HUMOUR......ENCORE QUE......
L’expérimentation a commencé !
Facebook censure des photos d’oiseaux appelés “Boobies”
Rien n’arrête plus Facebook dans sa folle croisade contre les seins et l’office du tourisme de l’île Christmas, en Australie, en sait désormais quelque chose. Dans une campagne visant à promouvoir la semaine “Oiseaux et Nature” organisée sur l’île, l’office du tourisme publie des photos de “Boobies” avec la légende: “”Some gorgeous shots here of some juvenile boobies” (“Quelques magnifiques photos de “boobies” juvéniles”). Or, si les “boobies” désignent ici des oiseaux, le terme signifie aussi en anglais des seins. Ni une ni deux, Facebook retire les photos des “boobies”.
L’office de tourisme de l’île Christmas a contacté Facebook afin de lui demander de republier les photos, mais sans succès….
L’office de tourisme de l’île Christmas a contacté Facebook afin de lui demander de republier les photos, mais sans succès….
Allemagne : l’humour déjanté d’IG Metall pour dynamiser la campagne des législatives
+ VIDEO - Le syndicat allemand a mis en ligne un clip dans lequel il ironise sur un pays dans lequel tout irait bien et dont le destin est entre les mains des électeurs.
Humour déjanté d’IG Metall pour inciter les Allemands à voter le 22 septembre - DR
IG Metall ne recule devant rien pour convaincre les électeurs de voter le 22 septembre. Le syndicat allemand a mis en ligne un clip pour le moins déjanté, ironisant sur une Allemagne dans laquelle tout irait soi-disant bien et dont le destin est entre les mains des électeurs. On peut y voir une cascade de séquences qui rappellent le bêtisier ou le zapping : un skieur nautique sur une rue inondée, des retraités faisant leur gymnastique, un cycliste faisant une chute en franchissant la ligne de victoire sur fond d’images de la campagne. Le tout parsemé de textes : «L’Allemagne se détend.», «Tout est vraiment déjà décidé ?», «Assez de places de garderie ?», «Pas envie de jobs minables ?», «Plus de justice ?», «Tu as une voix, utilise-la !»
Rien que pour les images, ça vaut le détour...
JEUX INSOUCIANTS DU BERRY D'ANTAN: LA COURSE AU ZEBRES
POLITIQUE
Moscovici dévoile son « choc » de simplification
Allégement des obligations comptables et recours aux factures électroniques.
Le projet de loi ouvre de légères brèches dans les professions réglementées.
Pierre Moscovici présente ce matin en Conseil des ministres la loi d'habilitation qui permettra au gouvernement de procéder par ordonnance pour simplifier les démarches administratives des entreprises. L'exécutif veut aller vite et prévoit de déposer son texte au Parlement début octobre pour que les ordonnances puissent être prises d'ici à l'été 2014. Certaines mesures avaient été proposées lors du comité interministériel pour la modernisation de l'action publique, le 17 juillet. D'autres dépassent le strict cadre des simplifications en s'attaquant aux professions réglementées.
Alléger les TPE d'obligations comptables
1 Un million de très petites entreprises pourront présenter au greffe un bilan comptable simplifié et supprimer l'annexe de leurs comptes annuels, qui peut représenter jusqu'à une dizaine de pages détaillant les méthodes comptables, les événements exceptionnels ou encore différents postes du bilan et du compte de résultat. Le gouvernement escompte que ces allégements inciteront davantage les TPE à respecter l'obligation légale de dépôt des comptes. Il est également envisagé d'autoriser les TPE à ne pas publier leurs comptes.
Développer la facturation électronique
2 Avec près de 4 millions de factures reçues chaque année par l'Etat de la part de ses fournisseurs privés, le développement de la facturation électronique devrait permettre des gains de temps substantiels dans les délais de paiement. Actuellement, ce délai est légèrement supérieur à 30 jours. L'Etat s'est engagé à le faire baisser à moins de 20 jours d'ici à 2017. Pour atteindre ce résultat, le gouvernement compte également sur la généralisation du service facturier qui permet de centraliser la réception et le traitement des factures dans un même service. Les administrations qui ont mis en place ce système seraient passées à des délais de paiement compris entre 16 et 17 jours.
Supprimer certaines obligations déclaratives
3 Dans le cadre de l'opération « Dites-le nous en une seule fois », l'exécutif prévoit de réformer les obligations déclaratives des entreprises soumises à la participation des employeurs à l'effort de construction (PEEC). Une déclaration spécifique est aujourd'hui obligatoire. D'ici à la fin 2014, les 100.000 entreprises concernées déclareront leur participation dans le cadre de la déclaration des données sociales (DADS). Le projet de loi envisage également d'accélérer massivement les procédures d'immobilier d'entreprise, en facilitant le recours à la déclaration de projet.
Etendre le salariat dans les professions réglementées
4 Le gouvernement envisage de revenir sur la règle du « 1 pour 1 » qui limite le nombre de notaires salariés à un par notaire titulaire ou associé. Cet assouplissement devrait permettre aux grandes études d'étoffer leurs équipes. De même, l'accès à la profession d'avocat aux Conseils (Conseil d'Etat et Cour de cassation), dont le nombre d'associés est réglementé, devrait être rendu plus aisé avec la création d'un statut d'avocat au Conseil salarié. Dans les deux cas, c'est une légère brèche qu'ouvre le gouvernement dans le monopole que ces professions du droit exercent.
Ouvrir l'accès au capital des experts-comptables
5 Les règles d'accès au capital des sociétés d'expertise comptable, qui représentent 15.000 entités en France, sont totalement aujourd'hui verrouillées et, surtout, en contradiction avec la législation européenne. Le gouvernement souhaite assouplir ces règles pour faciliter l'entrée au capital. Une mesure qu'il entend prendre en concertation avec la profession.
Moderniser l'Etat actionnaire
6 L'objectif est de mieux contrôler la participation de l'Etat dans les entreprises, notamment le prix des achats de titres. Aujourd'hui, seuls les prix de cession, en cas de privation, sont contrôlés par une commission. Le gouvernement souhaite étendre ce contrôle lors de l'entrée de l'Etat au capital d'entreprises privées.
Marie Bellan, Les Echo
Une idée ancienne
Le « choc » de simplification promis hier par Pierre Moscovici a déjà été maintes fois mis en chantier par le passé. La Commission pour la simplification des formalités (Cosiform) date de 1990, la Commission pour les simplifications administratives (Cosa) remonte à 1998, et la Direction générale de la modernisation de l'Etat (DGME) à 2005. Nicolas Sarkozy avait lui aussi fait adopter un projet de loi sur ce thème en 2011, avec l'instauration d'un « coffre-fort électronique ».
Oradour attend la visite de Hollande et Gauck
Les deux chefs d'Etat visiteront le village. C'est la première fois qui dirigeant allemand vient dans cette localité où 642 civils furent massacrés par les SS en juin 1944.
Libération
Le président allemand Joachim Gauck est attendu avec François Hollande, mercredi à Oradour-sur-Glane, pour la première visite d’un dirigeant d’Outre-Rhin dans ce «village martyr» de la Haute-Vienne où fut perpétrée la pire atrocité nazie en France occupée.
«C’est pour moi le point culminant» d’une visite d’Etat de «dimension historique» en France, a déclaré le responsable allemand, lors d’une conférence de presse en compagnie de son homologue français.
Les deux présidents, accompagnés de leurs épouse et compagne, sont attendus aux alentours de 14h30 et doivent arpenter les rues du village fantôme où 642 personnes, dont 205 enfants, furent tuées, le 10 juin 1944, par une unité de la division «Das Reich», qui remontait vers le front de Normandie. Joachim Gauck et François Hollande traverseront notamment le champ de foire, où la population fut rassemblée avant les exécutions méthodiques, et gagneront l’église, où femmes et enfants furent regroupés et brûlés.
«Vous avez bien voulu que je sois à vos côtés à Oradour pour qu’on se souvienne ce que des Allemands d’une autre Allemagne ont commis comme atrocités», a-t-il ajouté à l’adresse de François Hollande, déclarant avoir accepté son invitation «avec un mélange de reconnaissance et d’humilité».
François Hollande a rendu un hommage appuyé à la décision de Joachim Gauck de se rendre à Oradour. Cette visite «sera un symbole, le symbole d’une histoire, d’un passé qui se regarde en face, d’une vérité qui doit être dite, prononcée, proclamée, reconnue» en présence des familles et des survivants. Mais cette visite, a poursuivi le président français, «nous oblige à aller, une fois reconnu le passé, dans la préparation audacieuse de l’avenir».
Dans l’entourage de la présidence française, on insiste sur la personnalité et le parcours de Joachim Gauck, qui s’est toujours montré très soucieux de l'«importance d’une mémoire réconciliée». Le président allemand, âgé de 73 ans, a acquis une indiscutable aura dans son pays, en présidant, après la réunification, de 1990 à 2000, l’organisme chargé des archives de la Stasi, l’ancienne police politique de la RDA. Joachim Gauck s’est déjà rendu en tant que président sur plusieurs sites de massacres nazis, notamment en octobre 2012 à Lidice, près de Prague, puis en mars 2013 en Toscane, demandant le pardon pour les fautes de l’Allemagne hitlérienne.
Le calendrier se prête aussi particulièrement à une telle visite. Du côté français, on rappelle qu’elle marquera un temps fort de l’année franco-allemande, sur le point de s’achever, et qui marquait le cinquantenaire du traité de l’Elysée signé entre le président Charles de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer. La visite intervient également à l’approche du 70e anniversaire des commémorations de la libération des pays d’Europe du joug nazi, et enfin de celles du centenaire de la guerre de 1914-1918
«C’est pour moi le point culminant» d’une visite d’Etat de «dimension historique» en France, a déclaré le responsable allemand, lors d’une conférence de presse en compagnie de son homologue français.
Les deux présidents, accompagnés de leurs épouse et compagne, sont attendus aux alentours de 14h30 et doivent arpenter les rues du village fantôme où 642 personnes, dont 205 enfants, furent tuées, le 10 juin 1944, par une unité de la division «Das Reich», qui remontait vers le front de Normandie. Joachim Gauck et François Hollande traverseront notamment le champ de foire, où la population fut rassemblée avant les exécutions méthodiques, et gagneront l’église, où femmes et enfants furent regroupés et brûlés.
Lire aussi notre reportage à Oradour-sur-Glane (abonnés)
Des allocutions des deux chefs d’Etat sont prévues au Centre de la mémoire, inauguré en 1999 à proximité des ruines classées monument historique en 1946. La visite doit durer près de deux heures et s’achever par une rencontre avec des familles des victimes. Deux survivants du massacre seront présents. «Je ne leur cacherai pas mon état d’âme, je n’hésiterai pas, en pleine conscience politique, à dire que cette Allemagne que j’ai l’honneur de représenter est une Allemagne différente de celle qui hante leurs souvenirs», a déclaré Joachim Gauck mardi devant la presse, en prévision de cette rencontre avec les familles des survivants.«Vous avez bien voulu que je sois à vos côtés à Oradour pour qu’on se souvienne ce que des Allemands d’une autre Allemagne ont commis comme atrocités», a-t-il ajouté à l’adresse de François Hollande, déclarant avoir accepté son invitation «avec un mélange de reconnaissance et d’humilité».
Gauck, président de la «mémoire réconciliée»
Le massacre d’Oradour-sur-Glane conserve une forte connotation symbolique de la barbarie nazie dans la mémoire collective en France et le déplacement de Joachim Gauck dans ce petit village du Limousin devrait constituer un moment important, sur le plan émotionnel, dans les relations entre les deux pays, comme le fut l’image de François Mitterrand et Helmut Kohl se tenant par la main, en 1984, à Douaumont, près de Verdun, où se déroulèrent les combats les plus meurtriers de la première guerre mondiale.François Hollande a rendu un hommage appuyé à la décision de Joachim Gauck de se rendre à Oradour. Cette visite «sera un symbole, le symbole d’une histoire, d’un passé qui se regarde en face, d’une vérité qui doit être dite, prononcée, proclamée, reconnue» en présence des familles et des survivants. Mais cette visite, a poursuivi le président français, «nous oblige à aller, une fois reconnu le passé, dans la préparation audacieuse de l’avenir».
Dans l’entourage de la présidence française, on insiste sur la personnalité et le parcours de Joachim Gauck, qui s’est toujours montré très soucieux de l'«importance d’une mémoire réconciliée». Le président allemand, âgé de 73 ans, a acquis une indiscutable aura dans son pays, en présidant, après la réunification, de 1990 à 2000, l’organisme chargé des archives de la Stasi, l’ancienne police politique de la RDA. Joachim Gauck s’est déjà rendu en tant que président sur plusieurs sites de massacres nazis, notamment en octobre 2012 à Lidice, près de Prague, puis en mars 2013 en Toscane, demandant le pardon pour les fautes de l’Allemagne hitlérienne.
Le calendrier se prête aussi particulièrement à une telle visite. Du côté français, on rappelle qu’elle marquera un temps fort de l’année franco-allemande, sur le point de s’achever, et qui marquait le cinquantenaire du traité de l’Elysée signé entre le président Charles de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer. La visite intervient également à l’approche du 70e anniversaire des commémorations de la libération des pays d’Europe du joug nazi, et enfin de celles du centenaire de la guerre de 1914-1918
Syrie : le scénario du Sénat américain, Ban Ki-moon contre une intervention
La commission des Affaires étrangères du Sénat américain est parvenue mardi soir à un accord sur un projet d'autorisation de l'usage de la force armée en Syrie. Pas de troupes au sol et une limite de 60 jours. Ce mercredi, le Parlement français va débattre de la pertinence d'une action militaire. Par ailleurs, Ban Ki-Moon, secrétaire général de l'ONU s'est dit contre une intervention.
Alors que John Kerry, le secrétaire d'Etat américain a plaidé mardi devant les sénateurs américains pour une action militaire en Syrie, la commission des Affaires étrangères du Sénat américain a trouvé un accord sur un projet d'intervention. Elle exclut l'envoi de troupes au sol et fixe une limite de 60 jours à une éventuelle intervention militaire, avec possibilité de prolonger une seule fois et sous condition de 30 jours.
Le texte sera soumis au vote des membres de la commission sénatoriale ce mercredi. S'il est adopté, il sera transmis en séance plénière au Sénat, qui reprend ses travaux lundi prochain.
Ce projet de texte, explique le sénateur Menendez dans un communiqué, "donne au président l'autorité nécessaire pour déployer la force en réponse à l'utilisation criminelle par le régime Assad d'armes chimiques contre le peuple syrien tout en s'assurant que cette autorisation est étroite et focalisée, limitée dans le temps et qu'elle assure que les forces armées des Etats-Unis ne seront pas déployées dans des opérations de combat en Syrie".
►►► A LIRE EGALEMENT | Syrie : "La France prendre ses responsabilités" (François Hollande)
Parmi les alliés des Etats-Unis, la France. Le Parlement français va commencer à débattre d'une potentielle intervention militaire ce mercredi. L'opinion publique semble réticente. Selon un sondage CSA pour BFMTV, 74% des Français interrogés veulent un vote sur cette question.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault devait confirmer à partir de 16h devant les députés la ligne diplomatique française: réunir une coalition internationale afin de "sanctionner" Bachar al-Assad.
Ban Ki-Moon contre une intervention
Dans le même temps, le secrétaire général de l'ONU a mis en garde contre les risques d'une "action punitive". Ban Ki-Moon a clairement rappelé à la France (dont le débat sur la Syrie débute au Parlement ce mercredi après-midi) et aux Etats-Unis qu'une intervention dans un pays tiers ne peut être légale qu'avec l'autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies. "Nous devons considérer l'impact qu'aurait une action punitive sur les efforts pour empêcher d'autres effusions de sang et faciliter un règlement politique du conflit", a-t-il déclaré.
Lors d'une conférence de presse mardi soir, il a dit souhaiter promouvoir la reprise des négociations. "Toute action future, en tenant compte du résultat des analyses (d'échantillons recueillis sur place par les enquêteurs de l'ONU) devra être examinée par le Conseil de sécurité", a-t-il affirmé. "Je lance un appel pour que tout soit traité dans le cadre de la charte des Nations unies".
Poutine annonce la suspension de livraison de missiles S300 à la Syrie
Syrie : Poutine "n'exclut pas" de soutenir une action armée
Vladimir Poutine, le 11 juillet 2013. (Alexei Nikolsky/AP/SIPA)
Syrie : Poutine "n'exclut pas" de soutenir une action armée
A une condition : le président russe réclame la présentation de preuves "convaincantes" de la culpabilité de Damas au Conseil de sécurité de l'ONU.
Intervenir en Syrie, la morale contre le droit ?
En haut à gauche : après un bombardement, le 21 août près de Damas; en haut à droite : Bachar al-Assad; Barack Obama, et, en bas à droite, sur le lieu de l'attaque à l'arme chimique le 21 août. (Photos Reuters)
Libération
Faut-il ou pas lancer des frappes ciblées en Syrie ? Dans quel cadre, à quel prix, dans quel but ? Dix jours après l’attaque chimique qui a frappé les habitants de la banlieue de Damas et à l’approche des débats au Parlement français (ce mercredi) et au Congrès américain (lundi), passage en revue des principaux arguments des pour et des contre.
Dans une tribune au New York Times, l’avocat Ronald Sokol convoque Dostoïevski, Camus, l’holocauste et le Rwanda pour défendre ce «devoir moral» : «Si une atrocité est commise devant vos yeux, qu’il s’agisse de l’assassinat méthodique des juifs, du génocide au Rwanda, du massacre de civils par des armes chimiques, ou d’un accidenté de la route qui a besoin d’assistance, et si nous avons le pouvoir de stopper ces atrocités et d’aider quelqu’un sans nous mettre en danger, ou très peu, alors il est clair que nous avons un devoir moral de le faire.»
Son texte rejoint la notion de «responsabilité de protéger», principe hérité du droit d’ingérence et reconnu par l’Assemblée générale des Nations unies en 2005. Il y aurait ainsi une responsabilité de protéger le peuple syrien. On pourra objecter que cela fait deux ans et demi que personne ne le protège et que des frappes rapides et ciblées ne le protègeront peut-être pas davantage.
L’obligation morale pour les Occidentaux serait aussi de contrer la montée des combattants islamistes en Syrie, relève William Leday, conseiller parlementaire (PS) et enseignant en relations internationales à l’Inalco, dans une tribune à Liberation. «La crise syrienne atteint aujourd’hui un point de rupture morale et géopolitique. Outre une régionalisation croissante, l’autre tendance lourde actuelle du conflit syrien est l’accentuation de la contre-offensive des forces du régime concomitamment à la montée en puissance des unités islamistes du Jabhat al-Nusra Nosra, et une perte de vitesse de l’ASL [armée syrienne libre, ndlr] qui lutte pour la conservation d’une partie non négligeable du territoire syrien. [...] Ce n’est donc pas une, mais deux lignes rouges qui sont en voie de franchissement et menacent d’évincer ipso facto les Occidentaux dans la mesure où les seules forces qui feraient face au régime seraient les islamistes radicaux du Jabhat al-Nusra Nosra et ses affidés.»
La Ligue arabe, qui soutient les frappes, se place aussi sur ce terrain : «Toute opposition à une action internationale ne peut être qu’un encouragement pour le régime de Damas à poursuivre ses crimes», a déclaré le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal (photo AFP).
Vali Nasr, spécialiste du Proche-Orient à Washington, met aussi en garde dans une tribune publiée par le New York Times le 1er septembre : maintenant que l'attaque chimique est établie, «l'administration Obama n'a pas d'autre choix que de mettre en œuvre la "ligne rouge" fixée par le Président il y a un an. Pour conserver la crédibilité américaine - et la sienne propre - Obama doit le faire rapidement et avec conviction.»
• Frapper ne résoudra rien mais ne rien faire serait pire
Sur cette ligne, on trouve par exemple Rony Brauman (Photo Médecins sans frontières), ancien président de Médecins sans frontières, qui s’était opposé à l’intervention en Libye, interviewé par le Monde : «Avec l’arme chimique, un palier a été franchi, qui appelle une réaction. [...] Cette intervention ne changera pas le cours de la guerre. Elle ne protégera pas la population, elle ne transformera pas le cadre politique et stratégique de ce conflit épouvantable. [...] Mais ce sera l’occasion de remettre en question l’ensemble des arsenaux nucléaires, bactériologiques et chimiques [NBC].»
Ou Vali Nasr, déjà cité plus haut : «Sans menace américaine à l'horizon, le régime Assad pourrait de nouveau utiliser l'arme chimique, tandis que les extrémistes en profiteraient pour abriter des terroristes du type de ceux que la guerre en Afghanistan a produits pour le compte d'Al-Qaeda dans les années 90. [...] Les risques d'une intervention sont grands, sa réussite incertaine, mais ne rien faire serait, à ce stade, bien pire.»
C’est le principal argument des opposants à l’intervention. Et celui brandit, d'ailleurs, par les alliés de la Syrie, la Russie et l'Iran. Les Etats-Unis et la France n’ont pas mandat du Conseil de sécurité des Nations unies, il ne l’obtiendront pas, et passer outre créerait un exemple dangereux – même si les Occidentaux sont déjà intervenus par le passé sans le feu vert du Conseil de sécurité, au Kosovo en 1999 et en Irak en 2003.
Noam Chomsky (photo AFP), linguiste au Massachusetts Institute of Technology et connu pour ses positions à gauche, le dit sans nuance au Huffington Post : «Cette agression sans l’autorisation des Nations unies serait un crime de guerre, un crime de guerre très grave, en dépit des efforts tortueux pour le justifier par d’autres crimes.»
Mounir Corm, spécialiste du Liban, le rappelle dans une tribune à Liberation : «La charte des Nations unies n’autorise le recours à la force qu’en des cas bien déterminés (menace ou rupture de la paix, agressions) et uniquement après avoir étudié d’autres moyens et, en tout état de cause, après avoir obtenu un vote favorable du Conseil de sécurité. Malgré toute l’horreur des atrocités commises dans la guerre civile syrienne, aucune de ces deux conditions n’est aujourd’hui réunie.»
De même que Julian Fernandez, professeur de droit public à l’université Lille-II, dans une tribune au Monde : «Seul le protocole concernant la prohibition d’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques, signé à Genève en 1925, pourrait permettre, sous certaines conditions exigeantes, de dénoncer un manquement de la Syrie à des règles internationales qu’elle aurait acceptées. En toute hypothèse, un tel constat ne saurait autoriser les uns ou les autres à une intervention militaire en guise de sanction.»
Du point de vue des pour, l'illégalité de l'intervention est à mettre en balance avec la légitimité de cette même intervention. La Maison Blanche a ainsi clairement laissé entendre qu'elle pourrait se passer du feu vert de l'ONU, tandis que François Hollande a déclaré que «le droit international doit évoluer avec son temps».
• La dangerosité
Le risque est double : des représailles du régime et l'aggravation de la guerre régionale. Sur le premier plan, Bachar al-Assad a averti la France, dans son interview au Figaro, de «répercussions négatives» sur la France en cas d'intervention. Sous quelle forme ? on peut imaginer des actions contre des ambassades ou des ressortissants français au Moyen-Orient par l’entremise du Hezbollah.
Quant au risque régional, «ces frappes vont ajouter du désordre au désordre dans une société disloquée. Avec des risques que le chaos s’étende aux pays voisins, le régime étant d’un cynisme absolu, craint Didier Billion, directeur adjoint de l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), interviewé par Liberation. Et on ne cherche pas à imaginer quels effets auront les frappes de pays occidentaux sur les peuples du Moyen-Orient, où elles risquent d’alimenter la théorie de la guerre des civilisations, à un moment où il y a déjà une forte polarisation sur l’Egypte.»
Pour Mounir Corm, «la déstabilisation des pays voisins (au premier rang desquels le Liban où la France joue un rôle important), les risques de représailles, ainsi que l’inévitable perte d’influence qui suivra cette opération mettront la France en difficulté dans la région».
C'est aussi ce qui motive l'opposition de Jean-Luc Mélenchon (photo AFP), coprésident du Parti de gauche :«Ce serait une erreur gigantesque, peut-être le seuil d’une guerre beaucoup plus large que toutes celles que nous avons vues dans cette région.»
• Frapper ne résoudra rien, il faut aller plus loin
C'est la position du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan (photo Reuters), dont le pays est frontalier avec la Syrie. «Je veux rappeler ici que les mesures temporaires ne suffisent pas, ne suffiront jamais en Syrie, a-t-il encore déclaré dimanche en meeting à Istanbul. Frapper des objectifs locaux non seulement ne nous rapproche pas d’une solution, mais rend les conditions plus difficiles encore en Syrie.» Bachar al-Assad doit «quitter immédiatement ses fonctions et partir dans un pays qui consentira à l’accueillir».
Pour
• L'obligation morale
L’obligation, en l'occurrence, de ne pas accepter l'usage des armes chimiques et donc de «punir», même symboliquement, le régime qui en a fait usage. C’est l’argumentaire officiel de la France, quand Laurent Fabius déclare que «les crimes en Syrie ne resteront pas impunis» ou que François Hollande dit, lors de son allocution devant les ambassadeurs le 27 août, que «la France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents».
C’est aussi ce qu’écrit le chirurgien et philosophe libanais Antoine Courban, professeur à l’université Saint-Joseph de Beyrouth, dans une tribune à Libération qui dénonce la «banalisation» du carnage syrien : «Pour infiniment moins que cela, l’opinion publique internationale se serait mobilisée comme un seul homme pour la défense des plus faibles au nom de principes qu’on croyait intangibles. Il n’en est rien. Ce qui s’étale sous nos yeux est une situation d’accoutumance au spectacle de l’assassinat collectif.» L’obligation, en l'occurrence, de ne pas accepter l'usage des armes chimiques et donc de «punir», même symboliquement, le régime qui en a fait usage. C’est l’argumentaire officiel de la France, quand Laurent Fabius déclare que «les crimes en Syrie ne resteront pas impunis» ou que François Hollande dit, lors de son allocution devant les ambassadeurs le 27 août, que «la France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents».
Dans une tribune au New York Times, l’avocat Ronald Sokol convoque Dostoïevski, Camus, l’holocauste et le Rwanda pour défendre ce «devoir moral» : «Si une atrocité est commise devant vos yeux, qu’il s’agisse de l’assassinat méthodique des juifs, du génocide au Rwanda, du massacre de civils par des armes chimiques, ou d’un accidenté de la route qui a besoin d’assistance, et si nous avons le pouvoir de stopper ces atrocités et d’aider quelqu’un sans nous mettre en danger, ou très peu, alors il est clair que nous avons un devoir moral de le faire.»
Son texte rejoint la notion de «responsabilité de protéger», principe hérité du droit d’ingérence et reconnu par l’Assemblée générale des Nations unies en 2005. Il y aurait ainsi une responsabilité de protéger le peuple syrien. On pourra objecter que cela fait deux ans et demi que personne ne le protège et que des frappes rapides et ciblées ne le protègeront peut-être pas davantage.
L’obligation morale pour les Occidentaux serait aussi de contrer la montée des combattants islamistes en Syrie, relève William Leday, conseiller parlementaire (PS) et enseignant en relations internationales à l’Inalco, dans une tribune à Liberation. «La crise syrienne atteint aujourd’hui un point de rupture morale et géopolitique. Outre une régionalisation croissante, l’autre tendance lourde actuelle du conflit syrien est l’accentuation de la contre-offensive des forces du régime concomitamment à la montée en puissance des unités islamistes du Jabhat al-Nusra Nosra, et une perte de vitesse de l’ASL [armée syrienne libre, ndlr] qui lutte pour la conservation d’une partie non négligeable du territoire syrien. [...] Ce n’est donc pas une, mais deux lignes rouges qui sont en voie de franchissement et menacent d’évincer ipso facto les Occidentaux dans la mesure où les seules forces qui feraient face au régime seraient les islamistes radicaux du Jabhat al-Nusra Nosra et ses affidés.»
• Empêcher l'escalade
C'est l'un des autres arguments cités par François Hollande (photo Reuters), dans une interview au Monde samedi : «Le massacre de Damas ne peut ni doit rester impuni. Sinon, ce serait prendre le risque d’une escalade qui banaliserait l’usage de ces armes et menacerait d’autres pays.»La Ligue arabe, qui soutient les frappes, se place aussi sur ce terrain : «Toute opposition à une action internationale ne peut être qu’un encouragement pour le régime de Damas à poursuivre ses crimes», a déclaré le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal (photo AFP).
• La crédibilité
L'argument vaut pour la France mais plus encore pour les Américains. Depuis que, il y a un an, Barack Obama a fait de l'usage des armes chimiques en Syrie une «ligne rouge» qui appelerait une réaction, il peut difficilement rester les bras croisés alors que les Etats-Unis savent au moins depuis avril que des armes chimiques y ont été utilisées. Ne pas réagir cette fois-ci reviendrait à décrédibiliser complètement la parole des Etats-Unis sur la scène internationale. Obama le dit très clairement dans son intervention sur la Syrie le 31 août : «Voilà la question que je pose à tous les membres du Congrès et à tous les membres de la communauté internationale : quel message envoyons-nous si un dictateur peut gazer et tuer des centaines d’enfants au vu et au su de tous et ne pas en payer le prix ?»Vali Nasr, spécialiste du Proche-Orient à Washington, met aussi en garde dans une tribune publiée par le New York Times le 1er septembre : maintenant que l'attaque chimique est établie, «l'administration Obama n'a pas d'autre choix que de mettre en œuvre la "ligne rouge" fixée par le Président il y a un an. Pour conserver la crédibilité américaine - et la sienne propre - Obama doit le faire rapidement et avec conviction.»
• Frapper ne résoudra rien mais ne rien faire serait pire
Sur cette ligne, on trouve par exemple Rony Brauman (Photo Médecins sans frontières), ancien président de Médecins sans frontières, qui s’était opposé à l’intervention en Libye, interviewé par le Monde : «Avec l’arme chimique, un palier a été franchi, qui appelle une réaction. [...] Cette intervention ne changera pas le cours de la guerre. Elle ne protégera pas la population, elle ne transformera pas le cadre politique et stratégique de ce conflit épouvantable. [...] Mais ce sera l’occasion de remettre en question l’ensemble des arsenaux nucléaires, bactériologiques et chimiques [NBC].»
Ou Vali Nasr, déjà cité plus haut : «Sans menace américaine à l'horizon, le régime Assad pourrait de nouveau utiliser l'arme chimique, tandis que les extrémistes en profiteraient pour abriter des terroristes du type de ceux que la guerre en Afghanistan a produits pour le compte d'Al-Qaeda dans les années 90. [...] Les risques d'une intervention sont grands, sa réussite incertaine, mais ne rien faire serait, à ce stade, bien pire.»
Contre
• L'illégalitéC’est le principal argument des opposants à l’intervention. Et celui brandit, d'ailleurs, par les alliés de la Syrie, la Russie et l'Iran. Les Etats-Unis et la France n’ont pas mandat du Conseil de sécurité des Nations unies, il ne l’obtiendront pas, et passer outre créerait un exemple dangereux – même si les Occidentaux sont déjà intervenus par le passé sans le feu vert du Conseil de sécurité, au Kosovo en 1999 et en Irak en 2003.
Noam Chomsky (photo AFP), linguiste au Massachusetts Institute of Technology et connu pour ses positions à gauche, le dit sans nuance au Huffington Post : «Cette agression sans l’autorisation des Nations unies serait un crime de guerre, un crime de guerre très grave, en dépit des efforts tortueux pour le justifier par d’autres crimes.»
Mounir Corm, spécialiste du Liban, le rappelle dans une tribune à Liberation : «La charte des Nations unies n’autorise le recours à la force qu’en des cas bien déterminés (menace ou rupture de la paix, agressions) et uniquement après avoir étudié d’autres moyens et, en tout état de cause, après avoir obtenu un vote favorable du Conseil de sécurité. Malgré toute l’horreur des atrocités commises dans la guerre civile syrienne, aucune de ces deux conditions n’est aujourd’hui réunie.»
De même que Julian Fernandez, professeur de droit public à l’université Lille-II, dans une tribune au Monde : «Seul le protocole concernant la prohibition d’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques, signé à Genève en 1925, pourrait permettre, sous certaines conditions exigeantes, de dénoncer un manquement de la Syrie à des règles internationales qu’elle aurait acceptées. En toute hypothèse, un tel constat ne saurait autoriser les uns ou les autres à une intervention militaire en guise de sanction.»
Du point de vue des pour, l'illégalité de l'intervention est à mettre en balance avec la légitimité de cette même intervention. La Maison Blanche a ainsi clairement laissé entendre qu'elle pourrait se passer du feu vert de l'ONU, tandis que François Hollande a déclaré que «le droit international doit évoluer avec son temps».
• La dangerosité
Le risque est double : des représailles du régime et l'aggravation de la guerre régionale. Sur le premier plan, Bachar al-Assad a averti la France, dans son interview au Figaro, de «répercussions négatives» sur la France en cas d'intervention. Sous quelle forme ? on peut imaginer des actions contre des ambassades ou des ressortissants français au Moyen-Orient par l’entremise du Hezbollah.
Quant au risque régional, «ces frappes vont ajouter du désordre au désordre dans une société disloquée. Avec des risques que le chaos s’étende aux pays voisins, le régime étant d’un cynisme absolu, craint Didier Billion, directeur adjoint de l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), interviewé par Liberation. Et on ne cherche pas à imaginer quels effets auront les frappes de pays occidentaux sur les peuples du Moyen-Orient, où elles risquent d’alimenter la théorie de la guerre des civilisations, à un moment où il y a déjà une forte polarisation sur l’Egypte.»
Pour Mounir Corm, «la déstabilisation des pays voisins (au premier rang desquels le Liban où la France joue un rôle important), les risques de représailles, ainsi que l’inévitable perte d’influence qui suivra cette opération mettront la France en difficulté dans la région».
C'est aussi ce qui motive l'opposition de Jean-Luc Mélenchon (photo AFP), coprésident du Parti de gauche :«Ce serait une erreur gigantesque, peut-être le seuil d’une guerre beaucoup plus large que toutes celles que nous avons vues dans cette région.»
• Frapper ne résoudra rien, il faut aller plus loin
C'est la position du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan (photo Reuters), dont le pays est frontalier avec la Syrie. «Je veux rappeler ici que les mesures temporaires ne suffisent pas, ne suffiront jamais en Syrie, a-t-il encore déclaré dimanche en meeting à Istanbul. Frapper des objectifs locaux non seulement ne nous rapproche pas d’une solution, mais rend les conditions plus difficiles encore en Syrie.» Bachar al-Assad doit «quitter immédiatement ses fonctions et partir dans un pays qui consentira à l’accueillir».
Syrie : les vraies preuves dont disposent Paris et Washington
ANALYSE - Il sera difficile de prouver à 100% l’utilisation par le pouvoir d’armes chimiques en Syrie. Mais les experts espérent atteindre les 99%. Explications.
« Smoking gun. » C’est ainsi que ces Américains prêts à attaquer la Syrie avec la France désignent habituellement la reine des preuves : le canon fumant de l'arme du crime dans la main du coupable. De « smoking gun », il n’y en aura certainement pas. En raison de la révulsion qu’inspirent ces armes de destruction massive, l’auteur d’un tel crime de guerre a tout intérêt à effacer les indices.
En revanche, « on peut rassembler des pièces du puzzle », explique Patricia Lewis, spécialiste du dossier au think tank Chatham House. « Ce n’est pas un domaine où un seul élément permet de désigner les responsabilités de manière catégorique, mais où un faisceau d’indices établit une quasi-certitude », renchérit Bruno Tertrais, spécialiste des armes de destruction massive à la Fondation pour la recherche stratégique. Pas à 100 %, comme l’a reconnu David Cameron, donc insuffisant pour convaincre un sceptique acharné. Mais à 99 % si tous les éléments pointent dans la même direction.
C’est ainsi que les services de renseignements occidentaux, qui échangent certaines de leurs informations, sont arrivés à la conclusion que l’auteur de l’attaque du 21 août était bien le régime syrien. Des analyses balistiques et des photos satellites révéleraient des tirs de missiles contre les quartiers rebelles depuis des zones tenues par l’armée régulière le matin du 21 août, selon le « Spiegel » d’hier.
L’œuvre de professionnels
Le gaz employé serait du sarin, impossible à synthétiser de manière artisanale et dont l’unité 450, chargée à Damas des armes chimiques, possède une centaine de tonnes. On pourrait objecter que des rebelles ont pu cambrioler un des sites gouvernementaux pour monter une provocation. « Très difficile à imaginer, il ne s’agit pas simplement de mettre des obus dans un mortier », estime Bruno Tertrais, « le sarin et le VX sont des gaz binaires, c’est-à-dire produits au dernier moment par mélange de deux composants non létaux stockés séparément ». Une manipulation accessible seulement à des techniciens chevronnés.
Troisième indice : les bombardements conventionnels menés les jours suivants laissent soupçonner une volonté d’effacer les preuves en polluant le terrain. Il est peu probable qu’on puisse désormais identifier les cratères révélant l’origine des tirs du 21 août ou retrouver des éclats de missile d’un type spécifique à l’arsenal du régime avec des résidus de sarin. Les enquêteurs de l’ONU n’ont ni le mandat juridique ni les moyens techniques d’établir l’origine des tirs.
Des tirs susceptibles de se reproduire, puisqu’ils bouleversent l’équation sur le terrain. Epouvantés à l’idée d’être gazés de nouveau, les rebelles auront du mal à tenir leurs positions et à conserver le soutien des populations civiles…
Municipales 2014. Le FN exclut un de ses candidats pour xénophobie
Le Front National va exclure du parti un candidat qu’il avait investi pour les élections municipales dans le Nord après sa mise en cause pour « xénophobie » sur sa page Facebook mardi par un député UMP.
« Les images et les propos publiés par François Chatelain (Neuville-en-Ferrain) sur sa page Facebook sont en totale contradiction avec la ligne politique du Front National », a fait savoir le FN mercredi dans un communiqué.
La page Facebook de François Chatelain montre notamment en tête un drapeau israélien en train de brûler avec inscrit à côté « Ici, c’est la France ».
« Convoqué prochainement devant la commission de discipline du mouvement »
« Par conséquent, Monsieur Chatelain est suspendu du Front National et son investiture aux élections municipales lui a été retirée. Par ailleurs, il sera convoqué prochainement devant la commission de discipline du mouvement, en vue de son exclusion », poursuit le FN.
Le député Gérald Darmanin (UMP), avait écrit mardi à la présidente du FN Marine Le Pen pour lui demander de faire cesser « images » et « propos » incitant à « la haine raciale », « à l’antisémitisme et à la xénophobie » diffusés sur la page Facebook de M. Chatelain.
« Ce genre de candidat, que le Front National soutient, va totalement à l’encontre de ce que vous semblez soutenir depuis votre arrivée à la tête du Front national », avait-t-il ajouté.
Irak. 18 morts dans une attaque contre des familles chiites
Des inconnus ont fait sauter mercredi avant l'aube des habitations de deux familles chiites au sud de Bagdad, tuant 18 personnes dont des femmes et des enfants.
Les explosions ont détruit deux maisons mitoyennes habitées par les familles de deux frères dans un village près de Latifiya, une région à majorité sunnite à une quarantaine de kilomètres au sud de Bagdad.
Au moins cinq femmes et six enfants figurent parmi les morts, selon une source sécuritaire.
L'attaque intervient une semaine après qu'une autre famille chiite de cinq personnes habitant cette même ville a été abattue, la nuit, à son domicile. Le but de ces attaques semble être d'exacerber les tensions confessionnelles entre sunnites et chiites dans le pays.
Elles interviennent au lendemain de la mort de plus de 50 personnes en Irak, dont 43 dans des attentats à la voiture piégée dans des quartiers à majorité chiite de Bagdad.
Les attaques ont lieu malgré le déploiement d'importantes forces de sécurité, les autorités ne parvenant pas à enrayer les violences qui ont connu une escalade ces derniers mois à travers le pays.
ECONOMIE
LinkedIn va mettre en vente pour 1 milliards de dollars d’actions
Le réseau social professionnel LinkedIn, qui a fait son entrée en Bourse en 2011 à New York, a annoncé mardi la mise en vente d’actions pour un montant d’un milliard de dollars.
Plusieurs banques, dont JPMorgan Chase et Goldman Sachs, superviseront cette opération qui permettra à LinkedIn d’accroître sa force de vente financière, selon un document remis mardi au gendarme boursier américain (SEC).
La société américaine avait fait une entrée triomphale sur la place financière new-yorkaise en mai 2011, doublant quasiment sa valeur lors de sa première journée de cotation, à plus de 8 milliards de dollars.
Sa capitalisation boursière dépasse aujourd’hui les 32 milliards de dollars.
Mardi, l’action LinkedIn s’est appréciée de 2,54% à 246,13 dollars, soit plus de cinq fois sa valeur d’introduction.
PSA et BMW pourraient cesser de coopérer dans les moteurs en 2016
PSA Peugeot Citroën et BMW ont décidé de ne pas renouveler leur partenariat sur les moteurs essence de 1,4 et 1,6 litre arrivant à échéance en 2016, estimant que leurs technologies ne sont pas compatibles, écrit mardi le site internet des Echos.
Le premier constructeur automobile français tend à revoir à la baisse ses partenariats avec d'autres constructeurs depuis l'alliance scellée avec l'américain General Motors en 2012.
"La coopération est bien vivante et court jusqu'à 2016. Il n'y a pas eu pour l'instant de communication sur l'après-2016", a déclaré un porte-parole de PSA.
La coopération technique avec BMW, qui remonte à 2002, avait déjà subi un premier revers l'an dernier lorsque les projets dans l'hybridation des moteurs avaient été revus à la baisse. Parallèlement, depuis l'alliance avec GM, le spectre de la coopération technique avec Ford dans les moteurs diesel a lui aussi été réduit.
Selon Les Echos, le partenariat de PSA avec GM a scellé le désaccord entre le français et BMW.
"Depuis que PSA s'est lancé dans son alliance avec GM, les pistes que nous avions envisagées ensemble sont tombées. Les logiques industrielles sont devenues divergentes", a dit une source proche du constructeur allemand cité par le site du quotidien.
La fin de ce partenariat constituerait un coup dur pour l'usine de la Française de Mécanique, à Douvrin (Pas-de-Calais).
Les journaux reviennent, ce mercredi 4 septembre, sur le rachat des téléphones portables de Nokia par le géant américain Microsoft. "Nokia, un symbole national finlandais qui se trouve amputé", analyse Le Monde. La Tribune imagine ce que ce rachat va changer pour Nokia. Les Echos expliquent "comment l'Europe a perdu la guerre du mobile".
Les moteurs de PSA et BMW
Le quotidien économique Les Echos révèle l'information dans la soirée, le mardi 3 septembre : PSA et BMW cesseraient leur coopération dans les moteurs. Leur partenariat portait sur les moteurs essence de 1,4 et 1,6 litre arrivant et arrivait à échéance en 2016. Les deux constructeurs estiment que leurs technologies ne sont pas compatibles, détaille Les Echos.
Kodak sort de la faillite
Mardi 3 septembre, le groupe a annoncé être sorti du régime du chapitre 11, qui place une entreprise sous la loi des faillites. Après avoir raté le virage du numérique, l'entreprise avait dû déposer son bilan en janvier 2012. Depuis elle a opéré un long processus de recentrage. Les médias se font l'écho, ce matin, de cette nouvelle. Kodak réussisra-t-il à prendre le virage du digital, s'interroge BBC News.
Pas retour en arrière sur les heures supplémentaires défiscalisées
Le gouvernement veut mettre fin à la polémique sur les heures supplémentaires défiscalisées. Contacté par Le Monde, l'Elysée a démenti, mardi 3 septembre, les informations d'Europe 1 selon lesquelles François Hollande serait prêt à réintégrer une partie de ce dispositif, l'une des mesures phares de la présidence Sarkozy.
Une baisse de l'impôt sur les sociétés ?
S'il est trop tôt pour fêter la sortie de crise, ne boudons pas notre plaisir et célébrons cette petite victoire. La France (et l'Europe) semblent bien avoir franchi un cap. Bien sûr, il reste encore des réformes à mener pour remettre notre pays sur la voie d'une croissance durable (le coût du travail, la réduction du déficit, l'éducation...) mais il faut aussi prendre conscience du chemin parcouru en 18 mois. La France a déjà changé. Cela ne se voit pas forcément lorsque l'on prend le pays dans son ensemble mais se "sent" au niveau local, dans certaines régions.
Sommes-nous tirés d'affaire ? Evidemment non. Mais nous sommes sur la bonne voie. Nous devons prolonger notre effort et profiter de ce regain promis par l'OCDE pour achever notre mue. Elle n'est certes pas toujours agréable mais on ne peut pas dire non plus qu'elle soit très douloureuse... comparée à celle de nos voisins italien et espagnol.
"La coopération est bien vivante et court jusqu'à 2016. Il n'y a pas eu pour l'instant de communication sur l'après-2016", a déclaré un porte-parole de PSA.
Selon Les Echos, le partenariat de PSA avec GM a scellé le désaccord entre le français et BMW.
"Depuis que PSA s'est lancé dans son alliance avec GM, les pistes que nous avions envisagées ensemble sont tombées. Les logiques industrielles sont devenues divergentes", a dit une source proche du constructeur allemand cité par le site du quotidien.
La fin de ce partenariat constituerait un coup dur pour l'usine de la Française de Mécanique, à Douvrin (Pas-de-Calais).
Nokia, PSA et BMW, Kodak, les heures supplémentaires défiscalisées : la revue de presse de l'industrie
Par Astrid Gouzik
Retour sur le rachat de l'activité mobile de Nokia par Miscrosoft, PSA et BMW mettraient fin à leur collaboration dans les moteurs, Kodak sort de la faillite, l'Elysée met fin aux rumeurs sur le retour des heures supplémentaires défiscalisées, le CGPME réclame une baisse de l'impôt sur les sociétés... Retrouvez l'essentiel de l'actualité dans la revue de presse de L'Usine Nouvelle.
Les téléphones de Nokia rachetés par microsoftLes journaux reviennent, ce mercredi 4 septembre, sur le rachat des téléphones portables de Nokia par le géant américain Microsoft. "Nokia, un symbole national finlandais qui se trouve amputé", analyse Le Monde. La Tribune imagine ce que ce rachat va changer pour Nokia. Les Echos expliquent "comment l'Europe a perdu la guerre du mobile".
Le quotidien économique Les Echos révèle l'information dans la soirée, le mardi 3 septembre : PSA et BMW cesseraient leur coopération dans les moteurs. Leur partenariat portait sur les moteurs essence de 1,4 et 1,6 litre arrivant et arrivait à échéance en 2016. Les deux constructeurs estiment que leurs technologies ne sont pas compatibles, détaille Les Echos.
Mardi 3 septembre, le groupe a annoncé être sorti du régime du chapitre 11, qui place une entreprise sous la loi des faillites. Après avoir raté le virage du numérique, l'entreprise avait dû déposer son bilan en janvier 2012. Depuis elle a opéré un long processus de recentrage. Les médias se font l'écho, ce matin, de cette nouvelle. Kodak réussisra-t-il à prendre le virage du digital, s'interroge BBC News.
Pas retour en arrière sur les heures supplémentaires défiscalisées
Le gouvernement veut mettre fin à la polémique sur les heures supplémentaires défiscalisées. Contacté par Le Monde, l'Elysée a démenti, mardi 3 septembre, les informations d'Europe 1 selon lesquelles François Hollande serait prêt à réintégrer une partie de ce dispositif, l'une des mesures phares de la présidence Sarkozy.
Une baisse de l'impôt sur les sociétés ?
Reçue hier par Pierre Moscovici (Economie) et Bernard Cazeneuve (Budget), la CGPME a plaidé pour une baisse de l'impôt sur les sociétés. Son président, Jean-François Roubaud, a fait valoir que la reprise de l'investissement "passait nécessairement par une baisse des prélèvements" et a formulé des requêtes en ce sens, relate Les Echos.
Croissance : la bonne nouvelle qui agace les Cassandre
Par Thibaut De Jaegher
L'OCDE vient de publier sa note de conjoncture. L'organisme promet 0,3% de croissance à la France en 2013, révisant sa dernière projection de 0,6 points. Une bonne nouvelle qui agace les tenants d'un déclin français.
Ah, c'est énervant ! L'OCDE annonce une perspective de croissance de 0,3% pour la France et les Cassandre pleureraient presque cette bonne nouvelle. Tous ceux qui promettaient (avec gourmandise ?) sang et larmes à notre pays ont en effet l'air déçu de l'inflexion annoncée par le think tank libéral. Certains d'ailleurs n'hésitent pas à "doucher" cette petite victoire en qualifiant cette embellie de rebond technique ("les entreprises ont trop déstocké") ou de prévision trop optimiste ("0,4% de croissance au dernier trimestre ? C'est impossible voyons..."). C'est de bonne guerre, pourrions-nous dire. Ces Cassandre étaient tellement certains que la France allait se prendre le mur de la dette et de la récession... Ils ont du mal à accepter que leurs pronostics fassent pschiiit.S'il est trop tôt pour fêter la sortie de crise, ne boudons pas notre plaisir et célébrons cette petite victoire. La France (et l'Europe) semblent bien avoir franchi un cap. Bien sûr, il reste encore des réformes à mener pour remettre notre pays sur la voie d'une croissance durable (le coût du travail, la réduction du déficit, l'éducation...) mais il faut aussi prendre conscience du chemin parcouru en 18 mois. La France a déjà changé. Cela ne se voit pas forcément lorsque l'on prend le pays dans son ensemble mais se "sent" au niveau local, dans certaines régions.
Cette nuit en Asie : Xi Jinping part en guerre contre la liberté d’expression
Lors d’une réunion avec ses principaux responsables de la propagande, le chef de l’Etat Chinois aurait eu des propos d’une fermeté glaçante, dans une rhétorique rappelant l’époque maoïste, selon le South China morning post.
On savait depuis plusieurs semaines qu’une réunion s’était tenue, le 19 août dernier, réunissant les principaux responsables de la propagande chinoise autour du chef de l’Etat chinois, Xi Jinping. Mais les termes exacts qu’avait alors employés le président chinois n’avaient pas filtré. Publiés ce matin par le journal de Hong Kong « South China morning post », ils sont d’une fermeté glaçante. D’après ce quotidien, Xi Jinping aurait appelé à construire « une armée puissante » afin « d’occuper le terrain des nouveaux médias ». Il aurait également souhaité mener une véritable guerre pour contrôler l’opinion publique, passant notamment par une « union de tous les intellectuels », dans une rhétorique rappelant l’époque maoïste. Xi aurait également fustigé la propagation des « valeurs universelles de l’Occident » du fait qu’il « n’existe pas valeurs universelles ». Ces propos interviennent dans un contexte où les universités du pays se sont effectivement vu interdire l’enseignement de tels concepts. Xi Jinping aurait enfin appelé au retour d’une « purification idéologique » reposant sur les « quatre principes cardinaux », un classique de la doctrine du PC chinois faisant référence, pêle-mêle, au marxisme-léninisme, à la pensée de Mao, ou encore à la « dictature démocratique » du peuple. La reprise en main de l’espace médiatique chinois, pourtant déjà largement contrôlé, semble inévitable.
Les dosimètres s’affolent à Fukushima
L’autorité de régulation du nucléaire vient de confirmer que Tepco avait relevé, hier soir, un nouveau bond des taux de radioactivité près des cuves géantes où est stockée l’eau contaminée pompée dans la centrale . Selon Tepco, les dosimètres auraient affiché une radioactivité de 2.200 millisieverts par heure au sol, à l’endroit où un taux de 1.800 millisieverts avait été détecté le 31août dernier. Tepco assure toutefois que cette hausse n’indique peut-être pas une nouvelle détérioration de la situation mais un léger déplacement des contrôles.“Les chiffres fluctuent énormément dès que l’on bouge un peu”, a expliqué Mayumi Yoshida, une porte-parole de l’électricien. Mis en cause, en août, pour son incapacité à repérer plus tôt ces zones de forte radioactivité et à expliquer l’origine de ces radiations, le groupe a promis de renforcer ses contrôles dans la zone de stockage où sont désormais entreposées plus de 1.000 cuves, contenant chacune jusqu’à 1.000 tonnes d’eau contaminée. Il va organiser plus de patrouilles sur le site de stockage et va ajouter 50 personnes à son équipe dédiée qui ne comptait jusqu’ici que 10 membres. A moyen terme, Tepco promet aussi de remplacer les cuves les moins solides, où plusieurs fuites ont été repérées au cours de l’été. Hier, le gouvernement japonais avait annoncé qu’il allait débloquer de nouveaux fonds publics pour aider l’électricien à mettre un terme à la crise des eaux radioactives du site.
Conflit territorial : Manille excédé par la politique chinoise du fait accompli
Le secrétaire philippin à la Défense, Voltaire Gazmin, soupçonne la Chine de mettre la main sur les récifs de Scarborough, une zone maritime que se disputent les deux pays. D’après ce responsable philippin, Pékin aurait tout simplement commencé à couler des blocs de béton dans la zone, ce qui serait le prélude à des projets de construction. Il a présenté au Parlement de son pays des photos, dont l’une montrant une trentaine de blocs de béton. Et prévenu qu’il attendait la confirmation du dépôt de ces blocs avant d’émettre des protestations officielles. Les récifs de Scarborough , situés à 200 kilomètres seulement des Philippines, font partie de la longue listes des territoires revendiqués par Pékin en mer de Chine du sud, au grand dam de ses voisins. Hier encore, le Premier ministre chinois Li Keqiang a tenu des propos conciliants, se disant prêts au dialogue avec ses partenaires. Un double discours qui inquiète aussi Washington. Le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, vient de terminer, à Manille, une tournée de quatre jours en Asie, au cours de laquelle il a notamment milité pour une présence militaire accrue de son pays aux Philippines.
Le diabète devient un fléau en Chine
Il y a désormais une plus forte proportion de diabétiques en Chine qu’aux Etats-Unis. C’est la conclusion à laquelle sont parvenus des chercheurs de Shanghai, dans une étude publiée aujourd’hui par le « Journal of the American Medical Association ». D’après leurs travaux, 11,6% des Chinois, soit 114 millions d’individus, étaient touchés par la maladie en 2010, contre 11,3% aux Etats-Unis. Une situation à comparer à celle qui prévalait en 2007 : 9,7% des habitants du pays étaient alors concernés. En 1980, ce chiffre était inférieur à 1%. C’est bien entendu la modernisation accélérée du pays, la sédentarité qu’elle implique, et la profusion alimentaire qui expliquent cette tendance inquiétante. Le problème est d’autant plus sérieux que parmi les gens touchés par la maladie, un peu moins d’un tiers seulement en seraient conscients. De fait, la Chine est beaucoup moins concernée que les Etats-Unis par les problèmes d’obésité. Comme le précisent les chercheurs, l’indice de masse corporelle, qui rapporte le poids d’un individu à sa taille, est en moyenne de 23,7 en Chine, contre 28,7 aux Etats-Unis. Nettement plus minces, les Chinois sont donc, malgré tout, menacés par une explosion des maladies liées au diabète.
Nissan et Mercedes vont construire ensemble des modèles de luxe au Mexique
Cherchant à réduire leurs coûts en partageant leurs plateformes et leurs lignes d’assemblage, Nissan et Daimler vont prochainement construire ensemble des petits modèles de leurs marques haut de gamme respectives, Infiniti et Mercedes, dans une usine de Nissan installée au Mexique. Selon les médias nippons, l’usine d’Aguascalientes, qui doit être inaugurée en fin d’année, devrait ainsi produire la nouvelle Infiniti Q30, un modèle compact à quatre portes qui partagera son moteur et certains éléments de châssis avec la Mercedes GLA , un « crossover » compact. Ces voitures produites au Mexique seront écoulées sur le marché américain. Une partie des travaux d’adaptation du site, qui auraient couté 2 milliards de dollars à Nissan, devrait être financée par le constructeur allemand. Ce nouvel accord de collaboration s’inscrit dans le cadre du plus large partenariat que Nissan et Daimler avaient dévoilé en 2010. Les deux groupes s’étaient alors promis de partager des plates-formes de véhicules, des moteurs et d’autres composants.
JUSTICE ?
Le «tortionnaire de Cleveland» retrouvé mort en prison
Ariel Castro lors de l'énoncé de sa condamnation à la prison à vie, le 1er août à Cleveland. (Photo Aaron Josefczyk. Reuters)
Ariel Castro, qui avait retenu trois jeunes femmes chez lui pendant une dizaine d'années, purgeait une peine de prison à vie. Il a été retrouvé pendu.
Libération
Ariel Castro, condamné à la prison à vie pour avoir séquestré et violé trois femmes pendant une décennie, a été retrouvé mort pendu dans sa cellule, ont indiqué mercredi des médias américains.
Surnommé le «tortionnaire de Cleveland», Ariel Castro avait été condamné le 1er août à la prison à vie. Il avait été arrêté début mai après qu’une de ses victimes fut parvenue à s’enfuir de la maison de Cleveland où cet ancien chauffeur de bus quinquagénaire retenait enfermé ces trois femmes.
Ariel Castro a été retrouvé pendu dans sa cellule mardi soir, selon le service pénitientiare de l’Ohio cité par la chaîne KTLA de Los Angeles. Pendant son procès, cet homme d’origine portoricaine, avait tenté de plaider qu’il n’était pas un «monstre». Le juge Michel Russo avait promis qu’il ne sortirait jamais de prison, lui infligeant la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de prison de 1 000 ans.
Michelle Knight, 32 ans, Amanda Berry, 27 ans, et Gina DeJesus, 23 ans, avaient été enlevées entre 2002 et 2004, alors qu’elles n’avaient respectivement que 20, 16 et 14 ans. Durant leur séquestration, elles ont été battues et violées à de très nombreuses reprises. Amanda Berry a également eu une petite fille, Jocelyn, âgée de six ans au moment de leur libération. Des analyses ADN ont confirmé que Castro était bien son père.
Le problème, c'est que les premières idées émises par le Parlement européen sont loin de satisfaire les industriels de ce secteur florissant. Le texte qui doit être validé dans les prochains jours ainsi de supprimer les arômes, une mesure qui ôterait une partie de l'attractivité du produit.
Autre idée : considérer la cigarette électronique pour un produit pharmaceutique. Elles seraient alors soumises à une batterie d'analyses avant leur mise en circulation sur le marché. Des contrôles systématiques que les défenseurs du produit veulent à tout prix éviter.
Après des années de lutte contre le tabagisme, le vapotage - dont l'inocuité a été récemment mise en doute - reste malgré tout un bon moyen d'aider les fumeurs à arrêter la cigarette. Réglementer la pratique ne pourrait lui être que nuisible. "Cela fait plusieurs dizaines d'années qu'on essaye de réduire le tabagisme. On a vraiment besoin de cette alternative parce que c'est une vraie révolution", plaide Jacques Le Houezec, conseiller en santé publique.
Les partisans de la cigarette électronique craignent que la réglementation européenne ne détournent leurs clients de leurs produits pour un retour à la cigarette traditionnelle. Du coup, certains n'hésitent pas à affirmer qu'en cas de réglementation, les eurodéputés seraient responsables de la mort de 7 millions de vapoteurs.
Surnommé le «tortionnaire de Cleveland», Ariel Castro avait été condamné le 1er août à la prison à vie. Il avait été arrêté début mai après qu’une de ses victimes fut parvenue à s’enfuir de la maison de Cleveland où cet ancien chauffeur de bus quinquagénaire retenait enfermé ces trois femmes.
Ariel Castro a été retrouvé pendu dans sa cellule mardi soir, selon le service pénitientiare de l’Ohio cité par la chaîne KTLA de Los Angeles. Pendant son procès, cet homme d’origine portoricaine, avait tenté de plaider qu’il n’était pas un «monstre». Le juge Michel Russo avait promis qu’il ne sortirait jamais de prison, lui infligeant la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de prison de 1 000 ans.
Michelle Knight, 32 ans, Amanda Berry, 27 ans, et Gina DeJesus, 23 ans, avaient été enlevées entre 2002 et 2004, alors qu’elles n’avaient respectivement que 20, 16 et 14 ans. Durant leur séquestration, elles ont été battues et violées à de très nombreuses reprises. Amanda Berry a également eu une petite fille, Jocelyn, âgée de six ans au moment de leur libération. Des analyses ADN ont confirmé que Castro était bien son père.
Mexique : une mystérieuse meurtrière venge les femmes violées
Les conducteurs d'autocar ont souvent été visés par des accusations d'agressions sexuelles, notamment de femmes faisant des horaires de nuit dans les «maquiladoras», les manufactures américaines installées le long de la frontière.
Photo Raymundo Ruiz, AP
DIVERS
Cigarettes électroniques : Bruxelles veut plus de réglementation
Le succès de la cigarette électronique pousse Bruxelles à se pencher sur le sujet. La Commission européenne envisage d'attribuer à cet outil le statut de produit pharmaceutique. Les professionnels du secteur protestent.
Avec sept millions de vapoteurs en Europe, Bruxelles a estimé que la cigarette électronique était une question à laquelle il fallait s'intéresser. Les europédutés vont donc se prononcer dans une semaine sur le sujet, dans le cadre de leur projet de directive anti-tabac.Le problème, c'est que les premières idées émises par le Parlement européen sont loin de satisfaire les industriels de ce secteur florissant. Le texte qui doit être validé dans les prochains jours ainsi de supprimer les arômes, une mesure qui ôterait une partie de l'attractivité du produit.
Autre idée : considérer la cigarette électronique pour un produit pharmaceutique. Elles seraient alors soumises à une batterie d'analyses avant leur mise en circulation sur le marché. Des contrôles systématiques que les défenseurs du produit veulent à tout prix éviter.
Après des années de lutte contre le tabagisme, le vapotage - dont l'inocuité a été récemment mise en doute - reste malgré tout un bon moyen d'aider les fumeurs à arrêter la cigarette. Réglementer la pratique ne pourrait lui être que nuisible. "Cela fait plusieurs dizaines d'années qu'on essaye de réduire le tabagisme. On a vraiment besoin de cette alternative parce que c'est une vraie révolution", plaide Jacques Le Houezec, conseiller en santé publique.
Les partisans de la cigarette électronique craignent que la réglementation européenne ne détournent leurs clients de leurs produits pour un retour à la cigarette traditionnelle. Du coup, certains n'hésitent pas à affirmer qu'en cas de réglementation, les eurodéputés seraient responsables de la mort de 7 millions de vapoteurs.
"Shocking": un immeuble de Londres fait fondre les Jaguars
(AFP)
Les promoteurs du building de 160 mètres de haut ont assuré mardi dans un communiqué commun "qu'ils prenaient au sérieux la réflexion de la lumière engendrée par le 20, Fenchurch Street (le nom officiel de l'immeuble en voie d'achèvement), et traitaient l'affaire en toute priorité".
"Le phénomène est causé par l'élévation actuelle du Soleil dans le ciel. Il se produit quotidiennement pendant 2 heures environ. Une modélisation initiale tend à indiquer qu'il pourrait durer deux à trois semaines", ont expliqué les sociétés Land Securities et Canary Wharf Group.
Les deux heures de réflexion en cet été indien dans la capitale britannique ont suffi à faire fondre une partie du rétroviseur et de la carrosserie de la Jaguar de Martin Lindsay, jeudi dernier. Dans une interview à la BBC, l'homme d'affaires, visiblement consterné, a révélé avoir obtenu la prise en charge des réparations s'élevant à 946 livres (1.113 euros).
Mardi, journalistes et photographes sont venus constater l'étendue du phénomène, l'un d'entre eux parvenant même à faire cuire un oeuf grâce à cette réverbération.
Les promoteurs ont indiqué que trois parkings situés au pied de l'immeuble avaient été fermés à titre de précaution, en accord avec les autorités municipales.
Ils ont précisé rechercher "une solution de long terme" pour éviter de nouveaux incidents, avant d'annoncer un peu plus tard l'érection d'un échafaudage pour faire écran dans les prochaines 24 heures.
Les projets architecturaux qui hérissent le ciel de la City alimentent souvent la controverse, en raison de leur magnitude, de leur coût ou de leur silhouette.
Vivement critiqué, l'architecte uruguayen Rafael Vinoly a dû revoir à plusieurs reprises les plans de son "Talkie-Walkie", qui doit son surnom à sa forme, également comparée à une pinte de bière.
Cet immeuble de 37 étages doit en principe être terminé d'ici mars 2014.
Il a été contraint d'en gommer la hauteur d'une quarantaine de mètres, dans l'espoir d'apaiser les détracteurs.
Cependant, nombreux sont les Londoniens qui reprochent encore à l'immeuble son gigantisme, qui par effet d'échelle ravale à la dimension de modèles réduits deux monuments adjacents emblématiques: Tower Bridge et la cathédrale St Paul.
Blackout au Venezuela
Libération
Une bonne partie du Venezuela a été privée d’électricité pendant plusieurs heures mardi après une panne géante qui a provoqué dans la capitale l’arrêt du métro, la fermeture des commerces et la formation d’embouteillages monstres.
La panne du réseau, qui a débuté vers 13H00 locales (17H30 GMT) à Caracas et dans plusieurs villes des Etats de l’ouest du pays, était en cours de réparation en fin d’après-midi, selon le gouvernement.
Des témoins et plusieurs journalistes de l’AFP ont constaté que ces coupures avaient fortement perturbé la circulation de plusieurs lignes du métro de Caracas et provoqué l’arrêt de plusieurs feux de signalisation, générant une forte confusion dans le trafic déjà traditionnellement chaotique de cette zone urbaine de quelque 5 millions d’habitants. Comme à son habitude, le président vénézuélien Nicolas Maduro a incriminé sur son compte Twitter l’opposition de droite, selon lui à l’origine d’un «sabotage» ayant provoqué cette coupure de courant. «L’extrême droite» a mené «un coup électrique contre le pays», a-t-il assuré.
Le président, qui avait dans un premier temps qualifié cette panne d'«étrange», a aussi annoncé avoir demandé aux forces armées de rester en alerte face à cette situation d’urgence. Le ministre de l’Energie électrique Jesse Chacon a assuré en fin d’après-midi que le courant était en cours de rétablissement dans certaines zones quelques heures après le début de la panne, causée selon lui par les ruptures consécutives de deux importantes lignes de transmission qui alimentent l’ouest du pays.
Le ministre de l’Intérieur Miguel Rodriguez Torres a assuré pour sa part qu’aucun trouble à l’ordre public n’avait pour l’heure été constaté. «Nous demandons de la patience, nous sommes en train de prendre toutes les précautions de sécurité pour le rétablissement total du service», avait auparavant annoncé le vice-ministre du Développement électrique Franco Silva.
Ce black-out a interrompu la rencontre de basket entre la République Dominicaine et le Paraguay comptant pour le tournoi des Amériques, qualificatif pour le Mondial 2014. Les deux équipes n’avaient encore que cinq minutes à jouer, mais après une heure et demie d’attente, les organisateurs ont décidé de déclarer la fin du match.
Depuis deux ans, le Venezuela a pris une série de mesures pour stabiliser son approvisionnement électrique, confronté à une demande croissante. En 2010, le premier producteur de pétrole sud-américain a souffert pendant plusieurs mois d’une crise énergétique attribuée par le gouvernement à la sécheresse, qui avait vidé les réservoirs d’un barrage hydro-électrique, responsable de 73% de la production électrique du pays.
Deux kenyans s’étaient accordé pour épouser la même la femme. Mais l’idylle a tourné court après que des médias internationaux ont relayé l’information sur leur site internet.
La panne du réseau, qui a débuté vers 13H00 locales (17H30 GMT) à Caracas et dans plusieurs villes des Etats de l’ouest du pays, était en cours de réparation en fin d’après-midi, selon le gouvernement.
Des témoins et plusieurs journalistes de l’AFP ont constaté que ces coupures avaient fortement perturbé la circulation de plusieurs lignes du métro de Caracas et provoqué l’arrêt de plusieurs feux de signalisation, générant une forte confusion dans le trafic déjà traditionnellement chaotique de cette zone urbaine de quelque 5 millions d’habitants. Comme à son habitude, le président vénézuélien Nicolas Maduro a incriminé sur son compte Twitter l’opposition de droite, selon lui à l’origine d’un «sabotage» ayant provoqué cette coupure de courant. «L’extrême droite» a mené «un coup électrique contre le pays», a-t-il assuré.
Le président, qui avait dans un premier temps qualifié cette panne d'«étrange», a aussi annoncé avoir demandé aux forces armées de rester en alerte face à cette situation d’urgence. Le ministre de l’Energie électrique Jesse Chacon a assuré en fin d’après-midi que le courant était en cours de rétablissement dans certaines zones quelques heures après le début de la panne, causée selon lui par les ruptures consécutives de deux importantes lignes de transmission qui alimentent l’ouest du pays.
Le ministre de l’Intérieur Miguel Rodriguez Torres a assuré pour sa part qu’aucun trouble à l’ordre public n’avait pour l’heure été constaté. «Nous demandons de la patience, nous sommes en train de prendre toutes les précautions de sécurité pour le rétablissement total du service», avait auparavant annoncé le vice-ministre du Développement électrique Franco Silva.
Ce black-out a interrompu la rencontre de basket entre la République Dominicaine et le Paraguay comptant pour le tournoi des Amériques, qualificatif pour le Mondial 2014. Les deux équipes n’avaient encore que cinq minutes à jouer, mais après une heure et demie d’attente, les organisateurs ont décidé de déclarer la fin du match.
Depuis deux ans, le Venezuela a pris une série de mesures pour stabiliser son approvisionnement électrique, confronté à une demande croissante. En 2010, le premier producteur de pétrole sud-américain a souffert pendant plusieurs mois d’une crise énergétique attribuée par le gouvernement à la sécheresse, qui avait vidé les réservoirs d’un barrage hydro-électrique, responsable de 73% de la production électrique du pays.
Quand la presse internationale s’immisce dans un mariage un peu spécial
Deux kenyans s’étaient accordé pour épouser la même la femme. Mais l’idylle a tourné court après que des médias internationaux ont relayé l’information sur leur site internet.
Sylvester Mwendwa, boucher de 26 ans, est l’amant d’une veuve ayant deux enfants depuis quatre ans. Elie Kimani est dans la même situation. Ces deux habitants de Bombolulu, une ville au sud du Kenya, avaient en fait une liaison avec la même femme. Lorsqu’ils découvrent le pot aux roses, furieux ils se retrouvent dans la rue pour en découdre.
L’officier de police communautaire, Adhalah Abdulrahman, décide de régler le conflit comme le rapporte le journal local le Nairobi Wire : « Je marchais dans la rue et j’ai été surpris de voir deux hommes se battre pour la même femme. Lorsque j’ai demandé à cette femme de faire un choix, elle a refusé en affirmant qu’elle ne pouvait vivre sans eux ».
Résultat ? Les deux hommes se sont accordés pour se marier avec la même femme. Le contrat de mariage, rédigé en swahili, publié toujours sur le site de Nairobi Wire, précise qu’ils ne devront pas être jaloux et ne jamais se disputer. Les deux maris s’engageront aussi à élever les futurs enfants en commun et à partager le prix du loyer de la jeune femme.
L’officier de police communautaire, Adhalah Abdulrahman, décide de régler le conflit comme le rapporte le journal local le Nairobi Wire : « Je marchais dans la rue et j’ai été surpris de voir deux hommes se battre pour la même femme. Lorsque j’ai demandé à cette femme de faire un choix, elle a refusé en affirmant qu’elle ne pouvait vivre sans eux ».
Résultat ? Les deux hommes se sont accordés pour se marier avec la même femme. Le contrat de mariage, rédigé en swahili, publié toujours sur le site de Nairobi Wire, précise qu’ils ne devront pas être jaloux et ne jamais se disputer. Les deux maris s’engageront aussi à élever les futurs enfants en commun et à partager le prix du loyer de la jeune femme.
Amour quand tu nous tiens
« Je l’aime tellement, a déclaré Sylvester Mwendwa dans le Daily Nation. Je serais prêt à faire n’importe quoi pour elle, même de la partager avec un autre homme. » La polyandrie, le fait pour une femme d’avoir plusieurs maris simultanément, n’est pas illégale au Kenya. Le trio a donc pu se marier selon les lois traditionnelles, sous la houlette de Abdulrahman.
L’histoire aurait pu en rester là. C’était sans compter sur la diffusion du récit par la presse internationale notamment sur les sites de The Times et de la BBC. L’intrigue tourne alors au cauchemar lorsqu’il est diffusé sur la chaine de télévision nationale puis repris par de nombreux médias kenyans. Un débat passionné s’en suit. Au Kenya, la polygamie est légale. Par contre, la polyandrie provoque le scandale.
Après avoir découvert l’information le patron de Sylvester Mwendwa l’a licencié de la boucherie, rapporte Africa Review. Pire, « certains de ses amis refusent désormais de lui parler et il doit se cacher, après avoir reçu plusieurs menaces de mort ».
Des conséquences dramatiques, pour cet homme qui était près à tous les sacrifices pour sa dulcinée. Des répercussions qui n’étaient certainement pas prévues par les journaux internationaux. S’il est flatteur pour un organisme de presse de pouvoir peser sur des événements dans le monde, cependant cette affaire ne sera pas à accrocher au tableau d’honneur.
L’histoire aurait pu en rester là. C’était sans compter sur la diffusion du récit par la presse internationale notamment sur les sites de The Times et de la BBC. L’intrigue tourne alors au cauchemar lorsqu’il est diffusé sur la chaine de télévision nationale puis repris par de nombreux médias kenyans. Un débat passionné s’en suit. Au Kenya, la polygamie est légale. Par contre, la polyandrie provoque le scandale.
Après avoir découvert l’information le patron de Sylvester Mwendwa l’a licencié de la boucherie, rapporte Africa Review. Pire, « certains de ses amis refusent désormais de lui parler et il doit se cacher, après avoir reçu plusieurs menaces de mort ».
Des conséquences dramatiques, pour cet homme qui était près à tous les sacrifices pour sa dulcinée. Des répercussions qui n’étaient certainement pas prévues par les journaux internationaux. S’il est flatteur pour un organisme de presse de pouvoir peser sur des événements dans le monde, cependant cette affaire ne sera pas à accrocher au tableau d’honneur.
La police russe saisit un tableau de Poutine et Obama nus et priapiques
Le musée de l'érotisme de Saint-Pétersbourg, qui exposait la toile, a dans la foulée été fermé. La ville acuueille à partir de jeudi le sommet du G20, en présence des deux chefs d'Etat.
L'œuvre mise en cause exposée au musée de l'érotisme de Saint-Pétersbourg. - Vera Donskaya-Khilko
La police de Saint-Pétersbourg a saisi une toile représentant les présidents russe Vladimir Poutine et américain Barack Obama nus et pourvus de sexes massifs et a fermé le «musée de l’érotisme» qui l’exposait à la veille du sommet du G20.
«Hier (mardi) soir, la police a confisqué le tableau "Wrestling" ("Lutte") et a mis le musée sous scellés», a déclaré mercredi à l’AFP Alexandre Donskoï, le fondateur du musée. Ce dernier affirme que la police a été alertée par le député local Vitali Milonov, connu par ailleurs pour avoir été l’auteur d’une loi controversée punissant la «propagande homosexuelle devant mineur», récemment promulguée par Vladimir Poutine.
Un autre établissement fondé par Alexandre Donskoï à Saint-Pétersbourg, le «Musée du pouvoir», a été fermé la semaine dernière et plusieurs toiles y ont été confisquées dont celle représentant Vladimir Poutine et son Premier ministre Dmitri Medvedev en sous-vêtements féminins.
Le peintre Pavel Altounine, auteur de l’exposition a fui la Russie et a demandé l’asile politique en France. Saint-Pétersbourg accueille jeudi et vendredi un sommet du G20 sur fond de tensions russo-américaines à propos de la Syrie.
«Hier (mardi) soir, la police a confisqué le tableau "Wrestling" ("Lutte") et a mis le musée sous scellés», a déclaré mercredi à l’AFP Alexandre Donskoï, le fondateur du musée. Ce dernier affirme que la police a été alertée par le député local Vitali Milonov, connu par ailleurs pour avoir été l’auteur d’une loi controversée punissant la «propagande homosexuelle devant mineur», récemment promulguée par Vladimir Poutine.
Un autre établissement fondé par Alexandre Donskoï à Saint-Pétersbourg, le «Musée du pouvoir», a été fermé la semaine dernière et plusieurs toiles y ont été confisquées dont celle représentant Vladimir Poutine et son Premier ministre Dmitri Medvedev en sous-vêtements féminins.
Le peintre Pavel Altounine, auteur de l’exposition a fui la Russie et a demandé l’asile politique en France. Saint-Pétersbourg accueille jeudi et vendredi un sommet du G20 sur fond de tensions russo-américaines à propos de la Syrie.
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