HUMOUR......ENCORE QUE......
POLITIQUE
Venezuela : l'opposition accepte un geste d'apaisement
Alors que Nicolas Maduro doit prêter serment ce vendredi, le chef de l'opposition accepte de calmer le jeu. Après plusieurs jours de vives tensions, Henrique Capriles a accepté jeudi soir le début d'un audit national sur les urnes qui ont servies lors de l'élection présidentielle dimanche dernier.
Henrique Capriles accepte l'audit des urnes de l'élection présidentielle au Venezuela en signe d'apaisement © Reuters
Toutes les urnes électorales du Venezuela vont être vérifiées dans les jours à venir par le Conseil national électoral, l'arbitre de l'élection présidentielle. Cet audit a été accepté jeudi par le chef de l'opposition Henrique Capriles.
Depuis sa défaite face à Nicolas Maduro dimanche dernier, il conteste la validité du scrutin. Une élection dénoncée également dans la rue avec des manifestations violentes qui ont fait huit victimes.
Maduro prête serment
Pour Capriles, c'est cette mobilisation qui a fait plier le Conseil national électoral, jusqu'alors hostile à un audit. "Je veux aujourd'hui féliciter notre peuple, car ce fut une lutte de tous les Vénézuéliens et des Vénézuéliennes", lance le chef de l'opposition. L'opération devrait débuter la semaine prochaine.
En attendant, Nicolas Maduro va prêter serment ce vendredi en fin de matinée devant l'Assemblée nationale du pays. Pour l'occasion, il espère pouvoir afficher le soutien des chavistes. "Tous à Caracas. J'appelle le peuple à mettre son écharpe tricolore et à prêter serment avec moi.
Pakistan : l'ex-président Musharraf placé en résidence surveillée
Le Monde.fr avec AFP
L'ancien président pakistanais Pervez Musharraf a été placé vendredi 19 avril en résidence surveillée pour au moins deux jours par la justice de son pays, qui avait la veille ordonné son arrestation pour le renvoi illégal de juges lorsqu'il était au pouvoir.
Cette décision est une humiliation de plus pour le "Général Musharraf", au pouvoir de son coup d'Etat en 1999 à sa démission en 2008, et qui était revenu récemment d'exil pour participer aux élections législatives du 11 mai en disant vouloir sauver le pays de l'insécurité chronique et de la crise économique."Le général Musharraf a été placé en détention préventive pour deux jours et restera dans sa ferme" des environs d'Islamabad, a déclaré un porte-parole de son parti, l'APML (All Pakistan Muslim League). Cette décision a été confirmée par un magistrat d'Islamabad.
FUITE PRÉCIPITÉE DU TRIBUNAL
M. Musharraf s'était présenté la veille, jeudi matin, à une audience pour la prolongation de sa liberté sous caution qui lui avait été accordée à son retour dans l'affaire du renvoi de juges. Mais le tribunal avait ordonné son arrestation, à laquelle l'ancien président avait échappé en s'éclipsant sous la protection de ses gardes et en se réfugiant dans sa villa.
Il s'est finalement mis en règle vendredi matin en se présentant à nouveau devant la justice, qui a prononcé sa détention préventive mais l'a laissé repartir chez lui, actant de facto sa mise en résidence surveillée. Dans un communiqué, Pervez Musharraf s'était dit jeudi victime d'une "vendetta".
L'ancien président envisageait au départ de participer aux élections législatives du 11 mai, un test crucial pour ce pays coutumier des coups d'Etat. Mais un tribunal pakistanais a exclu cette semaine sa candidature en estimant qu'il avait plusieurs fois "violé la Constitution" lorsqu'il était au pouvoir.
Outre l'affaire des juges, Pervez Musharraf est mis en cause par la justice dans plusieurs affaires, notamment les meurtres du chef indépendantiste de la province du Baloutchistan Akbar Bugti et de l'ancienne première ministre Benazir Bhutto.
Syrie : l'ONU demande de lever les obstacles à l'aide humanitaire
Le Monde.fr avec AFPLes pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont déploré jeudi 18 avril les obstacles mis à la distribution de l'aide humanitaire en Syrie et ont invité instamment gouvernement et opposition à coopérer avec les agences de l'ONU.
Dans une déclaration aux termes soigneusement pesés, les 15 pays ont "demandé à toutes les parties de garantir un accès sûr et sans entrave pour les organisations humanitaires afin qu'elles assistent les personnes qui en ont besoin dans toute la Syrie". Ils ont "déploré les obstacles mis à la distribution" de cette aide et ont souligné "le besoin urgent de lever tous ces obstacles, y compris bureaucratiques". Ils ont demandé à "toutes les parties, et notamment aux autorités syriennes, de coopérer pleinement avec l'ONU et les organisations humanitaires pertinentes".
La déclaration mentionne la possibilité d'effectuer des livraisons "transfrontalières" d'aide comme l'avait suggéré devant le Conseil jeudi la patronne des opérations humanitaires de l'ONU, Valerie Amos. Le Conseil "demande à toutes les parties", et en particulier au gouvernement syrien dont c'est la "responsabilité première", de protéger les civils et de respecter les droits de l'homme.
Les membres du Conseil demandent aussi aux pays qui ont promis des fonds lors de la conférence des donateurs tenue en janvier au Koweit de "tenir leurs promesses urgemment". Près de sept millions de personnes en Syrie ont besoin d'aide humanitaire, avait indiqué jeudi devant le Conseil Valerie Amos. Mme Amos s'était plaint des obstacles mis par Damas à la distribution de l'aide et avait invité les Etats membres qui ont promis des fonds lors des conférences de donateurs "à les verser d'urgence".
Paradis fiscaux : la France mène l'offensive au G20
À la réunion du G20, à Washington, le ministre des Finances, Pierre Moscovici, va plaider pour un nouveau « standard mondial ».
Il y a des priorités françaises qui ignorent l'alternance politique. Tel est le cas de la lutte contre les paradis fiscaux, priorité de la France de Nicolas Sarkozy au G20 en 2009, et de la France de François Hollande en 2013. L'affaire Cahuzac et les révélations sur «Offshore Leaks» ont servi de détonateur politique, dans un climat de disette fiscale en Europe. Pour la France, l'évasion fiscale représente un manque à gagner de quelque 50 milliards d'euros par an, soit l'équivalent des recettes de l'impôt sur les sociétés…
À la réunion du G20 des ministres des Finances à Washington, c'est Pierre Moscovici qui mènera l'offensive, au nom de la France. Avec un objectif ambitieux: imposer l'échange automatique d'informations au niveau mondial, donc bien au-delà des pays de l'OCDE. «Nous voulons instaurer un nouveau standard mondial pour lutter plus efficacement contre l'évasion fiscale», insiste-t-on côté français. «Il y a un quasi-consensus en Europe sur le sujet», ajoute-t-on à Paris.
Les Français ont un modèle redoutablement efficace en tête: la nouvelle loi américaine Fatca, qui impose aux banques des pays étrangers de dévoiler les comptes non déclarés de leurs clients américains, faute de quoi ces établissements perdraient l'accès au marché américain.
Sur le papier, l'idée paraît simple. Mais, dans le domaine fiscal, l'Europe ne se bat pas à armes égales avec les États-Unis. Elle dispose, certes, de moyens de pression sur les pays tiers, mais souffre de deux handicaps majeurs: la présence de plusieurs paradis bancaires en son sein, et une règle de l'unanimité qui bloque les avancées rapides en matière de lutte contre le secret bancaire.
Au niveau mondial, l'échange automatique d'information succéderait à la norme actuellement en vigueur, élaborée par l'OCDE, qui impose l'échange d'informations bancaires à la demande, en cas d'évasion fiscale présumée. C'est une brèche sérieuse dans le secret bancaire, de la Suisse à Singapour en passant par les Caïmans. L'échange automatique d'informations, c'est la disparition pure et simple du secret bancaire.
En dépit du volontarisme français, l'Union européenne peinera à l'imposer au reste du monde, notamment à la Suisse, un principe qu'elle ne s'applique pas encore à elle-même. Si le Luxembourg promet des avancées en 2015, l'Autriche refuse encore d'abandonner son secret bancaire. Une forme d'union nationale s'est formée autour de ce sujet, dans la perspective des prochaines élections autrichiennes, prévues cet automne.
Pas d'unanimité en Europe, pas encore de consensus au G20: l'échange automatique d'informations progresse dans les esprits, mais n'est pas pour demain. Première visée, la Suisse n'entend pas céder de sitôt sur un sujet aussi capital pour sa place financière. Si Berne devait capituler, ce sera au terme d'un grand marchandage avec l'Europe.
À la réunion du G20 des ministres des Finances à Washington, c'est Pierre Moscovici qui mènera l'offensive, au nom de la France. Avec un objectif ambitieux: imposer l'échange automatique d'informations au niveau mondial, donc bien au-delà des pays de l'OCDE. «Nous voulons instaurer un nouveau standard mondial pour lutter plus efficacement contre l'évasion fiscale», insiste-t-on côté français. «Il y a un quasi-consensus en Europe sur le sujet», ajoute-t-on à Paris.
Les Français ont un modèle redoutablement efficace en tête: la nouvelle loi américaine Fatca, qui impose aux banques des pays étrangers de dévoiler les comptes non déclarés de leurs clients américains, faute de quoi ces établissements perdraient l'accès au marché américain.
Sur le papier, l'idée paraît simple. Mais, dans le domaine fiscal, l'Europe ne se bat pas à armes égales avec les États-Unis. Elle dispose, certes, de moyens de pression sur les pays tiers, mais souffre de deux handicaps majeurs: la présence de plusieurs paradis bancaires en son sein, et une règle de l'unanimité qui bloque les avancées rapides en matière de lutte contre le secret bancaire.
Au niveau mondial, l'échange automatique d'information succéderait à la norme actuellement en vigueur, élaborée par l'OCDE, qui impose l'échange d'informations bancaires à la demande, en cas d'évasion fiscale présumée. C'est une brèche sérieuse dans le secret bancaire, de la Suisse à Singapour en passant par les Caïmans. L'échange automatique d'informations, c'est la disparition pure et simple du secret bancaire.
En dépit du volontarisme français, l'Union européenne peinera à l'imposer au reste du monde, notamment à la Suisse, un principe qu'elle ne s'applique pas encore à elle-même. Si le Luxembourg promet des avancées en 2015, l'Autriche refuse encore d'abandonner son secret bancaire. Une forme d'union nationale s'est formée autour de ce sujet, dans la perspective des prochaines élections autrichiennes, prévues cet automne.
Pas d'unanimité en Europe, pas encore de consensus au G20: l'échange automatique d'informations progresse dans les esprits, mais n'est pas pour demain. Première visée, la Suisse n'entend pas céder de sitôt sur un sujet aussi capital pour sa place financière. Si Berne devait capituler, ce sera au terme d'un grand marchandage avec l'Europe.
ECONOMIE
Cette nuit en Asie : l'immobilier flambe en Chine
Reuters
Rien n'arrête la hausse de l'immobilier en Chine
Les prix de la pierre se sont emballés en Chine au mois de mars, selon des chiffres publiés par le Bureau national des statistiques. Sur les 70 villes que Pékin suit de près, 68 ont connu, sur un an, une hausse du mètre carré le mois dernier. Un record depuis septembre 2011 qui n'est pas de nature à rassurer les autorités chinoises, engagées dans un combat contre l'inflation immobilière. Dans les grandes villes, les hausses sont particulièrement nettes. A Canton, Pékin et Shanghai, elles se sont établies, respectivement, à 11,1%, 8,6% et 6,4%. Dans un contexte de tassement de la croissance, cette tendance inquiète les analystes qui y voient le risque d'une bulle, et qui constatent par ailleurs que les gouvernements locaux n'ont appliqué que très modérément les consignes de fermeté contre la spéculation venues de Pékin. Ce qui apparaît comme le révélateur d'un travers du système chinois : dépendants des ventes de terrains pour leurs propres finances, les collectivités locales profitent de la hausse et n'ont, à court terme, aucune incitation à tenter d'y mettre un terme. Seul bémol : la hausse de mars pourrait en partie résulter du fait que les ménages se sont précipités avant la probable mise en oeuvre de mesures de restrictions à l'achat.
Le port de Hong Kong paralysé par une grève dure
« Superman » face aux ouvriers. Le célèbre tycoon hongkongais Li Ka-shing, affublé de ce surnom de superhéros par les médias locaux du fait de son exceptionnelle réussite dans les affaires, affronte actuellement, à 84 ans, l'un des conflits sociaux les plus durs de sa carrière. Une partie des ouvriers du port de Hong Kong travaillant pour une de ses sociétés se sont mis en grève le 28 mars et exigent une hausse de salaires de 23%. La direction, elle, ne propose que 7% d'augmentations, et aurait même menacé certains grévistes d'être licenciés. Ce conflit, qui semble actuellement dans l'impasse, présente des risques pour l'ancienne colonie britannique, dont le port est géré à 46% par le groupe de Li Ka-shing. Certaines sociétés de transport maritime commencent à se détourner vers le port concurrent de Shenzhen, situé juste en face, en Chine continentale. C'est le cas par exemple du groupe taiwanais Evergreen. Pour Hong Kong, cette grève illustre plus globalement la complexité croissante de l'équation sociale. Avec des coûts immobiliers devenus prohibitifs, la vie des classes moyennes est aujourd'hui particulièrement difficile, et certains ouvriers sont obligés d'aller loger en Chine continentale pour trouver des tarifs accessibles.
Samsung apporte une bouffée d'oxygène à Sharp
L'action de Sharp progressait ce matin de près de 4% à la bourse de Tokyo, après la publication dans le Nikkei d'un article affirmant que Sharp allait devenir un fournisseur clé du géant sud-coréen Samsung. Toujours en grande difficulté financière, le groupe nippon devrait fournir à son ancien concurrent les écrans LCD de nouvelle génération de ses ordinateurs portables. Ces dalles utiliseront la technologie IGZO, sur laquelle Sharp a misé une large partie de sa stratégie de relance. Basé sur des semi-conducteurs constitués d'indium, de gallium et d'oxyde de zinc, ce standard permet de construire des dalles offrant une image de très haute définition mais consommant moins d'énergie que les dalles LCD conventionnelles qui équipent actuellement les téléphones mobiles et les tablettes. Ce contrat était espéré par les investisseurs depuis l'annonce, début mars dernier, d'un rapprochement capitalistique entre Samsung et Sharp. Le groupe sud-coréen, qui domine désormais le secteur de l'électronique mondial, avait alors annoncé qu'il allait prendre le contrôle de 3 % du groupe nippon, en échange d'un chèque de 10,4 milliards de yens (85 millions d'euros). Cette injection de fonds devait permettre à Sharp de combler une petite partie de ses gigantesques pertes financières. Le groupe aurait perdu plus de 450 milliards de yens soit 3,7 milliards d'euros sur l'exercice fiscal qui s'est achevé fin mars.
Tokyo accuse l'Indonésie de surtaxer les voitures japonaises
Au 1er janvier dernier, le gouvernement indonésien aurait du appliquer un accord comercial bilatéral signé avec Tokyo et ainsi accepter de baisser ses droits de douane sur plusieurs types de voitures fabriquées au Japon. Mais, plus de quatre mois après la date, les montants des taxes n'ont toujours pas été révisés et les grands constructeurs nippons, qui misent beaucoup sur l'explosion de la demande en Indonésie, s'impatientent. Selon l'accord commercial, qui a été progressivement mis en place depuis 2008, l'Indonésie aurait du rabaisser en janvier dernier à 20% ses tarifs douaniers sur les voitures japonaises importées équipées de moteurs de moins de trois litres avant de faire tomber ce taux à 5% début 2016. Il est actuellement toujours supérieur à 28%. Dans l'espoir de faire plier Jakarta, les entreprises ont mobilisé le ministère de l'industrie japonais qui aurait promis d'évoquer le sujet ce week-end à l'occasion d'une réunion des ministres du Commerce de l'APEC, organisée à Surabaya en Indonésie. Si les autorités indonésiennes venaient à refuser de mettre à niveau leurs taxes, le gouvernement japonais pourrait porter plainte devant l'OMC.
Le diesel vaut-il encore le coût ?
A l'heure où le comité pour la fiscalité écologique réfléchit à une suppression de l'avantage fiscal du diesel par rapport à l'essence, la presse se demande si "Le diesel vaut-il encore le coût ?", s'interroge La Dépeche du Midi en une.
De son côté, L'Est Républicain évoque en une ce "bois dont on fera le carburant". Le quotidien régional raconte l'implantation à Bure, dans la Meuse, du projet Syndièse par le Centre à l'énergie atomique (CEA), qui mènera des recherches actives dans le domaine des biocarburants de 2e et 3e générations. "Le centre de recherche travaillera sur la transformation du bois en kérosène ou diesel", détaille le journal.
La Chine est-elle devenue le premier marché de PSA Peugeot Citroen ?
C'est la question que se pose le site internet de la Tribune ce 19 avril. "Le groupe automobile tricolore prévoyait jusqu'ici plus de 500.000 ventes en Chine cette année", mais a "revu à la hausse" son objectif, "à 557.000 pour 2013". "Après des années d'errements et de marasme, PSA décolle enfin en Chine", analyse le média. "La grande affaire, chez PSA en Chine, c'est en tous cas pour l'immédiat le lancement de DS", apprend-on.
Un sujet qui fait également la une des Echos. Le journal rappelle que "les ventes en Chine ont grimpé de 31 % au premier trimestre, quand elles ont chuté de 19 % en France". "Un bol d'air pour le constructeur en difficulté, qui voit dans l'internationalisation sa planche de salut", explique le quotidien.
Medef : Pierre Gattaz prend une option sur la victoire
Pour Le Figaro du 19 avril, le patron de Radiall et du groupe des fédérations industrielles a mis toutes les chances de son côté en réussissant à se faire désigner comme candidat à la présidence du Medef lors de la primaire organisée le 18 avril par l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM). "Son avance surprise lors du vote de l'UIMM fait de lui un candidat sérieux pour l'élection", relate le journal.
Pour Les Echos, "c'est donc la 'ligne dure' qui a été privilégiée avec la candidature de Pierre Gattaz".
Gattaz : "Les entrepreneurs sont les héros de... par Europe1fr
Polémique autour de la nomination du directeur de cabinet de Montebourg à la tete d'Arianespace
Dans un éditorial publié dans Le Monde du 19 avril, le quotidien s'interroge sur la "promotion éclair" de Stéphane Israël en tant que PDG du leader mondial du lancement de satellites. "L'affaire est délicate. Les allers et retours entre l'entreprise et l'Etat sont souhaitables ; des hauts fonctionnaires y acquièrent une solide expérience économique. Mais ils ne doivent pas favoriser les entreprises dans lesquelles ils comptent se recaser", y explique-t-on, arguant que Stéphane Israël "est un littéraire à la tête d'une entreprise d'ingénieurs"...
Elodie Vallerey
C'est autour de cette technique que s'est cristallisé le débat sur les gaz de schiste. Critiquée notamment en raison de ses atteintes à l'environnement, elle a finalement été interdite en France en juillet 2011. C'est pourtant la technique la plus largement répandue pour l'exploitation des gaz de schiste. Enfouis à de grande profondeur, ils sont piégés dans des roches compactes et imperméables qui sont donc, par essence, difficiles à fracturer. Tour d'horizon non exhaustif des technologies alternatives :
Astrid Gouzik
Les exceptions de nullité, examinées jeudi, devant a priori être jointes au fond vendredi matin, le tribunal correctionnel de Marseille pourra entrer dans le fonds du dossier, avec une première audition des prévenus (M. Mas ainsi que quatre autres ex-cadres de la société Poly Implant Prothèse, ndlr), a-t-on précisé de source judiciaire jeudi soir.
Une perspective qui soulage les victimes interrogées par l'AFP à la sortie de l'audience: "enfin, on va aborder les vrais problèmes", s'est réjouie Joëlle Manighetti, venue de Paris. "On va enfin entendre M. Mas, qui va nous expliquer, j'espère, tout ce qui s'est passé, comment cette fraude a pu se produire aussi longtemps".
"J'espère qu'on aura les réponses à toutes nos questions", a-t-elle souligné, tandis qu'une victime normande, Dominique Terrier, qui représente "les femmes qui ont subi un cancer et vécu une reconstruction avec une prothèse PIP", a affirmé qu'elle comptait là dessus pour "faire le deuil".
Jeudi matin, le tribunal correctionnel de Marseille a répondu par la négative à la requête d'avocats de deux prévenus, qui souhaitaient que soient transmises à la cour de Cassation deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC). La présidente a estimé que ces requêtes, examinées mercredi, étaient "dépourvues de caractère sérieux". L'audience s'est donc poursuivie, les avocats de la défense soulevant alors des incidents de procédure.
Ainsi la demande de renvoi formulée par Me Yves Haddad, qui défend Jean-Claude Mas, personnage central de ce dossier, accusé avec quatre ex-cadres de "tromperie aggravée" et "escroquerie" pour avoir rempli des implants de gel de silicone non conforme aux normes.
Une requête, basée sur une convocation "non datée, donc nulle", que le tribunal a finalement décidé de "joindre au fond", c'est-à-dire d'inclure dans son délibéré final, permettant au procès de se poursuivre.
A sa suite, Me Jean Boudot, défenseur d'Hannelore Font, une des cadres prévenus, a provoqué le premier incident notable du procès en qualifiant de "malhonnête" son confrère oeuvrant pour les parties civiles, Me Philippe Courtois, qu'il a accusé de conflit d'intérêts avec un expert mandaté pendant l'instruction ouverte pour blessures volontaires, parallèle à ce dossier.
Dans l'après-midi, des avocats de plaignantes ont soulevé l'irrecevabilité de la constitution en tant que parties civiles du certificateur allemand TÜV et de l'Agence du médicament, tout en reprochant au parquet d'avoir agi dans le cadre d'une enquête préliminaire au lieu d'ouvrir une instruction.
"Tout le monde a fait son travail", s'est défendu le procureur de Marseille, Jacques Dallest, en ajoutant à l'adresse des plaignantes: "Sachez, mesdames, que si on avait ouvert une instruction, le procès aurait mis dix ou douze ans à se tenir" et non trois ans, l'affaire PIP ayant éclaté au printemps 2010.
Jeudi, la salle d'audience était un peu plus clairsemée que mercredi, quand 300 à 400 plaignantes venues de toute la France avaient écouté attentivement les arguties juridiques, dans un climat parfois tendu.
Plus de 5.200 femmes, surtout des Françaises, ont déposé plainte dans cette affaire (pour 30.000 porteuses environ en France, et bien plus encore à l'étranger).
Selon les autorités sanitaires françaises, environ un quart des prothèses PIP explantées depuis le début du scandale étaient défectueuses (rupture d'enveloppe, perspiration du gel), générant notamment des réactions irritantes, inflammatoires - sans risque accru avéré de cancer.
Aux gendarmes, Jean-Claude Mas et ses cadres avaient admis la supercherie, le gel fait "maison" permettant un gain annuel d'un million d'euros, l'organisation permettant de dissimuler la fraude lors des visites du certificateur...
Le procès, délocalisé dans un palais des congrès pour pouvoir accueillir toutes les parties, est prévu pour durer jusqu'au 17 mai.
Les cinq prévenus encourent cinq ans de prison.
Ces phénomènes ont coïncidé avec une forte hausse du chômage à la suite de la crise économique de 2007 dont le taux est passé de 7,2 % en 2008 à 22,6 % au début de 2012. Dans le même temps, les dépenses de l'Etat consacrées aux services publics ont été fortement réduites, le budget du ministère de la santé baissant pour sa part de 23,7 % de 2009 à 2011. Cette diminution des services de santé publique s'est aussi produite au moment où un grand nombre de Grecs au chômage ont été contraints de réduire leurs recours aux soins médicaux privés pour se faire soigner dans des organismes publics, dont les moyens étaient également très réduits et plus entièrement gratuits.
AUGMENTATION DES INFECTIONS PAR LE VIH
"Nous nous attendions à ce que les mesures d'austérité aient des effets négatifs sur les services de santé et la santé publique mais l'impact a été beaucoup plus sévère que nous avions imaginé", a expliqué le principal auteur de cette étude, Elias Kondilis, chercheur à l'Université Aristote. Les nouveaux cas d'infection par le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) ont ainsi augmenté de 57 % de 2010 à 2011 (607 à 954), notamment à cause des coupures budgétaires dans les programmes d'échange de seringues pour les drogués et la distribution de préservatifs.
Citant la situation grecque, les chercheurs mettent en garde contre des effets néfastes similaires sur la santé publique dans d'autres pays européens confrontés à une situation économique difficile, et même aux Etats-Unis, où on évoque des coupes dans les programmes de couverture médicale des retraités et de santé publique. "La politique des coupes budgétaires actuellement proposées (...) auraient les mêmes effets dévastateurs sur les services de santé et la santé publique aux Etats-Unis", estime le Dr Howard Waitzkin, professeur retraité de médecine et de sociologie à l'Université du Nouveau-Mexique, co-auteur de l'étude.
Le diesel, PSA et la Chine, Pierre Gattaz, Arianespace : la revue de presse de l'industrie
Par Elodie Vallerey
Les questions autour de la possible suppression de l'avantage fiscal sur le diesel, l'avance prise par Pierre Gattaz avec son élection à la primaire de l'UIMM dans la course à la présidence du Medef, les ventes de PSA Peugeot Citroen qui décollent en Chine, la polémique autour de la nomination du directeur de cabinet de Montebourg à la tête d'Arianespace... Voici les sujets industriels qui ont fait la une des médias ce 19 avril.
A l'heure où le comité pour la fiscalité écologique réfléchit à une suppression de l'avantage fiscal du diesel par rapport à l'essence, la presse se demande si "Le diesel vaut-il encore le coût ?", s'interroge La Dépeche du Midi en une.
De son côté, L'Est Républicain évoque en une ce "bois dont on fera le carburant". Le quotidien régional raconte l'implantation à Bure, dans la Meuse, du projet Syndièse par le Centre à l'énergie atomique (CEA), qui mènera des recherches actives dans le domaine des biocarburants de 2e et 3e générations. "Le centre de recherche travaillera sur la transformation du bois en kérosène ou diesel", détaille le journal.
C'est la question que se pose le site internet de la Tribune ce 19 avril. "Le groupe automobile tricolore prévoyait jusqu'ici plus de 500.000 ventes en Chine cette année", mais a "revu à la hausse" son objectif, "à 557.000 pour 2013". "Après des années d'errements et de marasme, PSA décolle enfin en Chine", analyse le média. "La grande affaire, chez PSA en Chine, c'est en tous cas pour l'immédiat le lancement de DS", apprend-on.
Un sujet qui fait également la une des Echos. Le journal rappelle que "les ventes en Chine ont grimpé de 31 % au premier trimestre, quand elles ont chuté de 19 % en France". "Un bol d'air pour le constructeur en difficulté, qui voit dans l'internationalisation sa planche de salut", explique le quotidien.
Medef : Pierre Gattaz prend une option sur la victoire
Pour Le Figaro du 19 avril, le patron de Radiall et du groupe des fédérations industrielles a mis toutes les chances de son côté en réussissant à se faire désigner comme candidat à la présidence du Medef lors de la primaire organisée le 18 avril par l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM). "Son avance surprise lors du vote de l'UIMM fait de lui un candidat sérieux pour l'élection", relate le journal.
Pour Les Echos, "c'est donc la 'ligne dure' qui a été privilégiée avec la candidature de Pierre Gattaz".
Gattaz : "Les entrepreneurs sont les héros de... par Europe1fr
Polémique autour de la nomination du directeur de cabinet de Montebourg à la tete d'Arianespace
Dans un éditorial publié dans Le Monde du 19 avril, le quotidien s'interroge sur la "promotion éclair" de Stéphane Israël en tant que PDG du leader mondial du lancement de satellites. "L'affaire est délicate. Les allers et retours entre l'entreprise et l'Etat sont souhaitables ; des hauts fonctionnaires y acquièrent une solide expérience économique. Mais ils ne doivent pas favoriser les entreprises dans lesquelles ils comptent se recaser", y explique-t-on, arguant que Stéphane Israël "est un littéraire à la tête d'une entreprise d'ingénieurs"...
Elodie Vallerey
Gaz de schiste : quelles alternatives à la fracturation hydraulique ?
Par Astrid Gouzik
Depuis le 13 juillet 2011, la technique de la fracturation hydraulique est interdite en France. Des recherches existent pour développer des techniques alternatives afin de permettre l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels.
Ce jeudi 18 avril, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) a organisé une audition, ouverte à la presse, sur les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels. Elles sont en perpétuelle évolution. Si la fracturation hydraulique demeure la plus courante, d'autres sont à l'étude, à l'instar de la stimulation au propane.C'est autour de cette technique que s'est cristallisé le débat sur les gaz de schiste. Critiquée notamment en raison de ses atteintes à l'environnement, elle a finalement été interdite en France en juillet 2011. C'est pourtant la technique la plus largement répandue pour l'exploitation des gaz de schiste. Enfouis à de grande profondeur, ils sont piégés dans des roches compactes et imperméables qui sont donc, par essence, difficiles à fracturer. Tour d'horizon non exhaustif des technologies alternatives :
- La stimulation au propane pur : Cette technique est expérimentée par la société ecorpStim. Il s'agit d'injecter un mélange de propane pur et de proppant (sable et céramique) dans le puits foré. Ce fluide de stimulation sous pression fait des fissures dans la roche mère. Le proppant permet ensuite de garder les fissures ouvertes, permettant au gaz de s'échapper. Sous l'effet de la pression et de la température, le propane injecté est libéré et remonte avec le gaz naturel produit. La technique semble séduisante, mais l'utilisation de cette substance inflammable soulève le risque d'explosion en surface.
- La fracturation électrique : Grâce à une puissante décharge électrique, une onde acoustique provoque des micro-fissures dans la roche et libère le gaz. Le principal inconvénient de cette technique réside dans l'important besoin d'électricité, en particulier d'un générateur de forte puissance situé en surface au niveau du puits. Par ailleurs, elle nécessite tout de même l'emploi d'eau mais en plus faibles quantités que la fracturation hydraulique. Cette technique a été testée par Total, mais "elle ne nous semble pas efficiente", a informé Bruno Courme, directeur de la filiale Total Gas Shal Europe.
- La fracturation par explosion : Comme l'implique son nom, des fusibles sont introduits avec des charges explosives aux endroits ciblés. "Cette technologie nous semble la plus prometteuse, assure Bruno Courme, mais il semble extrêmement délicat pour un opérateur de promouvoir auprès du public une technique qui utilise l'explosion". Il s'agit de fragmenter pour augmenter le nombre de drains dans la roche.
- La fracturation par approche thermique : Il s'agit de chauffer le matériau afin de déshydrater la roche. En se retractant, elle se fracture. Cette fracturation peut également se faire par apport de frigories.
Astrid Gouzik
JUSTICE ?
Prothèses PIP: le procès dans le vif du sujet avec l'audition de Jean-Claude Mas
Le procès des prothèses mammaires PIP, après deux jours consacrés à des débats procéduraux, devrait entrer ce vendredi matin dans le vif du sujet, avec l'audition des prévenus tant attendue par des plaignantes impatientes d'écouter le fondateur de la société varoise, Jean-Claude Mas.
photo : Franck Pennant, AFP
Une perspective qui soulage les victimes interrogées par l'AFP à la sortie de l'audience: "enfin, on va aborder les vrais problèmes", s'est réjouie Joëlle Manighetti, venue de Paris. "On va enfin entendre M. Mas, qui va nous expliquer, j'espère, tout ce qui s'est passé, comment cette fraude a pu se produire aussi longtemps".
"J'espère qu'on aura les réponses à toutes nos questions", a-t-elle souligné, tandis qu'une victime normande, Dominique Terrier, qui représente "les femmes qui ont subi un cancer et vécu une reconstruction avec une prothèse PIP", a affirmé qu'elle comptait là dessus pour "faire le deuil".
Jeudi matin, le tribunal correctionnel de Marseille a répondu par la négative à la requête d'avocats de deux prévenus, qui souhaitaient que soient transmises à la cour de Cassation deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC). La présidente a estimé que ces requêtes, examinées mercredi, étaient "dépourvues de caractère sérieux". L'audience s'est donc poursuivie, les avocats de la défense soulevant alors des incidents de procédure.
Ainsi la demande de renvoi formulée par Me Yves Haddad, qui défend Jean-Claude Mas, personnage central de ce dossier, accusé avec quatre ex-cadres de "tromperie aggravée" et "escroquerie" pour avoir rempli des implants de gel de silicone non conforme aux normes.
Une requête, basée sur une convocation "non datée, donc nulle", que le tribunal a finalement décidé de "joindre au fond", c'est-à-dire d'inclure dans son délibéré final, permettant au procès de se poursuivre.
A sa suite, Me Jean Boudot, défenseur d'Hannelore Font, une des cadres prévenus, a provoqué le premier incident notable du procès en qualifiant de "malhonnête" son confrère oeuvrant pour les parties civiles, Me Philippe Courtois, qu'il a accusé de conflit d'intérêts avec un expert mandaté pendant l'instruction ouverte pour blessures volontaires, parallèle à ce dossier.
Dans l'après-midi, des avocats de plaignantes ont soulevé l'irrecevabilité de la constitution en tant que parties civiles du certificateur allemand TÜV et de l'Agence du médicament, tout en reprochant au parquet d'avoir agi dans le cadre d'une enquête préliminaire au lieu d'ouvrir une instruction.
"Tout le monde a fait son travail", s'est défendu le procureur de Marseille, Jacques Dallest, en ajoutant à l'adresse des plaignantes: "Sachez, mesdames, que si on avait ouvert une instruction, le procès aurait mis dix ou douze ans à se tenir" et non trois ans, l'affaire PIP ayant éclaté au printemps 2010.
Jeudi, la salle d'audience était un peu plus clairsemée que mercredi, quand 300 à 400 plaignantes venues de toute la France avaient écouté attentivement les arguties juridiques, dans un climat parfois tendu.
Plus de 5.200 femmes, surtout des Françaises, ont déposé plainte dans cette affaire (pour 30.000 porteuses environ en France, et bien plus encore à l'étranger).
Selon les autorités sanitaires françaises, environ un quart des prothèses PIP explantées depuis le début du scandale étaient défectueuses (rupture d'enveloppe, perspiration du gel), générant notamment des réactions irritantes, inflammatoires - sans risque accru avéré de cancer.
Aux gendarmes, Jean-Claude Mas et ses cadres avaient admis la supercherie, le gel fait "maison" permettant un gain annuel d'un million d'euros, l'organisation permettant de dissimuler la fraude lors des visites du certificateur...
Le procès, délocalisé dans un palais des congrès pour pouvoir accueillir toutes les parties, est prévu pour durer jusqu'au 17 mai.
Les cinq prévenus encourent cinq ans de prison.
Attentat de Boston : le FBI diffuse des images de deux suspects
VIDEO. Le FBI a lancé un appel au public pour recueillir des informations. Les deux suspects sont considérés "armés et extrêmement dangereux".
Photo du FBI : suspect n°1 et suspect n°2 de l'attentat à Boston (FBI)
Le FBI a décidé, jeudi 18 avril, de diffuser des photos et des vidéos de deux suspects dans les attentats commis en marge du marathon de Boston lundi. La police fédérale américaine a aussitôt lancer un appel au public pour recueillir des informations sur ces deux hommes.
Les deux hommes sont considérés comme "armés et extrêmement dangereux", prévient l'agent Rick DesLauriers lors d'une conférence de presse. Les images des deux hommes ont été immédiatement diffusées sur le site internet du FBI.
"Aujourd'hui nous faisons appel à l'aide du public pour identifier ces deux suspects. Après une analyse très précise des photos, des vidéos et d'autres indices, nous publions leurs photos", explique-t-il.
La vidéo du FBI des deux suspects de l'attaque de Boston :
Les deux hommes sont baptisés "suspect n°1" et "suspect n°2". L'un porte une casquette noire et l'autre une casquette blanche. "Ils semblent coopérer", ajoute Rick DesLauriers.
Sur les images, décrit l'agent du FBI, les deux hommes "semblent marcher ensemble vers la ligne d'arrivée" du marathon, à proximité de laquelle les deux bombes ont explosé lundi. Le FBI va travailler pour améliorer encore la qualité des images diffusées.
Sur les images, le suspect portant une casquette blanche "est vu en train de déposer ce que nous pensons être une des bombes", précise Rick DesLauriers. L'agent du FBI souligne que cela avait eu lieu "quelques minutes" avant les explosions.
"Depuis plus de 100 ans, le FBI a fait appel au public pour qu'il soit ses yeux et ses oreilles. Grâce à l'aide des médias, dans un instant, ces images seront diffusées directement auprès de millions de personnes dans le monde entier", poursuit Rick DesLauriers: "Quelqu'un connaît ces personnes, ce sont des amis, des voisins, des collègues, ou des membres de la famille".
"Toute information, aussi insignifiante puisse-t-elle paraître, présente un intérêt pour nous", insiste Rick DesLauriers à la fin de la conférence de presse. "Chaque élément nous rapproche de la justice".
Dans la foulée de la conférence de presse du FBI, le compte Twitter de la police de Boston a diffusé les images des deux suspects.
Le 27 février, l'entreprise de Castelnaudary (Aude) avait demandé l'ouverture d'une procédure de sauvegarde auprès du président du tribunal de commerce de Carcassonne. Ces difficultés économiques liées sont dues à une série de scandales alimentaires.
"HORSEGATE"
La société est accusée par la répression des fraudes d'avoir sciemment revendu plusieurs centaines de tonnes de viande censée être du bœuf mais qui contenait également du cheval. La direction de Spanghero estime que la responsabilité de la fraude se situe "en amont", dans la chaîne d'approvisionnement. La société a même déposé plainte, fin février, auprès du procureur de la République de Paris pour tromperie et escroquerie.
L'enquête vétérinaire n'a décelé aucune anomalie dans les ateliers de plats cuisinés et de préparation de viande fraîche, ce qui a permis de récupérer l'agrément sanitaire au bout de quatre jours pour ces deux activités.
Déjà impliquée dans ce scandale du "horsegate", l'entreprise Spanghero avait du faire face à un nouveau scandale, en mars. Elle avait en effet avoir importé 57 tonnes de viande de mouton congelée non conforme, en provenance du Royaume-Uni.
Les deux hommes sont considérés comme "armés et extrêmement dangereux", prévient l'agent Rick DesLauriers lors d'une conférence de presse. Les images des deux hommes ont été immédiatement diffusées sur le site internet du FBI.
"Aujourd'hui nous faisons appel à l'aide du public pour identifier ces deux suspects. Après une analyse très précise des photos, des vidéos et d'autres indices, nous publions leurs photos", explique-t-il.
La vidéo du FBI des deux suspects de l'attaque de Boston :
Les deux hommes sont baptisés "suspect n°1" et "suspect n°2". L'un porte une casquette noire et l'autre une casquette blanche. "Ils semblent coopérer", ajoute Rick DesLauriers.
Sur les images, décrit l'agent du FBI, les deux hommes "semblent marcher ensemble vers la ligne d'arrivée" du marathon, à proximité de laquelle les deux bombes ont explosé lundi. Le FBI va travailler pour améliorer encore la qualité des images diffusées.
Sur les images, le suspect portant une casquette blanche "est vu en train de déposer ce que nous pensons être une des bombes", précise Rick DesLauriers. L'agent du FBI souligne que cela avait eu lieu "quelques minutes" avant les explosions.
"Depuis plus de 100 ans, le FBI a fait appel au public pour qu'il soit ses yeux et ses oreilles. Grâce à l'aide des médias, dans un instant, ces images seront diffusées directement auprès de millions de personnes dans le monde entier", poursuit Rick DesLauriers: "Quelqu'un connaît ces personnes, ce sont des amis, des voisins, des collègues, ou des membres de la famille".
"Toute information, aussi insignifiante puisse-t-elle paraître, présente un intérêt pour nous", insiste Rick DesLauriers à la fin de la conférence de presse. "Chaque élément nous rapproche de la justice".
Dans la foulée de la conférence de presse du FBI, le compte Twitter de la police de Boston a diffusé les images des deux suspects.
Do you know these individuals? Contact boston@ic.fbi.gov or 1-800-CALL-FBI (1-800-225-5324), prompt #3 twitter.com/Boston_Police/…
— Boston Police Dept. (@Boston_Police) 18 avril 2013
Quelques instants après la diffusion des images, des internautes prétendent avoir identifié le logo de la casquette noire d'un des suspects, rapporte le "New York Times". Le logo serait celui d'un fabricant de pneus, Bridgestone.Attentats de Boston. Un suspect arrêté, un autre recherché
Attentats de Boston. Un suspect arrêté, un autre recherché.
Photo : EPA
La police a interpellé ce vendredi un homme suspecté d’avoir pris part aux attentats à la bombe survenus lundi pendant le marathon de Boston.
Le suspect a été arrêté tôt vendredi à Watertown, près de Boston, lors d’une course-poursuite lancée après le meurtre d’un policier sur le campus du MIT.
Un deuxième suspect recherché
La police est toujours à la poursuite d’un deuxième suspect près de la ville où des explosions et des tirs ont été entendus, selon le quotidien Boston Globe.
Dans leur traque du deuxième suspect, les forces spéciales ont bouclé la majeure partie de Watertown, et un deuxième policier a été blessé.
Les mêmes que sur les photos ?
Alors que les autorités n’ont fait aucune déclaration liant la traque de Watertown au double attentat de Boston, on ignore pour l’heure si l’homme arrêté et l’homme recherché sont les deux suspects dont les photos ont été publiées jeudi par le FBI.
Sarkozy : une information judiciaire ouverte
SOCIAL
Licencié pour n'avoir pas coupé l'eau à des familles démunies
Un employé de Veolia Eau à Avignon a été licencié début avril pour avoir refusé depuis 2006 de couper l'eau aux domiciles de personnes qu'il estimait défavorisées mais que la direction considérait comme de mauvais payeurs. | AFP/Eric Piermont
Un employé de Veolia Eau à Avignon a été licencié début avril pour avoir refusé depuis 2006 de couper l'eau aux domiciles de personnes qu'il estimait défavorisées mais que la direction considérait comme de mauvais payeurs. L'agent de 48 ans était employé depuis 20 ans à Veolia eau. Il a reçu une lettre de licenciement datée du 4 avril 2013, dont l'AFP a obtenu copie, motivée par son «refus de mettre en oeuvre les fermetures de branchements faisant suite au non-paiement de facture».
LeParisien.
Depuis 2006, l'employé refusait de procéder aux coupures du compteur d'eau de familles qui ne s'acquittaient plus de leurs factures et qu'il jugeait défavorisées. «Psychologiquement, il se refusait à couper l'eau, il préférait négocier avec les familles, récupérait des chèques et leur conseillait de voir avec Veolia pour épurer leurs dettes», explique le secrétaire général de la CGT du Vaucluse, Thierry Lapoirie. D'après ce dernier, environ un millier de familles auraient été concernées par ces coupures non effectuées entre 2006 et 2013.
L'employé récalcitrant plusieus fois rappelé à l'ordre
Ces «coupures concernent des personnes mauvais payeurs», et non des foyers en difficulté, a précisé à l'AFP le responsable Veolia pour le secteur Gard-Lozère-Alpes-Provence, Bruno Challoin. «Les personnes défavorisées relèvent des services sociaux (qui) prennent en charge tout ou partie des factures impayées comme le prévoit la loi», a-t-il ajouté. Cependant, la direction de Veolia, mise au parfum par l'attitude de cet employé récalcitrant, l'a rappelé à l'ordre. Il a fait l'objet de plusieurs rappels de consigne et des entretiens de conciliation avec la direction avaient été organisés.
«Sur sa fiche de poste, il y a cette mission (de coupure de branchements) et nous sommes une société avec des règles, on ne choisit pas les tâches qu'on a envie d'effectuer», a affirmé le responsable régional de la compagnie des eaux. Ses refus de couper l'approvisionnement en eau nuisaient à l'organisation du travail, selon Veolia, et d'autres agents devaient procéder aux coupures non effectuées. N'ayant pas goûté à la réaction de sa direction, le salarié licencié a décidé d'engager une procédure devant le conseil des prud'hommes.
L'employé récalcitrant plusieus fois rappelé à l'ordre
Ces «coupures concernent des personnes mauvais payeurs», et non des foyers en difficulté, a précisé à l'AFP le responsable Veolia pour le secteur Gard-Lozère-Alpes-Provence, Bruno Challoin. «Les personnes défavorisées relèvent des services sociaux (qui) prennent en charge tout ou partie des factures impayées comme le prévoit la loi», a-t-il ajouté. Cependant, la direction de Veolia, mise au parfum par l'attitude de cet employé récalcitrant, l'a rappelé à l'ordre. Il a fait l'objet de plusieurs rappels de consigne et des entretiens de conciliation avec la direction avaient été organisés.
«Sur sa fiche de poste, il y a cette mission (de coupure de branchements) et nous sommes une société avec des règles, on ne choisit pas les tâches qu'on a envie d'effectuer», a affirmé le responsable régional de la compagnie des eaux. Ses refus de couper l'approvisionnement en eau nuisaient à l'organisation du travail, selon Veolia, et d'autres agents devaient procéder aux coupures non effectuées. N'ayant pas goûté à la réaction de sa direction, le salarié licencié a décidé d'engager une procédure devant le conseil des prud'hommes.
Viande de cheval : Spanghero, en liquidation judiciaire, est à vendre
Le Monde.frEn première ligne du scandale de la viande de cheval, Spanghero a été placée vendredi 19 avril en liquidation judiciaire avec la possibilité de poursuivre ses activités pendant trois mois. Ces trois mois pourront être éventuellement renouvelés une fois, a indiqué le tribunal de commerce de Carcassonne qui a prononcé la liquidation avec poursuite d'activités. La direction a annoncé de son côté que la société était à vendre.
"Nous pensons que la meilleure solution, c'est de mettre cet outil-là sur le marché pour que d'autres opérateurs rassurent le client", a expliqué Barthélémy Aguerre.Le 27 février, l'entreprise de Castelnaudary (Aude) avait demandé l'ouverture d'une procédure de sauvegarde auprès du président du tribunal de commerce de Carcassonne. Ces difficultés économiques liées sont dues à une série de scandales alimentaires.
"HORSEGATE"
La société est accusée par la répression des fraudes d'avoir sciemment revendu plusieurs centaines de tonnes de viande censée être du bœuf mais qui contenait également du cheval. La direction de Spanghero estime que la responsabilité de la fraude se situe "en amont", dans la chaîne d'approvisionnement. La société a même déposé plainte, fin février, auprès du procureur de la République de Paris pour tromperie et escroquerie.
L'enquête vétérinaire n'a décelé aucune anomalie dans les ateliers de plats cuisinés et de préparation de viande fraîche, ce qui a permis de récupérer l'agrément sanitaire au bout de quatre jours pour ces deux activités.
Déjà impliquée dans ce scandale du "horsegate", l'entreprise Spanghero avait du faire face à un nouveau scandale, en mars. Elle avait en effet avoir importé 57 tonnes de viande de mouton congelée non conforme, en provenance du Royaume-Uni.
SOCIETE
Mariage gay : cette nuit, les députés ont failli en venir aux mains
ILLUSTRATION. Des députés UMP, excédés par une mimique d'un collaborateur de la ministre de la Justice, se sont précipités vers les bancs du gouvernement créant plusieurs minutes de tension physique où les députés ont failli en venir aux mains. Une «descente» vertement condamnée par le président de l'Assemblée. | (AFP/Pierre Verdy)
Il s'en est fallu de peu que des coups de poing soient assénés dans l'hémicycle cette nuit, lors du débat sur le mariage pour tous. En plein milieu d'une intervention de Marc Le Fur (UMP), qui revenait de la manifestation et racontait la blessure d'une manifestante, des députés UMP se sont précipités au bas de l'hémicycle en criant «dehors», «dehors».
Motif : ils auraient été excédés par une mimique d'un collaborateur de la ministre de la Justice.
La confusion a duré pendant plusieurs minutes. Le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies était au milieu dans une tension physique très inhabituelle et les députés ont failli en venir aux mains. «Ca fait trente que je siège dans cet hémicycle je n'ai jamais vu cela», a-t-il réagi Alain Vidalies. «Il faudra que le président du groupe donne des explications».
«Rien ne justifie une espèce de descente avec une menace physique comme celle à laquelle on a assisté», a réagi de son côté Claude Bartolone (PS), président de l'Assemblée. Rien ne peut justifier la descente qu'il y a eu pour menacer un membre du cabinet de la garde des Sceaux».
Pas de vidéo de l'incident
Aucune vidéo ne circule, car les caméras se coupent aux suspensions de séance, a rappelé Claude Bartolone. Le président a souhaité continuer les débats jusqu'au petit matin, estimant que les arrêter aurait été «une prime» à ce genre d'incident. A l'issue d'un vote, l'Assemblée a décidé de prolonger les débats sous les protestations de l'UMP. Ces derniers ont demandé en vain que les débats stoppent et reprennent mardi matin.
«Si nous qui votons la loi, donnons l'impression de faire la justice nous même, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Nous ne sommes pas dans un cour d'école», a ajouté le président de l'Assemblée.
Christian Jacob plaide «la fatigue»
Juste après l'incident, Hervé Mariton (UMP) a expliqué qu'«à plusieurs reprises, des collaborateurs se sont mis à rigoler et se foutent de la figure de l'opposition». Le président des députés UMP, Christian Jacob, a plaidé «la fatigue» et fustigé «l'attitude pas acceptable de la part de collaborateurs».
«Les nerfs lâchent, ils cherchent toutes les occasions inimaginables pour tendre l'atmosphère (...). Ils ont pris prétexte d'un soupir d'un collaborateur, qui sans doute comme nous était un peu fatigué, pour créer un incident dans un climat qui rappelait plus le Parlement russe», a raconté pour sa part Jean-Jacques Urvoas (PS).
«Si vous en êtes à foncer en masse contre des fonctionnaires», a lancé la garde des Sceaux, Christiane Taubira, en prenant le soin de préciser que le collaborateur n'était pas un membre du cabinet mais un fonctionnaire. «Vous n'êtes jamais responsable de rien», a-t-elle ajouté.
La confusion a duré pendant plusieurs minutes. Le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies était au milieu dans une tension physique très inhabituelle et les députés ont failli en venir aux mains. «Ca fait trente que je siège dans cet hémicycle je n'ai jamais vu cela», a-t-il réagi Alain Vidalies. «Il faudra que le président du groupe donne des explications».
«Rien ne justifie une espèce de descente avec une menace physique comme celle à laquelle on a assisté», a réagi de son côté Claude Bartolone (PS), président de l'Assemblée. Rien ne peut justifier la descente qu'il y a eu pour menacer un membre du cabinet de la garde des Sceaux».
Pas de vidéo de l'incident
Aucune vidéo ne circule, car les caméras se coupent aux suspensions de séance, a rappelé Claude Bartolone. Le président a souhaité continuer les débats jusqu'au petit matin, estimant que les arrêter aurait été «une prime» à ce genre d'incident. A l'issue d'un vote, l'Assemblée a décidé de prolonger les débats sous les protestations de l'UMP. Ces derniers ont demandé en vain que les débats stoppent et reprennent mardi matin.
«Si nous qui votons la loi, donnons l'impression de faire la justice nous même, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Nous ne sommes pas dans un cour d'école», a ajouté le président de l'Assemblée.
Christian Jacob plaide «la fatigue»
Juste après l'incident, Hervé Mariton (UMP) a expliqué qu'«à plusieurs reprises, des collaborateurs se sont mis à rigoler et se foutent de la figure de l'opposition». Le président des députés UMP, Christian Jacob, a plaidé «la fatigue» et fustigé «l'attitude pas acceptable de la part de collaborateurs».
«Les nerfs lâchent, ils cherchent toutes les occasions inimaginables pour tendre l'atmosphère (...). Ils ont pris prétexte d'un soupir d'un collaborateur, qui sans doute comme nous était un peu fatigué, pour créer un incident dans un climat qui rappelait plus le Parlement russe», a raconté pour sa part Jean-Jacques Urvoas (PS).
«Si vous en êtes à foncer en masse contre des fonctionnaires», a lancé la garde des Sceaux, Christiane Taubira, en prenant le soin de préciser que le collaborateur n'était pas un membre du cabinet mais un fonctionnaire. «Vous n'êtes jamais responsable de rien», a-t-elle ajouté.
LeParisien.fr
L'austérité en Grèce a fait exploser le nombre de suicides et de meurtres
Le Monde.fr avec AFPLes mesures drastiques d'austérité imposées en Grèce pour assainir les finances publiques du pays se sont accompagnées d'une explosion des suicides, des meurtres et d'une détérioration de la santé publique, selon une étude américano-grecque, publiée jeudi 18 avril.
Le taux de mortalité résultant de suicides et d'homicides a augmenté de 22,7 % et de 27,6 % respectivement de 2007 à 2009 surtout parmi les hommes, précisent les auteurs de ce rapport publié dans l'American Journal of Public Health, en se basant sur les statistiques du gouvernement. Ils ont aussi constaté un accroissement du nombre de cas de troubles mentaux, d'abus de drogue et même de maladies infectieuses provoquées par le virus du Nile occidental et du sida.Ces phénomènes ont coïncidé avec une forte hausse du chômage à la suite de la crise économique de 2007 dont le taux est passé de 7,2 % en 2008 à 22,6 % au début de 2012. Dans le même temps, les dépenses de l'Etat consacrées aux services publics ont été fortement réduites, le budget du ministère de la santé baissant pour sa part de 23,7 % de 2009 à 2011. Cette diminution des services de santé publique s'est aussi produite au moment où un grand nombre de Grecs au chômage ont été contraints de réduire leurs recours aux soins médicaux privés pour se faire soigner dans des organismes publics, dont les moyens étaient également très réduits et plus entièrement gratuits.
AUGMENTATION DES INFECTIONS PAR LE VIH
"Nous nous attendions à ce que les mesures d'austérité aient des effets négatifs sur les services de santé et la santé publique mais l'impact a été beaucoup plus sévère que nous avions imaginé", a expliqué le principal auteur de cette étude, Elias Kondilis, chercheur à l'Université Aristote. Les nouveaux cas d'infection par le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) ont ainsi augmenté de 57 % de 2010 à 2011 (607 à 954), notamment à cause des coupures budgétaires dans les programmes d'échange de seringues pour les drogués et la distribution de préservatifs.
Citant la situation grecque, les chercheurs mettent en garde contre des effets néfastes similaires sur la santé publique dans d'autres pays européens confrontés à une situation économique difficile, et même aux Etats-Unis, où on évoque des coupes dans les programmes de couverture médicale des retraités et de santé publique. "La politique des coupes budgétaires actuellement proposées (...) auraient les mêmes effets dévastateurs sur les services de santé et la santé publique aux Etats-Unis", estime le Dr Howard Waitzkin, professeur retraité de médecine et de sociologie à l'Université du Nouveau-Mexique, co-auteur de l'étude.
DIVERS
Un policier tué dans une université de Boston
Les faits se sont produits dans la soirée de jeudi au célèbre Massachusetts Institute of Technology. Aucun lien n'est pour l'heure établi avec l'attentat ayant fait trois morts lundi au marathon de Boston.
Libération
Un homme armé a tué jeudi soir un officier de police sur le campus du Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston (nord-est des Etats-Unis), ont annoncé les autorités locales. Une chasse à l’homme a été lancée pour retrouver le tireur. De nombreux policiers sont arrivés sur les lieux et des hélicoptères survolaient le MIT.
Sur son site internet, la prestigieuse université a indiqué que la situation était «extrêmement dangereuse» et a demandé aux étudiants de ne pas sortir de l’établissement, précisant que la police recherchait toujours le tireur.
Le MIT, qui compte 11 000 étudiants, est situé dans la banlieue de Boston, où un double attentat a fait trois morts et près de 180 blessés lundi sur la ligne d’arrivée du marathon. Aucun lien entre les deux affaires n’a pour l’instant été établi.
Les premières détonations ont été entendues à 22h48 (4h48 vendredi en France), selon le communiqué du MIT. «La zone a été bouclée. S’il vous plaît, restez en dehors de la zone jusqu’à plus amples nouvelles», ajoute le MIT.
Selon le procureur du district du Middlesex, Michael Pelgro, le policier grièvement blessé par le tireur a été transporté à l’hôpital où son décès a été constaté. Il n’y a aucune autre victime, a précisé Pelgro dans un communiqué.
ALERTE - USA: Tirs et explosions entendus au cours de la traque du meurtrier du policier du MIT
BOSTON (Etats-Unis / Massachusetts) - Des tirs et des explosions ont été entendus vendredi dans les rues proches du MIT au cours de la traque du meurtrier du policier de cette université, ont déclaré des témoins.
Une personne a peut-être été touchée par balle dans la fusillade au moment où des policiers lourdement armés ont lancé une grande opération de recherches après le meurtre du policier sur du Massachusetts Institute of Technology.
Les premières détonations ont été entendues à 22 h 48, heure locale (4 h 48, heure de Paris, vendredi). Un message d'alerte a immédiatement été diffusé par l'université sur son site internet et par textos aux étudiants.
La chaîne 7News indique qu'avant cette fusillade une série d'attaques à main armée et un vol de voiture avec violence ont eu lieu à Watertown, ville au nord de l'université. Un autre policier aurait été blessé dans une fusillade avec les individus.
Après l'arrivée de renforts policiers, d'autres tirs et des explosions ont été entendus. Les chaînes de télévision locales ont montré des images d'un homme à terre dans une rue, qui était entouré par des policiers et indiqué qu'une autre personne a été blessée.
Les forces de police ont lancé une fouille des environs, à la recherche d'un ou de plusieurs suspects. La police de l'Etat du Massachusetts et celle de Cambridge disent participer à l'enquête. Le FBI a été informé.
Le Boston Globe a indiqué que l'un des suspects des attentats a été arrêté. Edward Davis, le chef de la police de Boston a affirmé que l'un des suspects avait été tué et l'autre – celui à la casquette blanche – était en fuite.
La police d'Etat du Massachusetts a demandé aux habitants de Watertown de rester chez eux.
Sur son site internet, la prestigieuse université a indiqué que la situation était «extrêmement dangereuse» et a demandé aux étudiants de ne pas sortir de l’établissement, précisant que la police recherchait toujours le tireur.
Le MIT, qui compte 11 000 étudiants, est situé dans la banlieue de Boston, où un double attentat a fait trois morts et près de 180 blessés lundi sur la ligne d’arrivée du marathon. Aucun lien entre les deux affaires n’a pour l’instant été établi.
Les premières détonations ont été entendues à 22h48 (4h48 vendredi en France), selon le communiqué du MIT. «La zone a été bouclée. S’il vous plaît, restez en dehors de la zone jusqu’à plus amples nouvelles», ajoute le MIT.
Selon le procureur du district du Middlesex, Michael Pelgro, le policier grièvement blessé par le tireur a été transporté à l’hôpital où son décès a été constaté. Il n’y a aucune autre victime, a précisé Pelgro dans un communiqué.
ALERTE - USA: Tirs et explosions entendus au cours de la traque du meurtrier du policier du MIT
BOSTON (Etats-Unis / Massachusetts) - Des tirs et des explosions ont été entendus vendredi dans les rues proches du MIT au cours de la traque du meurtrier du policier de cette université, ont déclaré des témoins.
Une personne a peut-être été touchée par balle dans la fusillade au moment où des policiers lourdement armés ont lancé une grande opération de recherches après le meurtre du policier sur du Massachusetts Institute of Technology.
Gigantesque chasse à l'homme dans les environs de Boston
Le Monde.fr- Un policier a été tué lors d'une fusillade sur le campus du MIT, juste à côté de Boston.
- Un suspect a été arrêté, l'autre est en fuite, poursuivi par la police.
- Le FBI a rendu publiques les photographies de deux suspects des attentats de lundi, qui ont été identifiés comme des étudiants portés disparus en mars.
La situation est très confuse dans la région de Boston. L'Institut de technologie du Massachusetts (MIT), situé à Cambridge dans le Massachusetts, à proximité immédiate de Boston, a été encerclé dans la soirée du jeudi 18 avril par des forces de police après une fusillade au cours de laquelle un policier du MIT a été tué.
Les premières détonations ont été entendues à 22 h 48, heure locale (4 h 48, heure de Paris, vendredi). Un message d'alerte a immédiatement été diffusé par l'université sur son site internet et par textos aux étudiants.
La chaîne 7News indique qu'avant cette fusillade une série d'attaques à main armée et un vol de voiture avec violence ont eu lieu à Watertown, ville au nord de l'université. Un autre policier aurait été blessé dans une fusillade avec les individus.
Après l'arrivée de renforts policiers, d'autres tirs et des explosions ont été entendus. Les chaînes de télévision locales ont montré des images d'un homme à terre dans une rue, qui était entouré par des policiers et indiqué qu'une autre personne a été blessée.
Les forces de police ont lancé une fouille des environs, à la recherche d'un ou de plusieurs suspects. La police de l'Etat du Massachusetts et celle de Cambridge disent participer à l'enquête. Le FBI a été informé.
Le Boston Globe a indiqué que l'un des suspects des attentats a été arrêté. Edward Davis, le chef de la police de Boston a affirmé que l'un des suspects avait été tué et l'autre – celui à la casquette blanche – était en fuite.
La police d'Etat du Massachusetts a demandé aux habitants de Watertown de rester chez eux.
Après l'explosion, les recherches pour des survivants continuent au Texas
Le Monde.fr avec ReutersLes équipes de secours étaient toujours à la recherche de survivants, jeudi 18 avril, dans les décombres des maisons soufflées la veille par une violente explosion à l'usine d'engrais de West, au Texas, qui a fait au moins 14 morts selon le maire de cette localité de 2 700 habitants. On ignore toujours la cause exacte de la catastrophe, qui a fait plus de 160 blessés.
Parmi les victimes figurent quatre membres du personnel médical, tués par l'explosion survenue alors que les services d'urgence s'étaient rendus précipitamment sur place pour tenter de maîtriser un incendie à l'usine. Cinq pompiers bénévoles sont officiellement répertoriés comme "portés disparus" mais, de fait, sont vraisemblablement morts, a ajouté le maire, Tommy Muska.Des agents des services de sécurité chimique, organisme fédéral chargé des accidents industriels chimiques, et du Bureau des alcools, tabacs, armes à feu et explosifs sont sur les lieux de l'explosion. La déflagration a détruit 60 à 80 habitations, soufflé un complexe de 50 appartements et laissé un paysage de ruines et de bâtiments calcinés. L'école de West, située à trois cents mètres environ de l'usine, a subi d'importants dégâts.
PAS D'INSPECTION DANS L'USINE DEPUIS 2006
Le gouverneur du Texas, Rick Perry, a parlé d'un "scénario de cauchemar" et a décrété l'état de catastrophe dans le comté de McLennan. Il a indiqué qu'il allait demander une aide fédérale au président Barack Obama.
L'entreprise West Fertilizer avait stocké dans l'usine 270 tonnes de nitrate d'ammonium (ou ammonitrate) ainsi que des produits chimiques "extrêmement dangereux", dont de l'ammoniac, en 2012, selon un rapport remis par l'entreprise au gouvernement du Texas. Selon le Centre de contrôle des maladies (CDC), mélanger de l'ammoniac à de l'eau produit un nuage toxique. Lorsque l'ammoniac est en contact avec l'air, cela donne un mélange explosif.
L'usine n'avait pas été inspectée par les responsables de l'Etat du Texas depuis 2006, année au cours de laquelle une plainte avait été déposée en raison d'une odeur d'ammoniac. Le Texas a déjà connu des catastrophes industrielles par le passé. En 1947, 3 200 tonnes de nitrate d'ammonium avaient explosé à bord d'un navire dans le port de Texas City, faisant près de 600 morts. Plus récemment, une explosion dans une raffinerie de British Petroleum (BP) à Texas City a fait 15 morts et plus de 170 blessés en 2005.
La famille française (dont quatre enfants) enlevée au Cameroun a été libérée (autorités camerounaises)
La famille Moulin-Fournier, enlevée le 19 février au Niger a été libérée. Les trois adultes et quatre enfants sont en bonne santé, annonce RFI, sur la foi d'informations données par le ministre camerounais de la Communication.
Libération des otages au Cameroun
Le télescope Kepler repère deux exoplanètes en "zone habitable"
Les deux planètes sont situées à la bonne distance de leur étoile pour avoir à leur surface une eau liquide, élément capital pour l'apparition de la vie.
Le télescope spatial Kepler de la Nasa a détecté deux exoplanètes situées dans une "zone habitable" par rapport à leur étoile, et donc susceptibles d'abriter une forme de vie, ont rapporté jeudi des scientifiques américains. Au total, environ 700 planètes ont été découvertes en dehors de notre système solaire depuis 1995. Parmi les nouvelles à avoir été détectées figurent deux planètes en orbite autour d'une étoile appelée Kepler-62, à 1 200 années-lumière de nous, dans la constellation de la Lyre. Les deux planètes de Kepler-62, qui ont 1,5 fois la taille de la Terre, sont situées à la bonne distance de leur étoile pour avoir à leur surface une eau liquide, élément capital pour l'apparition et le développement de la vie.
"Ces deux planètes-là sont les meilleures candidates pour être habitables (...)", a expliqué un des scientifiques suivant le télescope Kepler, William Borucki, du Centre de recherches Ames de la Nasa, lors d'une conférence de presse. Selon les modélisations, ces deux planètes, désignées sous les noms de Kepler-62e et Kepler-62f, sont vraisemblablement telluriques, composées de roches, de glace et d'un mélange de roche et de glace. Le système solaire de Kepler-62 comporte trois autres planètes, mais situées trop près de leur étoile pour abriter une forme de vie. Le télescope Kepler mesure les infimes oscillations de lumière venant des étoiles. Ces oscillations peuvent être causées par le passage d'une planète devant l'étoile, qui diminue brièvement le rayonnement émis par l'astre.
Les scientifiques ont également découvert tout récemment deux planètes en orbite autour d'une autre étoile, Kepler-69, située à 2 700 années-lumière de nous, dans la constellation du Cygne. L'une des deux se trouve en lisière de la "zone habitable". Il faudra à l'avenir des télescopes plus puissants que Kepler pour recueillir des données permettant de dire si les exoplanètes situées en "zone habitable" recèlent véritablement de l'eau. "Nous progressons vers la découverte des premiers mondes comparables à la Terre", a expliqué l'astronome Thomas Barclay, de l'institut de recherche sur l'environnement de la Baie à Sonoma, en Californie.
"Ces deux planètes-là sont les meilleures candidates pour être habitables (...)", a expliqué un des scientifiques suivant le télescope Kepler, William Borucki, du Centre de recherches Ames de la Nasa, lors d'une conférence de presse. Selon les modélisations, ces deux planètes, désignées sous les noms de Kepler-62e et Kepler-62f, sont vraisemblablement telluriques, composées de roches, de glace et d'un mélange de roche et de glace. Le système solaire de Kepler-62 comporte trois autres planètes, mais situées trop près de leur étoile pour abriter une forme de vie. Le télescope Kepler mesure les infimes oscillations de lumière venant des étoiles. Ces oscillations peuvent être causées par le passage d'une planète devant l'étoile, qui diminue brièvement le rayonnement émis par l'astre.
Les scientifiques ont également découvert tout récemment deux planètes en orbite autour d'une autre étoile, Kepler-69, située à 2 700 années-lumière de nous, dans la constellation du Cygne. L'une des deux se trouve en lisière de la "zone habitable". Il faudra à l'avenir des télescopes plus puissants que Kepler pour recueillir des données permettant de dire si les exoplanètes situées en "zone habitable" recèlent véritablement de l'eau. "Nous progressons vers la découverte des premiers mondes comparables à la Terre", a expliqué l'astronome Thomas Barclay, de l'institut de recherche sur l'environnement de la Baie à Sonoma, en Californie.
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