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samedi 14 septembre 2013

14092013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 

POLITIQUE

Le FN montre ses muscles à l'approche des municipales

Par Lucas Roxo       

Marine Le Pen lit le journal "La Provence", avant les universités d'été du FN, à Marseille. © Maxppp

Le parti de Marine Le Pen tient son université d'été ce week-end, à Marseille. Le Front National prépare d'ores et déjà les élections municipales, où il entend gagner des villes et s'implanter dans de nombreuses municipalités, porté par des sondages favorables. 

Plusieurs milliers de militants et sympathisants du FN sont attendus ce week-end à Marseille pour les universités d'été du parti. Une rentrée placée sous le signe de la confiance et de l'optimisme pour Marine Le Pen, qui souhaite surfer sur des sondages positifs
 


► ► ► Front National : la dédiabolisation, c'est fait

A quelques mois des élections municipales, la présidente du Front National a un objectif : faire de son parti le principal opposant au Parti Socialiste, loin devant l'UMP. Fini la période dédiabolisation, Marine Le Pen souhaite faire de son parti un acteur avec lequel il faudra compter.
Depuis le début de la semaine, le FN fait tout pour qu'il en soit ainsi. Le parti a ainsi annoncé la création d'une structure de coordination pour les municipalités conquises, et a déjà sorti une charte pour les municipales de 2014 pour tenter de nouer des alliances à droite mais aussi à gauche.

► ► ► Municipales : le FN publie sa charte en vue d'alliances

Charte Du Front National Pour Les Municipales 2014 by antoine_krempf


623 têtes de liste

Le Front national compte bien ravir des mairies au Parti socialiste et l'UMP. Pour cela il a déjà investi 623 têtes de liste qui ont pour mission de faire élire des centaines de conseillers municipaux
Dans le viseur des stratèges du FN : la quarantaine de villes moyennes touchées par la crise et où le parti a dépassé les 40% au premier tour des législatives de 2012.
Dans les 39 villes françaises les plus importantes, comptant 100.000 habitants ou plus, le FN est presque totalement en ordre de bataille puisque 33 têtes de listes ont déjà été désignées.

Marseille en ligne de mire

C'est notamment le cas de la ville de Marseille, où le FN tient son université d'été. Un choix qui n'est pas anodin, puisque le FN rêve de s'y imposer comme la seconde force politique. Et si jusqu'à présent ses résultats municipaux y ont toujours été très décevants, cette année pourrait changer la donne.
Le candidat frontiste Stéphane Ravier, 43 ans, jusque-là peu connu, semble avoir en effet réalisé une percée ces derniers mois. Un récent sondage Ifop pour le Journal du dimanche le place en deuxième position derrière le maire UMP Jean-Claude Gaudin, avec 25% des voix. Il explose notamment ses scores chez les personnes âgées (29%) et les artisans/commerçants (43%).

► ► ► Le site de Stéphane Ravier

Le FN surfe à tel point sur ses bons sondages récents, que François Fillon, l'ancien Premier ministre, les a mis au même niveau que le Parti Socialiste dans une déclaration qui a fait polémique ces derniers jours. Marine Le Pen n'a pas encore réagi.
 Elle aura tout le loisir de le faire ce week-end. L'université d'été s'achèvera dimanche soir par un discours de sa présidente.

Par Lucas Roxo






Class action : le sénat dit oui en première lecture

AFP        

Le projet de loi sur la consommation est examinée par le Parlement et sa principale mesure est d'autoriser l'action de groupe pour les consommateurs.

Vue d'ensemble du Sénat français.Les sénateurs ont voté en première lecture dans la nuit de vendredi à samedi le projet de loi sur la consommation qui propose toute une série de mesures dont la principale est d’autoriser l’action de groupe pour des consommateurs s’estimant lésés. Dans la majorité, le PS, les écologistes et le RDSE (à majorité PRG) ont voté pour le texte du ministre délégué à la Consommation Benoît Hamon alors que les Communistes, républicains et citoyens (CRC) se sont abstenus. A droite, les centristes de l’UDI-UC ont voté le projet de loi tandis que l’UMP a voté contre.
Le groupe UDI-UC s’est félicité de la création d’un registre national des crédits aux particuliers, «un outil utile et nécessaire pour lutter contre le surendettement, pour lutter contre les abus en matière d’octrois de crédits excessifs» qu’elle demande «depuis quasiment 10 ans», a souligné Vincent Capo-Canellas. Il a également estimé qu’en matière de crédit à la consommation, le texte contient «des avancées importantes». Gérard Le Cam (CRC) lui a en revanche reproché de «faire la part belle aux banques et aux instituts de crédit qui sont de véritables prédateurs».
Côté UMP, Elisabeth Lamure a regretté qu'«aucun amendement de son parti n’a obtenu un écho favorable» sur la création de l’action de groupe, ajoutant que certaines mesures ignorent les droits de la défense.
La mesure phare de ce texte multiple est donc la possibilité, pour des consommateurs s’estimant lésés, d’intenter des actions de groupe pour demander réparation des préjudices subis. Il y aura une procédure accélérée pour les contentieux les plus simples, les consommateurs lésés se voyant alors indemnisés «sans avoir à accomplir la moindre démarche».
Les consommateurs pourront également résilier plus facilement leurs contrats d’assurance, y compris les «petites» assurances comme celles qui concernent les portables ou les appareils électriques, après une première année d’engagement. Afin de lutter contre le surendettement, le texte crée un registre national du crédit à la consommation destiné à responsabiliser les prêteurs et à éviter «le crédit de trop». Le Sénat a ramené à 7 ans la durée maximale des plans de redressement, alors que les députés l’avaient fixée à 8 ans au lieu de 5.
Le projet de loi donne aussi des moyens de contrôle et des pouvoirs de sanction supplémentaires à l’autorité chargée de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (CCRF).
Les sénateurs ont décidé d’autoriser la vente de tests de grossesse en supermarché, en adoptant, avec le feu vert du gouvernement, un amendement socialiste soumettant ces produits à la concurrence. De la même manière les produits pour lentilles de vue pourront être vendus partout. Parmi les autres mesures qu’ils ont introduites figure la tarification à la minute dans les parkings à partir du 1er janvier 2016. Cette mesure introduite par l’UMP Philippe Dallier était réclamée par les associations de consommateur dont l’UFC-Que Choisir.
Ils ont également adopté un amendement rendant obligatoire l’étiquetage de l’origine de tous les produits agricoles et alimentaires, notamment la viande utilisée dans les plats préparés, un sujet sensible depuis l’affaire des lasagnes à la viande de cheval. Un amendement RDSE à majorité PRG crée une «liste positive de consommateurs» acceptant le démarchage téléphonique.
En revanche, ils ont rejeté le caractère obligatoire d’un logo «fait maison» dans les restaurants pour les plats cuisinés sur place à partir de produits bruts. Pour eux, cette obligation, votée par les députés, serait trop difficile à appliquer.
 
AFP





 

Fillon tout flou tout flamme

Par ALAIN AUFFRAY 

François Fillon entre Christian Estrosi et Eric Ciotti le 13 septembre 2013 à NiceL’ex-Premier ministre, vendredi à Nice, est resté ambigu sur la question du front républicain.

Dans sa longue course vers la présidence de la République, François Fillon ne s’interdit plus rien. Devant ses sympathisants, réunis à Nice, il a déclamé vendredi soir un discours particulièrement musclé, truffé de fortes paroles sur «le laxisme» qui entoure les délinquants, l’islam radical, «le choc des cultures» qui menace la laïcité, les flux migratoires «insoutenables», sans oublier le mariage pour tous qui «crée la confusion».

Amorphe. Manifestement, l’ancien Premier ministre ne veut plus laisser dire qu’il serait, par opposition aux vrais durs - Nicolas Sarkozy ou Jean-François Copé -, le sympathique représentant d’un centre droit amorphe. Pas question de laisser ses adversaires le caricaturer en Balladur de province.
Ce discours était la première occasion de s’expliquer sur la surprenante opinion qu’il avait exprimée au micro d’Europe 1 dimanche : si un second tour d’élections municipales devait se résumer à un duel FN-PS - hypothèse peu vraisemblable puisque l’UMP, même affaiblie, sera quasiment toujours qualifiée -, l’ancien Premier ministre «conseille» aux électeurs de «voter pour le moins sectaire». Il avait ajouté qu’il pouvait arriver que le socialiste soit le plus sectaire des deux. On en avait conclu que Fillon n’excluait pas de voter FN. Troublés par cette sortie, les fillonistes attendaient avec impatience le démenti qui s’imposait.
Ils ont eu droit à une explication savamment alambiquée : «Aux élections municipales, j’affirme que les électeurs sont bien placés pour juger, évaluer, choisir le plus compétent des candidats et repousser par eux-mêmes et en conscience ceux qui sont sectaires.» Si le Front national a bien raison de «se sentir visé», il n’en demeure pas moins que «le combat contre le sectarisme passe aussi par le Parti socialiste, qui doit s’interroger sur ses relations avec l’extrême gauche avant de donner des leçons aux autres».
L’orgueilleux Fillon refuse de s’abaisser à un vulgaire démenti. «Je n’ai pas changé : le programme du Front national est économiquement absurde et politiquement dangereux. Aucune alliance n’est possible avec cette formation politique», a-t-il posé en préambule. Ses propos sur Europe 1 doivent être compris comme l’expression de sa volonté de parler à «tous les électeurs», y compris ceux «qui se laissent emporter par les sirènes mensongères des populistes». C’est que «le redressement» du pays commande de «dépasser les clivages partisans».«Mes adversaires, ce sont les partis, pas les Français !» s’est exclamé Fillon devant ses supporteurs, sans craindre de convoquer le de Gaulle de 1940 «qui ne demandait ni le CV ni la couleur politique des volontaires qui s’engageaient pour la France». Au-dessus de la mêlée par la magie de son verbe, il ne veut «plus entendre parler» de ni-ni ou de front républicain. Ces petites cuisines partisanes ne sont plus de son niveau.

Désinhibé. Totalement désinhibé depuis que Sarkozy a commis l’erreur de l’humilier début juillet, à l’occasion de son intervention devant le bureau politique de l’UMP, Fillon avance sur plusieurs fronts. Tout en continuant ses voyages à l’étranger - il devrait dîner jeudi avec le président russe, Vladimir Poutine -, il démarre ce mois-ci un long tour de France pour bâtir son projet présidentiel. «A Matignon, il était par la force des choses coupé des Français. Il veut aller à leur rencontre sans caméras, dans une relation aussi naturelle que possible», explique un proche. Jeudi soir, il s’est invité dans la banlieue nord de Paris, où il a accompagné le Samu social en maraude, après s’être fait expliquer un dispositif de lutte contre le décrochage scolaire. Dans un département rural, il ira bientôt s’intéresser à la fracture numérique tandis qu’à Paris, sa garde rapprochée (dont les députés Eric Woerth, Hervé Gaymard) organisera des ateliers avec des experts de la société civile.
Tout cela réveille de vieux souvenirs chez les barons de la droite, notamment Patrick Stefanini, ex-directeur de campagne de Jacques Chirac, aujourd’hui au service de Fillon. Pendant l’été 1993, Chirac avait aussi voulu «voir, écouter et comprendre» la France profonde avant d’écrire son projet pour l’élection de 1995. Comme Chirac, Fillon veut parler à toutes les victimes de la «fracture sociale» et prendre le pouls des acteurs économiques et sociaux. Et ça a plutôt réussi à l’ancien président. Qui osera encore dire que Fillon serait en voie de «balladurisation» ?
Par ALAIN AUFFRAY




Afghanistan : un trop cher rapatriement des troupes

Le Monde.fr avec AFP

Le numéro deux du Pentagone, Ashton Carter, est arrivé vendredi 13 septembre à Kaboul pour discuter des moyens de baisser le coût du rapatriement de l'énorme quantité de matériel utilisé par l'armée américaine pendant une décennie de guerre, a annoncé le Pentagone.

Cette énorme opération logistique a déjà commencé en prévision du terme de la mission de combat de l'OTAN en Afghanistan à la fin 2014, mais les responsables américains souhaiteraient diminuer la proportion transportée par avion à grand frais au profit de convois routiers qui passent par le Pakistan, avant d'être rapatriée par bateau.
Actuellement, environ 20 % du matériel passe par le Pakistan et le Pentagone souhaiterait monter à 60 %. A la fin 2011, Islamabad avait fermé sa frontière pendant près d'un an aux convois américains. Depuis, c'est l'Afghanistan qui a fermé sa frontière au début de l'année jusqu'en avril en raison d'un conflit avec Washington sur les taxes que l'armée américaine doit payer pour évacuer son matériel par les routes afghanes.

24 000 VÉHICULES, 5 À 7 MILLIARDS DE DOLLARS
Kaboul exigeait 70 millions de dollars d'amendes douanières, Washington soutenant qu'il n'avait pas à payer de taxes et que les matériels étaient entrés légalement dans le pays. "Nous pensons avoir résolu cela", a affirmé un haut responsable du Pentagone avant l'arrivée à Kaboul d'Ashton Carter. Le secrétaire adjoint à la défense doit pendant son séjour "évaluer les progrès dans nos efforts pour rapatrier le matériel".
Le haut responsable américain a confié le souhait de Washington de pouvoir très rapidement faire passer de 20 à 30 % la proportion du matériel à rapatrier par la route pakistanaise.
Depuis avril, la moitié du matériel évacué est parti par avion vers des ports du Moyen-Orient, puis a été rapatrié par bateau, tandis que 28 % est transporté par avion de Kaboul jusqu'aux Etats-Unis.
D'ici 2015, les Etats-Unis doivent évacuer 24 000 véhicules et l'équivalent de 20 000 conteneurs. Une partie des équipements, dont le coût de rapatriement serait trop élevé par rapport à leur valeur, sera donnée aux Afghans, à des alliés à condition qu'ils paient les frais de transport, ou simplement détruit. Le coût total de l'opération est estimé à entre 5 et 7 milliards de dollars.




SOCIETE

Patrimoine : le Louvre met ses réserves à l'abri à Lens



Le musée du Louvre. © Reuters - Charles Platiau

Le musée du Louvre à décidé d'envoyer ses réserves dans son établissement de Lens pour les protéger d'une éventuelle crue exceptionnelle de la Seine. Ce déménagement a aussi pour but de renforcer l'implantation du Louvre dans le bassin minier. L'annonce tombe alors que s'ouvrent les journées du patrimoine au cours desquelles 12 millions de visiteurs sont attendus dans 16.000 monuments.

S'il existe une sorte de documents patrimoniaux qui donnent des sueurs froides au conservateur du musée du Louvre, ce sont les photographies de la fameuse crue de la Seine de 1910. Pendant qu'à la surface, des Parisiens moustachus, chapeau melon sur la tête, se prenaient pour des gondoliers à Venise, dans les sous-sols du musée voisin du fleuve, c'était l'alerte.
 


Pour éviter de devoir (re)faire appel à l'archéologie sous-marine pour aller puiser dans ses précieuses réserves, le musée du Louvre a donc décidé de les éloigner un peu de la Seine : de 199 km. Ce qui nous amène, à condition de garder le bon cap, au Louvre-Lens, dans le Pas-de-Calais, établissement ouvert il y a moins d'un an. Un bâtiment de 23.500 mètres carrés sera construit à proximité du site pour remplacer les 8.600 mètres carrés de réserves du vieux palais parisien, situé en zone inondable. La réalisation du projet coûtera 60 millions d'euros, à moitié financés par la région, à moitié par le Louvre, grâce à des fonds venus d'Abou Dhabi.

L'annonce de ce déménagement hautement symbolique pour le bassin minier tombe alors que s'ouvrent les journées du patrimoine qui verront défiler 12 millions de personnes dans 16.000 monuments ce week-end. Grâce, à la loi sur la protection des monuments historiques de 1913, la France compte plus de 43.000 immeubles protégés au titre des monuments historiques, dont 14.000 classés et 29.000 inscrits. La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, donnera le coup d'envoi ce matin en accueillant les visiteurs à son ministère rue de Valois, à Paris.
 


 Par Grégoire Lecalot





Le poker, parent pauvre des jeux en ligne



En 2011, le site BarrièrePoker.fr organisait encore des tournois réels avec des joueurs qualifiés en ligne. © Maxppp - Edouard Bride

Après Partouche au mois de juin et Tranchant en 2012, c'est au tour du groupe Lucien Barrière, associé à la Française des jeux, de fermer son site de poker en ligne. En cause, les mises régulièrement en baisse et le phénomène de mode qui semble passé. Seuls quelques opérateurs historiques sortent leur épingle du jeu.

"Après trois années de présence sur le marché du poker français, BarrierePoker.fr vous annonce la fin de ses opérations commerciales à compter du 30 septembre 2013." Le message est affiché en pleine page sur le site de poker en ligne, propriété de LB Poker.
© Capture d'écran du site Barrière Poker.
Cette société commune, créée et détenue par le groupe Lucien Barrière, le groupe FDJ et On Line Gaming 3D, exploitait le site BarrierePoker.fr depuis 2010 et l'ouverture du marché français du poker en ligne.
La raison de cette fermeture est un manque de rentabilité. LB Poker a dit tirer "les enseignements d'un marché internet sensible à la conjoncture économique et structurellement baissier depuis plus d'un an maintenant, avec une dégradation qui s'accentue trimestre après trimestre".
Une baisse confirmée par l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) dans son analyse du deuxième semestre 2013, publiée le 19 août. L'Arjel évoque une diminution de 16% pour le cash-game (parties que l'on peut quitter quand on le souhaite et dans lesquelles on joue son propre argent), et une baisse de 1% de l'activité des tournois.
Au mois de juin dernier, c'est le groupe Partouche qui annonçait la fin de son activité de poker en ligne. Pour Fabrice Paire, président du directoire du groupe, "ce sont plusieurs millions d'euros" qui ont été perdus dans l'affaire. "C'était prévisible depuis l'origine du fait de la manière dont le gouvernement de l'époque a légiféré", explique Fabrice Paire.
© Capture d'écran du site Partouche.
Partouche, comme Barrière, dénonce une fiscalité trop élevée, ainsi qu'un retard par rapport aux "opérateurs historiques". Ces sites, hébergés dans des pays comme le Royaume Uni, les Etats-Unis ou l'Irlande, attiraient les joueurs de poker en ligne bien avant la loi de 2010. Ces derniers ont, pour beaucoup, pris l'habitude d'y jouer encore aujourd'hui. En toute légalité, puisque certains bénéficient depuis 2010 de l'agrément de l'Arjel.
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les premiers sites à jeter l'éponge sont les derniers à être arriver sur la scène du poker en ligne.
Mais pour Jean-François Vilotte, président de l'Arjel, cela n'explique pas tout. "C'est la demande qui fixe l'état du marché. Si les joueurs jouent moins au poker, il faut que les opérateurs s'interrogent sur leurs sites et sur les modalités d'accès à leurs sites", explique-t-il.
 


 Le patron de l'Arjel suggère d'autoriser d'autres variantes de poker et de permettre à des joueurs français de s'affronter avec des joueurs d'autres pays européens, comme les Italiens ou les Espagnols.

Et d'expliquer que d'autres formes de jeux en ligne, comme les paris sportifs, rencontrent toujours autant de succès, malgré une fiscalité plus forte. Au deuxième trimestre 2013, ces derniers ont augmenté de 5,7 %, portant le montant des mises à 198 millions d'euros.
Par Matthieu Mondoloni






Le Japon privé d’énergie nucléaire à partir de ce dimanche



A partir de dimanche tous les réacteurs nucléaires du Japon seront à l’arrêt. L’opérateur Kansai Electric Power s’inquiète des risques de coupures électriques cet hiver.


 

Les réacteurs 3 et 4 de la centrale d’Ohi, à proximité de Kyoto, sont les seuls encore en activité depuis 2012 - DR
En pleine crise liée aux fuites d’eau contaminées de la centrale accidentée de Fukushima , l’un des principaux opérateur japonais s’inquiète de conditions d’approvisionnement du Japon au cours du prochain hiver. Selon l’agence de presse Kyodo news en effet, les experts de Kansai Electric Power estime que le pays pourrait connaître des coupures d’électricité au cours des prochains mois.
Une inquiétude liée au fait que pour la deuxième fois depuis la catastrophe de Fukushima l’ensemble des 50 réacteurs que compte le Japon seront arrêtés. En effet jusqu’à ces derniers semaines deux unités étaient encore en service : les réacteurs n° 3 et n° 4 de la centrale d’Ohi (ou Oi) située à proximité de la ville de Kyoto. Le premier a été stoppé pour des inspections de maintenance et des tests le 2 septembre dernier. Le second le sera à partir de ce dimanche.
Or rappelle les experts de Kansai Electric Power cités par l’agence Kyodo, lors du précédent hiver le fonctionnement de ces deux centrales avaient permis au Japon de disposer d’une marge de sécurité équivalente à 4,1 % par rapport à la consommation électrique du Japon. cette marge n’existera plus dans les semaines ou mois qui viennent.
Car tout dépendra du temps que prendront ces opérations de maintenance et de tests de sécurité. En 2012, le Japon avait connu une période « zéro nucléaire » de trois mois, entre mai et juillet. Et en tout état de cause le redémarrage ne pourra être envisagé qu’après que l’autorité nucléaire de sûreté se sera prononcée.

Des réacteurs remis en route en juillet 2012

Avant l’accident de la centrale de Fukushima, le japon comptait 54 réacteurs nucléaires. Les quatre réacteurs de Fukushima ont été arrêtés de fait. Et après l’accident toutes les centrales du pays avaient été progressivement arrêtées par précautions supplémentaires.
Kansai Electric Power a reçu en juin 2012 l’autorisation des autorités locales et du Premier ministre d’alors, Yoshihiko Noda, de remettre en service les réacteurs 3 et 4 d’Ohi. L’unité 3 a été relancée le 1er juillet 2012 et l’unité 4 le 19 juillet.







DIVERS
La fusée Epsilon a décollé du Japon après plusieurs reports
 
(AFP)
Tokyo — La fusée japonaise Epsilon a décollé samedi en milieu de journée d'une base du sud de l'archipel pour placer en orbite un satellite-télescope, selon les images diffusées par l'Agence nippone d'exploration spatiale (Jaxa).
Le lanceur à propergol solide s'est élancé avec un quart d'heure de retard sur l'horaire prévu, à 14H00 (05H00 GMT), de la base d'Uchinoura, perdue dans les montagnes boisées de la préfecture de Kagoshima.
"Tout se déroule parfaitement", a commenté la Jaxa durant les premiers instants du vol.
Le tir avait auparavant été reporté deux fois à cause de problèmes techniques, dont un survenu à la toute dernière minute, le 27 août, lors d'une première tentative de lancement. Initialement, l'engin devait même quitter la Terre le 22 août, mais un autre problème technique décelé dans les jours précédents avait obligé à différer le tir.
"Il n'y a pas de problème météo: le temps est nuageux avec une température de 27 degrés Celsius et le vent mesuré à 3,5 mètres/seconde", avait précisé samedi la Jaxa juste avant que l'engin ne quitte le sol. Il faudra toutefois attendre environ une heure après le décollage pour être certain que l'Epsilon a réussi sa première mission.
Les ingénieurs se sont attachés depuis la tentative ratée du 27 août à faire la lumière sur l'incident qui avait empêché ce tir à cause d'une anomalie détectée 19 secondes avant le moment prévu du lancement.
Samedi, en revanche, tout s'est déroulé comme escompté, selon les commentaires diffusés lors de la retransmission sur l'internet par la Jaxa.
Pour sa mission inaugurale, l'Epsilon-1 transporte SPRINT-A, le premier télescope spatial japonais dédié à l'observation de l'environnement de planètes du système solaire (Vénus, Mars et Jupiter) depuis une orbite terrestre distante de 950 à 1.150 kilomètres. "L'Epsilon (24 mètres de haut, 91 tonnes) est une fusée de relativement petit gabarit qui permettra des missions à un coût meilleur marché, grâce à une réduction notable des ressources humaines et préparatifs nécessaires", assure le directeur du projet à la Jaxa.
Le Japon dispose de deux autres lanceurs de plus grandes dimensions, les H-24 et H-2B, assemblés et exploités pour des missions commerciales et gouvernementales par le groupe Mitsubishi Heavy Industries (MHI).






La sélection scientifique de la semaine (no 87)

 
 
On l'a souvent annoncé trop tôt par le passé. Cette fois, on dirait que c'est la bonne : la sonde Voyager-1 est le premier objet humain à s'aventurer en dehors de l'héliosphère.
- Face au peu de chances que nous avons de détecter des civilisations extraterrestres vivantes (si elles existent), ne serait-il pas plus malin de chercher leurs vestiges ? De faire de l'archéologie astronomique en quelque sorte... (en anglais)
- Une énorme question de la physique : est-il possible que G, la constante universelle de gravitation ne soit pas constante ? (en anglais)
- Testé sur des macaques, un vaccin obtient de bons résultats contre la version simienne du virus du sida.
- La leptine pourrait-elle remplacer l'insuline dans le traitement du diabète ?
- Soixante ans après en avoir été banni, le cannabis se prépare à un retour dans les pharmacies.
- On peut désormais créer des souvenirs mais aussi en effacer. (en anglais)
- Les traitements à base de cellules souches commencent à fleurir alors même qu'on n'a vérifié ni leur efficacité ni leur sûreté. (en anglais)
- Le Parlement européen donne un coup de frein aux agrocarburants.
- On m'a demandé des nouvelles de l'expédition scientifique Tara en dans l'océan Arctique : pour ceux que cela intéresse, voici l'adresse de son blog-journal de bord, très régulièrement mis à jour.
- Le plus grand volcan du monde se cache sous les eaux du Pacifique.
- Des mille-pattes provoquent un accident ferroviaire en Australie. (en anglais)
- Les orangs-outans aussi planifient leurs voyages. (en anglais)
- C'était un grand lézard marin, il nageait comme un requin.
- Au lieu de repousser les moustiques, pourquoi ne pas s'en rendre invisible en les empêchant de nous repérer ?
- Ces mots incroyablement longs que la science a créés. (en anglais)
- Plus le père a de petits testicules, plus il s'implique dans les soins donnés à bébé... Cela aurait pu être ma chronique de science improbable, mais j'ai trouvé encore mieux (voir juste après...).
- Pour finir : je vous conseille de jeter un œil sur ma chronique "Improbablologie" publiée chaque mardi dans le supplément Science & Médecine du MondeAu menu cette semaine, une fascinante histoire de conception orale...
Pierre Barthélémy (suivez-moi ici sur Twitter ou bien là sur Facebook)
 
 
 
 
 
 

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