HUMOUR......ENCORE QUE......
Chappatte dans l'International Herald Tribune
Chappatte dans NZZ am Sonntag
POLITIQUE
Syrie : Obama salue la proposition russe
Le président américain a estimé que placer l’arsenal chimique syrien sous contrôle international, comme le propose la Russie, «pourrait constituer une percée importante». Le Sénat américain a décidé de reporter son vote prévu mercredi.
Pour Barack Obama, placer l’arsenal chimique syrien sous contrôle international «pourrait constituer une percée importante» - DR
Barack Obama a salué lundi soir la proposition russe de placer l’arsenal chimique syrien sous contrôle international , éloignant la perspective de frappes contre le régime de Damas accusé d’une attaque chimique qui a fait des centaines de morts. « Cela pourrait constituer une percée importante », a lancé le président américain sur la chaîne NBC, à l’issue d’une journée riche en coups de théâtre qui suscitait des interrogations sur la ligne directrice de l’administration américaine sur ce dossier.
Confronté à une opinion publique hostile à une intervention militaire en Syrie - six Américains sur dix y sont opposés, selon un sondage publié lundi -, Barack Obama joue à la fois la crédibilité des Etats-Unis et de sa propre présidence sur ce dossier épineux. Après une rafale d’interviews avec les grandes chaînes de télévisions américaines, il devrait s’adresser mardi soir à la nation depuis le cadre solennel de la Maison Blanche.
Reconnaissant qu’il était dans une situation difficile face au Congrès à qui il a demandé un feu vert pour une opération militaire, Barack Obama a estimé que les dernières avancées étaient le résultat direct des menaces de frappes américaines.
Considéré comme l’un des plus importants du monde, l’arsenal chimique syrien est estimé à « plus de 1.000 tonnes » par les services de renseignement français. Sa neutralisation, si elle était actée, pourrait s’avérer extrêmement délicate sur le terrain, en plein milieu d’une guerre civile qui a déjà fait plus de 100.000 morts.
Maintenir la pression
Interrogé par ABC sur la possibilité d’une « pause » dans le cheminement vers des frappes, au cas où les armes chimiques seraient sécurisées, M. Obama a répondu « tout à fait, si cela se produit ». S’exprimant depuis la Maison Blanche, l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton, a aussi salué un développement positif mais a appelé, comme M. Obama, à ne pas relâcher la pression sur le régime de Damas, mettant en garde contre « une nouvelle excuse pour un délai ou une obstruction ».
La France a estimé que la proposition russe méritait « un examen précis », le chef de la diplomatie Laurent Fabius, réclamant « des engagements précis, rapides et vérifiables » de la part de Damas. La chancelière allemande Angela Merkel a, pour sa part, jugé la proposition « intéressante ».
Assurant que Damas était toujours prêt à des négociations de paix, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait créé la surprise un peu plus tôt en annonçant avoir proposé aux Syriens de placer leur stock d’armes chimiques sous contrôle international et de le détruire. La Syrie a immédiatement « accueilli favorablement » cette proposition, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem, tout en se gardant d’être plus explicite sur le fond.
Dans la foulée, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé à la création de zones supervisées par les Nations unies en Syrie où les armes chimiques du pays pourraient être détruites. « J’étudie la possibilité de demander de manière urgente au Conseil de sécurité d’exiger le transfert immédiat des stocks d’armes et de précurseurs chimiques dans des zones en Syrie où ils pourraient être entreposés en sûreté et détruits », a-t-il précisé, jugeant indispensable de surmonter « l’embarrassante paralysie » du Conseil sur le dossier syrien.
Report du vote du Sénat américain
Au Sénat, un premier vote de procédure, initialement prévu mercredi, a été reporté en raison des discussions en cours sur la proposition russe et devant la réticence croissante des élus. Aucun nouveau calendrier n’a été fixé à ce stade. « Je ne dirais pas que je suis confiant » sur l’issue du vote, a concédé lundi le président américain.
Mardi, le pétrole poursuivait son repli en Asie après la proposition russe. Le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en octobre, qui avait grimpé vendredi à son plus haut en deux ans, plongeait de 90 cents, à 108,62 dollars.
La Syrie ne produit que quelques dizaines de milliers de barils de brut par jour mais les marchés craignent qu’une intervention militaire ne déstabilise l’ensemble du Moyen-Orient, qui représente 35% des exportations pétrolières mondiales.
Source APF
Neutraliser l'arsenal chimique syrien: une course d'obstacles sans précédent
Le projet, s'il devait voir le jour, impliquerait un changement radical de la position officielle de Damas qui s'est toujours gardée d'adhérer à l'Organisation de la convention sur l'interdiction des armes chimiques (OIAC), afin de ne pas avoir à rendre de compte sur un arsenal dont l'existence a été niée jusqu'à très récemment.
Cet arsenal est considéré comme "l'un des plus importants du monde" et est estimé à "plus de 1.000 tonnes" par les services de renseignement français.
"La première étape serait que la Syrie signe immédiatement la convention sur l'interdiction des armes chimiques", entrée en vigueur en 1997 et qui regroupe la quasi-totalité des Etats de la planète, explique à l'AFP Daryl Kimball, directeur général de l'Arms Control Association, une ONG dédiée au désarmement.
En rejoignant l'OIAC, Damas devrait dresser l'inventaire de ses stocks et accepter la venue d'inspecteurs sur son sol pour vérifier ses déclarations "au kilo d'agent chimique et à la munition près", selon Michael Luhan, porte-parole de l'organisation.
La mission de vérification pourrait également être confiée à une équipe d'inspecteurs de l'ONU, comme celle qui s'est rendue fin août en Syrie ou celle qui a oeuvré en Irak après la guerre du Golfe de 1991, selon Daryl Kimball.
"Le problème pour mettre cela en oeuvre d'un point de vue pratique serait d'assurer la sécurité des inspecteurs et la sûreté à long terme des stocks" pendant les opérations de désarmement, ajoute-t-il.
L'expert ne cache pas son scepticisme: il a "du mal à imaginer la destruction des stocks d'armes chimiques syriennes au milieu d'une guerre civile".
"Ce n'est pas quelque chose que vous voulez faire sous la menace d'une pluie d'obus dans la zone", résume-t-il.
Pour David Kay, ancien chef des inspecteurs de l'ONU en Irak, "même dans les meilleurs conditions, cela requiert des effectifs très nombreux", simplement pour assurer une surveillance 24 heures sur 24 de chaque site et empêcher toute intrusion.
Les sites de production et de stockage de VX, de sarin ou d'hypérite sont nombreux et la hantise des Occidentaux est que Bachar al-Assad en perde le contrôle et que des armes chimiques tombent entre les mains de rebelles extrémistes.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a appelé lundi, dans la foulée de la proposition russe, à la création de zones supervisées par les Nations unies en Syrie où les armes chimiques du pays pourraient être "entreposées en sûreté et détruites".
Là encore, le processus prendrait des années et coûterait des milliards: les Etats-Unis ont dépensé près de 35 milliards de dollars en deux décennies pour se débarrasser de 90% de leurs stocks et n'auront pas terminé avant 2021.
"Fabriquer des armes chimiques est une chose. Quand il s'agit de les détruire, c'est bien plus coûteux et plus délicat sur le plan technique et juridique", selon Michael Luhan.
Les opérations de neutralisation diffèrent selon que l'agent est déjà ou non chargé dans une roquette ou un missile --cas des Etats-Unis-- ou simplement stocké en vrac et assemblés juste avant l'usage --cas de la Russie.
Dans le premier cas, la méthode est l'incinération dans des usines idoines; dans le second, la neutralisation se fait par injection d'un composé chimique pour rendre le produit inerte.
Selon les renseignements français divulgués début septembre, les stocks syriens sont "en partie stockés sous forme binaire, c'est-à-dire sous la forme de deux produits chimiques, appelés précurseurs, qui sont mélangés juste avant l'emploi".
Cette méthode semble se rapprocher de celle employée par la Russie, soupçonnée d'avoir aidé Damas à mettre sur pied son programme d'armes chimiques dans les années 1970.
Syrie. La Chine soutient la proposition russe sur l’arsenal chimique syrien
La Chine, pays fortement opposé à l’éventualité de frappes contre le régime de Damas, a indiqué mardi « saluer » et « soutenir » la proposition russe de placer l’arsenal chimique syrien sous contrôle international.
« Nous saluons et apportons notre soutien à la proposition russe », a déclaré Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’un point de presse régulier.
Syrie : l'Iran salue l'initiative russe sur les armes chimiques
(AFP)
Téhéran — L'Iran "accueille favorablement" l'initiative de la Russie pour mettre sous contrôle international les armes chimiques de la Syrie, a déclaré mardi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Marzieh Afgham, lors de son point de presse hebdomadaire.
"La République islamique d'Iran accueille favorablement l'initiative (de la Russie) qui vise à empêcher toute action militaire" contre la Syrie, a déclaré Mme Afgham. "Nous voulons que notre région soit débarrassée de toutes les armes de destruction massive (...) Ces efforts doivent aussi viser les armes chimiques dont disposent les groupes rebelles syriens", a-t-elle ajouté.
"Nous avons déjà exprimé notre inquiétudes quant à la possession d'armes chimiques par les groupes terroristes (terme utilisé pour désigner le Front al-Nosra ou d'autres groupes liés à al-Qaïda en Syrie) et toute initiative doit s'étendre à ces groupes", a-t-elle déclaré.
Le président américain Barack Obama a qualifié la proposition russe de possible "percée importante" alors qu'il peine à mobiliser les élus du Congrès pour mener une action militaire contre la Syrie.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, avait déclaré il y quelques jours que l'Iran avait envoyé "une lettre officielle" au gouvernement américain, via l'ambassade suisse qui représente leurs intérêts en Iran depuis 34 ans, pour les informer que "des groupes terroristes avaient transféré des armes chimiques artisanales en Syrie".
Principal soutien régional de la Syrie, l'Iran accuse "les groupe terroristes" d'avoir utilisé des armes chimiques et non le gouvernement du président Bachar al-Assad.
Syrie: la France va déposer un projet de résolution à l'ONU
La France va déposer ce mardi un projet de résolution au Conseil de sécurité, visant à "condamner le massacre du 21 août commis par le régime" et "exiger la lumière" sur le programme syrien d'armes chimiques", a déclaré mardi le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius.
Le régime de Bachar al-Assad est accusé par les pays occidentaux d'avoir perpétré le 21 août près de Damas un massacre à l'arme chimique de plusieurs centaines de personnes, que Washington et Paris entendaient sanctionner par des frappes militaires. La Russie, allié du régime de Damas, a proposé lundi de placer l'arsenal chimique syrien sous contrôle international afin de le détruire.
Le régime de Bachar al-Assad est accusé par les pays occidentaux d'avoir perpétré le 21 août près de Damas un massacre à l'arme chimique de plusieurs centaines de personnes, que Washington et Paris entendaient sanctionner par des frappes militaires. La Russie, allié du régime de Damas, a proposé lundi de placer l'arsenal chimique syrien sous contrôle international afin de le détruire.
Damas accepte de placer son arsenal chimique sous surveillance
Les autorités syriennes ont accepté de placer leur arsenal chimique sous contrôle international, conformément à la proposition russe qui pourrait permettre d'éviter des frappes occidentales, rapporte mardi l'agence de presse Interfax citant le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al Moualem.
Il a déclaré au président de la Douma :
Nous avons eu hier un cycle de discussions très fructueux avec le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui a proposé une initiative relative aux armes chimiques. Et, dans la soirée, nous nous sommes entendus sur l'initiative russe.
Damas a donné son aval parce que cela "rend caduque toute justification à une agression américaine", ajoute Interfax.
Le projet de résolution français avorté ?
¨Paris présente une résolution à l'Onu sur les armes syriennes © Reuters - 2013
La France doit présenter aujourd'hui au conseil de sécurité de l'Onu un projet de résolution sur le contrôle et la destruction des armes chimiques syriennes. Elle suit ainsi les préconisations de la Russie, qui souhaite éviter toute intervention militaire.
Pour Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, ce texte prévoira des conséquences "extrêmement sérieuses" en cas de violation par la Syrie des conditions qui y seront énumérées.
La France déposera donc une résolution devant le conseil de sécurité des Nations unies en ce sens et la procédure sera engagée aujourd'hui même. Il faut prendre la perche qui est tendue, mais il ne faut pas tomber dans un piège.
Le texte reprendra les conditions posées dès lundi par la France dans un communiqué : condamnation du massacre du 21 août "commis par le régime syrien", contrôle international et destruction de l'arsenal chimique syrien, mise en place d'un dispositif complet d'inspection et de contrôle de ces obligations sous l'égide de l'organisation internationale d'interdiction des armes chimiques.
La France demande aussi des "conséquences extrêmement sérieuses en cas de violation par la Syrie de ses obligations" et des sanctions "contre les auteurs du massacre chimique du 21 août devant la justice pénale internationale".
"C'est à l'acceptation de ces conditions précises que nous jugerons", a conclu le chef de la diplomatie française.
En attendant, "toutes les options restent actuellement sur la table", y compris l'option militaire, a-t-il dit.
Sortie de crise ou coup de bluff ?
Aux Etats-Unis, la proposition russe a été accueillie plutôt favorablement par Barack Obama. Mais le président américain n'est pas totalement convaincu.
Ce pourrait être potentiellement une avancée importante. Mais nous nous devons d'être sceptiques parce que ce n'est pas la manière dont nous avons vu fonctionner le pouvoir syrien ces deux dernières années.
La balle semble désormais plutôt dans le camp de l'Onu. Les explications de Frédéric Carbone à Washington.
Pour laisser le temps aux élus d'étudier la proposition russe, le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a repoussé le vote du Sénat sur l'autorisation de frappes américaines, en représailles à l'attaque chimique du 21 août dernier près de Damas. Il était prévu mercredi.
L'opposition syrienne parle d'une "manoeuvre politique" du pouvoir de Bachar al-Assad. Pour l'instant, la Syrie n'a pas clairement dit si elle se plierait à la proposition russe.
Iran: l'AIEA tend la main à la nouvelle équipe au pouvoir
De Isabelle LE PAGE (AFP)
Le nouvel ambassadeur iranien à l'Onu , Reza Najafi, le 9 septembre 2013 à Vienne (AFP, Dieter Nagl)
Vienne — Le chef de l'AIEA a tendu la main lundi à la nouvelle équipe au pouvoir à Téhéran l'invitant à un travail constructif, tout en qualifiant "d'urgent et d'essentiel" la levée par l'Iran des inquiétudes sur son programme nucléaire.
"Étant donné la nature et le nombre d'informations crédibles à disposition de l'agence concernant une possible dimension militaire du programme nucléaire iranien, il est toujours urgent et essentiel que l'Iran coopère avec nous sur le fondement de nos inquiétudes", a déclaré le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, selon le texte de son discours introductif au conseil des gouverneurs réuni à partir de lundi à Vienne.
Si le Japonais avait il y a trois mois exprimé sa lassitude en dénonçant un dialogue qui tourne en rond avec l'Iran, il a cette fois utilisé un langage nettement plus mesuré après les signes d'apaisement en provenance du nouveau gouvernement du président Hassan Rohani et avant la reprise des négociations entre les deux parties prévues à Vienne le 27 septembre.
L'agence reste prête à "travailler de façon constructive avec l'Iran, sous le nouveau gouvernement du pays, afin de résoudre les questions en suspens par des moyens diplomatiques", a-t-il ainsi souligné.
Et il a de nouveau invité le pays à "apporter, sans plus attendre, une réponse substantielle" aux questions de l'agence portant sur le site militaire de Parchin, où l'agence soupçonne le régime islamique d'avoir procédé à des tests d'explosions applicables au nucléaire. Depuis début 2012, l'AIEA a exigé, sans succès, d'accéder à cette base.
Dans un rapport en novembre 2011, l'AIEA avait publié un faisceau d'éléments indiquant que le régime islamique avait travaillé à la mise au point de l'arme nucléaire avant 2003. Les discussions entamées entre les deux camps depuis visent à mettre au point un accord permettant aux inspecteurs de l'agence onusienne de vérifier si ces soupçons sont fondés ou non.
Les gouverneurs des 35 pays membres de l'AIEA, réunis à huis clos jusqu'à vendredi, devraient se montrer moins critiques envers l'Iran, afin de laisser au nouveau gouvernement la chance de concrétiser ses paroles conciliantes par des actes, estiment des diplomates à Vienne.
Soucieux de négocier un allègement des sanctions internationales qui étranglent l'économie du pays, M. Rohani s'est dit prêt à mener "des discussions sérieuses" sur le nucléaire, tout en réaffirmant le droit de la République islamique à enrichir de l'uranium pour la production d'électricité ou à des fins médicales.
Il a complètement renouvelé l'équipe de négociateurs sur les questions nucléaires.
Le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, qui s'est vu confier la responsabilité des négociations avec le groupe des 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne), doit rencontrer Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne, fin septembre à New York.
La rencontre entre l'Iran et l'AIEA sera la onzième du genre depuis début 2012. Le prochain conseil des gouverneurs en novembre sera donc l'occasion de faire le point, et si besoin est, de hausser à nouveau le ton, estiment des diplomates.
Les grandes puissances soupçonnent l'Iran, malgré ses dénégations répétées, de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme civil, en particulier grâce à ses activités d'enrichissement.
Dans son dernier rapport, Yukiya Amano a d'ailleurs pointé une forte augmentation du nombre de centrifugeuses d'ancienne ou de nouvelle génération sur le principal site de Natanz (centre). Une fois mises en service, elles pourraient faire grimper très rapidement la production d'uranium enrichi du pays.
Le dossier syrien pourrait aussi s'inviter au conseil à l'initiative de la Russie, qui a mis en garde contre les conséquences catastrophiques d'une éventuelle frappe militaire américaine dans le pays, car des missiles pourraient atteindre un petit réacteur de recherche nucléaire. Moscou a demandé à l'AIEA une analyse des risques.
NORVÈGE. Pour la droite, après la victoire, le compromis
Les Norvégiens ont choisi l'alternance lors des législatives du 9 septembre, en votant pour le Parti conservateur. Celui-ci devra néanmoins s'allier avec l'extrême droite et les centristes pour gouverner.
| Solveig Gram Jensen
La leader du parti conservateur, Erna Solberg, le soir de l'annonce des résultats des élections législatives, lundi 9 septembre 2013 - AFP/Audun Braastad
La Norvège change de gouvernement. Comme l’a montré le scrutin des 8 et 9 septembre, les Norvégiens ont voté pour le changement, après deux mandats de la coalition sociaux-démocrates/verts. Pour le quotidien Aftenposten, la dirigeante du parti de droite, Erna Solberg, est "la reine de la nuit de l’élection" : [elle] a été applaudie lors de sa promenade à travers Oslo, en direction du Parlement."
Alors que le gouvernement sortant a obtenu 41,6 % des votes, les quatre partis de droite (les conservateurs, les populistes du Parti du progrès, le parti chrétien et le parti libéral) ont obtenu les suffrages de 53,9 % des électeurs. Même si l’élection marque un net changement, il est moins radical que ce qui avait été prévu, note le site Internet d'Aftenposten. Ainsi, le Premier ministre du Parti travailliste, Jens Stoltenberg, devra quitter son poste, mais son parti est resté le plus important du pays avec 30,9 % des votes (en recul de 4,5 % par rapport à la précédente élection de 2009). Un résultat moins tranché que ne l'annonçaient les sondages, qui prévoyaient que les travaillistes seraient rattrapés par le Parti conservateur, qui n'a finalement obtenu que 28,8 % des voix (en progression de 9,6 % par rapport à 2009).
Et maintenant, quel gouvernement ?
Pour la presse d'un des pays les plus riches au monde, la question est maintenant de savoir quelle forme prendra le futur gouvernement. "Nuit d'applaudissements pour Erna. Mais maintenant, c’est la bataille du pouvoir", titre ainsi le quotidien Dagbladet. Car, bien qu'ils aient une majorité, il n’est pas évident que les quatre partis de droite s'entendent pour former un gouvernement, les différences politiques entre les Parti du progrès, les libéraux et les chrétiens étant très importantes.
"Il est difficile de savoir quel genre de gouvernement nous allons avoir, mais je pense que la probabilité qu'il soit composé de quatre partis est aujourd'hui plus forte que jamais", estime l'éditorialiste Frithjof Jacobsen, dans le tabloïd VG. "Pour les libéraux comme pour les chrétiens-démocrates, certaines batailles politiques importantes ne pourront être menées qu'en participant au gouvernement", poursuit-il.
Pour Aftenposten, ”ce serait un énorme échec politique pour ces partis s’ils n’arrivaient pas à mettre en place une coalition gouvernementale capable de prendre le relais de Jens Stoltenberg et de son équipe".
Tout le monde regardait également de près le Parti du progrès, qui a obtenu 16,3 % : c'est moins bien qu’en 2009, où il avait obtenu 22,9 %, mais cela reste suffisant pour influencer fortement la future coalition. "Nous savons que le Parti du progrès aura désormais un rôle historiquement nouveau dans la politique norvégienne. Le parti […] fera probablement partie d’un nouveau gouvernement. Mais même s’il reste en dehors du gouvernement, le parti pourra, comme membre de la majorité de droite, influencer la politique du gouvernement. Cela est nouveau dans l’histoire du parti”, poursuit Aftenposten. Les négociations seront difficiles pour le parti, après quarante ans dans l'opposition, note Dagbladet : "Maintenant, le Parti du progrès doit s'habituer à une politique de compromis."
Alors que le gouvernement sortant a obtenu 41,6 % des votes, les quatre partis de droite (les conservateurs, les populistes du Parti du progrès, le parti chrétien et le parti libéral) ont obtenu les suffrages de 53,9 % des électeurs. Même si l’élection marque un net changement, il est moins radical que ce qui avait été prévu, note le site Internet d'Aftenposten. Ainsi, le Premier ministre du Parti travailliste, Jens Stoltenberg, devra quitter son poste, mais son parti est resté le plus important du pays avec 30,9 % des votes (en recul de 4,5 % par rapport à la précédente élection de 2009). Un résultat moins tranché que ne l'annonçaient les sondages, qui prévoyaient que les travaillistes seraient rattrapés par le Parti conservateur, qui n'a finalement obtenu que 28,8 % des voix (en progression de 9,6 % par rapport à 2009).
Et maintenant, quel gouvernement ?
Pour la presse d'un des pays les plus riches au monde, la question est maintenant de savoir quelle forme prendra le futur gouvernement. "Nuit d'applaudissements pour Erna. Mais maintenant, c’est la bataille du pouvoir", titre ainsi le quotidien Dagbladet. Car, bien qu'ils aient une majorité, il n’est pas évident que les quatre partis de droite s'entendent pour former un gouvernement, les différences politiques entre les Parti du progrès, les libéraux et les chrétiens étant très importantes.
"Il est difficile de savoir quel genre de gouvernement nous allons avoir, mais je pense que la probabilité qu'il soit composé de quatre partis est aujourd'hui plus forte que jamais", estime l'éditorialiste Frithjof Jacobsen, dans le tabloïd VG. "Pour les libéraux comme pour les chrétiens-démocrates, certaines batailles politiques importantes ne pourront être menées qu'en participant au gouvernement", poursuit-il.
Pour Aftenposten, ”ce serait un énorme échec politique pour ces partis s’ils n’arrivaient pas à mettre en place une coalition gouvernementale capable de prendre le relais de Jens Stoltenberg et de son équipe".
Tout le monde regardait également de près le Parti du progrès, qui a obtenu 16,3 % : c'est moins bien qu’en 2009, où il avait obtenu 22,9 %, mais cela reste suffisant pour influencer fortement la future coalition. "Nous savons que le Parti du progrès aura désormais un rôle historiquement nouveau dans la politique norvégienne. Le parti […] fera probablement partie d’un nouveau gouvernement. Mais même s’il reste en dehors du gouvernement, le parti pourra, comme membre de la majorité de droite, influencer la politique du gouvernement. Cela est nouveau dans l’histoire du parti”, poursuit Aftenposten. Les négociations seront difficiles pour le parti, après quarante ans dans l'opposition, note Dagbladet : "Maintenant, le Parti du progrès doit s'habituer à une politique de compromis."
Municipales: Fillon s'attire les foudres de la gauche
De Clothilde MRAFFKO (AFP)
Paris — En cas de duel PS/FN aux municipales, "je conseille de voter pour le moins sectaire": en cultivant pour la première fois l'ambiguïté sur le Front national, l'ancien ministre UMP François Fillon s'est attiré les foudres de la gauche.Le ministre de l'Education, Vincent Peillon a jugé lundi que M. Fillon "dérape" à "laisser entendre qu'il y a une équivalence entre le Front national, qui est un parti xénophobe" et "le parti socialiste".
"C'est une déception de plus car nous pouvions espérer qu'il fasse partie de ceux qui résistent à cette dérive de l'UMP sarkozyste que nous constatons depuis des années sur le fond et sur la forme", a relevé pour sa part le porte-parole du Parti socialiste David Assouline, pour qui François Fillon a perdu "la boussole républicaine".
A la question "un socialiste peut être plus sectaire qu'un Front national ?", François Fillon avait répondu : "Cela peut arriver, je ne dis pas que c'est toujours le cas, mais ça peut arriver". Il a cependant assuré que "jamais" il n'y aurait de fusion des listes UMP et FN.
Chez le député de Paris, on plaidait lundi le "ton de la spontanéité, et même du second degré" pour désamorcer la polémique, faisant valoir "le moins sectaire sera toujours un parti de gouvernement" mais que c'est aux électeurs de choisir.
"Ce n'était pas un clin d'oeil de François Fillon" au Front national, assurait-on dans son entourage, rappelant que l'ex-candidat à la présidence de l'UMP avait amorcé sa réponse dimanche en précisant : "J'ai toujours été dans un combat total avec l'extrême droite".
"Arrêter de donner des conseils aux électeurs"
Dans des élections municipales, "c'est au cas par cas", a-t-on souligné de même source, reprenant la formule du président de l'UDI, Jean-Louis Borloo.
Pour le député Eric Ciotti, qui est un de ses proches, François Fillon a toujours exprimé un "refus catégorique, intangible et permanent de toute alliance avec le Front national".
"Nous n'avons pas à nous situer par rapport au Front national, on doit être partout présents au second tour, et c'est ce à quoi s'emploiera M. Fillon", rappelle à l'AFP l'élu des Alpes-Maritimes.
A droite, ces propos n'ont pas suscité d'émoi. Le président de l'UMP, Jean-François Copé, s'est borné dimanche à réaffirmer la position du "ni FN, ni PS allié à l'extrême gauche" en cas de duel de ce type. Le député UMP Henri Guaino a demandé lundi qu'on cesse de "donner des conseils aux électeurs" qui d'ailleurs "n'écoutent pas".
Seul l'ancien Premier ministre Alain Juppé a pris ses distances dans une interview à L'Express: "Pas question d'alliance avec le FN, dont tout nous sépare, y compris le projet économique. Pas de coup de pouce au PS". "S'il y a un réel danger de victoire du FN, je ne mets cependant pas l'extrême droite et le PS sur le même plan."
Une position proche de celle que défendait jusqu'alors M. Fillon. "Je ne pourrai jamais dire qu'un parti qui a été dirigé par un homme qui estime que les chambres à gaz, c'est un détail de l'histoire, c'est la même chose qu'un parti qui a compté dans ses rangs Pierre Mendès-France", avait-il lancé en octobre dernier, alors qu'il rejoignait la position du "ni FN ni PS" prônée par M. Copé.
Dès dimanche, le premier secrétaire du PS Harlem Désir avait dénoncé "une dérive grave" de la part de M. Fillon.
SOS Racisme a rejoint les positions de son ancien président en s'indignant dans un communiqué lundi des propos "inadmissibles" de l'ancien chef du gouvernement, appelant en réponse à "soutenir plus que jamais l'idée d'un front républicain ferme".
ECONOMIE
Cette nuit en Asie : Pékin muscle son arsenal anti-rumeurs sur Internet
Les autorités chinoises ont annoncé que les personnes se rendant coupables de la propagation massive de désinformation et de diffamation seront désormais passibles de prison.
Les autorités chinoises viennent de se doter d’une arme nouvelle dans leur combat contre la liberté d’expression sur internet : elles ont annoncé, hier en fin de journée, que les personnes se rendant coupables de la propagation massive de désinformation et de diffamation seraient désormais passibles de prison. Concrètement, une personne ayant été à l’origine d’une fausse rumeur «forwardée» au moins 500 fois ou ayant été lue au moins 5.000 fois pourra être condamnée à trois ans de prison. Les autorités ont également prévu de lourdes sanctions pour les individus ou les entreprises qui tireraient profit de la diffusion de ce genre de désinformation.
Pour la plupart des avocats, il s’agit, pour Pékin, de muscler son arsenal contre la liberté d’expression sur Internet. Une interprétation cohérente avec la tendance actuelle : les autorités chinoises ont lancé une vaste campagne pour interpeller tous les fauteurs de trouble sur le Net, tandis que Xi Jinping, le chef de l’Etat, donnait ordre aux chefs de la propagande de redoubler de vigilance afin de «gagner la bataille» face aux nouveaux médias. Une lecture des faits que conteste l’agence officielle Xinhua, qui relaye les propos d’un porte-parole selon lequel «tant que les internautes ne fabriquent pas délibérément une information visant à nuire à autrui, ils ne seront pas poursuivis».
Séoul et Hanoi veulent un accord de libre-échange dès 2014
A l’issue d’une rencontre, hier à Hanoi, entre la présidente sud-coréenne Park Geun-hye et son homologue vietnamien Truong Tan Sang, les gouvernements des deux pays ont annoncé qu’ils allaient tenter de finaliser, dès l’an prochain, la rédaction de leur accord de libre-échange. Les négociateurs sud-coréens et vietnamiens doivent se retrouver en octobre pour accélérer les pourparlers qui doivent, en théorie, permettre de tripler le volume des échanges commerciaux entre les deux territoires. L’an dernier, leur commerce bilatéral, essentiellement porté par les 1.800 entreprises sud-coréennes installées dans le pays communiste, avait été mesuré à 21,6 milliards de dollars.
Tout en multipliant ces négociations commerciales bilatérales, Séoul continue de s’interroger sur son éventuelle participation au Partenariat trans-pacifique (TPP), qui doit donner naissance à la plus grande zone de libre-échange de la planète. Les Etats-Unis sont l’un des principaux moteurs de ce projet qui est aussi soutenu par le Japon, Singapour ou encore le Mexique. La presse sud-coréenne assure ce matin que les autorités de Séoul pourraient annoncer dès la fin du mois leur souhait de s’associer au TPP.
Alibaba veut ouvrir une banque virtuelle
Alibaba voit les choses en grand. Après avoir assis sa suprématie dans le commerce en ligne en Chine, le géant de l’Internet chinois s’intéresse de plus en plus aux enjeux de paiement en ligne. Il a ainsi acquis Alipay, le principal système de paiement en ligne, et offre depuis longtemps déjà des facilités de paiement aux consommateurs qui passent par ses différentes plateformes d’achat. D’après le «China News» de ce matin, Alibaba aurait, cette fois, lancé la procédure auprès des autorités centrales pour ouvrir la première banque en ligne chinoise. Une banque qui proposerait des solutions de financement de taille modeste, et ciblerait précisément les acheteurs sur Internet. Son capital social s’élèverait à 1 milliard de yuans (120 millions d’euros environ).
La Thaïlande fait la paix avec ses producteurs de caoutchouc
Cherchant à apaiser la colère des paysans du sud du pays, le gouvernement thaïlandais devrait confirmer, aujourd’hui, qu’il va doubler le montant des subventions proposées aux producteurs de caoutchouc naturel du pays. Bangkok aurait dégagé un budget de 21,2 milliards de bahts (520 millions d’euros) et serait d’accord pour verser, chaque année, une aide fixe de 2.520 bahts par rai - l’équivalent de 0,16 hectares - aux exploitants de champs d’hévéas d’une surface allant jusqu’à 25 rai. Cette subvention permettrait de doper les revenus annuels des agriculteurs qui dénoncent la récente chute des cours du caoutchouc.
Avec ce programme, la production d’un kilo de caoutchouc naturel pourrait générer un revenu d’environ 90 dollars, contre 78 dollars actuellement. Ce matin, plusieurs associations d’agriculteurs du pays semblaient satisfaites de cette offre et se proposaient de lever les barrages routiers qu’elles avaient établis, ces derniers jours, dans le sud du pays sur des axes stratégiques afin de faire pression sur les autorités centrales. La semaine dernière, des affrontements sur l’un de ces barrages avaient fait un mort.
EXCUSES DE BMW FRANCE À BOLLORÉ
En cause : des interventions suspectes de deux techniciens de P3 Group sur des bornes de rechargement d'Autolib, à plusieurs reprises au cours de l'été jusqu'à leur arrestation le 5 septembre dans le 17e arrondissement de Paris. D'après Le Figaro, ces deux ressortissants allemands ont été placés vingt-quatre heures en garde à vue par la brigade d'enquête sur les fraudes aux technologies de l'information (Befti) de la police judiciaire parisienne.
Le 7 septembre, BMW France a écrit un courriel au président de Bolloré, Vincent Bolloré, pour s'excuser. Dans ce mail, reproduit par Le Figaro, la filiale française du constructeur automobile allemand évoque des "tests", au "caractère bénin et non intrusif", "mandatés par notre maison mère comme une modalité de contrôle avant le lancement d'un véhicule".
Interrogé par Le Figaro, BMW France nie tout espionnage et affirme que le jour de leur arrestation les employés de P3 Group travaillaient pour un autre constructeur.
A la une des Echos, qui d'autre que le patron de l'alliance Renault-Nissan pour jouer l'oiseau de bon augure du secteur automobile à l'heure de l'ouverture du salon international de Francfort ? Carlos Ghosn le crie haut et fort : "2014 sera une année record pour l'automobile", avec un "marché mondial [qui] devrait progresser d’environ 3% pour atteindre un volume de 83 millions d’unités".
Dans son interview au quotidien économique, l'industriel, qui vient de nommer ses nouveaux lieutenants à la tête de Renault, affirme en vidéo que "l’automobile voit le bout du tunnel en Europe".
Autolib accuse BMW d'espionnage industriel
Selon Le Figaro du 10 septembre, la société française Autolib, qui gère les voitures électriques en libre-service de l'agglomération parisienne, aurait porté plainte contre un sous-traitant du constructeur automobile allemand BMW après avoir pris deux ressortissants allemands en flagrant délit d'espionnage industriel à Paris. Une affaire qui risque de faire grand bruit sur le salon automobile international de Francfort, qui s'ouvre aujourd'hui.
Le retour de la taxe à 75 % sur les hauts revenus
D'après des informations des Echos du 10 septembre, l'Elysée aurait prévu d'inscrire la taxe à 75 % sur les très hauts revenus, prélevée à la source par les entreprises, dès 2014, avec rétroactivité sur les revenus de 2013. De plus, le quotidien économique affirme que "le gouvernement aurait décidé d’instaurer des mécanismes de plafonnement en faisant en sorte que la taxe versée par l’entreprise ne dépasse par un certain pourcentage du chiffre d’affaires. Si ce plafond concernera toutes les entreprises, l’idée est que, dans les faits, le mécanisme limite essentiellement l’impact redouté dans les clubs de football".
Hollande, le Président des patrons
Le quotidien Libération dénonce le 10 septembre la politique, selon lui "très business friendly" du président de la République. "Pacte de compétitivité, allègements fiscaux, réforme des retraites, hauts salaires sans limite : François Hollande multiplie les cadeaux aux entreprises au détriment des ménages", assène le journal en une.
Dernière preuve en date selon le journal de gauche : la réforme des retraites, qui "constitue [...] avec le projet de budget 2014, la dernière preuve d’amour du gouvernement en direction des employeurs. Une nouvelle pierre à cette politique que la majorité socialiste semble assumer à reculons", martèle Libé.
Avec cinq nouveaux contrats à la clé, la société spécialisée dans l'exploitation de systèmes de lancements spatiaux affiche un carnet de commandes "record" d'une valeur de plus de 4 milliards d'euros.
Les nouveaux contrats de lancements de satellites signés lors de cette semaine consacrée au secteur des satellites concernent DirectTV, Star One, SkyPerfect JSAT et Intelsa, a détaillé le groupe dans un communiqué.
Quand BMW espionne Autolib
Le Monde.fr avec AFP
Autolib, qui a lancé à Paris la voiture électrique en libre service du groupe Bolloré, a déposé plainte pour espionnage industriel contre P3 Group, un sous-traitant de la firme allemande BMW, révèle mardi Le Figaro.
La plainte, déposée auprès du procureur de Paris pour "abus de confiance", "intrusion dans un système automatisé de données" et "dégradation", vise cette société allemande d'ingénierie missionnée par le constructeur bavarois, qui prépare le lancement mondial de son véhicule électrique. Le stand de BMW au 65e Salon automobile de Francfort (du 12 au 22 septembre) accueille l'i3, sa première voiture 100 % électrique qui sera commercialisée en Europe à partir de novembre.EXCUSES DE BMW FRANCE À BOLLORÉ
En cause : des interventions suspectes de deux techniciens de P3 Group sur des bornes de rechargement d'Autolib, à plusieurs reprises au cours de l'été jusqu'à leur arrestation le 5 septembre dans le 17e arrondissement de Paris. D'après Le Figaro, ces deux ressortissants allemands ont été placés vingt-quatre heures en garde à vue par la brigade d'enquête sur les fraudes aux technologies de l'information (Befti) de la police judiciaire parisienne.
Le 7 septembre, BMW France a écrit un courriel au président de Bolloré, Vincent Bolloré, pour s'excuser. Dans ce mail, reproduit par Le Figaro, la filiale française du constructeur automobile allemand évoque des "tests", au "caractère bénin et non intrusif", "mandatés par notre maison mère comme une modalité de contrôle avant le lancement d'un véhicule".
Interrogé par Le Figaro, BMW France nie tout espionnage et affirme que le jour de leur arrestation les employés de P3 Group travaillaient pour un autre constructeur.
Autolib accuse BMW, la taxe à 75 %, l'automobile à Francfort, Hollande et les patrons : la revue de presse de l'industrie
Par Elodie Vallerey
L'automobile au coeur de l'actualité avec l'ouverture aux professionnels du salon international de Francfort et les accusations d'espionnage industriel d'Autolib envers BMW, le retour sur le devant de la scène de la taxe à 75 % sur les très hauts revenus, la politique très "business friendly" de François Hollande dénoncée par Libération... Autant de sujets qui marquent l'actualité de ce mardi 10 septembre.
L'automobile affiche ses espérances à FrancfortA la une des Echos, qui d'autre que le patron de l'alliance Renault-Nissan pour jouer l'oiseau de bon augure du secteur automobile à l'heure de l'ouverture du salon international de Francfort ? Carlos Ghosn le crie haut et fort : "2014 sera une année record pour l'automobile", avec un "marché mondial [qui] devrait progresser d’environ 3% pour atteindre un volume de 83 millions d’unités".
Selon Le Figaro du 10 septembre, la société française Autolib, qui gère les voitures électriques en libre-service de l'agglomération parisienne, aurait porté plainte contre un sous-traitant du constructeur automobile allemand BMW après avoir pris deux ressortissants allemands en flagrant délit d'espionnage industriel à Paris. Une affaire qui risque de faire grand bruit sur le salon automobile international de Francfort, qui s'ouvre aujourd'hui.
D'après des informations des Echos du 10 septembre, l'Elysée aurait prévu d'inscrire la taxe à 75 % sur les très hauts revenus, prélevée à la source par les entreprises, dès 2014, avec rétroactivité sur les revenus de 2013. De plus, le quotidien économique affirme que "le gouvernement aurait décidé d’instaurer des mécanismes de plafonnement en faisant en sorte que la taxe versée par l’entreprise ne dépasse par un certain pourcentage du chiffre d’affaires. Si ce plafond concernera toutes les entreprises, l’idée est que, dans les faits, le mécanisme limite essentiellement l’impact redouté dans les clubs de football".
Le quotidien Libération dénonce le 10 septembre la politique, selon lui "très business friendly" du président de la République. "Pacte de compétitivité, allègements fiscaux, réforme des retraites, hauts salaires sans limite : François Hollande multiplie les cadeaux aux entreprises au détriment des ménages", assène le journal en une.
Dernière preuve en date selon le journal de gauche : la réforme des retraites, qui "constitue [...] avec le projet de budget 2014, la dernière preuve d’amour du gouvernement en direction des employeurs. Une nouvelle pierre à cette politique que la majorité socialiste semble assumer à reculons", martèle Libé.
Pluie de contrats pour Arianespace et un carnet de commandes à plus de 4 milliards d'euros
Par Elodie Vallerey
A l'occasion de la World Satellite Business Week, qui se déroule jusqu'au 13 septembre à Paris, le spécialiste français du lancement de satellites Arianespace a annoncé la signature de cinq nouveaux contrats.
Stéphane Israël, le nouveau patron d'Arianespace, a de quoi se réjouir à l'occasion de la World Satellite Business Week parisienne.Avec cinq nouveaux contrats à la clé, la société spécialisée dans l'exploitation de systèmes de lancements spatiaux affiche un carnet de commandes "record" d'une valeur de plus de 4 milliards d'euros.
Les nouveaux contrats de lancements de satellites signés lors de cette semaine consacrée au secteur des satellites concernent DirectTV, Star One, SkyPerfect JSAT et Intelsa, a détaillé le groupe dans un communiqué.
JUSTICE ?
La délinquance explose… ou pas
"Insécurité, l’alerte rouge", titre ce matin, mardi 10 septembre, Le Figaro. Le quotidien assure, en "une", que "tous les indicateurs des statistiques de la délinquance du ministre de l’intérieur sont à la hausse" (Lire ici et ici). Décryptage.
Que sont les indicateurs "du ministre de l’intérieur"? Le Figaro se fonde, principalement, sur les nouveaux indicateurs présentés en janvier par Manuel Valls. 14 agrégats qui rassemblent les faits de délinquance par thèmes (violences, violences sexuelles, tranquillité publique, criminalité, etc.). Depuis avril, pour une première partie, et depuis juin, pour une deuxième partie, l’Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP) publie ces chiffres à la fin de son bulletin mensuel.
Les chiffres de juillet "obtenus" par Le Figaro sont donc ceux qui ont été publiés par l’ONDRP fin août et qui sont disponibles pour tout un chacun sur le site Internet de l'Observatoire. Mais le quotidien évoque également des tableaux de bord internes sur l’activité des policiers et des gendarmes.
Les chiffres de la délinquance sont-ils fiables? Depuis plusieurs mois, deux problèmes méthodologiques compliquent singulièrement la lecture des statistiques de la délinquance.
Tout d’abord, un changement de système informatique chez les gendarmes en 2012, qui entraîne des évolutions erratiques, et déconnectées de la réalité, de certains indicateurs, notamment en ce qui concerne les violences sexuelles. Depuis novembre 2012, l’ONDRP a donc fait le choix de publier séparément les statistiques de la police et celles de la gendarmerie. Le Figaro a préféré les additionner.
Ensuite, la "pratique de dissimulation massive" des faits de délinquance dénoncée par l’Inspection générale de l’administration (IGA) dans un rapport de juin 2013. La mission de l’IGA a fait état de "doutes très forts sur la fiabilité des statistiques de la délinquance à Paris en 2012", par exemple.
Or, les évolutions des chiffres de la délinquance se mesurent sur douze mois glissant. Pour les chiffres cités par Le Figaro, la période août 2012-juillet 2013 est donc comparée à la période août 2011-juillet 2012, en grande partie préélectorale et concernée par ces biais statistiques.
"Tous" les indicateurs augmentent-ils? Les atteintes à l’intégrité physique (violences) augmentent de 2,9%, selon Le Figaro, qui additionne donc police et gendarmerie. A la lecture du bulletin de l’ONDRP, on se rend compte qu'elles sont stables chez les policiers (+0,1%, 383 faits supplémentaires pour un total de 370 608), mais qu'elles explosent chez les gendarmes (+12,9%, soit 13 376 faits de plus, pour un total de 117 252).
Si l’on rentre dans le détail, on constate que cette hausse est constituée, en totalité, de violences dites "non-crapuleuses", c’est-à-dire qui ne sont pas commises à l’occasion de vols. Les violences "crapuleuses" sont au contraire en baisse chez les gendarmes. De plus, tous les indicateurs qui constituent cette hausse présentent une "rupture de continuité" statistique, selon l’ONDRP, en raison du changement informatique des gendarmes. Un simple exemple, les "harcèlements sexuels sur mineurs" qui auraient augmentés de 34,6%, soit 1 298 faits de plus sur un an. Peu crédible.
Vient ensuite l’un des nouveaux indicateurs de Manuel Valls, la "grande criminalité", en hausse de 5,2%. C’est un agrégat fin, qui représente, sur les douze derniers mois, 16 581 faits, sur plus de 3 millions de crimes et délits enregistrés par les forces de l’ordre. La hausse représente donc un peu plus de 860 faits supplémentaires sur un an... Lesquels? Le Figaro cite les règlements de comptes (+10%). Mais cela représente 6 faits en plus… On est loin du compte. Le quotidien évoque également les attentats à l'explosif contre des biens privés (+33,7%). Le pourcentage est spectaculaire… mais il ne s’agit encore que de 31 faits supplémentaires. C’est mieux, mais pas encore ça.
En fait, cessons-là le suspense, le gros de l’augmentation, plus des trois quarts, est constitué par deux rubriques dont la hausse témoigne de la plus grande efficacité des services de police et de gendarmerie: le démantèlement des réseaux de fausse monnaie (+184) et l’usage-revente de stupéfiants (+561).
Un signal négatif persistant, toutefois, la hausse des vols à main armée contre des commerces (+8,4%). Cela ne représente que 254 faits en plus, mais le phénomène est préoccupant. Tout comme la hausse des atteintes aux biens (+3,5%), dont les cambriolages (+9,3%).
Manuel Valls a-t-il "ouvert les vannes de l’immigration"? Le quotidien cite ensuite la baisse des infractions aux conditions d'entrée et de séjour des étrangers. Elle est spectaculaire: - 56,8%, de 79 445 à 34 267. "Or, il devient difficile de se retrancher derrière la décision de la Cour de cassation qui avait considéré, en juillet 2012, que le séjour irrégulier d'un étranger ne pouvait suffire à le placer en garde à vue. Depuis janvier dernier, les forces de l'ordre ont obtenu un droit de rétention de 16 heures", explique au Figaro un haut fonctionnaire.
Ce dernier est manifestement mal renseigné. Le droit de rétention, destiné à permettre de vérifier que l’étranger interpellé est en règle, n’a pas les mêmes effets que la garde à vue, sinon, il est probable que la Cour de cassation se fâcherait à nouveau… La personne retenue n’est pas considérée comme un "mis en cause", selon le jargon policier, et n’est donc pas enregistrée en procédure. Elle l’est uniquement si le délit (non respect d’une interdiction du territoire français ou d'une décision d’éloignement) est prouvé à l’issue de la rétention. La baisse dans les tableaux statistiques est bien mécanique, pour une grande partie. Même si les nouvelles directives - ce n’est pas un secret - sont moins favorables à la recherche active des sans-papiers, largement utilisée dans la période précédente pour améliorer le taux d’élucidation global (1 fait constaté=1 fait élucidé).
Les policiers et les gendarmes travaillent-ils moins quand la gauche est au pouvoir? Selon Le Figaro, les heures passées en "missions opérationnelles" (sur le terrain) ont baissé de 10,2% dans la gendarmerie, et de 2,2% dans la police. Première chose: le chiffre côté gendarme est faux. L’auteur de l’article s’est vraisemblablement trompé de ligne dans les tableaux complexes et touffus de la Place Beauvau. La tendance est en fait la même que chez les policiers, autour de -2%. De même, les missions de prévention (-3,3% chez les gendarmes et -6,1% chez les policiers, selon Le Figaro) sont en fait en hausse, selon nos informations.
Et il faut être vigilant sur les périodes comparées: jusqu’à fin 2012, les effectifs - et donc le potentiel d’heures - étaient en baisse, sous l’effet des budgets votés par la précédente majorité. En 2013, ils ont été stabilisés, et ils n’augmenteront réellement qu’en 2014.
Enfin, à la veille de l'élection présidentielle, et donc lors de la période de comparaison, Claude Guéant avait mis en place un "plan d'optimisation opérationnelle": un budget avait été débloqué pour payer des heures supplémentaires aux policiers. 830 000 heures ont ainsi été effectuées. Un chiffre à ramener aux 2,5 millions d'heures en moins effectuées par les policiers et les gendarmes durant l'année suivante, selon Le Figaro.
Le dispositif, très onéreux, a été durement critiqué par la Cour des comptes.
Peut-on faire dire exactement le contraire aux derniers chiffres de la délinquance? La réponse est bien-sûr oui! On peut tout aussi bien conclure du dernier bulletin de l’ONDRP et de l’évolution des nouveaux indicateurs créés par Manuel Valls qu’en fait, tout va mieux, depuis mai 2012. Jugez donc: les atteintes à la tranquillité publique sont en baisse de 3,5%, les outrages à dépositaire de l’autorité de 5,6%, les regroupements illicites dans halls ou sur toits d'immeubles collectifs d'habitation de 26,5%, les feux de poubelles de 11,5%, les exhibitions sexuelles de 11,2%, etc.
Mais on va peut-être s'en abstenir…
Facebook n'a payé que 191.000 euros d'impôts en France
En 2012, le réseau social n'a payé que 15 millions de dollars d'impôts hors des Etats-Unis, sur un chiffre d'affaires de 2,5 milliards...
Le réseau social ne déclare en France que 2,5% de son chiffre d'affaires réel. Un montage d'évasion fiscale lui permet d'envoyer ses profits aux îles Caïmans.
L'évasion fiscale des grandes entreprises est sous le feu des projecteurs. Ce mardi 10 septembre, Arte diffuse en prime time un documentaire sur le sujet. Et quelques heures plus tôt, le Conseil national du numérique présente ses solutions pour taxer les géants de l'Internet.Le dernier né de ces géants, Facebook, n'échappe pas à la règle. Lui aussi pratique l'évasion fiscale à outrance, ce qui lui permet de payer des impôts minuscules. Ainsi, sa filiale française n'a payé que 191.133 euros d'impôt sur les bénéfices en 2012.
Le fisc français enquête
Explication: officiellement, la filiale hexagonale n'a qu'un rôle de fourniture de "services marketing". Ce qui permet de déclarer un chiffre d'affaires ridicule (7,6 millions d'euros en 2012).En réalité, l'activité générée en France est bien plus importante. Le chiffre d'affaires réel peut être estimé à environ 300 millions d'euros en 2012, en se basant sur le nombre d'inscrits au réseau en France (28 millions). Le chiffre d'affaires pour 2011 avait été estimé à 150 millions d'euros par le cabinet Greenwich, qui s'était basé sur le poids de Facebook sur le marché publicitaire.
Si ce chiffre d'affaires était effectivement déclaré en France, alors la filiale française aurait fait près de 30 millions d'euros de bénéfices avant impôt (en appliquant à la France la rentabilité globale du groupe), et donc payé 10 millions d'euros d'impôts.
Cette évasion fiscale n'est pas du goût du fisc français, qui effectue un contrôle fiscal de la filiale, comme l'a révélé l'Express.
Quasiment pas d'impôt en Irlande...
Si Facebook ne déclare quasiment rien en France, c'est parce que toute la publicité hors des Etats-Unis est vendue depuis une filiale immatriculée à Dublin, Facebook Ireland Ltd.Mais cette filiale réussit l'exploit de ne quasiment pas payer d'impôts en Irlande non plus. Pour cela, le réseau social utilise un autre stratagème. Les comptes de cette filiale irlandaise sont délibérément plombés pour qu'elle dégage très peu de bénéfices -elle a même perdu de l'argent en 2011...
En pratique, cette filiale doit payer des redevances pour le droit d'utiliser la plate-forme Facebook, pour l'hébergement de ses données sur des serveurs, et même des management fees, car visiblement le siège californien juge un Irlandais incapable de gérer tout seul la filiale... Toutes ces redevances absorbent 99% des revenus, réduisant ainsi à néant les profits.
Boîte aux lettres aux îles Caïmans
La plupart de ces redevances sont versées à une autre société irlandaise, Facebook Ireland Holdings. Celle-ci est détenue, à travers de plusieurs holdings, par Facebook Cayman Holdings Unlimited I, une société immatriculée dans le paradis fiscal des îles Caïmans.En pratique, le réseau social n'a pas de présence effective sur place: il utilise une boîte aux lettres du cabinet d'avocats Appleby, qui revendique fièrement sur son site être spécialisé dans les paradis fiscaux, et même avoir remporté en 2010 le prix du meilleur cabinet d'avocats offshore... "Il n'y a aucune forme d'impôt sur les particuliers et les entreprises aux îles Caïmans", rappelle la brochure du cabinet.
C'est donc dans ces îles que s'entassent les profits générés hors des Etats-Unis. Selon les comptes de Facebook, 699 millions de dollars de trésorerie étaient ainsi stockés offshore à fin juin, soit 7% de la trésorerie totale.
Tout ceci permet à Facebook de ne payer quasiment aucun impôt hors des Etats-Unis, alors que l'international représentente désormais la moitié de ses revenus. En 2012, il a ainsi payé à peine 15 millions de dollars d'impôts aux fiscs étrangers, sur 2,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires. Record battu...
Et comme si cela n'était pas suffisant, le réseau social possède aussi plusieurs filiales au Delaware, le paradis fiscal interne des Etats-Unis, dont une détient Facebook France...
Interrogée, la filiale française n'a pas répondu.
Nouveau procès dans les chemins de fer chinois
Le Monde.fr avec AFP
Un responsable déchu du ministère des chemins de fer chinois a comparu, mardi 10 septembre, devant la justice pour des détournements. Zhang Shuguang, qui était ingénieur en chef adjoint dans l'administration du rail, est accusé d'avoir touché des pots-de-vin d'un montant de 47,55 millions de yuans (5,8 millions d'euros), a indiqué le Quotidien de la jeunesse de Chine, citant le bureau du procureur.
En raison des graves irrégularités qui y ont été constatées, le ministère des chemins de fer a été démantelé en mars et ses services ont été placés sous le contrôle du ministère des transports. Son patron, Liu Zhijun, a connu une chute retentissante qui s'est achevée en juillet par sa condamnation à la peine de mort avec sursis, une sentence généralement commuée en prison à vie.
Ce fut le premier grand procès anticorruption de la présidence de Xi Jinping, qui a promis une fermeté à tous les niveaux de l'appareil communiste, comme l'a ensuite illustré le procès du dirigeant tombé en disgrâce Bo Xilai. M. Liu a été reconnu coupable de malversations et d'abus de pouvoir, notamment d'infractions de favoritisme pour des attributions de contrats.
Lire le compte-rendu : Chine : un ancien ministre condamné pour corruption
Ces malversations sont intervenues dans le cadre de contrats d'un montant cumulé dépassant 22 milliards d'euros, a rapporté lundi la presse, révélant ainsi l'ampleur inégalée de la corruption dans le secteur ferroviaire du pays.
La Chine a dépensé des centaines de milliards de dollars depuis 2007 pour édifier le plus vaste réseau ferré du monde. En 2010, un quart du budget de ces grands travaux aurait été entaché de détournements de fonds, selon la presse chinoise.
Viol collectif en Inde. Les 4 accusés reconnus coupables
Les quatre auteurs présumés du viol collectif ont été reconnus coupables de viol et de meurtre.
Photo : AFP
Les quatre auteurs présumés du viol collectif d’une étudiante en décembre à New Delhi, qui avait scandalisé l’Inde, ont été reconnus coupables de viol et de meurtre, a annoncé le juge qui présidait l’audience.
« Les accusés sont tous reconnus coupables. Ils sont coupables de viol en réunion […] de destruction de preuves et du meurtre de la victime sans défense », a déclaré le juge Yogesh Khanna. L’étudiante avait été violée et agressée le 16 décembre dans un bus en rentrant du cinéma avec son ami.
Leur peine devrait être connue mercredi. Les quatre hommes encourent la peine de mort.
L’avocat d’un des accusés a aussitôt annoncé qu’il ferait appel du verdict : « mon client conduisait le bus. Il a reconnu honnêtement qu’il conduisait le bus mais qu’il ne savait pas ce qui se passait à l’intérieur », a affirmé, l’avocat de Mukesh Singh.
L’étudiante avait été agressée avec une barre de fer et violée le 16 décembre dans un bus en rentrant du cinéma avec son ami. Elle est morte de ses blessures le 29 décembre dans un hôpital de Singapour.
Elles devaient être entendues près de Carcassonne par les gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) et de la section de recherches de Languedoc-Roussillon.
Le groupe avait été placé en liquidation judiciaire en avril dernier, avant d'être reprise début juillet par son fondateur historique, Laurent Spanghero. Ce changement de propriétaire s'était accompagné d'un nouveau nom pour l'entreprise, qui s'appelle désormais La Lauragaise.
Affaire Spanghero : huit cadres interpellés
Huit employés de l'ancienne entreprise de Castelnaudary (Aude) ont été interpellés mardi dans l'enquête sur le scandale de la viande de cheval vendue pour du boeuf. Ils devrait être placés en garde à vue.
L'enquête se poursuit dans l'affaire de la viande de cheval : huit cadres de l'ancienne entreprise Spanghero ont été interpellés mardi dans les régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées pour être placés en garde à vue.Elles devaient être entendues près de Carcassonne par les gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) et de la section de recherches de Languedoc-Roussillon.
"Tromperie simple et tromperie aggravée"
Ces arrestations ont eu lieu dans le cadre de l'information judiciaire ouverte en mars à Paris "tromperie simple et tromperie aggravée, faux et usage de faux". Elle avait été initiée à la suite d'un scandale alimentaire et la découverte de viande de cheval dans des plats censés contenir de la viande de bœuf.Le groupe avait été placé en liquidation judiciaire en avril dernier, avant d'être reprise début juillet par son fondateur historique, Laurent Spanghero. Ce changement de propriétaire s'était accompagné d'un nouveau nom pour l'entreprise, qui s'appelle désormais La Lauragaise.
SOCIAL
Journée d'action contre la réforme des retraites : peu de perturbations
Le Monde.fr
Les perturbations devraient être limitées dans les transports mardi 10 septembre, à l'occasion de la journée d'action contre la réforme des retraites et pour les salaires. Quatre syndicats – CGT, FO, FSU, Solidaires – appellent les salariés à faire grève et à manifester.
Le matin, la RATP prévoit "un trafic normal ou quasi normal" dans le métro et les bus parisiens. A la SNCF aussi, le trafic devrait être "normal ou proche de la normale sur toutes les lignes TGV, à l'exception du TGV Atlantique avec trois trains sur quatre".
TRANSILIEN, TER ET AÉROPORTS
En région parisienne, sur le trafic Transilien, sept trains sur dix sont prévus en moyenne aux heures de pointe, avec un service normal sur le RER A et les lignes H, K et P. Le trafic devrait être proche de la normale sur les RER B et E avec seulement "quelques suppressions", deux trains sur trois en moyenne sur le RER C et un train sur deux sur le RER D, sans interconnexion entre Paris-Gare de Lyon et Châtelet.
En province, le trafic régional devrait être normal ou proche de la normale, avec des perturbations localisées dans six régions. Un train Intercités sur deux devrait circuler. Quelques retards et perturbations pourraient par ailleurs survenir dans les aéroports français. Des sources aéroportuaires prévoient quelques retards à Orly et un faible impact de la grève à Roissy.
Voir aussi la vidéo : "La réforme des retraites expliquée en patates"
France: la taxe à 75% s'appliquera aux revenus de 2013 et 2014
(AFP)
Paris — Le gouvernement prépare une nouvelle mouture de la taxe à 75% sur les revenus supérieurs à un million d'euros qui s'appliquera aux revenus des années 2013 et 2014, affirment Les Echos à paraître mardi.
Promesse de campagne de François Hollande, dont une première version avait été rejetée par le Conseil constitutionnel, la taxe à 75% doit s'appliquer à la seule partie des revenus dépassant un million d'euro par an. Elle est l'addition de prélèvements existants et d'une taxe exceptionnelle pour arriver à ce taux.
Selon Les Echos, les entreprises, qui seront chargées de son prélèvement, s'en acquitteront pour la première fois en 2014 sur les revenus versés en 2013. Le quotidien économique souligne que Bercy est favorable à cette "petite rétroactivité".
La taxe doit s'appliquer pendant deux ans, ajoute-t-il.
Le journal précise par ailleurs que le gouvernement a décidé d'instaurer des mécanismes de plafonnement de cette taxe qui dans les faits devrait en limiter l'impact essentiellement pour les clubs de football.
Enfin, le journal assure que l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) fera l'objet dans le budget 2014 d'un nouveau dispositif de plafonnement qui prévoit d'élargir aux contrats d'assurance-vie et aux Plan épargne logement (PEL) la définition des revenus pris en compte dans le calcul de cette limitation.
Le Medef avait réclamé fin août par la voix de son nouveau président Pierre Gattaz la suppression de l'ISF et de la taxe à 75% sur les plus hauts revenus.
Projet de loi logement : ce qui va changer pour les propriétaires et locataires
Des mesures de régulation instaurent un dispositif d’encadrement des loyers ainsi qu’une garantie pour les impayés sur l’ensemble du parc locatif privé.
Le projet de loi « pour l’accès au logement et à un urbanisme rénové » (Alur) avait été présenté au Conseil des ministres du 26 juin. La ministre de l’Egalité des territoires et du Logement, Cécile Duflot, y avait alors détaillé les 35 mesures d’un texte visant, selon ses propos, « à mettre en œuvre une stratégie globale, cohérente et de grande ampleur destinée à réguler les dysfonctionnements du marché, à protéger les propriétaires et les locataires, et à permettre l’accroissement de l’offre de logements dans des conditions respectueuses des équilibres des territoires ».
Des quatre titres du projet de loi, c’est le premier, destiné « à réguler les excès du parc privé », qui a focalisé l’attention des professionnels et du grand public. Les trois autres, portant respectivement sur l’amélioration du parc existant, la lisibilité et l’efficacité des politiques du logement, et la réforme de l’urbanisme n’en sont pas moins importants. Mais ce sont bel et bien les mesures de régulation qui sont appelées à changer en profondeur les rapports entre propriétaires et locataires, avec l’objectif de réparer les dégâts causés par la dérive des prix de l’immobilier.
L’encadrement des loyers
Constatant que les inégalités d’accès au logement se sont particulièrement accrues ces dernières années, sous le double effet de l’accroissement des loyers dans les zones les plus chères, et de la modération de la progression des revenus des locataires (comparés aux revenus moyens des ménages), le projet de loi réforme en profondeur la loi du 6 juillet 1989 régissant les rapports locatifs. Il entend renforcer la sécurisation du contrat de location en imposant aux parties d’établir le bail dans le respect d’un bail type, à définir par décret en Conseil d’Etat.
Le texte instaure surtout un nouveau dispositif d’encadrement des loyers. Celui-ci sera mis en place principalement dans les agglomérations où existe un fort déséquilibre entre l’offre et la demande de logements et où les loyers ont connu la progression la plus forte au cours des dernières années. Chacune de ces zones aura un observatoire des loyers, qui produira des données représentatives des loyers pratiqués. Sur ces territoires, et à partir de ces données, un arrêté annuel du préfet de département fixera pour chaque catégorie de logement trois indicateurs de loyers : un loyer médian de référence ; un loyer médian de référence majoré ; un loyer médian de référence minoré.
Le loyer de base fixé dans le contrat pour les nouvelles locations ou les relocations ne pourra excéder le loyer médian de référence majoré correspondant aux caractéristiques du logement. En deçà de ce plafond, le loyer sera fixé librement par les parties. En région parisienne, l’encadrement par ces médianes devrait entraîner une baisse de 26 % des loyers, selon Cécile Duflot.
Une garantie universelle
L’article 8 du projet de loi prévoit les conditions de création d’une garantie universelle des loyers, à laquelle contribueront – « à parts égales », a précisé la ministre – obligatoirement tous les bailleurs et les locataires à compter du 1er janvier 2016. Ce dispositif doit permettre, explique le gouvernement, d’indemniser les impayés de loyer de l’ensemble des bailleurs du parc locatif privé, en location nue ou meublée, afin de sécuriser les relations entre bailleurs et locataires. Il s’agit par une large mutualisation des risques d’encourager la mise en location des logements vacants, de lutter contre des pratiques parfois excessives de sélection à l’entrée des logements locatifs, et de favoriser l’accès au logement locatif des populations fragiles (étudiants, jeunes, personnes à revenus modestes ou précaires). Ce dispositif devra se substituer au mécanisme de cautionnement sur les logements éligibles à la garantie.
Afin de préfigurer et mettre en place le dispositif de garantie, le projet de loi prévoit de créer un nouvel établissement public administratif de l’Etat, qui sera chargé dans un premier temps de préfigurer, puis dans un second temps d’administrer le dispositif, directement ou par le biais d’opérateurs, et de le contrôler.
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Logement: bataille parlementaire en vue pour le projet de loi Duflot
(AFP)
Paris — Créer une garantie universelle publique des loyers et plafonner leur montant, sont deux des ambitions, déjà sous le feu des critiques, du projet de loi sur le logement de Cécile Duflot, promis à une bataille parlementaire dès la semaine prochaine.
Examiné en première lecture à partir de mardi à l'Assemblée, le projet de loi pour l'Accès au logement et un urbanisme rénové (Alur), avait fait l'objet en commission, au mois de juillet, de 633 amendements, qui n'ont pas modifié l'économie générale de ce texte-fleuve de 84 articles. Son auteur, la ministre du Logement, affirme vouloir mettre un terme à "l'exagération de la spéculation" immobilière et a promis de se montrer pugnace face à ses opposants.
De fait deux dispositions, l'encadrement des loyers et la mise en place d'ici le 1er janvier 2016, d'une garantie universelle pour ces derniers, ont déjà suscité une levée de boucliers chez les professionnels de l'immobilier et les assureurs.
Dans les zones dites "tendues" - les agglomérations de plus de 50.000 habitants marquées par un fort déséquilibre entre offre et demande de logements - les loyers ne pourront excéder de plus de 20% un "loyer médian" (fixé par référence à un prix au m2 de surface habitable, dans un arrêté paru chaque année), calculé grâce aux données collectées par des observatoires locaux des loyers.
Dix-neuf sont déjà en place, avant le maillage complet du territoire prévu à la mi-2014.
Le locataire pourra ainsi obtenir une baisse de son loyer, lorsque celui-ci dépassera le plafond fixé. Mais a contrario, le propriétaire pourra réclamer, lors du renouvellement du bail, un relèvement du loyer si celui-ci est inférieur de plus de 30% au loyer médian. Il pourra par ailleurs exiger un "complément de loyer exceptionnel" lorsque le "confort" ou la "situation" du logement le justifient.
"Ce projet de loi est de nature à rééquilibrer les relations, trop souvent asymétriques, entre propriétaires et locataires", estime Fabrice Abraham, directeur du réseau d'agences immobilières Guy Hoquet, pour qui "la grande majorité des 84 articles vont vers plus de transparence, plus de fluidité".
Promoteurs et associations sceptiques
Une analyse que ne partagent ni les promoteurs immobiliers (FPI), ni la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim, 12.000 agences immobilières) dont les adhérents s'opposent vivement à la réglementation des tarifs de leurs prestations prévue dans le projet de loi. Selon eux, les contraintes imposées aux propriétaires pousseront ces derniers à déserter l'investissement dans le secteur locatif privé, aggravant la pénurie de logements dans les zones tendues.
"Qui construit les logements ? Les investisseurs. Or si on baisse la rentabilité locative, on les pousse à désinvestir", renchérit le député UMP de la Marne et ex ministre du Logement Benoist Apparu. "Au final, seul un quart des loyers pourrait baisser, donc l'impact sur la vie des gens sera relativement limité", dit-il, se basant sur des données de l?Olap (Observatoire des loyers de l?agglomération parisienne).
De leur côté, les associations de lutte contre le mal-logement redoutent que le dispositif d'encadrement des loyers n'aboutisse, au mieux, qu'à stabiliser ces derniers à un niveau élevé, dans les zones où ils ont flambé ces dernières années.
Plus largement, le Collectif des associations unies pour une nouvelle politique du logement pointe un "gros décalage entre le projet de loi et la situation explosive" en matière d'hébergement d'urgence, où la ministre avait pourtant promis d'en finir avec une "gestion au thermomètre".
Autre disposition-phare du texte, la garantie universelle des loyers (GUL), publique et financée à parité par locataires et propriétaires - via une cotisation de 1 à 2% sur le loyer -, qui devra indemniser ces derniers en cas d'impayés de loyer.
Très remontés contre ce dispositif, l'assureur Galian et la FFSA (Fédération française des sociétés d'assurance) estiment qu'il privera d'activité une quinzaine d'assureurs privés et sera source de dérapages budgétaires, chiffrant son coût annuel dans une fourchette de 1,5 à 2 milliards d'euros, jugée fantaisiste par le ministère, dont l'estimation sera bientôt rendue publique.
SOCIETE
Le fils de Marisol Touraine en prison : l'acharnement honteux de la droite sur Twitter
Allemagne : un évêque sonne les cloches pour couvrir des discours nazi
Signalé par Pascal Riché
Le site Slate.fr a raconté comment, pour empêcher la tenue d’un meeting du parti néonazi allemand (NPD), un maire bavarois avait organisé dans sa ville, Neu-Ulm, une exposition d’engins de nettoyage municipaux.
Une riveraine, Anne, nous signale que dans sa ville, Regensburg (Ratisbonne), c’est une méthode également très originale qui a été utilisée jeudi dernier : faire sonner les cloches de la cathédrale.
Les habitants de Regensburg ont empêché la tenue d’une réunion publique d’une douzaine de membres du NPD. Obligés de changer de lieu de rendez-vous dans la ville par une première contre manifestation, ils ont dû se replier sur la place de la cathédrale. Là, ils ont été accueillis par plus d’un millier de personnes, et un gigantesque cordon policier pour empêcher toute confrontation.
Ils ont malgré tout tenté de maintenir leur réunion, sous les sifflets et les jets de tomates. Lorsque l’un de leur porte-parole a voulu faire un discours, l’évêque a décidé de faire retentir les cloches de la cathédrale. Personne ne devrait écouter les bêtises de telles personnes, s’est-il justifié.
Dépités, les militants NPD ont voulu ensuite quitter la ville dans leur bus, lorsqu’une centaine de personnes a bloqué le véhicule. La police a évacué tout le monde à coup de gaz lacrymogène.
"Le gouvernement va accepter l'amendement du sénateur Alain Fauconnier" en vue d'une obligation de "l'étiquetage de l'origine de la viande dans les plats préparés", a déclaré sur RMC le ministre de la Consommation pendant le déjeuner.
"Cette information des consommateurs c’est que demain dans les plats préparés, vous disposiez des mêmes infos que pour une viande fraîche, l’origine de la viande, son lieu de naissance, son lieu d’élevage", a précisé Benoît Hamon.
Ce 10 septembre, l'AFP apprenait que huit cadres de l'ex-entreprise d'élaboration de produits alimentaires à base de viande Spanghero avaient été interpellés afin d'être entendus dans l'enquête judiciaire autour du scandale de la viande de cheval vendue pour du boeuf en février dernier.
Sur ce sujet, Laurent Spanghero, repreneur de l'entreprise qu'il a depuis renommée La Lauragaise, a assuré à l'AFP que "sept des huit cadres ne sont plus (dans l'entreprise) et le huitième doit s'en aller dans le cadre d'un départ négocié. Ces gens représentent le passé, la justice fait son travail".
Une riveraine, Anne, nous signale que dans sa ville, Regensburg (Ratisbonne), c’est une méthode également très originale qui a été utilisée jeudi dernier : faire sonner les cloches de la cathédrale.
Les habitants de Regensburg ont empêché la tenue d’une réunion publique d’une douzaine de membres du NPD. Obligés de changer de lieu de rendez-vous dans la ville par une première contre manifestation, ils ont dû se replier sur la place de la cathédrale. Là, ils ont été accueillis par plus d’un millier de personnes, et un gigantesque cordon policier pour empêcher toute confrontation.
Ils ont malgré tout tenté de maintenir leur réunion, sous les sifflets et les jets de tomates. Lorsque l’un de leur porte-parole a voulu faire un discours, l’évêque a décidé de faire retentir les cloches de la cathédrale. Personne ne devrait écouter les bêtises de telles personnes, s’est-il justifié.
Dépités, les militants NPD ont voulu ensuite quitter la ville dans leur bus, lorsqu’une centaine de personnes a bloqué le véhicule. La police a évacué tout le monde à coup de gaz lacrymogène.
L'étiquetage obligatoire de l'origine de la viande dans les plats préparés en voie d'adoption
Par Elodie Vallerey
Interrogé sur RMC à quelques heures de l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi sur la consommation le 10 septembre, Benoît Hamon a annoncé que le gouvernement soutiendrait l'amendement Fauconnier sur l'étiquetage obligatoire de l'origine de la viande dans les plats préparés.
Déjà adopté à l'Assemblée nationale avant l'été, le projet de loi sur la consommation du ministre Benoît Hamon sera examiné ce 10 septembre par les sénateurs."Le gouvernement va accepter l'amendement du sénateur Alain Fauconnier" en vue d'une obligation de "l'étiquetage de l'origine de la viande dans les plats préparés", a déclaré sur RMC le ministre de la Consommation pendant le déjeuner.
Ce 10 septembre, l'AFP apprenait que huit cadres de l'ex-entreprise d'élaboration de produits alimentaires à base de viande Spanghero avaient été interpellés afin d'être entendus dans l'enquête judiciaire autour du scandale de la viande de cheval vendue pour du boeuf en février dernier.
Sur ce sujet, Laurent Spanghero, repreneur de l'entreprise qu'il a depuis renommée La Lauragaise, a assuré à l'AFP que "sept des huit cadres ne sont plus (dans l'entreprise) et le huitième doit s'en aller dans le cadre d'un départ négocié. Ces gens représentent le passé, la justice fait son travail".
Manche. Le « débaptisé » ne peut pas faire rayer son nom du registre des baptêmes
René Lebouvier, à la cour d’appel de Caen en mai 2013, quand son affaire y a été évoquée.
Photo : Archives Ouest-France / Jean-Yves Desfoux.
La cour d’appel de Caen (Calvados) vient de rendre son arrêt concernant un habitant de la Manche, libre-penseur, aujourd’hui. Il demandait que son nom soit rayé du registre des baptêmes. Ce qui lui a été refusé.
Pas d’atteinte à la vie privée
La cour a notamment considéré que l’existence du nom de René Lebouvier sur le registre « ne peut porter en elle-même atteinte à la vie privée de l’intéressé ».
Liberté respectée
Ce type de registre respecte la loi de janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, selon la cour : « Les données à caractère religieux ne sont communicables qu’aux seuls membres appartenant à l’Église, et non aux tiers […]. La liberté de M. Lebouvier de ne pas appartenir à la religion catholique est-elle respectée sans qu’il y ait lieu à effacement ou correction supplémentaire du document litigieux. »
En 2001, le Manchois avait obtenu facilement que la mention « a renié son baptême » soit mentionnée sur le registre.
Un nom effacé à Tulle
Dans un autre diocèse, celui de Tulle, une personne avait pourtant obtenu que son nom « soit bel et bien effacé » note toutefois la cour. Mais l’évêque de Tulle (Corrèze) a attesté qu’il s’agissait « d’une erreur de la chancellerie de son évêché ».
Laurent NEVEU.
DIVERS
Jeux de la Francophonie: une chanson de rap scandalise des élus UMP
(AFP)
Nice — La ministre déléguée chargée de la Francophonie, Yamina Benguigui, a fait part de son incompréhension lundi après que des élus UMP se sont scandalisés des paroles d'une chanson interprétée par le rappeur Kery James lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux de la Francophonie samedi à Nice.Quelques minutes après la fin de la cérémonie, le député et président du conseil général des Alpes-Maritimes Eric Ciotti (UMP) avait twitté : "Hollande et Benguigui imposent une chanson scandaleuse et inappropriée sur la révolution des banlieues aux Jeux de la Francophonie".
Joint par l'AFP, l'élu, citant les paroles qui l'avaient le plus choqué ("Ce que la France ne nous donne pas, on va lui prendre" ou encore "Nous derrière les barreaux, eux au Sénat"), a estimé que "donner l'impression que la France est séparée en deux" n'était pas "opportun" pour des Jeux qui doivent être "une fête qui rassemble".
"Que le gouvernement socialiste impose cet artiste" qui, a-t-il fait remarquer, a écopé en 2009 d'une peine de prison avec sursis pour s'en être pris physiquement à un autre rappeur, était "une faute", a-t-il ajouté.
Le député-maire UMP de Nice et président du Comité national des Jeux de la Francophonie (CNJF) Christian Estrosi, qui avait lui aussi réagi dès samedi soir, a précisé lundi à l'AFP que cette chanson, "imposée à la dernière minute", était "malvenue et sans rapport avec la francophonie".
"Affirmer qu'il y a deux France, alors que la France est l'hôte de 55 nations et devait montrer son unité, est une faute morale", a-t-il jugé.
"Les choix artistiques" de cette soirée d'ouverture qui mêlait notamment Isabelle Boulay, Grand Corps Malade et Magic System, ont "été menés d'un commun accord avec le CNJF" et n'ont "pas du tout été imposés", a cependant assuré Mme Benguigui.
"Banlieusards", la chanson incriminée, "est une oeuvre citoyenne, elle met en avant des valeurs comme l'éducation, le travail, l'autonomisation" et "quand il parle de révolution, c'est de révolution civique", un "message qui va au-delà de la France (...), qui parle à Dakar (...), à la jeunesse de Bamako, de Tunis", à "une Francophonie qui souffre actuellement", a-t-elle dit.
Et de souligner qu'à l'issue de la cérémonie à laquelle il assistait, le président sénégalais Macky Sall avait invité Kery James et sa chorale à participer à la cérémonie d'ouverture du prochain sommet des chefs d'État francophones qui aura lieu à Dakar en 2014.
Quand David Cameron oublie sa mallette dans un train
La "malette" de David Cameron dans le Mirror
Une mallette rouge, potentiellement pleine de secrets d'Etat, a été laissée à l'abandon dans un train. Un passager britannique est tombé dessus samedi matin. C'était semble-t-il celle du Premier ministre britannique.
La photo s'est retrouvée dans tous les journaux britanniques, celle d'une malette rouge avec l'inscription Premier ministre, négligemment posée sur une tablette, samedi matin, dans un train Londres-Edimbourg. Et comme une invitation au vol, la clé était sur le verrou. David Cameron s'était absenté à la voiture-bar. Cette malette, c'est l'une des "red boxes" confiées à tous les ministres des gouvernements britanniques. Ils y rangent les documents les plus confidentiels, les secrets d'Etat.
Six hommes pour une place au sommet de l'Olympe
Après douze ans à la tête du Comité international olympique, Jacques Rogge cédera la place mardi. Passage en revue des six candidats à sa succession.
En douze ans de présidence, Jacques Rogge a ripoliné l'image d'une maison olympique à la réputation entachée par le scandale de l'affaire de corruptions liée à l'attribution des Jeux à Salt Lake City et par les dérives népotiques de son prédécesseur, Juan Antonio Samaranch, même s'il n'a pas pu rompre complètement avec l'héritage de ce dernier.
Si Jacques Rogge a affiché sa fermeté en matière de lutte contre le dopage et dépoussierré l'institution en créant les Jeux olympiques de la jeunesse, l'opacité du CIO, notamment en matière financière, la mercantilisation des Jeux et le gigantisme des budgets sont toujours de mise. Et il n'a pas achevé son mandat sur l'épisode éminemment symbolique qu'aurait constitué l'attribution des Jeux olympiques de 2020 à Istanbul, la frilosité des olympiocrates les a en effet poussés à préférer Tokyo.
Un avantage qui pourrait se retourner contre lui. Fin août, le cheik koweitien Al-Sahba, membre de longue date du CIO, fait part publiquement de son soutien à la candidature de Bach. Un balle dans le pied de l'Allemand car les directives de campagne établies par le Comité stipulent que, «le vote étant secret, il est interdit aux membres, individuellement ou collectivement, d’annoncer sous quelque forme que ce soit leur intention de vote ou d’inviter à voter pour un candidat». L'affaire est rapportée par la presse allemande qui décrit le cheik comme un homme pouvant user d'une certaine influence lors des votes. L'incident pourrait être inspecté par la Commission d'éthique du CIO. Une éventualité qui compromettrait les aspirations présidentielles de Thomas Bach, apparu tendu à Buenos Aires, jeudi.
Suivant les traces de Jacques Rogge, l'ancien médaillé d'or de fleuret – par équipes aux JO de Montréal en 1976 – a mis la lutte contre le dopage en première ligne de sa campagne, proposant notamment des suspensions plus longues, l'intensification des contrôles et des investissements dans la recherche pour rendre les produits plus longtemps détectables.
En revanche son palmarès d'athlète fait l'unanimité. Sergueï Bubka c'est Monsieur Toujours-plus-haut. L'ancien perchiste détient encore les records du monde (6,14 m en plein air et 6,15 m en salle, en 1994 et 1993). S'il était élu le 10 septembre, il serait le premier athlète à avoir marqué considérablement l'histoire du sport, à accéder à ce poste. Le sextuple champion du monde et champion olympique de Séoul en 1988, a choisi le même credo que Thomas Bach concernant sa campagne: la lutte antidopage. Et tout comme son adversaire il propose de rallonger la durée de suspension à quatre ans en cas de tricherie.
Son objectif: faire plus petit et moins coûteux. L'ancien athlète de voile veut repenser la conception des Jeux en commençant par les candidatures des villes organisatrices, en en limitant les tendances à la démesure. Quant aux disciplines sportives, il propose d'en réduire le nombre pour chaque sport et de tester celles qui prétendent intégrer le programme olympique durant les Jeux de la jeunesse. Compétition dont il a d'ailleurs piloté la première édition, dans son pays, en 2010.
Un vétéran qui se proclamme tourné vers la jeunesse et l'avenir des Jeux. Et pour, cet avocat et prof de droit e suisse veut miser sur un programme plus créatif, plus attractif. Tout comme Ng Ser Miang, Denis Oswald propose de réduire le nombre d'épreuves à l'intérieur de chaque sport, non pas pour réduire la taille de la compétition, mais pour introduire de nouvelles disciplines, plus modernes.
L'homme est lié à l'olympisme de façon purement matérialiste, mais il proclamme une vision humaniste du sport. Lui qui a porté la flamme olympique de Vancouver en 2010 – moment qui, dit-il, l'a fortement marqué – affirme vouloir préserver l'esprit des Jeux. Mais son premier combat serait contre les paris illégaux.
Ching-Kuo Wu a réussi à introduire la boxe féminine au programme de Londres en 2012. Son prochain défi, s'il est élu mardi, serait de pousser la présentation d'une candidature d'un pays d'Afrique – seul continent à n'avoir jamais accueilli les JO – pour l'organisation des Jeux 2028.
Si Jacques Rogge a affiché sa fermeté en matière de lutte contre le dopage et dépoussierré l'institution en créant les Jeux olympiques de la jeunesse, l'opacité du CIO, notamment en matière financière, la mercantilisation des Jeux et le gigantisme des budgets sont toujours de mise. Et il n'a pas achevé son mandat sur l'épisode éminemment symbolique qu'aurait constitué l'attribution des Jeux olympiques de 2020 à Istanbul, la frilosité des olympiocrates les a en effet poussés à préférer Tokyo.
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Mais selon les critères en vigueur à Lausanne, Jacque Rogge laisse à son successeur une maison en parfait état et les caisses pleines, grâce à de juteux contrats de sponsoring et de droits télés et au montant record de 3,3 milliards d'euros déboursés par NBC pour l'exclusivité aux Etats-Unis de la diffusion de tous les Jeux de 2014 à 2020. Qui gérera le pactole? Ils sont six candidats. Six hommes. La parité est toujours un gros mot au CIO. Portraits.Thomas Bach, le favori
Thomas Bach, 60 ans, a été le premier à se porter candidat, en mai dernier. Une surprise pour personne. Le fondateur et actuel président du Comité olympique et sportif allemand est connu comme le confident de longue date de Jacques Rogge, avec lequel il a intégré le CIO en 1991. Elu par trois fois vice-président de l'institution, en 2000, 2006 et 2010, cet avocat et homme d'affaires jouit d'une longue expérience de la maison olympique et de ses coulisses. A ce titre, il sait que les voies du CIO sont parfois impénétrables: son influence n'a pas empêché Munich, qu'il soutenait, d'être retoqué pour l'organisation des JO d'hiver 2018.Un avantage qui pourrait se retourner contre lui. Fin août, le cheik koweitien Al-Sahba, membre de longue date du CIO, fait part publiquement de son soutien à la candidature de Bach. Un balle dans le pied de l'Allemand car les directives de campagne établies par le Comité stipulent que, «le vote étant secret, il est interdit aux membres, individuellement ou collectivement, d’annoncer sous quelque forme que ce soit leur intention de vote ou d’inviter à voter pour un candidat». L'affaire est rapportée par la presse allemande qui décrit le cheik comme un homme pouvant user d'une certaine influence lors des votes. L'incident pourrait être inspecté par la Commission d'éthique du CIO. Une éventualité qui compromettrait les aspirations présidentielles de Thomas Bach, apparu tendu à Buenos Aires, jeudi.
Suivant les traces de Jacques Rogge, l'ancien médaillé d'or de fleuret – par équipes aux JO de Montréal en 1976 – a mis la lutte contre le dopage en première ligne de sa campagne, proposant notamment des suspensions plus longues, l'intensification des contrôles et des investissements dans la recherche pour rendre les produits plus longtemps détectables.
Thomas Bach, grand favori pour la succession de Jacques Rogge à la tête du CIO. (Photo Frank Rumpenhorst. AFP)
Sergueï Bubka, le jeunot
Postuler à 49 ans à la présidence du CIO c'est un peu comme espérer gagner le Tour de France sur un Vélib'. Sergueï Bubka est le benjamin énergique des prétendants au poste de Jacques Rogge, qui pour la plupart ont dépassé la soixantaine. Atout ou désavantage? Certains diront qu'il est encore un peu tôt pour l'Ukrainien, actuel président du comité olympique de son pays et vice-président de la Fédération international d'athlétisme, ce qui lui assure une bonne connaissance des arcanes des instances sportives internationales.En revanche son palmarès d'athlète fait l'unanimité. Sergueï Bubka c'est Monsieur Toujours-plus-haut. L'ancien perchiste détient encore les records du monde (6,14 m en plein air et 6,15 m en salle, en 1994 et 1993). S'il était élu le 10 septembre, il serait le premier athlète à avoir marqué considérablement l'histoire du sport, à accéder à ce poste. Le sextuple champion du monde et champion olympique de Séoul en 1988, a choisi le même credo que Thomas Bach concernant sa campagne: la lutte antidopage. Et tout comme son adversaire il propose de rallonger la durée de suspension à quatre ans en cas de tricherie.
Le russe Sergei Bubka, le plus jeune candidat à la présidence du CIO. (Photo Frank Fife. AFP)
Ng Ser Miang, le modeste
Le Singapourien de 64 ans a été le deuxième candidat à se lancer dans la course à la présidence. Depuis 2009 Ng Ser Miang est l'un des quatre vice-président du comité, aux côtés de Thomas Bach. S'il était élu, il serait le premier président asiatique de l'histoire du CIO. Apprécié pour sa gentillesse et sa jovialité, cet homme d'affaires (patron d'une chaîne de supermarchés) et diplomate (il est ambassadeur non permanent de Singapour en Norvège) a fait de la lutte contre le gigantisme des Jeux le principal axe de sa campagne.Son objectif: faire plus petit et moins coûteux. L'ancien athlète de voile veut repenser la conception des Jeux en commençant par les candidatures des villes organisatrices, en en limitant les tendances à la démesure. Quant aux disciplines sportives, il propose d'en réduire le nombre pour chaque sport et de tester celles qui prétendent intégrer le programme olympique durant les Jeux de la jeunesse. Compétition dont il a d'ailleurs piloté la première édition, dans son pays, en 2010.
Ng Ser Miang, le candidat singapourien et actuel vice-président du CIO. (Photo Fabrice Coffroni. AFP)
Denis Oswald, le créatif
Du haut de ses 66 ans, Denis Oswald est le candidat ayant la plus longue expérience dans le mouvement olympique. En 40 ans, l'ancien médaillé de bronze d'aviron, aux JO de Mexico en 1968, est passé entre autres par la Fédération internationale des sociétés d'aviron, qu'il préside depuis vingt-cinq ans, et par les principales commissions du CIO, il a notamment présidén les commissions de coordination des JO d'Athènes en 2004 et de Londres en 2012.Un vétéran qui se proclamme tourné vers la jeunesse et l'avenir des Jeux. Et pour, cet avocat et prof de droit e suisse veut miser sur un programme plus créatif, plus attractif. Tout comme Ng Ser Miang, Denis Oswald propose de réduire le nombre d'épreuves à l'intérieur de chaque sport, non pas pour réduire la taille de la compétition, mais pour introduire de nouvelles disciplines, plus modernes.
Denis Oswald présentant sa candidature à la présidence du CIO. (Photo Fabrice Coffrini. AFP)
Richard Carrion, le banquier
C'est le seul des six candidats à ne jamais avoir été athlète. Un détail qui pour beaucoup est un défaut. Le talent du Portoricain Richard Carrion, 60 ans, c'est l'argent et à l'ère où les grandes associations sportives ressemblent à des multinationales, ça ne peut qu'être un atout. A la tête de la holding Popular Inc depuis une vingtaine d'années, le Portoricain dirige également la commission financière du CIO depuis 2002. Avec un succès notable puisque grâce à lui, le Comité a négocié le contrat contrat de retransmission de 3,3 milliards d'euros avec la chaîne américaine NBC, pour les jeux de 2014 à 2020.L'homme est lié à l'olympisme de façon purement matérialiste, mais il proclamme une vision humaniste du sport. Lui qui a porté la flamme olympique de Vancouver en 2010 – moment qui, dit-il, l'a fortement marqué – affirme vouloir préserver l'esprit des Jeux. Mais son premier combat serait contre les paris illégaux.
Richard Carrion, banquier et candidat à la présidence du CIO. (Photo Fabrice Coffrini. AFP)
Ching-Kuo Wu, l'incorruptible
Depuis qu'il a pris les rènes de la Fédération internationale de boxe, en 2006, Ching-Kuo Wu, 66 ans, a mis un point d'honneur à lutter contre la corruption qui rongeait le milieu. En se portant candidat à la présidence du CIO, le monsieur Propre taïwainais veut laver l'olympisme de ses souillures, le dopage et les compétitions truquées. Basketteur dans sa jeunesse et maintenant architecte, cet amoureux de l'olympisme a construit trois musées qui lui sont dédiés, dont le dernier a été inauguré en Chine en avril.Ching-Kuo Wu a réussi à introduire la boxe féminine au programme de Londres en 2012. Son prochain défi, s'il est élu mardi, serait de pousser la présentation d'une candidature d'un pays d'Afrique – seul continent à n'avoir jamais accueilli les JO – pour l'organisation des Jeux 2028.
Ching-Kuo Wu, candidat taïwanais. (Photo Sam Yeh. AFP)
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