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mercredi 29 août 2012

29082012 QUOI DE NEUF ?

ECONOMIE 

L'Europe du carburant

L'Europe du carburant
publié le 29/08/2012
Le prix des carburants est en ce moment au plus haut partout en Europe. Le niveau des cours mondiaux et les taux de change expliquent les records battus ou frôlés au printemps puis en cette fin d'été.
Les différences entre pays sont pour l'essentiel liées aux taxes. Elles représentent de 42 à 60% du prix à la pompe, selon les États et leurs besoins. L'Italie a par exemple ajouté 2 centimes de prélèvements pour financer la reconstruction des régions du nord-est touchées par des tremblements de terre cette année.

La France se situe exactement en milieu de tableau : 14e sur 27 pays pour le diesel, un peu plus chère pour l'essence (12e). En appliquant aux prix relevés la semaine dernière la baisse provisoire allant jusqu'à 6 centimes du litres, le diesel français deviendrait le troisième le mois cher en Europe, derrière le Luxembourg et la Bulgarie.

Cette carte est interactive : un clic sur chaque pays montre combien y coûte le litre de diesel et de sans plomb 95 (prix converti en euros si besoin).

















 

POLITIQUE

Les emplois d'avenirs au conseil des ministres : des emplois jeunes en version réduite

Le conseil des ministres va préciser quand et comment seront créés les 150.000 emplois d'avenir promis pendant la campagne électorale. Ces emplois, subventionnés par l'État et principalement destinés aux jeunes de moins de 25 ans, ressemblent beaucoup aux emplois jeunes de l'époque Lionel Jospin.

Le Conseil des ministres va examiner aujourd'hui le projet de loi sur les emplois d'avenir © Maxppp PHOTOPQR/LE PROGRES/CELIK ERKU
C'était l'une des promesses majeures de la campagne électorale de François Hollande. Proposer des "emplois d'avenir" aux jeunes sans qualification. Quelque 140.000 jeunes sortent chaque année de l'Éducation nationale sans diplôme. Et le chômage chez les moins de 25 ans a explosé ces derniers mois.
Le Conseil des ministres va donc étudier le projet de loi qui ressemble aux emplois jeunes créés par Lionel Jospin entre 1997 et 2002. Ainsi, l'État financera ces nouveaux emplois à hauteur de 75% du SMIC brut. À charge ensuite pour les employeurs de verser le reste. Néanmoins les différences sont importantes.
  • Le nombre d'emplois : Le gouvernement Jospin avait créé 300.000 emplois jeunes en cinq ans. Le gouvernement Ayrault en créera moitié moins, 150.000. Une question d'économie en pleine période de restriction budgétaire.
  • La durée : les emplois jeunes étaient prévus pour une durée de cinq ans maximum. Ce sera entre un et trois ans pour les emplois d'avenir.
  • Les secteurs éligibles au dispositif : Comme pour le précédent dispositif, ces nouveaux emplois sont principalement destinés aux associations et aux collectivités locales.
    Néanmoins, le secteur privé pourrait également en bénéficier sous certaines conditions. "Une expérimentation sera ainsi menée dans les secteurs des services aux personnes",  expliquait Jean-Marc Ayrault la semaine denrière. Une partie de ces emplois pourrait aussi être proposé aux étudiants boursiers

Un dispositif diversement accueilli

L'opposition de droite s'est élevée contre une "solution ringarde et dépassée", une "idée décongelée". Eric Heyer, de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), estime qu'ils peuvent être une solution dans l'environnement difficile du moment, qui risque de perdurer.










Les "emplois d'avenir" en Conseil des ministres sur fond d'envolée du chômage

Le Monde.fr
Le ministre du travail, Michel Sapin, le 27 juin. 
Le ministre du travail, Michel Sapin, le 27 juin. | REUTERS/PHILIPPE WOJAZER
Le ministre du travail, Michel Sapin, présente mercredi 29 août en Conseil des ministres le projet de loi pour la création des "emplois d'avenir", destinés aux jeunes les plus fragiles, sur fond d'une nouvelle envolée du chômage en juillet. Le projet, qui sera le premier texte soumis aux députés fin septembre, vise la création de 150 000 contrats sur trois ans, dont 100 000 en 2013.
A la différence des "emplois-jeunes" de l'ère Jospin, dont ils s'inspirent, ces futurs contrats seront destinés aux 16-25 ans "sans qualification ou peu qualifiés" et "prioritairement dans les zones urbaines sensibles". Les jeunes non qualifiés "de zones rurales extrêmement éloignées" seront aussi concernés. Une dérogation est prévue pour l'éducation nationale qui pourra embaucher, sur trois ans, 18.000 étudiants boursiers à bac + 2 se destinant à l'enseignement, sorte de "pré-recrutement".
DONNER UN "VRAI BOULOT"
Il s'agit de donner "un vrai boulot" à une partie des "400 000 jeunes de moins de 25 ans dans la galère", a souligné M. Sapin qui détaillera à la mi-journée son projet devant la presse. La création de ces emplois d'avenir, qui s'ajouteront au "volant" d'emplois aidés, intervient dans un contexte de croissance en berne qui ne laisse espérer aucune embellie rapide sur le front du chômage.
L'Etat subventionnera – à hauteur de 75 % du Smic – ces contrats, généralement à temps plein et qui devront se concentrer "dans des activités d'avenir ou dont l'utilité sociale est avérée" : filière verte, secteur social, aide aux personnes, filières numériques, tourisme. Seront éligibles les employeurs du secteur public (associations, collectivités) et à la marge ceux du privé. Le gouvernement espère qu'un certain nombre d'emplois seront pérennisés une fois l'aide publique épuisée.
Pour le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, ce type de contrats aidés "est une réponse, mais ne règle pas le problème du chômage". Quant à la présidente du Medef, Laurence Parisot, elle juge le dispositif "pas terrible".









Bachar el-Assad se félicite de l'«auto-nettoyage» en Syrie

L'interview, enregistrée à une date inconnue, doit être diffusée en intégralité mercredi soir
L'interview, enregistrée à une date inconnue, doit être diffusée en intégralité mercredi soir Crédits photo : -/AFP
Interrogé par une chaîne pro-syrienne, le président syrien se dit confiant sur le déroulement des affrontements. Mardi, une importante figure de l'opposition a démissionné du Conseil national syrien.
• Bachar el-Assad accorde une interview à une chaîne pro-régime
Le président syrien Bachar el-Assad a accordé à une date inconnue une interview à la télévision privée pro-régime Ad-Dounia, qui porte «sur les développements en Syrie et dans la région». L'interview sera diffusée en intégralité mercredi soir. Le chef de l'État a profité de cette intervention pour railler les défections qui ont secoué son régime ces derniers mois, dont les plus marquantes sont celles de Riad Hijab et de Manaf Tlass. «Les gens patriotes et les gens bien ne s'enfuient pas, ne quittent pas la patrie. Finalement, cette opération est positive, c'est une opération d'auto-nettoyage de l'État premièrement et de la nation en général», a-t-il déclaré. Bachar el-Assad s'est également estimé confiant quant au déroulement des affrontements: «Je peux résumer (la situation) en une phrase: nous progressons, la situation sur le terrain est meilleure mais nous n'avons pas encore gagné, cela nécessite encore du temps».

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• Zone tampon: Fabius reconnait que c'est «très compliqué»
Lors d'une conférence de presse à Ankara, le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a déclaré s'attendre «à ce que les Nations unies s'engagent sur la question de la protection des réfugiés à l'intérieur de la Syrie et si possible de leur accueil dans des camps» en Syrie, réaffirmant ainsi son souhait de voir la mise en place d'une zone tampon. Interrogé mercredi matin sur France Inter, son homologue français, Laurent Fabius, a reconnu que la mise en place d'une zone tampon en Syrie était «très compliquée» et qu'elle nécessitait notamment une zone d'exclusion aérienne partielle. «Si ces gens (réfugiés), dans des zones libérées contrôlées par la nouvelle armée syrienne, se réunissent, il va falloir les protéger. Cela s'appelle une zone tampon. On est en train d'y réfléchir. C'est très compliqué. On ne peut pas le faire sans l'accord des Turcs et d'autres pays», a-t-il déclaré.
Durant son interview télévisée, Bachar el-Assad a déclaré que la création d'une zone-tampon, telle qu'évoquée par la Turquie pour accueillir les réfugiés, est «irréaliste»: «Je pense que parler de zones tampons n'est premièrement pas sur la table, et deuxièmement c'est (une idée) irréaliste même pour les États hostiles et ennemis de la Syrie».
• Une dissidente syrienne démissionne du Conseil national syrien (CNS)
Établie en France, Bassma Kodmani, cofondatrice et membre du comité exécutif du CNS, principale coalition de l'opposition syrienne, a démissionné mardi. Selon elle, «le projet n'a pas atteint ses objectifs, il n'a pas récolté la crédibilité nécessaire, ni maintenu le niveau de confiance qu'il recherchait auprès du peuple syrien lors de sa formation». «Ce n'est pas le moment de parler des différences, mais il y a bien sûr des désaccords avec certains membres du Conseil», a-t-elle expliqué. Bassma Kodmani a également accusé le CNS de «jouer un rôle très individualiste», déclarant que «le CNS ne travaille pas bien avec les autres groupes d'opposition».
• Heurts entre réfugiés et forces de l'ordre en Jordanie
Mardi, un attentat à la voiture piégé a provoqué la mort de 27 personnes dans une banlieue de Damas favorable au régime, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Selon la télévision d'État, 48 personnes ont également été blessées dans l'attentat. Au total, 189 personnes ont péri mardi selon l'OSDH, dont 143 civils.
En Jordanie, des heurts ont opposé des forces de l'ordre à des réfugiés syriens qui protestaient «contre leur conditions de vie» dans le camp d'Al Zaatari, à 85 km au nord d'Amman. Selon une source gouvernementale jordanienne, plus de 20 policiers et gendarmes ont été blessés. Le 23 août, un affrontement similaire s'était déroulé dans ce même camp. Le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés indique que plus de 22.000 réfugiés syriens sont arrivés au camp d'Al Zaatari, près de la frontière syrienne, depuis son ouverture le 30 juillet.
(avec agences)

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