HUMOUR...... ENCORE QUE
DANS LA SERIE : ON EN A RIEN A F...
- Depardieu obtient la citoyenneté russe
- Hortefeux dénonce une «augmentation spectaculaire» des feux de voiture
INSURRECTION
300 euros : le prix d'un lien hypertexte vers un journal
Les journaux irlandais commencent à envoyer la facture. Regroupés comme en France autour d'une même organisation, les grands quotidiens d'Irlande demandent que les sites payent au minimum 300 euros pour faire un lien hypertexte vers l'un de leurs articles, même lorsqu'aucun contenu de l'article n'est reproduit. Et ce quand bien même le lien leur permet de recevoir des visiteurs et donc d'attirer de nouveaux lecteurs.

Les journaux européens ont décidé de se livrer une course à l'absurdité. En Belgique, les journaux ont obtenu de Google qu'il soit davantage avantagé sur les sites des journaux. En Allemagne, la presse a le soutien du gouvernement pour inciter Google à dé-référencer les titres allemands. En France, les grands quotidiens sont main dans la main avec l'Elysée pour menacer Google de faire adopter une loi qui créerait un droit exclusif plus strict encore que le droit d'auteur, menaçant la liberté de citation sur laquelle reposent souvent ces journaux.
Mais le plus absurde vient d'Irlande. Un cabinet d'avocats révèle que l'association des Quotidiens Nationaux d'Irlande, qui rassemble 15 grands journaux du pays, a commencé à envoyer des mises en demeure aux sites internet qui ont l'outrecuidance de faire des liens hypertextes vers leurs articles. Ils exigent de ces sites internet qu'ils achètent une licence au titre de leurs droits d'auteur, avec un prix de base de 300 euros... pour 5 liens maximum.
On ne parle pas de reproductions d'articles, totale ou partielle, mais bien de simples liens hypertextes menant vers l'article original. En l'espèce, le cabinet McGarr parle en exemple d'une association britannique contre les violences faites aux femmes, Women's aid, qui a décidé de faire appel aux avocats lorsqu'elle a commencé à recevoir courriers postaux, e-mails et coups de téléphones de la part des journaux irlandais qui lui affirmaient qu'elle devait acheter une licence pour faire un lien vers les articles qui parlaient de l'association. Ubuesque.
Le cabinet dévoile le barème tarifaire communiqué par les Quotidiens Nationaux d'Irlande :
- 1 – 5 liens : 300.00 €
- 6 – 10 liens : 500.00 €
- 11 – 15 liens : 700.00 €
- 16 – 25 liens : 950.00 €
- 26 – 50 liens : 1,350.00 €
- + de 50 liens : Négociable
En France, un tel barème n'a pas été dévoilé. Mais l'ambition des grands journaux est sensiblement la même, quoique plus limitée. Dans son projet de loi inepte que prévoit de reprendre le gouvernement s'il n'y a pas d'accord entre la presse et Google, l'association de la presse d'Intérêt Politique et Général (IPG) demande l'ajout d'un article de loi qui dispose que la création de liens hypertextes vers les journaux "ouvre droit à une rémunération équitable au profit des organismes de presse" lorsque ces liens proviennent de moteurs de recherche ou de services de référencement.
Quick attaque un salarié qui twitte
Lefigaro.fr
Quick a annoncé ce jeudi son intention d'attaquer en justice l'un ses salariés, qui décrivait depuis deux mois sur Twitter son quotidien au sein de l'un des restaurants de l'enseigne. Anonyme, il se présente sous le pseudonyme @EquipierQuick et pointe certains dysfonctionnements. Outre une hiérarchie oppressante, il dénonçait par exemple le manque d'hygiène observé dans son restaurant.
La manager experte à un manager : "tu ne sers à rien"... tout cela parceque nous n'avons pas été livrés d'1 produit au #Quick Mystère
La manager experte à un manager : "tu ne sers à rien"... tout cela parceque nous n'avons pas été livrés d'1 produit au #Quick Mystère
Le rush est terminé. Et je suis dégouté puisque les emballages fish qui étaient à terre ont été utilisés... #Quick Mystère
Le rush est terminé. Et je suis dégouté puisque les emballages fish qui étaient à terre ont été utilisés... #Quick Mystère
Quick assure avoir identifié le restaurant mis en cause et avoir «dilligenté des audits de qualité et social» pour vérifier ces informations. «Ces audits ont démenti tous les faits dénoncés par le compte @EquipierQuick», estime le groupe, qui pointe «des dénonciations mensongères». Il annonce vouloir «par voie de justice, mettre @EquipierQuick face à ses responsabilités et l’obliger à assumer les conséquences de ses agissements».
Comment pirater le fichier STIC par un simple coup de fil
Enquêtes des parquets parisiens et de l'IGS à la clef
Exclusif PC INpact : « Bonjour collègue, on vient de procéder à une interpellation sur l’A86, on voudrait que tu nous sortes deux STIC (…) on ne sait pas si tu es capable de le faire ». Des internautes ont visiblement réussi à récupérer les données STIC (Système de Traitement des Infractions Constatées) de plusieurs personnalités du rap… par simple coup de fil. Le Parquet a ouvert plusieurs enquêtes et l'IGS est saisie. Explications.
Le principe fait appel à une technique bien connue en informatique. C’est l'ingénierie sociale (ou social engineering en anglais) qui, rappelle Wikipedia « est une forme d'acquisition déloyale d'information » qui « exploite les failles humaines et sociales de la structure cible, à laquelle est lié le système informatique visé » ici le STIC.
STIC ? Le Système de Traitement des Infractions Constatées est un fichier géant répertoriant les données issues des enquêtes menées par la police. Il sert à la fois aux enquêtes judiciaires (recherche des auteurs d'infractions), comme aux investigations administratives (enquêtes préalables) dans certains contextes. Par exemple quand une personne postule pour certains emplois publics ou sensibles. Près de 6,5 millions de personnes mises en cause y sont enregistrées ainsi que 30 millions de victimes. Autant dire un océan d’information qui normalement doit être colmaté contre le risque de fuite.
Exploiter le maillon faible de la chaîne de sécurité du STIC
Pour autant, des individus sont visiblement parvenus à déjouer les protections informatiques les plus solides en visant le maillon faible de la chaîne de sécurité. Selon ce qui ressort de plusieurs enregistrements, ils téléphonent à un commissariat, mettent les personnes en confiance en multipliant les « collègues » voire le tutoiement. Ils simulent une urgence pour réclamer le contenu du STIC. À cette fin, ils épèlent le vrai nom d'un chanteur ainsi que sa date de naissance, deux données récupérées facilement sur Wikipédia par exemple. Et quand le correspondant fait preuve de résistance, ils roulent des épaules, jouent d'arguments d’autorité pour ordonner au policier subalterne cette communication...
Selon les bruits ambiants, les appels semblent passer via Skype. La Fouine, Morsay, Booba et Rhoff sont parmi les potentielles victimes de ce « viol vocal » (et nom d'un site internet éponyme). Mis en confiance, les policiers contactés dévoilent donc le contenu des fichiers STIC avec la liste des infractions en relation avec les personnes mises en cause. Le rappeur Cortex a été aussi victime d’une telle pratique comme il le reconnait dans cette vidéo postée depuis son compte YouTube officiel :
A ceci près que la vidéo du « viol vocal » de son STIC a été retirée (nous n'avons pas eu de retour des autres chanteurs pour l'instant.)
Les recommandations de la CNIL
Fait notable, cette possible fuite d’informations confidentielles, aspirées par simple coup de fil, intervient alors que la CNIL vient de lancer de nouveaux contrôles sur le fichier STIC. Comme lors d’un précédent contrôle, la Commission informatique et Libertés veut notamment s’assurer d’« une meilleure confidentialité des données contenues dans le fichier en limitant au strict nécessaire le nombre d'agents autorisés à le consulter ». Dans le passé, un commandant de police avait été poursuivi pour avoir fourni à des journalistes des données contenues dans le STIC. Il avait été mis en examen pour « détournement de données confidentielles » et « violation du secret professionnel ».
Contactée, la CNIL nous explique qu’elle n’est pas alertée des cinq cas évoqués. « En revanche, la pratique consistant à se faire passer pour quelqu’un pour obtenir des informations issues du STIC est connue de la CNIL, mais il s’agit plus souvent d’enquêteurs privés ».
Ce genre d’astuce était donc connue même de la Commission chargée de protéger les données personnelles. Que recommande du coup la Commission pour colmater cette fuite ? « Pour éviter ce type d’abus, nous recommandons traditionnellement de tenir un registre des consultations indirectes (par téléphone) de fichiers à la demande de policiers inconnus du service requis (la main courante informatisée peut en faire office) ». La CNIL juge aussi utile « de demander systématiquement le matricule du fonctionnaire et ses noms, prénoms, grades et fonction » et « de pratiquer un contre-appel sur un téléphone portable ». Cependant, on le voit, il est simple d’utiliser frauduleusement un téléphone mobile et même d’inventer un nom.
Quatre enquêtes du Parquet à Paris, l'IGS saisie
Du côté de la Préfecture de Police de Paris, cette diffusion ne fait pas du tout rire. Nous apprenons qu’à la suite de ces vidéos, « une enquête est en cours à la demande des quatre parquets de l’agglomération parisienne ». Mieux : « L’inspection générale des services (IGS) est également saisie pour des faits qui pourraient être éventuellement reprochés au policier. »
Pour les qualifications pénales retenues soit à l’encontre des policiers soit des personnes qui les ont sollicités « tout dépendra de la qualification retenue » mais « il est évidemment illicite de faire faire passer de telles informations » nous indique la Préfecture. Usurpation d’identité, fausse identité de fonctionnaire, accès à un fichier STIC, diffusion de ces données, etc. « Pour les policiers, on verra s’ils seront ou non poursuivis. Tout dépendra des parquets ». Pour sa part, la Prefecture estime qu’ils ont été « abusés », qu’ils étaient « de bonne foi ».
Mais comment se fait-il que de telles informations soient données aussi facilement ? « Pour le moment pas de réponse ». Autre chose, la « préfecture de Police de Paris n’a pas été la seule à être victime. Il y a eu d’autres genres d’appel en province » apprend-on.
Enfin, dernier détail important : le STIC relate des infractions constatées, non des condamnations contrairement à ce qu’indiquent les auteurs de ces « canulars ». Quand tel chanteur est mis en cause, cela veut dire qu’il y a eu une enquête, ni plus ni moins. « Il a été mis en cause, non condamné et nous n’avons pas accès au fichier de la justice qui centralise ces informations » qu’on retrouve dans le casier judiciaire. « Une voisine vous met en cause, vous serez fiché au STIC comme auteur potentiel » relativise la Préfecture.
Outre ses bugs de mise à jour, si le STIC n’est pas encore le reflet du casier juridique, on sait que sa fusion avec avec JUDEX est programmée. Ce qui accentue d’autant l'urgence de colmater ses fuites.

POLITIQUE

Avant son départ pour La Havane, Hugo Chavez avait désigné son vice-président Nicolas Maduro pour assurer l'intérim pendant son absence. Il lui a transmis une partie de ses pouvoirs et l'a adoubé pour se présenter devant les urnes comme candidat du parti au pouvoir en cas de nouvelle élection présidentielle.
M. Aveledo a également réclamé "un diagnostic et un pronostic médical" d'Hugo Chavez, opéré le 11 décembre pour la quatrième fois pour traiter un cancer dans la zone pelvienne détecté en juin 2011.
Depuis son départ vers La Havane, aucun communiqué médical n'a été publié. Le gouvernement informe au compte-gouttes sur son état de santé dans de brefs communiqués diffusés par les médias officiels.
Le vice-président Nicolas Maduro, successeur désigné de M. Chavez, a annoncé dimanche à la télévision, depuis Cuba, une aggravation de l'état du président, âgé de 58 ans, au pouvoir depuis 1999 et réélu le 7 octobre dernier.
Il avait notamment évoqué "de nouvelles complications apparues à la suite de son infection respiratoire" qui "doivent être soignées avec un traitement non dénué de risques".
Ces informations semblent compromettre la tenue à la date prévue de la prise de fonctions du président pour un nouveau mandat, le 10 janvier devant l'Assemblée nationale, conduisant les autorités à évoquer un éventuel report ces derniers jours.
Le chef de file de l'opposition Henrique Capriles, battu par M. Chavez à la présidentielle du 7 octobre, n'avait lui-même pas écarté cette possibilité, mais le secrétaire général du MUD s'est montré moins conciliant mercredi.
Dans un tweet lapidaire, le président de l'Assemblée nationale Diosdado Cabello a répondu que le gouvernement savait "très clairement" ce qu'il allait faire, appelant l'opposition à "s'occuper de ce qu'elle doit faire elle-même".
Selon la loi fondamentale, il revient au vice-président (dans le cas d'une incapacité d'un président en exercice) ou au président de l'Assemblée (pour un président élu), d'assumer l'intérim et de convoquer des élections anticipées dans les 30 jours.
Mardi soir, M. Maduro a affirmé depuis Cuba que le président était "conscient de la complexité de son état" de santé, après l'avoir rencontré à deux reprises.
"Il est toujours sous surveillance, poursuit ses traitements, c'est une situation complexe (...) Il y a parfois de légères améliorations, parfois une situation stationnaire", a poursuivi M. Maduro, tout en appelant la population à ne pas donner de crédit aux rumeurs et à "avoir confiance" dans les informations fournies par les autorités.
Parti à Cuba le 28 décembre, M. Maduro devait rentrer mercredi à Caracas.
Dans plusieurs pays latino-américains, les autorités affichaient leur inquiétude. Au Brésil, "le gouvernement suit avec préoccupation la situation du président" Chavez, a déclaré mercredi à l'AFP une source du palais présidentiel ayant requis l'anonymat.
A La Paz, le président bolivien Evo Morales, très proche allié d'Hugo Chavez, a rapporté mercredi s'être entretenu avec des membres de sa famille qui se trouvent à son chevet à La Havane. Le président vénézuélien se trouve dans "une situation très préoccupante", a indiqué M. Morales, contribuant à l'incertitude générale, alors que la nature et l'emplacement exact du cancer de Hugo Chavez n'ont jamais été rendus publics.
L'exécutif présente son programme de travail pour le 1er semestre
Le gouvernement, emmené par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault (c), arrive au palais de l'Elysée pour le premier conseil des ministres de l'année, le 3 janvier 2013 (Photo Eric Feferberg. AFP)
Libération
Le gouvernement entame 2013 en détaillant jeudi en Conseil des ministres son "programme de travail pour le premier semestre" et en passant aux travaux pratiques vendredi, avec deux séminaires, l'un à l'Elysée, l'autre à Matignon, sur l'emploi et la situation économique.
François Hollande a donné le ton lundi soir lors de ses voeux radio-télévisés aux Français: pour faire face aux "difficultés" qui attendent les Français, le président de la République a décrété "la mobilisation de tous" pour inverser "coûte que coûte" la courbe du chômage d'ici à la fin 2013 et "réussir" le redressement de la France.
Jeudi, lors du premier Conseil des ministres de cette nouvelle année, le gouvernement entend montrer qu'il est pleinement mobilisé: "le Premier ministre présentera la totalité du programme de travail du gouvernement pour le premier semestre, sur tous les sujets", a-t-on affirmé à Matignon.
"Une feuille de route, avec calendrier des réformes, placée dans le droit fil de ce qu'a indiqué M. Hollande lors de ses voeux: la croissance et l'emploi", mais aussi "éducation et formation professionnelle", a-t-on souligné.
Auparavant, comme le veut la tradition, le gouvernement a pris le petit-déjeuner place Beauvau, au ministère de l'Intérieur, avant de se rendre à pied à l'Elysée pour le Conseil des ministres et l'échange des voeux avec le chef de l'Etat.
Vendredi, l'exécutif passera aux travaux pratiques avec un premier "séminaire de travail", à 09h00, qui réunira à l'Elysée quelques membres du gouvernement sur le thème de "la situation économique et l'emploi".
"Le président est tout entier mobilisé sur ces sujets, c'est la raison pour laquelle il a souhaité commencer l'année sur ces thèmes-là, pour indiquer que c'était la priorité", avait affirmé Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, en fin de semaine dernière, à l'issue d'un entretien à l'Elysée.
Puis, à 11h30, tous les ministres se retrouveront à Matignon pour une "réunion de mobilisation du gouvernement autour des objectifs prioritaires du président de la République", a-t-on ajouté à Matignon où l'on précise qu'il s'agit d'une "déclinaison opérationnelle de la feuille de route" présentée jeudi et non d'une réunion assortie de décisions.
Y interviendront, après Jean-Marc Ayrault, les ministres Michel Sapin (Travail), Arnaud Montebourg (Redressement productif), Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac (Budget). Le gouvernement est ensuite invité à déjeuner.
En 2013, dans une France en crise, où le nombre de demandeurs d'emploi ne cesse d'augmenter, la majorité devra faire la preuve que les outils anti-chômage ("emplois d'avenir" - déjà en place - et "contrats de génération", dispositif débattu en janvier à l'Assemblée nationale) inverseront réellement la tendance.
Ce pari s'avère risqué, sans perspective d'embellie économique en 2013. L'objectif du gouvernement de 0,8% de croissance cette année est en effet mis à mal par les prévisions de l'Insee, selon lesquelles l'économie va commencer 2013 sans aucun élan et continuera à détruire des emplois au premier semestre. Selon des experts, les dispositifs pour l'emploi ne peuvent au mieux qu'"amortir le choc".
Le dernier round, en janvier, des négociations entre partenaires sociaux sur la réforme du marché du travail est très attendu. En cas d'échec, l'exécutif légifèrera comme il l'entend.
De nombreux autres chantiers attendent la majorité en 2013, depuis la discussion de la loi sur le mariage homosexuel, qui s'annonce délicate, jusqu'à la mise en place d'un nouveau dispositif de taxe à 75% pour les plus riches, après la censure de cette mesure emblématique du budget 2013 par le Conseil constitutionnel samedi dernier
François Hollande a donné le ton lundi soir lors de ses voeux radio-télévisés aux Français: pour faire face aux "difficultés" qui attendent les Français, le président de la République a décrété "la mobilisation de tous" pour inverser "coûte que coûte" la courbe du chômage d'ici à la fin 2013 et "réussir" le redressement de la France.
Jeudi, lors du premier Conseil des ministres de cette nouvelle année, le gouvernement entend montrer qu'il est pleinement mobilisé: "le Premier ministre présentera la totalité du programme de travail du gouvernement pour le premier semestre, sur tous les sujets", a-t-on affirmé à Matignon.
"Une feuille de route, avec calendrier des réformes, placée dans le droit fil de ce qu'a indiqué M. Hollande lors de ses voeux: la croissance et l'emploi", mais aussi "éducation et formation professionnelle", a-t-on souligné.
Auparavant, comme le veut la tradition, le gouvernement a pris le petit-déjeuner place Beauvau, au ministère de l'Intérieur, avant de se rendre à pied à l'Elysée pour le Conseil des ministres et l'échange des voeux avec le chef de l'Etat.
Vendredi, l'exécutif passera aux travaux pratiques avec un premier "séminaire de travail", à 09h00, qui réunira à l'Elysée quelques membres du gouvernement sur le thème de "la situation économique et l'emploi".
"Le président est tout entier mobilisé sur ces sujets, c'est la raison pour laquelle il a souhaité commencer l'année sur ces thèmes-là, pour indiquer que c'était la priorité", avait affirmé Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, en fin de semaine dernière, à l'issue d'un entretien à l'Elysée.
Puis, à 11h30, tous les ministres se retrouveront à Matignon pour une "réunion de mobilisation du gouvernement autour des objectifs prioritaires du président de la République", a-t-on ajouté à Matignon où l'on précise qu'il s'agit d'une "déclinaison opérationnelle de la feuille de route" présentée jeudi et non d'une réunion assortie de décisions.
Y interviendront, après Jean-Marc Ayrault, les ministres Michel Sapin (Travail), Arnaud Montebourg (Redressement productif), Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac (Budget). Le gouvernement est ensuite invité à déjeuner.
En 2013, dans une France en crise, où le nombre de demandeurs d'emploi ne cesse d'augmenter, la majorité devra faire la preuve que les outils anti-chômage ("emplois d'avenir" - déjà en place - et "contrats de génération", dispositif débattu en janvier à l'Assemblée nationale) inverseront réellement la tendance.
Ce pari s'avère risqué, sans perspective d'embellie économique en 2013. L'objectif du gouvernement de 0,8% de croissance cette année est en effet mis à mal par les prévisions de l'Insee, selon lesquelles l'économie va commencer 2013 sans aucun élan et continuera à détruire des emplois au premier semestre. Selon des experts, les dispositifs pour l'emploi ne peuvent au mieux qu'"amortir le choc".
Le dernier round, en janvier, des négociations entre partenaires sociaux sur la réforme du marché du travail est très attendu. En cas d'échec, l'exécutif légifèrera comme il l'entend.
De nombreux autres chantiers attendent la majorité en 2013, depuis la discussion de la loi sur le mariage homosexuel, qui s'annonce délicate, jusqu'à la mise en place d'un nouveau dispositif de taxe à 75% pour les plus riches, après la censure de cette mesure emblématique du budget 2013 par le Conseil constitutionnel samedi dernier
ECONOMIE
La crise automobile, la plateforme Kulluk, Petroplus : la revue de presse de l'industrie
Par Astrid GouzikCe vendredi 3 décembre, les chiffres du marché automobile parus la veille résonnent encore à la une des quotidiens. La plateforme pétrolière exploitée par Shell, et qui a échoué sur les côtes d'une île de l'Alaska le soir de la Saint-Sylvestre, est placée sous haute surveillance. Un an après leur première rencontre avec François Hollande, l'intersyndicale de Petroplus Petit-Couronne demandent à rencontrer à nouveau le président de la République.
La crise automobile en France
Les chiffres dévoilés la veille, mercredi 2 janvier, par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) sont inquétants. En 2012, les immatriculations de voitures neuves se sont retrouvées à leur niveau de 1997, soit seulement 1,9 millions d'unités écoulées sur l'année en France. Ce chiffre traduit une baisse de 13,9% par rapport à l'année précédente. Le Monde, dans son édition datée du jeudi 3 janvier, fait le constat d'une double crise dans l'industrie automobile française.
Une plateforme sous haute surveillance
Le 31 décembre 2012, la plateforme Kulluk, exploitée par le pétrolier anglo-néerlandais Shell, s'est échouée sur les côtes d'une île de l'Alaska. Mercredi 2 janvier, Les garde-côtes américains espéraient mercredi éviter une marée noire, comme le rapporte CBS News dans cette vidéo.
L'intersyndicale veut rencontrer Hollande samedi
L'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne a demandé à rencontrer samedi le président de la République François Hollande lors d'un déplacement prévu par ce dernier à Louviers dans l'Eure, comme le rapporte le quotidien régional Paris Normandie.
"Cela montrera l'attachement du Président de la République au raffinage en France et à la poursuite d'activité du site de Petit-Couronne", a affirmé l'intersyndicale dans un communiqué.
Pas de fusion SFR-Free ?
Selon le site internet de BFM Business, l'Autorité de la concurrence s'est opposée à l'idée d'un rapprochement entre l'opérateur de téléphonie mobile SFR, filiale de Vivendi, et son concurrent Free, filiale d'Iliad. Ne citant pas ses sources, le site de la radio explique que les deux opérateurs ont, chacun de leur côté, consulté de manière informelle le gendarme français de la concurrence sur un tel scénario de fusion.
"Selon des sources industrielles, le gendarme de la concurrence leur a répondu qu'il n'accepterait pas une telle fusion, en raison du poids du nouvel ensemble sur le marché du mobile et surtout de l'ADSL", écrit BFM. "La combinaison de SFR et Free détiendrait la moitié du marché de l'accès internet, qui deviendrait dès lors un quasi-duopole avec Orange".
Réduire les coûts, la priorité des acheteurs
Une large majorité des services d'achats des entreprises françaises indiquent viser une réduction de leurs coûts en 2013, révèle une étude du cabinet AgileBuyer publiée ce jeudi 3 janvier. Une priorité que l'on retrouve surtout dans l'industrie manufacturière. Beaucoup moins dans l'énergie, l'eau et les déchets.
Et aussi...
La compagnie Emirates Airlines a inauguré le premier terminal au monde dédié aux Airbus A380, à l'aéroport international de Dubaï, rapporte Ouest France sur son site internet.

Astrid Gouzik

Une plateforme sous haute surveillance
Le 31 décembre 2012, la plateforme Kulluk, exploitée par le pétrolier anglo-néerlandais Shell, s'est échouée sur les côtes d'une île de l'Alaska. Mercredi 2 janvier, Les garde-côtes américains espéraient mercredi éviter une marée noire, comme le rapporte CBS News dans cette vidéo.
L'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne a demandé à rencontrer samedi le président de la République François Hollande lors d'un déplacement prévu par ce dernier à Louviers dans l'Eure, comme le rapporte le quotidien régional Paris Normandie.
"Cela montrera l'attachement du Président de la République au raffinage en France et à la poursuite d'activité du site de Petit-Couronne", a affirmé l'intersyndicale dans un communiqué.
Pas de fusion SFR-Free ?
Selon le site internet de BFM Business, l'Autorité de la concurrence s'est opposée à l'idée d'un rapprochement entre l'opérateur de téléphonie mobile SFR, filiale de Vivendi, et son concurrent Free, filiale d'Iliad. Ne citant pas ses sources, le site de la radio explique que les deux opérateurs ont, chacun de leur côté, consulté de manière informelle le gendarme français de la concurrence sur un tel scénario de fusion.
"Selon des sources industrielles, le gendarme de la concurrence leur a répondu qu'il n'accepterait pas une telle fusion, en raison du poids du nouvel ensemble sur le marché du mobile et surtout de l'ADSL", écrit BFM. "La combinaison de SFR et Free détiendrait la moitié du marché de l'accès internet, qui deviendrait dès lors un quasi-duopole avec Orange".
Réduire les coûts, la priorité des acheteurs
Une large majorité des services d'achats des entreprises françaises indiquent viser une réduction de leurs coûts en 2013, révèle une étude du cabinet AgileBuyer publiée ce jeudi 3 janvier. Une priorité que l'on retrouve surtout dans l'industrie manufacturière. Beaucoup moins dans l'énergie, l'eau et les déchets.
Et aussi...
La compagnie Emirates Airlines a inauguré le premier terminal au monde dédié aux Airbus A380, à l'aéroport international de Dubaï, rapporte Ouest France sur son site internet.

© Mick Garratt - C.C
Les Petroplus, la plateforme en Alaska, les réductions de coûts : la matinale de l'industrie
L'intersyndicale de Petroplus Petit-Couronne, une plateforme pétrolière échouée sur les côtes d'une île d'Alaska, les réductions de coûts, priorité des directeurs d'achat... autant de sujets industriels qui font l'actualité ce jeudi 3 janvier.
Petroplus : un an après, l’intersyndicale veut rencontrer François Hollande

Le 5 janvier 2012, alors candidat à l’élection présidentielle, François Hollande était allé à la rencontre des salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne [...]
Aucune fuite signalée sur la plateforme pétrolière échouée en Alaska

Le soir de la Saint Sylvestre, une plateforme pétrolière exploitée par Shell s’est échouée sur une île de l’Alaska. Elle était alors en cours de remorquage vers [...]
Réduire les coûts reste la priorité des directeurs d'achats pour 2013

Une large majorité des services d'achats des entreprises françaises indiquent viser une réduction de leurs coûts en 2013, révèle une étude du cabinet AgileBuyer [...]
JUSTICE ?
Inde : les agresseurs présumés de l'étudiante violée devant la justice
Le Monde.fr avec AFP |
Les auteurs présumés du viol collectif d'une étudiante de 23 ans dans un bus à New Delhi, morte des suites de l'agression, doivent comparaître, jeudi 3 janvier, devant la justice pour la première fois depuis cette affaire qui a profondément choqué le pays et à l'étranger. La police doit formellement engager des poursuites pour viol, enlèvement et meurtre à l'encontre de cinq suspects majeurs. Le sort d'un sixième accusé, présenté comme ayant 17 ans, restait encore indéterminé, des examens osseux ayant été ordonnés par les autorités pour déterminer son âge.
Les cinq suspects, qui vivent pour la plupart dans des bidonvilles de Delhi, sont attendus devant le tribunal du district de Saket, dans le sud de la capitale fédérale. Si son âge est avéré, le sixième auteur présumé comparaîtra pour sa part devant un tribunal pour enfants.
Le ministre de l'intérieur a indiqué mardi que les suspects encouraient la peine de mort s'ils étaient jugés coupables. Lors de l'audience, le magistra prendra acte du rapport d'accusation présenté par la police puis en donnera une copie à tous les accusés. Ce rapport de 1 000 pages compile les preuves accumulées à leur encontre. Selon les médias indiens, qui ont pu le consulter, les plus accablantes reposent sur le témoignage du petit ami de la victime. Présent au moment des faits, il a été battu à coups de barre de fer avant d'être jeté du bus.
UNE LOI AU NOM DE LA VICTIME ?
Les avocats rattachés au tribunal de Saket ont annoncé mercredi qu'ils refusaient de défendre les auteurs présumés. "Nous avons décidé qu'aucun avocat ne se présentera pour défendre les accusés du viol, parce que ce serait immoral de défendre l'affaire", a annoncé Sanjay Kumar, un avocat membre du barreau de Saket. Les 2 500 avocats enregistrés auprès du tribunal ont décidé de "rester à l'écart" pour assurer une "justice rapide", signifiant ainsi que les avocats des suspects devront être commis d'office.

Le secrétaire à l'éducation, Shashi Tharoor, a ouvert mercredi un débat en proposant qu'une nouvelle loi réprimant plus sévèrement les agressions sexuelles, porte le nom de l'étudiante en kinésithérapie. Même si de nombreux éléments de sa vie personnelle et familiale ont été évoqués dans la presse, son nom n'a pas été dévoilé. Le frère de la victime a affirmé au quotidien The Indian Express que sa famille n'y était pas opposée. "Ce sera comme un hommage à sa mémoire."
Le surpoids allonge-t-il la durée de vie ?
Quelques kilos en trop feraient vivre plus longtemps. C'est l'étonnante conclusion d'une vaste étude américaine. Cette étude scientifique est basée sur des données venant d'Amérique du Nord, du Sud, d'Europe et d'Asie. Les nutritionnistes veulent tempérer ces résultats qui selon eux ne doivent pas remettre en cause la lutte contre l'obésité.

Le surpoids allongerait la durée de vie selon cette dernière étude américaine © Maxppp
Plus de "réserves" d'énergie, une surveillance médicale poussée, davantage de traitements médicaux : les personnes en surpoids ou légèrement obèses vivent plus longtemps. Telle est l'analyse pour le moins surprenante parue dans le Journal of the Medical American Association (JAMA) fait la synthèse de 97 études couvrant 3 millions d'individus dans le monde.
Les chercheurs ont ainsi déterminé que des sujets dont l'indice de masse corporelle (IMC, le poids divisé par la taille au carré) se situe entre 25 et 30, considérés comme étant en surpoids, avaient un risque de décéder 6% moindre que ceux pesant un poids normal avec un IMC compris allant de 18,5 à 25.
Un tiers des adultes obèses aux Etats-Unis
Mais les paramètres utilisés pour mesurer l'obésité comme l'IMC sont-ils les bons s'interrogent des médecins ? Cette étude met en évidence "des questions sur la pertinence de ces paramètres", souligne le nutritionniste français Laurent Chevallier. Le Dr Thomas Frieden, directeur des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC), reconnaît qu'il "reste encore à apprendre de l'obésité dont une meilleure manière de la mesurer".
Et le Dr Frieden d'insister : "Il ne fait aucun doute que le fait d'être obèse n'est pas sain car cela accroît le risque de diabète adulte, de maladies cardiaques, de cancer et de nombreux autres problèmes de santé". En effet pour les obèses dont l'IMC dépasse 35, leur risque de mortalité augmente de 29% comparativement aux sujets normaux.
Suisse : un tireur tue trois personnes et en blesse deux
Un homme a tué trois personnes et en a blessé deux par balles mercredi soir dans le village de Daillon, dans le canton du Valais en Suisse. Il a été arrêté par la police.
Le village de Daillon dans le Valais – AFP
L’identité du tueur, qui est lui aussi hospitalisé, n’a pas été publiée par les enquêteurs. Ses motivations n’étaient pas connues dans l’immédiat.
Mercredi soir, « vers 20h50, la centrale de la Police cantonale a été alertée qu’un individu tirait sur des habitants du village de Daillon/Conthey », près de la ville de Sion, selon le communiqué de la police. L’annonce faisait mention de « plusieurs personnes blessées gisant à terre », ajoute le texte.
Les patrouilles de la police cantonale valaisanne, accompagnées des unités spéciales du canton, « sont immédiatement intervenues sur place et ont neutralisé l’auteur présumé », précisent les enquêteurs. Lors de l’intervention, l’auteur présumé a menacé la police qui a dû faire feu et le blesser pour le neutraliser.
« Il y a eu un échange de coups de feu puisqu’il menaçait les agents de la police. Il a été touché et blessé », a raconté à l’AFP un porte-parole de la police cantonale, Jean-Marie Bornet. « Il est hospitalisé », a-t-il ajouté. Aucun policier n’a été blessé.
La Procureure du Valais central s’est rendue sur les lieux. Une instruction a été ouverte.
Selon le site internet 20Minutes.ch, le tireur était muni d’un fusil d’assaut. Il s’agirait d’un habitant du village ayant une trentaine d’années et qui aurait été alcoolisé au moment des faits, indique 20Minutes.ch, citant la copropriétaire du restaurant la Channe d’Or à Daillon. « Il était passé à la Channe d’Or plus tôt dans la soirée. Il avait beaucoup bu », affirme ainsi la restauratrice, Marie-Paule Udry.
«Nous avons d'abord cru à un volet qui claque, avant que P. ne nous avertisse que F. avait pété les plombs et tirait au fusil d'assaut dans la rue. P. a ensuite averti l'autre café, afin qu'il éteigne les lumières et empêche les clients de sortir. Quant à nous, nous nous sommes calfeutrés dans la cave », poursuit-elle avant de préciser: «Une mère de famille octogénaire est morte, m'a indiqué son propre fils».
Cette tuerie arrive quelques semaines après la terrible tuerie qui a eu lieu à Newtown aux Etats-Unis qui avait fait 27 morts dont 20 enfants de l’école de News Creek.
La loi suisse autorise les citoyens de plus de 18 ans à posséder des armes sous certaines conditions (par exemple, les Suisses peuvent conserver des armes chez eux en dehors des périodes de service militaire). Plus de deux millions d’armes circuleraient dans la confédération (8 millions d’habitants) selon le ministère de l’Intérieur qui considère également que 240 000 armes ne sont pas enregistrées.

Une forte houle frappait déjà Saint-Denis de la Réunion mercredi. Crédits photo : RICHARD BOUHET/AFP
La population a pour instruction de rester calfeutrée chez elle jusqu'à nouvel ordre. Des rafales de vent supérieures à 140 km/h sont attendues ce jeudi.
Mercredi soir, « vers 20h50, la centrale de la Police cantonale a été alertée qu’un individu tirait sur des habitants du village de Daillon/Conthey », près de la ville de Sion, selon le communiqué de la police. L’annonce faisait mention de « plusieurs personnes blessées gisant à terre », ajoute le texte.
Les patrouilles de la police cantonale valaisanne, accompagnées des unités spéciales du canton, « sont immédiatement intervenues sur place et ont neutralisé l’auteur présumé », précisent les enquêteurs. Lors de l’intervention, l’auteur présumé a menacé la police qui a dû faire feu et le blesser pour le neutraliser.
« Il y a eu un échange de coups de feu puisqu’il menaçait les agents de la police. Il a été touché et blessé », a raconté à l’AFP un porte-parole de la police cantonale, Jean-Marie Bornet. « Il est hospitalisé », a-t-il ajouté. Aucun policier n’a été blessé.
L’homme était alcoolisé et muni d'un fusil d'assaut
Selon le site internet 20Minutes.ch, le tireur était muni d’un fusil d’assaut. Il s’agirait d’un habitant du village ayant une trentaine d’années et qui aurait été alcoolisé au moment des faits, indique 20Minutes.ch, citant la copropriétaire du restaurant la Channe d’Or à Daillon. « Il était passé à la Channe d’Or plus tôt dans la soirée. Il avait beaucoup bu », affirme ainsi la restauratrice, Marie-Paule Udry.
«Nous avons d'abord cru à un volet qui claque, avant que P. ne nous avertisse que F. avait pété les plombs et tirait au fusil d'assaut dans la rue. P. a ensuite averti l'autre café, afin qu'il éteigne les lumières et empêche les clients de sortir. Quant à nous, nous nous sommes calfeutrés dans la cave », poursuit-elle avant de préciser: «Une mère de famille octogénaire est morte, m'a indiqué son propre fils».
Plus de 2 millions d’armes en circulation en Suisse
La loi suisse autorise les citoyens de plus de 18 ans à posséder des armes sous certaines conditions (par exemple, les Suisses peuvent conserver des armes chez eux en dehors des périodes de service militaire). Plus de deux millions d’armes circuleraient dans la confédération (8 millions d’habitants) selon le ministère de l’Intérieur qui considère également que 240 000 armes ne sont pas enregistrées.
Cyclone Dumile : la Réunion passe en alerte rouge
Par lefigaro.fr

Une forte houle frappait déjà Saint-Denis de la Réunion mercredi. Crédits photo : RICHARD BOUHET/AFP

Depuis 10 heures, heure locale (7 heures à Paris), les habitants de la Réunion ainsi que les touristes ont pour ordre de ne pas sortir de chez eux, «pour quelque cause que ce soit». L'île subit en effet le passage du cyclone tropical Dumile, qui progresse lentement vers le sud. La dépression, qui se déplace à une moyenne de 20 kilomètres/heure, sera au plus proche de la Réunion en milieu de journée, et passera à une centaine de kilomètres au large de la côte ouest.
La progression en direct du cyclone, avec Google Crisis Response:
L'île, qui vient de passer en alerte rouge cyclonique, était sous le coup d'une alerte orange depuis hier, se traduisant par la fermeture des écoles et des crèches. La population a été appelée à faire des stocks de vivres et d'eau, tandis que les femmes enceintes de neuf mois ont été invitées à se rapprocher des centres hospitaliers. «Toute femme enceinte ayant perdu les eaux ou victime de saignements importants doit se rendre d'urgence à l'hôpital. En pleine alerte rouge, il faut contacter le SAMU qui enverra les pompiers chercher la parturiente pour l'amener à l'hôpital», rappelle le responsable du Pôle mère enfant du CHU de Saint-Pierre.
Depuis ce jeudi matin, des pluies importantes et de fortes rafales de vent touchent la Réunion. Des pointes à 176 km/h ont été enregistrées sur les hauteurs, à l'ouest de l'île, tandis qu'au Port, sur le littoral ouest, des rafales à plus de 100 km/h ont été enregistrées ce matin. Le trafic aérien est totalement suspendu pendant 24 heures, et la compagnie locale Air Austral a mis à l'abri sa flotte à Madagascar, Mayotte et en France métropolitaine.
De nombreuses routes, dont celles du Littoral, qui relie le nord et l'ouest de la Réunion, ont été fermées à la circulation bien avant l'application de l'alerte rouge. D'après le Journal de la Réunion, 60 personnes sont actuellement réfugiées dans des centres d'hébergement. 32.000 foyers sont également privés l'électricité.
Une telle alerte au cyclone n'avait pas été déclenchée sur l'île depuis 2007, lors du passage du cyclone Gamède. Cette dépression était passée deux fois près des côtes en cinq jours, et avait entraîné la mort de deux personnes.
Le Vatican interdit de carte bancaire
Tous les paiements par cartes bancaires sont bloqués sur le territoire du Vatican, sur ordre de la Banque d'Italie.
Tous les paiements électroniques par cartes bancaires ont été suspendus sur le territoire du Vatican à partir du 1er janvier en absence d'une autorisation officielle de la Banque d'Italie, indique jeudi la presse italienne. Ainsi les célèbres musées du Vatican, visités en 2011 par 5 millions de touristes qui y ont laissé 91,3 millions d'euros, exigent désormais eux aussi des espèces, écrit le quotidien La Repubblica.
La Banque d'Italie a ordonné à la Deutsche Bank Italia, gestionnaire sur le territoire du Vatican du réseau des appareils permettant les paiements électroniques, de désactiver tous les terminaux car elle ne disposait pas des autorisations nécessaires pour effectuer ce type d'opérations. Selon des sources de la Banque d'Italie citées par la presse, le Vatican n'ayant pas encore atteint les normes internationales de lutte contre le recyclage d'argent, les terminaux sur son territoire ne peuvent pas être gérés par une banque de droit italien, comme c'est le cas de la Deutsche Bank Italia.
Infiltrations criminelles
Les musées du Vatican et donc la fameuse chapelle Sixtine, mais aussi la pharmacie vaticane, le bureau de philatelie et les quelques magasins qui y existent n'acceptent désormais plus que les espèces et les chèques, ainsi que le seule carte de crédit de la banque vaticane, le IOR. Le porte-parole du Vatican, père Federico Lombardi, a assuré que « des contacts sont en cours » avec d'autres prestataires de service et que « l'interruption de l'utilisation des cartes bancaires devrait être de courte durée », selon le Corriere della Sera.
Le Vatican s'est engagé sous Benoît XVI dans un processus pour rendre plus transparentes ses finances, notamment sa banque, l'Institut pour les oeuvres de religion (IOR), qui ont été dans le passé l'objet de très graves infiltrations criminelles.
Le Saint-Siège avait ainsi décidé l'été dernier de recruter un expert de renommée internationale, le Suisse René Brülhart, en matière de lutte anti-blanchiment d'argent sale. M. Brülhart a été le directeur de la « Financial Intelligence Unit » (FIU) du Liechtenstein pendant huit ans.
Début juillet, un rapport de Moneyval, le groupe d'experts du Conseil de l'Europe compétent sur les questions de recyclage d'argent, avait estimé que les autorités vaticanes avaient accompli « un très long parcours en un laps de temps très court », mais que du travail restait à faire.
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