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vendredi 27 septembre 2013

27092013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 

Requiem of Fiona

La maman de la petite fille disparue en Auvergne est passée aux aveux. Son compagnon aurait battu sa fillette de 5 ans...

          

Les médicaments pourraient bientôt être vendus à l'unité dans les pharmacies. Cette mesure est destinée à renflouer les caisses, vides, de la Sécutité Sociale.


Delestre dans l'Est Républicain
Et c'est un François Hollande déguisé en pharmacien qui prodigue des conseils à une cliente en surpoids.

Delestre dans l'Est Républicain 
Le président de la république s'est rendu hier à Florange en Moselle comme il l'avait promis l'année dernière. Notre dessinateur de l'est l'a imaginé en livreur de fleurs, le jeu de mots était tout trouvé. La question est de savoir si les fleurs vont tenir longtemps ou faner trop vite...

Syrie : accord russo-américain sur une résolution

Le Monde.fr avec AFP et Reuters

Après des semaines d'intenses tractations diplomatiques, la Russie et les Etats-Unis sont parvenus, jeudi 26 septembre à l'ONU, à un accord sur un texte encadrant la destruction de l'arsenal chimique du régime syrien de Bachar Al-Assad.

Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, le 26 septembre.Cette résolution, qui pourrait être adoptée dès vendredi soir, constitue une percée diplomatique importante. Depuis le début du conflit syrien, en mars 2011, le Conseil de sécurité n'avait jamais réussi à se mettre d'accord sur un texte, Moscou et Pékin ayant mis leur veto à trois reprises.
"Il s'agit d'une avancée très significative avec un Conseil de sécurité qui agit, de façon unie, pour imposer des obligations légales et contraignantes à la Syrie pour la première fois", a réagi Samantha Power, ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU.
Le texte a été débattu jeudi soir lors d'une réunion des 15 membres du Conseil de sécurité. Le vote, à un niveau ministériel, est prévu vendredi à 20 heures (2 heures du matin samedi, heure de Paris) a informé la mission de la France auprès de l'ONU sur son compte Twitter. "J'espère que ce message sera entendu et compris à Damas", a déclaré Mark Lyall Grant, ambassadeur britannique à l'ONU.

UNE AUTRE RÉSOLUTION POUR LES MESURES COERCITIVES
Les négociations butaient jusqu'à présent sur la mention ou non dans le texte du chapitre VII de la Charte de l'ONU, la Russie refusant toute référence à ce chapitre qui permet de contraindre un pays à se plier à une décision du Conseil et autorise le recours à la force ou aux sanctions contre un Etat qui viole ses obligations internationales.
Washington, Londres et Paris insistaient pour que le Conseil se réserve ce moyen de pression sur le régime syrien au cas où ce dernier reviendrait sur ses promesses de désarmement. Moscou, soucieux de protéger son allié syrien, qui avait été un temps menacé par Washington d'une frappe militaire, refusait toute mention du chapitre VII.
Le projet de résolution, que l'AFP a pu consulter, stipule qu'"en cas de non-respect de cette résolution, notamment le transfert non autorisé d'armes chimiques ou toute utilisation d'armes chimiques par quiconque en Syrie, le Conseil décide d'imposer des mesures sous chapitre VII". Cependant, le texte ne précise pas quelles sont les mesures envisagées et n'impose pas de sanctions automatiques. En cas de violation des engagements, il faudrait une autre résolution, ce qui laisse à Moscou, allié de Damas, un droit de regard et une possibilité de blocage.
Un paragraphe du texte énonce que "les individus responsables de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie devraient rendre des comptes". Mais il ne mentionne pas la Cour pénale internationale (CPI), habilitée à juger des crimes contre l'humanité. La Syrie n'étant pas membre de la CPI, il faudrait que le Conseil la saisisse, ce que Moscou refuse.

"UN PAS EN AVANT"
Avant le vote, il faudra obtenir un feu vert de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) au plan de démantèlement mis au point le 14 septembre à Genève par les Russes et les Américains.
Pour le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, ce texte "marque un pas en avant" et "reprend les exigences" formulées par la France. De son côté, M. Al-Assad a réaffirmé dans un entretien à la chaîne vénézuélienne Tele Sur que son régime ne poserait "pas d'obstacles" au démantèlement de son arsenal chimique, soulignant que son pays se considérait "généralement comme engagé par toutes les conventions" qu'il signait.
Le département d'Etat américain s'est réjoui que la Russie ait "accepté de soutenir une résolution forte, contraignante et exécutoire". Selon un responsable du département d'Etat, il s'agit d'une "percée obtenue de haute lutte par la diplomatie". C'est "historique et sans précédent", a-t-il ajouté sous couvert de l'anonymat.
 
 
 
 
 

Iran : rencontre historique Kerry-Zarif et reprise des négociations

Le Monde.fr avec AFP
Réunion des membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU sur la question du nucléaire iranien, jeudi 26 septembre. | AFP/STAN HON

Les négociations sur le nucléaire iranien reprendront les 15 et 16 octobre à Genève, a annoncé jeudi 26 septembre à l'ONU la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

Réunion des membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU sur la question du nucléaire iranien, jeudi 26 septembre.Mme Ashton a fait ces déclarations après une rencontre sans précédent entre le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif et ses homologues des grandes puissances, dont les Etats-Unis, sur ce dossier, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. "C'était une réunion dense, l'atmosphère était bonne, énergique, nous avons discuté de la façon d'avancer, dans un calendrier ambitieux, pour voir si nous pouvions faire rapidement des progrès", a-t-elle expliqué.
"Nous sommes prêts à nous engager sérieusement dans le processus en vue d'un accord négocié et mutuellement acceptable, et à le faire de bonne foi", a de son côté déclaré le président iranien.
Les discussions jeudi à l'ONU se sont fixées comme objectif de "finaliser (un accord), avec un peu de chance d'ici un an", a déclaré le ministre des affaires étrangères iranien.

UNE PREMIÈRE
C'était la première fois que le ministre iranien des affaires étrangères et son homologue américain John Kerry se retrouvaient autour d'une même table pour aborder le programme nucléaire iranien que les Occidentaux soupçonnent de cacher un volet militaire.
La rencontre est intervenue dans le contexte du nouveau ton conciliant adopté par le nouveau président iranien Hassan Rohani, qui a également indiqué vouloir parvenir à une solution rapide dans le dossier nucléaire iranien. Il a parlé d'un calendrier en "mois, pas en années".
A l'issue d'une rencontre en tête à tête avec John Kerry, M. Zarif a insisté sur "la nécessité de poursuivre ces discussions pour leur donner l'impulsion politique nécessaire et pour parvenir à un accord dans un délai raisonnable".

VERS UNE LEVÉE DES SANCTIONS ?
John Kerry a également affirmé que Washington pourrait lever des sanctions contre l'Iran dans les prochains mois si Téhéran acceptait de prendre rapidement des mesures pour autoriser le contrôle international de son programme nucléaire.
Le chef de la diplomatie américaine a proposé, dans un entretien diffusé jeudi par la chaîne américaine CBS, que l'Iran ouvre sa centrale nucléaire de Fordo aux inspecteurs internationaux, afin qu'ils puissent y vérifier le degré d'enrichissiment de l'uranium.
"Les Etats-Unis ne vont pas lever les sanctions tant qu'il n'existe pas un processus transparent et vérifiable par lequel nous saurons exactement ce que l'Iran compte faire de ce programme", a-t-il affirmé pendant l'émission "60 minutes".
Interrogé sur le fait de savoir si le président iranien Hassan Rohani avait raison d'évoquer un accord d'ici trois à six mois, John Kerry a répondu : "Bien sûr, c'est possible". "Il est possible d'avoir un accord plus tôt, cela dépend de la franchise et de la transparence dont l'Iran voudra bien faire preuve", a ajouté le ministre américain.





Négociations suspendues au Mali entre Bamako et les rebelles

Le Monde.fr avec AFP

Les rébellions touareg et arabe ont annoncé jeudi 26 septembre au soir qu'elles suspendaient les négociations avec le gouvernement malien portant sur les territoires du Nord, où vivent essentiellement ces communautés, ce qui fragilise les perspectives de paix durable au Mali.

Les trois mouvements datent la prise de cette décision au 18 septembre, "à l'occasion de la deuxième réunion du comité de suivi et d'évaluation du dit accord", expliquent-ils dans un communiqué commun.La question du statut du nord malien, que les mouvements toureg appellent "Azawad", hérisse les deux camps. Les rebelles souhaitent l'autonomie, dont Bamako ne veut entendre parler.
"Suite aux multiples difficultés de mise en œuvre de l'accord de Ouagadougou causées notamment par le non respect par la partie gouvernementale malienne de ses engagements", le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), ont "décidé de suspendre [leur] participation aux structures de mise en œuvre du-dit accord".
Les trois mouvements datent la prise de cette décision au 18 septembre, "à l'occasion de la deuxième réunion du comité de suivi et d'évaluation du dit accord", expliquent-ils dans un communiqué commun.

DEUX POSITIONS DIAMÉTRALEMENT OPPOSÉES
Ce jour, le MNLA, le HCUA, le MAA et la CMFPR (coordination des mouvements et fronts patriotiques de résistance, qui regroupe des milices Ganda Koy et Ganda Izo, comprenant surtout des communautés noires) s'étaient pourtant engagés, dans une déclaration commune, à unir leurs efforts pour une solution "définitive de la crise dite du nord du Mali".
Après trois jours de réunion à Bamako, ces groupes, dont certains se sont combattus durant la crise qui a meurtri le Mali entre 2012 et 2013, s'étaient également dits "soucieux de préserver l'unité nationale et l'intégrité territoriale de la République du Mali" et ne pas utiliser la violence comme moyen d'expression".
Mais quelques heures plus tard, le MNLA, via son vice-président Mahamadou Djeri Maïga, affirmait à l'AFP que son mouvement "ne négocierait rien [d'autre] que l'autonomie de l'Azawad", "ou il n'y [aurait] pas de négociations avec les autorités maliennes".
Dans le même temps, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) assurait qu'il ne "[négocierait] jamais l'intégrité territoriale du Mali ainsi que l'unité nationale". Deux positions diamétralement opposées.
L'accord de Ouagadougou, qui a mis fin à dix-huit mois de crise politico-militaire au Mali, a permis l'organisation de l'élection présidentielle du 28 juillet ayant porté IBK au pouvoir. Un volet de l'accord, dans lequel rebelles et responsables gouvernementaux s'engageaient à respecter l'intégrité territoriale du pays, garantissait la tenue de "pourparlers de paix" soixante jours après l'installation du nouveau gouvernement malien, notamment afin de décider du statut de la région nord.




Duflot sonne la charge contre Valls

Grégoire BISEAU (à Florange) , Lilian ALEMAGNA (à Angers) et Laure BRETTON

L’écologiste a appelé le Président à recadrer le ministre de l’Intérieur après sa sortie sur les Roms.

La ministre du Logement, hier à Angers. Elle a estimé que Manuel Valls
«est allé au ­delà de ce qui met en danger le pacte républicain»La journée présidentielle se terminait plutôt bien à Florange, pour le plus grand plaisir de l’Elysée, quand les dépêches sont tombées. D’Angers, où les écologistes tenaient leurs journées parlementaires, Cécile Duflot venait d’en appeler à François Hollande, le priant - en substance - de recadrer son ministre de l’Intérieur pour ses propos sur les Roms. Aux yeux de la ministre du Logement, Manuel Valls est allé «au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain» en jugeant que les Roms n’avaient pas vocation à s’intégrer en France. Sa voix trahit une tension, mais elle ne s’arrête pas là, compare ces propos à ceux de Nicolas Sarkozy et brandit la menace du Front national en rappelant à la gauche le souvenir douloureux du 21 avril 2002.
«Quand tous, nous avons dit que le discours de Grenoble était un scandale absolu, nous ne pouvons pas laisser penser que nous pourrions utiliser les mêmes méthodes», insiste-t-elle. Les militants écolos applaudissent à tout rompre. Mais, sur la tribune, on voit les ministres Philippe Martin et Alain Vidalies déglutir. La sortie de Duflot ? «Privilège des minorités», soupire par SMS un ministre PS s’empêchant toute parole publique sur le sujet depuis mardi. Malgré la virulence de la charge, personne ne veut prendre le risque d’une crise gouvernementale. Même Arnaud Montebourg qui, dans un premier temps, avait demandé - en vain - à Valls de corriger ses propos, est rentré dans le rang. La crise économique est là, le tour de vis budgétaire aussi, c’est déjà bien assez compliqué pour ne pas en rajouter. «Taper sur un ministre qui n’est pas impopulaire, ce n’est pas forcément habile», sourit un proche de Manuel Valls. Mais, à part la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, force est de constater que, sur ce coup-là, aucun ministre ne se précipite pour défendre le premier flic de France.

Spectre. En Lorraine, l’entourage de François Hollande ne cache pas son agacement. «Nous ne sommes pas là pour commenter la politique des uns et des autres», s’irrite un proche. Le chef de l’Etat sait trop bien qu’il a besoin de ces deux fortes têtes, qui couvrent tout le spectre de sa majorité, pour ne pas les égratigner trop ouvertement. Ni l’un ni l’autre. A l’affût, le président de l’UMP, Jean-François Copé, a immédiatement demandé à Hollande de «trancher le différend».
«Ce n’est pas parce que Duflot en appelle au Président que le Président doit s’exécuter, souligne un conseiller élyséen. Aujourd’hui, la priorité, c’est Florange et le message social.» Seule la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, s’autorise sur place un commentaire officiel, tapant sur Cécile Duflot. «Ici, c’est vingt-quatre mois de lutte syndicale, vingt-quatre mois de lutte, fait-elle valoir. Je pense qu’on peut respecter ces gens, ces travailleurs, et que les respecter, ça veut dire aussi respecter la parole du Président quand il vient de s’adresser à eux.»
Depuis quarante-huit heures, l’Elysée s’attache surtout à rappeler qu’il n’y a qu’une seule politique gouvernementale concernant les Roms - la circulaire d’août 2012 -, qui repose sur deux piliers : intégration et fermeté. Un texte dûment signé par Cécile Duflot, insiste-t-on côté présidence. Et par Manuel Valls, rappelle aussi Jean-Marc Ayrault à son arrivée à Angers. Le chef du gouvernement, qui a peu goûté les solos de son ministre de l’Intérieur au fil de l’été, cajole les Verts. «Vous apportez quelque chose à la majorité, au pays. Soyez vous-mêmes», commence-t-il en levant son verre à l’amitié rose-verte. On a connu recadrage plus brutal. Il tient à revenir «à l’essentiel» sur la question des Roms : toujours la circulaire de 2012. «Je l’ai relue ce matin. C’est la politique du gouvernement : il y a tout dedans, y compris la fermeté […], y compris la politique d’intégration», assure le Premier ministre. Qui ne s’aventure pas sur le terrain du «pacte républicain» qu’aurait ébréché Valls. L’eurodéputé écolo Yannick Jadot, lui,n’en démord pas : «On ne peut pas laisser Valls s’installer dans la ligne Buisson-Guéant-Sarkozy.»

«Reine mère». Mêmes groupées, les attaques ne font pas ciller Manuel Valls, qui se drape une nouvelle fois dans ses habits de réaliste en phase avec les Français. «Gouverner, c’est regarder lucidement la société», énonce-t-il à Paris en fin de journée. Avant d’assurer qu’il ne se «laisse[ra] dévier par aucune querelle». Dans cette affaire, «il y a une lame de fond - les demandes d’évacuation de camps roms par les maires - et l’écume des choses - l’instrumentalisation d’un dossier à des fins militantes», balance-t-on dans l’entourage du ministre de l’Intérieur. Un député socialiste abonde : «Ce que Cécile a fait, c’est une gestion fine de la base verte, qui accusait la reine mère de suivisme socialiste. Là, elle leur dit : je suis des vôtres, je suis dans votre camp.» Après deux jours de crise interne chez les écologistes, la «reine» Cécile termine pour sa part sur une pirouette : «On peut faire partie de la "firme", être obsédé par sa voiture [ministérielle, ndlr] et garder en même temps ses convictions. Je suis une militante, moi.» Le fossé reste entier.




 
Dette, Vélodrome: la gestion de Marseille sur la sellette
 
(AFP)
Marseille — La chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d'Azur stigmatise dans un rapport la gestion de la ville de Marseille, se penchant notamment sur le montant de la dette, la rénovation du stade Vélodrome ou le temps de travail des agents.
Dans ce document qui doit être rendu public le 7 octobre et dont l'AFP a obtenu copie, l'institution relève en préambule "diverses pratiques irrégulières déjà relevées par le précédent contrôle de 2006", qui affectent "la fiabilité des comptes de la ville", gérée depuis 1995 par le sénateur-maire UMP Jean-Claude Gaudin.
La chambre régionale, qui avait préconisé il y a sept ans des "réformes structurelles", épingle de nouveau le fort endettement de Marseille.
Si elle apparaît "globalement peu risquée", "la dette reste stable à un niveau très élevé, supérieur à 1,8 milliard d'euros. Une situation "préoccupante en raison notamment de l'absence d'autofinancement", souligne la chambre, estimant que "faute de marge de manoeuvre fiscale (...), la ville continue d'investir au-delà de ses moyens financiers, uniquement grâce à l'emprunt".
Dette qui, en outre, s'alourdira de 103 millions d'euros en 2014, lors de la mise à disposition du stade Vélodrome rénové.
Un chantier sur lequel la chambre régionale des comptes se montre très critique. Le recours à un partenariat public-privé pour cette opération d'un montant total de 268 millions d'euros se base sur "une analyse sommaire" et "superficielle", note-t-elle. L'agrandissement de la jauge, portée à 67.000 places, "excède largement les besoins habituels de la ville" (fréquentation moyenne de l'ordre de 50.000 spectateurs en Ligue 1), et "même les impératifs de l'Euro-2016".
Par ailleurs, "le déséquilibre des relations contractuelles entre la ville et le club de l'Olympique de Marseille (...) s'aggrave encore" au bénéfice du club, selon le document. Ainsi, la nouvelle convention ne prévoit plus qu'une redevance forfaitaire de 50.000 euros par an. "Le stade Vélodrome ne peut plus être mis à disposition du club pour des montants aussi modestes", estime l'institution qui appelle à "une remise à niveau".
Autre point abordé, la gestion du personnel (11.556 agents titulaires, 6.000 non titulaires). Les avantages horaires "perdurent", déplore le rapport, la commune appliquant une durée de 1.567 heures par an, au-dessous de la durée légale fixée à 1.607 heures pour la fonction publique.
La municipalité, qui pourrait faire dans ce domaine une économie de 10 millions d'euros chaque année, maintiendra toutefois cet état de fait, avançant "la spécificité des conditions de travail à Marseille" et les "problèmes sociaux" qu'engendrerait une telle réforme.





ECONOMIE

Sécu : tour de vis pour les professionnels de santé

Christophe Alix 

Social. Les économies prévues pour réduire le déficit de la branche maladie épargneront les assurés.

Dans la foulée de la présentation de son budget général, le gouvernement a détaillé hier son projet de loi de finances pour la Sécurité sociale. Si les comptes sociaux vont rester dans le rouge l’an prochain, le «trou» de la Sécu doit être ramené à 12,8 milliards d’euros à la fin 2014.
Après un déficit moindre que prévu cette année, qui devrait atteindre 16 milliards d’euros à la fin de l’année, la décrue programmée en 2014 doit ramener l’ardoise sociale à un niveau proche de celui d’avant la crise de 2008. Pour 2017, l’exécutif table sur un déficit de 4 milliards, dont 2,6 pour l’assurance-maladie.
Marisol Touraine, lors de sa conférence de presse, jeudi à Paris.Après avoir engagé cette année la réforme de deux branches (retraite et prestations familiales qui vont dégager 4,5 milliards de recettes nouvelles), le gouvernement va concentrer le tir en 2014 sur la branche maladie, la plus déficitaire.
Ses comptes se sont fortement dégradés, avec un déficit de 7,7 milliards, soit 57% du déficit du régime général contre 44% en 2012. D’où l’effort «historique» promis par la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, qui a créé la surprise en annonçant des expérimentations de vente de médicaments à l’unité. L’accueil des pharmaciens est «réservé».
Pour y parvenir, le gouvernement s’est fixé un objectif de limitation de la progression de la dépense maladie (Ondam) à 2,4%. Il faut remonter à 1998 pour trouver un objectif aussi ambitieux (2,3%), même si, ces dernières années, l’Ondam a bien été tenu par les gouvernements successifs.
En 2014 encore, le tour de vis sera exclusivement à la charge des professionnels de santé, et en premier lieu de l’industrie pharmaceutique, puisqu’aucun déremboursement ni effort supplémentaire des assurés n’est prévu. Ces derniers seront néanmoins davantage imposés sur leurs contrats collectifs de santé dans les entreprises avec la fin de l’exonération d’impôt, mais uniquement sur la part payée par les employeurs. Une mesure touchant 12 millions de salariés et qui doit rapporter 1 milliard à l’Etat.
La baisse du prix des médicaments et le développement des génériques doivent dégager 960 millions d’euros d’économies au grand dam des industriels du médicament qui dénoncent une décision «en contradiction avec la politique industrielle» du gouvernement . Le budget prévoit aussi 440 millions d’euros d’économies dans les hôpitaux, une baisse des tarifs de 130 millions des biologistes et radiologues et 600 millions via la limitation des prescriptions. «Des économies de structure», a déclaré Marisol Touraine mais qui inquiètent les médecins libéraux qui, à travers la CSMF, jugent ce niveau d’économies «colossal». Un terme apprécié à Bercy mais apparemment un gros mot pour certains professionnels.





Cette nuit en Asie : quand Shinzo Abe associe le Japon à Gordon Gekko


 

En pleine campagne de promotion de sa réforme des Abenomics aux Etats-Unis, le Premier ministre japonais Shinzo Abe s’est fendu d’une comparaison pour le moins... originale.


le premier ministre nippon Shinzo Abe compare le Japon à Gordon Gekko, le requin de la finance interpétré par Michael Douglas dans le film  « Wall Street ». - D.R. ! Reuters
 

En pleine campagne de promotion de ses Abenomics aux Etats-Unis, le premier ministre nippon Shinzo Abe a surpris les commentateurs en associant longuement le Japon à Gordon Gekko , le requin de la finance interprété, en 1987, par Michael Douglas dans le film « Wall Street ». « Je suis venu vous dire que le Japon va redevenir un pays où on peut faire de l'argent. A l'instar du retour de Gordon Gekko dans le monde de la finance 23 ans après, nous pouvons proclamer que le Japon est de retour », a notamment lancé, cette semaine, le chef du gouvernement devant un parterrre d'investisseurs américains réunis par le New York Stock Exchange. Si la référence aura fait sourire à New York, elle a déconcerté au Japon, où l'on se rappelle d'un Gordon Gekko cynique, cruel, finissant en prison pour délit d'initié. Interpellé sur l'audacieuse comparaison, le porte-parole du gouvernement a du expliquer, hier soir, que Shinzo Abe faisait surtout référence dans son discours au second volet de la saga réalisée par Oliver Stone. Dans "Wall Street: L'argent ne dort jamais", sorti en salles en 2010, Gordon Gekko est sorti de prison et affirme vouloir aider le compagnon de sa fille à déstabiliser un financier odieux. "Ce que le Premier ministre voulait surtout dire était 'le Japon est de retour'. Et dans la suite, Gordon Gekko se rachète non ?", a lâché le porte-parole, Yoshihide Suga.

Turquie : la Chine rafle aux occidentaux un juteux contrat d’armement

Le gouvernement turque a annoncé, hier soir, qu’il avait accordé à une société chinoise un contrat d’armement d’une valeur de 4 milliards de dollars. Le groupe chinois CPMIEC va fournir à Ankara des missiles longue-portée, baptisés FD-2000, dans un pays membre de l’OTAN où les Etats-Unis ont déjà déployé leurs missiles Patriot. La Chine coiffe donc sur le poteau ses concurrents américains, russes, ainsi que le franco-italien Eurosam. D’après le dernier rapport du Sipri (Stockhom international peace resarch institute), l’une des références sur ce sujet, la Chine serait rentrée dans le club des cinq pays qui exportent le plus d’armements au monde, et aurait vu ses ventes augmenter de 162% entre 2008 et 2012.

Les importations de carburants réveillent une mauvaise inflation au Japon

A première vue, le gouvernement japonais serait en passe de tenir sa promesse de sortir le pays des décennies de déflation qui ont déprimé l'ensemble de l'activité économique. En août, les prix à la consommation, hors produits périssables, ont, en effet, enregistré l'une de leurs plus fortes hausses des cinq dernières années. En glissement annuel, ils ont progressé de 0,8%, a indiqué, ce matin, l'exécutif. Pourtant, une lecture plus pointue de ces données montre que l'apparente inflation ne correspond pas à celle que l'équipe de Shinzo Abe espérait générer grâce à ses Abenomics. Calculée sans tenir compte de l'énergie ou des produits alimentaires, l'indice des prix à la consommation a encore reculé de 0,1% le mois dernier, en glissement annuel. La hausse des prix des derniers mois n'est en fait pas liée à une hausse de la demande dans l'archipel mais à un douloureux renchérissement du prix de l'énergie, sous toutes ses formes, provoqué par la baisse du yen. Le mois dernier, l'essence, importée avec une devise plus faible, coûtait ainsi 13,2% plus cher qu'il y a un an. Les factures d'électricité, désormais produite dans des centrales thermiques où les opérateurs brûlent du gaz, du charbon et du pétrole achetés à l'étranger au prix fort, ont progressé de 8,9%. “Si la hausse des prix était générée par une augmentation de la demande domestique, un consommateur qui paierait plus cher permettrait à quelqu'un d'autre dans le pays de gagner plus. Un cercle vertueux sera créé dans l'économie. Mais ce n'est pas ce que l'on voit. En fait, la richesse s'échappe du pays”, regrettait, ce matin, Tetsuhide Mikamo, un analyste du Marubeni Research Institute, dans un entretien à Dow Jones. Pour les experts, ces derniers chiffres doivent pousser le gouvernement à concentrer ses efforts sur une hausse des revenus de la population qui risque de se retrouver rapidement coincée entre une inflation pénalisante et une stagnation des salaires.

La place de Hong Kong en pleine crise identitaire

Hong Kong peut-il perdre son statut de centre financier majeur en Asie ? La question agite de plus en plus les milieux d’affaires dans l’ancienne colonie britannique. Car non seulement le projet de zone de libre-échange, à Shanghai, apparaît comme une menace puisqu’il va permettre à la capitale économique de la Chine continentale de venir concurrencer Hong Kong sur le très lucratif business du yuan offshore. Mais en plus, l’affaire Alibaba alimente bien des critiques. Le géant chinois de l’Internet vient en effet d’annoncer qu’il renonçait à son projet d’introduction en Bourse à Hong Kong. Cette opération aurait pu être la plus importante qu’ait connue la place financière depuis 2010, mais elle s’est heurtée à un désaccord de principe. Les principaux actionnaires actuels d’Alibaba cherchaient à augmenter le capital tout en conservant le pouvoir sur le pilotage du groupe, ce qui impliquait des actions préférentielles, contraires au règlement en vigueur à Hong Kong. Les dirigeants de la Bourse ont donc refusé d’accorder à Alibaba un traitement de faveur, appliquant à la lettre leurs principes d’égalité des actionnaires. Du coup, c’est probablement vers New York que va se tourner Jack Ma, le fondateur d’Alibaba. Chez les banquiers d’affaires hongkongais, l’amertume est palpable devant ce qui est perçu comme un gros gâchis.

A Fukushima, Tepco tente de relancer la décontamination des eaux

Confronté à une périlleuse accumulation d'eau radioactive dans la centrale de Fukushima Daiichi, l'électricien Tepco a repris, ce matin, les tests d'une partie du système de décontamination qui doit lui permettre à terme de réduire les volumes de liquides dangereux stockés sur le site. Le groupe avait espéré enclencher beaucoup plus tôt ce système ALPS conçu par Toshiba pour réduire, à des seuils acceptables, les taux de concentration de plus de soixante éléments radioactifs contenus dans l'eau pompée dans les réacteurs détruits. Mais des précédents tests menés, au printemps, sur les lignes A et B de cette usine de décontamination n'avaient pas donné satisfaction à Tepco, qui avait par ailleurs découvert d'inquiétantes traces de corrosion sur des éléments pourtant neufs de l'installation. Ce matin, la société a lancé les tests sur la ligne C du système et il rallumera les lignes A et B en octobre et novembre avec l'espoir de pouvoir disposer d'une installation pleinement efficace à la fin de l'année. Une relance réussie du système “ALPS” est cruciale pour l'électricien qui manque de solution pour freiner l'accumulation d'eau sur le site dévasté . Une fois traitées par “ALPS”, et un système complémentaire, les centaines de milliers de tonnes d'eau de Fukushima pourraient être relâchées en mer et le groupe pourrait s'atteler avec plus de sérénité au complexe retrait des gigantesques quantités de combustible stockées dans la piscine de refroidissement du réacteur numéro 4.




 

Sortie du nucléaire, médicaments à l'unité, PSA Rennes, Google... la revue de presse de l'industrie

Par     
Un sondage sur la sortie du nucléaire, l'avenir du site de PSA à Rennes, la vente de médicaments à la pièce, l'anniversaire de Google : ce sont les sujets qui font l'actualité dans la presse ce 27 septembre.
 
53% des Français favorables à une sortie progressive du nucléaire
Le Parisien Magazine consacre une partie de son numéro de ce 27 septembre au nucléaire. Pour l'occasion, l'hebdo a fait réaliser un sondage par l'institut BVA. Selon ce sondage, 53 % des personnes interrogées se déclarent "favorables à une sortie progressive du nucléaire en France". En juin 2011, juste après Fukushima, ce chiffre culminait à 60 %.
Le dossier contient également un reportage sur la centrale de Fukushima au Japon, celle de Fessenheim en France et une enquête sur le coût du nucléaire dans notre pays.
 
Inquiétudes sur l'avenir du site PSA à Rennes
L'usine PSA de Rennes est à l'arrêt cette semaine, après avoir cumulé 70 jours de chômage partiel depuis le début de l'année, rapporte La Tribune ce matin. "On promet un nouveau véhicule non précisé... pour 2017, mais pas avant", explique à latribune.fr une source proche du dossier. "Comment le site va-t-il tenir jusque là ?" s'interroge le site économique. Interrogation d'autant plus légitime que PSA s'est engagée à ne pas fermer d'usine d'ici 2016. Et 2016... c'est demain.
 
Les médicaments bientôt vendus à l'unité ?
Le projet de loi de finances de la sécurité sociale, présenté jeudi 26 septembre, prévoit l'expérimentation de la vente de médicaments à l'unité pour éviter gaspillages et sur-remboursements. France TV Info a interrogé des usagers et des pharmaciens, plutôt sceptiques.
 
Google fête ses quinze ans
Une Doodle spécial, un nouveau logo et un nouvel algorithme... le moteur de recherches Google fête ses quinze ans. Pour l'occasion, l'entreprise américaine permet de consulter le site tel qu'il était il y a quinze ans, rapporte Numerama. Pour y accéder, il faut chercher "Google in 1998" dans le moteur de recherches. La page est celle des résultats tels qu'ils apparaissaient pour la requête "Google". "Il y a 15 ans Google affichait donc encore des liens vers ses concurrents en bas de page, et comptait 234 000 résultats pour la requête "Google", contre plus de 9 milliards aujourd'hui" indique Numerama. Une autre époque...
 
 
 
 
 
 

L’actu tech en Asie : des climatiseurs et des frites connectés


 

Internet des objets, publicité mobile et du « Made in India » au programme cette semaine. Une actualité high-tech décryptée depuis Shanghai par Renaud Edouard-Baraud, PDG de l’antenne asiatique de l’Atelier BNP Paribas.


Il n’y a pas que les montres qui peuvent être connectées... - DR
Il n’y a pas que les montres qui peuvent être connectées... - DR

L’info : La Chine mise sur l’internet de (tous) les objets

Le gouvernement chinois croit aux objets connectés, et a dégagé, en 2011, une enveloppe de 5 milliards de yuans à dépenser sur 5 ans pour soutenir des projets dans ce domaine. Comme objet connecté, on connaît déjà les smart TV, fusion du poste de télévision avec le meilleur de l’internet. Baidu, TCL, Alibaba... s’y intéressent (voir à ce sujet notre Actu du 6 septembre : En Chine aussi, la TV s’inspire du PC ). En Chine, il y a aussi les montres et autres bracelets intelligents, comme Geaky ou encore le «  Codoon Wristband  » de Baidu.
Mais le champ des objets connectés dépasse largement le rayon électronique classique. Il touche même le monde... de la frite ! Beyondte développe par exemple des distributeurs de portions de frites, qui ressemblent aux distributeurs de boissons ou snacks installés dans les gares ou les aéroports. Ces machines sont connectées, ce qui permet d’assurer une partie de l’entretien via un téléphone mobile.


Le géant de l’électronique Hisense, basé à Qiingdao, s’est penché, lui, sur les climatiseurs, en s’associant avec Sina Weibo, un des équivalents de Twitter en Chine. Il devient possible de mettre en route, d’ajuster la température et le degré d’hydrométrie d’un climatiseur via des messages privés envoyés depuis son compte Weibo. Pour cela, il faut créer un compte Weibo à son appareil et l’ajouter dans sa liste d’amis. Aucune date de commercialisation n’a été fixée pour ce premier climatiseur intelligent à vocation sociale

Le chiffre : 2,57

C’est, en millions de yuans, le chiffre d’affaires que devrait générer la publicité sur mobile en 2013 en Chine. En 2012, ce chiffre n’était « que » de 1,26 million de yuans. D’après les estimations d’iResearch, ce rythme de croissance devrait perdurer dans les années à venir.

La start-up : Webgenic

Webgenic Technology Solutions , basée à Pune, a décidé de jouer la carte du « Made in India ». Elle affirme être la première à offrir une solution totalement indienne pour numériser des documents papier. Cette solution consiste en un scanner ( ScanCraft High Speed Book Scanner ) et le serveur de publication Webgenic Publishing Server
Renaud Edouard-Baraud, édité par Clémence Dunand






Tepco veut relancer deux réacteurs nucléaires au Japon

Par 

Centrale nucléaire Tsuruga, au Japon L'opérateur de la centrale de Fukushima a déposé un dossier pour rouvrir deux autres sites.
Depuis le 15 septembre, les cinquante réacteurs nucléaires japonais sont à l'arrêt. Chaque opérateur doit démontrer que ses centrales sont conformes aux nouvelles normes de sécurité en vigueur pour avoir l'autorisation de relancer ses réacteurs.
tepco candidat
Tepco, très critiqué pour sa gestion de l'accident de Fukushima, fait partie des opérateurs ayant déposé un dossier pour rouvrir des centrales. Il demande à faire valider la sûreté des tranches 6 et 7 de la plus grande centrale de l'archipel, celle de Kashiwazaki-Kariwa, au nord-est du pays. Jusqu'ici, le gouverneur de la préfecture de Niigata avait opposé son veto à cette réouverture. Mais l'élu a changé d'avis le 25 septembre : il a donné son accord pour les travaux de mise en conformité requis, notamment la pose de dispositif spéciaux de ventilation à filtres, soiten démarrés.
surcoûts liés aux centrales thermiques
Tepco espère redémarrer les réacteurs le plus rapidement possible pour diminuer ses achats de gaz et de pétrole qui alimentent les centrales thermiques réactivées depuis le black-out nucléaire.
Tepco n'est pas le seul opérateur impatient de redémarrer ses centrales : les compagnies ont déjà commencé des travaux de mise en conformité et déposé des dossiers pour une douzaine d'unités de diverses centrales, selon l'AFP. Le processus de certification devrait prendre de longs mois.




 

L'Insee confirme la croissance de 0,5% au deuxième trimestre

 
 
 
 L'économie française a bien rebondi au deuxième trimestre de 0,5% après deux trimestres de contraction, grâce notamment à une consommation dynamique, a confirmé l'Insee dans les comptes nationaux détaillés pour la période publiés ce 27 septembre.     
LA CROISSANCE DE 0,5% AU 2E TRIMESTRE CONFIRMÉE L'Insee confirme. La France a bien connu la croissance au deuxième trimestre 2013, avec un rebond de 0,5% après deux trimestres de contraction. L'Institut a dans le même temps révisé la baisse du PIB du premier trimestre à -0,1%, contre -0,2% annoncé en première estimation. L'acquis de croissance pour l'ensemble de 2013, à savoir la croissance moyenne de l'année en cas de stagnation de l'activité au deuxième semestre, reste à +0,1%, ce qui conforte la prévision de hausse de 0,1% du PIB pour cette année du gouvernement. La hausse de 0,5% enregistrée au deuxième trimestre est la plus forte depuis celle de 1,1% au premier trimestre 2011.
consommation dynamique
L'Insee a confirmé que la contribution de la demande intérieure à la croissance du deuxième trimestre avait été positive de 0,3 point et celle de la variation des stocks des entreprises de 0,2 point, celle du commerce extérieur étant nulle. Autre confirmation, les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,4% sur le trimestre. Leur revenu disponible brut ayant augmenté de 0,5%, après une autre hausse de 1,0% au premier trimestre, ils ont renforcé légèrement leur épargne, dont le taux s'est inscrit à 16%, contre 15,9% pour la période janvier-mars.
L'investissement se stabilise
L'Insee a révisé à -0,4% le recul de l'investissement global sur le deuxième trimestre (-0,5% en première estimation), celui des entreprises se stabilisant (-0,1% en première estimation), après six trimestres consécutifs de baisse. La progression de l'excédent brut d'exploitation de ces dernières s'est accélérée (+2,3% après +0,8%) et leur taux de marge s'est redressé de 0,3 point à 28,5% après sa forte baisse de fin 2012.
Avec Reuters (Yann Le Guernigou, Jean-Baptiste Vey)
 
 
 
 
 

24 heures de la vie d’Airbus : 168 A320 vendus, 12,5 milliards d’euros engrangés

 
AIRBUS En 24 heures, Airbus a engrangé 12,5 milliards de commandes de la part de différentes compagnies asiatiques. Un succès qui semble valider la stratégie d’implantation mondiale de l’avionneur européen.
Pas moins de 168 appareils. Des A320 plus précisément, aussi bien la version classique dite A320ceo que la version modernisée, dite A320neo. Au prix catalogue unitaire d’environ 100 millions de dollars, l’ensemble des commandes s’élève donc à 12,5 milliards d’euros. C’est la valeur engrangée par Airbus en moins de 24 heures. L’avionneur européen a multiplié les annonces pour arriver à cette somme faramineuse, à l’ouverture du salon aéronautique de Pékin.
Qingdao Airlines, récente compagnie aérienne basée dans la dynamique région est de la Chine, a commandé 23 A320 (5 A320ceo et 18 A320neo). Si le gouvernement chinois valide la transaction, la première livraison pourrait avoir lieu en 2016. Deuxième compagnie sur les rangs : Zhejiang Loong Airlines, également dans l’est de la Chine, a signé un protocole d’accord pour l’achat de A320 (11 A320ceo et 9 A320neo).
Puis BOC Aviation a pris le relais. Cette compagnie basée à Singapour et filiale de la Bank of China a commandé 25 A320 (13 A320ceo et 12 A320neo). Et enfin, - pour le moment !- la compagnie aérienne vietnamienne VietJetAir a signé un protocole d’accord visant à acquérir jusqu’à 92 appareils de la famille A320 (42 A320neo, 14 A320ceo et six A321ceo, ainsi que 30 options pour des appareils de la famille A320).
Une stratégie de mondialisation
Cette série de commandes, même si toutes ne sont pas fermes, constitue un succès évident pour Airbus, qui écrase là toute concurrence. Elles alimenteront la ligne chinoise d’assemblage du groupe située à Tianjin, près de Pékin, et feront tout autant tourner les implantations européennes qui fournissent les différents sous-ensembles.
Mais surtout, cette stratégie semble marquer la réussite de la stratégie du groupe : s’implanter industriellement et obtenir en retour des commandes des compagnies asiatiques. Un deal gagnant-gagnant, qui permet à Airbus de prendre du poids dans un marché chinois qui devrait devenir le premier marché domestique civil dans les 20 prochaines années. Et à la Chine, grâce aux transferts de technologies consentis, de faire émerger son industrie aéronautique encore naissante.
Alors que le groupe possédait seulement 6% du marché chinois en 1995, contre 71% pour son grand rival américain Boeing, les deux géants sont aujourd’hui aux coudes à coudes. "Toutes ces commandes reflètent le succès de la stratégie du groupe mais surtout de son pdg Fabrice Brégier, estime-t-on en interne. Depuis son arrivée aux manettes en 2006, il a poussé à la mondialisation du groupe". Les attentes concernant la ligne d’assemblage en cours de construction à Mobile (Alabama), qui doit également permettre à Airbus de lui ouvrir en grand le marché américain, n’ont peut-être jamais été aussi grandes…
Olivier James






La Chine dévoile officiellement son projet pour la zone franche de Shanghai

                
Les autorités chinoises ont dévoilé vendredi leur projet pour la future zone franche de Shanghai (ZFS), laboratoire des réformes économiques du régime, deux jours avant la date prévue pour son lancement. Les autorités chinoises ont dévoilé vendredi leur projet pour la future zone franche de Shanghai (ZFS), laboratoire des réformes économiques du régime, deux jours avant la date prévue pour son lancement.
La Chine autorisera dans cette zone de 29 km2, à titre expérimental, la libre convertibilité du yuan sur les comptes de capitaux ainsi que des échanges transfrontaliers de sa devise, et y testera une libéralisation des taux d'intérêts, selon un projet officiel du conseil des affaires de l?État
Le renminbi (la chinoise) n'est actuellement pas convertible pour les comptes en capitaux dans le pays, le gouvernement chinois se méfiant des flux spéculatifs et maintenant un contrôle étroit sur ces mouvements.
Les restrictions sur les investissements étrangers seront également assouplies dans la ZFS, où les règles régissant les activités des firmes étrangères et de leurs coentreprises avec des sociétés chinoises seront "temporairement ajustées" pour 3 ans, à partir du 1er octobre, ajoute le plan -- relativement conforme avec l'ébauche consultée début septembre par l'AFP.
La zone franche "devrait être le champ d'expérimentation pour promouvoir les réformes, poursuivre l'ouverture de l'économie, ainsi que pour éprouver des expériences qui pourront être dupliquées" ailleurs dans le pays, a souligné le conseil.
Le document ne fait cependant aucune mention d'un possible assouplissement de la censure de l' au sein de la ZFS, comme l'avaient évoqué en début de semaine des sources interrogées par le quotidien hongkongais South China Morning Post.
Le Quotidien du Peuple, porte-voix du Parti communiste chinois, a démenti vendredi cette perspective dans un commentaire.
"La Chine ne mettra pas en place une +concession politique+" sur internet", a assuré le journal en référence aux concessions obtenues par des puissances étrangères à partir du milieu du 19e siècle dans ce qui est aujourd'hui la capitale économique de la Chine.
Selon le projet officiel publié vendredi, la Chine assouplira ses réglementations sur les échanges commerciaux, ainsi que dans 18 autres secteurs de services, allant de la finance au fret maritime, en passant par l'industrie culturelle.
Les institutions financières internationales seront ainsi autorisées à y établir des banques à capitaux strictement étrangers, ou des co-entreprises à capitaux privés, tandis que les établissement chinois pourront mener dans la ZFS des opérations offshore.
En revanche, le projet définitif ne contient pas une des propositions de l'ébauche consultée par l'AFP, qui visait à autoriser des maisons d'enchères à capitaux étrangers ou en coentreprise à réaliser des ventes d'antiquités dans la zone.





JUSTICE ?

Fiona. Le beau-père et la mère mis en examen et incarcérés

Le beau-père de Fiona a été mis en examen jeudi soir pour « coups mortels » aggravés, qui auraient entraîné en mai le décès de la fillette de 5 ans, et placé en détention provisoire, La mère a également été mise en examen pour quatre délits, alors que le couple maintient des versions divergentes sur les faits.
Le beau-père encours 30 ans de prison, la mère 5
Conformément aux réquisitions du parquet, Berkane Maklouf, 32 ans, a été mis en examen pour « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », sur mineure de moins de 15 ans et par personne ayant autorité, un crime puni de trente ans de réclusion.
Le jeune homme, déjà condamné pour violences et usage de stupéfiants, a également été mis en examen pour « none à personne en danger » et « recel de cadavre », pour avoir enterré l’enfant dans une forêt, avec la mère de Fiona, après avoir masqué son décès.
L’un de ses avocats de la mère de Fiona a précisé, ce jeudi soir, que sa cliente avait aussi été mise en examen pour quatre délits : « None à personne en danger », « recel de cadavre », « dénonciation mensongère d’un crime » et « modification d’une scène de crime ». Ces faits sont punis de cinq ans de prison. Elle a été placée en détention provisoire.
Le beau-père va participer aux fouilles
Les fouilles pour rechercher le corps jeudi après-midi n’ont rien donné.
Les enquêteurs continueront parallèlement à rechercher le corps de l’enfant près du lac d’Aydat, dans le Puy-de-Dôme. Les fouilles entreprises jeudi en fin de matinée ont été interrompues dans l’après-midi, la mère ayant « du mal à retrouver la géographie des lieux », selon M. Sennès.
Le beau-père est désormais prêt à participer aux fouilles pour retrouver le corps de la petite fille, qui reprendront vendredi après s’être avérées infructueuses jeudi, a poursuivi Me Khanifar
Les trois autres personnes placées en garde à vue depuis mardi à Clermont-Ferrand, des « proches » du couple, ont livré « des informations » mais n’étaient « pas là au moment des événements » et ont été remises en liberté.
Enterrée nue en présence de sa sœur
Selon le procureur, la fillette de 5 ans a été enterrée le dimanche 12 mai au matin par sa mère et son compagnon, en présence de sa petite sœur de 2 ans.
Après avoir trouvé le corps sans vie de Fiona dans son lit le dimanche matin suite aux coups reçus la veille au soir, le couple a mis la fillette dans un sac, puis dans le coffre de leur voiture, avant d’aller l’enterrer nue à la lisière d’une forêt dans les environs de Clermont-Ferrand.
La famille de Fiona était sur écoute
Selon le procureur, les enquêteurs se sont concentrés sur « deux pistes » dès le 12 mai, lorsque la mère leur a raconté que Fiona avait disparu dans un parc alors qu’elle-même, enceinte de six mois, s’était assoupie sur un banc. Vérifiant la piste « d’un prédateur », ils ont aussi envisagé très vite la « piste familiale », plaçant sur écoute la famille de Fiona et tous ses proches.
Les enquêteurs ont notamment été intrigués par « les conduites à risque » du couple, qui partait consommer de la drogue en emmenant Fiona et sa sœur de deux ans, et par leurs recherches sur Internet liées à des disparitions d’enfants.
Dès « le mois de juin », ils avaient décidé d’interpeller le couple, mais ils ont différé ces arrestations en raison de la grossesse de la mère de la fillette, qui a accouché de son troisième enfant fin août. Le couple a finalement été placé en garde à vue mardi à Perpignan.
Des versions discordantes
Sous la pression des enquêteurs, le couple a craqué mercredi et chacun a avoué la mort de l’enfant et la dissimulation de son cadavre, avec cependant « de fortes discordances » sur les circonstances de sa mort.
Selon la mère, le beau-père a « porté un coup important » à Fiona le soir du 11 mai, lui occasionnant « un hématome autour de l’oeil ». Dans la nuit, « Fiona a vomi à plusieurs reprises » et elle a été « découverte morte dans son lit au matin ».
Le couple, divergeant un instant sur l’opportunité de prévenir la police, aurait finalement mis le corps dans un sac, placé dans le coffre de leur voiture, avant d’enterrer la fillette.
Le beau-père, lui, reconnaît que Fiona a reçu des coups dans les jours précédant sa mort mais « nie farouchement » en être l’auteur, selon son avocat, Me Xavier Capelet. « Il a reconnu un accident domestique et il a reconnu que le couple avait monté un scénario. Selon lui, l’enfant s’est étouffée dans son vomi. Ils l’ont trouvée le matin dans cet état et ont paniqué », a ajouté l’avocat.
La petite avait l’habitude de se faire vomir, pour imiter les nausées de sa mère enceinte ou en se plaignant de maux de ventre, a affirmé le suspect aux policiers. Le soir du drame, il l’aurait réprimandée, lui interdisant de se faire vomir et d’aller aux toilettes. Il lui aurait donné une fessée, alors que sa mère était couchée.





Ouverture le dimanche. Castorama et Leroy Merlin condamnés 

Le tribunal de commerce de Bobigny a ordonné jeudi aux enseignes de bricolage Castorama et Leroy Merlin de cesser d’ouvrir quinze magasins d’Ile-de-France le dimanche.
Leur concurrent Bricorama se disait lésé, n’ayant pas reçu d’autorisations dérogatoires pour ouvrir ses magasins le dimanche. Saisi en juillet, le juge des référés leur a donné raison, estimant que les Castorama et Leroy Merlin concernés étaient « ouverts en violation flagrante de l’interdiction » des dispositions du code du travail sur le travail dominical.
Il a assorti sa décision d’une astreinte provisoire de 120 000 € par magasin et par dimanche en cas de non-respect.
15 magasins en Ile-de-France
Six magasins Castorama (Ballainvilliers, Fresnes, Créteil, Villetaneuse, Montgeron-Vigneux-sur-Seine et Villabé) et neuf magasins Leroy Merlin (Massy, Sainte-Geneviève-des-Bois, Chelles, Collégien, Rueil-Malmaison, Livry-Gargan, Gennevilliers, Vitry-sur-Seine et Ivry-sur-Seine) sont concernés.
L’avocat de Castorama, Me Richard Renaudier, étudie la possibilité de faire appel.
 
 
 
 
 

SOCIAL

«Pôle Emploi a énormément durci son contrôle sur les usagers»

Amandine CAILHOL

INTERVIEW

L'avocat Florent Hennequin revient sur les litiges opposant les demandeurs d'emploi à l'institution.

Des figurines posées sur le logo de Pôle emploi.Si les chiffres du chômage viennent de connaître une baisse sensible (mais controversée) les contentieux opposant Pôle Emploi à ses usagers ne connaissent pas de répit. Avocat, Florent Hennequin anime la commission «droits des chômeurs» au sein du syndicat des avocats de France (SAF), créée cet été avec Emilie Videcoq. Les radiations jugées abusives sont souvent au cœur des conflits, mais le contentieux se diversifie.
Pourquoi avoir créé une telle commission?
Aujourd’hui, beaucoup de chômeurs n’osent pas affronter l’institution, d’où notre volonté d’accompagner l’émergence de ce contentieux. Il y a quelques temps, le dialogue était plus facile avec Pôle Emploi. L’envoi d’une lettre permettait de régler des situations litigieuses. Aujourd’hui, les courriers ne suffisent plus. Pôle emploi a tendance à se réfugier dans le silence et à développer une stratégie de l’inertie. C’est devenu un paquebot difficile à faire virer. A terme, nous voulons que Pôle emploi renoue avec des pratiques plus conformes au droit et qu’il joue pleinement son rôle d’accompagnement vers l’emploi.
Ce n’est pas le cas aujourd’hui?
Pôle Emploi a énormément durci son contrôle, allant parfois jusqu’à l’absurde, au-delà des limites acceptables. Les chômeurs ont le sentiment qu’on essaye de les coincer. C’est le jeu du chat et de la souris. On a l’impression que l’effet recherché est l’épuisement des demandeurs d’emploi pour éviter leur indemnisation. Il leur faut toujours fournir plus de pièces justificatives. Récemment, une cliente s’est vue demander les mêmes documents pendant six mois, alors qu’elle les avait envoyés à quatre reprises.
Derrière, ce sont des situations dramatiques. Des gens qui restent sans revenus pendant de longues périodes. Pôle emploi joue sur l’énergie, le temps et la capacité financière des allocataires. Lorsque les chômeurs vont jusqu’au tribunal, ils obtiennent souvent gain de cause. Mais les procès durent longtemps. Et souvent les allocataires trouvent un emploi ou changent de situation entre temps, et renoncent à lancer des poursuites.
Notez-vous toutefois une augmentation du contentieux?
Difficile à dire. Au sein de mon cabinet, les demandes portant sur des litiges avec Pôle emploi sont en effet en hausse, mais cela n’est pas forcément représentatif. Les Tribunaux administratifs semblent toutefois indiquer une tendance à l’augmentation. Une chose est sûre, la nature du contentieux s’est diversifiée. Les problématiques de radiation, qui existent depuis quelques années déjà, sont celles qui ont le plus émergé. Mais de nouveaux contentieux se sont développés, portant notamment sur des demandes de remboursement de trop-perçu ou encore sur des refus d’inscription et d’indemnisation. En outre, Pôle Emploi est défaillant dans son obligation de placement. A la mi-octobre nous allons d’ailleurs déposer un recours auprès du Tribunal administratif de Paris pour défaut de suivi de cinq demandeurs d’emploi, Pôle emploi ayant refusé toute indemnisation préalable.



 
 
Foot: Lionel Messi devant la justice pour fraude fiscale présumée
 
De Daniel BOSQUE (AFP)
Barcelone — L'icône du football, l'Argentin Lionel Messi, entre vendredi sur un terrain qui lui est totalement inconnu, à l'occasion de son audition devant un juge qui l'a mis en examen en juin pour fraude fiscale.
La star du FC Barcelone (26 ans) et son père Jorge Horacio Messi sont convoqués devant un tribunal de Gava, dans la banlieue barcelonaise, souçonnés d'avoir organisé une évasion fiscale portant sur 4,16 millions d'euros.
Le quadruple Ballon d'or doit être entendu à 11H00 (09H00 GMT), une heure après son père, dans cette ville au sud de Barcelone où vit le joueur.
Les deux hommes, qui ont démenti en bloc en rejetant notamment la faute sur un ex-agent, sont accusés d'avoir caché au fisc espagnol une partie des revenus tirés du droit à l'image du joueur entre 2006 et 2009. "Je suis très tranquille. Je suis en dehors de ça, tout comme mon père. Nous avons nos avocats et nos conseillers qui s'occupent de ces choses-là", avait déclaré Messi en juillet.
Et pour l'heure, son image semble intacte auprès des supporteurs.
5 millions d'euros
"Son problème avec le fisc a un peu affecté l'image de Messi, surtout au début car cela a été une information choquante. Mais je crois que désormais l?opinion a un avis clair sur cette question et a vu que cela n?a rien à voir avec lui", estime Javier Matallanas, directeur adjoint du quotidien sportif AS.
Selon lui, Messi "est là pour jouer au football et le problème provient de ses conseillers fiscaux. C'est ce qu?a dit son père et je le crois tout comme la majorité des gens. Car cela n?a pas de sens qu?il essaie d'escroquer le fisc".
"Du point de vue du football, c?est sûr, cela ne l?a pas touché du tout, car il continue à être le génie en tout, à être le meilleur joueur pratiquement de tous les temps. Psychologiquement, je ne crois pas que cela l?ait touché, car en plus, il a payé ce qu'il devait payer", renchérit Juan Riveno, un supporteur du Barça.
Le père du joueur a versé 5 millions d'euros le 14 août "au titre de paiement et intérêts dans le cadre de la procédure en cours", selon le tribunal.
L'international argentin a signé dix buts en huit matches avec le Barça toutes compétitions confondues cette saison.
Compte offshore
La défense a tenté d'exonérer le joueur de toute responsabilité et de faire accuser un de ses anciens agents, Rodolfo Schinocca.
D'après un courrier de Jorge Messi obtenu par le quotidien catalan El Periodico, le père du joueur estime que Schinocca s'est chargé de "la structure et la gestion" des revenus de Messi liés à ses droits d'image.
L'ex-agent a pour sa part souligné qu'il avait cessé de travailler avec les Messi en 2006, soit avant la période incriminée, et a accusé à son tour Jorge Messi d'avoir voulu "un compte offshore" pour gérer ces revenus.
Lionel Messi était classé en juin à la dixième place des sportifs les plus riches du monde par le magazine Forbes, qui lui attribue un salaire annuel de 20,3 millions de dollars (15 millions d'euros) et des revenus commerciaux s'élevant à 21 millions de dollars (15,53 millions d'euros).
Malgré sa mise en examen, Messi reste d'ailleurs l'une des têtes d'affiches publicitaires de l'équipementier Adidas ou de la série de jeux vidéos Fifa, dont le nouvel épisode "Fifa 2014", avec Messi sur la pochette, sort cette semaine en Espagne.
"Tant que le joueur reste aussi bon et que son comportement sera normal et correct, tout cela ne va pas beaucoup l'affecter", pronostique Carles Canto, dont le cabinet a réalisé en 2012 une étude montrant que Messi était le sportif étranger jouissant de la meilleure image en Espagne.




 

Six arrestations dans l'enquête sur le vol de lingots d'or à Roissy

AFP

La semaine dernière, une cinquantaine de kilos d'or ont été dérobés dans les soutes d'un avion de l'aéroport francilien.

Un Boeing 747 d'Air France décolle de l'aéroport Roissy Charles de Gaulle, en juin 2013.Six hommes ont été arrêtés vendredi matin en région parisienne, soupçonnés d’avoir participé au vol, la semaine dernière à l’aéroport de Roissy, d’une cinquantaine de kilos de lingots d’or dans les soutes d’un avion de la compagnie Air France, ont indiqué deux sources proches du dossier à l’AFP.
Les suspects ont été interpellés en Seine-Saint-Denis, en Seine-et-Marne et dans le Val-d’Oise, trois départements franciliens qui touchent l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, selon une source proche de l’enquête. Une deuxième source a confirmé ces arrestations.
Des perquisitions, pour retrouver notamment le précieux butin et des éléments permettant de mettre en cause les suspects, étaient en cours vendredi matin, a ajouté la source proche de l’enquête, confiée à la Section de recherches de la gendarmerie du transport aérien.
Il est rapidement apparu que le vol de cet or, d’une valeur de 1,6 million d’euros, avait été commis au moment du départ de Roissy et non après l’arrivée de l’appareil à Zurich, jeudi 19 septembre. Une source aéroportuaire avait précisé que les voleurs avaient «très certainement profité de complicités» sur le tarmac de l’aéroport parisien.
Il n’était pas clair vendredi matin si les suspects travaillaient dans la zone réservée de l’aéroport, ni pour quelle entreprise. Des salariés de Brink’s International étaient chargés du transport de cette cargaison de haute valeur, mais les soutes sont également accessibles aux salariés de la compagnie et de sociétés sous-traitantes, comme celles s’occupant du transport de bagages ou de fret.
Brink’s avait assuré mardi que «ces colis n’étaient pas sous sa responsabilité quand ils ont disparu», et Air France a annoncé avoir porté plainte.




SOCIETE

Projet de loi pour "limiter" mais "préserver" les programmes de la NSA

Le Monde.fr avec AFP

La commission du renseignement du Sénat américain prépare un projet de loi visant à mettre des "limites" à la surveillance des données téléphoniques mais à "préserver" ce programme de la NSA critiqué depuis l'affaire Snowden, a annoncé jeudi 26 septembre une sénatrice.

La sénatrice démocrate Dianne Feinstein, présidente de la commission, et le républicain Saxby Chambliss travaillent à un projet bipartite visant à prendre en compte le besoin accru de transparence sur les programmes de surveillance de la NSA.La sénatrice démocrate Dianne Feinstein, présidente de la commission, et le républicain Saxby Chambliss travaillent à un projet bipartite visant à prendre en compte le besoin accru de transparence sur les programmes de surveillance de la NSA, révélés par son ancien consultant Edward Snowden.
La collecte systématique des "métadonnées" téléphoniques aux Etats-Unis est "constitutionnelle" et "légale", a martelé la sénatrice Feinstein tout en reconnaissant que les révélations de Snowden avaient conduit à "un malheureux mais bien réel scepticisme de l'opinion" sur les intrusions de la NSA dans la vie privée des Américains.
L'élue a évoqué son projet lors d'une nouvelle audition, devant la commission, du directeur national du renseignement (DNI) James Clapper et du patron de l'agence nationale de sécurité (NSA), le général Keith Alexander.

ACCÈS AUX DONNÉES TÉLÉPHONIQUES LIMITÉ
"Notre projet de loi limite strictement l'accès aux données téléphoniques (...), interdira expressément la collecte du contenu des appels téléphoniques", a-t-elle annoncé. Le projet codifie également l'exigence selon laquelle un analyste doit avoir une "suspicion récente et étayée qu'un numéro téléphonique est associé au terrorisme pour pouvoir utiliser la base de données", a-t-elle détaillé.
Parmi les autres mesures envisagées, la sénatrice a évoqué la réalisation de rapports annuels d'activité concernant la collecte des métadonnées téléphoniques, qui comprendront les numéros, heures et durées de tous les appels passés via les opérateurs américains, mais pas le contenu des conversations.
Le sénateur Chambliss, coauteur du projet, a toutefois précisé qu'il avait de "fortes objections" à ce que le contrôle du programme de métadonnées ne soit plus dans les mains de la NSA.
Au cours de l'audition et dans une déclaration écrite, les responsables du renseignement ainsi que le numéro deux du département de la justice, James Cole, ont réservé bon accueil à ces modifications. "Nous sommes ouverts à un certain nombre d'idées, affirment-ils. Il y a quelques changements dont nous pensons qu'ils peuvent permettre d'accroître le respect de la vie privée, des libertés publiques ainsi que la confiance du public tout en respectant les besoins de la sécurité nationale."






Roms en France, des chiffres inédits
 
Un diagnostic de la situation des Roms réalisé par la délégation interministérielle à l’hébergement, que La Croix s’est procuré en avant-première, doit être présenté vendredi 27 septembre à l’Assemblée nationale. Selon ce document, il y aurait 394 campements totalisant 16949 personnes.
                           
 
  Jeudi 26 septembre, le débat sur les Roms s’est encore envenimé avec les déclarations de Cécile Duflot. La ministre écologiste, qui assistait aux journées parlementaires de son parti Europe Écologie-Les Verts à Angers, a accusé Manuel Valls d’être allé « au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain » avec ses récents propos, n’hésitant pas à en appeler à « la responsabilité du président de la République ».
À quelques mois des élections municipales, le sujet prend ainsi chaque jour plus d’ampleur, y compris au sein de la majorité gouvernementale, où se côtoient deux lignes presque irréconciliables : celle incarnée par le ministre de l’intérieur, pour qui « le mode de vie de cette population » est « en confrontation avec le nôtre » et celle, plus humaniste, incarnée par la circulaire interministérielle datant du 26 août 2012, qui demande aux préfets d’anticiper et accompagner les opérations d’évacuation, avec notamment la recherche de « solutions alternatives ».

majoritairement en France depuis plus de cinq ans

C’est dans ce contexte qu’une première radiographie de la situation des campements roms est présentée vendredi 27 septembre à l’Assemblée nationale. Début 2013, le gouvernement a en effet affecté 4 millions d’euros au financement de diagnostics sociaux dans les campements et au développement d’actions d’insertion. Le préfet Alain Régnier, délégué interministériel à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal), a été chargé de cette mission par le premier ministre. C’est un premier bilan qu’il s’apprête à détailler devant les députés, accompagné de la ministre déléguée à la réussite éducative, George Pau-Langevin, qui prendra la parole au nom du gouvernement.

Ce document de synthèse, dont La Croix a pu prendre connaissance, apporte des données encore inédites sur les campements et leurs occupants. Une enquête réalisée l’été dernier dénombre 394 bidonvilles, totalisant 16 949 personnes. Ces habitants sont majoritairement en France depuis plus de cinq ans, et ce malgré de nombreuses expulsions. Plus de 4 300 enfants vivent dans ces abris de fortune. Les Roms sont très inégalement répartis sur le territoire. À elle seule, l’Île-de-France concentre 39 % des campements et 41 % des personnes vivant dans des campements en France. Les 62 campements présents dans le seul département de Seine-Saint-Denis regroupent 20 % des habitants. Viennent ensuite le Nord-Pas-de-Calais (3 116 personnes), Pays de la Loire (1 469), Provence-Alpes-Côte d’Azur (1 250) et Rhône-Alpes (1 080)…
Les conditions sanitaires de base sont absentes pour une grande part des Roms installés dans des campements : 1 300 personnes ne disposent d’aucun traitement des déchets, 3 700 personnes vivent sans accès à l’eau courante. Enfin, les deux tiers des bidonvilles sont implantés sur des terrains publics, et plus d’un tiers sont en instance d’évacuation.

augmentation du nombre d’autorisations de travail

La Dihal met néanmoins en avant quelques avancées. L’ouverture du marché du travail à 291 métiers autorisés aux Bulgares et aux Roumains a permis une augmentation du nombre d’autorisations de travail, qui sont passées à 4 249 bénéficiaires au premier semestre 2013, contre 3 145 au second semestre 2012. Les dispositifs de suivi mis en place dans chaque académie ont également amélioré le taux de scolarisation, même si ce dernier reste très faible. Aujourd’hui, un tiers des 2 000 enfants habitant dans des bidonvilles ont trouvé le chemin de l’école, mais de manière très instable en raison des nombreux démantèlements.
L’étude confirme par ailleurs que les efforts consentis en faveur de l’insertion des Roms sont inégaux en fonction des politiques locales. Parmi les dernières actions lancées, les villes d’Orly (Val-de-Marne), de Strasbourg (Bas-Rhin), et de Bordeaux (Gironde) se sont particulièrement investies dans l’accès au logement, les mairies de Montreuil (Seine-Saint-Denis) et de Mons-en-Barœul (Nord) ont mis l’accent sur la scolarisation, tandis que Nantes (Loire-Atlantique) et le Grand Lyon se sont plutôt penchés sur des programmes de réinsertion dans le pays d’origine.

anticiper et accompagner les opérations d’évacuation

Toutefois, la mission Roms patine de manière générale en Île-de-France, mais aussi en Provence-Alpes-Côte d’Azur, où certains préfets ne daignent pas envoyer les diagnostics pourtant exigés. « Pour l’heure, nous n’en avons reçu qu’une dizaine, ce qui ne nous permet pas pour le moment d’avoir une vision aussi précise que nous le voudrions de la population et de ses besoins », regrette Marie-Françoise Lavieville, adjointe du délégué interministériel Alain Régnier.
En attendant, Matignon cherche à réactiver la circulaire d’août 2012 demandant d’anticiper et d’accompagner les opérations d’évacuation sur le territoire. Le 11 septembre dernier, le gouvernement a nommé un « monsieur Roms » en Île-de-France, Jérôme Normand, pour « aider » les huit préfets d’Île-de-France à en respecter la lettre. « Nous avons pour objectif de “désethniciser” la question, même s’il ne faut pas être naïf en niant les différences culturelles, explique un conseiller du premier ministre. Mais dans la hiérarchie des difficultés liées aux Roms, les difficultés économiques et sociales viennent en première position. Une bonne part de cette population vient comme beaucoup de migrants en France pour trouver un avenir meilleur. »

les Roms, considérés comme un groupe « à part »

L’an prochain, la mission Roms pilotée par la Dihal sera maintenue, avec de nouveaux objectifs. Après les municipales, la délégation sera chargée de lancer une « dynamique de contractualisation pluriannuelle » entre les services de l’État, des collectivités et des associations pour résorber les bidonvilles. D’ici à l’ouverture du marché de l’emploi aux Roumains et Bulgares au 1er  janvier 2014, l’administration se donne également pour mission de développer l’apprentissage de la langue et l’accès aux emplois saisonniers agricoles. Elle lancera également une campagne de sensibilisation pour changer la perception globale sur les habitants des bidonvilles, avec la mise en avant de parcours positifs. Il y aura fort à faire : les Roms sont considérés comme un groupe « à part » par 77 % des Français.

JEAN-BAPTISTE FRANÇOIS                                       






Roms: le gouvernement n'applique pas ses propres règles, accuse Baudis
 
(AFP)
Paris — Le défenseur des droits Dominique Baudis a accusé vendredi le gouvernement de ne pas appliquer une circulaire du 26 août 2012 encadrant le démantèlement des camps de Roms.
"Cette circulaire interministérielle d'août 2012 n'est pas appliquée dans tous les cas, loin s'en faut", a déclaré M. Baudis en ouverture d'un colloque sur le sujet à l'Assemblée nationale.
"Trop souvent les évacuations se produisent sans décision de justice préalable. Trop souvent le délai des trois mois entre le jugement et le démantèlement n'est pas respecté", bien que ce délai soit "nécessaire" pour réaliser les diagnostics des populations, a-t-il ajouté.
La circulaire en question prévoit un diagnostic social des populations en amont des évacuations et un accompagnement en aval.
En juillet, M. Baudis avait déjà dressé ce bilan et formulé des recommandations. "Hélas, à ce jour, nous n?avons toujours pas de réponse" de Matignon, a-t-il regretté. "Confronté à ce silence (...), j'ai relancé le Premier ministre dès cette semaine au sujet de notre bilan et de nos recommandations", a-t-il ajouté.
Jeudi, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait présenté cette circulaire comme "la politique du gouvernement" pour trancher une polémique née après des propos controversés du ministre de l'Intérieur. "Il y a tout dedans, y compris la fermeté, y compris le respect du droit mais aussi tout le travail d'intégration, tout le travail d'accompagnement social", avait dit le chef du gouvernement.
Mardi Manuel Valls a déclaré que seule une minorité de Roms voulaient s'intégrer et que leurs "modes de vie" était en "confrontation" avec celui des populations locales. Il a été critiqué au sein même du PS et du gouvernement par Cécile Duflot notamment.
Dans ce contexte "difficile", le défenseur des Droits a dénoncé "l'irrationnalité des arguments, des comportements et des prises de position". Mais, a-t-il ajouté, "on ne peut pas réduire à un problème national ce qui est un défi adressé à tout notre continent".
Dominique Baudis a donc demandé à Viviane Reding, commissaire aux droits fondamentaux, de réunir tous les responsables européens en charge de la lutte contre les discriminations pour établir une stratégie commune.
Près de 400 campements informels abritent environ 17.000 personnes, selon un bilan de la délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement (Dihal) chargée du suivi de l'application de la circulaire et organisatrice de la journée d'échanges vendredi.
Son responsable, le préfet Alain Régnier, a redit en introduction que cette mission "était la plus difficile qui (lui) ait jamais été confiée" mais qu'elle n'était pas "impossible". Lui aussi a jugé que la circulaire du 26 août 2012 était "bien". Maintenant, il faut l'appliquer de manière homogène dans tous les départements".





 
Climat: le rapport des experts du Giec est "un signal d'alarme"
 
(AFP)
New York — Le rapport des experts du climat qui sera présenté vendredi à Stockholm constituera un "signal d'alarme pour le monde", a estimé jeudi à New York la responsable climat de l'ONU, Christiana Figueres.
"Cela ne fait aucun doute: le rapport du Giec nous prouvera à tous que le défi auquel nous faisons face est plus important et plus urgent encore que ce que nous pensions", a déclaré Mme Figueres au cours d'un point de presse en marge de l'assemblée générale de l'ONU.
"La question bien sûr est de savoir quelle sera la réaction des gouvernements face à ce défi", a-t-elle ajouté. "Il est clair que les engagements pris à ce jour (pour réduire les émissions de gaz à effet de serre) sont insuffisantes pour atteindre l'objectif des 2°C".
La communauté internationale s'est fixé comme objectif de contenir le réchauffement de la planète à +2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, seuil au-delà duquel les scientifiques mettent en garde contre un emballement du système climatique avec son cortège d'événements extrêmes.
Mme Figueres a par ailleurs salué l'initiative lancée par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon d'organiser un sommet sur le climat, rassemblant dirigeants politiques et secteur privé, à New York en septembre 2014, en marge de la prochaine assemblée générale de l'ONU.
"Nous pensons que cela contribuera à donner un élan aux négociations" en vue d'un accord international sur le climat en 2015 lors d'une conférence prévue à Paris, a-t-elle souligné.
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), co-lauréat du prix Nobel de la paix en 2007, doit présenter vendredi matin le premier volet de son nouvel état des lieux sur le réchauffement climatique en cours.
Reposant sur les contributions de 250 scientifiques et des études déjà publiées, il va s'inscrire dans la lignée des quatre rapports précédents, qui n'ont cessé de préciser les menaces liées au changement climatique. Il devrait en particulier confirmer la responsabilité de l'homme, revoir à la hausse la montée attendue du niveau de la mer et l'intensification d'événements climatique extrêmes (vagues de chaleur, fortes pluies) dans certaines régions.





Corée, Irak, Somalie... Les pays où les chrétiens sont le plus persécutés

Cordélia Bonal avec Idé
CARTE

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Les violences et discriminations à l’encontre des chrétiens ont augmenté ces dernières années dans plusieurs pays d’Afrique sub-saharienne et du Moyen-Orient. 
Cordélia Bonal avec Idé





Reims opte pour le mandarin


Pour la première fois en L1, il y aura du mandarin sur un maillot de football. C'est Reims qui va ouvrir la voie dimanche soir face à Monaco (8eme journée de L1).

C'est un beau cadeau que le Stade de Reims a fait à M.Jianhua Wu, PDG de Sanei Elevator, en visite cette semaine dans la Marne et qui donnera le coup d'envoi fictif de Reims-Monaco dimanche soir (8eme journée de L1). En effet, le nom du partenaire du club depuis trois ans s'affichera sur le maillot rouge et blanc en français et en mandarin, une première en L1. Un maillot collector tiré à 100 exemplaires est d'ailleurs mis en vente pour l'occasion. Une belle publicité pour l'entreprise chinoise basée à Shanghai car c'est cette rencontre qui sera diffusée dimanche à 21h00 sur Canal+.






Peut-on censurer au nom de la science ?

 
 
C'est une information qui donne à réfléchir. Dans un article publié en ligne mardi 24 septembre, Suzanne LaBarre, rédactrice en chef du site Internet de Popular Science, un des plus anciens journaux de vulgarisation scientifique du monde, a annoncé sa décision d'appuyer sur le bouton "off". De désactiver la fonction "commentaire" de son site Web. D'empêcher les lecteurs de dire ce qu'ils pensent au sujet des articles publiés.

Suzanne LaBarre explique que "cette décision n'a pas été prise à la légère" et qu'il est une conséquence directe de ce que j'appellerai l'"effet crado" ("the nasty effect" en anglais). Cet arrêt des commentaires est une réaction directe à la pollution des sites d'information par les trolls, qu'ils soient humains ou robotisés, organisés par des lobbies ou pas. Trolls qui déversent dans les commentaires des textes à l'argumentation parfois préfabriqués et copiés-collés, destinés, dans le cas de l'information scientifique, à instiller le doute dans l'esprit des internautes, qui sur la réalité du réchauffement climatique, qui sur la validité de la théorie de l'évolution, qui sur l'innocuité des vaccins, etc. Bref à utiliser l'outil du commentaire pour manipuler l'opinion.
Comme le souligne Suzanne LaBarre, ces commentaires ont vraiment le pouvoir de modifier la perception que le public se fait d'une nouvelle dans le domaine des sciences. L'"effet crado" a été mis en évidence il y a quelques mois dans une étude publiée par le Journal of Computer-Mediated CommunicationPour résumer, les auteurs ont soumis plus d'un millier de personnes, échantillon représentatif de la population américaine, à un article fictif sur Internet rendant compte d'une découverte dans le domaine des nanotechnologies. Une partie des "cobayes" voyait l'article accompagné de commentaires lançant certes un débat contradictoire mais sur le mode cordial et ouvert. L'autre partie avait accès à une discussion tout aussi contradictoire, qui prenait cependant la tournure musclée, péremptoire et parfois méprisante qui est la marque de fabrique des trolls. Cette dialectique avait un effet significatif, qui polarisait davantage le lectorat et, surtout, modifiait la perception de l'information en altérant la capacité d'adhésion à la technologie présentée. L'effet "crado" est la version Internet du "calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose".
Pour Suzanne LaBarre, les conséquences des agissements des trolls sont évidentes : "Les commentateurs façonnent l'opinion publique ; l'opinion publique façonne les politiques publiques ; les politiques publiques décident si la recherche est financée, comment elle l'est et quel type de recherche l'est – vous commencez à voir pourquoi nous nous sentons contraints d'appuyer sur le bouton "off"." A cela il faut ajouter le contexte américain de "guerre" contre la science que j'ai plusieurs fois évoqué dans ce blog (lire ici, ici ou encore là). Les Etats-Unis sont certes les champions du monde au palmarès des prix Nobel scientifiques mais il s'agit aussi d'un pays dont un des deux principaux mouvements politiques, le parti Républicain, est ouvertement en croisade contre la science soit parce que celle-ci s'attaque aux puissances industrielles qui financent ce parti (cf. le climato-scepticisme), soit parce qu'elle offre une vision du monde qui remet en cause les représentations traditionnelles des électeurs américains les plus conservateurs. A ce titre, entendre Sarah Palin dire en 2008 que les hommes avaient côtoyé les dinosaures il y a 6 000 ans (date supposée de la création de l'Univers par Dieu), n'était au fond guère étonnant...
Si l'on interprète correctement ce que dit Suzanne LaBarre, publier sur le site Internet d'un journal de vulgarisation scientifique des commentaires disséminant volontairement des contre-vérités ou se faisant les relais des marchands de doute dénoncés par Naomi Oreskes et Erik Conway, revient à se tirer une balle dans le pied, à desservir la cause de la science. D'où la conséquence "logique", la fermeture desdits commentaires. Qu'on aime ou pas Popular Science, pareil choix venant d'un monument de la vulgarisation scientifique, qui fêtera dans quelques années son siècle et demi d'existence, pose bien des questions. La première consiste à se demander si ce renoncement, cet aveu d'impuissance, ne signe pas par contraste la victoire suprême des trolls. Certes ils disparaîtront du paysage, ils ne se serviront plus du média comme d'un porte-voix pour leur propagande... mais les autres internautes n'auront plus d'espace d'expression, ceux qui veulent sincèrement et honnêtement participer au débat sur tel ou tel aspect de l'actualité de la recherche.
La deuxième question est celle qui donne son titre à ce billet : peut-on censurer au nom de la science ? La science est un perpétuel processus d'erreurs et de corrections. Elle est réfutable par essence et toute théorie, même la plus éprouvée par l'expérience, peut être remise en cause à tout moment si une expérience la prend en défaut. La science est aussi une agora dans laquelle chacun soumet ses arguments aux critiques des autres avec l'espoir qu'en débattant, on percevra mieux le visage de la vérité. Si l'on s'en tient à ce résumé, la censure est donc à l'opposé du fonctionnement de la recherche. Mais, sur le plan pratique, cela n'est valable que si tous les participants acceptent les règles du jeu.
C'est là le point le plus important du débat. Les trolls ne jouent pas le jeu. On les reconnaît soit parce qu'il font intervenir de faux experts, soit parce qu'ils pratiquent la sélection de données pour ne retenir que celles qui les arrangent, soit parce qu'ils mettent sans cesse sur le tapis des arguments et des travaux qui ont été maintes fois réfutés pour des erreurs factuelles, des biais méthodologiques ou des conflits d'intérêts. Et, bien sûr, il leur arrive de faire tout cela en même temps. C'est ce que j'ai coutume d'appeler le négationnisme scientifique, même si j'ai parfaitement conscience que la connotation historique très forte du mot "négationnisme" rend l'expression exagérée. Certains préfèrent celle de "déni de la science". La question "peut-on censurer au nom de la science ?" revient donc à se demander ce qu'on doit faire avec ceux qui ne jouent pas le jeu selon les règles. En général, la réponse est l'exclusion de la partie. Le problème avec l'option radicale qu'a choisie Popular Science, c'est qu'elle revient à donner un carton rouge à tous les joueurs de l'équipe quand un seul a fauté.
Pour terminer sur une touche plus personnelle, la décision de "Pop Sci" invite le blogueur scientifique que je suis à s'interroger sur ses propres pratiques de "modération". Il m'est en effet arrivé de voir Passeur de sciences pris dans la déferlante des trolls à l'occasion de tel ou tel billet, qu'il soit sur le créationnisme en Turquie ou aux Etats-Unis, sur le réchauffement climatique ou encore sur les théories du complot. Très souvent, ces internautes ne s'embarrassent guère de fioritures, se contentant de changer de pseudonyme pour faire croire à un "effet masse", à une réaction collective, mais oubliant de modifier l'adresse IP à partir de laquelle on peut identifier les commentateurs... Les premières fois, on tente d'être ouvert à la critique, de répondre posément aux remarques, de rectifier ce qu'on prend pour des erreurs alors qu'il s'agit de mensonges manifestes. On apprend vite l'adage "Don't feed the troll", ne pas nourrir le troll, lequel n'est jamais aussi heureux que quand il vous a attrapé dans ses filets. Sur ce point, je suis d'accord avec Suzanne LaBarre : tout le temps perdu à répondre aux trolls de manière raisonnable est du temps volé à l'information, à la réflexion, à l'écriture et aux autres lecteurs, ceux qui sont de bonne foi.
La charte des blogs du site Internet du Monde n'est pas toujours d'un grand secours car elle reste assez générale. Elle précise néanmoins plusieurs choses, notamment que sont proscrits "la violence ou l'incitation à la violence, politique, raciste ou xénophobe, la pornographie, la pédophilie, le révisionnisme et le négationnisme (...) ; le détournement du service de blogs pour faire de la propagande ou du prosélytisme, à des fins professionnelles ou commerciales (prospection, racolage ou prostitution) et à des fins politiques, religieuses ou sectaires". Elle dit aussi qu'il appartient à chaque blogueur "de surveiller et de censurer son contenu, notamment les commentaires que les internautes seront susceptibles d'y publier. Le Monde interactif lui donne la possibilité de supprimer tout commentaire ajouté par un internaute sur son blog."
Face aux trolls qui sont d'une insolente mauvaise foi, j'ai souvent été gagné par le découragement ou la colère et tenté d'adopter la solution de Popular Science. De fermer les commentaires et d'avoir la paix dans mon espace. Et puis, à chaque fois, je me suis dit que ceux que j'appelle par ironie les courageux anonymes seraient trop contents d'une telle réaction. Je n'ai pas voulu oublier que, pour un journaliste, l'atout d'Internet par rapport au journal papier est ce contact quotidien avec ceux qui le lisent, cette possibilité de se parler, d'échanger des idées et des informations car il arrive souvent qu'un commentaire enrichisse le billet que j'ai écrit. J'ai donc tenu bon en choisissant simplement, impitoyablement, de clouer le bec aux menteurs patentés, à ceux qui font profession de semer le doute. Ils ont beau jeu, ensuite, de crier ensuite à la censure sur les forums où ces groupuscules aiment à cracher sur les médias, mais peu m'importe. Ce qui compte à mes yeux, c'est que leur propagande et leurs mensonges ne soient pas passés par chez moi. Cela implique de relire tous les commentaires avant leur publication. Avec plus de 24 000 commentaires laissés sur ce blog depuis sa création en décembre 2011, je laisse le lecteur imaginer le temps que j'ai passé à la modération. C'est pour ne pas perdre tout ce temps que Popular Science a opté pour une solution radicale que je regrette tout en la comprenant.
Pierre Barthélémy (suivez-moi ici sur Twitter ou bien là sur Facebook)
 
                                                                    
 
 
 
 
 

DIVERS

Inde : un immeuble de cinq étages s'effondre à Bombay

Le Monde.fr avec AFP
Les secours ont commencé à intervenir sur les ruines de l'immeuble effondré pour tenter de désincarcérer des survivants des décombres, vendredi.
Les secours ont commencé à intervenir sur les ruines de l'immeuble effondré pour tenter de désincarcérer des survivants des décombres, vendredi. | REUTERS/DANISH SIDDIQUI

Un immeuble de cinq étages s'est effondré vendredi 27 septembre à Bombay, piégeant au moins soixante-dix personnes dans les décombres. Selon les habitants du quartier, situé dans l'est de la ville, une soixantaine de personnes vivaient dans cet immeuble, propriété d'un organisme municipal. Sept personnes sont déjà ressorties vivantes, selon le responsable.

Les secours ont commencé à extraire des personnes piégées sous les décombres, vendredi. | REUTERS/DANISH SIDDIQUI

Les secours ont commencé à extraire des personnes piégées sous les décombres, vendredi.
L'effondrement s'est produit à 6 heures (2 h 30 à Paris) près du marché de Babugenu, ont annoncé des responsables des secours. Quatre ambulances et douze camions de pompiers ont été envoyés sur place pour tenter de sauver les personnes coincées sous les gravats.
Cinq immeubles se sont effondrés à Bombay ou autour de la ville au cours des derniers mois, dont l'un en avril qui a fait 74 morts. Ces accidents mettent en évidence la mauvaise qualité des constructions et la violation fréquente du droit de l'urbanisme, sur fond de forte demande et de corruption.








La "tomtato", ou "tomate de terre", veut conquérir les balcons



 
 

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