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lundi 6 août 2012

06082012 QUOI DE NEUF ?

INSURRECTION

Makhloufi exclu


L'Algérien Taoufik Makhloufi, qualifié très facilement pour la finale du 1500m en remportant sa demie, a été exclu des Jeux Olympiques par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) pour manque de combativité lors des séries du 800m, ce lundi. L'athlète, initialement non inscrit sur cette distance, a été contraint de s'aligner au départ par sa fédération. Mais quelques mètres après le départ, pour marquer son désaccord avec cette décision, celui-ci s'est arrêté avant de rebrousser chemin puis d'abandonner. La sanction ne s'est pas fait attendre. Il a immédiatement été évincé de la compétition, mais pourrait être repêché pour la finale du 1500m, s'il apporte un certificat médical à l'IAAF, prouvant sa bonne foi.




HUMOUR......ENCORE QUE......











POLITIQUE

Un commando pénètre en Israël depuis l'Egypte : 15 morts, Morsi convoque une réunion d'urgence

Des hommes armés ont attaqué dimanche soir un poste-frontière égyptien dans le Sinaï, faisant au moins 15 morts. Le commando est ensuite parvenu à pénétrer sur le territoire israélien, avant d'être neutralisé. Le président égyptien Mohamed Morsi convoque une réunion d'urgence avec l'armée.

Au moins quinze garde-frontières égyptiens ont été tués dimanche soir et sept autres blessés dans une attaque contre un barrage situé dans le Sinaï, non loin de la frontière entre l'Égypte et l'Israël.
"A environ 20H00 (17H00 GMT), un groupe d'hommes armés a pris d'assaut un poste-frontière égyptien dans le Sinaï et tué 10 à 15 personnes. Ils ont ensuite pris le contrôle de deux véhicules blindés qui se sont dirigés vers le poste-frontière de Kerem Shalom" dans le sud d'Israël, indique un porte-parole de l'armée israélienne.
"Une explosion s'est produite dans un des véhicules avant qu'il n'atteigne le territoire israélien, tandis que le deuxième a été attaqué par l'armée de l'air israélienne. Il n'y a pas eu de victime du côté des soldats israéliens", a-t-il ajouté.
Selon un porte-parole de l'armée égyptienne,  cinq membres de ce commando ont été tués.

Le président égyptien convoque une réunion d'urgence

En réaction à l'attaque, l'Egypte a décidé de fermer "sine die" le terminal de Rafah, à sa frontière avec la bande de Gaza. Israël accuse depuis des mois des activistes palestiniens venus de Gaza de s'infiltrer via l'Egypte pour perpétrer des attaques.
Dans la foulée, le président égyptien Mohamed Morsi a indiqué qu'il convoquait une réunion d'urgence avec le Conseil suprême des forces armées.
De son côté, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a estimé que l'assaut soulignait "la nécessité pour les autorités égyptiennes d'agir fermement pour rétablir la sécurité et lutter contre le terrorisme dans le Sinaï".
La situation dans le Sinaï s'est détériorée après la révolte de début 2011 et est rendue encore plus délicate par la faible présence de l'armée, en raison de la démilitarisation de ce secteur conformément aux accords de paix israélo-égyptiens de 1979.





Immigration : l'UMP vent debout contre les projets du ministre

Après la fiscalité et le pouvoir d'achat, l'opposition se place sur un nouveau terrain d'affrontement avec le gouvernement : l'immigration. Les annonces de Manuel Valls sont sous les tirs croisés de l'UMP. Revue de détail des projets qui fâchent la droite.

Naturalisations
De Didier Mariani, à Claude Guéant, en passant par Eric Ciotti et Rachida Dati, la récente décision de Manuel Valls de ne pas appliquer et de revoir les critères de naturalisation décidés sous l'ancienne majorité suscite un tollé à l'UMP. Au terme d'une loi votée le 16 juin 2011, tout étranger désirant acquérir la nationalité française devait justifier d'un niveau de maîtrise du français équivalent à la troisième des collèges, disposer de notions minimum sur la culture et l'histoire de la France et signer une charte des droits et des devoirs du citoyen. Une procédure taxée de « courses d'obstacles aléatoire et discriminatoire » par le nouveau ministre de l'Intérieur, évoquant notamment le test de connaissances (un QCM) qui devait entrer en vigueur le 1 er juillet dernier. Manuel Valls vient d'annoncer (« Les Echos » du 1 er août) que ce dispositif serait remplacé par des « entretiens d'assimilation ». L'an dernier, les naturalisations ont reculé de 30 % par rapport à 2010 pour s'établir à 60.000. Le ministre veut arrêter cette chute libre et a annoncé deux projets de lois, l'un pour l'automne et l'autre pour le premier semestre 2013, précisant les critères de régularisation des sans-papiers, la fin du délit de solidarité et la création d'un titre de séjour pluriannuel.

Droit d'asile

L'opposition s'inquiète de la lenteur des procédures d'instruction des demandes de droit d'asile. Elle accuse la majorité de chercher à assouplir ce droit en ne donnant pas à l'administration, en l'occurrence l'Ofpra (Office de protection des réfugiés et apatrides), les moyens de réduire sensiblement ces délais, actuellement d'un an. « Il n'y a pas de volonté claire de la part du gouvernement de raccourcir la période d'examen des dossiers », estime un responsable de l'UMP. Dans l'ex-parti majoritaire, on estime qu'il faudrait ramener le délai d'instruction à un trimestre face à la « très très forte hausse du nombre de demandeurs d'asile ». L'an dernier, sur 60.000 personnes ayant sollicité le statut de réfugié, à peine 10.000 ont obtenu satisfaction.

Immigration irrégulière

La droite met en cause le gouvernement Ayrault sur deux points. Le premier concerne la suppression de la franchise de 30 euros de l'aide médicale de l'Etat (AME), franchise instituée en 2011 pour les étrangers sans papiers désireux de se faire soigner. Celle-ci visait à lutter contre les abus et à enrayer la forte hausse du budget de l'AME (600 millions en 2011 contre 340 millions en 2002). « Un étranger en situation irrégulière n'a pas à disposer de plus de droits qu'un étranger en situation régulière », considère Eric Ciotti. Le député des Alpes-Maritimes et directeur de campagne de François Fillon à la présidence de l'UMP dénonce également le manque de fermeté du gouvernement dans les reconduites à la frontière, estimant qu'elles « ont chuté de près de la moitié » depuis mai. Pour Manuel Valls, la baisse est « due uniquement à la nouvelle donne sur les gardes à vue » de 24 heures (reconductibles une fois) des sans-papiers. Cette procédure a été cassée par la justice début juillet. Le ministre présentera fin octobre un projet de loi permettant la rétention administrative des clandestins jusqu'à 12 heures.

Immigration régulière

L'UMP ne se satisfait pas de voir remis en cause l'objectif du gouvernement Fillon de diviser par deux le nombre de titres de séjour (182.000 en 2011). La frange la plus à droite du parti ne digère pas non plus la suppression de la circulaire Guéant sur les diplômés étrangers, contestée pourtant même à droite et sur laquelle l'ex-ministre de l'Intérieur était en partie revenu. « Il s'agissait d'attribuer un titre de séjour aux étudiants réellement désireux de poursuivre en France un cursus universitaire », s'offusque Eric Ciotti.
JOËL COSSARDEAUX, Les Echos
Écrit par Joel COSSARDEAUX
Sous - Chef de Service

La Syrie vers la guerre totale

Les tentatives diplomatiques pour mettre fin au conflit syrien ont toutes échoué. De Damas à Alep, c’est une « lutte à mort » qui est désormais engagée entre le régime et la rébellion.

Un mois jour pour jour après la grande réunion qui avait rassemblé le 6 juillet à les Amis de la Syrie, soit plus d’une centaine de pays, le pays s’est encore un peu plus enfoncé dans la guerre civile. Aucune résolution des Nations unies n’a pu être adoptée pour y mettre fin en raison des nouveaux veto russe et chinois le 19 juillet.
Pis : le médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe, , a fini par jeter l’éponge jeudi devant la « mission impossible » qui lui était assignée. « L’histoire nous jugera sévèrement », avait-il pourtant lancé le 1er juillet pour tenter de faire bouger les uns et les autres. En vain. Sa démission, comme le départ des derniers observateurs des Nations unies le 19 août, signe l’aveu d’impuissance de l’ONU et de la communauté internationale face à ce drame qui risque désormais d’embraser tout le Proche et le Moyen-Orient.

21 000 morts et 3 millions de déplacés

Le puissant mouvement social né en mars 2011, revendiquant plus de libertés civiles et en Syrie dans la foulée du Printemps arabe qui avait touché, entre autres, la Tunisie et l’Egypte, s’est en effet transformé en un mouvement armé, et désormais en une véritable guerre civile et confessionnelle opposant la majorité sunnite du pays à la minorité alaouite monopolisant le pouvoir à Damas et s’appuyant — bon gré mal gré — sur les autres minorités chrétienne, druze et kurde. Après dix-sept mois de crise et déjà plus de 21000 morts, selon le dernier bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les combats ont gagné les deux plus grandes villes du pays : Damas, la capitale, dont les forces de Bachar al-Assad semblent avoir repris un à un tous les quartiers tombés aux mains de la rébellion, qui manque d’armes lourdes face à la puissance de feu de l’armée loyaliste; Alep, la capitale économique et deuxième ville du pays, où s’annonce une bataille décisive et sanglante. En effet, tous les observateurs s’accordent au moins sur un point : en Syrie, le pire est encore à venir! Les violences ont encore fait au moins 47 morts, hier, selon l’OSDH.

La France préside en août le Conseil de sécurité de l’ONU, mais elle semble consciente que « la Russie et la Chine ne vont pas bouger » et qu’une résolution contraignante se heurterait à un nouveau veto de Moscou et de Pékin. Faute de mieux, la France mise donc sur une mobilisation des organisations humanitaires pour tenter de venir au secours de la population syrienne qui compte déjà 3 millions de déplacés et commence à manquer de tout. Encore faudrait-il que les belligérants s’accordent sur une trêve pour que l’aide humanitaire parvienne à ceux qui en ont le plus besoin. Personne ne doit se faire trop d’illusions, car — comme le souligne un diplomate — « c’est une lutte à mort qu’ont engagée le régime, prêt à tout et qui se battra jusqu’au bout, et la rébellion armée, au sein de laquelle les jihadistes les plus radicaux sont de plus en plus influents ».

Le Parisien





Pilonnage et combats à Alep avant la bataille décisive

Le Monde.fr avec AFP

Des combattants de l'Armée syrienne libre dans une rue du quartier de Salaheddine, dans le sud-ouest d'Alep, le poumon économique de la Syrie.  
Des combattants de l'Armée syrienne libre dans une rue du quartier de Salaheddine, dans le sud-ouest d'Alep, le poumon économique de la Syrie. | Laurent Van der Stockt pour "Le Monde"

L'armée syrienne, qui a achevé son déploiement autour d'Alep, bombardait la ville et livrait bataille aux insurgés avant de lancer l'offensive décisive pour le contrôle de cette métropole du nord de la Syrie, enjeu crucial du conflit. Dimanche 5 août, l'aviation a bombardé les quartiers de Char et Sakhour, dans l'est de la ville, tandis que celui de Salaheddine, dans l'ouest, bastion rebelle assiégé par l'armée, était la cible de tirs d'artillerie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Des combats se déroulaient dans d'autres quartiers de cette ville, poumon économique de la Syrie, a précisé l'OSDH. Ces violences ont fait au moins 79 morts, dont 42 civils, selon l'ONG, qui rapporte plus de 21 000 morts depuis le début de la révolte contre le régime du président Bachar Al-Assad, en mars 2011.
L'armée a achevé dimanche l'envoi d'importants renforts à Alep, théâtre d'affrontements depuis le 20 juillet. "Tous les renforts sont arrivés et encerclent la ville. L'armée est désormais prête à lancer l'assaut décisif, mais elle attend les ordres, a affirmé une source de sécurité. Cependant la guerre risque de durer, car il va y avoir des batailles de rue pour déloger les terroristes." Selon un responsable de la sécurité, au moins 20 000 militaires ont été déployés sur le front d'Alep, où les rebelles comptent pour leur part entre 6 000 et 8 000 hommes, d'après le journal Al-Watan, proche du pouvoir.

La carte des affrontements à Alep. 
La carte des affrontements à Alep. | Le Monde.fr

UNE SITUATION FIGÉE AVANT LA GRANDE OFFENSIVE
"La mission actuelle [de l'armée] consiste (...) à resserrer l'étau et à renforcer le contrôle des entrées de la ville afin d'empêcher [les rebelles] de fuir", selon ce quotidien qui affirme que des "centaines de terroristes ont été tués" à Alep. Les rebelles disent tenir la moitié de la ville et affirment que, malgré les bombardements, par l'artillerie et l'aviation, les soldats ne parviennent pas à avancer au sol.
Selon des journalistes de l'AFP sur place, dimanche, la situation semblait figée. L'Armée syrienne libre (ASL) et les troupes régulières s'affrontent certes violemment à Salaheddine, mais chacun attend encore la grande offensive. Sur l'autre grand front du conflit, celui de Damas, l'armée a affirmé samedi contrôler totalement la capitale après avoir repris le quartier de Tadamoun. Trois officiers des services de renseignement politique dans la capitale ont fait défection pour trouver refuge en Jordanie, a assuré à l'AFP Kassem Saad Eddine, porte-parole de l'ASL en Syrie.

QUARANTE-HUIT PÈLERINS IRANIENS ENLEVÉS
Selon Marwane Abdel Aal, de la section libanaise du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), les combats à Damas dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk ou autour a provoqué l'exode au Liban de 600 familles palestiniennes pendant le week-end.
Dans la région de Damas, haut lieu du chiisme, 48 pèlerins iraniens qui se rendaient en bus à l'aéroport ont été par ailleurs enlevés samedi. L'Iran a demandé à la Turquie et au Qatar, qui soutiennent les rebelles, d'intervenir pour les faire libérer. Les rebelles ont affirmé que parmi ces otages figuraient des membres des gardiens de la révolution, armée prétorienne du régime iranien, selon une vidéo de la télévision satellitaire Al-Arabiya. Mais un responsable de l'opposition syrienne a accusé le groupe extrémiste sunnite iranien Jundallah, qui, selon lui, a "un discours religieux basé sur la haine des chiites et des alaouites", d'être derrière ce rapt et le meurtre de 15 partisans du régime à Yalda dans le sud de Damas.







Le Premier ministre syrien Hidjab rejoint l'opposition

le premier ministre syrien limogé serait en fait en Jordanie © reuters - 2012

BEYROUTH/AMMAN, 6 août (Reuters) - Depuis juin à la tête du gouvernement syrien, Ryad Hidjab, dont la télévision de Damas a annoncé lundi le limogeage, s'est réfugié avec sa famille en Jordanie et a rallié l'opposition au régime du président Bachar al Assad.

Il s'agit du plus important membre du clan Assad à faire défection depuis le début de l'insurrection à la mi-mars 2011.

Dans un communiqué lu par un de ses porte-parole sur la chaîne Al Djazira, Hidjab confirme sa défection et annonce qu'il se rallie à la "révolution".

"J'annonce aujourd'hui que j'abandonne ce régime terroriste et criminel et que je rejoins les rangs de la révolution pour la liberté et la dignité.  J'annonce aujourd'hui que je suis un soldat de la sainte révolution."

Ancien ministre de l'Agriculture, Hidjab avait été nommé Premier ministre par le président Assad à la suite des élections législatives du mois de mai qui avaient été boycottées par l'opposition.

C'est un sunnite originaire de la province de Daïr az Zour, dans l'est de la Syrie.

Omar Ghalawandji, qui était vice-Premier ministre, a été chargé de diriger un gouvernement de transition, a annoncé la télévision syrienne.
Par Reuters
DIVERS

Curiosity s'est posé sur Mars

Première image transmise par le rover Curiosity de la surface de Mars, photographiée sur un écran de contrôle du Mars Sciences Laboratory, à pasadena en Californie.
Première image transmise par le rover Curiosity de la surface de Mars, photographiée sur un écran de contrôle du Mars Sciences Laboratory, à pasadena en Californie. (Photo handout Nasa TV. Reuters)

Après une descente intense vers la surface de la planète rouge, le rover s'est posé comme prévu.

Par LIBÉRATION.FR
Le rover Curiosity s'est posé sans dommages à la surface de Mars, selon les données reçues par le centre de contrôle de la mission Mars science Laboratory, à Pasadena en Californie.
«Le contact (avec le sol) est confirmé», a annoncé un membre de le mission de contrôle, au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de Pasadena.
Après être entrée dans l'atmosphère martienne, la capsule contenant le robot a correctement déployé son parachute puis largué son bouclier thermique, avant de libérer Curiosity qui est descendu à la surface suspendu à une grue aéroportée. Les données étaient reçues sur Terre avec une quinzaine de minutes de décalage, en raison de la distance entre les deux planètes.
La Nasa a par ailleurs mis en place un compte Twitter consacré à Curiosity, via lequel sont transmises de premières images.
(avec AFP)

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