu'elle avait fait l'aller-retour Paris-Berck-sur-Mer et passé une nuit dans le Pas-de-Calais. Le corps du bébé, emmitouflé dans des vêtements chauds, avait été retrouvé par des pêcheurs sur la plage. La poussette de l'enfant avait été retrouvée à proximité. Selon l'autopsie, la petite fille est morte noyée.

    A Berck-sur-mer, une "marche blanche" a rassemblé samedi un demi-millier de personnes, d'après la police, qui se sont rendues de l'église à la plage où le corps de la fillette a été trouvé.


    Fillette morte à Berck : le compagnon de la mère témoigne


    "Elle l'a nourrie au sein. C’était une mère magnifique", raconte Michel au "Parisien" et se dit "complètement perdu".


    Image provenant d'une caméra de de surveillance à Berck-sur-Mer, le 19 novembre 2013, transmise par la police judiciaire. (AFP/POLICE JUDICIAIRE)

    elle l'a nourrie au sein. C'était une mère magnifique. C'est incroyable."
    La mère, 36 ans, passée aux aveux lors de sa garde à vue, a été mise en examen et écrouée pour assassinat samedi à Boulogne-sur-Mer.
    Entendu hier par la police, le sexagénaire n'a pas été mis en cause, preuve qu'il n'était pas au courant des intentions criminelles de sa compagne, relève le journal auquel l'homme a raconté qu'"il a tout découvert vendredi soir après l'interpellation" de la mère et "ne pas avoir eu connaissance des appels à témoins, de la diffusion de la photo de sa compagne et de tout le battage médiatique autour de cette disparition."
    "Je ne regarde pas la télévision et quand, c'est le cas, seulement des chaînes internationales", explique cet artiste qui vit dans un atelier de Saint-Mandé (banlieue de Paris) qu'il partageait depuis une douzaine d'années avec sa compagne, selon "Le Parisien".

    "Je l'ai cru"

    Concernant l'absence de la fillette Adélaïde, 15 mois, : "sa mère m'avait expliqué qu'elle l'avait confiée pour quelques jours à sa propre mère au Sénégal. Je l'ai crue. Aujourd'hui, je m'en veux de ne pas l'avoir accompagnée pour m'en assurer", a-t-il dit.
    La mère a présenté aux enquêteurs son compagnon comme le père de l'enfant et selon une source judiciaire, l'homme se serait également défini comme tel devant les enquêteurs, écrit encore le journal qui assure que les tests ADN auxquels il (le compagnon, ndlr) s'est soumis de bonne grâce permettront très rapidement d'établir ou non sa paternité biologique.
    Le corps d'Adélaïde avait été découvert le 20 novembre par des pêcheurs de crevettes, au petit matin, sur la plage de Berck.
    Après avoir laissé sa fille sur la plage, la mère est rentrée à son domicile, à Saint-Mandé (banlieue de Paris) qu'elle n'a plus quitté, hermétique au moindre appel à témoins et où elle a été interpellée vendredi.




     
    Glasgow : un hélicoptère de la police s’écrase sur un pub, des victimes probables

    Un hélicoptère de la police s’est écrasé sur un pub bondé de monde, à Glasgow en Ecosse vendredi soir, faisant de «nombreux blessés» et peut-être des morts, et piégeant plusieurs personnes sous les décombres, selon les autorités.

     

     
    Les services d’urgence ont indiqué qu’ils étaient en contact avec des personnes piégées sous les décombres du pub. Au moment de l’accident, qui s’est produit à 22h25 (locales et GMT), une centaine de personnes se pressaient dans le pub pour écouter un concert du groupe Esperanza, à l’occasion de la fête de St Andrew, fête nationale écossaise. Par la suite, le groupe a indiqué sur sa page Facebook que tous ses membres étaient sains et saufs.
    Des témoins ont dit avoir vu l’appareil, un Eurocopter EC 135 T2, tomber comme une pierre que le toit du pub tandis que des gens à l’intérieur ont entendu un bruit comme un «whoosh» avant que le plafond ne se fende et que la poussière n’envahisse les locaux.
    La police écossaise a précisé que deux officiers de police et un pilote civil se trouvaient à bord de l’hélicoptère, mais n’a pas été en mesure de confirmer si les membres de l’équipage avaient été blessés.
    «Je peux confirmer qu’un hélicoptère de la police a été impliqué dans le tragique accident à Glasgow», a indiqué Alex Salmond sur Twitter. «Les opérations de secours sont en pleine action. Etant donné l’ampleur de l’accident, nous devons tous nous préparer à l’éventualité qu’il y ait des morts», a-t-il ajouté.
    Jim Murphy, un parlementaire travailliste, a déclaré à la BBC qu’il conduisait dans le quartier «juste quelques secondes» après l’accident, évoquant lui aussi «plusieurs blessés».
    «C’est un pub renommé à Glasgow. C’est vraiment horrible, mais bravo aux gens qui étaient ici. Tout le monde a formé une chaîne humaine pour sortir du pub, et les pompiers sont arrivés très rapidement», a ajouté le parlementaire.
    Un responsable des pompiers, Lewis Ramsay, a indiqué à la presse que les sauveteurs «avaient des contacts avec des personnes piégées se trouvant à l’intérieur du bar Clutha et qu’ils avaient aussi secouru un certain nombre de blessés».
    Il n’a pas pu préciser le nombre des blessés après l’accident de l’hélicoptère mais il a indiqué qu’il y avait «de nombreux types de blessures» sur les personnes secourues.
    Le responsable a ajouté que 125 pompiers «s’employaient à sécuriser le bâtiment pour en faire sortir les gens», précisant que le local était «très dangereux».
    La responsable de la police Rose Fitzgerald a indiqué pour sa part qu’il était trop tôt pour savoir pourquoi l’hélicoptère avait chuté.
    «Je peux confirmer qu’il y a des blessés, mais il est trop tôt pour le moment pour donner des détails supplémentaires. Nous en donnerons plus tard», a-t-elle assuré.
    Quinze véhicules de pompiers se trouvaient sur les lieux, selon une porte-parole. Les services d’ambulance ont indiqué que plusieurs de leurs équipes avaient été envoyées sur place, ainsi que leur unité d’opérations spéciales.
    De nombreuses photos sur les réseaux sociaux montraient un hélicoptère de couleur sombre portant des inscriptions jaunes sur le toit du pub «Clutha» qui compte un étage et qui est situé près de la rivière Clyde.
    Gordon Smart, rédacteur en chef de l’édition écossaise du Sun, qui se trouvait aussi près des lieux, a indiqué sur Sky News que l’hélicoptère était «tombé comme une pierre. Le moteur semblait avoir des ratés», a-t-il dit, ajoutant ne pas avoir vu «de boule de feu ni entendu d’explosion».
    «Mes pensées vont à tous ceux qui sont affectés par le crash d’hélicoptère à Glasgow», a déclaré le Premier ministre britannique David Cameron sur Twitter.
    Grace MacLean, qui se trouvait à l’intérieur du pub au moment du crash, a déclaré à la BBC qu’un groupe de ska se produisait sur scène au moment de l’accident et que de nombreux clients y étaient réunis.
    «On passait tous un bon moment, et soudain il y a eu comme un ’whoosh’, pas de bang ou d’explosion,» a-t-elle raconté. «Et puis il y a eu de la fumée, en tout cas quelque chose qui y ressemblait. Les gens du groupe riaient et on s’est tous mis à plaisanter en disant qu’ils avaient fait s’effondrer le toit.»
    «Ils ont continué à jouer et puis (le toit) a continué à s’affaisser et quelqu’un s’est mis à crier avant que le pub ne se remplisse de poussière. On n’y voyait plus rien et on ne pouvait plus respirer», a-t-elle décrit.




    Namibie: 33 morts dans le crash d'un avion mozambicain
     
     

    (AFP)

     
    Windhoek — Un avion de la compagnie mozambicaine LAM à destination de l'Angola a été retrouvé carbonisé samedi en Namibie et aucune des 33 personnes à bord n'a survécu à cet accident, le plus grave dans l'histoire de l'aviation civile mozambicaine.
    "Mon équipe sur le terrain a trouvé la carcasse. Pas de survivant. L'avion est totalement carbonisé", a déclaré samedi à l'AFP un coordonnateur de la police régionale namibienne Willie Bampton, après des recherches dans le nord-est du pays.
    "D'après les contacts établis avec le gouvernement namibien, nous avons reçu l'information que l'avion s'est écrasé et qu'il n'y a pas de survivants", a confirmé à Maputo le ministre mozambicain des Transports Gabriel Muthisse rompant 24 heures de silence depuis l'accident, survenu vendredi.
    Un deuil national sera déclaré, a-t-il annoncé lors d'un point-presse tenu après une longue réunion de crise au palais présidentiel, en exprimant "au nom du gouvernement ses condoléances aux familles pour cet événement douloureux".
    Le vol TM 470 avait décollé vendredi matin à 09H26 GMT de Maputo à destination de la capitale angolaise Luanda avec 27 passagers à bord: dix Mozambicains, neuf Angolais, cinq Portugais, un Français, un Brésilien et un Chinois, selon un communiqué de la LAM.
    "La seule chose que l'on sache est que l'appareil est le plus récent acheté par la LAM", a souligné le ministre mozambicain, annonçant "une commission d'enquête pour travailler avec la commission internationale en route pour la Namibie".
    L'appareil, un Embraer brésilien E190 avec une centaine de sièges, donc au deux tiers vide, était équipé de moteurs de fabrication américaine, selon le directeur des enquêtes accident du ministère namibien des Transports, le capitaine Ericksson Nengola.
    Il "avait été livré en novembre 2012", a précisé Embraer "dans un communiqué.
    Un dernier contact avec l'avion avait été établi vers 11h30 GMT vendredi, alors que l'avion survolait le nord de la Namibie près de la frontière avec le Botswana où des pluies torrentielles se sont abattues.
    La police namibienne a envoyé ses sauveteurs après avoir été alertée par des collègues du Botswana qui "avaient vu de la fumée dans l'air, pensant que le crash s'était produit dans leur pays", a raconté M. Bampton.
    Les policiers namibiens, dont les recherches ont été ralenties par la pluie et la végétation inextricable de brousse dans cette zone sans véritables routes, ont aussi été guidés par le bruit d'explosions entendues par des villageois.
    Ils étaient toujours sur place samedi après-midi pour tenter de retrouver les boîtes noires parmi les débris de l'appareil "totalement détruit", selon M. Nengola. Les autorités namibiennes vont diriger l'enquête avec l'aide d'experts américains.
    "Nous ne savons pas ce qui a causé l'accident. C'est une enquête énorme et le pire accident depuis l'indépendance de la Namibie en 1990, je ne sais pas combien de temps cela prendra, peut-être des mois", a-t-il ajouté.
    Vendredi soir, la LAM estimait que l'avion avait peut-être fait un atterrissage forcé, une version que des proches des victimes n'ont pas crue, très en colère d'être privés d'information.
    Selon un technicien de l'aéroport de Maputo, qui a requis l'anonymat, l'avion aurait été pris dans le mauvais temps.
    Cet accident est le plus grave dans l'histoire du Mozambique depuis le mystérieux crash de l'avion du président Samora Machel en 1986 en Afrique du Sud, qui était probablement un attentat lié aux hostilités de l'époque avec le régime raciste blanc de l'apartheid. Il y avait eu 35 morts.
    L'Union européenne a interdit de vol la compagnie LAM dans son espace aérien en 2011. Une mesure justifiée par les lacunes de la sécurité civile aérienne mozambicaine plus que par le bilan de la compagnie nationale.
    A Lisbonne, le ministère portugais des Affaires étrangères a précisé que le passager listé comme Brésilien était en réalité Luso-Brésilien.