HUMOUR......ENCORE QUE......
POLITIQUE
Hollande salue en Mauroy l'"enfant du peuple"
Le gouvernement et la famille socialiste, François Hollande en tête, ont rendu un hommage national mardi à Paris à l'ancien Premier ministre Pierre Mauroy, un "enfant du peuple" pour qui "réformer ce n'était pas renoncer, c'était réussir", selon les mots du président de la République.
Le premier chef de gouvernement de François Mitterrand (1981-84) est mort vendredi à l'âge de 84 ans, vingt mois après avoir quitté la scène politique en lâchant son mandat de sénateur en 2011.
Hommage de la Nation aux Invalides, avec allocution présidentielle, puis de la famille socialiste au siège du PS, minute de silence dans les deux assemblées l'après-midi: Pierre Mauroy a été célébré toute la journée par une classe politique pour une fois unanime, droite et gauche saluant de concert un "homme de convictions et de courage".
"Pierre Mauroy fut un homme politique total, il fut un homme d'Etat de ceux dont la mémoire s'impose à tous", a déclaré le Premier ministre Jean-Marc Ayrault devant les députés, décrivant "un grand Européen, un grand maire de Lille, un bâtisseur inlassable toujours soucieux de ne pas rompre le lien entre sa ville et les populations des milieux les plus populaires".
"Peu d'hommes, même éminents, peuvent s'enorgueillir d'avoir fait l'Histoire de leur pays. Pierre Mauroy est incontestablement de ceux-là", avait lancé d'emblée François Hollande, dans la cour d'honneur de l'Hôtel des Invalides, devant un impressionnant parterre de membres ou anciens membres du gouvernement, entourant la veuve du défunt, Gilberte Mauroy, son fils Fabien et ses petits-enfants.
Saluant l'"enfant du peuple entré dans l'Histoire", le chef de l'Etat a retracé dans son éloge funèbre un "destin exceptionnel". Celui d'un fils d'instituteur, jeune militant socialiste, enseignant du technique, qui, dans le sillage de François Mitterrand, participe à la fondation du PS en 1971, puis décroche Matignon lors de l'alternance de 1981.
"Réformer, ce n'était pas renoncer"
"Pour Pierre Mauroy, réformer ce n'était pas renoncer, c'était réussir", a-t-il ajouté.
Face aux difficultés, "il lui fallut assumer". Et le chef de l'Etat de citer "le sérieux budgétaire, le blocage des prix et des salaires, les restructurations industrielles".
Ces décisions, à peine deux ans après l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir, lui "coûtèrent", "mais il sut prendre ces décisions parce qu'il les savait non pas inévitables, mais nécessaires pour reconvertir, redresser et repartir".
Un éloge qui résonnait dans la bouche de François Hollande comme une défense de son action, alors que l'exécutif est attaqué par la gauche de la gauche sur l'austérité imposée à ses yeux par Bruxelles.
Le président a salué en Pierre Mauroy celui qui avait "compris que le destin de la France passait pas l'Europe, que faire cavalier seul pouvait finir en une cavalcade sans lendemain". "La rigueur, c'était la condition pour poursuivre la réforme, le changement", a-t-il dit aussi.
Au siège du PS à la mi-journée, où les socialistes étaient rassemblés autour de la famille Mauroy, l'ex-Premier ministre Lionel Jospin a loué l'"intelligence politique" de celui qui fut le "second indispensable" de Mitterrand pendant les années 1970.
Outre Jospin, les anciens Premiers ministres socialistes Michel Rocard et Edith Cresson se sont associés à ces hommages. Aux Invalides, Jean-Pierre Raffarin et Dominique de Villepin étaient également présents, comme d'autres responsables de l'opposition, Jean-François Copé (UMP), Jean-Louis Borloo (UDI) et François Bayrou (MoDem). Les socialistes Jacques Delors, Jack Lang, Robert Badinter, Michel Charasse, Bertrand Delanoë, Harlem Désir, ainsi que l'écrivain Alain Decaux et le chef d'orchestre Jean-Claude Casadesus étaient également venus.
A Lille, le public pourra se recueillir devant le cercueil de l'ancien maire de la capitale des Flandres françaises (de 1973 à 2001) jusqu'à mercredi en fin de journée, dans le Grand Carré de l'hôtel de ville.
Jeudi matin, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et Martine Aubry présideront une cérémonie d'hommage à l'hôtel de ville, avant les funérailles dans l'après-midi à la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille, puis l'inhumation au cimetière de l'Est dans la plus stricte intimité.
Turquie: au 12e jour de la contestation, Erdogan use de la force
ISTANBUL - Le calme est revenu dans la nuit de mardi à mercredi sur la place Taksim, au centre d'Istanbul, que le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a fait évacuer à deux reprises par la force dans la journée en prévenant qu'il n'aurait plus "aucune tolérance" envers leur mouvement.
Tout au long de la journée, à la veille d'un entretien entre le chef du gouvernement et des représentants de la fronde qui agite le pays depuis douze jours, de violents affrontements avaient opposé les forces de l'ordre à des groupes de contestataires dans le centre de la mégapole turque, faisant de nombreux blessés.
La police est également intervenue à Ankara pour disperser, à grands renforts de gaz lacrymogènes et de canons à eau, quelque 5.000 manifestants.
Les forces de l'ordre ont investi peu après 07h30 locales (04h30 GMT) la place Taksim, le bastion de la fronde commencée le 31 mai, et facilement repoussé les quelques centaines de protestataires qui y avaient passé la nuit. Les barricades qui bloquaient l'accès à la place ont été rapidement démantelées par des pelleteuses et les drapeaux et banderoles hostiles au gouvernement arrachées.
Mais les échauffourées se sont poursuivies jusqu'au soir, lorsque la police s'est brutalement retirée en lisière de la place, ouvrant la porte à des milliers de personnes scandant "Tayyip, démission !" Mais une heure plus tard, elle a pour la seconde fois dispersé la foule, provoquant la panique. De nombreux manifestants ont trouvé refuge dans le parc Gezi, dont la destruction annoncée a lancé la contestation le 31 mai, transformé par les militants en hôpital de campagne, et de fortune, pour les nombreux manifestants blessés.
Lors de son adresse hebdomadaire aux députés de son parti, le Premier ministre a fermement justifié l'intervention des forces de l'ordre.
"Je m'adresse à ceux qui veulent poursuivre ces événements, qui veulent continuer à semer la terreur: cette affaire est maintenant terminée. Nous ne ferons plus preuve de tolérance", a-t-il déclaré devant les élus de son Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste).
Même si la police s'est abstenu d'intervenir directement dans le parc, M. Erdogan a clairement menacé ses occupants de l'évacuer de force. "Le parc Gezi est un parc, pas une zone d'occupation", a-t-il lancé, "j'invite les manifestants sincères (...) à se retirer". Surpris dans leur sommeil par l'opération des forces de l'ordre, les manifestants n'ont pas caché leur surpris et leur colère.
Fermeté
"Pouvez-vous croire ça ' Ils attaquent Taksim et nous gazent ce matin alors qu'ils ont proposé hier soir de discuter avec nous '", s'est interrogé Yulmiz, un manifestant de 23 ans. "Si on nous chasse d'ici, nous reviendrons", a renchéri Ali, un retraité de 63 ans, un masque de chirurgien sur le visage.
La reprise, symbolique, de la place Taksim intervient au lendemain de l'annonce d'une rencontre, prévue mercredi, entre M. Erdogan et des représentants de la contestation, qu'il n'a eu de cesse de présenter comme des "pillards" ou des "extrémistes". L'ONG Greenpeace, invitée à ce rendez-vous, a déjà fait savoir qu'elle ne s'y rendrait pas. "D'abord, la violence doit cesser", a-t-elle demandé.
La police a par ailleurs procédé mardi à des dizaines d'arrestations, dont 73 avocats qui dénonçaient, dans l'enceinte du palais de justice d'Istanbul, l'intervention de la police, selon l'Association des avocats contemporains. Tous ont été relâchés en soirée.
Les forces de l'ordre avaient quitté la place Taksim le 1er juin, après vingt-quatre heures presque ininterrompues de violences avec des centaines de manifestants venues dénoncer la brutalité de l'évacuation par la police du parc Gezi, à l'aube du 31 mai.Plusieurs centaines de militants associatifs l'occupaient pour dénoncer l'arrachage des 600 arbres dans le cadre d'un projet contesté d'aménagement urbain.
Depuis le retrait de la police, la place du centre d'Istanbul a accueilli tous les soirs des milliers de personnes, parfois des dizaines de milliers, exigeant la démission de M. Erdogan, accusé de dérive autoritaire et de vouloir "islamiser" la société turque.
Sûr du soutien d'une majorité de Turcs, le Premier ministre a adopté un ton très ferme depuis le début de la crise, en renvoyant les contestataires aux élections municipales de 2014 pour exprimer leur mécontentement. Lors des législatives de 2011, l'AKP avait recueilli 50% des suffrages.
Son intransigeance a valu à M. Erdogan de nombreuses critiques dans le monde, notamment de la part de son allié américain ou de l'Union européenne (UE), qui ont dénoncé le recours excessif à la force par la police turque.
Amnesty International s'est insurgée mardi contre l'intervention de la police, appelant au dialogue. De son côté, Human Rights Watch a estimé que "gazer des dizaines de milliers de manifestants ne règlera pas la crise".
Le syndicat des médecins turcs a annoncé mardi la mort d'une quatrième personne, grièvement blessée il y a quelques jours à Ankara, depuis le début des manifestations. Outre ces quatre personnes tuées, trois manifestants et un policier, près de 5.000 autres ont été blessées, dont plusieurs dizaines grièvement.
Par
Grèce: le gouvernement annonce la fermeture immédiate de sa télévision publique
Le gouvernement grec a annoncé mardi soir la fermeture "à la clôture des programmes" de la télévision publique ERT, en raison de sa mauvaise gestion.
M. Kedikoglou a précisé que l'organisation publique rouvrirait sous une autre forme, avec un nombre de salariés considérablement réduit.
Tous les salariés actuels, au nombre de 2.700 selon les medias grecs, recevront une compensation et seront autorisés à postuler à un emploi dans la nouvelle structure, a-t-il dit.
Cette nouvelle a été annoncée sans préavis alors que les chefs de file de la troika des créanciers de la Grèce (UE-BCE-FMI) sont à Athènes. ERT appartient aux multiples organismes d'Etat qui devaient être restructurés, selon le memorandum signé entre la Grèce et ses bailleurs de fonds.
Syrie. Soixante chiites tués dans des combats avec des rebelles
Soixante chiites habitant dans un village de l’est de la Syrie ont été tués ce mardi dans des combats avec des rebelles, un jour après que ces villageois eurent attaqué un poste de l’opposition, a annoncé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
« Des villageois chiites en armes ont attaqué hier (lundi) un poste des rebelles situé non loin de là et ont tué deux (rebelles). Aujourd’hui (mardi), les rebelles ont attaqué le village et en ont pris le contrôle, tuant 60 de ses habitants chiites, pour la plupart des combattants », a indiqué l’OSDH à l’AFP.
Les incidents sont intervenus dans le village à majorité sunnite de Hatlah, dans la province de Deir Ezzor (est).
Au moins dix rebelles ont également été tués mardi dans ces combats, et les violences ont provoqué la fuite des résidents chiites d’Hatlah, a indiqué Abdul Rahman.
Le gouvernement syrien, qui combat depuis plus de deux ans une insurrection, a créé des milices locales dans certaines parties du pays, fournissant des armes et un entraînement à des communautés proches de lui.
Dans ce conflit s’affrontent une opposition dominée par les sunnites et le régime syrien dirigé par le président Bachar al-Assad, qui vient de la communauté alouie, une branche de l’islam chiite.
Les combats ont pris de plus en plus une coloration communautaire et religieuse, les deux parties s’accusant mutuellement de massacres sur chaque communauté religieuse.

L’armée syrienne, forte de son succès à Al-Qoussayr dans le centre-ouest du pays, avançait mercredi dans un quartier de la ville voisine de Homs avec l’objectif de la reprendre entièrement, a rapporté une ONG syrienne.
«Les forces du régime ont pris le contrôle de larges secteurs de Wadi Sayeh à Homs, avançant lentement dans ce quartier qu’elles bombardent et où se déroulent de violents combats», a affirmé à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Les forces du régime étaient déjà présentes à Wadi Sayeh mais incapables d’y avancer en raison des francs-tireurs rebelles.
Le contrôle de Wadi Sayeh facilitera à l’armée la prise des quartiers de Khaldiyé et du vieux Homs, qu’elle assiège depuis plus d’un an. Selon Rami Abdel Rahmane, l’armée «tente de prendre le contrôle de toute la ville de Homs», baptisée par l’opposition syrienne, «capitale de la révolution».
«L’armée a pris Wadi Sayeh à Homs, et des villages à Hama», titrait mercredi de son côté le quotidien al-Watan, proche du pouvoir à Damas, «afin de ramener la sécurité et de sauver le pays des groupes terroristes». L’avancée de l’armée à Homs, intervient après la prise le 5 juin de la ville stratégique d'Al-Qoussayr, fief des rebelles pendant plus d’un an, par les forces syriennes aidées par le Hezbollah chiite libanais.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional qui mène les négociations à Ouagadougou depuis ce week-end, a soumis lundi un projet d'accord aux deux camps, espérant sa signature pour mardi.
Ce texte doit permettre un retour de l'armée malienne à Kidal, jusque-là refusé par les mouvements armés touareg, dans la perspective de la présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali. Mais la signature a dû être retardée, du fait des autorités maliennes, qui pourraient cependant l'entériner mercredi.
"Nous sommes prêts à signer le document de paix mercredi, si l'autre partie prend en compte quelques amendements, qui ne sont d'ailleurs pas de nature à dénaturer le texte initial", a affirmé à l'AFP une source gouvernementale malienne.
"Nous sommes optimistes", a-t-elle assuré, sans révéler l'objet des amendements souhaités.
Le chef de la délégation de Bamako, l'ancien ministre Tiébilé Dramé, était retourné lundi soir dans la capitale malienne pour rendre compte des discussions au président malien par intérim, Dioncounda Traoré.
De son côté, la délégation conjointe touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), qui a envoyé certains de ses membres consulter leur base à Kidal, a accepté l'accord soumis par le Burkina Faso, appuyé par la communauté internationale.
"Le MNLA et le HCUA sont prêts à signer le document tel qu'il nous a été donné par la médiation", a déclaré devant quelques journalistes à Ouagadougou leur chef de délégation, Mahamadou Djeri Maïga.
Les groupes touareg ne seront pas "un obstacle pour les élections", a-t-il assuré, évoquant leur "disponibilité totale" à "aller à la paix".
Si l'accord est appliqué "à la lettre" avec les "garde-fous" prévus, "il n'y aura pas de bavure" de l'armée malienne une fois revenue à Kidal, car elle ne pourra pas "se venger sur les populations civiles", a estimé M. Maïga.
Selon des sources proches des discussions, la Minusma, la mission onusienne attendue au Mali en juillet et qui absorbera la force africaine déjà sur place (Misma), devrait encadrer l'armée malienne à Kidal au moment de la présidentielle.
Le chef de la délégation touareg a par ailleurs précisé que, selon le projet d'accord, "les éléments du MNLA et du HCUA seront cantonnés avec leurs armes".
Selon lui, le désarmement de ces combattants n'interviendra qu'une fois un accord "final" signé avec les autorités maliennes légitimes installées après la présidentielle, et conférant un "statut particulier" à l'Azawad, terme par lequel les autonomistes touareg désignent la région septentrionale du Mali.
Une source proche de la médiation s'est félicitée que les représentants des groupes armés soient "prêts à signer l'accord". "Maintenant, nous attendons le retour (à Ouagadougou) de la délégation" des autorités maliennes, a-t-elle relevé.
"Je poursuis les consultations à Bamako", a indiqué le chef de la délégation du régime malien. Cependant, selon M. Dramé, "la poursuite des consultations ne remet en cause ni le processus de Ouagadougou ni la signature d'un accord".
"Je serai de retour à Ouagadougou demain (mercredi), inch'Allah (si Dieu le veut)", a-t-il dit.
Les rebelles touareg se sont installés fin janvier à Kidal à la faveur de l'intervention militaire française contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Les jihadistes avaient pris en 2012 le contrôle du nord du Mali, s'alliant d'abord au MNLA qui avait lancé l'offensive, avant d'évincer ce mouvement dans la région.
L'Union européenne a souligné mardi qu'elle soutenait "activement" les pourparlers engagés à Ouagadougou, y voyant "une avancée cruciale" avant la présidentielle de juillet.
Quant à la future force onusienne, elle devrait être appelée à jouer un grand rôle à l'occasion du scrutin.
La Minusma sera commandée par le général rwandais Jean-Bosco Kazura, ancien numéro deux de la Mission de l'Union africaine au Soudan, a annoncé à l'AFP la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo.
Mohammad Reza Aref s'est désisté au profit de M. Rohani après la multiplication des appels en ce sens de dirigeants et militants du camp réformateur, dont son chef, l'ancien président réformateur Mohammad Khatami.
Ce dernier et l'ex-président modéré Akbar Hachémi Rafsandjani, ont appelé tous deux à voter pour M. Rohani vendredi.
"Je demande à tout le monde, en particulier les réformateurs et (...) à tous ceux qui veulent la grandeur de notre nation de participer à l'élection" et de voter "pour M. Rohani", a indiqué M. Khatami dans un message.
"En raison du devoir que j'ai vis-à-vis de mon pays et de l'avenir du peuple, je voterai pour mon cher frère Rohani", a-t-il ajouté.
Quelques heures plus tard, M. Rafsandjani, un pilier du régime écarté de la course à la présidentielle de vendredi, a lui aussi apporté son appui à M. Rohani.
"Je voterai pour le Dr Rohani, qui est entré dans la course après m'avoir consulté", a dit M. Rafsandjani, qui a accompli deux mandats présidentiels entre 1989 et 1997, cité par l'agence de presse ILNA. "Je le considère comme plus qualifié (que les autres candidats) pour diriger l'exécutif", a-t-il ajouté.
M. Rohani, un religieux âgé de 64 ans, désormais seul candidat de poids du camp réformateur et modéré, aura pour principaux adversaires, les conservateurs Saïd Jalili, Ali Akbar Velayati et Mohammad Bagher Ghalibaf.
Les deux autres candidats, le conservateur Mohsan Rezaïe et le modéré Mohammad Gharazi, apparaissent distancés dans la course.
Dans un communiqué officiel, le Conseil consultatif (regroupant modérés et réformateurs) a annoncé que "désormais Hassan Rohani est le candidat du camp réformateur".
"Dans une lettre, Mohammed Khatami, a jugé que mon maintien dans la course à la présidentielle n'était pas dans l'intérêt (du mouvement réformateur). J'ai donc décidé de me retirer de la course", a écrit M. Aref dans un communiqué publié son site (draref.ir).
"Même voie"
Ce retrait est le deuxième en deux jours, après celui du conservateur Gholam-Ali Hadad-Adel qui s'est désisté pour "favoriser l'élection d'un conservateur".
"Je suivrai la même voie que celle de Khatami et Rafsandjani", a dit M. Rohani lundi lors d'un rassemblement électoral. "Je n'approuve pas la politique étrangère actuelle du pays. Nous chercherons à avoir une bonne entente (avec les pays étrangers) pour réduire pas à pas les sanctions et les supprimer totalement".
M. Rohani prône une politique de souplesse dans les négociations avec les grandes puissances pour régler la crise du nucléaire iranien.
Sous la présidence de M. Khatami, M. Rohani était le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, et à ce titre, dirigeait les négociations nucléaires avec Paris, Londres et Berlin, entre 2003 et 2005.
L'Iran avait alors accepté la suspension de son programme d'enrichissement d'uranium et l'application du protocole additionnel au Traité de non prolifération nucléaire (TNP), qui permet des inspections surprises des installations nucléaires du pays.
En 2005, après l'élection du Mahmoud Ahmadinejad, il avait quitté son poste et l'Iran avait alors repris ses activités d'enrichissement et suspendu l'application du protocole additionnel.
Les partisans de Saïd Jalili, actuel chef des négociateurs nucléaires iraniens, ont durement critiqué la politique de M. Rohani en affirmant qu'il avait tout cédé sans rien obtenir.
Avant le désistement de M. Aref, des voix s'étaient élevées dans le camp conservateur pour appeler à l'unité.
"En cas de dispersion des voix, un candidat conservateur sera élu avec peu d'écart face au candidat des réformateurs qui pourront utiliser (cet argument) pour faire de la propagande (...) Cette dispersion n'est pas raisonnable", a prévenu Hassan Shariatmadari, le directeur du quotidien ultraconservateur Kayhan.
Entre 2009 et 2011, 4,2 % des sociétés ont délocalisé au moins une activité, selon une étude de l'Insee.
A partir de novembre, les particuliers pourront acquérir pour 20 euros un « compte Nickel » auprès d'un buraliste.
L'armée syrienne reprend l'offensive à Homs
Après avoir repris aux rebelles la région d'Al-Qoussayr, les forces de Bachar al-Assad ont entrepris de reconquérir une autre des villes symboles de la rébellion.
Libération
«Les forces du régime ont pris le contrôle de larges secteurs de Wadi Sayeh à Homs, avançant lentement dans ce quartier qu’elles bombardent et où se déroulent de violents combats», a affirmé à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Les forces du régime étaient déjà présentes à Wadi Sayeh mais incapables d’y avancer en raison des francs-tireurs rebelles.
«L’armée a pris Wadi Sayeh à Homs, et des villages à Hama», titrait mercredi de son côté le quotidien al-Watan, proche du pouvoir à Damas, «afin de ramener la sécurité et de sauver le pays des groupes terroristes». L’avancée de l’armée à Homs, intervient après la prise le 5 juin de la ville stratégique d'Al-Qoussayr, fief des rebelles pendant plus d’un an, par les forces syriennes aidées par le Hezbollah chiite libanais.
Mali: Bamako veut retoucher le projet d'accord, accepté par les Touareg
Le pouvoir malien s'est dit prêt mardi à signer le projet d'accord avec les rebelles touareg occupant Kidal (nord-est) proposé par la médiation burkinabè, si "quelques amendements" y sont apportés, tandis que les groupes armés acceptent déjà de le parapher.
Ce texte doit permettre un retour de l'armée malienne à Kidal, jusque-là refusé par les mouvements armés touareg, dans la perspective de la présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali. Mais la signature a dû être retardée, du fait des autorités maliennes, qui pourraient cependant l'entériner mercredi.
"Nous sommes prêts à signer le document de paix mercredi, si l'autre partie prend en compte quelques amendements, qui ne sont d'ailleurs pas de nature à dénaturer le texte initial", a affirmé à l'AFP une source gouvernementale malienne.
"Nous sommes optimistes", a-t-elle assuré, sans révéler l'objet des amendements souhaités.
Le chef de la délégation de Bamako, l'ancien ministre Tiébilé Dramé, était retourné lundi soir dans la capitale malienne pour rendre compte des discussions au président malien par intérim, Dioncounda Traoré.
De son côté, la délégation conjointe touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), qui a envoyé certains de ses membres consulter leur base à Kidal, a accepté l'accord soumis par le Burkina Faso, appuyé par la communauté internationale.
"Le MNLA et le HCUA sont prêts à signer le document tel qu'il nous a été donné par la médiation", a déclaré devant quelques journalistes à Ouagadougou leur chef de délégation, Mahamadou Djeri Maïga.
Les groupes touareg ne seront pas "un obstacle pour les élections", a-t-il assuré, évoquant leur "disponibilité totale" à "aller à la paix".
Si l'accord est appliqué "à la lettre" avec les "garde-fous" prévus, "il n'y aura pas de bavure" de l'armée malienne une fois revenue à Kidal, car elle ne pourra pas "se venger sur les populations civiles", a estimé M. Maïga.
Selon des sources proches des discussions, la Minusma, la mission onusienne attendue au Mali en juillet et qui absorbera la force africaine déjà sur place (Misma), devrait encadrer l'armée malienne à Kidal au moment de la présidentielle.
Le chef de la délégation touareg a par ailleurs précisé que, selon le projet d'accord, "les éléments du MNLA et du HCUA seront cantonnés avec leurs armes".
Selon lui, le désarmement de ces combattants n'interviendra qu'une fois un accord "final" signé avec les autorités maliennes légitimes installées après la présidentielle, et conférant un "statut particulier" à l'Azawad, terme par lequel les autonomistes touareg désignent la région septentrionale du Mali.
Une source proche de la médiation s'est félicitée que les représentants des groupes armés soient "prêts à signer l'accord". "Maintenant, nous attendons le retour (à Ouagadougou) de la délégation" des autorités maliennes, a-t-elle relevé.
"Je poursuis les consultations à Bamako", a indiqué le chef de la délégation du régime malien. Cependant, selon M. Dramé, "la poursuite des consultations ne remet en cause ni le processus de Ouagadougou ni la signature d'un accord".
"Je serai de retour à Ouagadougou demain (mercredi), inch'Allah (si Dieu le veut)", a-t-il dit.
Les rebelles touareg se sont installés fin janvier à Kidal à la faveur de l'intervention militaire française contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Les jihadistes avaient pris en 2012 le contrôle du nord du Mali, s'alliant d'abord au MNLA qui avait lancé l'offensive, avant d'évincer ce mouvement dans la région.
L'Union européenne a souligné mardi qu'elle soutenait "activement" les pourparlers engagés à Ouagadougou, y voyant "une avancée cruciale" avant la présidentielle de juillet.
Quant à la future force onusienne, elle devrait être appelée à jouer un grand rôle à l'occasion du scrutin.
La Minusma sera commandée par le général rwandais Jean-Bosco Kazura, ancien numéro deux de la Mission de l'Union africaine au Soudan, a annoncé à l'AFP la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo.
Iran: appuis de taille pour le modéré Rohani à la présidentielle
Les chances du modéré Hassan Rohani à la présidentielle en Iran se sont renforcées mardi face aux conservateurs, après l'appui de taille obtenu par deux ex-présidents et le retrait de la course du candidat réformateur.
Ce dernier et l'ex-président modéré Akbar Hachémi Rafsandjani, ont appelé tous deux à voter pour M. Rohani vendredi.
"Je demande à tout le monde, en particulier les réformateurs et (...) à tous ceux qui veulent la grandeur de notre nation de participer à l'élection" et de voter "pour M. Rohani", a indiqué M. Khatami dans un message.
"En raison du devoir que j'ai vis-à-vis de mon pays et de l'avenir du peuple, je voterai pour mon cher frère Rohani", a-t-il ajouté.
Quelques heures plus tard, M. Rafsandjani, un pilier du régime écarté de la course à la présidentielle de vendredi, a lui aussi apporté son appui à M. Rohani.
"Je voterai pour le Dr Rohani, qui est entré dans la course après m'avoir consulté", a dit M. Rafsandjani, qui a accompli deux mandats présidentiels entre 1989 et 1997, cité par l'agence de presse ILNA. "Je le considère comme plus qualifié (que les autres candidats) pour diriger l'exécutif", a-t-il ajouté.
M. Rohani, un religieux âgé de 64 ans, désormais seul candidat de poids du camp réformateur et modéré, aura pour principaux adversaires, les conservateurs Saïd Jalili, Ali Akbar Velayati et Mohammad Bagher Ghalibaf.
Les deux autres candidats, le conservateur Mohsan Rezaïe et le modéré Mohammad Gharazi, apparaissent distancés dans la course.
Dans un communiqué officiel, le Conseil consultatif (regroupant modérés et réformateurs) a annoncé que "désormais Hassan Rohani est le candidat du camp réformateur".
"Dans une lettre, Mohammed Khatami, a jugé que mon maintien dans la course à la présidentielle n'était pas dans l'intérêt (du mouvement réformateur). J'ai donc décidé de me retirer de la course", a écrit M. Aref dans un communiqué publié son site (draref.ir).
"Même voie"
Ce retrait est le deuxième en deux jours, après celui du conservateur Gholam-Ali Hadad-Adel qui s'est désisté pour "favoriser l'élection d'un conservateur".
"Je suivrai la même voie que celle de Khatami et Rafsandjani", a dit M. Rohani lundi lors d'un rassemblement électoral. "Je n'approuve pas la politique étrangère actuelle du pays. Nous chercherons à avoir une bonne entente (avec les pays étrangers) pour réduire pas à pas les sanctions et les supprimer totalement".
M. Rohani prône une politique de souplesse dans les négociations avec les grandes puissances pour régler la crise du nucléaire iranien.
Sous la présidence de M. Khatami, M. Rohani était le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, et à ce titre, dirigeait les négociations nucléaires avec Paris, Londres et Berlin, entre 2003 et 2005.
L'Iran avait alors accepté la suspension de son programme d'enrichissement d'uranium et l'application du protocole additionnel au Traité de non prolifération nucléaire (TNP), qui permet des inspections surprises des installations nucléaires du pays.
En 2005, après l'élection du Mahmoud Ahmadinejad, il avait quitté son poste et l'Iran avait alors repris ses activités d'enrichissement et suspendu l'application du protocole additionnel.
Les partisans de Saïd Jalili, actuel chef des négociateurs nucléaires iraniens, ont durement critiqué la politique de M. Rohani en affirmant qu'il avait tout cédé sans rien obtenir.
Avant le désistement de M. Aref, des voix s'étaient élevées dans le camp conservateur pour appeler à l'unité.
"En cas de dispersion des voix, un candidat conservateur sera élu avec peu d'écart face au candidat des réformateurs qui pourront utiliser (cet argument) pour faire de la propagande (...) Cette dispersion n'est pas raisonnable", a prévenu Hassan Shariatmadari, le directeur du quotidien ultraconservateur Kayhan.
ECONOMIE
Délocalisations : l'Insee tord le cou aux idées reçues
Entre 2009 et 2011, 4,2 % des sociétés ont délocalisé au moins une activité, selon une étude de l'Insee.
20.000 postes directement supprimés en trois ans.
Les délocalisations se font d'abord vers l'Europe.
Faire revenir les entreprises en France. C'est le souhait du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui présentera vendredi sa « politique de localisation et relocalisation d'activités industrielles ». Mais combien d'entreprises ont transféré tout ou partie de leur activité à l'étranger ? Pour quelles raisons et avec quel impact sur l'emploi ? Dans une étude publiée ce matin par l'Insee, les économistes Lionel Fontagné et Aurélien D'Isanto tordent le cou à nombre d'idées reçues.
Quelle est l'ampleur du phénomène ?
Entre 2009 et 2011, 4,2 % des sociétés marchandes non financières de plus de 50 salariés ont transféré des activités vers l'étranger, entraînant la suppression d'environ 20.000 emplois directs en France, soit environ 6.600 par an. Les destructions ont eu lieu pour plus de moitié dans l'industrie, avec 11.500 postes en trois ans, soit 0,6 % de l'emploi salarié total. Si les chiffres doivent être interprétés avec prudence (les destructions chez les sous-traitants ne sont pas comptées), l'ampleur du phénomène reste donc limitée et n'explique qu'une part très minoritaire des destructions d'emplois dans l'industrie. Les délocalisations stricto sensu seraient à l'origine de 10 % à 20 % des diminutions d'effectifs industriels (sous-traitants compris) entre 1995 et 2001, évaluait une précédente étude de l'Insee. La période d'observation correspondait alors au développement massif de la Chine et des émergents, alors que la nouvelle étude porte sur des années de crise durant lesquelles les entreprises se sont moins développées à l'étranger.
Quels secteurs sont les plus touchés ?
L'industrie manufacturière et les services de l'information et de la communication sont les deux secteurs qui ont le plus fréquemment délocalisé entre 2009 et 20011, avec 8,8 % des sociétés concernées dans le deux cas. Côté industrie, la fabrication d'équipements électriques et celle de produits informatiques, électroniques et optiques sont particulièrement touchées. Côté services, ce sont principalement les services informatiques.
Quel est le profil des sociétés concernées ?
L'envergure internationale de l'entreprise joue beaucoup dans la stratégie de délocalisation. Les sociétés exportatrices délocalisent bien plus souvent (7,7 %) que celles uniquement présentes sur le marché français (0,7 %). De même, les sociétés qui délocalisent sont souvent déjà présentes à l'étranger par le biais de filiales (12,7 %). Ce sont aussi les plus grandes qui délocalisent le plus (d'où l'impact médiatique) : 7,6 % des sociétés de 250 salariés ou plus sont concernées, contre 2,7 % de celles employant de 50 à 99 salariés. Délocaliser ne veut pas dire non plus sous-traiter à l'extérieur : dans trois quarts des cas, l'activité reste au sein du groupe.
Où vont les activités ?
Contrairement aux idées reçues, toutes les activités ne partent pas en Chine ou dans d'autres pays à bas coût. Bien au contraire ! Les délocalisations vont en majorité vers l'Union européenne : de 2009 à 2011, 55 % des sociétés concernées ont choisi cette zone pour délocaliser au moins une activité. L'Afrique, « en raison de sa proximité avec la France et de l'usage du français dans certains pays, est également en bonne place, avec 24 % », note l'Insee. Viennent ensuite la Chine et l'Inde (18 % chacun), ces deux pays compensant « leur éloignement et un environnement des affaires parfois moins attrayant par leurs atouts en matière de tissu industriel, de coût de la main-d'oeuvre ou de taille du marché intérieur ».
Pour quels motifs ?
La recherche de coûts plus bas est la motivation principale. Ce sont notamment les coûts salariaux qui motivent les délocalisations vers la Chine, l'Inde et les nouveaux Etats membres de l'UE. Les motifs de délocalisation vers l'UE à 15 sont plus diversifiés, les sociétés recherchant la réduction des coûts de production autres que les salaires. La volonté d'accéder à des marchés prometteurs vient après. Frédéric Schaeffer
La banque low cost bientôt dans les tabacs
A partir de novembre, les particuliers pourront acquérir pour 20 euros un « compte Nickel » auprès d'un buraliste.
Pour la première fois, des clients pourront recevoir et envoyer directement de l'argent d'un compte non bancaire.
C'est une nouvelle étape du développement des services financiers en dehors du giron des banques. A partir du mois de novembre, à Paris, Lyon, Nantes et Roubaix, puis dans toute la France et les Antilles en janvier 2014, à raison de 40 buralistes supplémentaires agréés chaque mois par l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP), les particuliers pourront ouvrir un « compte Nickel » en l'espace de quelques minutes dans un bureau de tabac (voir illustration ci-contre).
L'achat d'un coffret Nickel doté d'un compte et d'une carte Mastercard internationale leur coûtera 20 euros. La facture globale de ce nouveau service, accessible sans conditions de revenus ou de patrimoine, évoluera en fonction de la fréquence des dépôts et des retraits de liquide effectués chez le buraliste, par virement ou bien dans un distributeur automatique de billets. Mais elle n'excédera pas 50 euros par an. « C'est trois fois moins que le prix moyen d'un compte bancaire traditionnel. Nous sommes la Logan du compte bancaire : nous nous adressons à tous ceux qui veulent payer le prix juste pour la juste prestation », conclut Hugues Le Bret, président du comité de surveillance de la Financière de Paiements Electroniques (FPE), établissement de paiement fraîchement agréé par l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP).
De toute évidence, le compte Nickel devrait séduire les plus de deux millions d'interdits bancaires mais « il peut servir de compte principal aux 40 % des particuliers qui n'ont ni crédit ni épargne. Ce peut aussi être un compte secondaire : nous ne mesurons pas tous les effets induits par notre offre tant ses possibilités d'usage sont nombreuses », souligne Hugues Le Bret. Avec à son capital Bimedia et Suncard, qui détiennent à eux deux un réseau de 7.400 buralistes et de points de vente en France et aux Antilles, la FPE espère convaincre le plus grand nombre de clients pour être rentable fin 2014. A cette période, elle estime en effet pouvoir passer le seuil des 100.000 clients, son point d'équilibre.
Ambitions européennes
Il n'est en revanche pas question d'étoffer le compte Nickel avec de l'épargne ou du crédit, ou de développer des ventes croisées. « Ce compte restera fidèle à ses promesses de liberté, de simplicité et d'accessibilité », précise Hugues Le Bret. De fait, le terrain de jeu de la FPE est suffisamment grand puisque l'agrément européen de l'ACP l'autorise à distribuer le compte Nickel dans toute l'Union européenne. « Il y a 30 millions d'exclus bancaires en Europe », rappelle Hugues Le Bret. Ninon Renaud
A la une du Figaro du 12 juin, on parle compétitivité. Le journal a mené une enquête sur le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), et fait un premier bilan : "moins de 5 000 entreprises ont demandé à profiter du CICE, qui est pourtant la mesure phare choisie par le gouvernement pour soutenir l'économie", assure le quotidien. "Les entrepreneurs, qui dénoncent la complexité du dispositif, réclament des mesures plus directes", poursuit-il.

Furosémide: l'agence du médicament cherche les raisons d'une erreur mortelle
Le Figaro revient également en une sur l'affaire du Furosémide, ce médicament diurétique du laboratoire Teva auquel a été substitué un puissant somnifère et qui a provoqué deux décès. Selon le journal, un pharmacien avait déjà pointé du doigt des problèmes de qualité dès 2011 dans la chaîne de production de Teva, à Sens (Yonne).
Transports : les grèves à la SNCF et dans le contrôle aérien contre les réformes
Les Echos du jour se penchent sur les grèves dans les transports qui paralysent et vont paralyser la France. Après les contrôleurs aériens, les cheminots entament à leur tour ce 12 juin un mouvement social pour protester contre la réforme du rail français. "Frédéric Cuvilier (le ministre des Transports, ndlr) n'aura pas attendu longtemps avant de baisser pavillon devant les contrôleurs aériens", constate le quotidien économique, évoquant la demande du ministre français et de son homologue allemand à la Commission européenne de surseoir sa réforme de "Ciel européen" qui divisent les aiguilleurs du ciel.

SFR bientôt en Bourse ?
Selon la une des Echos, l'opérateur télécoms, filiale du groupe Vivendi, se prépare à une introduction en Bourse. "Stéphane Roussel, le président de SFR, l'a officialisé hier (le 11 juin) : l'opérateur de met en ordre de marche pour une mise en Bourse, si les conditions du marché le permettent", écrit le journal. Selon Les Echos, "SFR va avoir du mal à convaincre le marché, alors que les deux années qui viennent vont être les plus dures".

Et aussi...
Renault s'apprêterait à fournir des moteurs diesel pour deux modèles de Mercedes, selon Les Echos du jour. "Le projet viserait à équiper la nouvelle Classe C et l'utilitaire Vito du moteur 1,6 litre baptisé R9M qui est d'ores et déjà installé sur les Scénic et Mégane chez Renault et sur le petit citadin aux faux airs de 4x4 Qashqai de son partenaire japonais Nissan", écrit le journal, précisant que ce contrat "pourrait représenter 100 000 moteurs à horizon 2015".
Europe 1 revient sur la nouvelle "révolution" d'Apple, qui a présenté le 11 juin des nouveautés dans son système d'exploitation iOS lors de son congrès pour les développeurs, le WWDC.
Apple fait sa révolution par Europe1fr
Elodie Vallerey
La compétitivité, le Furosémide, les grèves dans les transports, SFR : la revue de presse de l'industrie
Par Elodie Vallerey
Le "retard à l'allumage" du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) instauré par le gouvernement, l'enquête autour du médicament Furosémide, le mouvement anti-réformes dans les transports avec la grève des contrôleurs aériens et des cheminots, la mise en marche de SFR pour une introduction en Bourse, les nouveautés présentées par Apple... autant de sujets industriels qui font la une des médias en ce 12 juin 2013.
Retard à l'allumage pour le crédit d'impôt compétitivitéA la une du Figaro du 12 juin, on parle compétitivité. Le journal a mené une enquête sur le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), et fait un premier bilan : "moins de 5 000 entreprises ont demandé à profiter du CICE, qui est pourtant la mesure phare choisie par le gouvernement pour soutenir l'économie", assure le quotidien. "Les entrepreneurs, qui dénoncent la complexité du dispositif, réclament des mesures plus directes", poursuit-il.
Furosémide: l'agence du médicament cherche les raisons d'une erreur mortelle
Le Figaro revient également en une sur l'affaire du Furosémide, ce médicament diurétique du laboratoire Teva auquel a été substitué un puissant somnifère et qui a provoqué deux décès. Selon le journal, un pharmacien avait déjà pointé du doigt des problèmes de qualité dès 2011 dans la chaîne de production de Teva, à Sens (Yonne).
Les Echos du jour se penchent sur les grèves dans les transports qui paralysent et vont paralyser la France. Après les contrôleurs aériens, les cheminots entament à leur tour ce 12 juin un mouvement social pour protester contre la réforme du rail français. "Frédéric Cuvilier (le ministre des Transports, ndlr) n'aura pas attendu longtemps avant de baisser pavillon devant les contrôleurs aériens", constate le quotidien économique, évoquant la demande du ministre français et de son homologue allemand à la Commission européenne de surseoir sa réforme de "Ciel européen" qui divisent les aiguilleurs du ciel.
SFR bientôt en Bourse ?
Selon la une des Echos, l'opérateur télécoms, filiale du groupe Vivendi, se prépare à une introduction en Bourse. "Stéphane Roussel, le président de SFR, l'a officialisé hier (le 11 juin) : l'opérateur de met en ordre de marche pour une mise en Bourse, si les conditions du marché le permettent", écrit le journal. Selon Les Echos, "SFR va avoir du mal à convaincre le marché, alors que les deux années qui viennent vont être les plus dures".
Et aussi...
Renault s'apprêterait à fournir des moteurs diesel pour deux modèles de Mercedes, selon Les Echos du jour. "Le projet viserait à équiper la nouvelle Classe C et l'utilitaire Vito du moteur 1,6 litre baptisé R9M qui est d'ores et déjà installé sur les Scénic et Mégane chez Renault et sur le petit citadin aux faux airs de 4x4 Qashqai de son partenaire japonais Nissan", écrit le journal, précisant que ce contrat "pourrait représenter 100 000 moteurs à horizon 2015".
Europe 1 revient sur la nouvelle "révolution" d'Apple, qui a présenté le 11 juin des nouveautés dans son système d'exploitation iOS lors de son congrès pour les développeurs, le WWDC.
Apple fait sa révolution par Europe1fr
JUSTICE ?
Attaque du RER D : jusqu'à 10 mois de prison avec sursis pour les adolescents
Le tribunal pour enfants d'Évry jugeait 11 jeunes âgés de 15 à 17 ans. Des adolescents accusés d'avoir participé à une série d'attaques du RER D en gare de Grigny dans l'Essonne en mars dernier. Cinq jeunes ont été condamnés à de la prison avec sursis.
Les adolescents étaient poursuivis pour avoir attaqué une rame du RER D le 16 mars dernier. Quelques uns étaient également jugé pour deux attaques de moindre ampleur commises les 13 et 15 mars.
L'attaque du 16 mars avait soulevé une vive polémique sur la sécurité dans les transports en Île-de-France. Peu avant 23 heures, une vingtaine de jeunes gens avaient dérobés téléphones portables, portefeuilles et sacs à main de plusieurs passagers. Certains avaient été frappés mais il n'y avait pas eu de blessés graves.
Prism : les défenseurs des libertés civiques se pourvoient en justice
L'American Civil Liberties Union (Aclu), une des principales organisations de défense des libertés civiques aux Etats-Unis, a annoncé le 11 juin avoir porté plainte contre Prism.
Dans sa plainte déposée à New York, l'Aclu estime que le programme Prism viole la constitution en s'en prenant à la liberté d'expression, garantie par le premier amendement, et à la protection de l'intimité défendue par le quatrième amendement.
Les poursuites engagées visent notamment James Clapper, le directeur national du renseignement (DNI), une fonction qui coordonne les différentes agences américaines du renseignement, ainsi que les responsables de la NSA, du département de la Défense, du département de la Justice et du FBI.
L'Aclu dénonce un programme qui, dit-elle, "aspire les informations de chaque coup de téléphone passé depuis ou vers les Etats-Unis".
L'affaire Prism a éclaté la semaine dernière lorsque le Guardian britannique et le Washington Post ont révélé l'existence de ce vaste programme de surveillance des communications téléphoniques et via internet.
Les deux journaux s'appuient sur des documents que leur a remis Edward Snowden, un informaticien qui travaillait en sous-traitance pour la NSA et qui s'est volatilisé après s'être réfugié dans un premier temps dans un hôtel de Hong Kong.
Le gouvernement fédéral américain a ordonné l'ouverture d'une enquête interne pour mesurer les dégâts causés par les révélations sur Prism. Il s'agit notamment de déterminer si ces fuites ont privé les services de renseignement de certaines de leurs sources ou de leurs méthodes.
INQUIÉTUDES EN EUROPE, COLÈRE EN ALLEMAGNE
Les révélations sur le programme Prism ont suscité un vif débat aux Etats-Unis et à l'étranger sur les méthodes de la NSA, dont les pouvoirs ont été très élargis après les attentats du 11 septembre 2001.
En Europe, la Commission européenne a fait part de sa préoccupation et a réclamé des "éclaircissements".
"Des programmes tels que Prism, ainsi que les lois autorisant ce type de programme, mettent en danger le droit fondamental à la protection des données et à la confidentialité des données des citoyens européens", a déclaré devant le Parlement européen le commissaire à la Santé et à la protection des consommateurs, Tonio Borg.
En Allemagne, où Barack Obama est attendu la semaine prochaine, plusieurs ministres ont exigé que le président américain s'explique à son arrivée à Berlin.
Dans une tribune publiée le 11 juin par le Spiegel Online, la ministre de la Justice, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, fait part de son inquiétude.
"Plus une société surveille, contrôle et observe ses citoyens, moins elle est libre", résume-t-elle. "Le soupçon de surveillance excessive des communications est si alarmant qu'on ne peut pas l'ignorer. Pour cette raison, il est primordial que l'administration américaine se montre ouverte et procède à une clarification."
La surveillance par l'Etat est un sujet très sensible en Allemagne où le rôle de la police secrète de l'ex-RDA communiste, la Stasi, et de son réseau d'informateurs est encore présent dans les esprits.
Selon les documents publiés par le Washington Post et me Guardian, le programme Prism permet aux agences du renseignement d'avoir accès aux courriels, conversations et autres types de communications de la part de sociétés comme Google, Facebook, Twitter et Skype.
Barack Obama a estimé qu'il s'agissait d'une intrusion mineure dans la vie de ses concitoyens et leur a assuré que "personne" n'écoutait leurs conversations privées.
(avec Reuters)
Stéphane Richard, patron d’Orange, et Jean-François Rocchi, ex-président du Consortium de réalisation (CDR) vont être présentés mercredi aux juges d’instruction chargés de l’enquête sur l’arbitrage ayant mis fin au litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais en vue d’une possible mise en examen, a-t-on appris de source judiciaire.
L’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, quand elle était ministre de l’Economie, et l’ancien dirigeant de la structure chargée de gérer le passif du Crédit Lyonnais étaient entendus depuis lundi matin en garde à vue sur leur rôle dans la décision de recourir à cet arbitrage. Cette garde à vue s’est achevée ce mercredi matin, a-t-on précisé.
Dans sa plainte déposée à New York, l'Aclu estime que le programme Prism viole la constitution en s'en prenant à la liberté d'expression, garantie par le premier amendement, et à la protection de l'intimité défendue par le quatrième amendement.
Les poursuites engagées visent notamment James Clapper, le directeur national du renseignement (DNI), une fonction qui coordonne les différentes agences américaines du renseignement, ainsi que les responsables de la NSA, du département de la Défense, du département de la Justice et du FBI.
L'Aclu dénonce un programme qui, dit-elle, "aspire les informations de chaque coup de téléphone passé depuis ou vers les Etats-Unis".
L'affaire Prism a éclaté la semaine dernière lorsque le Guardian britannique et le Washington Post ont révélé l'existence de ce vaste programme de surveillance des communications téléphoniques et via internet.
Les deux journaux s'appuient sur des documents que leur a remis Edward Snowden, un informaticien qui travaillait en sous-traitance pour la NSA et qui s'est volatilisé après s'être réfugié dans un premier temps dans un hôtel de Hong Kong.
Le gouvernement fédéral américain a ordonné l'ouverture d'une enquête interne pour mesurer les dégâts causés par les révélations sur Prism. Il s'agit notamment de déterminer si ces fuites ont privé les services de renseignement de certaines de leurs sources ou de leurs méthodes.
INQUIÉTUDES EN EUROPE, COLÈRE EN ALLEMAGNE
Les révélations sur le programme Prism ont suscité un vif débat aux Etats-Unis et à l'étranger sur les méthodes de la NSA, dont les pouvoirs ont été très élargis après les attentats du 11 septembre 2001.
En Europe, la Commission européenne a fait part de sa préoccupation et a réclamé des "éclaircissements".
"Des programmes tels que Prism, ainsi que les lois autorisant ce type de programme, mettent en danger le droit fondamental à la protection des données et à la confidentialité des données des citoyens européens", a déclaré devant le Parlement européen le commissaire à la Santé et à la protection des consommateurs, Tonio Borg.
En Allemagne, où Barack Obama est attendu la semaine prochaine, plusieurs ministres ont exigé que le président américain s'explique à son arrivée à Berlin.
Dans une tribune publiée le 11 juin par le Spiegel Online, la ministre de la Justice, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, fait part de son inquiétude.
"Plus une société surveille, contrôle et observe ses citoyens, moins elle est libre", résume-t-elle. "Le soupçon de surveillance excessive des communications est si alarmant qu'on ne peut pas l'ignorer. Pour cette raison, il est primordial que l'administration américaine se montre ouverte et procède à une clarification."
La surveillance par l'Etat est un sujet très sensible en Allemagne où le rôle de la police secrète de l'ex-RDA communiste, la Stasi, et de son réseau d'informateurs est encore présent dans les esprits.
Selon les documents publiés par le Washington Post et me Guardian, le programme Prism permet aux agences du renseignement d'avoir accès aux courriels, conversations et autres types de communications de la part de sociétés comme Google, Facebook, Twitter et Skype.
Barack Obama a estimé qu'il s'agissait d'une intrusion mineure dans la vie de ses concitoyens et leur a assuré que "personne" n'écoutait leurs conversations privées.
(avec Reuters)
Affaire Tapie : Stéphane Richard va être présenté à un juge
Le patron d'Orange, ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, pourrait être mis en examen dans la foulée. Jean-François Rocchi, ancien président de la structure gérant le passif du Crédit Lyonnais, est dans la même situation.
Libération
L’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, quand elle était ministre de l’Economie, et l’ancien dirigeant de la structure chargée de gérer le passif du Crédit Lyonnais étaient entendus depuis lundi matin en garde à vue sur leur rôle dans la décision de recourir à cet arbitrage. Cette garde à vue s’est achevée ce mercredi matin, a-t-on précisé.
ITALIE. Les 3 rendez-vous judiciaires qui attendent Berlusconi
Le "Cavaliere" est dans l'attente de plusieurs sentences judiciaires et la "guillotine" semble se rapprocher dangereusement. De notre correspondante à Rome.
C’est depuis le mois de décembre 1994, il y a donc près de 20 ans, que la magistrature italienne essaie de coincer le "Cavaliere" sur ses innombrables irrégularités comptables, pour ne pas dire ses illégalités. Elle a souvent été battue à plate couture par la prescription, par les astuces juridiques des avocats du "Cavaliere" et par des lois votées in extremis pour lui sauver la face (comme la loi qui dépénalise le délit de falsification de bilan). Mais désormais, les échéances se font plus pressantes et la "guillotine" semble se rapprocher dangereusement.
Dans l'attente de trois sentences
On commence avec le 19 juin : la Cour constitutionnelle doit se prononcer ce jour-là sur le procès Mediaset qui a entraîné la condamnation en appel de l’ancien Président du Conseil à 4 ans de réclusion pour fraude fiscale (40 millions d’euros soustraits au fisc).Puis il y a le 24 juin la sentence pour l’affaire "Ruby", cette jeune marocaine que Berlusconi fréquenta alors qu’elle n’avait pas 18 ans, et pour laquelle le tribunal de Milan réclame 6 ans de réclusion pour "concussion" et "prostitution de mineure".
Enfin le 27 juin, dernier rendez-vous avec la justice : la Cour de Cassation cette fois décide de façon définitive si Berlusconi doit verser à Carlo De Benedetti, du groupe Espresso, les 560 millions d’euros de dédommagement auquel il a été condamné pour lui avoir soustrait la maison d’édition Mondadori avec l’aide de magistrats corrompus (qui ont d’ailleurs été condamnés de leur côté). Il s’agit donc de deux condamnations pénales, plus une économique, qui peuvent ébranler sérieusement l’Empire. Le "Cavaliere" résistera-t-il ?
Berlusconi le subversif
En attendant ces sentences, il fait comme si de rien n’était, poursuit ses interventions publiques et ses pressions sur le gouvernement de Enrico Letta. On raconte que c’est son nouvel avocat, Franco Coppi, qui veut jouer la carte de la respectabilité - exactement comme il le fit avec un autre grand inculpé, Giulio Andreotti, réussissant à le faire absoudre - lui a suggéré cette tactique. Mais Berlusconi ne peut s’empêcher d’être subversif, c’est comme une vocation chez lui.Tandis qu’il parade et fait semblant d’être un homme d’Etat, certains racontent qu’il est en train de soudoyer, à tout hasard, une petite armée de fidèles, qu’il compterait lancer sur la place publique en cas de condamnation. Comme dans "Le Caiman", le film que Nanni Moretti lui dédia il y a six ans. Il y est poussé par les ultras de son parti, le PDL, par exemple par Daniela Santanchè, une de ses amazones, qui fidèle au style populiste de son leader annonce une grève des impôts en cas de condamnation.
Marcelle Padovani, correspondante à Rome - Le Nouvel Observateur
SOCIAL
Les salariés du Virgin de Rouen occupent leur magasin aux Docks 76
Le personnel veut ainsi mettre la pression sur sa direction afin de bénéficier d'indemnités de départ plus conséquentes que le minimum prévu, soit 1/5 de salaire brut mensuel par année d'ancienneté.
D'après Albane, l'une des occupantes, " cette occupation est notre seul espoir de partir dignement puisqu'aujourd'hui nous savons que la liquidation de Virgin est en principe prévue lundi prochain et qu'aucun espoir de reprise n'est permis. Aujourd'hui, 8 M€ ont été provisionnés pour les 1000 salariés de Virgin. Notre intersyndicale en réclame 15 M€, et notamment l'argent récupéré lors des ventes "bradées" réalisées ces dernières semaines ".
Ce mouvement, soutenue à Rouen par la CGT commerce et décidé hier lundi en AG, est décliné à l'échelle nationale dans les autres implantations du groupe. Pour l'heure, aucune date de fin n'a été déterminée et les salariés assurent qu'ils ne partiront pas sans avoir obtenu de garanties.
Après les airs, les rails en grève
La principale revendication concerne le renforcement d'un vrai service public du transport ferroviaire sur tout le territoire français.
Les explications de Nathalie Bonnet, secrétaire fédérale du syndicat Sud-Rail.
La semaine est particulièrement délicate pour les voyageurs français. Les contrôleurs aériens sont toujours en grève depuis mardi, mais le préavis déposé pour jeudi a été annulé. Les cheminots, eux, n'ont rien annulé du tout, et le rail sera perturbé pendant presque deux jours.
Ils entendent ainsi manifester leur opposition à la réforme du système ferroviaire annoncée par le gouvernement qui "suscite inquiétude et vigilance des cheminots". La SNCF prévoit un "trafic des trains perturbé", sans plus de précision.
La grève devrait être très suivie : l'intersyndicale des Midi-Pyrénées annonce que la grève sera suivie à plus de 80% dans le département, traditionnellement en pointe de ces mouvements.
Le point sur la trafic avec Régis Lachaud
SOCIETE
Manifestation anti-G8 : 57 arrestations à Londres
Le Monde.fr avec AFPLa police a forcé deux bâtiments londoniens occupés par des anticapitalistes à l'occasion des premières manifestations contre le prochain sommet du G8. L'intervention s'est soldée par l'arrestation de 57 personnes. Scotland Yard a déployé quelque 1 200 agents dans la capitale britannique.
La police est également intervenue dans un second bâtiment inoccupé du centre de Londres, sur Norton Folgate, où étaient rassemblées une vingtaine de personnes. Trois d'entre elles ont été interpellées pour dommages à la propriété.
SÉCURITÉ RENFORCÉE EN IRLANDE DU NORD
Quelque 150 manifestants ont défilé dans la capitale dans le cadre d'un "Carnaval anticapitalisme" organisé par le groupe "StopG8". Ils ont été stoppés par la police à proximité du magasin de luxe Fortnum & Mason, qui avait été endommagé en 2011 lors de manifestations contre les coupes budgétaires. Le rassemblement a donné lieu à quelques échauffourées avec les policiers. "Pas de frontière, pas de prison, pas de capitalisme", pouvait-on lire sur une pancarte brandie par des opposants au visage dissimulé derrière des foulards.
Les manifestations pacifiques sont "vitales dans une société démocratique, à condition qu'elles se fassent dans le cadre de la loi", a déclaré une porte-parole du ministère de l'intérieur. Mais en cas de "comportement violent ou menaçant", "la police a le pouvoir d'agir", a-t-elle ajouté pour justifier l'action de Scotland Yard.
Les dirigeants des huit pays les plus industrialisés, dont les présidents américain Barack Obama et russe Vladimir Poutine, doivent se rassembler les 17 et 18 juin à Lough Erne en Irlande du Nord. La sécurité a été renforcée à l'approche de ce sommet, et plus de 3 500 policiers ont été envoyés pour l'occasion. Une zone d'exclusion aérienne a été décrétée sur une partie de la province britannique et des drones seront utilisés pour surveiller le territoire.
Les opposants au mariage pour tous menacent le Tour de France
Une nouvelle étape dans la lutte contre le mariage pour tous. Sur internet et les réseaux sociaux, les opposants à la loi adoptée en mai, promettent de s'illustrer lors de chaque étape du Tour de France 2013. Une action qu'ils ont déjà surnommée le "Tour pour tous". Le Bloc Identitaire salue l'initiative et compte y prendre part. Une menace jugée crédible par les forces de l'ordre.
Selon l'initiateur de cette opération, il ne s'agit pas de bloquer ou de retarder la course mais de se faire voir des caméras durant chaque étape de la grande boucle. Ils entendent faire du Tour de France une vitrine internationale de leur combat politique en profitant de la présence de plusieurs dizaines de médias venus du monde entier. Ainsi, d'immenses banderoles pourraient être déployées au départ d'une étape ou au sommet d'un col. Le Bloc Identitaire salue l'initiative et veut y prendre part.
La gendarmerie mobilisée
Le ministère de l'Intérieur surveille de près le dossier. En effet, après les coups d'éclats et parfois les violences en marge des Manifs pour tous, les forces de l'ordre redoutent que ce projet fasse des émules un peu partout en France et devienne un casse-tête à gérer sur le terrainDepuis quelques jours, les gendarmes – qui assurent l'essentiel de la sécurité du Tour – ont affecté quelques hommes pour jauger de la menace. Ils procèdent à de la veille informatique et étudient les remontées d'informations des services de renseignement locaux.
À ce stade, explique un gradé de la gendarmerie, "rien ne dit qu'ils passeront à l'acte" mais, continue ce gendarme, "on va adapter notre dispositif si besoin". Concrètement, de 300 à 900 gendarmes (en fonction des étapes) sont affectés chaque jour sur le tour. Par ailleurs, une cinquantaine de motards de la Garde républicaine assurent aussi la circulation et la sécurité durant la course. Des CRS sont également présents sur les étapes.
Une idée "contre-productive"
Tous les ans, des organisations le plus souvent locales, comme des parents d'élèves opposés à la fermeture d'une école ou des agriculteurs en colère tentent de se faire entendre lors de l'épreuve. Le plus souvent, les forces de l'ordre négocient en amont pour que les choses se passent bien.Dans le cas présent, les interlocuteurs ne semblent pas vraiment prêts à négocier et se disent, au contraire, prêts à tout pour se faire entendre et surtout se faire voir des caméras
Un député UMP anti-mariage gay a déjà réagit à cet appel à manifester estimant qu'il s'agit d'une mauvaise idée, une idée contre-productive. "Le Tour, ce n'est pas le gouvernement et il ne faut pas énerver les gens", explique-t-il.
Difficile exercice de pédagogie sur la future "salle de shoot" à Paris
Le Monde.fr
"Menteurs", "Et les habitants dans tout ça ?", dès les premières prises de parole les commentaires fusent. Le ton se veut pourtant rassurant. L'association Gaïa, qui mène le projet, insiste sur son objectif de santé publique, mais aussi de réduction des nuisances pour les habitants d'un quartier, situé autour de la gare du Nord, où les toxicomanes sont très présents. Elle dit qu'une ligne téléphonique sera prévue pour les riverains et la police.
Très écouté, Philippe Bertschy, policier genevois, parle d'une "aventure – Quai 9 – qui a tourné à la satisfaction", alors que ce n'était pas gagné d'avance. "Après douze ans, ce n'est plus un sujet", ajoute-t-il. Mais dans la salle, on commence à s'impatienter.
CRAINTES DES RIVERAINS
Dès que la parole est donnée au public, la queue se fait longue devant le micro, et les critiques s'accumulent : le représentant d'une association de riverains déplore un "projet (...) hasardeux". "Il y a deux crèches, une école maternelle, un lycée tout proches, et des immeubles d'habitation dans les cours desquels jouent des enfants", lance une femme, qui explique que ce quartier, "Little India, était jusque-là un peu le seul à être épargné par la toxicomanie".
"Le problème des dealers perdurera, il y en aura même encore plus, puisque la drogue ne sera pas fournie", s'exclame une autre femme, qui dit parler au nom de sa mère, âgée de 90 ans, attaquée comme d'autres par "des drogués qui ont besoin d'argent". Les mots sont durs, parfois jusqu'à la caricature : "Luttez-vous contre l'obésité en proposant des barres chocolatées ? On n'a pas besoin de donner la possibilité de mieux se droguer, mais de ne plus se droguer", s'emporte un "jeune Parisien".
Le calme revient parfois, comme quand le directeur adjoint de cabinet du préfet de police de Paris, Nicolas Lerner, prend la parole, et fait son petit effet : "Ce n'est pas évident pour un service de police d'aborder la question d'une salle de consommation à moindre risque, mais on s'est rendu compte que nos préoccupations se rejoignaient", attaque-t-il, promettant que la lutte contre les trafics et la consommation sera toujours une priorité.
"VOS QUESTIONS SONT LÉGITIMES"
On s'invective beaucoup, et parfois on perd patience. "Vos questions sont légitimes, vous serez associés. C'est ensemble que nous faisons la société, il n'y a pas ici d'un côté des irresponsables et de l'autre des citoyens dont les avis ne sont pas pris en compte", s'énerve Jean-Marie Le Guen, adjoint au maire de Paris. Les partisans de la "salle de shoot", parce qu'il y en a aussi dans la salle, applaudissent vivement.
Mais l'exercice a ses limites. Et à force de vouloir laisser les uns et les autres s'exprimer pour faire remonter les doléances, les réponses tardent ou manquent aux questions précises sur l'accès aux mineurs, le coût ou le fait que la salle ne soit pas accueillie à l'hôpital. Il est 22 heures. Après trois heures de réunion, tout le monde n'a pas pu s'exprimer, et certains repartent frustrés, telle cette habitante de l'immeuble dont l'adresse est la même que le terrain de la SNCF où seront installés les locaux, et qui avait pourtant bien des choses à dire.
D'emblée, le maire du 10 arrondissement, Rémi Féraud, avait prévenu : "La concertation, ce n'est pas un droit de veto sur une proposition, c'est prendre en compte des remarques." L'ouverture est prévue à l'automne, si toutes les conditions en termes d'effectifs pour assurer le fonctionnement de la salle et la sécurité sont remplies, promet la mairie.
Laetitia Clavreul
DIVERS
Le scandale Prism ou l’urgence d’un Airbus du numérique
L’affaire de la collecte de données privées d’internautes par le renseignement américain soulève des questions politiques et économiques majeures. L’Europe doit se doter d’un géant du numérique pour contrer ces dérives.
Depuis son démarrage jusqu’à la semaine dernière, cette chronique hebdomadaire a, plus d’une fois, pris les Etats-Unis d’Amérique comme source d’inspiration. La capacité de rebond des Américains, leur optimisme fondamental, leur goût pour la liberté avec un grand F (pour « Freedom »), est admirable.
Big brother
PRISM est un programme efficace comme le sont les entreprises américaines. Il ne coûte que 20 millions de dollars par an, d’après un PowerPoint de la NSA (National Security Agency) révélé par le « Washington Post ».
Avec l’aide de ce petit budget, des lois antiterroristes de George W. Bush (notamment le Patriot Act) et de la bonne volonté gratuite des entreprises ayant endossé Prism – Microsoft, Yahoo!, Google, Facebook, Youtube, Skype, AOL, Apple –, les services de renseignements américains se sont vu garantir l’accès permanent à la vie privée, aux contacts personnels et professionnels, aux histoires personnelles, pensées compliquées, réflexions profondes, pulsions primaires, communications téléphoniques et vidéoconférences « gratuites » d’environ 2 milliards d’internautes dans le monde.
La révélation de cet espionnage permanent et planétaire à 20 millions de dollars par an, qui dépasse les pires cauchemars de George Orwell et les plus beaux rêves de Joseph Staline, a ému les Américains. Mais pas trop. Barack Obama a pris les devants, lors d’une conférence de presse il y a quelques jours : « A propos d’Internet et des e-mails, rassurez-vous : cela ne concerne pas les citoyens américains ou les personnes résidant en Amérique. » Sic. 56 % des citoyens et résidents américains, à la crédulité désarmante, approuvent donc le programme PRISM (sondage Pew Institute lundi dernier). Dont acte.
Le chroniqueur s’attendait à une réaction violente, outragée, des pays européens les plus attentifs aux libertés individuelles, la Grande-Bretagne en tête. Le consentement du gouvernement Cameron, bénéficiaire du programme PRISM, est troublant, pour rester dans l’« under-statement ».
Totalitarisme
N’est-on pas en face d’une forme nouvelle de totalitarisme ? Un régime totalitaire étant, dixit Le Petit Robert 1977, celui « qui englobe ou prétend englober la totalité des éléments d’un ensemble donné », ainsi de la vie privée des citoyens d’une société. Il revient en tout cas à la France d’organiser une résistance et de proposer une alternative économique et politique. On espère et anticipe ici que l’Allemagne et les pays d’Europe du nord et de l’est, victimes dans un passé récent de la suppression de leurs vies privées du temps de l’URSS et du nazisme, suivront cette initiative pour lui donner une dimension européenne. L’initiative française pourra comporter trois volets, par ordre chronologique d’exécution.
Une campagne de prévention et d’affichage systématique : on a réussi dans le passé à contraindre les fabricants de tabac américains de porter la mention « Fumer tue » sur leurs paquets, qui, effectivement, tuent. Les utilisateurs de services et appareils Microsoft, Yahoo!, Google, Facebook, Youtube, Skype, AOL, Apple, doivent eux aussi être alertés des risques qu’ils encourent. On propose ici quelques messages à inscrire en page d’accueil : « Service portant atteinte à votre vie privée » ou « utilisation à vos risques et périls ».
Une « loi sur les données personnelles », déjà proposée dans ces colonnes le 6 mars dernier, visant à créer un droit de propriété inaliénable et inviolable des données personnelles ; l’obligation de faire opérer les serveurs des sociétés mentionnées (ainsi qu’Amazon) sur le territoire européen ; l’instauration d’une « dataxe », taxant l’exportation des données hors du territoire européen.
La mise en place et l’exécution d’une stratégie industrielle européenne permettant l’émergence de services numériques, qui porteront la croissance et les emplois futurs, dont les Européens auront la pleine maîtrise et propriété. L’émergence d’un champion européen de l’internet n’est pas une chimère, mais une nécessité stratégique, économique et politique. Quelle entreprise pourrait en prendre l’initiative ?
De nombreux analystes estiment que la principale société française du numérique est en panne de stratégie. Elle a pourtant une culture historique d’innovation et d’ingénierie remarquable. Des moyens matériels, financiers et humains considérables. Des actionnaires privés et publics. La possibilité d’un rapprochement avec son alter ego allemand créerait l’épine dorsale d’un futur géant européen. On comprend aussi que le management de cette entreprise, pour de bonnes ou de mauvaises raisons – la justice le dira – est aujourd’hui empêché de se consacrer pleinement à l’exercice d’une telle responsabilité et ambition industrielle.
Cette entreprise s’appelle France Télécom. Avec, entre autres alliances possibles, Deutsche Telekom, elle pourrait devenir demain l’Airbus du numérique mondial. C’est-à-dire une entreprise paneuropéenne qui damera le pion à ses compétiteurs américains, dont la connivence avec les services de renseignements américains est un danger, non seulement pour notre croissance économique et nos emplois futurs, mais aussi pour nos démocraties. « In Europe we trust. »
Après deux jours d'inspection dans l'usine Teva de Sens, le mystère demeure sur l'erreur d'emballage des boîtes de diurétique Furosémide qui pourrait être liée à trois décès et à deux hospitalisations. Au cours de l'inspection de l'Agence du médicament qui s'est terminée mardi, aucun dysfonctionnement et aucun défaut d'organisation n'ont été décelés.
Alors que 30 000 boîtes sur les 190 000 incriminées ont été récupérées, près de 700 d'entre elles ont été ouvertes par les quatre inspecteurs. Aucune ne contenait de sommifères à la place des cachets de Furosémide.
Les inspecteurs de l'Agence du médicament ont même examiné les procédés de fabrication en vérifiant si un comprimé de sommifère pouvait passer dans les tuyaux qui achemient les gélules de diurétique. Et là encore, la réponse est non. Les cachets de sommifère sont trop gros... De plus, selon l'organisme qui poursuit ses investigations avec les autorités judiciaires, «les comprimés de Furosémide proviennent de Hongrie et sont mis en plaquettes et en boîtes dans cette usine », tandis que le somnifère «zopiclone» provient d’Espagne .»
Face à cette situation, les laboratoires israéliens Teva seraient convaincus que ces inversions de médicaments dans les boîtes seraient dues à un acte de malveillance. Selon Europe 1, le numéro 1 mondial du générique devrait donc porter plainte contre X dans la journée.
En attendant, pour éviter toute méprise de la part de patients, l'Agence a ordonné lundi, en accord avec le laboratoire, le rappel de tous les lots de Furosémide 40 mg Teva. Dans un premier temps, seulement deux lots avaient été rappelés. Mais les appels reçus sur le numéro vert mis en place, le 0 800 51 34 11 ont montré qu'un certain nombre de patients avaient «des difficultés à identifier les numéros des lots», a expliqué Erick Roche, président de Teva France.
Les patients traités avec ce diurétique « doivent se rendre dès que possible à leur pharmacie » pour que les pharmaciens leur remettent du Furosémide non fabriqué par Teva, afin que leur traitement diurétique soit poursuivi. Les pharmaciens qui ont délivré ces médicaments sont aussi invités à entrer en contact avec les patients concernés.
Le prix des paquets de cigarettes va augmenter de «30 à 40 centimes» début juillet, a déclaré mercredi la ministre de la Santé Marisol Touraine.
La hausse «va intervenir début juillet» et se fera «a priori en un temps», a affirmé la ministre sur iTélé.
Le ministère de l'Economie avait indiqué début juin que la hausse du prix du tabac se ferait en deux temps, vingt centimes en juillet puis à nouveau autant en octobre.
Cette entreprise s’appelle France Télécom. Avec, entre autres alliances possibles, Deutsche Telekom, elle pourrait devenir demain l’Airbus du numérique mondial. C’est-à-dire une entreprise paneuropéenne qui damera le pion à ses compétiteurs américains, dont la connivence avec les services de renseignements américains est un danger, non seulement pour notre croissance économique et nos emplois futurs, mais aussi pour nos démocraties. « In Europe we trust. »
Furosémide : le mystère reste entier, Teva va porter plainte
EN SAVOIR PLUS Furosémide : les pharmacies face à l’angoisse des patientsFurosémide : aucun dysfonctionnement constaté sur le site de TévaFurosémide : le décès suspect de Compiègne « difficile à statuer »Tension palpable chez Teva« Les génériques moins fiables que les originaux »
Les inspecteurs de l'Agence du médicament ont même examiné les procédés de fabrication en vérifiant si un comprimé de sommifère pouvait passer dans les tuyaux qui achemient les gélules de diurétique. Et là encore, la réponse est non. Les cachets de sommifère sont trop gros... De plus, selon l'organisme qui poursuit ses investigations avec les autorités judiciaires, «les comprimés de Furosémide proviennent de Hongrie et sont mis en plaquettes et en boîtes dans cette usine », tandis que le somnifère «zopiclone» provient d’Espagne .»
Face à cette situation, les laboratoires israéliens Teva seraient convaincus que ces inversions de médicaments dans les boîtes seraient dues à un acte de malveillance. Selon Europe 1, le numéro 1 mondial du générique devrait donc porter plainte contre X dans la journée.
En attendant, pour éviter toute méprise de la part de patients, l'Agence a ordonné lundi, en accord avec le laboratoire, le rappel de tous les lots de Furosémide 40 mg Teva. Dans un premier temps, seulement deux lots avaient été rappelés. Mais les appels reçus sur le numéro vert mis en place, le 0 800 51 34 11 ont montré qu'un certain nombre de patients avaient «des difficultés à identifier les numéros des lots», a expliqué Erick Roche, président de Teva France.
Les patients traités avec ce diurétique « doivent se rendre dès que possible à leur pharmacie » pour que les pharmaciens leur remettent du Furosémide non fabriqué par Teva, afin que leur traitement diurétique soit poursuivi. Les pharmaciens qui ont délivré ces médicaments sont aussi invités à entrer en contact avec les patients concernés.
Leparisien.fr
Le tabac augmentera de 30 à 40 centimes en juillet
La ministre de la Santé Marisol Touraine a indiqué que la hausse se ferait «a priori» en une seule fois et non deux comme précédemment annoncé.
Libération
La hausse «va intervenir début juillet» et se fera «a priori en un temps», a affirmé la ministre sur iTélé.
Le ministère de l'Economie avait indiqué début juin que la hausse du prix du tabac se ferait en deux temps, vingt centimes en juillet puis à nouveau autant en octobre.
Les canettes de vin débarquent en France
Une entreprise française vient de lancer des canettes de vin d’appellation vendues 2,50 euros l’unité.
Sous la bannière de Fabulous Brands, Winestar vise une clientèle de « jeunes adultes », en théorie davantage adeptes de ce format de conditionnement.
Les canettes sont pour l’instant uniquement disponibles au Carrefour City de Saint-Lazare, Paris (VIIIe) et à La Civette de La Bastille, Paris (XIe). Le produit est vendu en rayons depuis le 1er juin. Une canette coûte 2,50 euros pour 187ml. Les canettes sont aussi vendues sur internet, chez quelques cavistes, dans certaines boulangeries et dans quelques points de vente de restauration haut de gamme.
« Nous voulons devenir le Nespresso du vin et le démocratiser », a déclaré au Figaro Cédric Segal, cofondateur de Fabulous Brands, qui a lancé la marque de vin en canettes Winestar. « Il n’y a pas aujourd’hui d’offre de qualité en petits formats. »
Winestar cible en priorité les jeunes qui ont tendance à bouder le vin au profit des sodas, de la bière et des alcools fort. La société vise 1,3 million d’euros de chiffre d’affaires en France cette année
Encore un vol de Boeing 787 annulé au Japon, le troisième en trois jours
Un vol que devait effectuer mercredi un Boeing 787 a dû être annulé au Japon à cause d'un problème de moteur, le troisième incident et la troisième annulation intervenant sur des appareils de ce type exploités par les deux principales compagnies japonaises.
AFP - Un vol que devait effectuer mercredi un Boeing 787 a dû être annulé au Japon à cause d'un problème de moteur, le troisième incident et la troisième annulation intervenant sur des appareils de ce type exploités par les deux principales compagnies japonaises.
Mercredi, un 787 d'All Nippon Airways (ANA), qui devait partir de la préfecture de Yamaguchi à l'ouest du Japon en direction de Tokyo, a été cloué au sol du fait d'un signal d'anomalie de moteur droit apparu dans le cockpit, selon une porte-parole d'ANA.
Les 141 passagers ont été transférés vers un autre vol.
Ce nouveau pépin, dont la cause n'a pas encore été révélée, intervient alors que deux autres liaisons différentes ont déjà été supprimées la veille et l'avant-veille sur des 787 Dreamliner.
Mardi, un 787 exploité par Japan Airlines (JAL), qui volait de Tokyo vers Singapour, a dû rebrousser chemin en raison d'un souci avec son système antigivre du moteur gauche.
Un porte-parole de JAL a cependant indiqué mercredi que l'avion en question était désormais réparé et de nouveau opérationnel, grâce au changement de pièces défectueuses.
Et lundi, c'est déjà ANA qui avait dû renoncer à un vol intérieur partant de Fukuoka (ouest) vers Tokyo à cause d'un problème sur un capteur de température et pression du moteur gauche aussi.
Même s'ils sont sans rapport, ces incidents surviennent moins d'un mois après que JAL et ANA (compagnie de lancement et plus gros opérateur mondial de 787), ont remis en service leurs flottes de Dreamliner, victimes d'une suspension de quatre mois due à une interdiction internationale de vol.
Les 50 Boeing 787 alors exploités dans le monde ont momentanément été rivés au tarmac par les autorités à cause de gros problèmes de batterie lithium-ion.
Deux cas graves de surchauffe avait été déplorés en janvier, qui ont aussi forcé Boeing à suspendre les livraisons de cet appareil de dernière génération et à opérer d'importantes modifications techniques pour éliminer les risques d'incendie.
La cause première de ces avaries demeure inconnue, mais Boeing assure que les solutions déployées, et approuvées par les autorités compétentes, garantissent la sûreté de l'appareil.
Mercredi, un 787 d'All Nippon Airways (ANA), qui devait partir de la préfecture de Yamaguchi à l'ouest du Japon en direction de Tokyo, a été cloué au sol du fait d'un signal d'anomalie de moteur droit apparu dans le cockpit, selon une porte-parole d'ANA.
Les 141 passagers ont été transférés vers un autre vol.
Ce nouveau pépin, dont la cause n'a pas encore été révélée, intervient alors que deux autres liaisons différentes ont déjà été supprimées la veille et l'avant-veille sur des 787 Dreamliner.
Mardi, un 787 exploité par Japan Airlines (JAL), qui volait de Tokyo vers Singapour, a dû rebrousser chemin en raison d'un souci avec son système antigivre du moteur gauche.
Un porte-parole de JAL a cependant indiqué mercredi que l'avion en question était désormais réparé et de nouveau opérationnel, grâce au changement de pièces défectueuses.
Et lundi, c'est déjà ANA qui avait dû renoncer à un vol intérieur partant de Fukuoka (ouest) vers Tokyo à cause d'un problème sur un capteur de température et pression du moteur gauche aussi.
Même s'ils sont sans rapport, ces incidents surviennent moins d'un mois après que JAL et ANA (compagnie de lancement et plus gros opérateur mondial de 787), ont remis en service leurs flottes de Dreamliner, victimes d'une suspension de quatre mois due à une interdiction internationale de vol.
Les 50 Boeing 787 alors exploités dans le monde ont momentanément été rivés au tarmac par les autorités à cause de gros problèmes de batterie lithium-ion.
Deux cas graves de surchauffe avait été déplorés en janvier, qui ont aussi forcé Boeing à suspendre les livraisons de cet appareil de dernière génération et à opérer d'importantes modifications techniques pour éliminer les risques d'incendie.
La cause première de ces avaries demeure inconnue, mais Boeing assure que les solutions déployées, et approuvées par les autorités compétentes, garantissent la sûreté de l'appareil.
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