HUMOUR......ENCORE QUE
Le retour des Dalton
L'enquête sur les conditions de l'arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie progesse. Les juges soupçonnent une escroquerie en bande organisée.
POLITIQUE
En Irlande du Nord, Poutine laisse peu d'espoir à un consensus sur la Syrie
Le sommet du G8 s'est ouvert, lundi en Irlande du Nord, sur fond de dissensions sur le conflit en Syrie. Poutine a répété son opposition à l'idée d'un armement des rebelles, désormais soutenue par l'ensemble des Occidentaux.
Sept contre un. Le sommet du G8 s'est ouvert lundi après-midi à Lough Erne, en Irlande du Nord, dominé par le bras de fer entre le président russe Vladimir Poutine et ses sept homologues (France, Allemagne, Royaume-Uni, États-Unis, Canada, Japon, Italie) sur la Syrie. Le sujet était au centre du dîner des chefs d'État et de gouvernement dans l'hôtel de luxe où ils ont pris leurs quartiers pour vingt-quatre heures. La discussion informelle au coin du feu souhaitée par l'hôte David Cameron aura plutôt été marquée par des tensions au sommet. Celles-ci étaient déjà perceptibles lors de rencontres bilatérales successives de Poutine avec Cameron dès dimanche, puis avec Hollande et Obama lundi.
À l'issue de son entretien, le président français entérinait le fait «que nous ne sommes pas d'accord avec Poutine sur les livraisons d'armes, sur les armes chimiques et la question du rapport avec le régime». Difficile de trouver de quoi s'entendre. Dès son arrivée, François Hollande avait prévenu qu'il valait mieux ne pas se faire «trop d'illusions» sur les chances de trouver au G8 une solution à la guerre civile. Au mieux espérait-il que la réunion puisse constituer une «étape» dans une prise de conscience russe conduisant à un processus politique. Mais, pour l'heure, Poutine a répété son opposition à l'idée d'un armement des rebelles, qui semble prendre du plomb dans l'aile malgré le soutien désormais de l'ensemble des Occidentaux. Il a aussi refusé l'instauration d'une interdiction de survol aérien.
Le premier ministre canadien Stephen Harper se demandait à haute voix comment le président russe pouvait soutenir ce «régime de brutes». La veille, à Londres, Cameron et Poutine avaient déjà échangé des propos aigres-doux lors d'une conférence de presse commune glaciale à Downing Street. Le chef du gouvernement britannique a souligné les «désaccords» entre eux, tandis que Poutine ironisait sur le projet de livrer des armes à «des personnes qui non seulement tuent leurs ennemis mais dévorent aussi leurs organes en public et devant les caméras».
Le spectre d'un nouvel Irak
L'hôte britannique du G8 entendait «faire pression» pour la tenue d'une conférence de paix et un processus de transition politique. Sans beaucoup d'espoir. D'autant que, depuis que les Américains ont rallié la semaine dernière l'agenda poussé depuis des mois par Paris et Londres après la «ligne rouge» franchie par le régime avec les armes chimiques, sa mise en œuvre se complique jour après jour, et pas seulement sur le terrain diplomatique. David Cameron est pris en étau. S'il plaide pour l'armement de l'opposition auprès de ses homologues, il doit en même temps tenir compte de la vive opposition dans son pays à cette idée.
Le premier ministre a été forcé de promettre qu'il ne ferait rien sans un vote du Parlement, quitte à devoir le rappeler en session extraordinaire au cours de l'été. Or, les élus britanniques sont en grande majorité opposés à cette solution, tout comme la presse qui ne cesse d'agiter le spectre d'un nouvel Irak. C'est pourquoi Cameron marche sur des œufs, assurant que Londres n'a «pas pris de décision concernant la fourniture d'armes à l'opposition syrienne». Du coup, cette option semble s'effacer au second plan pour privilégier le seul objectif d'organiser la conférence dite de Genève 2, espérée pour juillet après plusieurs reports successifs. La date ferait tiquer Poutine, qui joue sur le temps et mise sur l'avancée actuelle des troupes de Bachar el-Assad. Afin d'afficher un semblant de consensus, un engagement commun vers une telle conférence devrait conclure le sommet. Cameron ne parlait plus que de la fin de l'année comme échéance. Isolé, Poutine réussirait ainsi à marquer des points contre le front uni de ses homologues.
La Syrie, source de tension au G8
Barack Obama et Vladimir Poutine se sont rencontrés pour la première fois depuis un an et ont assuré qu'une conférence de paix pour le pays n'était pas exclue.
Libération
Les dirigeants du G8 ont affirmé lundi leur volonté de poursuivre le projet de conférence de paix sur la Syrie en dépit des profondes divergences affichées entre Occidentaux et Russes au premier jour de leur sommet en Irlande du Nord. A l’issue de leur première rencontre en face à face depuis un an, Barack Obama et Vladimir Poutine ont ainsi assuré qu’ils n’avaient abandonné l’idée de cette conférence, dite de Genève 2.
Proposée début mai par Washington et Moscou pour permettre l’ouverture de négociations entre les belligérants syriens, cette conférence semble compromise par l’ampleur des divergences et les récents succès de l’armée syrienne face aux rebelles. «Bien sûr, nos opinions divergent, mais nous avons tous l’intention de mettre fin aux violences en Syrie», a souligné Vladimir Poutine. «Nous voulons essayer de résoudre le problème par des moyens politiques si possible, donc nous allons continuer à travailler sur la possibilité» d’organiser une conférence de paix, a renchéri le président américain qui va aussi annoncer aux dirigeants du G8 réunis en Ulster le déblocage de 225 millions d’euros d’aide humanitaire supplémentaires pour les réfugiés syriens, portant le total de l’aide américaine aux réfugiés à 600 millions d’euros.
Barack Obama et Vladimir Poutine sont apparus tendus, sans sourire aux caméras, à l’issue d’une heure d’entretien dans un salon du luxueux complexe hôtelier de Lough Erne qui accueille le G8 jusqu’à mardi. Cette tension était également perceptible aux autres rencontres bilatérales qui se sont tenues entre M. Poutine et ses homologues. «Ne soyons pas dupes. A moins qu’il (Poutine) ne change radicalement de position, nous n’aurons pas de position commune avec lui au G8», avait prévenu le Premier ministre canadien Stephen Harper, à la veille du sommet.
Preuve de cette tension, des responsables britanniques ont évoqué lundi soir la possibilité que les Occidentaux signent, à l’issue de leurs travaux, une déclaration sur la Syrie sans la Russie. François Hollande avait, dès son arrivée à Lough Erne, vivement critiqué la Russie qui «continue de livrer des armes au régime de Bachar al-Assad alors que l’opposition n’en reçoit que très peu et qu’elle est aujourd’hui massacrée». Poutine, dont le pays est un allié indéfectible du régime de Damas, n’a pas été en reste en mettant en garde les Occidentaux contre toute velléité d’armer les rebelles syriens.
Pour sa part, le principal intéressé, le président syrien Bachar al-Assad, a mis en garde l’Europe par presse interposée. «Si les Européens livrent des armes, l’arrière-cour de l’Europe deviendra (un terrain) pour le terrorisme et l’Europe en paiera le prix», a-t-il menacé dans un entretien au quotidien allemand des affaires Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) à paraître mardi.
«Prudemment optimistes» sur l’Iran
Lors de leur entretien, Obama et Poutine ont également abordé le dossier nucléaire iranien, autre grand sujet d’inquiétude de la communauté internationale. Selon Obama, Washington et Moscou sont «prudemment optimistes» après l’élection du nouveau président Hassan Rohani, et espèrent qu’il sera possible «de faire progresser le dialogue» avec l’arrivée au pouvoir de ce religieux modéré, soutenu par le camp réformateur.
Dans sa première conférence de presse lundi, Hassan Rohani a maintenu la ligne du régime islamique sur le dossier nucléaire, en excluant tout arrêt de l’enrichissement d’uranium, mais a promis plus de «transparence» sur ces activités. Obama et Poutine se sont enfin mis d’accord pour organiser un sommet bilatéral Russie-USA les 3 et 4 septembre à Moscou, «afin de renforcer la nature constructive» de leurs relations.
Accord de libre-échange
La question syrienne a éclipsé le coup d’envoi des négociations en vue de l’accord de libre échange entre les Etats-Unis et l’UE, qui devait être un des points forts du sommet. Cet accord commercial «historique» vise à créer la plus vaste zone de libre-échange du monde. Mais passé le feu vert officiel donné à Lough Erne, un consensus s’annonce difficile à trouver. Les Européens n’étaient en effet parvenus à se mettre d’accord sur leur mandat de négociation qu’in extremis, vendredi, après avoir accepté d’exclure le secteur audiovisuel au nom de l’exception culturelle défendue avec acharnement par la France.
La polémique a été relancée lundi avec des déclarations du président de la Commission européenne José Manuel Barroso, qui a dénoncé une attitude «totalement réactionnaire», suscitant des réactions indignées côté français. «Je ne veux pas croire que le président de la Commission européenne ait pu tenir des propos sur la France», a déclaré François Hollande. «Je lui ai dit que ses déclarations avaient suscité, comment dire, un certain émoi, une certaine surprise», a répété le président français après une rencontre avec Barroso qui, selon lui, «s’en est expliqué».
Pour sa part, le Premier ministre britannique David Cameron, hôte du sommet, s’est trouvé confronté à une embarrassante affaire d’espionnage présumé. L’ex-agent de la CIA Edward Snowden a affirmé que deux réunions du G20 en Grande-Bretagne avaient été l’occasion pour les Américains d’espionner le président russe Dmitri Medvedev, et pour les Britanniques de surveiller les Turcs et les Sud-Africains.
Ankara a vivement réagi en convoquant le chargé d’affaires de l’ambassadeur de Grande-Bretagne, tandis qu’au G8, Alexei Kvassov, le sherpa russe, a fait part de l'«inquiétude» de Moscou.
L'«homme à l'arrêt», nouvelle forme de contestation à Istanbul
L'auteur de cette action inédite à Istanbul, qui vise à contourner l'interdiction de manifester tout en occupant la place Taksim après le coup dur porté par l'évacuation du parc Gezi, est le chorégraphe Erdem Gunduz (en avant-plan).
Photo: AFP
Face au FN, Dati refuse "le front républicain"
PARIS — Rachida Dati, l'une des vice-présidentes de l'UMP, refuse le front républicain pour juguler la montée du Front national, cette alliance entre la droite et la gauche qui est à ses yeux "un déni de démocratie".
Alors que l'UMP et le FN s'affronteront dimanche au second tour d'une élection législative partielle dans le Lot-et-Garonne (le candidat PS ayant été éliminé au premier tour), Mme Dati s'interroge, lundi dans un communiqué, sur les raisons d'un score "aussi fort" du candidat FN.
"Le FN ne serait rien si la droite renouait avec le peuple, avec ses préoccupations, si elle offrait un projet de société alternatif crédible comme nous l'avions fait lors de la campagne de 2007", affirme la vice-présidente de l'UMP.
Selon Mme Dati, également maire du VIIe arrondissement de Paris et députée européenne, "il faut nous remettre au travail pour incarner au niveau des idées, mais aussi au niveau des personnes et des comportements, un renouveau, réincarner un vrai mouvement populaire".
"Et cessons de brandir +le front républicain+ qui n'a plus d'autre sens aux yeux des Français qu'un déni de démocratie qui depuis 30 ans ne permet pas de juguler les souffrances", ajoute-t-elle.
Elle estime que "le front républicain est devenu pour le PS un moyen de dire que le peuple a tort. Ce n'est ni un programme, ni une ambition pour La France ! Les Français le savent et ont le sentiment que cet appel au +front républicain+ n'est qu'un moyen pour la classe politique de masquer ses échecs et défendre ses seuls intérêts".
"Cette trêve du débat entre la droite et la gauche face au FN n'a pas de sens. Aider la démocratie et la République supposerait pour la gauche de reconnaître son échec politique et sociologique", estime Mme Dati.
Le gouvernement n'a pas de liste de personnalités ayant un compte en Suisse
Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a assuré mardi sur Canal+ que le gouvernement ne disposait pas de la liste des quinze personnalités politiques françaises, dont un ministre en exercice, accusées d'avoir un compte en Suisse, en possession du frère de son collègue de l'Education.
Pierre Condamin-Gerbier, ex-cadre de l'établissement financier suisse Reyl et Cie et témoin clé dans l'affaire Cahuzac, assure disposer d'une liste d'une quinzaine de noms de ministres, anciens et actuels, détenteurs de comptes en Suisse.
Antoine Peillon, journaliste au quotidien La Croix et spécialiste de l'évasion fiscale et frère de Vincent Peillon, a aussi indiqué disposer de cette liste.
Interrogé, Pierre Moscovici s'est voulu ferme: "Evidemment que non", le gouvernement ne l'a pas.
Et d'ajouter: "s'il (Antoine Peillon, NDLR) a une liste qu'il les montre".
Pour lui, "si nous (le gouvernement) avions une liste nous serions coupables, fautifs de ne pas l'utiliser".
Quant au soutien apporté au patron d'Orange, Stéphane Richard, lors du conseil d'administration qui a conforté ce dernier à la tête de l'opérateur télécoms après sa mise en examen dans l'affaire Tapie, le ministre a réaffirmé que l'Etat avait privilégié les intérêts de l'entreprise, dont il détient 27% du capital, et ceux des salariés.
"Mais nous n'excluons rien", a-t-il mis en garde. Le maintien de M. Richard a la tête d'Orange a été assorti d'une "mission" confiée à l'un des administrateurs indépendants du groupe de veiller à l'évolution de l'enquête.
Pierre Condamin-Gerbier, ex-cadre de l'établissement financier suisse Reyl et Cie et témoin clé dans l'affaire Cahuzac, assure disposer d'une liste d'une quinzaine de noms de ministres, anciens et actuels, détenteurs de comptes en Suisse.
Antoine Peillon, journaliste au quotidien La Croix et spécialiste de l'évasion fiscale et frère de Vincent Peillon, a aussi indiqué disposer de cette liste.
Interrogé, Pierre Moscovici s'est voulu ferme: "Evidemment que non", le gouvernement ne l'a pas.
Et d'ajouter: "s'il (Antoine Peillon, NDLR) a une liste qu'il les montre".
Pour lui, "si nous (le gouvernement) avions une liste nous serions coupables, fautifs de ne pas l'utiliser".
Quant au soutien apporté au patron d'Orange, Stéphane Richard, lors du conseil d'administration qui a conforté ce dernier à la tête de l'opérateur télécoms après sa mise en examen dans l'affaire Tapie, le ministre a réaffirmé que l'Etat avait privilégié les intérêts de l'entreprise, dont il détient 27% du capital, et ceux des salariés.
"Mais nous n'excluons rien", a-t-il mis en garde. Le maintien de M. Richard a la tête d'Orange a été assorti d'une "mission" confiée à l'un des administrateurs indépendants du groupe de veiller à l'évolution de l'enquête.
AFP
Dans le rouge, l’UMP redoute la faillite
Plombée financièrement par les défaites de 2012, l’UMP attend fébrilement la décision du Conseil constitutionnel sur les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy.
L’épée de Damoclès qui fait craindre le pire pour les finances de l’UMP devrait bientôt tomber. Et la décision très attendue des Sages pourrait avoir des conséquences bien au-delà du parti. C’est en effet ce mardi que Me Philippe Blanchetier, l’avocat de Nicolas Sarkozy doit être entendu par le Conseil constitutionnel sur les comptes de campagne de l’ancien président. Coup de tonnerre dans un ciel déjà très chargé à l’UMP, ceux-ci avaient été rejetés fin décembre par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Cette dernière a notamment pointé les frais liés à des déplacements présidentiels avant la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy - ceux de Toulon en décembre 2011 et de Fessenheim en février 2012 - ou le partage des frais entre le candidat et l’UMP du grand meeting de Villepinte en mars 2012. L’ex-chef de l’Etat avait déposé un recours en janvier dernier.
11 millions d’euros en jeu
L’UMP fait aujourd’hui face à trois scenarii : le plus optimiste est l’acceptation totale des comptes de campagne, qui entraînerait ainsi le remboursement au parti d’environ 11 millions d’euros. Plus handicapant, le Conseil constitutionnel pourrait réformer une partie des comptes, ce qui amputerait d’autant la somme remboursée au parti. Quant au scénario catastrophe pour l’UMP du rejet total des comptes, inédit pour un président sortant, il la priverait de 11 millions d’euros. Et aurait, prévient un observateur du dossier, des « conséquences importantes sur la vie politique, en posant de vraies questions sur la campagne électorale d’un président en exercice. »
Dans les deux derniers cas, cela entraînerait, assure-t-on en interne, « forcément des discussions entre l’UMP et le candidat », pour déterminer ce que le parti d’une part et Nicolas Sarkozy d’autre part prendraient chacun à leur charge. Ce serait en tout cas un saut dans l’inconnu pour les finances du parti. Quand celui-ci bénéficiait sous le précédent quinquennat d’un budget annuel moyen de 54 millions d’euros, il doit désormais vivre avec un budget d’environ 35 millions d’euros, comprenant les adhésions, les dons et sa dotation publique, passée après la défaite aux législatives de 2012 de 35 millions d’euros à 21 millions. L’UMP reste endettée à hauteur de 35 millions.
Non-renouvellement de tous les CDD
Un emprunt de 55 millions d’euros pour le fonctionnement a été contracté en juillet dernier, avec à la clef un plan de retour à l’équilibre sur cinq ans, le non-renouvellement de tous les CDD : l’austérité à tous les étages. Et à ceux qui avaient évoqué la vente du siège - dont le parti est propriétaire depuis décembre 2011- on répond, en interne, que ce n’est pas « à ce jour », une option.
ECONOMIE
Le plus puissant super-ordinateur au monde est chinois
Le Monde.fr avec AFP
Le super-ordinateur chinois Tianhe-2 s'est hissé à la première place du classement mondial Top-500, laissant loin derrière, en 4e place, le champion japonais "K". Tianhe-2, de l'Université chinoise de technologie de défense, a atteint une performance de calcul de 33,86 petaflop/s (33,86 millions de milliards d'opérations par seconde), tandis que le Japonais a plafonné à 10,51 petaflop/s, selon le classement Top-500 annoncé lundi 17 juin, durant une conférence sur les super-calculateurs à Leipzig, en Allemagn. La performance est d'autant plus remarquable que Tianhe-2 a atteint ce niveau deux ans avant l'objectif fixé, souligne l'organisme chargé d'établir le palmarès.
Derrière Tianhe-2 arrivent deux américains, Titan, qui était premier lors du précédent classement, et Sequoia, qui avait pris ce rang suprême six mois plus tôt, reléguant alors "K" au second rang. "K" était resté auparavant premier durant un an : il avait pris la tête en juin 2011 et l'avait conservée dans le hit-parade établi en novembre suivant. "K" avait alors marqué les esprits et renforcé l'ego nippon. C'était en effet la première fois depuis juin 2004 qu'un supercalculateur japonais était premier.
Les Japonais n'ont guère apprécié la percée chinoise, comme le montre une réflexion d'un responsable du ministère nippon des sciences : "ce n'est qu'une performance de vitesse", signifiant par là que, contrairement aux Chinois, les Japonais, eux, se préoccupent non seulement de la puissance de calcul mais aussi de l'électricité consommée, sachant qu'un super-ordinateur est un engin énorme et très "énergivore". La presse nippone se plaît en outre à souligner que Tianhe-2 est destiné à calculer des trajectoires de missiles ou autres usages militaires, tandis que les modèles japonais sont conçus pour les simulations de catastrophes naturelles ou le développement de nouveaux médicaments.
Reste que l'émulation qui naît de la reconquête de la première place par les Chinois va pousser les Japonais à mettre les bouchées doubles sur les futures générations de super-ordinateurs, avec des puissances encore démultipliées. Le classement TOP-500, créé en 1993, est mis à jour deux fois par an, en juin et novembre.
Cette nuit en Asie : la Chine coupe le robinet du cash à ses banques
Les taux de financement des banques chinoises sur le marché interbancaire sont au plus haut depuis 2006. Fait rarissime, l’Etat chinois n’est pas parvenu, vendredi dernier, à placer l’intégralité de la dette qu’il espérait vendre sur le marché.
Le chiffre peut sembler technique mais il n’en est pas moins symptomatique de la complexité de la situation financière de la Chine. Les taux auxquels se financent les banques chinoises sur le marché interbancaire atteignent actuellement un niveau sans précédent depuis 2006, date à laquelle Pékin a commencé à en tenir la comptabilité. Vendredi dernier, ce taux à sept jours atteignait 6,9%. Hier, il refluait très légèrement, à 6,85%, mais continuait de traduire une situation de très nette raréfaction des liquidités sur le marché interbancaire. Cette situation a des conséquences directes sur les émissions obligataires. Fait rarissime, l’Etat chinois n’est pas parvenu, vendredi dernier, à placer l’intégralité de la dette qu’il espérait vendre sur le marché. Hier, c’est Agricultural Bank of China, géant bancaire chinois, qui a, de son côté, réduit d’un tiers son émission obligataire, qui devait originellement permettre de lever 26 milliards de yuans.
Pour certains analystes, cet assèchement du marché interbancaire devrait pousser la banque centrale à prendre des mesures très rapidement, et à ré-injecter des liquidités dans le système, par exemple en relâchant le taux de réserves obligatoires que doivent lui confier les banques commerciales. C’est en tout cas le souhait formulé par les banques chinoises. Mais la lecture d’un journal contrôlé par cette banque centrale rend ce scénario peu probable : certaines banques y sont accusées d’avoir recours à des financements à trop court terme sur le marché interbancaire, voire d’avoir prêté de façon excessive.
Cette fermeté de la banque centrale apparaît donc révélatrice de la volonté nouvelle des autorités d’empêcher à tout prix un nouvel emballement du crédit, fût-ce au prix d’une croissance économique plus modeste, et de difficultés de financement à très court terme. Ce matin, on a appris par exemple que les prix de l’immobilier s’étaient à nouveau fortement appréciés en mai dans le pays, prouvant que malgré la multiplication des mesures de lutte contre la spéculation, le marché fait encore le pari de la hausse. Déterminé à lutter contre une bulle du crédit aux conséquences potentiellement explosives, Pékin déploie donc actuellement un arsenal de lutte contre l’hypertrophie monétaire dont la fermeté apparaît inédite.
Nouvelle rencontre entre Pékin et Pyongyang
Moins d’un mois après une première rencontre de haut niveau entre un officiel nord-coréen et des diplomates chinois à Pékin , le ministère chinois des Affaires étrangères a annoncé, ce matin, que le vice-ministre des Affaires étrangères nord-coréen allait rencontrer, mercredi, son homologue chinois à Pékin. Cette accélération des rencontres entre les deux pays traduit la pression nouvelle qu’exerce Pékin sur le régime nord-coréen et qui semble avoir déjà produit des effets : Pyongyang vient de se dire ouvert au dialogue avec Washington.
Une petite révolution que les Etats-Unis ont accueillie avec une extrême prudence, appelant la Corée du Nord à commencer par effectuer des gestes concrets démontrant sa volonté de s’engager sur le chemin de la dénucléarisation. Fait notable, Barack Obama a déclaré, lors d’une récente émission télévisée aux Etats-Unis, que la Chine prenait désormais «plus au sérieux le problème des déclarations et de la provocation permanentes de la Corée du Nord».
La pression monte sur Sony
Daniel Loeb, le dirigeant du fonds d’investissement américain Third Point, a accentué ce matin sa pression sur Sony, dont il réclame un démantèlement partiel. Dans une lettre adressée à la direction du géant japonais, l’homme d’affaires annonce qu’il a accéléré, ces dernières semaines, ses achats d’actions Sony sur les marchés et qu’il détient désormais près de 7% du groupe d’électronique. Se présentant dès lors comme l’un des plus gros actionnaires de la société, il demande à Kazuo Hirai, son PDG, d’envisager l’introduction en Bourse de 20% du pôle divertissement de Sony, qui reste l’un des plus rentables de l’ensemble du groupe.
Quand les ventes de téléviseurs, appareils photos et autres gadgets électroniques continuent d’être déficitaires , le pôle diffusant de la musique et des films est, lui, très rentable. Daniel Loeb estime que cette «petite» scission doperait la valeur de l’action de Sony et permettrait de lever des capitaux nécessaires - environ 2 milliards de dollars - à une restructuration en profondeur du segment électronique grand public. La direction de Sony a indiqué qu’elle étudierait cette proposition mais a déjà laissé entendre qu’elle n’était pas très favorable à ce scénario.
L’Indonésie risque une hausse historique du prix de l’essence
Après plusieurs années d’hésitations et une dizaine d’heures d’intenses débats, hier, au Parlement, les députés indonésiens ont finalement validé, tard dans la soirée, une profonde révision de la loi de Finances du pays, qui ouvre la voie à une forte baisse des subventions sur le prix des carburants - qui pèse très lourdement sur le budget de l’Etat indonésien. Actuellement, ces subventions, qui ont permis de maintenir les prix de l’essence et du diesel à des niveaux très bas, absorbent, chaque année, environ 16% des dépenses publiques, soit plus de 20 milliards de dollars. Une somme colossale que le gouvernement voudrait redéployer sur des chantiers d’infrastructures afin d’entretenir, à moyen terme, le rythme de croissance de l’archipel, toujours proche des 6%.
Pour tenter d’apaiser le courroux de la population, qui a organisé, ces derniers jours, plusieurs manifestations violentes dans les grandes villes du pays, le président Susilo Bambang Yudhoyono a appelé les parlementaires et le gouvernement à mettre en place un système d’aide financière aux populations les plus pauvres dont le niveau de vie va être directement touché par la réduction des subventions sur les carburants. Dans les prochaines semaines, le prix du diesel pourrait bondir de 22%, quand celui de l’essence enregistrera une hausse de 44% pour atteindre 0,66 dollar le litre.
EasyJet signe un accord de commande pour 135 Airbus A320
Par Julien Bonnet
La compagnie britannique à bas coûts easyJet a annoncé ce mardi 18 juin la signature d'un accord préliminaire avec l'avionneur européen Airbus portant sur la commande de 135 A320, dont 100 A320neo, pour un montant annoncé de 11,9 milliards de dollars (8,9 milliards d'euros).
Après un démarrage en fanfare pour Airbus lundi au salon du Bourget, l'avionneur européen commence fort cette deuxième journée. La compagnie aérienne britannique à bas coûts easyJet a en effet annoncé ce mardi 18 juin la signature d'un accord préliminaire portant sur la commande de 135 A320, dont 100 A320neo.
Le montant de cette commande est de 11,9 milliards de dollars après un "rabais très substantiel" selon easyJet, qui dispose par ailleurs d'une option pour acquérir jusqu'à 100 A320neo supplémentaires. Les 35 A320, qui sont la confirmation d'une option d'achat existante, seront livrés entre 2015 et 2017 tandis que les 100 A320neo, commandés dans le cadre d'un nouvel accord, seront livrés entre 2017 et 2022.
"Airbus a proposé le meilleur accord"
Cet accord, conclu "après un processus de sélection très concurrentiel", est "sujet à l'approbation des actionnaires", a précisé la compagnie, alors que son fondateur et premier actionnaire Stelios Haji-Ioannou était vent debout depuis des mois contre la volonté de la direction de procéder à une commande géante d'appareils.
"Finalement, Airbus a proposé le meilleur accord, à un prix comportant un rabais par rapport au prix catalogue plus important que lors de la commande d'easyJet en 2002", a commenté la directrice générale d'easyJet, Carolyn McCall.
Airbus, Orange, PSA Rennes et l'espionnage "made in France" : la revue de presse de l'industrie
Par Julien Bonnet
Les Echos reviennent ce matin sur l'ouverture en fanfare pour Airbus du Salon du Bourget et sur le maintien à la tête d'Orange de Stéphane Richard. Ouest France célèbre les 90 ans des 24 heures du Mans et revient sur la recherche d'investisseurs par PSA pour son site de PSA La Janais, près de Rennes. Enfin, Le Parisien/Aujourd'hui en France se penche sur les sociétés françaises Amesys et Qosmos, accusées d'avoir fourni du matériel d'espionnage aux dictateurs.
Airbus démarre fort cette 50e édition du salon du Bourget. Le premier jour, "l'avionneur européen a engrangé pour 23 milliards de dollars de commandes, contre 5,8 miliards pour son concurrent américain Beoing", écrit ce mardi matin les Echos.
Pour le quotidien, la commande de 20 A380 par le loueur irlandais Doric constitue "la plus grosse surprise" de cette première journée. Un soulagement pour Airbus qui n'avait plus enregistré de commandes pour son superjumbo depuis des mois.
Le gros porteur d'Airbus a par ailleurs assuré le show avec un vol inaugural qui a n'a pas laissé indifférent le public. Il s'impose ainsi comme la star de cette première journée avec bien sûr le Rafale mais aussi le Sukhoi Su-35, symbole du retour en force de l'aéronautique russe.
Les 24 heures du Mans ont 90 ans
L'une des plus célèbres courses automobiles du monde, les 24 Heures du Mans, fête ses 60 ans. Ouest France lui consacre un numéro spécial. La 81e édition des 24 Heures se déroulere le week-end prochain sur le mythique circuit de la Sarthe, où se déroule la course depuis 1923.
PSA à la recherche d'investisseurs à La Janais
Le quotidien revient également sur le sort de l'usine automobile de PSA La Janais. Le constructeur met en avant les atouts du site de Chartres-de-Bretagne : des surfaces foncières et immobilières vacantes, avec en prime "un appui industriel et des conditions financières attractives" mais également "un personnel de qualité, formé et motivé".
Espionnage : les dictateurs séduits par le "made in France"
Le Parisien et Aujourd'hui en France reviennent sur l'enquête sur Amesys, filiale de Bull, et Qosmos, deux sociétés soupconnées d'avoir fourni du matériel d'espionnage à des dictateurs comme Kadhafi ou Bachar Al-Assad. Le quotidien a pu recuillir le témoignage d'un ex-salarié d'une de ces entreprises qui font aujourd'hui l'objet d'enquêtes judiciaires.
Julien Bonnet
Michel Hazanavicius: «Les propos de Barroso sur l'exception culturelle sont navrants»
Par Mathilde Cesbron
Le réalisateur, oscarisé pour The Artist, réagit à la sortie du président de la Commission européenne qui a taxé de «réactionnaire» la position de la France sur l'exception culturelle.
La charge de José Manuel Barroso sur le caractère «réactionnaire» de la position française sur l'exception culturelle, fait l'effet d'une bombe dans le monde artistique. Dans un entretien publié par l'International Herald Tribune, le président de la Commission européenne avait critiqué lundi la volonté de la France d'exclure le secteur audiovisuel des négociations commerciales avec les États-Unis. «Cela fait partie de ce programme anti-mondialisation que je considère comme totalement réactionnaire», a-t-il déclaré.
Le réalisateur Michel Hazanavicius, grand défenseur de l'exception culturelle, est monté au créneau mardi sur Europe 1. «Je trouve les propos de Barroso navrants, pas à son honneur. C'est révélateur de ces personnes qui ne sont pas élues et gouvernent l'Europe avec beaucoup d'arrogance et de suffisance. Pour avoir rencontré plusieurs fois les commissaires européens, la gouvernance de l'Europe est un problème profond. Cette manière de travailler seul sans écouter personne fait qu'il y a des dogmes européens mais pas de politique européenne», a déclaré le cinéaste oscarisé pour The Artist.
Sans l'exception culturelle, le cinéma français serait «très affaibli», insiste Hazanavicius. «La culture est l'une des rares industries qui va bien. On crée du lien social, on est une définition de l'Europe, bien plus noble que Barroso. Il ne faut pas nous couper les pattes, plaide le président des Auteurs Réalisateurs et Producteurs (ARP). Il serait très compliqué pour nous d'être compétitif dans un marché dérégulé. Les américains peuvent faire un film à 100 millions de dollars, puisqu'ils le vendent ensuite à la terre entière. Nous, notre marché, c'est la France. Si on supprime l'exception culturelle, on ne mourra pas, mais on aura un cinéma qui se sclérosera, comme cela s'est passé en Italie», prédit-il. La solution pour préserver le cinéma français serait d'élargir le financement des films aux fournisseurs d'accès à Internet, explique Hazanavicius. Mais la Commission est réticente à cette idée. Et d'ajouter: «On ne veut pas être un jeton sur une table de poker.»
Aurélie Filippetti a elle aussi fait entendre sa voix. Pour la ministre de la Culture, les propos de Barroso «sont absolument consternants. Ils sont inacceptables. Ceux qui ont traité la France de réactionnaire devraient se souvenir que la France n'était pas seule dans ce combat», a-t-elle déclaré. Notre position, elle n'est pas défensive, elle n'est pas conservatrice et encore moins réactionnaire, c'est une position résolument moderne», a-t-elle insisté.
Les salaires ont davantage progressé en Allemagne qu'en France
En 2012, le salaire mensuel de base a progressé de 2,8% en Allemagne, contre 2,1% en France.
En 2012, les revaloristions salariales ont été plus généreuses en Allemagne qu’en France. Pour l'ensemble du secteur marchand non agricole, le salaire mensuel brut de base (SMB) a accéléré en Allemagne de +2,8% en moyenne annuelle contre +2% en 2011. Il a en revanche stagné en France à +2,1% contre +2,2% l’année précédente, selon une étude de l'Insee publiée mardi 18 juin (voir ci-dessous).
Si l’on tient compte de l’inflation, qui a augmenté à un rythme comparable en France et en Allemagne en 2012, la divergence entre les deux pays est encore plus marquée : en termes réels, le salaire de base a baissé en France de 0,1%, comme en 2011, tandis qu’il a progressé en Allemagne de +0,7% après -0,4% en 2011.
Négociations salariales
En Allemagne, les négociations salariales ont favorisé le dynamisme des salaires de base, alors qu’en France, la hausse continue du chômage pèse sur les négociations salariales. Comme le rappelle l’Insee, outre-Rhin, « les revalorisations du salaire de base sont négociées entre syndicats et employeurs pour plusieurs années ». Or, « les revalorisations appliquées en 2012 sont le résultat de négociations qui ont eu lieu dans un contexte économique plus favorable que celles appliquées en 2011, ce qui a soutenu la progression des salaires en 2012. » Ainsi, les augmentations constatées sur l’année en euros courants ont été particulièrement fortes dans l’industrie manufacturière allemande (+3,2%), ainsi que l’industrie chimique et pharmaceutique (+3,2%).
En France, le salaire mensuel brut de base continue d’augmenter grace aux revalorisations du Smic, qui ont été plus importantes en 2012 qu’en 2011, en raison du coup de pouce accordé par François Hollande au lendemain de son élection.
Dans l’industrie manufacturière française, le salaire mensuel de base augmente au même rythme en 2012 qu’en 2011 (+2,4% après 2,5%). Dans l’industrie chimique (+2,3% après 2,7%), le rythme se ralentit nettement. Le secteur du gaz et électricité est le seul où les salaires de base accélèrent significativement en 2012, après trois années de hausses modérées (+2,1% après +1,3% en 2011), note l’Insee.
Dans la construction et l’hébergement-restauration, l’évolution est quasi-similaire en 2012 à celle de l’année précédente avec respectivement +2% et +2,4% (contre +2,1% et +2,5% en 2011).
Le salaire mensuel brut de base comprend les salaires hors primes, hors heures supplémentaires, et avant déduction des cotisations sociales et prestations sociales.
JUSTICE ?
Le maire de Montréal accusé de complot et corruption
Le Monde.fr avec AFP
Le maire de Montréal, Michael Applebaum, a été accusé lundi 17 juin de "complot, abus de confiance et actes de corruption", nouveau rebondissement dans les scandales qui frappent la métropole québécoise et qui impliquent élus, fonctionnaires, entrepreneurs et membres de la mafia. Arrêté à son domicile et amené tôt le matin au siège de la Sûreté du Québec (SQ, police provinciale), il a été remis en liberté en milieu d'après-midi, mais n'a fait aucun commentaire. Selon Radio-Canada, il tiendra un point de presse mardi.
Veste noire et chemise blanche, petit sourire en coin, Michael Applebaum était arrivé vers 6 h 45 dans une voiture banalisée de l'Unité permanente anti-corruption (UPAC). Quatorze chefs d'accusation ont été retenus contre lui, dont "complot, abus de confiance et actes de corruption dans les affaires municipales", a indiqué l'UPAC lors d'une conférence de presse. Les faits reprochés s'étendent de 2006 à 2011 – avant qu'il ne soit maire de Montréal – et portent "essentiellement sur l'obtention d'autorisations et d'appuis politiques concernant deux projets immobiliers" dans l'arrondissement qu'il dirigeait alors, a déclaré André Boulanger, responsable des enquêtes sur la corruption à la SQ.DEUX AUTRES ARRESTATIONS
Deux autres hommes ont également été arrêtés : Jean-Yves Bisson, ancien haut fonctionnaire du même arrondissement, et Saul Zajdel, ancien conseiller municipal et ex-candidat aux législatives fédérales du Parti conservateur au pouvoir à Ottawa, qui devaient être remis en liberté en fin de journée. En tout, 23 accusations, dont celles de "fraude envers le gouvernement" et "commissions secrètes", ont été portées contre MM. Applebaum, Bisson et Zajdel, qui comparaîtront devant la justice en octobre.
L'UPAC a évoqué des pots-de-vin de "plusieurs dizaines de milliers de dollars", sans plus de détails, expliquant cette réserve par des enquêtes toujours en cours à Montréal. Radio-Canada croit savoir de son côté que M. Applebaum est poursuivi pour un dessous de table de 50 000 dollars.
APPELS À LA DÉMISSION
Dès l'annonce de son arrestation, les appels à sa démission ont fusé dans l'opposition. La première ministre québécoise, Pauline Marois, a elle-même jugé "préférable" que l'édile "se retire" et soit remplacé par un maire temporaire jusqu'aux élections municipales début novembre. Notant qu'il restait encore au conseil municipal des élus "qui ne sont point accusés et qui forment une coalition", Mme Marois a rejeté l'idée d'une mise sous tutelle gouvernementale. Une telle mesure avait été récemment mise en œuvre pour Laval, la troisième ville du Québec, au nord de Montréal, frappée elle aussi par des scandales de corruption.
Ce nouveau développement intervient alors que les investigations menées par la commission d'enquête publique Charbonneau et par l'UPAC ont abouti depuis le début de l'année à de multiples révélations sur un système de corruption impliquant responsables de la mairie, entrepreneurs en bâtiment et membres de la criminalité organisée. Selon plusieurs déclarations, le système consistait en appels d'offres truqués, les entrepreneurs reversant une partie de leurs gains au parti du maire précédent, Gérald Tremblay, et à la branche montréalaise de la mafia italienne.
PREMIER MAIRE ANGLOPHONE DEPUIS CENT ANS
M. Applebaum, premier maire anglophone de Montréal depuis plus de cent ans, avait été élu en novembre dans la foulée de la démission de Gérald Tremblay, qui avait dû jeter l'éponge face à des révélations en série incriminant son administration. A la tête de Montréal pendant dix ans, M. Tremblay a toujours affirmé son innocence et, bien qu'entendu par la commission Charbonneau, aucune accusation n'a été portée contre lui.
Créée en 2011, la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction – surnommée commission Charbonneau, du nom de sa présidente, la juge France Charbonneau – doit faire la lumière sur les stratagèmes de corruption dans l'industrie du bâtiment et éclaircir leurs liens avec le financement occulte de partis politiques.
Espionnage chez Ikea : trois cadres du magasin de Reims en garde à vue
Après la région parisienne, Brest ou encore Avignon, les responsables du magasin Ikéa de Reims sont soupçonnées d'avoir participé à un système d'espionnage de ses salariés. Trois personnes sont en garde à vue depuis lundi, d'après Mediapart.
Trois responsables du magasin Ikéa de Reims sont soupçonnés d'avoir mis en place un système de surveillance de ses salariés et ses clients. D'après Mediapart, le directeur, le responsable administratif et financier ainsi que la directrice des ressources humaines ont été placés en garde à vue lundi.L'enquête concerne en fait plusieurs magasins français du géant de l'ameublement. Des perquisitions ont déjà été menées ces derniers mois dans des magasins franciliens, brestois et du Vaucluse. Plusieurs mises en examen ont été prononcées, notamment celles du responsable gestion du risque de l'enseigne de 1998 à 2012.
D'après les révélations du Canard Enchaîné en février 2012, il s'agissait de récupérer des informations sur le passé judiciaire ou les comptes en banque de ses salariés. A Reims, la direction avait alors assuré qu'ils n'avaient rien à voir avec ces pratiques. Les salariés se disent donc "déçus" et s'apprêtent également à saisir la justice.
Affaire Zahia. Le procès de Ribéry et Benzema s’ouvre
Le procès de « l’affaire Zahia », scandale qui avait éclaté peu avant la coupe du Monde 2010, s’ouvre ce mardi à Paris : accusés d’avoir eu recours aux services de l’ancienne call-girl lorsqu’elle était mineure, les footballeurs Franck Ribéry et Karim Benzema doivent être jugés par le tribunal correctionnel.
Franck Ribéry, 30 ans, est accusé d’avoir eu des relations sexuelles tarifées en 2009 avec Zahia, notamment dans un hôtel de Munich, en Allemagne, lors de soirées où était entre autres présent le beau-frère du milieu du Bayern, également renvoyé devant le tribunal.
« Ils ne savaient pas »
Pendant l’enquête, la jeune femme a expliqué avoir menti sur son âge en affirmant qu’elle était majeure, position qu’elle a réitérée dans une interview dimanche sur TF1 : « Non, ils ne savaient pas du tout ».
Ribéry ne se présentera pas devant les juges, affirme son avocat, car il n’y a « pas de victime » - Zahia n’est plus partie civile - et « pas d’accusation ».
Le parquet avait requis un non-lieu concernant Ribéry, son beau-frère qui était présent à Munich et Benzema, mais le juge les a renvoyés devant le tribunal.
Jusqu’à 3 ans de prison
De son côté, Karim Benzema, 25 ans, est soupçonné d’avoir eu une relation sexuelle, qu’il conteste, avec Zahia dans un hôtel parisien après une soirée pour la remise des Oscars du football en 2008. Au regard des déclarations des autres personnes présentes ce soir-là, ces dénégations n’ont pas convaincu le juge.
Benzema, Ribéry et le beau-frère de ce dernier encourent trois ans de prison et 45 000 € d’amende.
Cette liste de 15 pages a été publiée suite à une plainte du Miami Herald en vertu de la loi sur le droit de la presse à être informée (FOIA).
Le statut de ces détenus a été établi le 22 janvier 2010 après un état des lieux ordonné par le président américain Barack Obama, a indiqué Todd Breasseale, un porte-parole du Pentagone.
104 prisonniers détenus à Guantanamo sont en grève de la faim depuis plus de quatre mois et parmi ces grévistes de la faim, 44 on été alimentés de force ce lundi. Ces hommes protestent contre ce système de détention illimitée pratiqué depuis plus de 11 ans à Guantanamo.
En outre, 86 autres hommes, dont une majorité de Yéménites, sont toujours enfermés dans cette prison installée à Cuba à des milliers de kilomètres des côtes américaines, alors qu'ils ont été jugés libérables.
Pourtant le procureur militaire Mark Martins a estimé dimanche dernier que ces 34 hommes ne seraient probablement pas tous inculpés, la justice fédérale ayant annulé des condamnations pour "soutien matériel au terrorisme", une charge qui ne peut être classée comme un crime de guerre.
Dans un nouveau discours, le 23 mai dernier, le président Barack Obama a réitéré son souhait de fermer Guantanamo, promesse de campagne de 2008 jamais tenue. Il a par ailleurs annoncé la levée du moratoire sur les transfèrements des Yéménites et la nomination d'une personne chargée de superviser le retour des 86 prisonniers libérables.
Par Ouafia Kheniche
Sous la pression, le Pentagone publie la liste des détenus de Guantanamo
La liste des prisonniers de Guantanamo est enfin rendue publique. Le président des Etats-Unis est désormais très attendu sur la suite, à savoir la libération des 86 hommes jugés libérables.
Le Pentagone a rendu public ce lundi le statut des 166 détenus de Guantanamo, en particulier celui des 46 personnes en "détention illimitée" sans inculpation ni procès mais considérées comme trop dangereuses pour être libérées.Cette liste de 15 pages a été publiée suite à une plainte du Miami Herald en vertu de la loi sur le droit de la presse à être informée (FOIA).
Le statut de ces détenus a été établi le 22 janvier 2010 après un état des lieux ordonné par le président américain Barack Obama, a indiqué Todd Breasseale, un porte-parole du Pentagone.
Détention illimitée
Selon cette liste, qui donne l'identité, la nationalité et le statut de tous les prisonniers, 26 prisonniers en "détention illimitée" sont yéménites, 12 sont afghans, 3 saoudiens, 2 koweïtiens, 2 libyens, un kenyan, un marocain et un somalien.104 prisonniers détenus à Guantanamo sont en grève de la faim depuis plus de quatre mois et parmi ces grévistes de la faim, 44 on été alimentés de force ce lundi. Ces hommes protestent contre ce système de détention illimitée pratiqué depuis plus de 11 ans à Guantanamo.
En outre, 86 autres hommes, dont une majorité de Yéménites, sont toujours enfermés dans cette prison installée à Cuba à des milliers de kilomètres des côtes américaines, alors qu'ils ont été jugés libérables.
Des détenus libérables
La liste donne également le nom et la nationalité des 34 détenus qui, selon l'administration américaine, devraient être poursuivis devant la justice. Parmi eux 8 sont déjà inculpés ou traduits devant un tribunal militaire, dont les cinq accusés du 11 Septembre et le cerveau présumé de l'attentat contre le navire américain USS Cole.Pourtant le procureur militaire Mark Martins a estimé dimanche dernier que ces 34 hommes ne seraient probablement pas tous inculpés, la justice fédérale ayant annulé des condamnations pour "soutien matériel au terrorisme", une charge qui ne peut être classée comme un crime de guerre.
Dans un nouveau discours, le 23 mai dernier, le président Barack Obama a réitéré son souhait de fermer Guantanamo, promesse de campagne de 2008 jamais tenue. Il a par ailleurs annoncé la levée du moratoire sur les transfèrements des Yéménites et la nomination d'une personne chargée de superviser le retour des 86 prisonniers libérables.
Le dossier Bettencourt entre les mains de la Cour de cassation
Décryptage La demande de dessaisissement des magistrats bordelais en charge de ce dossier est examinée cet après-midi.
Dans l’affaire Bettencourt, suite des querelles de procédure. Cet après-midi, la Cour de cassation doit examiner une demande de dessaisissement des magistrats bordelais en charge de ce dossier qui, en mars, avaient placé Nicolas Sarkozy en examen.
Sur quoi la demande de dessaisissement repose-t-elle ?
Selon les avocats de sept des personnes mises en examen pour abus de faiblesse - dont Nicolas Sarkozy, Eric Woerth, Stéphane Courbit - les juges en charge du dossier Bettencourt peuvent être suspectés de partialité. Premier point soulevé : les conditions de la nomination de Sophie Gromb comme experte chargée de déterminer l’état de santé de Liliane Bettencourt, alors que la médecin avait été témoin de la femme du juge Gentil lors de son mariage avec le magistrat instructeur. Ses honoraires sont aussi jugés trop élevés. Les avocats notent aussi que les deux juges cosaisies avec Gentil se sont exprimées dans les médias, faisant fi de leur devoir de réserve. Après la révélation des liens entre le juge Gentil et l’experte, la magistrate Valérie Noël avait déclaré : «On tombe dans le domaine de la déstabilisation.» Quelques semaines plus tôt, l’avocat de Gentil avait parlé du «monarque» pour désigner Sarkozy.Que peut décider la Cour de cassation ?
Les juges, qui devraient rendre leur avis aujourd’hui, peuvent suivre le parquet, qui s’est déjà prononcé pour le dépaysement du dossier Bettencourt vers une autre juridiction. L’avocat général estime par exemple que traiter «un ancien président de la République d’ancien monarque» peut faire «naître un doute objectif sur l’impartialité» du magistrat. La cour peut aussi décider de confirmer le travail des juges bordelais, comme le demande le parquet. L’experte a en effet été désignée d’une même voix par les trois juges et cinq médecins se sont penchés sur l’état de santé de l’héritière de L’Oréal…Que va-t-il se passer après l’audience ?
Si la cour confirme le travail des juges, la procédure va se dérouler normalement. Les avocats de la défense vont soulever de nouveaux points de nullité début juillet. Puis les juges décideront ou non de renvoyer Sarkozy et les autres personnes mises en examen devant un tribunal correctionnel. Si le dossier est dépaysé, ce sera aux nouveaux juges de décider de l’avenir judiciaire de l’ancien chef de l’Etat.Affaire Cahuzac : Hollande a été informé le 15 décembre de l’enregistrement
Le directeur de cabinet adjoint du président de la République, Alain Zabulon, était auditionné ce matin par la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Cahuzac à l’Assemblée.
Alain Zabulon, directeur de cabinet adjoint du président de la République, a affirmé mardi qu’il avait prévenu le 15 décembre François Hollande de l’existence d’une bande enregistrée provenant de Michel Gonelle sur laquelle une voix attribuée à Jérôme Cahuzac avouait détenir un compte en Suisse. Alain Zabulon, auditionné mardi matin par la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Cahuzac à l’Assemblée, a relaté son entretien avec François Hollande : « Le président de la République est très attentif, demande ce que j’en pense. A la fin il me dit: ’si vous avez un nouveau contact avec Michel Gonelle, dites-lui que ces informations doivent être sans délai apportées à la connaissance de la justice’ et ne me donne aucune autre instruction ».
Alain Zabulon a parallèlement confirmé avoir reçu le samedi 15 décembre, depuis son domicile, un appel téléphonique de Michel Gonelle, ancien élu RPR ayant perdu la mairie de Villeneuve-sur-Lot au profit de Jérôme Cahuzac, qui lui dit détenir une bande enregistrée sur laquelle l’ex-ministre avoue détenir en compte en Suisse. « Il me dit, ’j’ai conservé cet enregistrement’ ». A la fin de la conversation, « il me demande mes conseils, mes instructions (...) Je lui dis ’je vais d’abord en référer en interne dans ma maison’ », a raconté Alain Zabulon, en précisant qu’ils avaient convenu de se rappeler.
« Je vais voir le secrétaire général de la présidence à qui je commence à raconter (...). Pierre René-Lemas me propose d’aller dans le bureau du président de la République. Je rends compte en détail de l’entretien que je viens d’avoir, au président de la République et secrétaire général », a-t-il expliqué.
Quand en avril dernier, l’ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac avait admis avoir menti en niant détenir un compte bancaire non déclaré en Suisse, la nouvelle avait fait l’annonce d’une bombe. François Hollande avait aussitôt annoncé un arsenal de mesures visant à assurer la transparence de la vie publique, renforcer la lutte contre la grande délinquance économique et financière et éradiquer les paradis fiscaux.
source AFP
SOCIETE
Des milliers de Brésiliens dans la rue
Les manifestants protestent contre la hausse des prix des transports publics et le coût du Mondial-2014.
Libération
Des dizaines de milliers de Brésiliens manifestaient lundi à Sao Paulo et dans la plupart des grandes villes du Brésil pour protester contre la hausse des prix des transports publics et le coût du Mondial-2014, en pleine Coupe des Confédérations de football. La police estime que 30 000 personnes manifestaient à Sao Paulo. Des manifestations moins importantes avaient lieu à Brasilia, Rio de Janeiro, Belo Horizonte, Fortaleza, Salvador et dans d’autre villes du pays.
A Belo Horizonte, la police a tiré des gaz lacrymogènes contre les manifestants pour les empêcher de s’approcher du stade Mineirao où se jouait le match de la Coupe des Confédérations entre le Nigeria et Tahiti. Dans les autres villes, la police surveillait étroitement les défilés sans les réprimer. A Sao Paulo, quelque 30 000 manifestants défilaient en direction de l’Avenue Pauliste, l’une des plus importantes de cette mégapole de quelque 20 millions d’habitants.
Ces rassemblements contestataires sont convoqués sur les réseaux sociaux, sans revendication d’appartenance politique. La plupart des manifestants sont des jeunes de la classe moyenne. «Je suis venu parce que je veux que le Brésil se réveille. Ce n’est pas seulement contre la hausse des transports, mais pour l’éducation et la santé», a déclaré à l’AFP Diyo Coelho, 20 ans, qui défilait avec un groupe d’amis à Sao Paulo, une fleur blanche à la main.
Une grande manifestation avait également lieu dans le centre de Rio. La police a affirmé qu’elle ne rassemblait que 6 000 manifestants. Mais ces derniers semblaient beaucoup plus nombreux selon une journaliste de l’AFP sur place et les images retransmises à la télévision. «Viens, viens, viens dans la rue, viens!», scandaient les manifestants, pour la plupart des jeunes, sur la principale avenue Rio Branco du centre administratif, a constaté l’AFP.
Du haut des immeubles, les employés jetaient une pluie de morceaux de papier blanc en appui aux manifestants. «Je suis ici pour montrer que le Brésil n’est pas seulement le pays du football et de la fête. Ici, nous avons d’autres préoccupations, comme le manque d’investissements dans des choses réellement importantes comme la santé et l’éducation», a déclaré à l’AFP Daiana Venancio, 24 ans, diplomée en droit.
A Brasilia, 2 500 manifestants selon la police, le double selon les organisateurs, ont bloqué la principale avenue où se trouvent les ministères et autres édifices gouvernementaux et sont arrivés devant le Parlement. Beaucoup se sont baignés dans le bassin juste devant.
Le mouvement a débuté la semaine dernière, contre la hausse du prix du billet de bus, train et métro à Sao Paulo, avant de s’étendre rapidement à d’autres villes.
Ses slogans visent également les dépenses colossales engagées pour organiser le Mondial de football l’an prochain (15 milliards de dollars), alors que le Brésil affiche de gros manques en matière de santé, d’éducation, de logement et que des inégalités sociales criantes persistent.
MIAMI — L'association interaméricaine de presse (SIP), dont le siège est à Miami en Floride, a jugé lundi que la nouvelle loi sur les médias en Equateur constituait "le plus grave recul pour la liberté de la presse et d'expression dans l'histoire récente" de l'Amérique latine.
Pour la SIP, cette loi régule les contenus journalistiques, impose des sanctions économiques et administratives, et établit l'obligation pour les journalistes d'avoir un diplôme universitaire, autant de dispositions qui "réduisent à leur minimum le libre exercice du métier de journaliste", a estimé Claudio Paolillo, président de la commission de la liberté de la presse et d'information à la SIP.
Pour le SIP, "les dispositions de (la loi) ne se différencient en rien de ce qu'avaient mis en place les dictatures militaires qui ont ravagé la région dans les années 70 et 80".
"C'est le plus grave recul pour la liberté de la presse et d'expression dans l'histoire récente de l'Amérique latine", a jugé M. Paolillo, directeur de l'hebdomadaire Búsqueda d'Uruguay.
L'assemblée nationale équatorienne a changé par cette loi la répartition des fréquences hertziennes, en accordant 34% aux médias communautaires, 33% au secteur public et 33% au secteur privé.
Le secteur privé contrôle actuellement 85,5%
Le secteur privé contrôle actuellement 85,5% des fréquences radio et 71% des fréquences télévisées.
La loi prévoit aussi la création d'un conseil régulateur qui restreint la diffusion de contenus violents, explicitement sexuels ou discriminatoires.
Le président équatorien Rafael Correa a défendu de son côté la loi, accusant les médias privés de "vouloir convertir l'information en marchandise".
Confrontés au coût que représente l'organisation de l'événement, des dizaines de milliers de Brésiliens ont décidé de crier leur colère en manifestant dans les plus grandes villes du pays. Parmi les conséquences subies de l'organisation du Mondial, la hausse du coût des transports publics, mais aussi l'explosion des budgets alloués à la construction des équipements qui pèse sur la population. Sans oublier la corruption d'une bonne partie de la classe politique.
A Belo Horizonte, la police a tiré des gaz lacrymogènes contre les manifestants pour les empêcher de s’approcher du stade Mineirao où se jouait le match de la Coupe des Confédérations entre le Nigeria et Tahiti. Dans les autres villes, la police surveillait étroitement les défilés sans les réprimer. A Sao Paulo, quelque 30 000 manifestants défilaient en direction de l’Avenue Pauliste, l’une des plus importantes de cette mégapole de quelque 20 millions d’habitants.
Ces rassemblements contestataires sont convoqués sur les réseaux sociaux, sans revendication d’appartenance politique. La plupart des manifestants sont des jeunes de la classe moyenne. «Je suis venu parce que je veux que le Brésil se réveille. Ce n’est pas seulement contre la hausse des transports, mais pour l’éducation et la santé», a déclaré à l’AFP Diyo Coelho, 20 ans, qui défilait avec un groupe d’amis à Sao Paulo, une fleur blanche à la main.
Une grande manifestation avait également lieu dans le centre de Rio. La police a affirmé qu’elle ne rassemblait que 6 000 manifestants. Mais ces derniers semblaient beaucoup plus nombreux selon une journaliste de l’AFP sur place et les images retransmises à la télévision. «Viens, viens, viens dans la rue, viens!», scandaient les manifestants, pour la plupart des jeunes, sur la principale avenue Rio Branco du centre administratif, a constaté l’AFP.
Du haut des immeubles, les employés jetaient une pluie de morceaux de papier blanc en appui aux manifestants. «Je suis ici pour montrer que le Brésil n’est pas seulement le pays du football et de la fête. Ici, nous avons d’autres préoccupations, comme le manque d’investissements dans des choses réellement importantes comme la santé et l’éducation», a déclaré à l’AFP Daiana Venancio, 24 ans, diplomée en droit.
A Brasilia, 2 500 manifestants selon la police, le double selon les organisateurs, ont bloqué la principale avenue où se trouvent les ministères et autres édifices gouvernementaux et sont arrivés devant le Parlement. Beaucoup se sont baignés dans le bassin juste devant.
Le mouvement a débuté la semaine dernière, contre la hausse du prix du billet de bus, train et métro à Sao Paulo, avant de s’étendre rapidement à d’autres villes.
Ses slogans visent également les dépenses colossales engagées pour organiser le Mondial de football l’an prochain (15 milliards de dollars), alors que le Brésil affiche de gros manques en matière de santé, d’éducation, de logement et que des inégalités sociales criantes persistent.
La loi sur les médias en Equateur "grave recul" pour la presse
Pour la SIP, cette loi régule les contenus journalistiques, impose des sanctions économiques et administratives, et établit l'obligation pour les journalistes d'avoir un diplôme universitaire, autant de dispositions qui "réduisent à leur minimum le libre exercice du métier de journaliste", a estimé Claudio Paolillo, président de la commission de la liberté de la presse et d'information à la SIP.
Pour le SIP, "les dispositions de (la loi) ne se différencient en rien de ce qu'avaient mis en place les dictatures militaires qui ont ravagé la région dans les années 70 et 80".
"C'est le plus grave recul pour la liberté de la presse et d'expression dans l'histoire récente de l'Amérique latine", a jugé M. Paolillo, directeur de l'hebdomadaire Búsqueda d'Uruguay.
L'assemblée nationale équatorienne a changé par cette loi la répartition des fréquences hertziennes, en accordant 34% aux médias communautaires, 33% au secteur public et 33% au secteur privé.
Le secteur privé contrôle actuellement 85,5%
Le secteur privé contrôle actuellement 85,5% des fréquences radio et 71% des fréquences télévisées.
La loi prévoit aussi la création d'un conseil régulateur qui restreint la diffusion de contenus violents, explicitement sexuels ou discriminatoires.
Le président équatorien Rafael Correa a défendu de son côté la loi, accusant les médias privés de "vouloir convertir l'information en marchandise".
Brésil : manifestations monstres contre le coût de la vie et du Mondial 2014
Les plus grandes villes du Brésil ont vu défiler lundi des dizaines de milliers de personnes, dénonçant la hausse du coût de la vie, en lien direct avec l'organisation l'année prochaine de la Coupe du Monde de football dans le pays. Des heurts ont éclaté à Rio et Brasilia. "Les manifestations pacifiques sont légitimes", d'après la présidente Dilmar Rousseff.
À moins d'un an du coup d'envoi de la Coupe du Monde de football au Brésil, l'ambiance est moins que jamais à la fête dans le pays.Confrontés au coût que représente l'organisation de l'événement, des dizaines de milliers de Brésiliens ont décidé de crier leur colère en manifestant dans les plus grandes villes du pays. Parmi les conséquences subies de l'organisation du Mondial, la hausse du coût des transports publics, mais aussi l'explosion des budgets alloués à la construction des équipements qui pèse sur la population. Sans oublier la corruption d'une bonne partie de la classe politique.
Violents affrontements à Rio
Les policiers anti-émeutes de Rio ont dispersé des dizaines de manifestants violents réunis devant le siège du gouvernement de l'Etat. Plusieurs voitures ont été incendiés et des cocktails molotov lancés sur les forces de l'ordre. Cinq policiers ont été blessés dans les affrontements. Un peu plus tôt, quelque 100.000 personnes ont manifesté dans les rues du centre-ville.A Sao Paulo, ils étaient près de 30.000. À Rio de Janeiro, Fortaleza, Salvador aussi les manifestations étaient d'importance. À Belo Horizonte, les manifestants ont tenté de s'approcher du stade Mineirao qui accueillait le match de Coupe des Confédérations, qui sert actuellement de répétition générale, entre Tahiti et le Nigeria. Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes.
À Brasilia, près de 200 personnes ont réussi à monter sur le toit du Parlement, criant des slogans tels que "le Brésil est foutu, le peuple est apparu".
Tentative d'appaisement
"C'est le propre de la jeunesse de manifester", a réagi Dilma Roussef dans un communiqué. La présidente brésilienne estime par ailleurs que "les manifestations pacifiques sont légitimes et qu'elles font partie de la démocratie".Ce mouvement de contestation intervient alors que la présidente va tenter de briguer un nouveau mandat l'an prochain dans un contexte économique de moins en moins favorable au Brésil.
SOCIAL
Salaires des fonctionnaires: le point d'indice gelé en 2014
Répondant sur France Info à une question à propos d'un éventuel gel du point d'indice en 2014, la ministre a répondu: "C'est effectivement la position que nous avons prise".
"Il y a beaucoup de négociations en cours avec la fonction publique, mais pour l'instant, dans la préparation du budget 2014 nous n'avons pas pris le choix de dégeler", a-t-elle déclaré, à deux jours d'une conférence sociale réunissant ministres, patronat et syndicats où devrait également être abordée la question du calcul des retraites des fonctionnaires.
Mme Lebranchu a expliqué ce gel par un "déficit public extrêmement important": "C'est une grande difficulté pour la France, une grande difficulté pour les comptes de l'Etat".
"Tout le monde doit y participer, surtout en période de crise, et en particulier nos fonctionnaires. Je comprends qu'ils aient une impression d'injustice", a-t-elle toutefois ajouté.
Ce point d'indice a été revalorisé pour la dernière fois en 2010, de 0,5%.
Début juin, les syndicats de la fonction publique ont à nouveau dénoncé ce gel des salaires des quelques 5,2 millions d'agents. Ils prévoient une éventuelle journée d'action "au plus tard début octobre".
Ils se disent "en complet désaccord" avec la volonté des autorités "de ne pas aborder la question de la valeur du point d'indice avant mi-2014" et "exigent l'ouverture de réelles négociations sur les rémunérations".
Prisons : des centaines de surveillants en grève
A l'appel du premier syndicat pénitentiaire, UFAP-UNSA Justice, les gardiens de prison bloquent les établissements pour exprimer "leur ras-le-bol" et dénoncer une politique carcérale "en déroute".
"Stop au démantèlement de notre sécurité, un changement de cap s'impose", c'est le mot d'ordre du premier syndicat pénitentiaire UFAP-UNSA Justice pour ce mardi 18 juin. Le syndicat appelle au blocage des prisons pour dénoncer une politique carcérale en "déroute" alors que le nombre des détenus a atteint un nouveau record au début du mois avec 67.977 prisonniers pour 57.235 places. Pour le syndicat, cette surpopulation engendre des conditions de travail de plus en plus mauvaises. L'UFAP-UNSA réclame donc plus de moyens pour garantir la sécurité des gardiens de prison."Une bonne mobilisation partout en France"L'appel au blocage des prisons est plutôt bien suivi, indique le syndicat pénitentiaire. Ainsi ce mardi matin, une trentaine de surveillants se sont rassemblés devant la maison d'arrêt de Dijon, empêchant les extractions judiciaires et les livraisons. Les personnels dénoncent la suppression des fouilles et le projet de désarmer les miradors, indique Thomas Jacquot, représentant de l'UFAP-UNSA en Bourgogne. A Fleury-Mérogis et à Fresnes, en région parisienne, les gardiens de prison se sont rassemblés pour dénoncer les agressions de plus en plus courantes dans les établissements pénitentiaires.
Autres mobilisations dans le Nord-Pas-de-Calais et en Picardie, la quasi-totalité des prisons ont été bloquées ce mardi matin. Exemple, à Sequedin, à Quiévrechin, à Amiens où les parloirs sont maintenus mais retardés. Dans l'ouest, à Nantes 40 surveillants sur 400 menacent de bloquer la prison. D'autres rassemblements ont eu lieu à Angers, Brest, Caen, La Roche-sur-Yon ou encore Saint-Brieuc. Dans le sud-est, à Marseille, une cinquantaine de gardiens ont bloqué l'accès à la prison des Baumettes. A Nice également, une vingtaine de surveillants se sont rassemblés, tout comme dans le Rhône, en Isère, dans le Puy-de-Dôme, en Savoie et dans l'Ain.
L'UFAP-UNSA demande à Christiane Taubira, ministre de la Justice, l'embauche de 1.300 gardiens de prison et d'augmenter les fouilles pour éviter l'entrée des armes dans les établissements pénitentiaires.
Une commission d'enquête pour Goodyear
Des députés PS et écolo demandent à l'Assemblée Nationale de constituer une commission d'enquête de la fermeture du site d'Amiens-Nord.
Libération
L’Assemblée nationale se prononcera le 26 juin sur la constitution d’une commission d’enquête au sujet de la fermeture de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord, demandée par des députés PS et écologistes, a-t-on appris mardi de source parlementaire.
Le tribunal de grande instance de Nanterre doit se prononcer jeudi prochain sur la validité du plan social de Goodyear qui, faute de repreneur, prévoit la fermeture de l’usine d’Amiens-Nord (Somme), qui emploie 1 173 salariés.
Dans une proposition de résolution déposée le 6 mai dernier, les députées de la Somme Pascale Boistard (PS) et Barbara Pompili (écologiste), ainsi que leurs collègues Sergio Coronado (écologiste) et Jérôme Guedj (PS), demandent qu’une commission d’enquête se penche tant sur «les causes économiques et financières» de la fermeture que sur ses «conséquences économiques, sociales et environnementales».
Ils rappellent que «Goodyear a dégagé un bénéfice net de 26 millions d’euros au premier semestre», alors qu’avec le sort de l’usine d’Amiens-Nord «c’est la question de tout un bassin d’emploi et du devenir de milliers de familles qui est posée».
La conférence des présidents de l’Assemblée, qui réunit notamment, autour de Claude Bartolone (PS), les chefs de file des groupes politiques et des commissions, a décidé que cette proposition serait soumise au vote le mercredi 26 juin.
Le tribunal de grande instance de Nanterre doit se prononcer jeudi prochain sur la validité du plan social de Goodyear qui, faute de repreneur, prévoit la fermeture de l’usine d’Amiens-Nord (Somme), qui emploie 1 173 salariés.
Dans une proposition de résolution déposée le 6 mai dernier, les députées de la Somme Pascale Boistard (PS) et Barbara Pompili (écologiste), ainsi que leurs collègues Sergio Coronado (écologiste) et Jérôme Guedj (PS), demandent qu’une commission d’enquête se penche tant sur «les causes économiques et financières» de la fermeture que sur ses «conséquences économiques, sociales et environnementales».
Ils rappellent que «Goodyear a dégagé un bénéfice net de 26 millions d’euros au premier semestre», alors qu’avec le sort de l’usine d’Amiens-Nord «c’est la question de tout un bassin d’emploi et du devenir de milliers de familles qui est posée».
La conférence des présidents de l’Assemblée, qui réunit notamment, autour de Claude Bartolone (PS), les chefs de file des groupes politiques et des commissions, a décidé que cette proposition serait soumise au vote le mercredi 26 juin.
DIVERS
La Nasa sélectionne huit nouveaux candidats astronautes dont quatre femmes
WASHINGTON — La Nasa vient de sélectionner huit nouveaux candidats astronautes, dont quatre femmes, qui seront formés pour des vols en orbite basse et pour de futures missions d'exploration vers un astéroïde et Mars, a annoncé lundi l'agence spatiale américaine.
Ces aspirants astronautes sont un mélange de scientifiques et de pilotes militaires d'une moyenne d'âge de 36 ans, les plus jeunes ayant 34 ans et le plus âgé 39 ans.
Ils rejoindront, une fois leur entraînement achevé, 49 autres astronautes américains membres de ce corps d'élite basé au Centre spatial Johnson à Houston au Texas (sud).
A plus court terme, ces futurs astronautes pourraient être retenus pour des vols vers la Station spatiale internationale (ISS) à bord d'un vaisseau russe Soyouz, afin d'effectuer de longs séjours dans l'avant-poste orbital.
Ces astronautes, qui doivent commencer leur entraînement cet été, pourraient également être parmi les premiers à être de nouveau envoyés dans l'espace à partir du sol américain depuis le dernier vol d'une navette spatiale en juillet 2011.
Le premier vol privé pour le compte de la Nasa vers l'ISS pourrait se produire vers 2016.
Les membres de la classe 2013 des astronautes de la Nasa ont été choisis parmi plus de 6.000 dossiers, soit le deuxième plus grand nombre de demandes jamais reçues par l'agence spatiale américaine.
"Ces nouveaux explorateurs de l'espace ont demandé à rejoindre la Nasa parce qu'ils savent que nous faisons de grandes choses ici, comme élaborer des missions pour aller encore plus loin dans l'espace", a déclaré le patron de la Nasa, Charles Bolden, lui-même ancien astronaute, commandant de bord d'une navette spatiale.
"Ils sont emballés par les expériences scientifiques que nous menons dans l'ISS et par notre ambition d'effectuer de nouveau des lancements habités depuis le sol américain à bord de vaisseaux spatiaux construits par des firmes américaines", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Et "ils sont aussi prêts à effectuer la première mission habitée vers un astéroïde et ensuite vers Mars", a également souligné M. Bolden.
La Nasa évoquera cette nouvelle classe d'astronautes lors d'un forum de discussion en ligne à partir de 19H00 GMT.
Des millions de papillons de nuit envahissent Madrid
Le Monde.fr avec AFP
Des millions de papillons de nuit ont envahi Madrid ces derniers jours, amenés par les vents et la vague de chaleur qui ont suivi les pluies torrentielles de ce printemps. Partout dans la ville, les gens livrent, la nuit venue, des combats singuliers contre les papillons, attirés dans leur chambre à coucher par la lumière.
Le chercheur Roger Vila, qui étudie la diversité et l'évolution des papillons dans son laboratoire de Barcelone, a identifié trois types parmi les papillons envahisseurs à partir de photos : le type gamma, le type noctua et le type catocala. "Plusieurs de ces papillons sont venus du Sud de l'Espagne mais il y en a qui sont originaires d'Afrique du Nord et ont traversé le détroit de Gibraltar" explique-t-il, ajoutant que le phénomène "est dû à des conditions climatiques très particulières". Après un printemps froid et humide, le temps s'est réchauffé brutalement au moment où les papillons étaient prêts à sortir de leur chrysalide, selon lui.
Ces insectes volants ne présentent aucun risque pour la santé. S'ils sont arrivés jusqu'à Madrid, c'est à cause de l'orientation des vents, explique le chercheur. "Ils ont une durée de vie d'environ une semaine et auront certainement disparu d'ici quelques jours. Le tout est de savoir s'il n'y aura pas de nouveaux arrivages" affirme-t-il.
Avec 750 suppressions prévues, la Suède est ainsi le pays le plus touché, suivi par la Finlande où 650 postes devraient disparaître. Dans le reste de l'Europe, Stora Enso va supprimer au total 850 emplois et 250 hors d'Europe.
Ces réductions d'effectifs interviennent dans le cadre du plan de restructuration du groupe annoncé fin avril.Le groupe avait alors annoncé que l'organisation de l'entreprise allait être revue avec la fusion des secteurs forestier et papier, les secteurs des biomatériels et des emballages demeurant indépendants.
"La demande dans les médias imprimés en Europe continue à diminuer de manière structurelle pour la septième année consécutive", avait noté fin avril le PDG du groupe, Jouko Karvinen, défendant une réduction des coûts fixes à hauteur de 200 millions d'euros d'ici le deuxième trimestre 2014.
Plus récemment, en octobre 2012, le groupe finlandais Stora Enso avait déjà annoncé vouloir fermer ou céder trois de ses usines en Europe, dont une en France. Parmi les sites touchés figure l'usine de Corbehem, dans le Pas-de-Calais, qui produit du papier magazine et emploie environ 350 personnes.
PAPETERIE
Stora Enso annonce 2 500 suppressions d'emplois dans le monde
Par Julien Bonnet
Stora Enso a annoncé qu'il allait supprimer 2 500 emplois, majoritairement en Finlande et en Suède afin de répondre à la "faiblesse de l'économie européenne" et à "la mauvaise rentabilité" de la compagnie. Le papetier finlandais avait déjà annoncé un plan de restructuration qui prévoit notamment la vente ou la fermeture de son usine de Corbehem dans le Pas-de-Calais.
Le papetier finlandais Stora Enso a annoncé mardi qu'il allait supprimer 2.500 emplois, majoritairement en Finlande et en Suède afin de répondre à la "faiblesse de l'économie européenne" et à "la mauvaise rentabilité" de la compagnie.Avec 750 suppressions prévues, la Suède est ainsi le pays le plus touché, suivi par la Finlande où 650 postes devraient disparaître. Dans le reste de l'Europe, Stora Enso va supprimer au total 850 emplois et 250 hors d'Europe.
"La demande dans les médias imprimés en Europe continue à diminuer de manière structurelle pour la septième année consécutive", avait noté fin avril le PDG du groupe, Jouko Karvinen, défendant une réduction des coûts fixes à hauteur de 200 millions d'euros d'ici le deuxième trimestre 2014.
Plus récemment, en octobre 2012, le groupe finlandais Stora Enso avait déjà annoncé vouloir fermer ou céder trois de ses usines en Europe, dont une en France. Parmi les sites touchés figure l'usine de Corbehem, dans le Pas-de-Calais, qui produit du papier magazine et emploie environ 350 personnes.
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