ECONOMIE
L'entreprise Neo Security sera fixée sur son sort aujourd'hui
Un seul candidat, Fiducial, se serait finalement manifesté pour reprendre la société Neo Security et 3 320 salariés sur 4 500.
Le feuilleton Neo Security devrait s'achever le 2 août. Spécialisée dans le gardiennage et la sécurité privée (notamment sur site, dans l'industrie et la chimie), sera fixée sur son sort aujourd'hui, avec la décision du tribunal de commerce de Paris.Après deux déclarations de cessation de paiements en moins de deux mois, des offres de reprise instables et un ex-PDG inquiété par la justice, l'entreprise et ses quelque 4 500 salariés vont savoir s'ils sont repris par le groupe lyonnais Fiducial, finalement seul en lice pour le rachat.
Sans soutien de l'Etat, Sofinord abandonne la course à la reprise
Le 23 juillet, Sofinord, une holding détenant l'agence de personnel d'accueil Phone Régie, avait déposé une offre de reprise concurrente à Fiducial au tribunal. Mais dans une lettre adressée au syndicat Force Ouvrière de Neo Security datée du 30 juillet, Sofinord annonce le retrait de son offre : "Le périmètre envisagé permettant la reprise de 2 180 emplois et 80 millions d'euros de chiffre d'affaires devait être pérenne et rentable. Les vérifications faites n'ont pas permis de valider cette analyse, le périmètre retenu par la direction débouchant sur une activité légèrement déficitaire à cause d'un taux de marge brute de 12,5 % insuffisant", stipule le document.
De surcroît, Patrick Thelot, le président de Sofinord, évoque un "besoin de financement d'abord fixé à 10 millions d'euros, en réalité supérieur à 12 milllions", ainsi que le désengagement de la Cour des comptes, via sa filiale CDC Entreprises, ne "souhaitant pas assumer le risque [d'une reprise des actifs]", malgré "une position initiale favorable".
G4S France lorgne sur le contrat de surveillance de l'ambassade américaine à Paris
Seul en lice, Fiducial ne devrait pas rencontrer trop d'embûches pour devenir propriétaire de Neo Security. A la suite de son audition lors du comité central d'entreprise du 30 juillet, le groupe d'expertise comptable et de services aux entreprises a émis une offre claire : la reprise de 3 320 emplois (au lieu des 3 140 salariés initialement prévus) et de 90 % des contrats.
Les 10 % restants concernent le contrat rattaché à la surveillance de l'ambassade des Etats-Unis à Paris. Il est réclamé par la société G4S, la filiale française du géant anglais de la sécurité rachetée par Neo Security en 2009. Patrick Charpentier, syndicaliste F.O, précise : "Dans le cas où le tribunal déciderait de la cession des contrats rattachés au Département Américain à G4S, leurs représentants reçus en audition le 31 juillet ont précisé qu’ils reprendraient la totalité des 181 salariés, qui garderaient tous leurs droits acquis. [...] Un comité de pilotage sera créé pour le suivi de la reprise afin qu’elle se fasse le mieux possible, il sera composé de représentants de la direction de G4S et de représentants des salariés de chez NEO".
Le projet conjoint de Fiducial et G4S a reçu un avis favorable unanime des sept organisations syndicales lors du comité central d'entreprise du 31 juillet. Reste à savoir ce que les juges du tribunal de commerce décideront pour Neo Security aujourd'hui.
Veolia lance de nouvelles mesures d'économies
Le géant français des services Veolia Environnement, en pleine restructuration, a annoncé jeudi devoir prendre de nouvelles mesures d'économies en raison de la détérioration économique, dont le gel d'investissements de 500 millions d'euros d'ici 2013 et des réductions de coûts. Veolia, qui signale « une détérioration du contexte économique à partir d'avril 2012 », augmente ainsi de 50 millions d'euros son objectif d'économies en 2013 et 2015, indique-t-il dans un communiqué.
Au premier semestre, le spécialiste de la gestion de l'eau et des déchets est néanmoins repassé dans le vert avec un bénéfice net de 153 millions d'euros, grâce à une base de comparaison favorable -le premier semestre 2011 ayant été grevé par des exceptionnels -, et aux premiers effets de son plan de restructuration lancé en décembre. L'an passé à la même période, Veolia avait subi une perte nette de 67 millions.
Le bénéfice net est inférieur aux attentes des analystes, qui attendaient en moyenne 190 millions d'euros, selon Dow Jones. Le chiffre d'affaires est lui très légèrement supérieur aux attentes. « Les revenus du semestre sont en croissance malgré la détérioration de l'environnement économique, en particulier en Italie et en France, qui a pesé sur les résultats », indique Antoine Frérot, le PDG de Veolia, cité dans le communiqué. « Compte tenu de ce contexte difficile, nous avons décidé d'accroître nos efforts de réduction des coûts et des investissements », explique-t-il.
A périmètre et taux de change constants, le chiffre d'affaires de Veolia affiche une croissance de 1,6% au premier semestre, à 14,78 milliards. Mais en prenant en compte les premières cessions décidées par M. Frérot, le chiffre d'affaires recule de 9%.
SOURCE AFP
Sharp annonce vouloir supprimer 5 000 emplois
Par Astrid Gouzik - Publié le
[ACTUALISE] - Le groupe japonais d’électronique procèderait ainsi à sa première vague de licenciements collectifs depuis 1950.
Le groupe japonais d'électronique Sharp a annoncé, jeudi 2 août, la suppression de 5 000 emplois dans le monde d'ici fin mars 2013. Il confirme ainsi une information relayée par les médias nippons. Le groupe entend restaurer sa rentabilité mise à mal par la déprime du marché LCD.
C’est pour tenter de faire face à des pertes colossales - une perte nette record de 3,76 milliards d’euros pour l’exercice 2011-2012 clos fin mars - que Sharp a décidé de sabrer dans les coûts. Initialement, il avait prévu de supprimer 3 000 emplois au Japon, affirme l’agence Kyodo. Mais ce sont finalement 5 000 postes qui disparaitront dans le monde.
Les cadres du groupe vont, en outre, voir leur salaire diminué de 20 à 50%, contre 10 à 30% prévus initialement, ont ajouté Kyodo et la télévision NHK.
Sharp doit se battre contre une concurrence féroce, notamment sur le marché de téléviseurs LCD, des dalles d'écran LCD de diverses tailles et des cellules photovoltaïques. Il doit également composer avec la déprime du marché européen et de l'envolée du yen face aux autres monnaies.
Pour rebondir, Sharp a noué un partenariat avec le taïwanais Hon Hai, plus connu sous le nom commercial Foxconn, qui est devenu son principal actionnaire avec une participation de quelque 10%. Hon Hai a aussi pris la moitié des parts et de la production de l'usine ultramoderne de Sakai (ouest du Japon) spécialisée dans les dalles-mères LCD de très grands formats
Une performance "solide" pour GDF Suez, porté par le gaz et le GNL
Le groupe français a publié des performances opérationnelles en hausse au premier semestre, jeudi 2 août. Il a confirmé ses objectifs pour l'ensemble de l'exercice.
L'énergéticien a ainsi redit dans un communiqué qu'il visait pour 2012 un résultat net récurrent part du groupe à un niveau compris entre 3,7 et 4,2 milliards d'euros, objectif qu'il avait relevé dans la perspective du rachat des minoritaires du britannique International Power (IP), bouclé fin juin.
GDF Suez a également confirmé tabler pour cette année sur un résultat brut d'exploitation (Ebitda) de 17 milliards d'euros environ et sur un dividende ordinaire stable ou en croissance par rapport à 2011.
Il vise en outre des investissements bruts de 10 à 11 milliards hors rachat des intérêts minoritaires d'IP.
GDF Suez a enregistré au premier semestre un résultat net récurrent part du groupe de 2,5 milliards d'euros (+6%), un Ebitda de 9,2 milliards (+4,2%) et des ventes de 50,5 milliards (+10,6%).
Son bénéfice net part du groupe, dopé par 595 millions d'euros de plus-values au premier semestre 2011, a en revanche reculé de 14,9% à 2,3 milliards.
GDF Suez a en outre indiqué qu'il estimait l'impact négatif de la limitation de la hausse des tarifs du gaz en France à environ 30 millions d'euros sur son Ebitda du troisième trimestre.Il a annoncé qu'il allait facturer à ses clients particuliers 290 millions d'euros pour compenser le gel des prix du gaz au quatrième trimestre 2011, qui avait été invalidé par le Conseil d'Etat.
Le groupe a assuré dans un communiqué qu'il le fera de manière étalée pour limiter l'impact de ce rattrapage. Cela devrait se traduire, dans les faits, par un supplément à payer d'environ 40 euros en moyenne pour les sept millions de foyers chauffés individuellement au gaz.
Avec Reuters, par Benjamin Mallet
Cafouillage de communciation du numéro un américain de l'automobile. Un porte-parole de General Motors (GM) est revenu jeudi soir sur des déclarations dans lesquelles il admettait que le constructeur négociait avec les syndicats d'Opel sur de possibles fermetures d'usines en Europe.
"Je n'avais pas l'intention de suggérer que nous pourrions envisager la fermeture d'une ou plusieurs usines" en Europe, a affirmé ce porte-parole, James Cain, reconnaissant avoir fait "une erreur". "J'essayais d'expliquer que nous sommes en négociations sur les questions de capacités (de production) avec (le syndicat) IG Metall. Ces discussions comprennent l'avenir du site de Bochum [Allemagne], après le cycle de produit actuel", a-t-il ajouté.
Le numéro un américain de l'automobile General Motors a perdu 400 millions de dollars au deuxième trimestre en Europe après une perte de 256 millions au premier trimestre, et ne cesse de dénoncer une surcapacité de production.
General Motors revient sur ses déclarations concernant des fermetures d'usines en Europe
le Jeudi 2 Août 2012 à 21:35 mis à jour à 22:50
Un porte-parole du groupe avait dans un premier temps indiqué que General Motors souhaitait fermer une ou plusieurs usines en Europe. Quelques heures plus tard, il indique qu'il s'agissait d'une "erreur".
"Je n'avais pas l'intention de suggérer que nous pourrions envisager la fermeture d'une ou plusieurs usines" en Europe, a affirmé ce porte-parole, James Cain, reconnaissant avoir fait "une erreur". "J'essayais d'expliquer que nous sommes en négociations sur les questions de capacités (de production) avec (le syndicat) IG Metall. Ces discussions comprennent l'avenir du site de Bochum [Allemagne], après le cycle de produit actuel", a-t-il ajouté.
400 millions de dollars de perte au deuxième trimestre en Europe
Auparavant, ce porte-parole avait indiqué à l'AFP que GM était "en négociations avec les syndicats pour éliminer durablement des capacités" de production. A la question de savoir si cela voulait dire fermer une ou plusieurs usines en Europe, il avait répondu : "Oui, c'est toujours en négociation".Le numéro un américain de l'automobile General Motors a perdu 400 millions de dollars au deuxième trimestre en Europe après une perte de 256 millions au premier trimestre, et ne cesse de dénoncer une surcapacité de production.
POLITIQUE
Obama aide secrètement les rebelles syriens
Le président américain Barack Obama a signé un document secret autorisant l’aide américaine aux rebelles syriens, qui tentent de renverser le régime de Bachar el-Assad.
La directive était incluse dans une « conclusion » – un instrument permettant aux services secrets américains (CIA) d’agir clandestinement, ont affirmé NBC et CNN, citant des sources non-identifiées. Des représentants de la Maison Blanche ont refusé de commenter ces informations mais n’ont pas explicitement exclu l’idée que Washington apportait plus de soutien en termes de renseignement aux forces anti-Assad qu’il avait été précédemment admis officiellement. Washington avait auparavant dit que les Etats-Unis offraient une assistance médicale et logistique aux rebelles syriens mais refusaient de fournir des armes, avertissant qu’il serait contre-productif d’armer davantage le conflit. Ces informations sur une relation plus resserrée entre les Etats-Unis et les rebelles syriens apparaissent au moment où les violentes confrontations en Syrie semblent se rapprocher d’une conclusion, et où les combats font rage entre le gouvernement et les forces de l’opposition à Damas et Alep. Elles coïncident également avec l’augmentation de la pression politique pour que la Maison Blanche apporte plus de soutien à l’opposition syrienne, malgré la réticence des Etats-Unis à s’engager plus directement dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient.
Appel à la Turquie
Lundi, M. Obama a eu un entretien téléphonique avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, et les deux dirigeants se sont mis d’accord pour accélérer la transition politique en Syrie, a déclaré la Maison Blanche. Cela « impliquerait le départ de Bachar al-Assad et répondrait aux demandes légitimes du peuple syrien », affirme le communiqué. La Syrie est aux prises avec un conflit désormais long de 17 mois, déclenché par la répression brutale par M. Assad de la révolte pro-démocratie. Les puissances occidentales et arabes l’ont appelé à se retirer et à permettre une passation pacifiée des pouvoirs. D’après l’AFP.
Syrie - Raid meurtrier des forces du régime près de Damas
Quarante-trois personnes ont été tuées dans cette attaque. Certaines victimes ont été torturées et exécutées, selon l'OSDH.
Un enterrement collectif à Damas, en Syrie, le 1er août (photo d'illustration). © SHAAM NEWS NETWORK / AFP
Un raid des forces de sécurité syriennes mené mercredi contre une localité près de Damas a causé la mort de 43 personnes, dont certaines ont été exécutées, a affirmé jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
"Les forces du régime ont pénétré mercredi dans la localité de Jdeidet Artouz, au sud-ouest de Damas, ont arrêté une centaine de jeunes et les ont enfermés dans une école où ils ont été torturés", a expliqué l'OSDH. "Jeudi matin, après l'opération, les corps de 43 personnes ont été retrouvés. Certaines ont été victimes d'exécutions sommaires", a précisé l'OSDH, qui avait fait état mercredi de 28 civils tués dans le raid contre cette localité. Par ailleurs, selon l'ONG, 163 personnes sont mortes mercredi dans les violences en Syrie, dont 98 civils, 20 rebelles et 45 soldats
Budget : davantage d'enseignants, moins de militaires
Matignon a fixé la répartition des postes de fonctionnaires d'ici à 2015, globalement stables. Les créations de postes dans l'Education sont au rendez-vous. La Défense, Bercy et l'Ecologie-Logement en font les frais.
Les lettres plafonds fixant les crédits des ministères ainsi que leurs postes de fonctionnaires ont été envoyées hier par Matignon. La stabilité globale des effectifs promise par François Hollande, après 30.000 suppressions par an sous la précédente législature, est confirmée. De même que les créations massives de postes dans l'éducation. Il y en aura précisément 38.000 d'ici à 2015 (60.000 d'ici 2017).
Quelque 6.700 créations (dont 1.000 d'enseignants) ont déjà été votées dans le collectif budgétaire de juillet, pour que les personnes soient en poste dès la rentrée. Il va s'y ajouter 11.000 autres en 2013, dont 1.000 postes dans l'enseignement supérieur (sur le budget des universités) et quelques centaines dans l'enseignement agricole (moins de 1.000 sur trois ans). La police et la gendarmerie, ainsi que la justice, bénéficieront également comme promis de 1.000 postes supplémentaires par an (environ 500 pour la justice et autant pour police-gendarmerie), 3.000 d'ici à 2015.
Pour les autres, les prochaines années vont être difficiles, d'autant que de nombreux postes ont déjà été supprimés depuis 2007. En 2013, la Défense perdra 7.200 emplois (comme prévu dans la loi de programmation), le ministère de l'Economie et des Finances près de 2.500 postes et l'Ecologie et le Logement (qui partagent en partie les mêmes administrations) un peu plus de 1.200 postes. Et il en ira peu ou prou de même en 2014 et 2015. Ces niveaux de suppressions pour ces trois grosses administrations sont très proches de ce qui leur était imposé avant 2012.
Les autres missions dont les effectifs sont moins importants (Affaires étrangères, Emploi, etc.) seront également mises à contribution. Y compris dans les ministères qui bénéficient de créations ciblées de postes. Ainsi, les effectifs à l'Intérieur vont globalement légèrement diminuer (les suppressions de postes dans les préfectures seront plus importantes que les créations dans la police), de même que ceux du ministère de l'Agriculture. Seules l'Education nationale et la Justice bénéficient de créations nettes.
INSURRECTION
GDF va facturer 290 millions d'euros à ses clients pour le gel des prix de 2011
Le Monde.fr avec AFP
GDF Suez a annoncé, jeudi 2 août, qu'il allait facturer aux particuliers 290 millions d'euros pour compenser le gel des prix du gaz au quatrième trimestre 2011, qui avait été invalidé par le Conseil d'Etat.
Le groupe a assuré dans un communiqué que ce rappel serait étalé afin d'en limiter l'impact. Il devrait se traduire par un supplément à payer d'environ 40 euros en moyenne pour les sept millions de foyers chauffés individuellement au gaz. "Suite à l'annulation par le Conseil d'Etat du gel tarifaire pour la période du 1er octobre 2011 au 1er janvier 2012, le groupe va facturer 290 millions d'euros à ses clients sur une durée permettant de réduire l'impact sur leur pouvoir d'achat", a déclaré GDF Suez.
Le Conseil d'Etat avait donné raison début juillet au groupe dirigé par Gérard Mestrallet en annulant l'arrêté de septembre 2011 pris par l'ancien gouvernement Fillon qui avait gelé les tarifs de gaz. Il avait imposé à l'Etat de réviser rétroactivement les tarifs appliqués pour la période allant du 1er octobre 2011 au 1er janvier 2012.
TARIF PROGRESSIF
Sur cette question des prix du gaz, GDF Suez a par ailleurs chiffré à environ 30 millions d'euros l'impact sur ses résultats du plafonnement à 2 % de la hausse des tarifs réglementés du gaz, qui a été appliqué en juillet par le gouvernement Ayrault. C'est bien moins que le niveau requis pour couvrir les coûts de l'opérateur historique, qui était estimé à 7,3 % par l'autorité du secteur, la Commission de régulation de l'énergie (CRE).
GDF Suez a indiqué jeudi poursuivre ses discussions avec le gouvernement "pour mettre en place un tarif progressif et étendre le tarif social afin de protéger les ménages en difficulté". Le gouvernement s'est engagé à instaurer une tarification progressive de l'énergie et de l'eau, conformément à l'engagement du président François Hollande, mais les modalités de cette réforme n'ont pas encore été arrêtées.
GDF Suez, qui présentait jeudi ses résultats pour le premier semestre 2012, a enregistré sur la période une baisse de 15 % de son bénéfice net, liée à des effets comptables, mais une amélioration de ses résultats opérationnels.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire