HUMOUR......ENCORE QUE......
ALORS UN OU DEUX ???
Le dessin de Ray Clid sur
Bakchich Info
FAUX NEZ – Clitoris et Toyota : quand Le Gorafi piège la presse italienne
"Né après un conflit d’intérêts avec les créateurs du Figaro en 1826", le site d'information parodique Le Gorafi singe si bien les médias qu'il arrive parfois à ses inventions d'être reprises (au premier degré) par des médias dits "sérieux".
Dernier exemple en date : la très sérieuse agence de presse italienne ANSA s'est fait l'écho d'un faux sondage malicieusement décrypté par Le Gorafi dans un article intitulé "Sondage : 89 % des hommes pensent que le clitoris est un modèle de Toyota". Le grand quotidien italien Corriere della Sera s'est lui aussi fait piéger en reprenant la dépêche d'ANSA d'un titre sans appel : "France : pour 89 % des hommes, le clitoris est une Toyota".
Ce n'est pas la première fois que Le Gorafi réussit l'exploit de faire passer ses productions pour de véridiques informations auprès de médias en mal de sensations. Sur le site canadien de Yahoo, on peut toujours lire un article intitulé "De la chirurgie esthétique pour que les bassets soient moins tristes !", dont la source est explicitement citée : Le Gorafi.
En avril, le site de Télérama s'était déjà amusé à recenser les exploits du site parodique. Parmi ses victimes, on retrouve ce journaliste de l'hebdomadaire Stratégies, affirmant sur France Inter avoir lu dans le quotidien Sud Ouest un article dans lequel Jérôme Cahuzac se disait écœuré par les mensonges à répétition du rabbin Bernheim, accusé de plagiat. "Ce que j'ai fait n'est pas bien, mais ce que je trouve intolérable, c'est le mensonge du rabbin", aurait déclaré l'ancien ministre, selon ce journaliste. "Non, sérieusement ?" rétorquait alors son interlocutrice, l'animatrice de France Inter Pascale Clark. Il s'agissait en réalité d'un article du Gorafi feignant de reprendre une interview de Jérôme Cahuzac accordée à La Dépêche.
POLITIQUE
Ultime journée à Washington pour éviter la paralysie gouvernementale
Les parlementaires américains n'ont plus que quelques heures pour s'accorder sur le budget provisoire.
Des centaines de milliers de fonctionnaires américains commencent lundi leur semaine de travail sans savoir s’ils reviendront travailler mardi, alors que les parlementaires ont jusqu’à minuit pour s’accorder sur un budget provisoire et empêcher une paralysie partielle de l’État fédéral.
Le Sénat américain reprend ses travaux à 20 heuresn heure française et devrait rejeter un projet de loi de finances adopté dans la nuit de samedi et dimanche par la Chambre des représentants, renvoyant ainsi les négociations à la case départ à moins de dix heures du début de l’exercice budgétaire 2014.
Sans allocation de nouveaux crédits, les agences fédérales pourraient mettre en congés sans solde plus de 800 000 employés jugés non essentiels, réduisant au minimum vital l’effectif des administrations -- un acte pur d'«automutilation», a estimé samedi le président Barack Obama dans son allocution hebdomadaire.
Un éventuel dénouement pourrait intervenir lundi soir, dans les dernières heures précédant l’échéance, mais beaucoup disaient ne plus y croire. «Nous savons ce qui va se passer. (Lundi) le Sénat va revenir en session. Et la position de la Chambre (...) sera encore rejetée, et nous nous retrouverons face à la perspective de l’arrêt des opérations gouvernementales à minuit lundi, mardi matin», a dit dimanche le sénateur démocrate Richard Durbin sur la chaîne CBS.
La Chambre a adopté un projet de budget de deux mois et demi, qui donnerait jusqu’au 15 décembre pour négocier un budget formel pour le reste de 2014. Mais, sous pression des élus du Tea Party, deux amendements ont été ajoutés au texte: le report d’un an de l’entrée en vigueur d’un volet central de la loi de réforme du système de santé signée Barack Obama (2015 au lieu de 2014), et la suppression d’une taxe sur les appareils médicaux créé par cette loi.
Une provocation, selon les sénateurs démocrates, qui refusent de toucher à l’une des réformes majeures du premier mandat de Barack Obama.
«C’est le président qui dit qu’il fermera l’État fédéral si on ne lui donne pas tout ce qu’il veut sur Obamacare», a expliqué le sénateur républicain Rand Paul sur CBS. «Pour moi, cela montre que le président est intransigeant et refuse tout compromis». «La stratégie de la corde raide du président de la Chambre M. Boehner ne vise pas à éviter une fermeture de l’État fédéral, c’est uniquement un subterfuge pour rejeter la faute sur les autres, mais cela ne marchera pas», a déclaré le sénateur démocrate Charles Schumer.
Mais un dirigeant républicain de la Chambre, Kevin McCarthy, a laissé entendre dimanche que les républicains préparaient un nouveau plan de secours. «Je pense que la Chambre va se réunir et envoyer un autre texte pour éviter une fermeture et financer l’État fédéral, et il y aura quelques autres options que le Sénat devra examiner», a-t-il dit sur Fox News, sans dévoiler la stratégie républicaine.
Le Sénat américain reprend ses travaux à 20 heuresn heure française et devrait rejeter un projet de loi de finances adopté dans la nuit de samedi et dimanche par la Chambre des représentants, renvoyant ainsi les négociations à la case départ à moins de dix heures du début de l’exercice budgétaire 2014.
Sans allocation de nouveaux crédits, les agences fédérales pourraient mettre en congés sans solde plus de 800 000 employés jugés non essentiels, réduisant au minimum vital l’effectif des administrations -- un acte pur d'«automutilation», a estimé samedi le président Barack Obama dans son allocution hebdomadaire.
Un éventuel dénouement pourrait intervenir lundi soir, dans les dernières heures précédant l’échéance, mais beaucoup disaient ne plus y croire. «Nous savons ce qui va se passer. (Lundi) le Sénat va revenir en session. Et la position de la Chambre (...) sera encore rejetée, et nous nous retrouverons face à la perspective de l’arrêt des opérations gouvernementales à minuit lundi, mardi matin», a dit dimanche le sénateur démocrate Richard Durbin sur la chaîne CBS.
La Chambre a adopté un projet de budget de deux mois et demi, qui donnerait jusqu’au 15 décembre pour négocier un budget formel pour le reste de 2014. Mais, sous pression des élus du Tea Party, deux amendements ont été ajoutés au texte: le report d’un an de l’entrée en vigueur d’un volet central de la loi de réforme du système de santé signée Barack Obama (2015 au lieu de 2014), et la suppression d’une taxe sur les appareils médicaux créé par cette loi.
Une provocation, selon les sénateurs démocrates, qui refusent de toucher à l’une des réformes majeures du premier mandat de Barack Obama.
Plan de secours ?
En avril 2011, une confrontation similaire n’avait été résolue qu’une heure avant la date limite par un accord de financement de sept jours. Face à l’éventualité de la première paralysie fédérale depuis 1996, chaque camp a tenté dimanche de gagner préventivement la bataille de l’opinion publique.«C’est le président qui dit qu’il fermera l’État fédéral si on ne lui donne pas tout ce qu’il veut sur Obamacare», a expliqué le sénateur républicain Rand Paul sur CBS. «Pour moi, cela montre que le président est intransigeant et refuse tout compromis». «La stratégie de la corde raide du président de la Chambre M. Boehner ne vise pas à éviter une fermeture de l’État fédéral, c’est uniquement un subterfuge pour rejeter la faute sur les autres, mais cela ne marchera pas», a déclaré le sénateur démocrate Charles Schumer.
Mais un dirigeant républicain de la Chambre, Kevin McCarthy, a laissé entendre dimanche que les républicains préparaient un nouveau plan de secours. «Je pense que la Chambre va se réunir et envoyer un autre texte pour éviter une fermeture et financer l’État fédéral, et il y aura quelques autres options que le Sénat devra examiner», a-t-il dit sur Fox News, sans dévoiler la stratégie républicaine.
Nucléaire iranien : Washington n'exclut plus un accord rapide
Le Monde.fr avec Reuters
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a estimé, dimanche 29 septembre, qu'un règlement du contentieux nucléaire iranien pourrait intervenir assez rapidement. "Il est possible d'avoir un accord plus tôt, en fonction du degré d'ouverture et de clarté de l'Iran", a déclaré John Kerry dans une interview diffusée dans l'émission 60 minutes de CBS. "Si c'est un programme (nucléaire) pacifique, et que nous pouvons tous le constater – que le monde entier peut le constater –, les relations avec l'Iran pourront changer radicalement, pour le mieux, et pourront changer vite."
http://www.cbsnews.com/video/watch/?id=50156089n
M. Kerry a déclaré que l'Iran, qui multiplie les signes d'ouverture depuis que Hassan Rohani a succédé à Mahmoud Ahmadinejad, pouvait prouver sa sincérité en ouvrant ses installations nucléaires aux inspections et en ne dépassant pas certains seuils d'enrichissement de l'uranium.
Dans un entretien publié cette semaine par le Washington Post, le président iranien Hassan Rohani dit souhaiter qu'un accord soit trouvé entre Téhéran et les grandes puissances d'ici trois à six mois. M. Rohani et Barack Obama se sont parlés au téléphone vendredi, une première entre dirigeants iranien et américain depuis la révolution islamique de 1979 à Téhéran.
M. Zarif s'était entretenu avec M. Kerry en fin de semaine dernière aborder la question du programme nucléaire de Téhéran. Hassan Rohani avait ensuite annoncé que son pays présentera "lors de la prochaine réunion à Genève" les 15 et 16 octobre, "son plan au P5+1", le groupe de négociation rassemblant les Etats-Unis, la France, la Russie, la Chine, le Royaume-Uni et l'Allemagne.
http://www.cbsnews.com/video/watch/?id=50156089n
M. Kerry a déclaré que l'Iran, qui multiplie les signes d'ouverture depuis que Hassan Rohani a succédé à Mahmoud Ahmadinejad, pouvait prouver sa sincérité en ouvrant ses installations nucléaires aux inspections et en ne dépassant pas certains seuils d'enrichissement de l'uranium.
"L'Iran doit prendre rapidement des mesures", a-t-il dit, "des mesures claires et convaincantes, pour répondre aux obligations de la communauté internationale concernant ses programmes nucléaires. Les mots ne remplacent pas les actes. Ce qu'il nous faut, ce sont des actes prouvant que nous et nos alliés dans la région ne pourront jamais être menacés par ce programme."PREMIÈRE RÉUNION LE 15 OCTOBRE À GENÈVE
Dans un entretien publié cette semaine par le Washington Post, le président iranien Hassan Rohani dit souhaiter qu'un accord soit trouvé entre Téhéran et les grandes puissances d'ici trois à six mois. M. Rohani et Barack Obama se sont parlés au téléphone vendredi, une première entre dirigeants iranien et américain depuis la révolution islamique de 1979 à Téhéran.
Lire la revue de presse Obama-Rohani : la presse iranienne salue "la fin d'un tabou vieux de trente-cinq ans"
Interrogé sur la chaîne ABC, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a réaffirmé que le droit de son pays à enrichir de l'uranium à des fins pacifiques n'était pas négociable, tout en ajoutant que l'Iran n'avait pas besoin d'uranium de qualité militaire.M. Zarif s'était entretenu avec M. Kerry en fin de semaine dernière aborder la question du programme nucléaire de Téhéran. Hassan Rohani avait ensuite annoncé que son pays présentera "lors de la prochaine réunion à Genève" les 15 et 16 octobre, "son plan au P5+1", le groupe de négociation rassemblant les Etats-Unis, la France, la Russie, la Chine, le Royaume-Uni et l'Allemagne.
SYRIE. Assad se pliera à la résolution de l'ONU mais...
Le président syrien dénie tout rôle à l'Europe dans le règlement de la crise : "La plupart des pays ne possèdent pas les atouts
Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé dimanche 29 septembre qu'il se conformerait à la résolution des Nations unies sur les armes chimiques mais a dénié tout rôle à l'Europe dans le règlement de la crise syrienne. "Bien sûr, nous allons la respecter et notre histoire prouve que nous avons toujours honoré notre signature sur tous les traités que nous avons signés", a déclaré Bachar al-Assad au journaliste de la télévision italienne Raï News 24 qui lui demandait si son pays se conformerait à la résolution 2118 de l'ONU adoptée vendredi à l'unanimité.
Il a estimé que "bien évidemment" son pays assurera l'aide et la protection aux experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), dont un responsable a affirmé qu'il n'avait aucune raison de douter des informations fournies par le régime syrien.
Un premier contingent d'une vingtaine d'experts internationaux en armes chimiques est attendu mardi à Damas pour lancer l'une des opérations de désarmement les plus ambitieuses, dans un pays plongé dans la guerre civile.
Il s'agit d'éliminer plus de 1.000 tonnes de produits toxiques (sarin, gaz moutarde) stockés dans tout le pays. L'ONU et l'OIAC cherchent des candidats prêts à travailler d'arrache-pied pour tenir les délais. Tous les sites répertoriés dans la liste remise par la Syrie le 19 septembre à l'OIAC devront avoir été inspectés au plus tard dans 30 jours.
La résolution 2118 du Conseil de sécurité, adoptée après d'âpres négociations russo-américaines, est la première du Conseil de sécurité depuis le début du conflit en Syrie.
Elle fait obligation au régime Assad de détruire la totalité de ses stocks d'ici la mi-2014. Mais les détails du plan élaboré par les Russes et les Américains le 14 septembre pour inspecter et nettoyer 45 sites de stockage restent à préciser, selon des diplomates. Cette résolution fait suite à l'accord russo-américain conclu le 14 septembre afin d'éviter une frappe américaine en Syrie, une menace brandie par Washington en réponse à l'attaque chimique du 21 août.
Moscou et Pékin ont proposé leurs services pour l'opération syrienne. Les États-Unis, l'Allemagne et d'autres pays ont aussi offert leur aide technique ou financière. L'Italie a mis à disposition des appareils militaires C-130 pour transporter depuis les Pays-Bas jusqu'en Syrieles experts en armes chimiques, avec leur matériel.
Le président syrien a par ailleurs jugé "positif" le rapprochement entre les Etats-Unis et l'Iran, son principal allié avec la Russie, amorcé lors de l'Assemblée générale de l'ONU à New York. "Si les Américains sont honnêtes dans leur rapprochement avec l'Iran, les résultats seront positifs en ce qui concerne la crise syrienne et toutes les crises dans la région", a-t-il dit.
Sur le terrain, les violences ne connaissent aucun répit, avec un raid aérien du régime contre un lycée dimanche dans le nord de la Syriequi a fait au moins 16 morts dont dix élèves, et des combats entre rebelles et soldats sur plusieurs fronts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Dans le Sud, à l'issue de quatre jours de combats, au cours desquels 26 militaires et un "très grand nombre" d'insurgés, dont "sept non-syriens", ont été tués, les rebelles se sont emparés d'un poste de douane et occupent désormais une bande de terrain allant de la localité de Deraa vers le plateau du Golan à l'est, a affirmé l'OSDH, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales à travers le pays.
Après deux ans et demi d'un conflit dévastateur qui a fait plus de 110.000 morts et poussé à la fuite des millions de Syriens, Bachar al-Assad et la rébellion sont déterminés à se battre jusqu'au bout malgré les efforts internationaux pour une solution politique.
Le patron de l'ONU Ban Ki-moon, qui a rencontré samedi pour la première fois le chef de l'opposition syrienne Ahmad Jarba, a annoncé qu'une conférence de paix se tiendrait à la mi-novembre pour amorcer une transition politique, mais les protagonistes ont des objectifs différents pour un tel forum maintes fois reporté.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a jugé qu'une telle conférence ne pouvait décider du sort du président alors que pour l'opposition Bachar al-Assad n'a plus sa place dans la transition.
Le Mali était dimanche sous forte pression sécuritaire après une escalade de violences dans le Nord, où deux civils ont été tués dans une attaque suicide et des soldats pris dans des échanges de tirs avec des rebelles touareg, qui ont dénoncé une "provocation" de l'armée.
L'attaque la plus sanglante de ces trois derniers jours s'est produite samedi à Tombouctou (nord-ouest), ville inscrite au patrimoine mondial de l'humanité, où quatre jihadistes à bord d'une voiture piégée ont attaqué un camp de l'armée malienne.
Bilan: deux civils tués, en plus des quatre kamikazes eux-mêmes, et six soldats maliens blessés, dont les jours ne sont pas en danger, selon des sources officielles maliennes. Il s'agit de la troisième attaque kamikaze de l'histoire de cette cité, après celles des 21 et 30 mars 2013.
Une nouvelle explosion a secoué dimanche après-midi une autre ville du Nord, Kidal (près de 630 km au nord-est de Tombouctou), où la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) a une base.
Les premières informations avaient fait état d'une tentative avortée d'attaque suicide dans laquelle un kamikaze s'était tué, sans faire de blessé, en manipulant par accident sa ceinture explosive. Mais dimanche soir, le gouverneur de Kidal, le colonel Adama Kamissoko, a infirmé ces informations à l'AFP.
"Il n'y a pas eu de mort, mais un blessé grave. (...) L'explosion a eu lieu dans un magasin où se trouvaient des armes qui n'appartiennent pas à l'armée régulière", a dit le colonel Kamissoko, sans plus de détails.
La situation sécuritaire s'est encore dégradée à Kidal avec des échanges de tirs enregistrés en fin de journée dans le centre-ville.
Des responsables du gouvernorat de la ville ont affirmé à l'AFP qu'ils ont impliqué des soldats maliens et des hommes armés non identifiés, mais le MNLA a soutenu qu'il s'agissait d'une de ses unités.
D'après les responsables locaux, les militaires ont été attaqués, ils ont riposté et pris le dessus sur les assaillants et contrôlaient leurs positions dans la ville dimanche soir.
Dans un communiqué daté de Ouagadougou, le porte-parole du MNLA, Mossa Ag Attaher, a déclaré que "des soldats maliens ont délibérément ouvert le feu sur une unité mobile" du mouvement circulant en centre-ville. Trois hommes, dont le chef de l'unité, ont été blessés et le reste du groupe a riposté. Il a accusé l'armée malienne d'"actes de provocation envers le MNLA" et ses hommes.
Ces violences se sont déroulées non loin d'une banque où, deux jours auparavant, des militaires maliens avaient été visés par une attaque à la grenade par des hommes non identifiés qui ont pris la fuite. Deux soldats ont été légèrement blessés.
Samedi, Kidal a reçu un renfort de soldats venus d'Aguelhoc, localité plus au nord, d'après un responsable local.
"Toutes les dispositions pour que la situation soit maîtrisée"
La dégradation de la situation sécuritaire sur le terrain se produit en l'absence du pays du président malien Ibrahim Boubacar Keïta qui, après avoir participé à New York à l'Assemblée générale des Nations unies, a entamé dimanche une visite officielle de quelques jours en France.
Le ministre malien de la Sécurité intérieure, le général Sada Samaké, s'est rendu dimanche à Tombouctou où il a assuré populations et soldats "de la ferme volonté du gouvernement de rechercher et punir les responsables de ces actes", selon sa déclaration diffusée par la télévision publique ORTM.
"Il y a des défaillances, il faut avoir le courage de le reconnaître mais (...) nous allons prendre toutes les dispositions pour que la situation soit maîtrisée", a affirmé le général Samaké.
Après l'attaque, les militaires ont été placés en "état d'alerte maximum avec l'appui des forces de la Minusma (mission de l'ONU au Mali)", a de son côté affirmé le gouverneur de Tombouctou, le colonel-major Mamadou Mangara, à l'ORTM.
Pour le gouvernement malien, "la multiplication de ces attentats démontre que la guerre contre le terrorisme n'est pas terminée".
Tombouctou, Kidal et plusieurs localités du Nord malien avaient été occupées pendant plusieurs mois en 2012 par des groupes jihadistes dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui en ont été chassés fin janvier par des soldats français et africains.
Le 23 septembre, une agence privée mauritanienne d'information souvent utilisée comme relais par les groupes jihadistes avait annoncé la nomination par Aqmi de deux nouveaux chefs de ses unités combattantes dans le nord du Mali.
Parmi ces nouveaux dirigeants, figure l'Algérien Saïd Abou Moughatil, qui remplace son compatriote Abdelhamid Abou Zeïd, tué lors de l'intervention militaire franco-africaine.
L'opération militaire franco-africaine, toujours en cours, a permis aux autorités et à l'armée maliennes de se réinstaller dans la plupart des villes précédemment occupées et d'organiser une élection présidentielle sur deux tours, en juillet et août.
Le scrutin a été remporté par Ibrahim Boubacar Keïta, dont l'investiture, le 4 septembre, a marqué la fin de 18 mois de crise politico-militaire et suscité l'espoir d'un nouveau départ.
Mais le 26 septembre, le MNLA et deux autres groupes armés (un touareg, un arabe) ayant leurs bases dans le Nord ont annoncé qu'ils suspendaient leur participation aux discussions prévues avec le gouvernement malien dans le cadre d'un accord signé avec lui en juin à Ouagadougou.
Ils ont accusé Bamako de ne pas respecter ses engagements. Les autorités maliennes ont, elles, assuré être toujours disposées au dialogue.
Il a estimé que "bien évidemment" son pays assurera l'aide et la protection aux experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), dont un responsable a affirmé qu'il n'avait aucune raison de douter des informations fournies par le régime syrien.
Un premier contingent d'une vingtaine d'experts internationaux en armes chimiques est attendu mardi à Damas pour lancer l'une des opérations de désarmement les plus ambitieuses, dans un pays plongé dans la guerre civile.
Il s'agit d'éliminer plus de 1.000 tonnes de produits toxiques (sarin, gaz moutarde) stockés dans tout le pays. L'ONU et l'OIAC cherchent des candidats prêts à travailler d'arrache-pied pour tenir les délais. Tous les sites répertoriés dans la liste remise par la Syrie le 19 septembre à l'OIAC devront avoir été inspectés au plus tard dans 30 jours.
La résolution 2118 du Conseil de sécurité, adoptée après d'âpres négociations russo-américaines, est la première du Conseil de sécurité depuis le début du conflit en Syrie.
Elle fait obligation au régime Assad de détruire la totalité de ses stocks d'ici la mi-2014. Mais les détails du plan élaboré par les Russes et les Américains le 14 septembre pour inspecter et nettoyer 45 sites de stockage restent à préciser, selon des diplomates. Cette résolution fait suite à l'accord russo-américain conclu le 14 septembre afin d'éviter une frappe américaine en Syrie, une menace brandie par Washington en réponse à l'attaque chimique du 21 août.
Moscou et Pékin ont proposé leurs services pour l'opération syrienne. Les États-Unis, l'Allemagne et d'autres pays ont aussi offert leur aide technique ou financière. L'Italie a mis à disposition des appareils militaires C-130 pour transporter depuis les Pays-Bas jusqu'en Syrieles experts en armes chimiques, avec leur matériel.
Le président syrien a par ailleurs jugé "positif" le rapprochement entre les Etats-Unis et l'Iran, son principal allié avec la Russie, amorcé lors de l'Assemblée générale de l'ONU à New York. "Si les Américains sont honnêtes dans leur rapprochement avec l'Iran, les résultats seront positifs en ce qui concerne la crise syrienne et toutes les crises dans la région", a-t-il dit.
Pas de rôle pour l'Europe
En revanche, le président Assad a dénié tout rôle à l'Europe dans la résolution de la crise syrienne, notamment dans le processus de la conférence de paix sur la Syrie, dite Genève 2. "Franchement, la plupart des pays européens n'ont pas la capacité de jouer un rôle dans Genève 2, car ils ne possèdent pas les atouts nécessaires pour réussir dans ce rôle", a-t-il souligné. "Ils ont adopté la politique américaine dans leur relations avec les différents pays" (de la région), a-t-il dit.Sur le terrain, les violences ne connaissent aucun répit, avec un raid aérien du régime contre un lycée dimanche dans le nord de la Syriequi a fait au moins 16 morts dont dix élèves, et des combats entre rebelles et soldats sur plusieurs fronts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Dans le Sud, à l'issue de quatre jours de combats, au cours desquels 26 militaires et un "très grand nombre" d'insurgés, dont "sept non-syriens", ont été tués, les rebelles se sont emparés d'un poste de douane et occupent désormais une bande de terrain allant de la localité de Deraa vers le plateau du Golan à l'est, a affirmé l'OSDH, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales à travers le pays.
Transition politique
Un photographe syrien, qui collaborait avec l'AFP, a trouvé la mort lors d'un bombardement dans la ville orientale de Deir Ezzor, a affirmé dimanche un de ses collègues. Mourhaf al-Modahi, surnommé Abou Chouja, a été tué samedi dans des combats opposants les rebelles aux troupes loyales au président Bachar al-Assad, a indiqué ce collègue.Après deux ans et demi d'un conflit dévastateur qui a fait plus de 110.000 morts et poussé à la fuite des millions de Syriens, Bachar al-Assad et la rébellion sont déterminés à se battre jusqu'au bout malgré les efforts internationaux pour une solution politique.
Le patron de l'ONU Ban Ki-moon, qui a rencontré samedi pour la première fois le chef de l'opposition syrienne Ahmad Jarba, a annoncé qu'une conférence de paix se tiendrait à la mi-novembre pour amorcer une transition politique, mais les protagonistes ont des objectifs différents pour un tel forum maintes fois reporté.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a jugé qu'une telle conférence ne pouvait décider du sort du président alors que pour l'opposition Bachar al-Assad n'a plus sa place dans la transition.
Le Mail sous pression après de nouvelles violences dans le Nord
L'attaque la plus sanglante de ces trois derniers jours s'est produite samedi à Tombouctou (nord-ouest), ville inscrite au patrimoine mondial de l'humanité, où quatre jihadistes à bord d'une voiture piégée ont attaqué un camp de l'armée malienne.
Bilan: deux civils tués, en plus des quatre kamikazes eux-mêmes, et six soldats maliens blessés, dont les jours ne sont pas en danger, selon des sources officielles maliennes. Il s'agit de la troisième attaque kamikaze de l'histoire de cette cité, après celles des 21 et 30 mars 2013.
Une nouvelle explosion a secoué dimanche après-midi une autre ville du Nord, Kidal (près de 630 km au nord-est de Tombouctou), où la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) a une base.
"Il n'y a pas eu de mort, mais un blessé grave. (...) L'explosion a eu lieu dans un magasin où se trouvaient des armes qui n'appartiennent pas à l'armée régulière", a dit le colonel Kamissoko, sans plus de détails.
La situation sécuritaire s'est encore dégradée à Kidal avec des échanges de tirs enregistrés en fin de journée dans le centre-ville.
Des responsables du gouvernorat de la ville ont affirmé à l'AFP qu'ils ont impliqué des soldats maliens et des hommes armés non identifiés, mais le MNLA a soutenu qu'il s'agissait d'une de ses unités.
D'après les responsables locaux, les militaires ont été attaqués, ils ont riposté et pris le dessus sur les assaillants et contrôlaient leurs positions dans la ville dimanche soir.
Dans un communiqué daté de Ouagadougou, le porte-parole du MNLA, Mossa Ag Attaher, a déclaré que "des soldats maliens ont délibérément ouvert le feu sur une unité mobile" du mouvement circulant en centre-ville. Trois hommes, dont le chef de l'unité, ont été blessés et le reste du groupe a riposté. Il a accusé l'armée malienne d'"actes de provocation envers le MNLA" et ses hommes.
Ces violences se sont déroulées non loin d'une banque où, deux jours auparavant, des militaires maliens avaient été visés par une attaque à la grenade par des hommes non identifiés qui ont pris la fuite. Deux soldats ont été légèrement blessés.
Samedi, Kidal a reçu un renfort de soldats venus d'Aguelhoc, localité plus au nord, d'après un responsable local.
"Toutes les dispositions pour que la situation soit maîtrisée"
La dégradation de la situation sécuritaire sur le terrain se produit en l'absence du pays du président malien Ibrahim Boubacar Keïta qui, après avoir participé à New York à l'Assemblée générale des Nations unies, a entamé dimanche une visite officielle de quelques jours en France.
Le ministre malien de la Sécurité intérieure, le général Sada Samaké, s'est rendu dimanche à Tombouctou où il a assuré populations et soldats "de la ferme volonté du gouvernement de rechercher et punir les responsables de ces actes", selon sa déclaration diffusée par la télévision publique ORTM.
"Il y a des défaillances, il faut avoir le courage de le reconnaître mais (...) nous allons prendre toutes les dispositions pour que la situation soit maîtrisée", a affirmé le général Samaké.
Après l'attaque, les militaires ont été placés en "état d'alerte maximum avec l'appui des forces de la Minusma (mission de l'ONU au Mali)", a de son côté affirmé le gouverneur de Tombouctou, le colonel-major Mamadou Mangara, à l'ORTM.
Pour le gouvernement malien, "la multiplication de ces attentats démontre que la guerre contre le terrorisme n'est pas terminée".
Tombouctou, Kidal et plusieurs localités du Nord malien avaient été occupées pendant plusieurs mois en 2012 par des groupes jihadistes dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui en ont été chassés fin janvier par des soldats français et africains.
Le 23 septembre, une agence privée mauritanienne d'information souvent utilisée comme relais par les groupes jihadistes avait annoncé la nomination par Aqmi de deux nouveaux chefs de ses unités combattantes dans le nord du Mali.
Parmi ces nouveaux dirigeants, figure l'Algérien Saïd Abou Moughatil, qui remplace son compatriote Abdelhamid Abou Zeïd, tué lors de l'intervention militaire franco-africaine.
L'opération militaire franco-africaine, toujours en cours, a permis aux autorités et à l'armée maliennes de se réinstaller dans la plupart des villes précédemment occupées et d'organiser une élection présidentielle sur deux tours, en juillet et août.
Le scrutin a été remporté par Ibrahim Boubacar Keïta, dont l'investiture, le 4 septembre, a marqué la fin de 18 mois de crise politico-militaire et suscité l'espoir d'un nouveau départ.
Mais le 26 septembre, le MNLA et deux autres groupes armés (un touareg, un arabe) ayant leurs bases dans le Nord ont annoncé qu'ils suspendaient leur participation aux discussions prévues avec le gouvernement malien dans le cadre d'un accord signé avec lui en juin à Ouagadougou.
Ils ont accusé Bamako de ne pas respecter ses engagements. Les autorités maliennes ont, elles, assuré être toujours disposées au dialogue.
Mali. Les affrontements se poursuivent à Kidal
Kidal, au nord-Mali, a été le théâtre de nouveaux affrontements, lundi, entre des soldats maliens et des rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Les combats ont éclaté dimanche en fin d’après-midi devant une banque du centre de la ville. Les deux camps se sont mutuellement accusés d’avoir ouvert le feu les premiers. Le calme est revenu pendant la nuit mais les fusillades ont repris tôt lundi matin.
Ces heurts surviennent après que le MNLA a dénoncé l’accord de cessez-le-feu conclu en juin avec le gouvernement central de Bamako, accusant le nouveau président malien Ibrahim Boubacar Keita de ne pas en respecter les clauses.
Selon plusieurs sources, des combattants fidèles au chef de guerre Iyad ag Ghali, fondateur du groupe Ansar Dine, ont rejoint Kidal ces dernières heures. Le groupe djihadiste avait été chassé du nord-Mali début 2013 après l’intervention de l’armée française.
Berlusconi précipite l'Italie dans une nouvelle crise
Le leader du PDL a forcé les ministres de son parti à démissionner.
Enrico Letta posera la question de confiance au Parlement mercredi.
Le « Cavaliere » a franchi le Rubicon. Alors qu'il « fêtait » hier ses 77 ans, Silvio Berlusconi a décidé de retirer son soutien au « gouvernement de coalition » d'Enrico Letta en appelant à des élections anticipées au plus tôt. Face à la menace de la perte imminente de son immunité parlementaire - le vote sur la déchéance de son mandat de sénateur est prévu le 4 octobre -, le leader du Peuple de la liberté (PDL) a choisi l'épreuve de force. Tous les ingrédients d'une crise politique sont réunis dans la péninsule, même si le chef de l'Etat, Giorgio Napolitano, se dit prêt à tout tenter pour éviter la dissolution du Parlement. A l'issue d'un entretien avec lui, le président du conseil italien, Enrico Letta, a annoncé hier soir qu'il allait se soumettre à un vote de confiance du parlement, sans doute mercredi, précisant qu'il tirerait « les conclusions qui s'imposent » si les députés la lui refusaient.
« Geste fou, irresponsable »
« Au cours des dernières semaines, nous avons eu un gouvernement uniquement capable de renvoyer ses décisions, de proposer le gel de la TVA en augmentant d'autres taxes, d'abolir seulement à moitié la taxe foncière pour faire chanter le PDL… », a déploré hier Silvio Berlusconi en appelant de ses voeux un retour aux urnes « le plus tôt possible ». Dans un communiqué en ligne, il n'a pas exclu, toutefois, un soutien externe au gouvernement s'il renonçait à toute hausse d'impôt.
Officiellement, le PDL reproche à Enrico Letta de ne pas avoir bloqué la hausse de la TVA, de 21 % à 22 %, au 1er octobre, en gelant la préparation du budget. Mais ce dernier dénonce un simple prétexte destiné à camoufler la défense des « intérêts personnels » de Silvio Berlusconi. Faute d'avoir obtenu du Quirinal un signal de clémence depuis sa condamnation définitive du 1er août, pour « fraude fiscale », le « Cavaliere » a voulu prendre les devants. D'autant qu' il pourrait être rattrapé par plusieurs procédures pendantes, y compris le procès en appel dans l'affaire « Rubygate ». « Dans vingt jours, ils te feront arrêter », l'aurait mis en garde son avocat, Niccolo Ghedini. Signe d'une rupture franche et nette : pour la première fois depuis sa prise de fonctions le 28 avril, Enrico Letta a durement critiqué « le geste fou et irresponsable » de Silvio Berlusconi en appelant de ses voeux une « clarification devant le pays ».
Pour certains experts, grâce à l'appui de dissidents du PDL et du M5S (Mouvement Cinque Stelle), un nouvel axe entre le Parti démocrate et les forces centristes pourrait permettre de dégager une majorité de 170 sièges au Sénat, en faveur d'un gouvernement « Letta bis ». Selon un sondage SWG publié par le « Corriere della Sera », quatre Italiens sur cinq seraient favorables au maintien du gouvernement Letta pour affronter la priorité de la sortie de la récession. Le « Cavaliere » a préféré tester un autre scénario.
Pierre de Gasquet
Pierre de Gasquet
Le Medef dit-il vrai sur l'ouverture des commerces à Paris le dimanche ?
Après l'interdiction d'ouverture de Castorama et Leroy Merlin le dimanche, le
numéro 2 du Medef Geoffroy Roux de Bezieux réagit. "Prenez les touristes qui
viennent à Paris, c'est la seule capitale européenne où l'on ne peut pas faire
ses courses le dimanche", dit-il. Vrai ou faux ? Réponse ici.
Geoffroy Roux de Bezieux le 29
aout 2013 © Maxppp
Faux
Car les situations sont diverses et complexes, à Londres, Berlin, Bruxelles ou Rome.
Paris
Pour faire simple, il est faux de dire qu'il est impossible de faire ses courses dans la capitale de dimanche. En revanche, on ne peut pas faire tout ce que l'on veut.
Il existe dans Paris sept zones touristiques où l'ouverture de commerces est permise le dimanche, comme les Champs-Elysées, Montmartre, le Marais, une partie de la rue de Rivoli...
Par ailleurs, tous les commerces indépendants (boucheries, boulangeries, restaurants, fleuristes...) peuvent ouvrir tout au long du dimanche, les supérettes le dimanche matin.
Enfin, pour les "grands magasins", cinq fois par an, la préfecture peut délivrer une autorisation d'ouverture dominicale. Souvent les dimanches avant Noël et les dimanches lors des soldes d'hiver et d'été.
Londres
Dans la capitale britannique, les touristes peuvent faire du shopping sans entrave le dimanche. Les magasins de plus de 300 mètres carrés peuvent ouvrir au maximum six heures d'affilé dans un créneau entre 10 heures et 18 heures. Cela concerne les grands magasins, les supermarchés, l'électroménager.
L'ouverture des petites épiceries de quartier est complètement libre. Mais de nombreux petits commerces n'ouvrent pas.
Rome
Depuis 2012, c'est la libéralisation totale des jours et des heures d'ouverture de commerces dans toute l'Italie. Reste que dans certains quartiers de Rome, ça peut être le calme plat le dimanche.
Berlin
Berlin n'est pas le royaume du shopping, loin de là. Seuls les fleuristes sont ouverts, les boulangeries, les magasins de souvenirs, quelques supérettes dans les gares ainsi que les petits magasins du coin qui vendent cigarettes, alcool et un peu d'épicerie.
Les "grands magasins" peuvent ouvrir au maximum une dizaine de dimanches dans l'année. Notamment trois dimanches avant Noël. Pour les autres dimanches, il faut déposer une demande ponctuellement et il est nécessaire que les partenaires sociaux se soient mis d'accord auparavant.
Bruxelles
Dans la capitale belge, les grandes surfaces sont fermées le dimanche. Elles peuvent ouvrir de manière ponctuelle et limitée avec une autorisation exceptionnelle (période des fêtes ou soldes).
Les supérettes sont assez fréquemment ouvertes le dimanche, mais attention, si elles ouvrent, elles doivent fermer une journée dans la semaine.
Double cérémonie de livraison de l'avion A400M à Séville et Orléans
(AFP)
Paris — Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian assistera lundi à la double cérémonie de livraison du nouvel avion de transport militaire européen A400M à Séville et Orléans, dont le premier appareil a déjà été réceptionné par la France le 1er août.M. Le Drian se rendra ensuite à la base aérienne 123 d'Orléans, à bord de l'A400M pour s'y poser vers 14H00.
Le programme A400M, lancé en 2003 par sept pays membres de l'Otan (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg et Turquie), a failli ne pas voir le jour en raison des retards et surcoûts causés par une motorisation complexe et des demandes techniques divergentes entre pays clients.
En janvier 2010, Tom Enders, alors patron d'Airbus, avait même menacé de l'abandonner si les sept pays refusaient de partager les dépassements de coûts. Deux mois plus tard, les pays clients et EADS étaient finalement parvenus à un accord de principe pour amender le contrat initial, se répartir les surcoûts et s'accorder sur un nouveau calendrier.
Mais le poids de la crise économique sur les budgets de la défense en Europe ralentit la ratification. Il aura donc fallu attendre encore plus d'un an pour que le contrat définitif soit signé au terme d'ultimes négociations homériques.
Au total, l'A400M a accumulé quatre ans de retard et a dépassé son budget initial de 6,2 milliards d'euros, soit d'environ 10%.
Dessiné à la demande des états-majors européens après la première guerre du Golfe de 1991, qui avait mis en évidence leur manque de moyens, l'A400M doit remplir des missions stratégiques (transport sur de très longues distances) et tactiques, au plus près des combats.
L'A400M "une niche à lui tout seul"
Équipé de quatre turbopropulseurs, il sera capable de transporter jusqu'à 37 tonnes sur 3.300 kilomètres, et de se poser sur des terrains non préparés, même dans le sable, avec des blindés ou des hélicoptères. Ce mastodonte aux hélices de plus de 5 mètres de diamètre est aussi conçu pour larguer des parachutistes à 12.000 mètres d'altitude ou ravitailler en vol deux avions ou deux hélicoptères.
Il sera donc seul sur le marché entre deux appareils américains à long rayon d'action, le C-130 Hercules, d'une capacité de 20 tonnes, et le C-17 Galaxy (76 tonnes) qui ne peut se poser que sur de grands aéroports.
La France est le premier pays à avoir reçu un A400M. Elle devrait en réceptionner deux autres et un dernier devrait être livré à la Turquie.
Airbus Military, qui a construit l'A400M, espère en exporter 400 dans les trente prochaines années, au-delà des 174 déjà commandés en Europe et en Malaisie. "Nous ciblons la zone du Golfe et la zone Asie-Pacifique, où de nombreux pays renouvellent leur flotte", avait indiqué Domingo Ureña-Raso, le PDG de cette filiale du groupe européen EADS en préparation du salon du Bourget en juin dernier.
"Mais le meilleur marketing sera fait par les armées de l'air qui démontreront les capacités de l'avion lors de leurs opérations. Ca va se jouer dans les prochains quatre à cinq ans", avait-il affirmé, comptant sur les forces aériennes françaises, britanniques et turques, les plus actives pour en faire la promotion.
Pour Gareth Jennings, de consultants IHS Jane's, l'A400M occupe "une niche à lui seul".
"Les Etats-Unis se font plus agressifs pour promouvoir leurs armements à l'étranger, mais ils n'ont pas de produit comparable", a-t-il expliqué.
"Russes et Ukrainiens travaillent sur un Antonov-70, aux capacités similaires à celles de l'A400M, mais vu l'histoire de ce programme, arrêté puis relancé, on peut douter qu'il soit jamais construit", a-t-il estimé.
La 4G, l'A400M, les Google Glass : la revue de presse de l'industrie
Par Elodie Vallerey
Le déploiement du réseau mobile très haut débit 4G en France, la livraison symbolique du premier exemplaire de l'A400M à l'armée de l'air française, les questions qui sous-tendent l'innovation se cachant derrière les lunettes de réalité augmentée de Google... Autant de sujets qui marquent l'actualité de ce lundi 30 septembre 2013.
L'opérateur Bouygues Telecom lance ce 30 septembre son réseau mobile très haut débit, la 4G. Avec deux tiers de la population française couverte, l'opérateur a pris une longueur d'avance sur ses concurrents (environ 40% pour SFR et Orange). "La 4G française à l'aube d'une semaine décisive", titrent en une Les Echos ce matin. "Le 'lièvre' Bouygues Telecom fait courir Orange et SFR, mais pas Free Mobile. Les opérateurs se différencient par le réseau et mettent en avant les terminaux", écrit le journal économique.
Après plusieurs mois de retard sur la date de réception initiale, la France va être aujourd'hui le premier pays à recevoir son avion de transport militaire A400M des mains de l'industriel Airbus Military. Ce tout premier exemplaire de l'avion sera livré sur la base aérienne 123 d’Orléans dans la journée en présence du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.
Pour le journal La Croix, "l'avion A400M redonne des ailes à l'armée française". Le site internet de La Tribune consacre, lui, une saga en deux épisodes à l'histoire de l'avion militaire, de sa genèse à sa première livraison officielle aujourd'hui.
Le quotidien Libération consacre la une de son supplément Ecofutur aux Google Glass, ces lunettes de réalité augmentée actuellement testées par le géant de l'internet Google. Le journal reste très critique envers cette innovation : "Annoncée comme la prochaine révolution high-tech, l’invention du géant californien laisse sceptique sur l’avenir de nos vies numériques", écrit Gabriel Siméon.
Quelques jours après l'anniversaire des 15 ans de Google, le quotidien parle d' "Homo Googlicus" pour évoquer l'hégémonie de la firme sur l'internet mondial.
Heuliez, l'A400M, le Sunshine Act de la santé, Air France : l’agenda de l’industrie du 30 septembre au 4 octobre
Par Elodie VallereySocial - Le tribunal de commerce de Niort (Deux-Sèvres) doit se prononcer sur le sort du sous-traitant automobile Heuliez, en redressement judiciaire depuis avril. Le groupe espagnol Cosmos XXI a confirmé son intérêt pour le dossier mais n’a pas déposé de projet de reprise en bonne et due forme.
Défense - Arrivée du nouvel avion de transport militaire A400M Atlas dans l’armée de l’air. Pour l'occasion, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian participera à la cérémonie organisée à Séville (Espagne), embarquera à bord de l’avion et présidera la cérémonie de réception organisée dans la journée sur la base aérienne 123 d’Orléans.
Financement - Sous le haut patronage de Fleur Pellerin, ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Economie numérique, se tiennent les Assises de la finance participative (crowdfunding) dans le but de rassembler les leaders d’opinion et renforcer le mouvement de la finance participative à l’échelle nationale. Rencontre des plateformes et de l’écosystème du financement participatif, témoignages d’entrepreneurs et de porteurs de projets, partage des bonnes pratiques, nouveau contexte réglementaire et premiers Trophées de la finance participative sont au programme.
Energie - Du 30 septembre au 4 octobre, la 28e conférence EU PVSEC présente, à Paris Nord-Villepinte, les derniers progrès technologiques dans le photovoltaïque. En parallèle, le salon EU PVSEC réunira pendant trois jours les entreprises, les centres de recherche et les organisations professionnelles du secteur.
Défense - Sortie du livre "Quelles perspectives pour les drones militaires ?", écrit sous la direction de Pierre Pascallon et Jean-Christophe Damaisin d'Arès (éd. Prividef). A cette occasion, un débat sur le thème "La poussée des drones militaires est-elle irréversible ?" sera organisé, suivi d'une discussion-échange (Amphi Laffont, Ecole Militaire, Paris 7e).
Santé - Dans le cadre du 20ème Conseil économique, financier et commercial franco-russe (CEFIC), Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, lance le "Club Santé" Russie. Ce club d’explorateurs a pour objectif de regrouper les services de l’Etat et les entreprises du secteur présentes dans le pays, grands groupes et PME, industriels et services, afin de coordonner les actions, de fournir une offre française complète et adaptée aux enjeux locaux, et de valoriser la qualité de tous les acteurs de la médecine française.
mardi 1er octobre
Santé - Entrée en vigueur du "décret transparence", inspirée de la loi américaine du Sunshine Act, qui oblige les industriels de la santé et de la cosmétique à déclarer tous les cadeaux ou avantages fournis à des professionnels de santé à partir de dix euros, sur les sites internet de leurs filiales françaises.
NTIC - Du 1er au 3 octobre, se tient Salon Solutions (ERP, CRM, BI, e-achats, dématérialisation, archivage en ligne, serveurs et applications...), au CNIT de Paris-La Défense.
Entreprises - Du 1er au 3 octobre, le Salon des micro-entreprises se déroule au Palais des congrès(Paris) pour aider les entrepreneurs à créer, gérer et développer leur activité.
Publication du Palmarès Employeurs RegionsJob 2013, qui rend compte de la perception de l’attractivité des entreprises françaises.
Agroalimentaire - Assemblée générale des entreprises françaises de viande, Maison des arts et métiers, Paris 16e.
Santé - Pour sa réunion de rentrée 2013, l’ACIP (Association des Cadres de l'Industrie Pharmaceutique) accueille Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, pour aborder l’actualité liée à la recherche et l’innovation et leurs conséquences pour l’évolution des industries de santé.
mercredi 2 octobre
Automobile - Du 2 au 3 octobre se déroulent les Ateliers de la Filière Automobile, organisés par la Plateforme de la Filière Automobile (PFA) et la Société des Ingénieurs de l'Automobile (SIA) à l’espace Cap 15 à Paris.
jeudi 3 octobre
Entreprises - Publication des résultats de l'Enquête Rémunération 2013 par le cabinet de conseil Altedia.
Agroalimentaire - Rencontre parlementaire sur la question de la sécurité sanitaire des aliments : "Du champ à l'assiette : comment maîtriser les risques ?". Immeuble Jacques Chaban-Delmas, Assemblée nationale, Paris 7e.
vendredi 4 octobre
Social - Comité d'entreprise d'Air France enterinant les nouvelles mesures d'économie et de restructuration de la compagnie aérienne française.
Sous-traitance - Inauguration des nouvelles installations de Mécaprotec, le spécialiste des surfaces haute-protection, à Muret (Haute-Garonne), avec l'extension du site de production et la construction d'un nouveau laboratoire de recherche.
Doux. La Banque Publique d’investissement investit 12 millions d’euros
Guillaume Garrot, ministre délégué à l’agroalimentaire, reçoit représentants syndicaux, dirigeants et élus des sites agroalimentaires en difficulté. Ci-contre après la réunion en préfecture, en compagnie de Nadine Hourmant, déléguée FO pour Doux et le préfet de région Patrick Strzoda.
Crédit photo : Béatrice Le Grand
Guillaume Garot, le ministre délégué à l’Agroalimentaire, a confirmé, ce lundi à Quimper, l’engagement de la banque publique d’investissement auprès du groupe volailler Doux.
L’industriel châteaulinois en redressement judiciaire depuis le 1er juin 2012 va pouvoir ainsi mettre la dernière main à son plan de continuation. La BPI investira 12 millions sur un programme de 80 millions d’euros visant à moderniser l’outil industriel. Des réunions sont toujours en cours avec un pôle bancaire régional pour boucler le plan de financement. Doux sortira de la procédure de redressement judiciaire le 1er décembre.
Marine-Harvest : fonds de réindustrialisation
Outre l’avenir du groupe Doux, Guillaume Garot a passé en revue les autres dossiers chauds de l’agroalimentaire breton. Concernant la fermeture de l’usine de Marine-Harvest à Poullaouen (29), le ministre a réclamé au groupe norvégien « qu’il abonde un fonds pour la réindustrialisation du site. J’attends également que Marine-Harvest garantisse un vrai avenir industriel de l’usine. Il devra nous faire des propositions avant la fin de l’année et nous vérifierons début 2014 que les engagements sont véritablement tenus ».
Tilly-Sabco en panne de trésorerie
Guillaume Garot a également discuté avec les salariés du groupe charcutier Gad, ceux de la conserverie Boutet-Nicolas et du volailler Tilly-Sabco (Guerlesquin). « Depuis l’arrêt des restitutions en juillet (les aides européens à l’exportation), l’entreprise perd 1 million d’euros par mois, indique Corinne Nicole, déléguée CGT. Nous serons bientôt en panne de trésorerie. Nous réclamons des aides d’urgence pour passer ce cap difficile. »
Plan agroalimentaire breton
Cet après-midi, le ministre évoquera son plan pour l’agroalimentaire breton devant le conseil général du Finistère. Il s’articulera autour d’un programme de modernisation des élevages et des outils de production agroalimentaire. Il vise également une montée en gamme des produits, un développement de l’exportation et un plan de formation des salariés. Un coordinateur placé auprès du préfet de région et du président de la Région Bretagne veillera à l’application des mesures du plan agroalimentaire breton.
JUSTICE ?
La Grèce dévoile les "actions criminelles" d'Aube dorée
Le Monde.fr avec AFP
Des témoignages d'ex-membres du parti d'extrême-droite Aube dorée et un rapport judiciaire, publiés lundi 30 septembre, mettent au jour les nombreuses "actions criminelles" du parti néonazi grec.
Des "milices d'assaut" avaient été constituée et s'en prenaient en particulier aux migrants pakistanais ces dernières années, selon les témoignages devant la justice de deux ex-membres du parti, a rapporté la presse grecque, après l'arrestation ce week-end des principaux dirigeants d'Aube dorée."J'ai participé à plusieurs reprises à des actions où prenaient part cinquante à soixante motos, avec deux personnes sur chacune. Celui qui était à l'arrière tenait un bâton avec le drapeau grec et frappait tous les Pakistanais qu'il rencontrait.""STRUCTURE STRICTEMENT HIÉRARCHISÉE"
Aube dorée dispose d'une "structure strictement hiérarchisée, le dirigeant étant tout puissant selon le principe de Hitler, le Führerprinzip. Aube dorée a commencé ces attaques en 1987, tout d'abord contre des immigrés et ensuite contre des Grecs", révèle le rapport du vice-procureur de la cour suprême, Charalambos Vourliotis.
Le document précise que ce parti, "dont les membres bénéficient d'un entraînement de type militaire, surtout dans des régions de l'Attique [agglomération d'Athènes] (...) a commis des dizaines d'actions criminelles". Cette liste comprend deux homicides volontaires, trois tentatives d'homicide et de nombreuses attaques contre des immigrés. Selon des ex-militants témoignant en "situation de témoins protégés" :
"La goutte d'eau qui a fait déborder le vase, cela a été quand ils ont tiré avec des armes contre deux Pakistanais. L'un a réussi à s'enfuir mais l'autre a été attrapé, violemment battu à coups de pied dans la tête. Les agresseurs disaient : 'On frappe un pénalty' ou 'Peut-être qu'il est mort'" (...) l y avait des stylets, des matraques et des couteaux dans des locaux du parti".La police poursuivait lundi ses perquisitions dans des locaux du parti et recherchait des caches d'armes, après les arrestations effectuées ce week-end de son dirigeant et fondateur, Nikos Michaloliakos, de six des dix-huit députés du parti et d'une quinzaine de ses membres.
Manuel Valls, “premier flic de France”, annonce de nouvelles zones de sécurité prioritaires
Le ministre de l’Intérieur a defendu, ce lundi matin, devant les forces de sécurité, le bilan de son action depuis un an. Il a également annoncé dix à vingt nouvelles ZSP pour mieux lutter contre le trafic de stupéfiants et les violences urbaines.
Face aux critiques, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a endossé, ce lundi, devant des cadres policiers ses habits de « premier flic de France », promettant de créer d’ici fin 2013 de nouvelles zones de sécurité prioritaires (ZSP) dont il a vanté les mérites. « Etre “le premier flic de France”, c’est décider », a-t-il lancé devant les responsables de la police et de la gendarmerie réunis à l’Ecole militaire, à Paris, auxquels il a assigné une feuille de route pour les années à venir.
Régulièrement attaqué par l’opposition qui, à l’approche des élections municipales du printemps 2014, dénonce une hausse de l’insécurité, Manuel Valls a notamment annoncé qu’un nombre « restreint » de ZSP supplémentaires verraient le jour « avant la fin de l’année ». Vantant son bilan place Beauvau, le ministre a mis en avant de « bons résultats » des ZSP contre les trafics de stupéfiants, l’économie souterraine et les violences urbaines.
Selon son entourage, il pourrait s’agir de dix à vingt nouvelles ZSP. Principale arme du gouvernement pour lutter contre la délinquance dans les quartiers sensibles, 64 de ces zones ont déjà été créées depuis l’arrivée au pouvoir de la gauche en 2012, principalement dans le nord et le sud de la France ainsi que dans le bassin grenoblois et la région parisienne.
Polémique sur les Roms
Manuel Valls a déclenché la semaine dernière une intense polémique, au sein de la majorité, en niant la capacité d’intégration d’une majorité de Roms -- des propos encore assumés dimanche malgré les critiques. Lundi, le ministre de l’Intérieur, qui a jugé « insupportables » les critiques de sa collègue du gouvernement Cécile Duflot à propos de sa fermeté sur les Roms , n’a évoqué la question qu’en deux phrases devant les responsables policiers. « Ces démantèlements (de camps illégaux) sont un impératif pour lutter contre les phénomènes délinquants et mafieux, les trafics, d’exploitation de la misère qui s’y greffe ».
Il a été tout aussi laconique sur l’immigration irrégulière.
Manuel Valls a longuement défendu sa « méthode ». « Etre aux côtés des forces de l’ordre, c’est défendre leur action quand elle est injustement mise en cause », a-t-il dit. « Etre sur le terrain est la meilleure manière d’établir ce dialogue dont j’ai voulu faire ma méthode. » « Je veux que les forces de l’ordre soient non seulement protégées », a-t-il ajouté, « mais aussi respectées lorsqu’elles font appliquer les lois ».
Plusieurs chantiers
Le ministre a alors énoncé plusieurs chantiers concernant les forces de l’ordre, dont plusieurs étaient déjà connus. Pour « restaurer la relation avec la police », il a rappelé que le matricule sur l’uniforme des forces de l’ordre serait effectif fin 2013 -- en lieu et place du récépissé lors des contrôles d’identité un temps envisagé. Un nouveau code de déontologie est actuellement à l’étude au Conseil d’Etat et la « police des polices » peut désormais être saisie en ligne par les citoyens.
Manuel Valls a rappelé les créations de postes décidées pour « mettre fin à l’hémorragie sous le gouvernement précédent » (13.700 emplois supprimés, selon lui). Pour participer à l’effort de rigueur malgré des crédits de fonctionnement et d’investissement en hausse en 2014 « pour la première fois depuis 2007 », il a annoncé la création d’un service logistique commun police-gendarmerie notamment pour leur armement.
Un front syndical s’est toutefois dressé contre la baisse prévue d’une indemnité de pénibilité pour les élèves policiers et gendarmes.
Plan stratégique
De manière parfois feutrée, il a reconnu que des efforts étaient nécessaires, par exemple pour favoriser la féminisation de la hiérarchie des forces de l’ordre. La police judiciaire doit, elle, « s’adapter » grâce à un « plan stratégique ».
Le ministre veut aussi penser à la « nouvelle frontière du 3.0 » : réseaux sociaux, blogs, caméras mais aussi « tenues intégrant des tissus intelligents » pour mieux protéger les agents sont au programme de cette modernisation de la police. Il a demandé un « renouvellement des méthodes de travail » sur les avoirs criminels, les « nouvelles mafias » de l’Est, promettant une annonce « dans les prochaines semaines » au sujet de la Corse et des Antilles minées par des règlements de comptes.
Secteur de la sécurité privée
Enfin, Manuel Valls a fait savoir qu’il présenterait dans les prochains mois deux projets de loi pour mieux coordonner le travail du secteur de la sécurité privée (200.000 personnes en tout) et des polices municipales (18.000 agents) avec celui de la police et de la gendarmerie. « Il s’agit d’un levier considérable sur lequel on peut jouer sans verser dans la confusion des genres », a-t-il dit.
« Je refuse d’être un vendeur d’illusions », a martelé le bouillonnant ministre.
A présent, seul l'avocat fiscaliste Fabrice Goguel n'a pas indiqué s'il comptait saisir la Cour de cassation. A la mi-journée, Thierry Herzog, avocat de l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, n'avait pas encore fait connaître sa position. Selon Le Journal du dimanche, M. Sarkozy hésitait à déposer un recours, car une phrase de l'arrêt de la chambre de l'instruction lui laissait espérer un non-lieu. Comme son ancien ministre du budget, Eric Woerth, il s'est donc finalement résolu à recourir à ce pourvoi.
L'EXPERTISE MÉDICALE EN QUESTION
Les conseils de l'ancien gestionnaire de fortune Patrice de Maistre, du photographe François-Marie Banier et de l'avocat Pascal Wilhelm avaient confirmé dès lundi matin avoir engagé un recours. Les deux premiers reprochent à l'avocat du juge Gentil ses prises de position publiques au moment de la mise en cause du magistrat par des proches de M. Sarkozy.
La décision de la cour d'appel du 24 septembre a notamment validé l'expertise médicale, qui constitue l'un des points-clés de l'affaire. La quasi-totalité des douze personnes mises en examen sont soupçonnées d'avoir profité de l'état déficient de l'héritière de L'Oréal pour obtenir de sa part de l'argent ou des avantages. Pour sa part, l'ancien président de la République est soupçonné d'avoir soutiré de l'argent à Mme Bettencourt pour sa campagne électorale de 2007.
Le pourvoi en cassation formé par les mis en examen devrait contraindre les magistrats instructeurs à différer la délivrance de leur ordonnance de renvoi, même si leurs investigations sont terminées. Le parquet de Bordeaux a requis un non-lieu en faveur de MM. Sarkozy et Woerth, dans un réquisitoire daté du 28 juin. Un avis que les juges ne sont pas tenus de suivre.
Affaire Bettencourt : Sarkozy et Woerth saisissent la Cour de cassation
Le Monde.fr avec AFP
Onze des douze mis en examen dans le volet abus de faiblesse de l'affaire Bettencourt se sont pourvus lundi 30 septembre en cassation contre l'arrêt de la cour d'appel de Bordeaux validant l'instruction, selon des sources proches du dossier citées par les agences AFP et Reuters.
Les douze mis en examen avaient jusqu'à lundi soir pour prendre leur décision sur un éventuel pourvoi en cassation contre l'arrêt de la cour d'appel de Bordeaux, qui a validé mardi 24 septembre la quasi-totalité de l'instruction menée par les trois juges bordelais chargés du volet "abus de faiblesse" de l'affaire.A présent, seul l'avocat fiscaliste Fabrice Goguel n'a pas indiqué s'il comptait saisir la Cour de cassation. A la mi-journée, Thierry Herzog, avocat de l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, n'avait pas encore fait connaître sa position. Selon Le Journal du dimanche, M. Sarkozy hésitait à déposer un recours, car une phrase de l'arrêt de la chambre de l'instruction lui laissait espérer un non-lieu. Comme son ancien ministre du budget, Eric Woerth, il s'est donc finalement résolu à recourir à ce pourvoi.
L'EXPERTISE MÉDICALE EN QUESTION
Les conseils de l'ancien gestionnaire de fortune Patrice de Maistre, du photographe François-Marie Banier et de l'avocat Pascal Wilhelm avaient confirmé dès lundi matin avoir engagé un recours. Les deux premiers reprochent à l'avocat du juge Gentil ses prises de position publiques au moment de la mise en cause du magistrat par des proches de M. Sarkozy.
La décision de la cour d'appel du 24 septembre a notamment validé l'expertise médicale, qui constitue l'un des points-clés de l'affaire. La quasi-totalité des douze personnes mises en examen sont soupçonnées d'avoir profité de l'état déficient de l'héritière de L'Oréal pour obtenir de sa part de l'argent ou des avantages. Pour sa part, l'ancien président de la République est soupçonné d'avoir soutiré de l'argent à Mme Bettencourt pour sa campagne électorale de 2007.
Le pourvoi en cassation formé par les mis en examen devrait contraindre les magistrats instructeurs à différer la délivrance de leur ordonnance de renvoi, même si leurs investigations sont terminées. Le parquet de Bordeaux a requis un non-lieu en faveur de MM. Sarkozy et Woerth, dans un réquisitoire daté du 28 juin. Un avis que les juges ne sont pas tenus de suivre.
Lire nos explications : "Affaire Bettencourt : les 10 principaux protagonistes"