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mercredi 20 novembre 2013

20112013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......


 


 

 

 

Permalien de l'image intégrée

 

Pour Lionnel Luca (UMP), la victoire de l'équipe de France, c'est... un complot



 

 Les chaînes d'information en continue au cœur de l'action - Dessin de Soulcié

Le désamour des Français pour les Bleus - Dessin de Deligne
Journée Mondiale des toilettes - Dessin de Lacombe
 
 

POLITIQUE

Le président du Venezuela obtient les pouvoirs spéciaux

Le Monde.fr avec AFP

Le président du Venezuela Nicolas Maduro a officiellement obtenu les pouvoirs spéciaux, mardi 19 novembre, lui permettant de gouverner par décret pendant un an, afin de lutter contre la crise inflationniste et les pénuries que subit ces derniers mois le pays pétrolier. Après l'avoir validé une première fois le 14 novembre, l'Assemblée nationale a adopté le texte en seconde lecture avec le minimum des voix requises – soit 99 voix sur 165.

Le président du Venezuela Nicolas Maduro après avoir été investi des pouvoirs spéciaux, le 19 novembre à Caracas.Avant le premier vote, les députés avaient entériné la destitution pour corruption de Maria Mercedes Aranguren, une députée dissidente du pouvoir qui se refusait à voter ces pouvoirs spéciaux, privant ainsi la majorité d'une indispensable 99e voix. Sa destitution, qui a déclenché la colère de l'opposition, a rendu possible son remplacement par son suppléant Carlos Flores, toujours membre du parti au pouvoir et favorable à cette disposition.
Les pouvoirs spéciaux, qui permettent de gouverner par décret sans passer par l'Assemblée, ont été demandés par tous les présidents du Venezuela depuis les années 1970. Hugo Chavez y a eu recours en 2000, 2001, 2008 et 2010, ce qui lui a permis de faire approuver plus de 200 textes.

INFLATION ET PÉNURIES
Nicolas Maduro avait lui aussi présenté le mois dernier au Parlement cette demande de pouvoirs accrus afin de lutter contre la corruption et une supposée "guerre économique" menée, selon lui, par l'opposition et ses soutiens "impérialistes" basés à l'étranger.
Depuis la prise de fonctions de Nicolas Maduro en avril, le Venezuela subit une aggravation de la crise économique qu'il traversait déjà et qui se traduit par une inflation de plus de 54 % ainsi qu'une pénurie de devises et de produits alimentaires ou de consommation courante.
Ce nouveau développement survient moins d'un mois avant les élections locales, premier test électoral pour le président Maduro, élu de justesse après le décès en mars de l'ex-président Hugo Chavez (1999-2013), terrassé par un cancer.
Lire aussi (en édition abonnés) : Le Venezuela nage dans le suprême bonheur social





Egypte: 1 morts dans des heurts entre pro et anti-militaires au Caire
 
 

(AFP)



 
Le Caire — Au moins une personne est morte et 16 autres ont été blessées mardi soir lors d'affrontements entre manifestants pro et anti-militaires sur la place Tahrir au Caire où sont intervenus des blindés de la police anti-émeute, a indiqué un responsable du ministère égyptien de la Santé.
L'homme, dont on ne sait pas s'il était un manifestant, a été mortellement blessé par des plombs de chevrotines dans un oeil, a indiqué à l'AFP le chef des services d'urgence Ahmed al-Ansary.
Il s'agit des premiers heurts violents n'impliquant pas des islamistes depuis que l'armée a destitué et arrêté le président Mohamed Morsi le 3 juillet et que le nouveau pouvoir installé par les militaires réprime dans le sang toute manifestation de ses partisans.
Des centaines de manifestants, à l'appel de mouvements laïques, étaient venus commémorer le 19 novembre 2011, premier jour d'une semaine sanglante durant laquelle une quarantaine de manifestants, hostiles au pouvoir intérimaire de l'armée après la chute de Hosni Moubarak, avaient été tués par les forces de l'ordre aux abords de la place Tahrir en plein centre de la capitale.
Ils répondaient à l'appel de mouvements de la jeunesse, piliers de la révolte populaire ayant abouti à la chute de Hosni Moubarak fin 2011.
Lundi, le gouvernement installé par l'armée le 3 juillet avait inauguré place Tahrir un Mémorial aux martyrs de la révolution de 2011.
Or les manifestants mardi scandaient des slogans hostiles aux islamistes et à l'armée. Selon eux le Mémorial érigé par un gouvernement dirigé de facto par les militaires est une "insulte" à la mémoire des "martyrs".
Dès lundi soir, ils avaient recouvert le mémorial de graffitis et de peinture rouge symbolisant le sang des personnes tuées, avant de l'endommager.
Mais mardi, des dizaines de manifestants partisans des militaires sont venus place Tahrir et des heurts les ont opposés aux autres en fin de soirée, à coups de pierres et de décharge de chevrotine, ont rapporté des journalistes de l'AFP.
Après l'avoir littéralement inondée de gaz lacrymogènes, la police a pénétré sur la place Tahrir peu avant minuit et les manifestants se sont égaillés immédiatement dans les rues adjacentes.
"Faire la fête sur des chants à la gloire de l'armée est une provocation", a estimé Magda al-Masrya, une manifestante de 50 ans, vêtue de noir et le visage ceint d'un voile gris. "Nous, nous sommes là aujourd'hui en mémoire des martyrs, en deuil".
Mahmoud Hicham, étudiant de 21 ans, affirmait, lui, que "la révolution n'est pas finie".
Face à eux, quelques dizaines de partisans de l'armée et de son commandant en chef, le général Abdel Fattah al-Sissi, brandissaient des portraits du nouvel homme fort de l'Egypte, celui-là même qui avait annoncé le 3 juillet la destitution et l'arrestation de l'islamiste Mohamed Morsi, premier président élu démocratiquement en Egypte.
Les pro-Morsi, en particulier la confrérie des Frères musulmans, sont, depuis, les cibles d'une répression implacable et extrêmement meurtrière et manifestent chaque jour depuis plus de quatre mois. Ils n'avaient pas appelé à descendre dans la rue mardi.
Depuis le 14 août, quand policiers et militaires ont tué plusieurs centaines de manifestants pro-Morsi au Caire, plus d'un millier d'entre eux ont péri essentiellement sous les balles des forces de l'ordre et plus de 2.000 Frères musulmans ont été arrêtés, dont la quasi-totalité des cadres de cette confrérie qui avait pourtant largement remporté les législatives fin 2011.
M. Morsi et les dirigeants des Frères emprisonnés, sont jugés notamment pour le meurtre de manifestants et encourent la peine de mort.
Les pro-Morsi ne se sont pas joints aux manifestants hostiles à l'armée mardi, lesquels sont venus place Tahrir en nombre relativement faible, les mouvements laïques de la révolte de 2011 étant devenus très minoritaires.
Le général Sissi avait invoqué, pour justifier le coup de force du 3 juillet, les millions d'Egyptiens qui avaient manifesté le 30 juin contre M. Morsi accusé d'accaparer tous les pouvoirs au profit des Frères musulmans et de vouloir islamiser à marche forcée la société égyptienne.
Le gouvernement intérimaire et l'armée, soutenus par une grande majorité de la population et la quasi-totalité des médias, ont promis une nouvelle constitution et des élections pour 2014.





Nucléaire iranien: reprise des négociations à Genève

AFP
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif (d), le 19 novembre 2013 à Genève
La reprise mercredi à Genève des négociations sur le programme nucléaire iranien suscite un chassé-croisé diplomatique mondial sans précédent, mobilisant les grandes puissances, pressées à la fermeté par Israël et appelées par l’Iran à ne pas manquer une rare opportunité de régler cette crise.
Au moment où les discussions reprennent entre diplomates à Genève, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après s’être assuré du soutien de la France lors d’une visite du président François Hollande, s’envole mercredi en urgence pour Moscou pour y rencontrer le président Vladimir Poutine.
Ce dernier, qui a eu une conversation téléphonique avec le président iranien Hassan Rohani, avait évoqué «une chance réelle» de régler la question du nucléaire en Iran.
Le président des Etats-Unis Barack Obama a dit mardi qu’il ne savait pas si les négociations de Genève aboutiraient à un accord intérimaire cette semaine, tout en enjoignant le Congrès américain à la souplesse. «Je ne sais pas si nous serons capables de parvenir à un accord cette semaine ou la semaine prochaine», a-t-il affirmé.
Mais plus tôt, lors d’une rencontre de deux heures à la Maison Blanche, Barack Obama avait demandé à d’importants sénateurs américains de donner une chance aux pourparlers, et de ne pas voter un renforcement des sanctions existantes, comme certains l’envisagent.
Le Premier ministre britannique David Cameron a appelé mardi le président Rohani, dans une démarche inédite depuis «plus d’une décennie», a annoncé Downing Street.
Les deux dirigeants ont discuté de l’amélioration des relations entre le Royaume-Uni et l’Iran, avec la nomination de chargés d’affaires non-résidents la semaine dernière, ainsi que des «progrès significatifs» dans les négociations sur le programme nucléaire iranien, et de la nécessité d’une «solution politique» en Syrie, selon le communiqué de Downing Street.
Un premier round de discussions s’était achevé le 9 novembre à Genève sans aboutir. Tous les participants avaient cependant souligné les progrès accomplis, rendus en grande partie possibles par la politique d’ouverture menée par le président Rohani depuis son élection en juin.
«Nous voudrions que les Russes aient une meilleure compréhension de nos inquiétudes et de la nécessité d’empêcher l’Iran d’être en mesure de disposer rapidement» de la bombe atomique, a indiqué mardi à l’AFP un haut responsable israélien.
Le groupe des 5+1 (Russie, Etats-Unis, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) négocie avec l’Iran, qu’Israël et les Occidentaux accusent de vouloir se doter de la bombe atomique sous couvert de nucléaire civil, ce que ce pays dément.
Au Congrès à Washington, certains démocrates et républicains entendent voter un nouveau volet de sanctions économiques contre Téhéran, persuadés que ce sont les précédentes sanctions qui ont poussé les dirigeants iraniens à la table des négociations et que le resserrement de l’étau pourrait les conduire à la capitulation.
Un groupe de six influents sénateurs démocrates et républicains, dont l’ancien candidat à la présidentielle John McCain, a fait part mardi de son inquiétude au secrétaire d’Etat John Kerry dans une lettre où ils exigent que Téhéran aille plus loin qu’un simple ralentissement des activités d’enrichissement.
«Bien que l’accord intérimaire suggère que l’Iran est potentiellement prêt à ralentir de façon temporaire sa recherche de la capacité d’arme nucléaire, il pourrait aussi permettre à l’Iran de continuer à avancer vers cet objectif sous couvert des négociations». C’est aussi ce que dit la France, qui avait fortement pesé au début du mois pour amender un texte d’accord intérimaire sur lequel Iraniens et Américains avaient largement avancé.
Cette offensive de fermeté inquiète à Téhéran. Le président Rohani a mis en garde lundi, dans sa conversation avec Vladimir Poutine, contre les «demandes excessives» des grandes puissances qui risquent de «compliquer» la conclusion d’un accord «gagnant-gagnant».
 
 
 
 
 

Assassinat de JFK : lancement des commémorations


 

L’Amérique, toujours fascinée par le fantôme de John Fitzgerald Kennedy, commémore cette semaine le 50e anniversaire de l’assassinat du 35e président des Etats-Unis, à Dallas, le 22 novembre 1963.


L’Amérique, commémore cette semaine le 50ème anniversaire de l’assassinat de JFK - AFP
L’Amérique, commémore cette semaine le 50ème anniversaire de l’assassinat de JFK - AFP
 

Dès aujourd’hui, le Président Obama, accompagnée de son épouse et des époux Clinton, ira se recueillir sur la tombe de JFK, enterré dans le cimetière d’Arlington, à Washington, à côté de son épouse, Jacqueline Kennedy Onassis, non loin de ses frères Robert et Edward.
La présence d’Hillary Clinton suscite d’ailleurs des interrogations, dans les médias américains. Le président Obama veut-il indiquer qu’il a d’ores et déjà une favorite pour le camp démocrate, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2016 ? Le vice-président, Joe Biden, également donné comme un candidat démocrate possible, ne sera pas à Arlington. En tout cas, Barack Obama va remettre la Medal of Freedom, la plus haute distinction civile américaine, à l’ancien Président Clinton. C’est JFK qui a défini la version moderne de la médaille, créée par Harry Truman après la seconde guerre mondiale. Barack Obama doit décorer d’autres personnalités, parmi lesquelles la star des médias Oprah Winfrey.

 
 
 
 
 
 

Racisme: «Etre Français, c’est d’abord être uni» (Hollande)

Le président François Hollande
à Tel Aviv le 19 novembre 2013Le président François Hollande a fait valoir qu'«être Français, c’est d’abord être uni, ne pas faire de distinction entre les citoyens», à propos des injures racistes dont a été victime la ministre de la Justice, Christiane Taubira.
Dans une interview à Radio J qui sera diffusée mercredi à 07h30, le chef de l’Etat estime que ceux qui pensent que le racisme touche d’abord la France «se trompent».
«Une ministre italienne noire est attaquée de la même façon. Dans d’autres pays, ce sont des hommes ou des femmes qui sont mis en cause pour leur religion. Donc, ne laissons pas croire que la France serait, elle, pétrifiée par ce mal-là et victime en tant que telle», poursuit-il.
A ses yeux, «la France est un pays qui sait résister à ces comportements, les punir et les prévenir». «En même temps, je ne peux les ignorer. Quand une ministre est attaquée parce qu’elle est noire, parce qu’elle a défendu aussi un certain nombre de positions au nom de la majorité et du gouvernement dans un premier temps et ensuite pour la République (...) alors, c’est tous les citoyens qui doivent se sentir concernés, pas simplement les noirs, parce que Mme Taubira a été attaquée en tant que noire».
«Mais», ajoute le président Hollande, «tous les citoyens, parce que l’un d’entre nous est attaqué, nous devons tous faire bloc. Etre Français, c’est d’abord être uni, ne pas faire de distinction entre les citoyens».
Comme on lui demande si le climat actuel s’apparente à celui «des années 30», le chef de l’Etat répond: «Chaque période est différente, grosse de menaces, de risques, non par une répétition mais par la production d’un contexte qui peut aboutir à ce qu’il y ait la résurgence de racisme, xénophobie et antisémitisme». «A chaque moment, chaque responsable, à commencer par le premier d’entre eux, doit prendre les décisions, lancer les avertissements et agir, parce que le reproche que l’on a fait c’est que ceux qui gouvernaient pouvaient empêcher le pire et le pire s’est produit».
 
 
 
 
 

ECONOMIE

Cette nuit en Asie : le patron de Baidu, deuxième Chinois le plus riche


 

Robin Li, le fondateur du moteur de recherche chinois, possède une fortune d’environ 12 milliards de dollars. Occupant la deuxième place des patrons les plus riches de Chine, derrière Wang Jianlin, le fondateur du conglomérat Wanda.


Le patron de Baidu, Robin Li, se hisse à la deuxième place des Chinois les plus riches, derrière Wang Jianlin - Reuters
 

On se souvient que le moteur de recherche chinois Baidu avait été classé, l’année dernière, entreprise qui créait le plus de valeur au monde pour ses actionnaires. Cette bonne performance a permis à Robin Li, le patron fondateur de la société, de retrouver la deuxième marche du podium des Chinois les plus fortunés. D’après Bloomberg, la valeur des actions Baidu ayant augmenté de 63% en un an, Robin Li possède aujourd’hui une fortune d’une valeur de 11,9 milliards de dollars. Cela le place donc juste devant Zong Qinghou, le président du géant agroalimentaire Wahaha qui a longtemps été premier au classement. C’est Wang Jianlin, le fondateur du conglomérat Wanda, parti de l’immobilier mais de plus en plus diversifié, qui trône à la première place.
Si le titre Baidu a bondi, ces derniers mois, sur le Nasdaq, c’est en grande partie grâce à la stratégie agressive d’acquisitions menée par Robin Li. Celui-ci a notamment dépensé 1,8 milliard de dollars pour racheter un développeur chinois d’applications mobiles, 91 Wireless Websoft. Une transaction qui illustre l’activisme de Baidu pour se positionner sur l’internet mobile, qui est le secteur connaissant la plus forte effervescence dans les technologies chinoises aujourd’hui, et où Baidu a pu craindre de se faire distancer. D’ailleurs, parmi les sociétés de l’internet chinois, Baidu n’est que deuxième, derrière Tencent, un groupe fondé dans le sud du pays autour de l’univers du jeu mais qui a connu, ces dernières années, un succès fulgurant grâce à son réseau social sur téléphones mobiles baptisé «Wechat». Le patron de Tencent, Ma Huateng, est quatrième au classement des Chinois les plus fortunés, avec un patrimoine estimé à 10,8 milliards de dollars.

Pékin prêt à révolutionner son secteur bancaire

Jusqu’à présent, le secteur bancaire chinois était presque exclusivement aux mains de l’Etat. Cette stratégie a été au cœur du développement de la Chine depuis trente ans, puisqu’elle a permis à Pékin de capter l’épargne des ménages à peu de frais et de la réorienter vers l’investissement des grands groupes à des taux défiant toute concurrence. Mais parmi les réformes annoncées ces tout derniers jours, Pékin promet désormais de laisser le secteur privé ouvrir des banques et d’autres types d’institutions financières. Si les détails de cette réforme n’ont pas encore été annoncés, elle apparaît prometteuse pour la Chine, qui pourrait, par ce moyen, forcer son système financier à tendre vers une allocation des ressources plus rationnelle – car les banques publiques, protégées de la concurrence, se contentent le plus souvent de prêter l’essentiel de leurs ressources aux grands groupes d’Etat, rarement innovants, et parfois en situation de surcapacités. D’autant que la banque centrale vient de confirmer sa volonté de libéraliser progressivement les taux d’intérêts bancaires.
Ce changement de doctrine à Pékin suscite déjà l’intérêt de plusieurs sociétés. Le vendeur d’électronique et d’électroménager Sunning, la société Internet Tencent ou encore le conglomérat Wanda ont tous exprimé leur souhait d’ouvrir des institutions bancaires. Quant à Alibaba, le numéro un du commerce en ligne, il fait déjà preuve, depuis plusieurs mois, de créativité pour proposer des services financiers en ligne qui le font tendre de plus en plus vers les métiers de la banque.
Reste à savoir si Pékin va opter pour une stratégie du big bang, ou plutôt pour une ouverture très progressive. La deuxième option semble la plus réaliste : les grands groupes bancaires chinois traversent une passe complexe, où les interrogations se multiplient sur la qualité de leur bilan. Ils n’ont probablement pas besoin d’une explosion de la concurrence au même moment. Car celle-ci pourrait faire fuir les dépôts bancaires, qui demeurent le pilier de la solidité des mastodontes financiers chinois.

Le déficit commercial japonais n’en finit pas de se creuser

Le Japon a connu, au mois d’octobre, un déficit commercial pour le seizième mois d’affilée. Ce solde négatif était deux fois plus élevé qu’un an plus tôt, et s’est établi à l’équivalent de 8,25 milliards d’euros. C’est le troisième plus important déficit commercial de l’archipel depuis que Tokyo tient cette statistique (en 1979). En cause, la hausse très forte (26%) de la valeur des importations, qui s’explique essentiellement par deux phénomènes. D’une part, le Japon paye toujours les conséquences de la catastrophe de Fukushima, à la suite de laquelle tous les réacteurs nucléaires du pays ont été mis à l’arrêt. Cela a fait exploser les importations d’hydrocarbures, seule solution de remplacement viable pour approvisionner le pays en énergie.
D’autre part, ce déficit commercial, dans un pays qui a longtemps été abonné aux excédents, résulte de la dépréciation très nette qu’a connue le yen depuis un an. Shinzo Abe, le Premier ministre nippon, a fait de cette baisse du yen l’un des piliers de sa stratégie volontariste au plan économique , mais elle s’avère être une arme à double tranchant : si ses répercussions positives sur les exportations japonaises ne sont pas flagrantes - compte tenu de la chaîne de production très internationalisée des groupes nippons -, elle entraîne en revanche un très net renchérissement des importations libellées en dollars.
 
 
 
 
 

La remise à plat fiscale, PSA-Dongfeng, Avio Spazio, Nokia : la revue de presse de l'industrie

Par            
 
La presse revient longuement ce mercredi 20 novembre sur l'annonce par Jean-Marc Ayrault d'une "remise à plat de la fiscalité". Dans le reste de l'actualité : de nouveaux élements sur l'alliance PSA-Dongfeng et sur le rachat d'Avio Spazio par EADS et Finmeccanica à lire dans Les Echos et Nokia, qui vient de vendre sa division mobile à Microsoft ne devrait pas racheter certains pans d'activité d'Alcatel-Lucent selon le Wall-Street Jourrnal.
 
L'annonce surprise d'une remise à plat fiscale


De nombreux journaux reviennent ce mercredi 20 novembre sur l'annonce par Jean-Marc Ayrault d'une "remise à plat" du système fiscal français, prévue dans le cadre du projet de budget 2015.
"Ayrault tente une réforme fiscale pour éteindre la révolte", titre Le Figaro. Pour le quotidien, le Premier ministre répond "à la grogne et au 'ras-le-bol'".
Le chef du gouvernement a toutefois écarté toute baisse des impôts en annonçant une réforme à prélèvements constants"; rappelle Le Figaro.
"Grosse ficelle ou grand soir ?"
Dans Libération, François Sergent revient également sur cette annonce d'une remise à plat fiscale : "le Premier ministre et le Président acculés, noyés dans les abîmes des sondages, cherchent une porte de sortie à la crise actuelle".
Or "un Grenelle des impôts pourrait leur donner un peu d'oxygène, habillant les reculs successifs sur l'écotaxe ou les taxes sur l'épargne d'un semblant stratégique", analyse l'éditorialiste.
"Grosse ficelle ou grand soir ?", s'interroge de son côté Philippe Waucampt dans les colonnes du Républicain lorrain.
"Peut-on éteindre un incendie avec un écran de fumée ?", assène enfin Pierre Cavret dans Ouest-France, parlant d'une décision "prise sur un coin de table".


PSA-Dongfeng : le temps des négociations
A la une des Echos ce matin, "le dilemme chinois de la famille Peugeot". Le conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën, réuni lundi 18 novembre, a donné son aval à la poursuite des négociations avec le chinois Dongfeng en vue de son entrée au capital du groupe, et ce "malgré les réticences au sein de la famille Peugeot", explique le journal.




EADS et Finmeccanica se positionnent pour racheter Avio Spazio
Les groupes d'aéronautique et de défense EADS et Finmeccanica ont fait une offre conjointe pour reprendre l'activité spatiale de l'italien Avio, indique le journal sur son site, citant des sources concordantes.
"Selon le schéma retenu, Finmeccanica monterait de 14% à 51% dans Avio Spazio (valorisé à 240 millions d'euros), au côté d'Astrium (branche spatiale d'EADS)", souligne le journal.
"Dévoilées mardi par le quotidien italien Il Sole 24 Ore, les négociations, qui sont à un stade avancé, ont été officieusement confirmées par le groupe italien", ajoute Les Echos.


Nokia renonce à racheter des morceaux d'Alcatel-Lucent
Nokia, après l'avoir envisagé, a finalement renoncé à acheter certains pans d'activité de son concurrent franco-américain Alcatel-Lucent, affirme ce mercredi le Wall Street Journal. L'équipementier télécoms finlandais dispose en effet des ressources nécessaires à cette opération grâce à la vente de sa division mobile à Microsoft avalisée la veille par les actionnaires.
En début d'année, le conseil d'administration de Nokia avait engagé une réflexion sur une alliance avec Alcatel-Lucent, sans pour autant que celle-ci ne débouche sur des négociations, explique le journal américain. "Mais Nokia a décidé de ne pas engager de discussions formelles à l'heure actuelle", ont ajouté ces sources, citées par le WSJ.





Hospices de Beaune 2013 : les prix ont flambé


 

La 153ème édition de la vente des vins des Hospices de Beaune a rapporté 6 millions 300 mille euros. En 7 ans, les prix moyens des pièces mises en vente ont doublé. Retrouvez le reportage des Echos en direct des Hospices de Beaune.


Les prix ont flambé lors d ela 153è édition de la vente des Hospices de Beaune. - DR
Les prix ont flambé lors d ela 153è édition de la vente des Hospices de Beaune. - DR

Les enchères ont atteint des montants record pour cette 153e édition de la vente des vins des Hospices de Beaune qui se déroulait samedi en Bourgogne. En un an, le prix moyen des vins rouges a grimpé de 28% et de 20% pour les blancs. Une tendance amplifiée par la grêle de juillet qui a détruit des parcelles. En 7 ans, les prix moyens des pièces mises en vente ont doublé. Est mis aux enchères chaque année du vin en vrac du domaine viticole des Hospices de Beaune. Soixante hectares de vignes dont plus de la moitié sont des Premiers crus. Les meilleurs, les plus chers aussi. Ce vin estampillé « Hospices de Beaune » sera ensuite elevé et mis en bouteille par des maisons de vin. Les acheteurs ? pour les trois quart des négociants éleveurs locaux et pour un quart des particuliers. Parmi eux beaucoup d’étrangers et notamment des Chinois. C’est d’ailleurs une amatrice chinoise qui a remporté la « Pièce du Président » : 456 litres dont l’argent revient à des associations caritatives. Hormis cette pièce maîtresse, l’argent de cette vente de charité - 6millions 300 mille euros cette année- revient à l’hôpital de la ville de Beaune.
 

 
 
 
 
 

JUSTICE ?

Affaire d'espionnage : le PDG d'Ikea France mis en examen

Par
 
Le géant de l'ameublement fait l'objet depuis début 2012 en France d'une vaste enquête, soupçonnée d'avoir «fliqué» des salariés et des clients. Crédits photo : PASCAL GUYOT/AFP
Le géant de l'ameublement fait l'objet depuis début 2012 en France d'une vaste enquête, soupçonnée d'avoir «fliqué» des salariés et des clients.Après la mise en examen d'Ikea France, en tant que personne morale, et celle d'une dizaine de personnes, c'est au tour de son PDG d'être inquiété.
La filiale française d'Ikea est dans la tourmente. Après la mise en examen d'Ikea France en tant que personne morale, de celle de l'ancien PDG de la filiale Jean-Louis Baillot, et de Dariusz Rychert, directeur financier, c'est au tour du PDG actuel, Stefan Vanoverbeke, d'être inquiété. Au total, plus d'une dizaine de personnes ont déjà été mises en examen.
Tous sont soupçonnés d'avoir participé à l'espionnage de salariés et de clients et sont suspectés de «complicité de collecte de données à caractère personnel» et «complicité de violation du secret professionnel», selon une source proche du dossier. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire. «Ces nouvelles mises en examen prouvent que le système d'espionnage était généralisé. L'ensemble des responsables français du groupe ne pouvaient ignorer de telles pratiques», a déclaré Sébastien Heim représentant syndical chez FO. De son côté, le groupe qui doit verser 500.000 euros de caution pour garantir une éventuelle indemnisation des parties civiles affirme qu'elle «continuera à apporter son concours à la manifestation de la vérité».

De nombreuses perquisitions

Le géant de l'ameublement fait l'objet depuis début 2012 en France d'une vaste enquête, soupçonnée d'avoir «fliqué» des salariés et des clients en se procurant des renseignements sur leurs antécédents judiciaires, policiers ou sur leurs comptes en banque.
Dans ce cadre, de nombreuses perquisitions ont déjà été réalisées dans des enseignes du groupe, notamment à Franconville, Avigon, Reims et Brest. Parallèlement, quatre fonctionnaires de police sont mis en examen, soupçonnés d'avoir été rémunérés par Ikea en échange d'informations provenant de fichiers de police.
L'image du géant de l'ameublement est écornée par ce scandale. Ainsi, «cela peut avoir d'énormes conséquences sur l'image d'Ikea et cela retombera malheureusement sur les employés», déplore Jean-Paul Barbosa de la CFDT. L'entreprise compte 29 magasins et 9300 salariés en France.





Une grande banque russe fermée pour blanchiment d'argent


 

La banque centrale russe ferme Master-Bank, qui compte dans son conseil d'administration le cousin du président Vladimir Poutine, en raison de soupçons de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme.


La banque russe Master-Bank a perdu sa licence - The Moscow Times
 

Le verdict est tombé et il prend effet dès ce mercredi. La banque centrale russe, Bank of Russia, a décidé de fermer Master-Bank après voir constaté des "infractions répétées" à la loi sur le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme et communication de fausses données, explique-t-elle dans un communiqué.
Master-Bank devient ainsi l'un des plus gros établissements russes privé de licence bancaire ces dernières années. L’affaire va faire d’autant plus de bruit qu’Igor Poutine, cousin du président russe, siège à son conseil d'administration. Il en a été le vice-président en 2010/2011.
De son côté, l'association bancaire en charge de la garantie des dépôts a fait savoir aux clients qu’ils seraient remboursés jusqu'à 700.000 roubles (15.800 euros). En date du 1eroctobre, Master-Bank détenait, , selon l’agence de presse RIA Novosti, 47,3 milliards de roubles (1,06 milliards d’euros) de dépôts privés et 80,9 milliards de roubles (1,8 milliard d’euros) d’actifs (au 1er novembre)
Ouverte en 1992, Master-Bank est une banque privée qui s’est développée rapidement au cours des cinq dernières années. Sur son site internet son capital est évalué à 3,4 milliards de roubles (76 millions d'euros). C’est l’une des cinq premières banques du pays par le nombre de guichets automatiques et de cartes bancaires émises. Elle se classe 66ème banque du pays par ses actifs et 39ème par les dépôts de particuliers, selon le site financier Allbanki.ru.

Distributeurs automatiques

C’est en février 2011 que cette affaire de blanchiment d’argent, pouvant avoir des liens avec des sociétés publiques, a été mise à jour. Le mois suivant, un dirigeant de la banque, Meri Tevanyan, était inculpé et Igor Poutin faisait son entrée au board. Dans l’enquête en cours, le dernier cadre arrêté a été le vice-président des services bancaires aux entreprises, Yevgeny Rogachev.
En juillet 2012, la police avait perquisitionné les appartements de plusieurs cadres de la banque le cadre d’une enquête sur un réseaux de blanchiment estimé à plus de 2 milliards de roubles (45 millions d’euros). Notamment celui du directeur général, Boris Bulochnik, dont la famille contrôle environ 85 % de Master-Bank. A cette occasion, des documents et les équipements électroniques avaient été confisqués, avait relevé le « Moscow Times ».
Au début des années 2000, la Russie figurait sur la liste noire des pays laxistes en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux illégaux. En 2003, Mocou a adhéré au Groupe d’action financière (Gafi) sur le blanchiment de capitaux . Avec la décision concernant Master-Bank, la Russie qui ne figure plus sur la liste noire du Gafi (voir cette liste) veut montrer que les dix années qui ont suivi ont été fructueuses en ce domaine. En revanche, la Russie _ avec un score de 28 sur 100 _ figure à la 133ème place du palmarès mondial 2012 de la corruption établi par l’ONG Transparency International





Etats-Unis: la fermeture de Guantanamo de retour au Congrès américain


                                                  
Le Sénat américain a apporté son soutien mardi à l'assouplissement des restrictions sur le transfèrement des prisonniers de la base de Guantanamo, une étape importante vers l'éventuelle fermeture de la prison, promise en vain par Barack Obama depuis 2009.Le Sénat américain a apporté son soutien mardi à l'assouplissement des restrictions sur le transfèrement des prisonniers de la base de Guantanamo, une étape importante vers l'éventuelle fermeture de la prison, promise en vain par Barack Obama depuis 2009.
Les sénateurs examinent cette semaine la grande loi annuelle sur la défense, dont plusieurs articles lèveraient des restrictions mises en place depuis plusieurs années par le Congrès pour empêcher la libération ou le transfèrement de détenus vers les Etats-Unis ou l'étranger.
Mardi, lors de deux votes sur des amendements à ce texte, les sénateurs ont conservé ces articles tels quels.
Barack Obama a promis dès son élection et à nouveau cette année de fermer la prison controversée, où vivent encore 164 prisonniers qui dans leur très grande majorité n'ont jamais été ni inculpés ni traduits en justice.
La majorité (84) ne représentent pas de risque pour la sécurité nationale, selon l'administration. La plupart sont de nationalité yéménite.
Les démocrates, qui disposent de la majorité au Sénat, veulent autoriser le transfèrement de prisonniers aux Etats-Unis pour y être soignés, jugés ou détenus. Actuellement, les prisonniers de Guantanamo ne peuvent légalement pas être transférés sur le territoire américain.
D'autres mesures permettraient aussi de transférer dans des pays étrangers les détenus qui ne représentent pas de risque pour la sécurité nationale, et à condition que des mesures suffisantes aient été prises pour réduire le risque que ceux-ci s'engagent dans des activités jugées "terroristes", ce qui laisse plus de marge d'appréciation au secrétaire à la Défense que la loi actuelle.
Mais les républicains entendent maintenir des interdictions strictes, ne laissant d'autre choix à l'administration que de garder sine die les détenus sur la base.
"Gardons les lois en place", a imploré la républicaine Kelly Ayotte. "Pourquoi voudrions-nous envoyer Khaled Cheikh Mohammed aux Etats-Unis, alors que nous avons un lieu sécurisé à Guantanamo?", a-t-elle ajouté, en parlant du cerveau des attentats du 11-Septembre.
La Chambre des représentants a notamment adopté en juin une mesure qui interdirait purement et simplement tout transfèrement vers le Yémen. Un total de 88 Yéménites se trouvent actuellement à Guantanamo, dont 56 sont considérés comme libérables.
Le Sénat pourrait adopter l'ensemble du texte de défense, y compris l'assouplissement des règles sur Guantanamo, d'ici la fin de la semaine.
Le vrai combat aura ensuite lieu lors d'une phase de négociations entre la Chambre et le Sénat pour harmoniser les deux versions. Les chefs de file du Congrès espèrent une adoption finale d'ici la fin de l'année.





Un suprémaciste exécuté aux Etats-Unis

Le Monde.fr avec AFP et AP
Photos de Joseph Paul Franklin en 2005, 2007 et 2012.
Photos de Joseph Paul Franklin en 2005, 2007 et 2012. | REUTERS/HANDOUT

Joseph Paul Franklin, un tueur en série raciste a finalement été exécuté. Partisan de la suprématie blanche et accusé d'une série de 22 meurtres racistes entre 1977 et 1980, il avait bénéficié d'un sursis de quelques heures à peine avant son exécution par injection léthale programmée mardi soir. Un juge du Missouri avait reporté à la dernière minute l'exécution de l'homme qui a rendu infirme Larry Flynt, invoquant un risque de "souffrance inutile" lié au produit mortel qui devait lui être injecté. Un deuxième juge avait accordé un sursis séparé, considérant que Franklin souffrait de déficience mentale.

Mais l'Etat du Missouri a fait appel, et tôt mercredi la 8e cour d'appel des Etats-Unis a jugé insuffisantes les preuves avancées par les avocats du condamné pour surseoir à son exécution. Exécution qui a été annoncée à 6 h 25 (13 h 25, heure de Paris) au Potosi Correctional Center de Bonne Terre, dans le Missouri.
Dans une lettre parue jeudi sur le site Hollywoodreporter.com, Larry Flynt s'est livré à un vibrant plaidoyer contre la peine de mort, estimant que Franklin devait être puni mais pas exécuté.
Dans une lettre parue jeudi sur le site Hollywoodreporter.com, Larry Flynt s'est livré à un vibrant plaidoyer contre la peine de mort, estimant que Franklin devait être puni mais pas exécuté. | AP/Jeff Roberson

Joseph Paul Franklin, qui se disait en guerre contre les Juifs, les Noirs et les couples mixtes, a été condamné à mort pour le meurtre en 1977 de Gerald Gordon devant la synagogue de Saint Louis dans le Missouri. Il avait aussi été reconnu coupable du meurtre de deux Noirs dans l'Utah, du meurtre d'un couple mixte dans le Wisconsin et d'un attentat contre une synagogue du Tennessee. Il n'a jamais été jugé pour avoir tiré en 1978 sur le producteur de films pornographiques Larry Flynt devant un tribunal de Géorgie, où le cinéaste venait répondre d'une inculpation pour obscénités.
Larry Flynt, 70 ans, cloué dans une chaise roulante depuis trente-cinq ans, avait exhorté le mois dernier à l'Etat du Missouri de ne pas exécuter l'homme qui l'a rendu paraplégique. Dans une lettre parue le 17 octobre sur le site Hollywoodreporter, il s'est livré à un vibrant plaidoyer contre la peine de mort, estimant que Franklin devait être puni mais pas exécuté. "A mon avis, la seule motivation derrière la peine de mort, c'est la vengeance et non la justice. Et je pense foncièrement qu'un gouvernement qui interdit le meurtre de ses concitoyens ne devrait pas s'employer lui-même à tuer des gens", a-t-il écrit.


 

SOCIAL

Réforme fiscale : les partenaires sociaux seront reçus en début de semaine prochaine


 

Jean-Marc Ayrault a annoncé ce mercredi matin sur France Inter qu'il recevrait les partenaires sociaux les 25 et 26 novembre pour engager la remise à plat de la fiscalité.


Jean-Marc Ayrault - AFP
 

« Je sens monter dans le pays le doute de ceux qui paient l'impôt », a expliqué Jean-Marc Ayrault ce mercredi sur France Inter en revenant sur l'annonce faite aux « Echos » d'une « remise à plat de la fiscalité » . Affirmant que les partenaires sociaux « sont demandeurs » d'un tel débat, il a précisé son calendrier. « Je commence dès le 25 novembre à les recevoir, le lendemain également », a en effet expliqué le Premier ministre.
« Ensuite, il y aura la discussion avec les présidents, les groupes parlementaires de la majorité et de l'opposition », a encore indiqué Jean-Marc Ayrault, ajoutant que les associations d'élus seraient aussi consultées.
« Il faut prendre le problème à bras le corps, c'est ce que nous allons faire », a-t-il assuré. « Nous sommes à un moment politique très important. Ce n'est pas une opportunité comme ça, d'un instant, c'est un moment politique fort qui nous engage tous », a-t-il encore indiqué.

Une réforme nécessaire selon Marisol Touraine

Au même moment, sur l'antenne de RTL, la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a estimé que cette réforme fiscale était « nécessaire » pour en finir avec le « millefeuille » actuel et afin que « chacun s'y retrouve ».
Admettant qu'elle avait été « surprise comme tout le monde » par l'annonce d'une remise à plat du système fiscal, la ministre a estimé qu'il « fallait l'engager », car elle permettrait de « simplifier les choses, (...), faire en sorte que chacun s'y retrouve, chacun comprenne ce qu'il paye, pourquoi il le paye et à quoi servent les impôts, c'est absolument nécessaire si l'on veut l'adhésion à l'impôt ».
La remise à plat n'est pas une réponse à l'impopularité croissante de François Hollande, a encore assuré la ministre : « On n'engage pas une réforme fiscale pour de la popularité ».
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SOCIETE

Mondial-2014: des centaines de supporters fêtent la qualification des bleus

AFP
Des supporters fêtent la victoire des Bleus le 19 novembre 2013 sur les Champs Elysées à ParisDes centaines de supporters de l’Algérie et de la France ont fêté mardi soir dans un concert de klaxons dans Paris et notamment sur les Champs-Elysées, la qualification de leurs pays pour la Coupe du monde 2014 au Brésil.
Une partie de la soirée, les voitures ont monté et descendu la grande avenue parisienne avec des drapeaux algériens, français et même portugais sur leur pare-brise, au milieu des pétards et des fumigènes, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le Portugal s’est lui aussi qualifié pour le Mondial de football mardi soir.
Parmi la foule, une majorité de supporters algériens exprimait leur joie. «On est qualifié pour le Mondial pour la quatrième fois, c’est une grande fierté. C’est important surtout que c’est le Brésil», déclarait Mohamed Gridissa, 32 ans, cuisinier d’origine algérienne.
«En plus, il y a la France, c’est une grande histoire d’amour entre nos deux pays. Peut-être qu’on sera dans le même groupe», ajoutait cet homme venu en famille fêter la qualification.
Beaucoup de jeunes hommes étaient debout sur les voitures au milieu du marché de Noël dressé sur les Champs-Elysées, dans une atmosphère festive.
Les supporters français n’étaient pas en reste. «Depuis vendredi, j’ai la boule au ventre, maintenant ça va mieux. Vive l’équipe de France, on est tous ensemble. La France ça marche avec les Noirs, les Arabes, les Blancs. Ce soir c’est (Mamadou) Sakho qui sauve le match», s’est félicité Sylvester 23 ans, employé d’un grand magasin, venu de Combe-la-Ville (Seine-et-Marne), pour célébrer la qualification sur les Champs.
Autour de lui, des supporters venus directement du Stade de France, arboraient le drapeau tricolore sur leurs joues, et quelque-uns portaient fièrement le béret.
Des CRS et policiers en civil étaient prépositionnés le long de la célèbre avenue. «Le bilan (à 3h00 du matin) est extrêmement positif», a-t-on appris de source policière. «Il n’y a eu aucune dégradation ni incident», a-t-on souligné de même source.
Dans toute la Capitale, des klaxons ont retenti, plus nombreux sur les grands axes et place de la République. Sur les grands boulevards, à un feu rouge, cinq jeunes gens et filles sortis d’une petite voiture, musique raï à fond, se sont mis à danser, s’enroulant dans le drapeau algérien.
Un peu plus loin, des jeunes, avec deux drapeaux français, criaient «et un et deux et trois zéros», comme au bon temps de la victoire de l’équipe de France en finale du Mondial 1998 face au Brésil.
Plus tôt dans la soirée, plusieurs centaines de supporters de l’Algérie s’étaient rassemblés dans le quartier parisien de Barbès (XVIIIe arrondissement) pour célébrer la qualification de leur équipe nationale. Une importante communauté algérienne réside à Barbès.
Le trafic sur la ligne 2 du métro a dû être interrompu en raison de la présence de plusieurs personnes sur un viaduc, au dessus des rails, avait indiqué la RATP.
Le site de la RATP précisait également qu’en raison d’événements sur la voie publique, le trafic était interrompu sur toutes les lignes de bus et de tramway.
Des supporters de l’Algérie se sont également réunis dans le centre ville de Strasbourg, et à Marseille, où des incidents se sont produits dans le quartier du Vieux-Port de Marseille, sans faire de blessé ni entraîner d’interpellation.




 
Mondial-2014: la presse de nouveau sous le charme des Bleus
 
 

(AFP)



 
Paris — La presse française est tombée de nouveau sous le charme de l'équipe de France, après sa qualification mardi soir pour le Mondial-2014, au Brésil, face à l'Ukraine (3-0) et lui envoie mercredi des "bravo" pour "cet exploit."
Comme souvent, Libération y est allé de son jeu de mots et titre en Une : Rio, Bravo ! En pages intérieures, Libé poursuit : "un carnaval pour Rio" pour les "Bleus."
Dans la même veine, pour Le Midi Libre, La Charente Libre et l'Est Eclair, c'est "samba pour les Bleus." Pour le deuxième, "l'équipe de France a réalisé un véritable exploit", pour le troisième, elle "a déjoué les pronostics." Pour La Voix du Nord, c'est même "samba do Brasil!"
Bravo! titre sobrement de son côté, Les Dernières Nouvelles d'Alsace.
Et "Respect", estime L'Equipe. Car "jamais, depuis la Coupe du monde 2006, l'équipe de France n'avait disputé un match d'une telle intensité, conduit avec un tel état d'esprit", relève Fabrice Jouhaud pour qui "une page s'est tournée."
Le Figaro souligne également "le sursaut d'orgueil des Bleus" et y voit un "exploit majuscule."
Un "exploit", confirme Ouest France, un exploit "renversant, au terme d'un match historique," s'enthousiasme 20 Minutes.
"Ils l'ont fait!" s'exclament Sud Ouest et Le Télégramme et pour ce dernier "à l'issue d'un incroyable scénario, les Bleus ont réalisé l'exploit."
Jamais, jusqu'à mardi soir, dans l'histoire des barrages d'un Mondial une équipe ne s'était qualifiée au retour après une manche aller perdue 2 à 0.
La Dépêche du Midi a vu des Bleus "ressuscités" et Patrice Chabanet, dans le Journal de la Haute-Marne, salue une "équipe transcendée par l'enjeu. Piquée au vif par l'avalanche des critiques. Et chapeau, donc, à une équipe qui nous a souvent déçus." C'est "le bonheur retrouvé", souligne La Provence.
Le Courrier de l'Ouest a vécu de son côté "une soirée magique". "Ne boudons pas notre plaisir", écrit Bruno Geoffroy avant de vite rappeler : "gardons à l'esprit qu'on ne remonte pas des enfers en une soirée."
Et il était difficile d'y échapper... Et 1, et 2, et 3-0! titrent Libération Champagne, l'Indépendant et Le Parisien/Aujourd'hui en France, en référence à la victoire sur le Brésil (3-0), en finale de la Coupe du monde 1998. Pour Stéphane Albouy (Le Parisien): "quel bonheur de sentir la révolte d'une équipe poussée par un stade entier."
Et Jean-Claude Souléry dans le Dépêche de midi de conclure : "depuis hier soir, tous les comptoirs du pays sentent la bière et le bonheur."




 

Football : la France fera le voyage au Brésil


Les Bleus, battus 2-0 en match aller, ont décroché leur place pour la Coupe du monde au Brésil de 2014 en s'imposant 3 à 0 face à l'Ukraine. Le sélectionneur Didier Deschamps est confirmé à la tête de l’équipe. Jean-Marc Ayrault a salué une victoire "du collectif". TF1 bondit en Bourse.


Les Bleus ont sans aucun doute signé mardi l’une des pages les plus marquantes de leur histoire. - AFP
Les Bleus ont sans aucun doute signé mardi l’une des pages les plus marquantes de leur histoire. - AFP
 

Battue 2-0 en barrage aller, l’équipe de France a réalisé un immense exploit en dominant l’Ukraine 3-0 au terme d’un match maîtrisé de bout en bout pour obtenir son billet pour le Mondial-2014 au Brésil, mardi dans un Stade de France chaud bouillant.
Les Bleus ont sans aucun doute signé l’une des pages les plus marquantes de leur histoire. Personne ne croyait réellement aux capacités de rebond et de réaction d’une équipe totalement à côté de son sujet vendredi à Kiev. Mais elle a réussi à renverser la situation dans une ambiance de feu rarement vue au SDF, évitant une humiliation de plus au football français, 20 ans quasiment jour pour jour après l’échec contre la Bulgarie (2-1) qui l’avait privée de la Coupe du monde 1994 aux Etats-Unis.



Les spectres de cette défaite et de cette dernière phase finale manquée étaient dans toutes les têtes mais les troupes de Didier Deschamps ont fait fi de la pression et de la tension pour obtenir leur qualification au bout d’une soirée qui fera date.

Les politiques à la récupération
A l’habitude, les responsables politiques ont salué le succès sportif, avec des accents de joie sincère, parfois agrémentés d’un message politique plus ou moins appuyés.
Jean-Marc Ayrault a souligné mercredi que c’est « le collectif » de l’équipe de France de football qui avait « marché » pour se qualifier pour la Coupe du monde, alors que « ce n’est jamais gagné d’avance ». « C’est un grand bonheur que je partage avec tous les Français. Ce n’était pas gagné d’avance mais ils l’ont fait. Chapeau ! », a-t-il dit sur France Inter. La France peut-elle y gagner  ? « Il faut se garder de toute comparaison », a nuancé le chef de gouvernement. Il a également twitté.
 
 
Présent au Stade de France, François Hollande avait déclaré mardi soir: « Vraiment, les victoires en ce moment, on les goûte particulièrement. Surtout quand il y a une ambiance, quand on dit que "cette équipe elle n’y arrivera pas, elle ne peut pas y arriver parce que plein de choses". Elle y est arrivée. Elle nous montre l’exemple. Il faut y aller, il faut y croire ».
Remontés comme des pendules, les Bleus ont débuté la rencontre tambour battant, à mille lieux de l’apathie dont ils avaient fait preuve quatre jours plus tôt. Après plusieurs salves, Mamadou Sakho a ouvert le score de près à la suite d’un tir de Franck Ribéry repoussé par le gardien ukrainien (22e).
 
TF1 bondit en Bourse
La qualification des Bleus fait un autre heureux : TF1. La chaîne, qui retransmet une bonne partie des match de l'équipe de France, voit son titre bondir de 7 % à l'ouverture de la Bourse de Paris .

La FFF respire

Le Stade de France n’a même pas eu le temps de déplorer le but refusé injustement à Karim Benzema (28e) pour une position de hors-jeu puisque l’attaquant Madrilène a remis les deux équipes à égalité sur l’ensemble des deux rencontres sur une reprise entachée cette fois d’une position illicite (34e). L’exclusion de Yevgen Kacheridi pour un 2e carton jaune (47e) a encore un peu plus facilité la tâche des Français avant la délivrance sur une réalisation contre son camp d’Oleg Gusev (72e). « Et un, et deux, et trois zéro » pouvait alors scander un public aux anges.



L’équipe de France est au Brésil et avec elle c’est toute la FFF qui respire. Didier Deschamps revient aussi de très loin. Le sélectionneur se savait en première ligne en cas d’élimination et son passé de champion du monde ne l’aurait pas épargné à l’heure du bilan. Mais l’ex-capitaine de la bande à Zidane a visiblement trouvé les mots pour remobiliser un groupe qui semblait ne pas avoir conscience de l’importance de l’événement. Il est désormais en charge des Bleus jusqu’à l’Euro-2016: c’était un contrat moral avec le président de la FFF Noël Le Graët, qui a officialisé la prolongation de contrat du sélectionneur après la qualification pour le Brésil mardi soir.
Le technicien tricolore a pris des risques et a joué son va-tout en changeant de dispositif tactique, abandonnant son 4-2-3-1 pour un 4-3-3 qui a démontré toute son efficacité. Mais ce sont surtout les changements d’hommes qui ont fait toute la différence. Exit Eric Abidal, Samir Nasri et Olivier Giroud, au premier rang des accusés après la déroute de vendredi.


Valbuena tient son rang

Avec Yohan Cabaye, Deschamps a trouvé un régulateur hors pair au milieu alors que Mathieu Valbuena, débarrassé de l’ombre de Nasri, a parfaitement tenu son rang côté droit. Une belle revanche pour le Marseillais, étrangement laissé de côté au coup d’envoi à Kiev.
Même constat pour Benzema, titularisé après avoir débuté les quatre derniers matches de l’équipe de France sur le banc de touche. Son 18e but en 64 sélections vaut de l’or. Le joueur du Real Madrid a même eu la balle de la qualification après un service de Ribéry mais son tir est passé au-dessus (58e).
Et « Francky » dans tout ça? Le Bavarois, muselé en Ukraine, a été beaucoup plus en réussite même s’il n’a pas trouvé l’ouverture mais il aura eu le mérite de ne cesser de provoquer, avant de finir par faire craquer son adversaire direct, Kacheridi.
Avec une telle implication collective, un état d’esprit irréprochable et une volonté enfin affichée de jouer en équipe, l’équipe de France ne pouvait pas craindre grand chose. La voilà au paradis du football, le Brésil, au grand soulagement de tout un pays.
 
Les 30 pays déjà qualifiés
Trente pays, en comptant le Brésil, hôte du tournoi, sont qualifiés pour le Mondial-2014 (12 juin-13 juillet) avant l'issue des derniers barrages d'ici jeudi. Il y aura au total 32 pays qualifiés (tirage au sort le 6 décembre). Il reste donc 2 places à prendre (2 dans des barrages intercontinentaux). Tour d'horizon :
EUROPE : Pays-Bas, Italie, Belgique, Suisse, Allemagne, Espagne, Angleterre, Russie, Bosnie, Grèce, Croatie, Portugal, France
ASIE : Japon, Australie, Iran, Corée du Sud
AMÉRIQUE DU SUD : Brésil (pays hôte), Argentine, Colombie, Chili, Equateur
CONCACAF (Amérique du nord, centrale et Caraïbes) : États-Unis, Costa Rica, Honduras
OCÉANIE : aucun pour l'instant
AFRIQUE : Nigeria, Côte d'Ivoire, Cameroun, Ghana, Algérie





Les Bleus au Brésil : FN, UMP... revue des rabat-joies


Le FN appelle les Bleus à "la rédemption", l'UMP Lionnel Luca relativise le match et son collègue Geoffroy Didier crie à l'"instrumentalisation".


Lionnel Luca à l'Assemblée nationale, le 11 mai 2010 (FACELLY/SIPA)
Lionnel Luca à l'Assemblée nationale, le 11 mai 2010 (FACELLY/SIPA)
Certains ont la victoire amère. Au lendemain du match France-Ukraine qui s'est soldé par la qualification des Bleus pour la Coupe du monde, au milieu des louanges, quelques voix discordantes se font entendre.
Le Front national d'abord, qui sous la plume d'Eric Domard, son conseiller au Sport, estime que la victoire n'est pas à mettre sur le compte du métissage, reprenant l'expression utilisée lors de la victoire de la France en 1998 :
Ce n'est pas le concept racialiste de la France black, blanc, beur, qui a sauvé la France hier soir, c'est un collectif, un état d'âme, une abnégation et l'envie de se surpasser".
"Cette victoire, face à une équipe ukrainienne qui n’a participé qu’à une seule phase finale de Coupe du monde dans son histoire n’est ni un exploit, ni une fin en soi." Avant d'ajouter que ce match "doit marquer le début de la rédemption pour une équipe de France dont personne n’a oublié les frasques et le fiasco comportemental lors du dernier rendez-vous en Afrique du sud." Eric Domard rappelle ensuite dans son communiqué le "le douloureux souvenir de Knysna"'.

"Pour Hollande, c'est carton rouge"

Sur Twitter, hier soir, L'UMP Lionnel Luca n'était pas en reste. En réaction à la déclaration de François Hollande - qui a salué la victoire de l'équipe de France en ces termes : "Elle y est arrivée. Elle nous montre l'exemple. Il faut y croire" -, le député a dénoncé la tentative de "récupération" du président de la République :




Avant de juger que la victoire n'était pas si belle que ça :




L'UMP Goeffroy Didier a lui aussi vu d'un mauvais oeil la déclaration de François Hollande après le coup de sifflet final lui accordant un "carton rouge" :







 

Impôts : «Le seul exemple de remise à plat est la Révolution»

Dominique ALBERTINI
INTERVIEW
Entre la fronde des bonnets et la «remise à plat» annoncée mardi par Jean-Marc Ayrault, la question fiscale continue de dominer l'actualité. Mais ni la contestation de l'impôt, ni le projet de simplifier celui-ci ne sont des nouveautés, rappelle l'historien Nicolas Delalande, auteur du livre Les Batailles de l’impôt (Seuil, 2011).

La «remise à plat» fiscale annoncée par Jean-Marc Ayrault a-t-elle des précédents ?
Le seul exemple de remise à plat en matière d’impôts, c’est la Révolution française. La fiscalité de l'Ancien régime était fondée sur des privilèges, des exemptions et des taxes nombreuses sur la circulation des biens. La Révolution, elle, souhaitait favoriser une fiscalité universelle et directe, notamment sur la terre, vue comme la source essentielle de la richesse. Sa grande ambition était déjà de construire un système simple et transparent. Rapidement, cependant, les taxes ont recommencé à s’empiler. L’utopie d’un impôt unique remplaçant tous les autres était cependant toujours présente au XIXème siècle.
L’idéal de simplicité n’est donc pas d’aujourd’hui ?
Sous la Révolution, au XIXème ou encore entre les deux guerres, il est courant de faire le lien entre complexité et poids de l’impôt. On parle souvent d’une spécificité française, mais la réalité est que la plupart des pays développés ont des systèmes fiscaux compliqués, à des degrés certes divers. En France, il n’y a jamais eu d'«âge d’or fiscal». Lors de la création de l’impôt sur le revenu, au début de XXème siècle, on a pu penser qu’il serait cet impôt simple et transparent, mais c’était une erreur d’appréciation. Devant mieux prendre en compte les situations personnelles et la diversité des formes de richesse, l’impôt sur le revenu devait forcément être plus complexe.
Le «ras-le-bol fiscal» actuel rappelle-t-il d’autres périodes historiques ?
La défiance généralisée, les mobilisations sectorielles, les instrumentalisations politiques de l’antifiscalisme : tout cela fait penser au début des années 1930 et à la Grande Dépression, même si les deux contextes sont fort différents. En France et aux Etats-Unis, cette période a vu l’essor de multiples ligues et groupements attaquant l’Etat et les impôts, dans un contexte de crise économique. Les protestataires organisèrent même une «journée nationale des contribuables» en France en mars 1933. Les gouvernements réagirent par un souci de simplification et de «détente fiscale», en 1934 puis en 1936, avec une réforme de l’impôt sur le revenu votée sous le Front populaire.
En France, l’acceptation de l’impôt est-elle profonde ou fragile ?
Il serait faux de dire que l’impôt est rejeté : les Français ont consenti à payer des impôts importants tout au long du XXème siècle. Mais cette adhésion a toujours été exprimée de manière complexe et polémique. Elle a fait l’objet de débats, de critiques, de tensions et de résistances. Ce qui est singulier, en France, c’est la coexistence entre ces deux réalités apparemment contradictoires.
Le taux d’imposition a-t-il déjà été aussi élevé ?
Autour de 1900, il représentait environ 10% de la richesse nationale. Les deux guerres mondiales ont entraîné deux sauts, quantitatifs et qualitatifs. La Première a imposé le principe de l’impôt progressif, que de nombreux pays ont adopté avant ou pendant le conflit. La seconde l’a massifié et étendu à l’ensemble de la société. Enfin, la crise des années 1970-1980 a fait franchir un nouveau palier avec l’augmentation des dépenses sociales : depuis, le niveau des prélèvements se maintient entre 42% et 46% du PIB.
Comment la justification de l’impôt a-t-elle évolué ?
Historiquement, la première cause de l’impôt, c’est la guerre, l’entretien de l’armée. La seconde, c’est le financement des dépenses publiques régaliennes. Au XIXème siècle, l’impôt est présenté comme une condition du maintien de l’ordre public, et de la défense de la société bourgeoise – en premier lieu la propriété privée et la tranquillité publique. Enfin, plus récemment, un lien s’est institué entre impôts et justice sociale.
Comment jugez-vous le discours du gouvernement sur l’impôt ?
Il y a eu des formules malheureuses au cours de l’automne - comme le «ras-le-bol fiscal». Je pense que l’approche retenue a été sans doute excessivement technique, sacrificielle, et liée à des impératifs budgétaires. Il faudrait évidemment donner plus de sens aux mesures adoptées. Quoi qu’il en soit, je ne crois pas à l’imminence d’une «révolte fiscale» : en ce domaine, il faut surtout prendre garde aux prophéties auto-réalisatrices.
 
 
 
 
 

La Grande Mosquée de Paris taguée           

Par
Le mur de la porte d'entrée de la Grande Mosquée de Paris a été vandalisé dans la nuit de lundi à mardi avec l'inscription au feutre noir de "propos insultants envers les musulmans et l'islam", a annoncé son recteur, le Dr Dalil Boubakeur.

"Nous déplorons profondément la violence raciste et l'hostilité qui se manifestent ainsi contre l'institution emblématique de l'islam de France qu'est la Mosquée de Paris", a-t-il déclaré. Il a annoncé qu'une plainte avait été déposée auprès du commissariat du Ve arrondissement.

Le président de l'Observatoire national contre l'islamophobie Abdallah Zekri a condamné cet "acte odieux".

Le maire de Paris Bertrand Delanoë a exprimé son "indignation et sa colère" à la suite de ces "tags à caractère injurieux (...), à la fois irresponsables et intolérables". "En visant les musulmans de Paris, ceux qui les ont proférées s'attaquent aux musulmans de France et trahissent le pacte républicain qui nous lie tous", a déclaré le maire.

Le ministère de l'Intérieur a informé hier que Manuel Valls "condamne fermement l'apposition d'écrits insultants sur les murs de la Grande Mosquée de Paris". "Le ministre de l'Intérieur comprend et partage l'indignation de la communauté musulmane et tient ce soir à l'assurer de son entier soutien", est-il ajouté.


 
 
 
Près d'un terrien sur cinq utilise un réseau social
 
 

(AFP)



 
Washington — Près d'un habitant sur cinq dans le monde, soit environ 1,61 milliard de personnes, a utilisé un réseau social au moins une fois par mois cette année, soit 14% de plus que l'année précédente, a indiqué mardi l'institut eMarketer.
A ce rythme, les utilisateurs de réseaux sociaux que sont Facebook, Twitter, Instagram, Reddit, ou Tumblr, pourraient représenter 2,33 milliards de personnes d'ici 2017, indique eMarketer dans une étude.
c. Le premier rang est occupé par les Pays-Bas (63,5% des habitants), suivis par la Norvège (63,3%), et la Suède (56,4%), puis la Corée du Sud (54,4%), le Danemark (53,3%), les Etats-Unis (51,7%) et la Finlande (51,3%).
Ces utilisateurs restent majoritaires au Canada (51,2%), et au Royaume-Uni (50,2%), selon cette étude, qui s'est basée sur des données publiées par des instituts de recherche ou des agences gouvernementales de chaque pays.
La France se situe à la 14e place, avec seulement 38,5% de ses habitants faisant usage des réseaux sociaux.
La plus forte croissance a été observée en Inde (37,4%) alors que ce pays compte seulement 7,7% d'utilisateurs de réseaux sociaux. En Indonésie, le nombre d'utilisateurs a grimpé de 28,7% et au Mexique de 21,1%.
Ces trois pays figurent parmi les zones à forte croissance visées par Facebook, qui compte le plus grand nombre d'utilisateurs --plus d'un milliard, selon ses propres chiffres.
Les Etats-Unis restent le pays qui compte le plus grand nombre d'utilisateurs Facebook, soit 146,8 millions, une place que devrait bientôt leur ravir l'Inde, compte tenu de la croissance du nombre de ses utilisateurs.




 

Malala Yousafzaï reçoit le prix Sakharov à Strasbourg

AFP
Malala Yousafzai et Martin Schulz au parlement européen le 20 novembre.
Malala Yousafzai et Martin Schulz au parlement européen le 20 novembre. (Photo Patrick Hertzog. AFP)

L'adolescente pakistanaise avait été choisie en octobre, afin de récompenser son engagement en faveur de l'éducation des jeunes filles, qui lui avait valu d'être prise pour cible par les talibans.

La jeune militante pakistanaise pour le droit à l’éducation Malala Yousafzaï, devenue un symbole mondial de la lutte contre l’extrémisme religieux, a reçu mercredi le prestigieux prix Sakharov pour les droits de l’Homme au Parlement européen. Sous un tonnerre d’applaudissements, le président du Parlement, Martin Schulz, a remis le prix à la jeune fille de 16 ans en affirmant qu’elle avait «donné de l’espoir à des millions de gens».
«Je lance un appel aux pays d’Europe pour qu’ils viennent en aide aux pays d’Asie, à mon pays le Pakistan, en matière d’éducation et de développement», a déclaré l’adolescente, souriante sous un voile orange. «Ce prix est un encouragement dans ma lutte» en faveur du droit de tous à l’éducation et de la protection de l’enfance, a-t-elle ajouté, devant une vingtaine d’anciens lauréats.
Pour avoir dénoncé la férule imposée par les talibans de 2007 à 2009 dans sa région de la vallée de Swat, au nord-ouest du Pakistan, et défendu le droit des filles à aller à l’école, Malala Yousafzaï avait été prise pour cible par un homme armé le 9 octobre 2012 alors qu’elle se trouvait dans un bus scolaire. Ayant échappé de peu à la mort, sa combativité lui a valu de devenir une icône internationale comblée d’honneurs et de distinctions.
Choisie en octobre à l’unanimité des présidents des groupes du Parlement européen, elle avait été préférée à l’Américain Edward Snowden, auteur des révélations sur la surveillance électronique mondiale effectuée par les Etats-Unis, et à des opposants biélorusses emprisonnés. Les talibans pakistanais avaient réagi en relançant des menaces de mort à son encontre, alors que le mollah Fazlullah, soupçonné d’avoir commandité l’attaque contre elle, dirige depuis octobre la rébellion islamiste au Pakistan.
Le Prix Sakharov récompense chaque année un défenseur des droits de l’Homme et de la démocratie.





DIVERS

Le tireur toujours recherché : un travail de fourmi



La préfecture de police dévoile cette nouvelle image du suspect © Radio France

L'homme qui a grièvement blessé un photographe lundi au siège du journal Libération à Paris est toujours activement recherché ce mercredi matin. Auditions, expertises techniques, visionnages de milliers d'images,  c'est un véritable travail de fourmi auquel se livre les enquêteurs.

Avant interpeller le tireur, il faudrait d'abord pouvoir l'identifier. Pour cela les enquêteurs misaient beaucoup mardi sur la diffusion d'une nouvelle photo, un cliché assez net du visage du suspect, cliché tiré des images d'une caméra de vidéosurveillance du métro parisien. Sa diffusion a engendré des centaines de coups de fils à la PJ mais selon une source proche du dossier les témoignages n'ont pas permis de donner au suspect une identité.
Les policiers ont aussi tenté de faire parler l'ADN de contact retrouvé sur les douilles dans le hall de Libération. Mais là non plus, les investigations n'ont rien donné explique une source proche du dossier. La brigade criminelle ne perd pas espoir, le tireur a forcément de la famille, des amis et des voisins qui finiront par se manifester. Enfin les policiers ont aussi débuté des recherches auprès de l'administration pénitentiaire puisque le tireur a expliqué à son otage lundi, qu'il avait fait de la prison.
L'enquête, ce n'est pas du cinéma : On ne doit pas se permettre de critiquer" (Martine Monteil)
Impossible donc de savoir combien de temps prendra l'enquête. Une chose est sûre, il ne faut pas s'impatienter dit Martine Monteil. Pour l'ancienne patronne de la Brigade criminelle et de la Police judiciaire, tout ne peut pas aller aussi vite que dans les fictions télé : "Dans le cadre des séries, tout se fait rapidement, comme par magie, c'est le temps du cinéma. Le temps de l'enquêtee et la réalité, c'est un travail de fourmi. Des millions d'images à visionner. Les analyses génétiques, ça prend un peu de temps. On ne doit pas se permettre de critiquer".
 


Tireur de Libération: L'ADN confirme l'hypothèse d'un auteur unique

ENQUÊTE – Les policiers poursuivent la traque…

Selon le procureur de Nanterre, l'analyse de l'ADN confirme l'hypothèse d'un tireur unique dans l'affaire de la tentative d'homicide de Libération. «L'ADN mis en évidence sur les douilles libérées à Libération et à la Société générale, ainsi que sur la portière passager du véhicule de l'otage, est le même. L'hypothèse d'un auteur unique est donc confirmée», selon le procureur, qui se dessaisit du volet de l'affaire sous sa compétence au profit du parquet de Paris.
Peu d’autres éléments nouveaux ce mercredi matin ont été rendus publics. Selon Le Parisien, l’homme aurait révélé son prénom à l’automobiliste qu’il avait pris en otage entre La Défense et les Champs-Elysées, en plus du fait qu’il était sorti de prison et qu’il avait une grenade en sa possession. Des informations qui restent à vérifier.
Elément nouveau dans l’enquête: un téléphone portable aurait été activé près de BFMTV vendredi dernier, jour de l’agression contre un journaliste, ainsi qu’à Libération au moment des faits. Un élément en cours d’exploitation, assure Le Parisien.
 
 
 
 

Un homme armé recherché à Périgueux

Par
 
Un homme armé d'un fusil, le visage dissimulé par un foulard, aurait été aperçu cet après-midi par des témoins à Périgueux où il est recherché par la police, qui, par précaution, a renforcé ses patrouilles aux abords des médias et écoles, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon des témoignages, cet homme portait un foulard remonté jusqu'au niveau des yeux et était muni d'un fusil, a précisé une source policière, sans pour autant se risquer à faire un rapprochement avec le tireur ayant grièvement blessé hier un photographe au siège de Libération, à Paris.

Selon le parquet, les forces de l'ordre ont recueilli trois ou quatre appels entre 14 heures et 14h30 évoquant cet homme qui se serait promené aux alentours de la cathédrale. Il s'agissait d'un homme de type européen "qui portait un fusil à l'épaule" mais "ne l'a pas mis en joue".

Compte tenu de l'actualité, "les patrouilles ont été renforcées aux abords des médias et des écoles", a précisé le parquet, soulignant qu'il s'agissait seulement à ce stade d'une "mesure de précaution" et que l'homme n'a eu "aucun geste menaçant envers les passants".

"En l'état, il n'y a aucun" lien avec le tireur parisien, a-t-on insisté de même source.





Afrique du Sud: 1 mort et 50 personnes piégées dans l’effondrement d’un centre commercial

AFP

Des équipes de secours recherchent des survivants après l'effondrement du toit d'un centre commercial en construction, le 19 novembre 2013 à Tongaat, en Afrique du SudUne personne a été tuée, vingt-six ont été extraites des décombres, mardi près de Durban, en Afrique du Sud, dans l’effondrement du toit d’un centre commercial en construction, sous lequel une cinquantaine d’ouvriers seraient encore coincés, selon la police et les secours.
«La plupart de ceux qui sont encore coincés à l’intérieur du bâtiment sont des ouvriers. C’était un centre commercial en construction», a déclaré à l’AFP Mandy Govender, la porte-parole de la police de Tongaat, une localité de la grande banlieue de Durban (est).
La société d’urgences médicales privée ER24 a rapporté que «jusqu’à 50 personnes sont coincées au centre commercial de Tongaat», selon ses équipes sur place. Elle a fait état d'«un mort confirmé (...), 18 blessés sérieux et 2 dans un état critique».
Concernant les blessés, «la plupart d’entre eux ont des fractures, des fractures multiples et des lésions d’écrasement... Certains sont dans un état grave, d’autres vont bien», a témoigné Neil Powell, le responsable des opérations de Crisis Medical, un service de secours local.
«Il fait sombre maintenant et ça devient ingérable, alors qu’il y a toujours des gens coincés sous les débris», a-t-il ajouté.
«Les secouristes ont identifié trois points chauds où des survivants pourraient se trouver. Des fibres optiques sont déployées dans la zone pour déterminer si quelqu’un est en vie», a noté son patron Dean Macpherson.
Un photographe de l’AFP a rapporté qu’environ 200 personnes, policiers, pompiers et secouristes, ont été dépêchés sur place, aidés de chiens renifleurs.
Selon l’agence de presse Sapa, des dalles de béton épaisses d’environ 18 pouces (45 centimètres) se sont effondrées sur une centaine de mètres de long.
Un responsable des pompiers d’eThekwini (la communauté urbaine de Durban) a relevé que des équipes de secours s’employaient également à consolider le bâtiment pour éviter de nouveaux effondrements.
«On travaille pour essayer de stabiliser la situation», a-t-il dit à l’AFP sous couvert d’anonymat car il n’a pas le droit de parler aux médias.
«eThekwini a obtenu un jugement pour arrêter la construction du bâtiment à cause de problèmes de sécurité, mais la société a continué à le construire illégalement», a indiqué Dean Macpherson, le directeur de Crisis Medical.
Ce qu’a confirmé l’adjoint au maire Nomvuzo Shabalala. «Nous pensions qu’ils avaient stoppé» le chantier, a-t-il dit à l’agence Sapa.
«Il est encore trop tôt pour dire ce qui a causé l’accident. Pour le moment nous nous concentrons sur les opérations de secours», a noté le porte-parole provincial de la police, Thulani Zwane.
L’agence d’informations sud-africaine SAPA rapporte toutefois qu’un ordre de justice avait intimé le mois dernier à l’entreprise en charge de la construction d’arrêter les travaux.
Selon l’adjointe au maire Nomvuzo Shabalala les plans de construction du centre n’étaient pas conformes au cahier des charges.
Le porte-parole de la police provinciale Thulani Zwane a annoncé qu’une enquête complète serait diligentée mercredi.
Fiona Moonean, dont la cuisine fait face au centre commercial en construction, faisait la vaisselle vers 16H30 (12H30 GMT) quand l’effondrement s’est produit: «Pendant la journée, les gars ont tapé pour retirer l’échafaudage qui retenait la dalle, et puis il y a eu ce bruit, qui était si énorme que j’ai levé la tête. A ce point, j’ai vu toute la dalle s’effondrer, et tout ce que vous pouviez entendre, c’était les gars qui criaient», a-t-elle raconté à l’AFP.
«Quand la poussière a commencé à rentomber, certains gars ont commencé à sortir, et ont essayé d’y retourner pour aider leurs collègues», a-t-elle ajouté.
«Le plus traumatisant, c’était d’entendre les gars crier.»
Le faible coût de la main d’oeuvre fait qu’il est courant de voir des centaines d’ouvriers sur un chantier, ce qui explique le grand nombre d’ouvriers piégés.
Les travaux de secours pourraient se poursuivre tout au long de la nuit pour dégager les survivants coincés sous les décombres.






Métro parisien: un homme bloque la ligne 13 en se promenant nu sur les voies
 
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Kevin Chenais, 230 kilos, interdit d'avion, de paquebot et d'Eurostar

 
 

Kevin Chenais est arrivé mardi matin à Londres accompagné de ses parents.Le jeune Français s'était déjà vu refuser l'embarquement sur un avion et sur un paquebot depuis les États-Unis, où il était soigné depuis 18 mois. Arrivé à Londres mardi, Eurostar lui interdit désormais l'accès à ses trains.
Kevin Chenais pèse 230 kilos. À cause de son poids, le Français de 22 ans était bloqué depuis fin octobre aux États-Unis. Une compagnie aérienne et un paquebot ont successivement refusé de le prendre en charge vers l'Europe. Le jeune homme, originaire d'Ornex dans l'Ain, est finalement arrivé mardi matin à Londres accompagné de ses parents. Ils ont tous voyagé à bord d'un avion de la compagnie Virgin Atlantic. Seulement, leur calvaire continue. Eurostar leur interdit désormais l'accès à ses trains. Kevin Chenais se déplace sur une chaise motorisée et son état requiert une assistance respiratoire et une surveillance médicale permanente. Il souffre d'un dérèglement hormonal, à l'origine de son surpoids. Il a été traité pendant dix-huit mois par la Mayo Clinic, à Rochester dans le Minnesota.
À son tour, la compagnie Eurostar met en avant des raisons de sécurité. «Son poids fait que nous ne pourrions pas prendre en charge la personne, nous ne pourrions pas la porter et l'évacuer» en cas d'incident dans le tunnel sous la Manche, explique une porte-parole de la compagnie. Elle précise que les Eurostar disposent de deux places pour les personnes à mobilité réduite. Ces dernières doivent être évacuées par le personnel en cas de problèmes. Néanmoins, il n'existe pas de limite de poids définie. Le jeune homme attend une autre solution pour regagner son domicile. «On a contacté nos partenaires, ce sont des solutions ferry, taxis et autres», indique la porte-parole d'Eurostar, sans plus de précisions.
Le voyage depuis les États-Unis avait déjà été éprouvant. «Terrible, terrible, terrible. Le vol a été très dur», a confié Kevin dès son arrivée à Londres mardi matin. «L'aéroport (JFK de New York, NDLR) a été très dur avec moi. J'ai dû marcher sur une longue distance, enfin pour moi c'est beaucoup, plus de dix mètres», raconte-t-il. «Je n'arrêtais pas de pleurer pendant le vol. J'ai beaucoup de problèmes avec la peau derrière les cuisses.» Le jeune homme a voyagé gratuitement en classe économique avec Virgin Atlantic.
En octobre, British Airways avait refusé de prendre en charge Kevin Chenais à l'aéroport de Chicago. La compagnie avait pourtant acheminé la famille aux États-Unis en mai 2012. Les Chenais auront passé deux semaines dans un hôtel dans l'attente d'une alternative. British Airways a expliqué s'être «efforcée de trouver une solution». «Malheureusement, il s'est avéré impossible d'accueillir le passager en toute sécurité», avait indiqué un porte-parole. La famille avait ensuite pris un train en direction de New-York, d'où elle voulait embarquer sur un paquebot. Une fois sur place, la compagnie maritime du Queen Mary, qui assure la liaison entre New York et Southampton, avait également refusé de l'accueillir, avançant «des raisons de sécurité médicale», selon le père du jeune homme.
Après tant de péripéties, la famille ne cache pas sa hâte de rentrer chez elle. «On voulait être là pour Noël, parce que notre fille nous attend, et toute la famille - mon beau-frère, ma belle-sœur, tous les amis», a expliqué la mère de Kevin, Christina, devant le terminal Eurostar.



 
 
Inde: un million de dollars d'or retrouvé dans les toilettes d'un avion
 
 

(AFP)


 
Calcutta — Une équipe de nettoyage a retrouvé 24 barres d'or, pour un montant supérieur à 1 million de dollars, cachées dans les toilettes d'un avion stationné dans un aéroport de l'est de l'Inde, a annoncé mercredi le responsable de l'aéroport.
La contrebande d'or est en forte hausse en Inde, plus gros consommateur d'or au monde avec la Chine, en raison du relèvement par trois fois cette année des droits à l'importation, les autorités cherchant à freiner la demande.
L'avion de la compagnie Jet Airways était stationné à l'aéroport de Kolkata (anciennement Calcutta) mardi après un vol en provenance de Patna (est). Il avait auparavant effectué plusieurs liaisons internationales.
"L'équipe de nettoyage de l'aéroport, qui effectuait des tâches habituelles, a trouvé deux sacs dans les toilettes de l'avion", a dit le directeur de l'aéroport, B.P. Mishra, à l'AFP.
Les barres d'or d'un kilogramme "n'ont été réclamées par personne et aucune arrestation n'a eu lieu pour l'instant".
Selon un responsable des douanes, R.S. Meena, l'or retrouvé est estimé à 70 million de roupies, soit un peu plus de 1,1 million de dollars.





SNCF: une transexuelle reçoit une amende dans un TGV. L'histoire fait le tour du web
        
Le HuffPost  |  Par Lauren Provost                        
Ce mercredi 20 novembre, Journée internationale en souvenir des victimes de la transphobie, Marie Furic, la présidente d'AcronymeS, une jeune association de lutte contre les discriminations, a décidé de partager la mésaventure d'une amie trans' avec le reste du monde.
Le 31 mai 2013, dans un TGV reliant Lyon et Paris, une passagère a dû s'acquitter d'une amende de 227 euros. Le motif: "Sans billet - titre utilisé par un tiers". "Cette personne se présente avec un titre (un billet) et une CNI (carte nationale d'identité) valable mais cette dernière se présente physiquement vêtue en dame. Cette dame s'appelle M. XXX", détaille le contrôleur dans sur le reçu de l'amende. Un reçu que Marie Furic a également partagé sur Twitter.

Incapable de faire le lien entre le patronyme masculin du billet (nominatif), ce même nom sur la carte d'identité de la passagère et son apparence de "dame", le contrôleur a donc décidé de verbaliser la voyageuse.
La passagère a porté réclamation et obtenu le remboursement de son billet trois semaines plus tard, explique Marie Furic contactée par Le HuffPost. "Elle a reçu des excuses verbales et en privé de la part de l'agent qui a réalisé la demande de remboursement", précise la présidente de l'association AcronymeS.
"Elle a été ouvertement humiliée en public dans le TGV mais ne voulant pas faire de vagues elle a payé l'amende sur place", confie-t-elle. Désire-t-elle porter plainte? "Non. Elle désire rester discrète".
Malgré tout le tweet de @FuricMarie a été partagé près de 400 fois moins d'une heure après sa publication et vu par plusieurs milliers d'internautes. Depuis, de nombreux utilisateurs de Twitter ont interpellé la SNCF sur le réseau social, criant à la transphobie et à la discrimination.
Contactée par Le HuffPost, la SNCF confirme être au courant de l'histoire, mais ne souhaite pas pour l'heure répondre à nos questions.
Depuis cet incident, la passagère a obtenu son changement de prénom auprès d'un tribunal de grande instance.
 

1 commentaire:

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