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vendredi 10 août 2012

10082012 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

Le projet de loi de ratification du traité européen présenté « fin août »


Un projet de loi autorisant la ratification du traité européen « sera présenté fin août », ont annoncé jeudi soir le ministre de l'Economie Pierre Moscovici et le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac, après le feu vert du Conseil constitutionnel sur « la règle d'or » budgétaire. « Conformément aux demandes du président de la République, un projet de loi autorisant la ratification du traité européen du 6 mars 2012 sera présenté fin août », ont indiqué les deux ministres français dans un communiqué commun. François Hollande avait demandé jeudi au gouvernement de « préparer rapidement » ce projet de loi, ainsi que qu'un « projet de loi organique destiné à garantir la bonne application de ce texte ».
Les deux ministres se sont en outre félicités du fait que le Conseil constitutionnel ait validé l'essentiel de la Loi de finances rectificative 2012, premier acte budgétaire du nouveau gouvernement. Ils « se réjouissent tout particulièrement del'analyse constitutionnelle de la contribution exceptionnelle sur la fortune », précisent-ils.
Cette contribution exceptionnelle « revient sur l'injustice faite à tous les Français au bénéfice des plus aisés, d'abaisser le niveau de l'impôt sur la fortune voté en 2011 malgré la dégradation du contexte économique », ajoutent les ministres. Elle doit rapporter 2,3 milliards d'euros au budget de l'Etat cette année et est instaurée dans l'attente d'une réforme plus globale de l'ISF dans le budget 2013.
Les neuf Sages ont validé l'essentiel de la Loi de finances rectificative, ne censurant que deux dispositions, la baisse de la rémunération de l'exécutif et une taxe sur la revente de chaînes de la TNT. Ils ont également estimé qu'une révision constitutionnelle n'était pas nécessaire pour intégrer la « règle d'or » d'équilibre budgétaire prévue dans le nouveau traité européen.
SOURCE AFP






Des accrochages avaient lieu vendredi dans certaines parties du quartier emblématique de Salaheddine à Alep où les rebelles avaient effectué la veille un "retrait tactique" en raison d'un bombardement intense par l'armée syrienne, selon un chef local rebelle.
"Nous continuons à nous battre dans des secteurs de Salaheddine car nous n'abandonnerons pas ce quartier", a dit à l'AFP à Houssam Abou Mohammad, commandant de la brigade Dera Ashahba de l'Armée syrienne libre (ASL, rebelles).
Dans le même temps, l'armée pilonnait Salaheddine (ouest) et plusieurs autres quartiers rebelles d'Alep, dont Sahour et Hanano (nord-est), a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
A Hanano, quatre bombes larguées par un Mig 21 sont tombées vers 05h00, (02h00 GMT), l'une dans la cour du QG de l'ASL et l'autre sur un immeuble d'habitations où il y a eu plusieurs blessés, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Très remontés, les occupants ont crié leur colère contre les Etats-unis et la France qui soutiennent la rébellion.
"On est avec l'Armée syrienne libre mais c'est aussi à cause d'elle que tout cela est arrivé", a dit par ailleurs le propriétaire d'un appartement touché.
Dans la rue, une bombe n'avait pas explosé. Des habitants tournaient autour en criant "Allah Akbar" (Dieu est le plus grand).
Les violences dans le pays ont fait jeudi 191 morts, dont 107 civils, 45 rebelles et 39 soldats. Vingt-sept personnes sont mortes à Alep.
Jeudi, les rebelles de l'ASL retranchés dans cette ville, poumon économique du pays où les combats font rage depuis le 20 juillet, ont annoncé s'être retirés de leur bastion de Salaheddine en raison de bombardements particulièrement violents de la part des forces gouvernementales.





L’arrestation d’un proche d’Assad plombe l’offensive de Sarkozy contre Hollande

L’ancien ministre libanais, Michel Samaha, proche de Damas, a facilité le rapprochement entre Nicolas Sarkozy et Bachar El-Assad, en 2008. Pour des raisons encore inconnues, les forces de sécurité libanaises viennent de l’interpeller à Beyrouth.



(Michel Euler/AP/SIPA)
(Michel Euler/AP/SIPA)
L’arrestation à trente kilomètres de Beyrouth, jeudi 9 août, de l’ancien ministre libanais du tourisme, Michel Samaha, tombe fort mal pour Nicolas Sarkozy. En effet, l’ancien Président a mis publiquement en cause son successeur, François Hollande, très en retrait sur le dossier syrien. Nicolas Sarkozy reproche au pouvoir actuel, non sans raison, son attentisme, alors que les combats font rage entre les insurgés et l’armée officielle syrienne pour le contrôle d’Alep, la deuxième ville de Syrie.
 
Nicolas Sarkozy est-il le mieux placé pour mettre le pouvoir actuel en cause ? Une certitude, il se garde bien de rappeler l‘époque bénie, entre 2007 et 2010, où il entretenait de bonnes relations avec Damas.

Plongée en eaux troubles

(Michel Samaha - DR)
(Michel Samaha - DR)
Or, les ennuis judiciaires de Michel Samaha vont immanquablement braquer le projecteur sur ce passé récent. Cet ancien ministre était connu, depuis 2002, pour ses liens avec Bachar El-Assad. Ces dernières années, il avait d’ailleurs rejoint un mouvement de personnalités pro syriennes, le Rassemblement national.

Ancien patron des services des forces libanaises, Samaha est surtout un affairiste libanais, largement utilisé par Claude Guéant pour reconstituer des liens étroits avec la Syrie. C’est lui qui fait les allers et retours entre Paris et Damas quand il faut préparer le sommet à Paris, en juillet 2008, qui fonde l’Union Pour la Méditerranée.
 
Michel Samaha est également proche de Ziad Takieddine, un des facilitateurs du rapprochement de Sarkozy et de Guéant avec Damas après 2007. Lors du voyage qu’il organisait pour Jean François Copé à Beyrouth en 2003, l'ami Takieddine  présentait à ce dernier Michel Samaha. Le site Mediapart a révélé la liste des prestigieuses personnalités présentées à Jean François Copé, dont Samaha.
 
Les langues vont-elles se délier ? Les documents saisis au domicile de Michel Samaha seront-ils exploités dans les semaines qui viennent par les services de renseignement libanais ? L’offensive de Nicolas Sarkozy en faveur d’une intervention contre Damas pourrait bien être freinée, voire torpillée, par cette arrestation inopinée...






A Alep, les rebelles tentent de reprendre Salaheddine

Des membres de l'Armée syrienne libre se préparent à retourner dans le quartier de Salaheddine à Alep, le 9 août.
Des membres de l'Armée syrienne libre se préparent à retourner dans le quartier de Salaheddine à Alep, le 9 août. (Photo Zohra Bensemra. Reuters)

Au fil de la journée L'armée syrienne continue de bombarder ce quartier emblématique, ainsi que d'autres lieux de la capitale économique du pays. La citadelle d'Alep aurait été touchée.

Par LIBÉRATION.FR
L’essentiel
Des accrochages ont lieu ce matin dans certaines parties du quartier emblématique de Salaheddine à Alep où les rebelles ont effectué hier un «retrait tactique» en raison d’un bombardement intense par l’armée syrienne, selon un chef local rebelle.
 Mercredi, l'armée avait lancé une offensive terrestre importante pour reprendre le quartier aux rebelles. Ceux-ci ont résisté une journée, avant que d'intenses bombardements ne les forcent à se retirer. 
Une conférence «consultative» sur la Syrie, réunie à l’initiative de l’Iran, principal allié régional du régime syrien, s’est ouverte hier à Téhéran. Y participent des diplomates de Russie, d’Irak, d’Afghanistan et du Pakistan.
Les combats font rage à Alep depuis le 20 juillet, et la ville est la cible de bombardements incessants (lire ici «Les combats à Alep en dix dates»). 

Nouvelle offensive rebelle à Salaheddine 

La rébellion syrienne affirme s'être réorganisée pour tenter de reprendre le quartier emblématique de Salaheddine à Alep mais l’armée resserrait son étau en bombardant d’autres quartiers insurgés.


Comme tous les vendredis depuis le début de la révolte en mars 2011, l’opposition a appelé à des manifestations à la sortie des mosquées après la prière. Cette fois, les rebelles ont adopté comme mot d’ordre: «Donnez-nous des armes anti-aériennes», pour faire face à la puissance des bombardements aériens des forces gouvernementales.

La citadelle d'Alep touchéeLa citadelle d'Alep en juin 2010.


La citadelle d’Alep (photo Reuters, juin 2010), joyau de l’architecture militaire islamique du Moyen-âge, a été touchée par un obus tiré par l’armée syrienne, a indiqué vendredi le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l’opposition, dans un communiqué.

«La citadelle a été touchée par un obus de mortier, une arme que personne à Alep, ni en Syrie, ne possède hormis les forces alliées au régime», souligne le communiqué photos à l’appui.
Selon le texte, l’obus est tombé à l’entrée fortifiée de la citadelle qui est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco et a détruit une plaque en marbre portant le nom du site.







ECONOMIE

Le déficit de l'Etat a reculé de 4,6 milliards d'euros en juin sur un an

Par
PARIS - Le déficit de l'Etat a reculé de 4,6 milliards d'euros en juin sur un an, à 56,7 milliards d'euros, en raison de la hausse des recettes fiscales et du produit exceptionnel des fréquences téléphoniques de la 4G, a annoncé le ministère du Budget vendredi.
Le déficit de l'Etat a reculé de 4,6 milliards d'euros en juin sur un an

Vue du ministère des finances le 14 avril 2012
afp.com/Loic Venance
Cette plus-value est en partie compensée par un rythme plus soutenu de comptabilisation des dépenses en début d'année, a cependant précisé Bercy dans un communiqué.
Le déficit de l'Etat s'était établi à 61,3 milliards d'euros à fin juin 2011.
Au 30 juin 2012, les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) ont atteint 185,2 milliards d'euros contre 179,1 milliards un an plus tôt, selon le ministère.
La progression des dépenses est toutefois conforme à la prévision de la seconde loi de finances rectificative pour 2012, adoptée par le Parlement le 31 juillet, précise-t-il.
Après avoir corrigé ses défauts de jeunesse, le nouveau système d'information financier Chorus a par ailleurs permis aux ministères de démarrer plus tôt leur gestion cette année.
Les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements) se sont établies à 145,3 milliards d'euros contre 139,6 milliards à fin juin 2011. Les encaissements de recettes fiscales sont également en ligne avec la seconde loi de finances rectificative.
Pour mémoire, ajoute le ministère du Budget, les produits de l'impôt sur les sociétés et de la TVA ont été, à cette occasion, revus à la baisse respectivement de 3,4 milliards d'euros et 1,4 milliard.
Le produit des recettes non fiscales enregistré à fin juin s'élève à 7,3 milliards d'euros, contre 6,0 milliards à fin juin 2011. L'écart à la hausse résulte notamment de la recette exceptionnelle enregistrée en janvier avec les fréquences de la 4G.
Le solde des comptes spéciaux s'est établi quant à lui à -16,8 milliards d'euros contre -21,8 milliards un an plus tôt, évolution qui "reste encore peu significative" selon le ministère, exception faite, là aussi, des recettes de la 4G.
Par





INSURRECTION

L'esprit olympique, un concept à géopolitique variable ?

Le Monde.fr

La défaite du boxeur français Alexis Vastine par décision des juges, le 7 août, souligne-t-elle un manque de justice indigne des Jeux ? 
La défaite du boxeur français Alexis Vastine par décision des juges, le 7 août, souligne-t-elle un manque de justice indigne des Jeux ? | REUTERS/© Murad Sezer / Reuters
10 500 athlètes, 26 disciplines, 205 délégations. Des chiffres révélateurs de l'ampleur internationale des Jeux olympiques. Un évènement suivi par 2 milliards de personnes à travers la planète. La fameuse "société du spectacle", théorisée par Guy Debord, en ce que "Le spectacle n'est pas un ensemble d'images, mais un rapport social entre des personnes, médiatisé par des images". Un rapport qui transcende l'espace et lie téléspectateurs, adeptes des réseaux sociaux et athlètes olympiques. La moindre performance, le moindre saut, la plus petite faille sont observés, analysés, disséqués et commentés. Au sein d'une société que l'on aime à décrire comme consommatrice de "sport spectacle", profanes et spécialistes y vont tour à tour de leur contribution à ces Jeux Olympiques.
RESPECTER LA LETTRE ET L'ESPRIT
C'est dans cet incroyable tourbillon médiatique du "tout tout de suite" que les JO de Londres 2012 ont commencé. Et c'est dans ce même élan que l'on voit depuis plusieurs jours l'idéal olympique mis à l'épreuve du grand public et de son exigence de transparence. Parce que, pour vibrer, les amateurs de sport ont besoin du package total : don de soi, performance, mais surtout sincérité et honnêteté de l'athlète. L'appétit sportif n'est comblé que lorsque la victoire est méritée, sans détour. Autant d'exigences mises à mal ces derniers jours après plusieurs incidents.
DES RÈGLES FRIABLES TROP FACILEMENT ACCOMMODABLES ?
Sans crier cocorico, on peut légitimement déplorer le rejet de la réclamation déposée par la France après les combats de boxe perdus par Alexis Vastine et Nordine Oubaali, suite à des décisions arbitrales contestables et contestées. L'impartialité de certains juges ou arbitres remise en cause dans ce cas s'ajoute à des comportements d'athlètes qui manquent cruellement d'éthique et de respect de la compétition. L'équipe espagnole masculine de basket-ball semble avoir délibérément perdu son dernier match de poule, afin d'obtenir un quart de finale davantage à sa portée. Une étrange impression de déjà-vu. Il y a quelques jours, quatre paires de double féminin en badminton étaient disqualifiées pour avoir délibérément perdu leurs rencontres respectives afin de se ménager des quarts de finale plus favorables. Existerait-il ainsi une hiérarchisation de l'importance des sports olympiques de la part du CIO ? En clair, la règle sportive s'accommoderait-elle de traitements de faveur et des sirènes de la médiatisation, en fonction de la notoriété du sport concerné ?
A cela, s'ajoutent la parodie médicale du coureur algérien Taoufik Makhloufi (qui a présenté un simple certificat médical justifiant son abandon au 800m lui permettant d'être requalifié par l'IAAF pour le 1500m du lendemain) et une absence de réaction arbitrale pour le moins étrange en cyclisme sur piste suite à la chute délibérée d'un coureur britannique pour rattraper un mauvais départ en qualifications et recommencer sa course.
Que penser également de l'arrêt inédit de la finale du deux de couple poids léger en aviron pour permettre au bateau britannique de réparer la casse d'une roue de coulisse en dépit des règlements applicables à cette épreuve lorsque, quelques jours plus tard, on n'interrompt pas le parcours du cavalier français, Simon Delestre, au concours de saut d'obstacles alors que sa rêne s'est brisée et que cette situation est particulièrement dangereuse pour le cavalier voire pour sa monture ? Quelle conclusion tirer de l'absence de réaction du CIO après les déclarations d'un nageur affirmant qu'il a triché durant la compétition de brasse qu'il a remportée ? Ces décisions arbitrales ou fédérales, voire ces silences, ne nous semblent pas concourir à la promotion de l'esprit olympique tel que défini par la Charte Olympique
INCITER LES FÉDÉRATIONS AU "PENSER ET AGIR OLYMPIQUES"
Si la Charte Olympique dispose que les athlètes concourent sous la direction technique des fédérations internationales concernées (Article 6.1) et que la mission de celles-ci est de veiller, conformément à l'esprit olympique, à l'application des règles relatives à leurs sports respectifs (Article 26.1), c'est le Comité International Olympique qui est le véritable garant de l'esprit olympique. Sans aller jusqu'à prendre des sanctions telles que celles prévues à l'article 59 de la Charte Olympique, le CIO, s'il souhaite conserver l'intérêt du grand public pour les JO, devrait rappeler aux fédérations internationales que chacune de leurs décisions doit être inspirée par la transparence et l'équité qui sont les valeurs intrinsèques et intangibles de l'esprit olympique.
Muriel Féraud-Courtin et Maxime Leblanc sont respectivement administratrice et chargé de projets européens au sein du think tank "Sport et Citoyenneté".









Roms : la Commission européenne remet la France sous surveillance

Le Monde.fr avec AFP
Un campement de Roms établi sur un terrain appartenant à l'Etat et à la communauté urbaine de Lille a été évacué jeudi 9 août à Hellemmes, dans l'agglomération lilloise.
Un campement de Roms établi sur un terrain appartenant à l'Etat et à la communauté urbaine de Lille a été évacué jeudi 9 août à Hellemmes, dans l'agglomération lilloise. | AFP/JEFF PACHOUD
 La Commission européenne suit de près la manière dont les autorités françaises procèdent au démantèlement des campements de Roms et veut s'assurer du respect des garanties contre les expulsions arbitraires et les traitements discriminatoires, a déclaré une de ses porte-parole, vendredi 10 août.
"Les services de la vice-présidente en charge de la justice, Viviane Reding, sont en contact avec les autorités françaises et analysent la situation pour s'assurer que les règles européennes sont respectées", a expliqué Mina Andreeva.
"C'est une mise à l'épreuve des nouvelles autorités françaises", a commenté plus abruptement un responsable européen sous couvert de l'anonymat. "La Commission veut vérifier la volonté de la France d'appliquer les règles qu'elle a introduit dans sa législation", a-t-il expliqué.
ADAPTATION DE LA LOI FRANÇAISE
Outrée il y a deux ans par la manière dont le gouvernement de droite français expulsait les Roms, dans leur grande majorité originaires de Roumanie et de Bulgarie et à ce titre citoyens européens, Viviane Reding n'avait pas hésité à affronter le président Nicolas Sarkozy.
Sous la menace d'une procédure pour discrimination, Paris avait au final accepté de modifier sa loi nationale, afin de mieux tenir compte de règles européennes encadrant les renvois chez eux de citoyens de l'UE. La législation française a intégré toutes "les garanties qui protègent les citoyens de l'Union contre les expulsions arbitraires et les traitements discriminatoires", s'était félicité Mme Reding en août 2011.
"EXPULSION SOUS COUVERT HUMANITAIRE"
Mais un an plus tard, toujours à l'été, le nouveau ministre de l'intérieur, le socialiste Manuel Valls, a donné mission aux préfets de démanteler les campements Roms "quand il y a eu décision de justice" et cherche à les inciter à rentrer volontairement dans leur pays.
Lire l'éditorial du Monde : Manuel Valls et les Roms : peut mieux faire !
Plusieurs dizaines de Roms roumains bénéficiant de l'aide humanitaire au retour devaient ainsi quitter la France depuis Lyon jeudi à destination de la Roumanie. Les associations militant pour la défense des Roms ont dénoncé une "expulsion sous couvert humanitaire".
Les candidats au retour touchent 300 euros pour les adultes et 150 euros pour les enfants. Selon l'association Médecins du monde, 15 000 Roms vivent en France depuis une vingtaine d'années, un chiffre constant malgré les expulsions, car les personnes reconduites dans leur pays d'origine reviennent systématiquement. S'ils sont citoyens européens, les Roms n'ont pas accès à l'emploi en raison des "mesures transitoires" appliquées aux citoyens bulgares et roumains par une dizaine de pays de l'Union européenne, dont la France, jusqu'à fin 2013.

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