HUMOUR......ENCORE QUE......
Allemagne - Angela Merkel en cartoons by courrierinternational
http://www.klaire.fr/2013/09/19/pourquoi-jai-decide-de-faire-un-don-a-frigide-barjot/
Vae Victis !
Brennus a un beau bouclier
par Djinnzz
En 390 avant Jésus-Christ, Rome n’est pas
encore l’Empire qui règne en maître incontesté sur toute la Méditerranée. C’est
encore une cité modeste, dont la suprématie est régulièrement contestée par
leurs voisins.
C’est ainsi les Gaulois parviennent à lancer un assaut sur la
ville et commencent à monter un siège autour de la colline du
Capitole, où les Romains se sont réfugiés.
Les Gaulois tentent un assaut nocturne et escaladent les murs
de la ville sans faire de bruit. Mais leur assaut va etre repoussé par… des
oies! Et oui, les fameuses oies du Capitole, élevées par les
prêtres, n’apprécient pas de se faire réveiller en pleine nuit et font un boucan
de tous les diables qui réveille la garde romaine…
Ce premier assaut repoussé, les Gaulois continuent à tenir le
siège. Au bout de plusieurs mois, les Romains commencent à manquer de vivres et
ouvrent les négociations. Les assaillants acceptent de se retirer en échange
d’une importante somme d’or, qui s’élèverait à 1000 livres (soit un peu plus de
300 kilos d’or!).
– 300 kilos d’or? Mais c’est énorme!!!
– C’est pas mal, en effet… Au cours actuel, cela
correspondrait à une somme de près de 13 millions d’€uros!
Humiliés, les Romains n’ont pas vraiment d’autres choix que
d’accepter le deal. Mais leur humiliation ne va pas s’arrêter là! Au moment de
payer le tribut, les Romains se plaignent que les poids utilisés par Brennus
pour peser l’or sont faussés. Avec panache, le chef gaulois ajoute son
épée sur la balance en lançant cette phrase qui a traversé les
siècles: « Vae victis! », c’est à dire « Malheur aux
vaincus! »
Le triomphe
de Brennus est total! Total, vraiment? Non, pas vraiment, en fait… Peu de temps
après sa victoire, les Romains parviennent à remettre sur pied une armée et
inverse la tendance. Ils parviennent finalement à écraser l’armée gauloise et à
récupérer leur or! L’honneur est sauf, et les caisses sont de nouveau pleines…
L’Histoire, par contre, retiendra uniquement l’épisode de Brennus… et oubliera
le retournement de situation: Napoléon III glorifie Brennus et le transforme en
héros national au détriment, bien sûr, de la réalité historique. Comme
d’habitude, méfions-nous de la propagande!
L’Info du Jour qui te permet de briller en société
Les plus sportifs d’entre vous auront sans doute fait l’analogie avec le
bouclier de Brennus, le nom donné au trophée remporté par les champions de
France de Rugby. FAUX!
En fait, c’est Charles Brennus, dirigeant d’un club de rugby au début du XXè
siècle, qui a modelé le trophée. Rien à voir, donc, avec le chef de guerre
gaulois!
POLITIQUE
Syrie : Assad réclame un milliard de dollars pour détruire son arsenal chimique
Bachar al-Assad se dit prêt à faire détruire ses armes chimiques, mais avance un délai et un coût énorme pour y parvenir. Le président syrien a répété que l’attaque aux armes chimiques du 21 août près de Damas était le fait des rebelles et non de ses forces armées.
Le président syrien Bachar al-Assad a assuré sur une télévision américaine que son pays détruirait son énorme arsenal chimique, une opération qui coûtera un milliard de dollars et prendra au moins un an.
Cet entretien, réalisé mardi à Damas et diffusé mercredi soir par la chaîne FoxNews, a montré un président Assad visiblement sûr de lui, au moment où le Conseil de sécurité de l’ONU débat d’une résolution qui pourrait prévoir l’usage de la force si le régime syrien ne respecte pas un plan de démantèlement de ses armes chimiques agréé le 14 septembre par Moscou et Washington. « Si l’administration américaine est prête à payer et à prendre la responsabilité d’emmener ces substances toxiques aux Etats-Unis, pourquoi ne le font-ils pas ? », a-t-il avancé.
Après deux ans et demi de conflit et plus de 110.000 morts, le chef de l’Etat syrien a également assuré que son pays n’était « pas en guerre civile », mais plutôt confronté à une « nouvelle sorte de guerre » menée par des « dizaines de milliers de jihadistes » de plus de 80 nationalités étrangères, dont « 80% à 90% » seraient des combattants « d’Al-Qaïda ».
D’après lui, depuis mars 2011, « des dizaines de milliers de Syriens » et 15.000 soldats gouvernementaux ont été tués, la plupart par « des attaques terroristes, des assassinats et des attentats suicide ».
Dans cette deuxième interview ce mois-ci à une télévision américaine et dans le cadre d’une offensive auprès de médias occidentaux, M. Assad a répété que l’attaque aux armes chimiques du 21 août près de Damas était le fait des rebelles et non de ses forces armées.
L’allié russe défend la même position. Au contraire, les Occidentaux et plusieurs pays arabes accusent le régime syrien d’avoir perpétré ce massacre, qui avait failli déclencher il y a quelques jours des frappes militaires américaines et françaises.
Mais les Etats-Unis -- dont le président Barack Obama est très réticent pour toute nouvelle aventure militaire au Moyen-Orient -- et la Russie ont trouvé un accord samedi à Genève pour démanteler l’arsenal chimique syrien, le plus important de la région.
« Je crois que c’est une opération techniquement très compliquée. Cela requiert beaucoup d’argent, autour d’un milliard » de dollars, a estimé M. Assad, qui évalue encore à « une année, peut-être un peu plus » le temps nécessaire pour « se débarrasser » de son stock d’armes chimiques.
Conformément à l’accord de Genève, Moscou a en outre annoncé après des discussions avec Damas, que la Syrie s’était engagée à fournir dans le délai imparti d’une semaine une information complète sur son arsenal chimique.
Mais les deux alliés se sont activés mercredi pour empêcher toute résolution à l’ONU susceptible d’ouvrir la voie à un usage de la force contre la Syrie si elle ne se pliait pas à l’accord de Genève.
Résolution à l’ONU peut-être au vote ce week-end
Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, France, Russie, Chine, Royaume-Uni) ont encore eu de nouvelles consultations sur ce projet de résolution. Selon des diplomates à l’ONU, les Occidentaux cherchent à convaincre la Russie que leur projet de texte n’implique pas la menace d’une action militaire immédiate.
Washington et Paris poussent pour une résolution « forte et contraignante ». Si un compromis est trouvé avec Moscou, cette résolution pourrait être soumise au vote ce week-end.
Moscou, qui affirme que l’attaque chimique du 21 août est « une provocation » des rebelles syriens, a accusé l’ONU d’avoir rendu lundi un rapport aux « conclusions politisées, de parti pris et unilatérales » sur ce massacre.
Le porte-parole de l’ONU Martin Nesirky a fermement défendu la crédibilité d’un rapport qui « confirme sans équivoque et de manière objective l’utilisation d’armes chimiques en Syrie », mais sans nommer les responsables.
Et même si la voie diplomatique est dorénavant privilégiée, Washington a répété que ses moyens militaires en Méditerranée orientale resteraient « les mêmes ». « Il est évident que la menace claire de recours à la force par les Etats-Unis a conduit au processus diplomatique. Nous devons conserver l’option militaire comme auparavant », a affirmé le secrétaire à la Défense Chuck Hagel.
De son côté, le nouveau président iranien Hassan Rohani, dont le pays soutient Damas, a affirmé sur la chaîne américaine NBC: « Nous ne sommes pas le gouvernement syrien (...) Nous sommes l’un des pays de cette région qui demande la paix et la stabilité, et l’élimination de toutes les armes de destruction massive dans toute la région ».
La situation sur le terrain ne cesse d’empirer selon l’ONU pour qui près de sept millions de Syriens ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence.
A Homs, dont les quartiers rebelles sont assiégés par l’armée depuis 15 mois, des militants ont lancé un appel aux organisations humanitaires. « La majorité des habitants présentent des symptômes de malnutrition. Il n’y a pas d’eau potable », et les maladies se multiplient, a expliqué à l’AFP Yazan, un activiste.
Dans le nord du pays, des combattants d’Al-Qaïda se sont emparés de la ville d’Azaz, près de la frontière turque, après de violents combats contre des rebelles, ont déclaré des militants à l’AFP.
A Maloulaa, la plus célèbre localité chrétienne de Syrie, les combats entre l’armée et les rebelles continuaient, des tireurs embusqués ouvrant le feu sur toute cible. « Il n’y a que le soir où nous pouvons nous mouvoir sans craindre les tirs », a dit un soldat à l’AFP.
Sources AFP, Reuters
Syrie: Maaloula, terrain de chasse des tireurs embusqués
De Sammy Ketz (AFP)
Maaloula — "Maaloula, cité de la culture et de l'histoire, vous souhaite la bienvenue", assure un panneau à l'entrée de la plus célèbre localité chrétienne de Syrie. Mais à l'intérieur, des tireurs embusqués ouvrent le feu sur des cibles dans les rues désertes, où une équipe de l'AFP a échappé aux balles des rebelles.Dans cette ville fantôme, les militaires combattent un ennemi invisible.
"On ne le voit jamais mais on entend le claquement de ses balles tirées avec des Gragunov", le fusil mitrailleur russe préféré des francs-tireurs, raconte un soldat tapi derrière un mur, l'arme à la main.
Une voiture est arrêtée sur le bord de la route, le pare-brise explosé. Le chauffeur est vraisemblablement mort, ses affaires gisent sur la chaussée.
Alors que le photographe de l'AFP venait de traverser la rue, le journaliste qui le suivait a été la cible de tirs. Il a dû s'allonger derrière un muret sur le terre-plein de la chaussée pour échapper au franc-tireur.
Un véhicule blindé est ensuite venu pour faire feu et permettre à l'équipe de partir. "C'est tous les jours ainsi, il n'y a que le soir où nous pouvons nous mouvoir sans craindre les tirs", explique le soldat.
"Nous continuons à avancer doucement mais c'est très difficile car nous nous pouvons pas la bombarder en raison des trésors historiques qu'elle recèle", ajoute-t-il.
Les rebelles, dont des jihadistes liés à Al-Qaïda, ont pris le contrôle de la cité le 9 septembre. Trois jours plus tard, l'armée syrienne est entrée dans Maaloula pour les chasser.
Maaloula, dont la population atteint jusqu'à 5.000 personnes, est majoritairement chrétienne l'été, quand des centaines de chrétiens de Damas et de l'étranger viennent y séjourner. Mais l'hiver, les musulmans sont les plus nombreux.
Cette localité située à 55 km au nord de Damas doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme. La majorité de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques et parlent l'araméen, la langue du Christ. Le nom de la ville vient de Maala, qui veut dire entrée dans cette langue.
Si l'arche à l'entrée de la localité est très abimée en raison de l'explosion d'une voiture piégée conduite par un kamikaze contre un barrage de l'armée, qui a fait huit morts, la localité ne porte pas les stigmates de la guerre en raison du refus de l'armée d'utiliser l'artillerie. Seul le dôme de l'Eglise Saint-Élie est perforé.
"Cette guerre risque d'être longue car ils se cachent dans la montagne et dans un hôtel sur le sommet, mais je pense qu'à terme nous l?emporterons", dit le colonel de l'armée syrienne.
Les 130 Français combattant en Syrie inquiètent Manuel Valls
Le ministre de l’Intérieur estime que le retour en France de ces Français ou résidents en France, souvent radicalisés, représente un « danger potentiel ».
« Plus de 130 Français ou résidents en France », souvent radicalisés, combattent actuellement en Syrie, a affirmé jeudi le ministre de l’Intérieur Manuel Valls sur France Inter, se disant « inquiet ». « Plus de 130 Français ou résidents en France sont aujourd’hui en Syrie, une cinquantaine sont revenus, une quarantaine sont en zone de transit et une bonne centaine ont déjà, selon nos services de renseignements, montré qu’ils pouvaient se rendre là-bas », a-t-il précisé. Selon lui, il s’agit « d’individus jeunes », « ayant connu souvent déjà un parcours délinquant », « radicalisés le plus souvent ».
« C’est un phénomène qui m’inquiète, parce qu’ils représentent, avec leur retour sur notre sol, un danger potentiel », a-t-il insisté. Selon le ministre, « c’est un phénomène sans commune mesure avec le nombre de Français qui avaient pu se rendre par exemple en Afghanistan ou au Pakistan. Il faut être extrêmement attentif ».
Arrêt du métro du Caire après la découverte de deux bombes
Egypte: assaut de l'armée contre des militants en banlieue du Caire
A. K. avec AFP
Des membres des services de sécurité égyptiens ont échangé des tirs avec des groupes armés tôt dans la matinée à Kerdassah, dans la banlieue du Caire. Ils ont fait usage de gaz lacrymogène. Un haut gradé de la police a été tué dans l'opération.
Selon la télévision d'Etat, ils étaient venus procéder à l'arrestation d'individus soupçonnés d'avoir tué une dizaine d'agents lors de la mise à sac de plusieurs commissariats après l'éviction du président Mohamed Morsi, début juillet. Depuis ces heurts, les forces de l'ordre ne pouvaient pénétrer à Kerdassah.
"L'opération vise à nettoyer le village des éléments terroristes", a affirmé ce responsable. Depuis la destitution et l'arrestation le 3 juillet du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée, les forces de l'ordre mènent une violente campagne de répression contre ses partisans qu'elles accusent de "terrorisme".
Ce jeudi matin, c'est le village de Kerdassa près du Caire qui a été la cible de l'armée et de la police. "Il y a des échanges de tirs entre les forces de sécurité et les terroristes qui avaient pris le contrôle du village" inqidue un responsablede la sécurité. L'agence officielle Mena précise qu'un haut gradé de la police a été tué dans cette opération qui visait "à nettoyer le village des éléments terroristes."
trafic sur plusieurs lignes du métro du Caire. Deux bombes avaient été découverte sur les rails d'une station du sud de la capitale. Des bombes qui n'ont pas explosé. Et pour cause, elles étaient "fausses" selon le ministre de l'Intérieur : ce n'était que des "sacs de ciment desquels sortaient des fils électriques, destinés à faire croire qu'il s'agissait de bombes. Ils ne contenaient en fait aucun agent explosif".
L'ensemble du réseau ferré est en cours d'inspection.
Selon la télévision d'Etat, ils étaient venus procéder à l'arrestation d'individus soupçonnés d'avoir tué une dizaine d'agents lors de la mise à sac de plusieurs commissariats après l'éviction du président Mohamed Morsi, début juillet. Depuis ces heurts, les forces de l'ordre ne pouvaient pénétrer à Kerdassah.
"L'opération vise à nettoyer le village des éléments terroristes", a affirmé ce responsable. Depuis la destitution et l'arrestation le 3 juillet du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée, les forces de l'ordre mènent une violente campagne de répression contre ses partisans qu'elles accusent de "terrorisme".
Egypte : fausses bombes dans le métro, assaut anti-islamistes
L'armée et la police ont pris d'assaut ce jeudi un bastion islamiste dans un quartier à la périphérie du Caire. Dans le même temps, l'agence officielle de presse Sana annonce que deux bombes ont été découvertes et désamorcées dans le métro de la capitale égyptienne. Des bombes qui se sont révélées "fausses" selon le ministre de l'Intérieur.
En début de semaine, l'armée égyptienne a pris le contrôle de Delga, une ville du centre de l'Egypte tenue depuis un mois par les partisans de Mohamed Morsi, destitué le 3 juillet.Ce jeudi matin, c'est le village de Kerdassa près du Caire qui a été la cible de l'armée et de la police. "Il y a des échanges de tirs entre les forces de sécurité et les terroristes qui avaient pris le contrôle du village" inqidue un responsablede la sécurité. L'agence officielle Mena précise qu'un haut gradé de la police a été tué dans cette opération qui visait "à nettoyer le village des éléments terroristes."
Le réseau ferré en cours d'inspection
Presque dans le même temps, les autorités égyptiennes ont stoppé letrafic sur plusieurs lignes du métro du Caire. Deux bombes avaient été découverte sur les rails d'une station du sud de la capitale. Des bombes qui n'ont pas explosé. Et pour cause, elles étaient "fausses" selon le ministre de l'Intérieur : ce n'était que des "sacs de ciment desquels sortaient des fils électriques, destinés à faire croire qu'il s'agissait de bombes. Ils ne contenaient en fait aucun agent explosif".
L'ensemble du réseau ferré est en cours d'inspection.
L'Iran promet de ne jamais produire d'arme nucléaire
Le nouveau président iranien Hassan Rohani a assuré que son pays ne produirait jamais de bombe nucléaire, répétant la position déjà énoncée par les dirigeants de la république islamique, dans un entretien diffusé mercredi. «Dans aucune circonstance nous ne chercherons à obtenir des armes de destruction massive, dont des armes nucléaires, et ce ne sera jamais le cas», a déclaré Rohani à l’antenne de la télévision américaine NBC. «Nous n’avons jamais cherché à obtenir une bombe nucléaire, et nous n’allons pas le faire», a encore promis le dirigeant iranien. «Nous voulons seulement une technologie nucléaire pacifique».
Il a aussi affirmé que malgré la prééminence du Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, sur le système politique iranien, son gouvernement «a tous les pouvoirs et une autorité complète» sur la question nucléaire. «Le problème ne viendra pas de notre côté», car «nous avons suffisamment de marge de manoeuvre politique pour résoudre ce problème».
Washington ne cesse d’agiter le spectre d’une action militaire en Iran si la diplomatie et les sanctions internationales ne dissuadent pas Téhéran de se doter de l’arme atomique. L’Iran dément que son programme nucléaire soit pensé à des fins militaires. Rohani a aussi été interrogé sur la Syrie, dont le gouvernement figure parmi les principaux alliés de Téhéran dans la région.
L’administration du président américain Barack Obama accuse le gouvernement de Damas d’avoir été à l’origine d’une attaque chimique meurtrière le 21 août, mais a renoncé dans l’immédiat à des bombardements contre le régime de Bachar al-Assad après un accord russo-américain portant sur la mise sous contrôle international de l’arsenal chimique du pays. «Nous ne sommes pas le gouvernement syrien», a indiqué Rohani. «Nous sommes l’un des pays de cette région qui demande la paix et la stabilité, et l’élimination de toutes les armes de destruction massive dans toute la région», a-t-il ajouté.
«Nous considérons que la guerre est une faiblesse. Tout gouvernement qui décide de lancer une guerre, nous considérons qu’il s’agit d’une faiblesse» de sa part, a-t-il assuré, au sujet de la décision de Obama de ne pas lancer de frappes en Syrie.
Il a aussi affirmé que malgré la prééminence du Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, sur le système politique iranien, son gouvernement «a tous les pouvoirs et une autorité complète» sur la question nucléaire. «Le problème ne viendra pas de notre côté», car «nous avons suffisamment de marge de manoeuvre politique pour résoudre ce problème».
Washington ne cesse d’agiter le spectre d’une action militaire en Iran si la diplomatie et les sanctions internationales ne dissuadent pas Téhéran de se doter de l’arme atomique. L’Iran dément que son programme nucléaire soit pensé à des fins militaires. Rohani a aussi été interrogé sur la Syrie, dont le gouvernement figure parmi les principaux alliés de Téhéran dans la région.
L’administration du président américain Barack Obama accuse le gouvernement de Damas d’avoir été à l’origine d’une attaque chimique meurtrière le 21 août, mais a renoncé dans l’immédiat à des bombardements contre le régime de Bachar al-Assad après un accord russo-américain portant sur la mise sous contrôle international de l’arsenal chimique du pays. «Nous ne sommes pas le gouvernement syrien», a indiqué Rohani. «Nous sommes l’un des pays de cette région qui demande la paix et la stabilité, et l’élimination de toutes les armes de destruction massive dans toute la région», a-t-il ajouté.
«Nous considérons que la guerre est une faiblesse. Tout gouvernement qui décide de lancer une guerre, nous considérons qu’il s’agit d’une faiblesse» de sa part, a-t-il assuré, au sujet de la décision de Obama de ne pas lancer de frappes en Syrie.
IRAN: Plusieurs prisonniers politiques libérés
Nasrin Sotoudeh, avocate des droits de l'homme, ainsi que plusieurs autres opposants ont été libérés le 18 septembre par les autorités iraniennes. Le quotidien réformateur salue la libération de ces "héros". Condamnée à six ans de prison en 2011 après avoir défendu des opposants, Nasrin Sotoudeh est une figure emblématique de l'opposition iranienne. Ces libérations pourraient marquer le début d'une période d'ouverture du régime, consécutive à l'élection d'un président réformateur, Hassan Rohani, en juin 2013.
Iran: Nasrine Sotoudeh, une libération qui annonce le printemps perse?
Rédigé par Martine GOZLAN
L'avocate iranienne Nasrine Sotoudeh, condamnée à 11 ans de prison sous le pouvoir de l'ex-président Ahmadinejad, a été libérée le 18 septembre. Figure emblématique de la lutte pour les droits de l'homme, elle avait défendu tous ceux qui étaient poursuivis et condamnés après la rébellion de juin 2009. Le Parlement européen lui avait décerné en octobre 2012 le prix Sakharov. Cette libération semble un nouveau signe de l'amorce d'un printemps iranien, à quelques jours du discours du président Rohani devant l'ONU.
Nasrine Sotoudeh - YAGHOBZADEH RAFAEL/SIPA
Pour tous ceux qui regardent vers Téhéran, ses silences, ses mystères, ses souffrances et ses coups de théâtre, Nasrine Sotoudeh est une héroine. Visage menu, yeux pensifs, traits délicats, cette avocate de 50 ans, qui travailla longtemps avec le Nobel de la paix Shirine Ebadi, aujourd'hui en exil, est allée aussi loin qu'on le peut dans la défense du droit sous un régime totalitaire. Embastillée depuis 2010, après des années de harcèlement, elle vient d'être libérée de sa cellule de la prison d'Evin. Une mesure spectaculaire, destinée à frapper les esprits après une série d'autres gestes de la capitale perse: voeux de Hassan Rohani à la communauté juive à l'occasion de Roch Hachana, le nouvel an juif, affirmation que la négation de la Shoa, version Ahmadinejad, n'était plus d'actualité, accès facilité à Internet et twitter comme le constatait voici quelques jours Thomas Erdbrink, correspondant permanent du New York Times à Téhéran.
Nasrine Sotoudeh a mené plusieurs grèves de la faim en prison. Grande admiratrice de la birmane Aung San Suu Ki, elle avait été honorée en octobre 2012 par le Parlement européen qui lui avait décerné le prix Sakharov pour la liberté de pensée. C'est le président de la Fédération internationale des droits de l'homme, l'Iranien Karim Lahidji qui l'avait reçu en son nom , l'avocate étant au fond de sa cellule. Karim Lahidji, en contact permanent avec la famille de Nasrine, voyait en elle le symbole d'une génération qui osait contester les fondements de la république islamique. Nasrine Sotoudeh s'accrochait au droit, domaine où elle faisait merveille dans les pires conditions possibles. Avant son incarcération, elle avait défendu de très jeunes détenus: les détentions et les exécutions de mineurs sont monnaie courante en Iran.
Nasrine Sotoudeh a mené plusieurs grèves de la faim en prison. Grande admiratrice de la birmane Aung San Suu Ki, elle avait été honorée en octobre 2012 par le Parlement européen qui lui avait décerné le prix Sakharov pour la liberté de pensée. C'est le président de la Fédération internationale des droits de l'homme, l'Iranien Karim Lahidji qui l'avait reçu en son nom , l'avocate étant au fond de sa cellule. Karim Lahidji, en contact permanent avec la famille de Nasrine, voyait en elle le symbole d'une génération qui osait contester les fondements de la république islamique. Nasrine Sotoudeh s'accrochait au droit, domaine où elle faisait merveille dans les pires conditions possibles. Avant son incarcération, elle avait défendu de très jeunes détenus: les détentions et les exécutions de mineurs sont monnaie courante en Iran.
Nasrine Sotoudeh retrouve son mari et ses enfants le 18 septembre à Téhéran - Maryam Rahmanian/NEWSCOM/SIPA
L'avocate est de nouveau autorisée à exercer son métier. En clair: la défense du droit redevient possible pour ceux que l'on voulait faire taire depuis 2009. Le cinéaste Jafar Panahi, célébrité mondiale, arrêté au même moment que Nasrine Sotoudeh, va-t-il être libéré lui aussi? L'élection du nouveau président iranien Hassan Rohani en juin dernier a été saluée comme le retour des réformateurs sur la scène politique. Il doit rencontrer Obama le 24 septembre. Naguère, alors qu'il avait en charge les affaires étrangères sous la présidence de Mohamed Khatami, Rohani s'était affirmé comme un négociateur soucieux de voir son pays réintégré dans le champ des nations.
Les droits de l'individu, la suprématie de la loi civile sur les contorsions terribles de la pseudo-loi islamique, sont les conditions préalables à l'invention d'un nouvel Iran. Pas vraiment inventé ni nouveau du reste: la société iranienne, en dépit de l'arsenal fou qui régit son existence depuis 1979, est actuellement l'une des sociétés les plus avides de libertés religieuses et civiles du monde musulman. Le nombre de libres penseurs grimpe en flêche. C'est cette vague juvénile, féminine, féministe qui a ébranlé le pouvoir du Guide de la Révolution en juin 2009. Il avait choisi l'option sanglante du maintien d'Ahmadinejad: des centaines de jeunes persans sont morts, dans les rues, sous la torture et les viols. Des milliers d'opposants, universitaires, avocats, artistes et journalistes ont été jetés en prison. Les deux candidats malheureux à la présidence en 2009, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, sont assignés en résidence malgré leur âge et leur état de santé.
Dans ce tableau, l'hirondelle Nasrine Sotoudeh annonce-t-elle un printemps perse pour l'hiver?
Les droits de l'individu, la suprématie de la loi civile sur les contorsions terribles de la pseudo-loi islamique, sont les conditions préalables à l'invention d'un nouvel Iran. Pas vraiment inventé ni nouveau du reste: la société iranienne, en dépit de l'arsenal fou qui régit son existence depuis 1979, est actuellement l'une des sociétés les plus avides de libertés religieuses et civiles du monde musulman. Le nombre de libres penseurs grimpe en flêche. C'est cette vague juvénile, féminine, féministe qui a ébranlé le pouvoir du Guide de la Révolution en juin 2009. Il avait choisi l'option sanglante du maintien d'Ahmadinejad: des centaines de jeunes persans sont morts, dans les rues, sous la torture et les viols. Des milliers d'opposants, universitaires, avocats, artistes et journalistes ont été jetés en prison. Les deux candidats malheureux à la présidence en 2009, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, sont assignés en résidence malgré leur âge et leur état de santé.
Dans ce tableau, l'hirondelle Nasrine Sotoudeh annonce-t-elle un printemps perse pour l'hiver?
Syrie, démocratie, liberté de la presse : McCain réplique à Vladimir Poutine
Le Monde.fr avec AFP
Vladimir Poutine avait écrit une tribune aux Américains publiée dans le New York Times. Le sénateur américain John McCain, ancien candidat républicain à la Maison Blanche, en 2008, lui renvoie la pareille et s'adresse aux Russes dans une virulente tribune publiée jeudi dans la Pravda.
Il reproche à M. Poutine et à son entourage d'avoir truqué des élections, emprisonné et assassiné des opposants, favorisé la corruption et détruit la réputation de la Russie sur la scène mondiale. "Je ne suis pas antirusse, écrit McCain dans son texte qui a été envoyé au quotidien du Parti communiste Pravda et à son site en ligne Pravda.ru. Je suis prorusse, plus prorusse que le régime qui vous gouverne mal aujourd'hui."
John McCain n'avait pas caché la semaine dernière son intention d'écrire une tribune pour la presse russe après la publication du texte de Poutin.
"IL NE REHAUSSE PAS PAS LA RÉPUTATION DE LA RUSSIE"
Selon lui, le gouvernement russe ignore les "droits inaliénables" de vie, de liberté et de recherche du bonheur.
"Le président Poutine et ses collaborateurs ne croient pas en ces valeurs. Ils ne respectent pas votre dignité ou n'acceptent pas votre autorité sur eux.
Ils condamnent les dissidents et emprisonnent les opposants. Ils truquent vos élections. Ils contrôlent vos médias. Ils harcèlent, menacent et interdisent les organisations qui défendent vos droits à l'autogouvernance"
[Vladimir Poutine] ne rehausse pas pas la réputation de la Russie au yeux du monde, il la détruit. Il en a fait une amie des tyrans et une ennemie des opprimés. Le président Poutine ne croit pas dans ces valeurs parce qu'ils ne croit pas en vous".
LE POINT DE VUE DE "QUELQU'UN QUI VIT DE L'AUTRE CÔTÉ DE L'OCÉAN"
Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine, a répliqué à la radio RSN que le président russe prendrait connaissance du texte du sénateur américain.
"McCain est bien connu pour ne pas être un partisan de Poutine. Il y a peu de chances que nous entamions une polémique : c'est le point de vue de quelqu'un qui vit de l'autre côté de l'océan. Pour ce qui est de ce que méritent les Russes, ils sont eux-mêmes capables de répondre à cette question, et il le font quand il y a des élections."
Le PDG de Pravda.ru, Vadim Gorchenine, s'est justifié, de son côté, sur le site de sa décision de publier le texte du sénateur américain.
"Pravda.ru soutient la politique de Vladimir Poutine, mais devions-nous pour cette raison refuser au sénateur McCain la publication de sa tribune ? Les médias russes sont aujourd'hui non moins ouverts à la discussion que les médias occidentaux, et c'est précisément grâce au président russe".
François Hollande en visite au Mali, pays toujours convalescent
LE MONDE
Seule la saison des pluies pourrait éventuellement gâcher la fête. François Hollande se rend à Bamako, jeudi 19 septembre, pour la cérémonie d'investiture du président malien Ibrahim Boubacar Keita, surnommé "IBK" dans son pays, élu le 28 juillet, où il fera figure d'invité d'honneur. Le discours d'une dizaine de minutes qu'il prononcera au Stade du 26-Mars, avant celui d'IBK et après le défilé des troupes maliennes, tchadiennes et françaises, devant des dizaines de milliers de Bamakois, s'annonce déjà comme un triomphe.
Au Mali, le président de la République jouit d'une popularité record, loin des tréfonds dans laquelle elle se traîne en France. Pour le chef de l'Etat, la visite se présente comme l'occasion de mettre en scène le succès de l'opération militaire et de la transition politique qui l'a aussitôt suivie. "Une page se tourne au Mali, et aussi dans la relation avec la France. Nous avons un peu le sentiment du devoir accompli", indique Hélène Le Gal, conseillère Afrique du président, qui devait aussi rencontrer des personnels du dispositif Serval.
Après les déconvenues essuyées sur le dossier syrien, le voyage fournit au chef de l'Etat l'occasion de regonfler son capital diplomatique avant de s'envoler pour l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, mardi 24 septembre. Le message vaut pour la Syrie comme pour le Mali : "La France prend ses responsabilités dans le monde. Elle reste une puissance engagée, une puissance repère", indique-t-on à l'Elysée.
ENTAMER DES POURPARLERS AVEC LES GROUPES REBELLES
Si le Mali a réussi la première étape de sa transition politique avec la tenue pacifiée d'une élection présidentielle, c'est néanmoins dans un pays convalescent qu'atterrira M. Hollande. Une grande partie des maux qui ont favorisé l'écroulement de l'Etat malien en 2012 demeurent. Le premier chantier du gouvernement IBK est celui de la réconciliation nationale. Dès son entrée en fonctions, le 4 septembre, le nouveau chef de l'Etat a voulu envoyer plusieurs signes forts. Un ministère de la "réconciliation et du développement des régions du Nord" a été créé. Celui des affaires étrangères a été confié à un ancien rebelle arabe, originaire du Nord, Zahaby Ould Sidi Mohamed.
IBK a également annoncé l'organisation d'"assises nationales du nord" censées mettre un terme "définitif" aux rébellions touareg qui ont traversé l'histoire du Mali depuis son indépendance. Mais tout reste à faire.
L'accord de Ouagadougou, signé en juin avec les Touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et le Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad, a certes permis la tenue de la présidentielle sur l'ensemble du territoire. Selon l'accord, le nouveau gouvernement doit maintenant entamer des pourparlers avec les groupes rebelles dans un délai de soixante jours. Or la situation reste tendue sur le terrain. Le 12 septembre, un accrochage, le premier depuis juin, a opposé des soldats maliens et des membres du MNLA, autour de Léré (Nord-Ouest). Le 15, c'est le convoi de trois ministres, en visite à Kidal, fief touareg, qui a été caillassé.
PRÉPARER LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
Sur le plan sécuritaire, toujours, les groupes djihadistes qui avaient pris le contrôle du Nord en 2012 ont été délogés par l'opération militaire franco-tchadienne. Mais la situation demeure fragile dans cette zone immense, ouverte aux trafics. Récemment, les soldats français ont découvert un véhicule contenant près d'une tonne d'explosifs près d'Anéfis, à l'extrême nord-ouest. Et l'armée malienne est encore loin d'être opérationnelle. L'EUTM, la mission européenne chargée de la remettre sur pied, vient de former un deuxième bataillon de 700 hommes. Cette mission doit s'achever en mars 2014, mais le général Bruno Guibert, qui la commande, a appelé, mardi, à la prolonger d'un an.
La formation de huit bataillons – 5 000 à 6 000 hommes – "me semble le minimum souhaitable", a-t-il prévenu. La force française Serval doit, selon Paris, être réduite de 3 200 à 1 000 hommes d'ici à la fin de l'année. Encore faut-il que la force de l'ONU, la Minusma, puisse prendre le relais. Celle-ci ne compte actuellement que 5 000 hommes sur les 12 000 annoncés initialement.
Le président IBK, élu avec près de 80 % des suffrages, jouit d'une forte légitimité. Il doit maintenant préparer des élections législatives qui s'annoncent délicates. Leur organisation sera du ressort du ministre de l'administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, que l'opposition avait mis en cause lors de la présidentielle. Assurer la légitimité de ce scrutin nécessite aussi de régler les problèmes logistiques alors rencontrés. La grande majorité des déplacés, chassés du Nord par la guerre, n'avaient pas pu voter.
Dernier chantier en suspens pour le Mali : celui du développement économique. La communauté internationale a promis 3,2 milliards d'euros en deux ans au pays, l'un des plus pauvres d'Afrique. Jusqu'ici, 150 millions ont été décaissés, dont 18 millions par la France. A Paris, où l'on porte un regard "positif" sur les premiers gestes d'IBK, l'on assure que la France sera "aux côtés du Mali sur tous ces chantiers". Le nombre de chefs d'Etat africains présents à Bamako ce jeudi indique que le Mali compte aussi sur tous ses amis du continent.
Les sénateurs refusent de se voir appliquer le non-cumul des mandats
Trois amendements ont été adoptés dans la nuit de mercredi à jeudi, qui leur laissent la possibilité de conserver un mandat d'élu local, contournant ainsi la volonté de l'exécutif.
Les sénateurs ont refusé de se voir appliquer le projet de non-cumul des mandats en adoptant, dans la nuit de mercredi à jeudi, des amendements leur laissant la possibilité de garder un mandat local, contrairement à l’avis du ministre de l’Intérieur Manuel Valls qui s’était montré intraitable pour défendre cette promesse de campagne de François Hollande.
Ils ont adopté trois amendements similaires déposés par le groupe RDSE, à majorité PRG, l’UMP, et l’UDI-UC par 211 voix pour et 83 contre et qui laisse, expressément, aux sénateurs la possibilité d’exercer, en plus de leur mandat de parlementaire, un mandat exécutif local: maire, président ou vice-président de conseil général ou de conseil régional.
Au sein même du groupe PS, 51 sénateurs ont voté contre ces amendements, suivant l’avis du gouvernement, et 25 pour, conformément à la position de leur président François Rebsamen qui a toujours défendu une différenciation pour les sénateurs.
«Le Sénat est, selon les termes de l’article 24 de la Constitution, le représentant des collectivités territoriales de la République, c’est sa raison d’être», a fait valoir le président du RDSE Jacques Mézart. «On ne peut donc concevoir un Sénat de plein exercice si le lien organique qui l’unit aux responsabilités locales était rompu».
Il a aussi souligné que ce texte sera envoyé devant l’Assemblée «qui fera face à une disposition qui concerne le Sénat dans une loi organique». La constitution prévoit que les lois organiques relatives au Sénat doivent être votées dans les mêmes termes par les deux assemblées.
Depuis plusieurs semaines, le groupe RDSE était entré en résistance contre cette réforme. Ses 18 voix sont déterminantes au Sénat pour faire passer un texte puisque la gauche ne détient que 177 sièges, soit trois voix de majorité. Avec ce vote, «le gouvernement vient de subir un nouveau revers», a jugé de son côté l’UMP en dénonçant «l’attitude du gouvernement qui répond à l’antiparlementarisme par du populisme».
Au cours du débat général, Manuel Valls avait exhorté les sénateurs, dont 264 sur 348 ont un mandat d’exécutif local, à «dépasser leurs réticences». Il s’est opposé à «un traitement différencié du Sénat» par rapport à l’Assemblée nationale, et s’est inscrit en faux contre l’affirmation que «le non-cumul reviendrait à préparer la voie à des élus coupés des réalités (...) des apparatchiks». Les députés, et la majorité des sénateurs, sont élus sur leur nom, au scrutin majoritaire, a-t-il rappelé.
En revanche Jacques Mézard a tiré à boulets rouges contre le texte, une «imposture». «Ce qui est en jeu, c’est l’équilibre des institutions de la République et le principe même du bicamérisme», a-t-il tonné sous les applaudissements d’une grande partie de ses collègues debout. «Depuis des mois vous clouez au pilori des milliers d’élus vitupérés dans les médias comme cumulards, sous-entendus goinfrés de privilèges et d’indemnités», s’est insurgé le sénateur du Cantal.
Même analyse du président du groupe centriste François Zocchetto, pour qui le non-cumul entraînera «un parlement monolithique peu représentatif des Français», et le passage du Sénat «sous la tutelle des partis politiques».
Plus mesuré, Philippe Bas (UMP) a admis que «les cumuls excessifs sont aussi néfastes au Parlement qu’aux collectivités territoriales elles-mêmes». Mais «l’interdiction absolue» du cumul serait «excessive». Il a dénoncé une procédure accélérée qui «est une manière de faire délibérer le Sénat sous la menace de l’Assemblée».
Chez les écologistes, «le non-cumul est inscrit dans nos gênes et dans nos statuts», a souligné Hélène Lipietz. «Nous voterons ce texte en ayant conscience qu’il s’agit d’un nouveau coup de couteau» donné à la Ve République, «une outre qui se vide peu à peu de son contenu», a-t-elle conclu. Après le vote de l’ensemble du projet de loi au Sénat, d’ici vendredi, le texte reviendra devant les députés.
Ils ont adopté trois amendements similaires déposés par le groupe RDSE, à majorité PRG, l’UMP, et l’UDI-UC par 211 voix pour et 83 contre et qui laisse, expressément, aux sénateurs la possibilité d’exercer, en plus de leur mandat de parlementaire, un mandat exécutif local: maire, président ou vice-président de conseil général ou de conseil régional.
Au sein même du groupe PS, 51 sénateurs ont voté contre ces amendements, suivant l’avis du gouvernement, et 25 pour, conformément à la position de leur président François Rebsamen qui a toujours défendu une différenciation pour les sénateurs.
«Le Sénat est, selon les termes de l’article 24 de la Constitution, le représentant des collectivités territoriales de la République, c’est sa raison d’être», a fait valoir le président du RDSE Jacques Mézart. «On ne peut donc concevoir un Sénat de plein exercice si le lien organique qui l’unit aux responsabilités locales était rompu».
Il a aussi souligné que ce texte sera envoyé devant l’Assemblée «qui fera face à une disposition qui concerne le Sénat dans une loi organique». La constitution prévoit que les lois organiques relatives au Sénat doivent être votées dans les mêmes termes par les deux assemblées.
«Pas une surprise» pour Valls
«Tout cela n’est pas une surprise», a jugé Manuel Valls qui avait déjà affonté dans l’après-midi la fronde des sénateurs. «Vous ne rendez pas service au Sénat parce que ce texte sera adopté in fine», a-t-il prévenu. «Et il n’est pas certain que le Conseil constitutionnel admette une telle différence entre sénateurs et députés alors que l’article 24 de la constitution leur donne les mêmes missions».Depuis plusieurs semaines, le groupe RDSE était entré en résistance contre cette réforme. Ses 18 voix sont déterminantes au Sénat pour faire passer un texte puisque la gauche ne détient que 177 sièges, soit trois voix de majorité. Avec ce vote, «le gouvernement vient de subir un nouveau revers», a jugé de son côté l’UMP en dénonçant «l’attitude du gouvernement qui répond à l’antiparlementarisme par du populisme».
Au cours du débat général, Manuel Valls avait exhorté les sénateurs, dont 264 sur 348 ont un mandat d’exécutif local, à «dépasser leurs réticences». Il s’est opposé à «un traitement différencié du Sénat» par rapport à l’Assemblée nationale, et s’est inscrit en faux contre l’affirmation que «le non-cumul reviendrait à préparer la voie à des élus coupés des réalités (...) des apparatchiks». Les députés, et la majorité des sénateurs, sont élus sur leur nom, au scrutin majoritaire, a-t-il rappelé.
«Pratiques du passé»
Le rapporteur du projet, le socialiste Simon Sutour, a plaidé que «l’exercice d’un mandat local exige un travail à temps plein». Pour le groupe CRC (communiste), Eliane Assassi a soutenu le projet, notamment parce que «le cumul fait barrage aux femmes, aux jeunes et à la diversité d’origine».En revanche Jacques Mézard a tiré à boulets rouges contre le texte, une «imposture». «Ce qui est en jeu, c’est l’équilibre des institutions de la République et le principe même du bicamérisme», a-t-il tonné sous les applaudissements d’une grande partie de ses collègues debout. «Depuis des mois vous clouez au pilori des milliers d’élus vitupérés dans les médias comme cumulards, sous-entendus goinfrés de privilèges et d’indemnités», s’est insurgé le sénateur du Cantal.
Même analyse du président du groupe centriste François Zocchetto, pour qui le non-cumul entraînera «un parlement monolithique peu représentatif des Français», et le passage du Sénat «sous la tutelle des partis politiques».
Plus mesuré, Philippe Bas (UMP) a admis que «les cumuls excessifs sont aussi néfastes au Parlement qu’aux collectivités territoriales elles-mêmes». Mais «l’interdiction absolue» du cumul serait «excessive». Il a dénoncé une procédure accélérée qui «est une manière de faire délibérer le Sénat sous la menace de l’Assemblée».
Chez les écologistes, «le non-cumul est inscrit dans nos gênes et dans nos statuts», a souligné Hélène Lipietz. «Nous voterons ce texte en ayant conscience qu’il s’agit d’un nouveau coup de couteau» donné à la Ve République, «une outre qui se vide peu à peu de son contenu», a-t-elle conclu. Après le vote de l’ensemble du projet de loi au Sénat, d’ici vendredi, le texte reviendra devant les députés.
La faute du Sénat
Ils les cumulent ! Les sénateurs se sont montrés cette nuit à la hauteur de leur réputation, voire de leur caricature. En refusant par une claire majorité de mettre fin au cumul des mandats, la Chambre dite «haute» a formulé précisément sa définition de la politique : une chasse gardée avec le maximum de pouvoirs de toute sorte à distribuer au minimum de mains. Exit la perspective d’une revitalisation du personnel politique, en direction des jeunes, des femmes, des minorités, des profils socioprofessionnels variés.
Car tel était bien l’enjeu de cette promesse de campagne de François Hollande : que le visage de la France, tel qu’il se dessine de fait à travers ses représentants, ne se résume pas à l’auguste et mol profil d’un vieux mâle blanc cumulant une demi-douzaine de fonctions clés dans «son» territoire, «sa» ville, «sa» région. Que les sénateurs ne se plaignent pas de ressentir le souffle acide de la défiance des citoyens quand celle-ci carbure justement à ce type de comportements politiques. Que les élus, dans un cercle plus large, ne se lamentent pas de la montée du populisme quand une partie d’entre eux bloque la démocratisation de la société française.
Quant aux citoyens, ceux qui votent encore et ceux qui n’y songent même plus, ceux qui souhaiteraient entrer en politique ou ceux qui ne croient plus que ce soit possible, ils se réveillent ce matin avec un drôle de sentiment : les nuits du Sénat ne font pas avancer le pays mais travaillent — avec quelle ardeur ! — à le figer un ou deux siècles en arrière.
Car tel était bien l’enjeu de cette promesse de campagne de François Hollande : que le visage de la France, tel qu’il se dessine de fait à travers ses représentants, ne se résume pas à l’auguste et mol profil d’un vieux mâle blanc cumulant une demi-douzaine de fonctions clés dans «son» territoire, «sa» ville, «sa» région. Que les sénateurs ne se plaignent pas de ressentir le souffle acide de la défiance des citoyens quand celle-ci carbure justement à ce type de comportements politiques. Que les élus, dans un cercle plus large, ne se lamentent pas de la montée du populisme quand une partie d’entre eux bloque la démocratisation de la société française.
Quant aux citoyens, ceux qui votent encore et ceux qui n’y songent même plus, ceux qui souhaiteraient entrer en politique ou ceux qui ne croient plus que ce soit possible, ils se réveillent ce matin avec un drôle de sentiment : les nuits du Sénat ne font pas avancer le pays mais travaillent — avec quelle ardeur ! — à le figer un ou deux siècles en arrière.
Sarkozy évoque un retour « peut-être avant » 2015
Nicolas Sarkozy a évoqué son avenir personnel, mercredi 18 septembre, lors d'un déplacement en Haute-Savoie où il était venu décorer l'ancien député Claude Birraux. L'ancien président a voulu se poser au-dessus de la mêlée, en lâchant devant une dizaine de journalistes : "La petite actualité politique, c'est fini, je ne veux plus m'en occuper. La France c'est autre chose."
Inquiet par la situation à l'UMP, il a également pris de haut la polémique suscitée par les propos de François Fillon sur le FN. "On ne m'a pas interrogé sur l'opportunité d'ouvrir ce débat, ni encore moins de le conclure. Je ne me projette pas dans la lutte interne", a-t-il éludé dans cet échange rapporté sur le site du Journal du Dimanche.
Sa dernière sortie publique remontait à son passage à l'UMP, le 8 juillet, suite au rejet de ses comptes de campagne. L'ancien président avait alors officialisé sa décision de "rompre" avec sa décision de se "retirer de la vie politique". Cette fois, M. Sarkozy a affirmé avoir un calendrier de retour. "Un jour, il faut que je dise quelque chose." En 2015 ? "Peut-être avant !", répond celui que ses proches décrivent comme "un lion en cage" depuis son départ de l'Elysée.
Mercredi, l'ex-président est resté fidèle à sa stratégie de retour. Il s'est posé en recours en demandant à haute voix : "Parfois quand les gens réfléchissent, ne se disent-ils pas: il faut quelqu'un au-dessus de la mêlée?"
Alexandre Lemarié
Agé de 85 ans, le fondateur du FN a assuré sur Europe 1: "Il n'y a pas d'âge pour les braves", "je suis encore en mesure d'assumer cette responsabilité et de tirer une liste avec efficacité".
Il sera candidat, comme en 2009, dans la grande région sud-est (Paca, Rhône-Alpes, Corse), ainsi que l'avait annoncé mardi sa fille et présidente du FN Marine Le Pen.
"Ce n'est pas le plaisir de me trouver au parlement européen, dont je suis un des contestataires", a observé M. Le Pen.
Interrogé sur les remous à l'UMP après les propos de François Fillon recommandant de choisir, entre un FN et un PS, le moins sectaire, M. Le Pen a commenté: "la division de l'ennemi réjouit toujours".
Avec l'UMP, "nous sommes tout à fait incompatibles", selon lui. "Ils sont mondialistes, européistes, immigrationnistes. Nous sommes l'inverse". Donc "pas de possibilité d'accord entre l'UMP et le FN".
"En revanche, aux municipales où il s'agit de personnalités qui n'ont souvent que l'étiquette des partis, il est possible de trouver des ententes", a assuré M. Le Pen.
Juge-t-il que sa fille a édulcoré le programme qui était le sien ? "Il n'y a rien de changé", même si Marine Le Pen "est une jeune femme et moi un vieux briscard". "La ligne politique du mouvement n'a pas bougé".
"Extrême lucidité, extrême courage, c'est le seul extrémisme que je nous reconnais", a tranché l'eurodéputé.
Le Pen candidat aux européennes, "pas d'âge pour les braves"
(AFP)
Paris — Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du Front national et eurodéputé sortant, a expliqué jeudi qu'il se représentait aux européennes de 2014, car "il n'y a pas d'âge pour les braves".Agé de 85 ans, le fondateur du FN a assuré sur Europe 1: "Il n'y a pas d'âge pour les braves", "je suis encore en mesure d'assumer cette responsabilité et de tirer une liste avec efficacité".
"Ce n'est pas le plaisir de me trouver au parlement européen, dont je suis un des contestataires", a observé M. Le Pen.
Interrogé sur les remous à l'UMP après les propos de François Fillon recommandant de choisir, entre un FN et un PS, le moins sectaire, M. Le Pen a commenté: "la division de l'ennemi réjouit toujours".
Avec l'UMP, "nous sommes tout à fait incompatibles", selon lui. "Ils sont mondialistes, européistes, immigrationnistes. Nous sommes l'inverse". Donc "pas de possibilité d'accord entre l'UMP et le FN".
"En revanche, aux municipales où il s'agit de personnalités qui n'ont souvent que l'étiquette des partis, il est possible de trouver des ententes", a assuré M. Le Pen.
Juge-t-il que sa fille a édulcoré le programme qui était le sien ? "Il n'y a rien de changé", même si Marine Le Pen "est une jeune femme et moi un vieux briscard". "La ligne politique du mouvement n'a pas bougé".
"Extrême lucidité, extrême courage, c'est le seul extrémisme que je nous reconnais", a tranché l'eurodéputé.
Logements: lancement du "service public de la rénovation"
(AFP)
Paris — Le gouvernement a dévoilé jeudi la phase opérationnelle de son plan destiné à tripler le nombre de rénovations énergétiques de logements en France, avec outre les primes déjà annoncées le lancement d'un "service public de la rénovation énergétique" avec 450 points d'information.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, la ministre du Logement Cécile Duflot et son homologue de l'Ecologie Philippe Martin se déplacent à Arras (Pas-de-Calais) jeudi matin pour présenter ce nouveau dispositif, lancé sous le slogan "J'éco-rénove, j'économise".
Ce plan d'incitation aux travaux entraînant des économies d'énergie (isolation, chaudières économes...) est "désormais opérationnel", selon un dossier du ministère du Logement dont l'AFP a eu copie.
L'essentiel de ce plan, qui vise à atteindre l'objectif très ambitieux de 500.000 rénovations écologiques de logements par an d'ici 2017 (contre 150.000 en 2012), avait déjà été dévoilée par François Hollande en mars.
La principale mesure, déjà connue, concerne une prime accordée aux ménages, pour laquelle "les deux tiers" des Français sont éligibles, selon le gouvernement.
Une subvention de 1.350 euros sera proposée aux ménages dont les revenus ne dépassent pas 25.000 euros pour une personne seule, 35.000 euros pour un couple et 50.000 euros pour une famille avec deux enfants.
Cette prime est portée à 3.000 euros pour les ménages plus modestes (moins de 26.000 euros pour un couple, 35.000 euros s'il réside en Ile-de-France). Ces derniers sont aussi éligibles aux subventions de l'Anah, qui peuvent couvrir jusqu'à 50% des travaux.
Ces nouvelles aides viennent s'ajouter aux deux dispositifs existants sans condition de ressources, le crédit d'impôt développement durable (CIDD) et l'éco-prêt à taux zéro, qui peut aller jusqu'à 30.000 euros.
Au final, près de 80% de la facture des travaux de certains Français sera couverte par des aides publiques, selon le ministère.
L'objectif du plan est de pousser les Français à faire ces travaux, considérés comme cruciaux pour réduire la facture énergétique nationale, et de rendre le système plus accessible.
Pour cela, il est mis en place un "service public de la rénovation énergétique", accessible via un numéro de téléphone (0 810 140 240), un site internet (renovation-info-service.gouv.fr) et 450 "Points rénovation info service" répartis sur le territoire.
Quant au "nouveau crédit d'impôt" pour la rénovation évoqué par François Hollande dimanche et à une éventuelle baisse à 5% de la TVA sur les travaux de rénovation espérée par les professionnels, le ministère a renvoyé au discours du Président de la République vendredi lors de la conférence environnementale.
La pause fiscale « commence maintenant » et se poursuivra en 2015 affirme Pierre Moscovici
Le ministre de l’économie était l’invité d’Europe 1. Il a notamment affirmé que le gouvernement visait la stabilisation des prélèvements obligatoires en 2015.
« La pause fiscale commence maintenant, se poursuivra en 2015. L’objectif : que les prélèvements obligatoires diminuent » a expliqué ce jeudi le ministre de l’économie, Pierre Moscovici. Invité d’Europe 1, le ministre a notamment affirmé que l’objectif du gouvernement était à terme une stabilisation ses prélèvements obligatoires.
« Nous allons stabiliser les prélèvements obligatoires, quasi stabilité en 2014, totalement en 2015 » a affirmé Pierre Moscovici.
Une manière de tenter de désamorcé la confusion née des déclarations contradictoires à la tête de l’exécutif. Et notamment les propos du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault , qui a indiqué mercredi au quotidien « Metro » que la pause fiscale serait « effective en 2015 » et non en 2014. Il n’y a aucune contradiction d’aucune sorte au sein de l’exécutif », a affirmé Pierre Moscovici
Il n’y aura « pas davantage de foyers fiscaux touchés l’an prochain »
Des propos qui interviennent alors que selon L’Opinion, entre 1,2 et 1,6 million de foyers fiscaux supplémentaires paieront cette année l’impôt sur le revenu. Chiffres que le ministre a en partie confirmé en admettant qu’un peu plus d’un million de Français qui ne payaient pas d’impôts l’an passé, seront imposable cette année. « Le gel du barème de l’impôt en 2011 avait fait rentrer un million de foyers dans l’impôt. L’an dernier, il avait été prolongé, donc il devrait y avoir cette année un nombre équivalent de Français qui payeront pour la première fois l’impôt sur le revenu », a-t-il déclaré.
Mais a affirmé le ministre de l’économie, il n’y aura « pas davantage de foyers fiscaux touchés l’an prochain : nous mettons fin au gel décidé par l’ancienne majorité ». Et de préciser que l« réindexation du barème de l’impôt sur le revenu et décote seront dans le budget présenté le 25 septembre »
Le déficit sous les 3 % en 2015
En matière de grands équilibres budgétaires, le ministre a également tenu à préciser que « le déficit sera en dessous de 3 % en 2015 ». Il y a un peu plus d’une semaine, le ministre de l’économie avait indiqué que le déficit pour 2013 serait à 4,1 % du PIB, soit supérieur aux prévisions (3,7 %).
Par ailleurs, il a réaffirmé que le « maximum de la dette ce sera en 2014 ». Selon lui, « ensuite son poids dans la richesse nationale diminuera ».
ECONOMIE
La pause fiscale, la réforme des retraites, Air France, le nucléaire : la revue de presse de l'industrie
Par Astrid Gouzik
La pause fiscale à l'origine d'un couac à la tête de l'Etat, la réforme des retraites critiquée, Air France durcit sa restructuration, Nicolas Sarkozy critique la politique nucléaire de la gauche, Total pourrait revoir son objectif de cessions... Ces sujets font la une des journaux, ce jeudi 19 septembre. Retrouvez-les dans la revue de presse de L'Usine Nouvelle.
L'imbroglio gouvernemental autour de la pause fiscale
Ce jeudi 19 septembre, éditorialistes et commentateurs politiques font le récit de la confusion qui a régné au somme de l'Etat au sujet et la "pause fiscale". Najat Vallaud-Belkacem "a beau s'escrimer pour faire admettre que le président de la République et le Premier ministre ont en fait dit la même chose, l'un annonçant dès maintenant la fameuse pause, l'autre la prédisant pour 2015, elle n'a guère convaincu et il ressort de cet exercice oratoire alambiqué que le doute est permis", affirme Dominique Quinio dans La Croix. Dans Le Figaro, François Hollande et Jean-Marc Ayrault sont comparés à des "dentistes maladroits qui, avec leur roulette, touchent le nerf et s'étonnent des brutales convulsions de leur patient". "Le problème, c'est que leurs patients sont nombreux".
Le quotidien Libération en fait sa une, titrant titrant "Les apprentis récidivent" à propos du couple exécutif.
La réforme des retraites critiquée
Un autre sujet fait la une des journaux, ce matin : le projet de réforme des retraites, présenté en Conseil des ministres, mercredi 18 septembre. L'Humanité titre "réforme des retraites : c'est pas fait". Le quotidien explique qu'André Chassaigne, le Président du groupe Gauche démocrate et républicaine à l'Assemblée nationale, a fait repousser le demande du gouvernement d'un examen précipité du texte à l'Assemblée.
De son côté, interrogé lors de l'émission "Questions d'Info" LCP/FranceInfo/AFP/LeMonde, Alain Juppé a sévèrement jugé : "Elle est exagérément prudente. On nous a annoncé 63 ans en 2035 si je me souviens bien. Il est sur une augmentation des cotisations alors qu'on nous annonce une pause fiscale, ce n'est pas une réforme courageuse, il aurait fallu aller beaucoup plus vite dans l'allongement des durées de cotisation".
Nouvelles suppressions de postes chez Air France
La compagnie aérienne va durcir son plan de restructuration Transform 2015, écrit Les Echos dans son édition du 19 septembre. "Le nouveau tour de vis imposé à Air France pour revenir à l’équilibre en 2014 se traduira, entre autres, par un nouveau plan de départ volontaires de 2 800 postes."
Sarkozy, défenseur du nucléaire
En marge d'une visite en Haute-Savoie, l'ancien président de la République a critiqué la destruction de la filière nucléaire française, l'imputant au "seul souci d'intérêts partisans", rapporte Le Figaro. "Je me sens solidaire de ces milliers d'ingénieurs, d'électriciens, de chercheurs qui ne veulent pas voir le travail de plusieurs générations détruit par le seul souci d'intérêts partisans et politiques", a-t-il déclaré.
Davantage de cessions pour soutenir les investissements de Total
Interviewé dans le Wall Street Journal, Christophe de Margerie, le PDG de Total, a déclaré que son groupe pourrait revoir à la hausse son objectif de cessions d'actifs pour financer sa dynamique d'investissement : "En fonction de la progression du plan et de l'appétit des investisseurs, il est possible que cet objectif soit révisé".
Cette nuit en Asie : révélations sur l’incroyable mensonge de Tepco à Fukushima
Tepco, l’opérateur du site de Fukushima, avait volontairement négligé la gestion des eaux contaminées dès le mois de mai 2011, pour des raisons financières et boursières. Le gouvernement de l’époque aurait avalisé la situation.
Fukushima : l’incroyable mensonge de Tepco
Tepco, l’opérateur du site de Fukushima, a volontairement négligé la gestion des eaux contaminées du site dès le mois de mai 2011 - AFP
Deux députés du centre-gauche, membres de l’administration au pouvoir au Japon en 2011 lors de la destruction de la centrale de Fukushima-Daiichi viennent de révéler que Tepco, l’opérateur du site, avait volontairement négligé la gestion des eaux contaminées dès le mois de mai 2011 car il redoutait alors d’engager des dépenses qui auraient pu ternir son image sur les marchés financiers. Selon les anciens cadres de l’exécutif, l’électricien aurait compris deux mois après la catastrophe que d’énormes quantités d’eau souterraine venaient inonder les sous-sols des réacteurs et se chargeaient en radioactivité. Le groupe aurait alors envisagé la construction d’un gigantesque mur d’acier autour du site pour empêcher ces flux et freiner une accumulation d’eau radioactive. Mais, un mois plus tard, en juin 2011, l’opérateur aurait repoussé ce projet qui lui aurait coûté près d’un milliard de dollars. “Si nous incluons ce coût de construction à nos comptes, le marché considérera que nous sommes une société menacée par la faillite”, aurait alors expliqué un cadre de l’entreprise à Banri Kaieda, le ministre de l’industrie de l’époque et à Sumio Mabuchi, qui servait de conseiller spécial au premier ministre Naoto Kan. Tepco aurait alors promis d’entamer les travaux nécessaires un peu plus tard et aurait demandé, en échange, au gouvernement de rester vague, lors des conférences de presse sur la crise nucléaire, sur cet enjeu de l’eau contaminée et sur le projet de mur de protection. Considérant alors que la catastrophe relevait effectivement de la sphère privée et non de la responsabilité publique, les autorités avaient accepté ce “marché” pour ne pas nuire à la santé financière de l’électricien, qui devait par ailleurs dédommager les victimes ayant du évacuer leurs maisons situées près de la centrale. “Tepco n’a ensuite pas tenu sa promesse”, a regretté Sumio Mabuchi. Deux ans et demi plus tard, Tepco a été nationalisé pour éviter une faillite complète et le gouvernement a admis, du bout des lèvres, qu’il allait devoir s’impliquer dans la gestion du démantèlement, qui est perturbé par la dangereuse accumulation d’eau contaminée. Le Premier ministre Shinzo Abe doit se rendre cet après-midi dans la centrale détruite pour faire le point sur la situation.
La stratégie du yen faible fait exploser le déficit commercial japonais
En orchestrant avec l’aide de la Banque centrale du Japon une spectaculaire baisse du yen, les autorités japonaises espéraient alimenter une hausse des exportations qui aurait soutenu leur stratégie de relance de l’activité dans le pays. Mais ce rebond des commandes étrangères reste fragile et le yen faible a déjà considérablement renchéri les importations de matières premières de l’archipel. Si le pays n’a pas augmenté, en volumes sur un an, ses achats d’énergie fossile à l’étranger, ses importations de cargaisons de gaz naturel, de pétrole ou de charbon qu’il utilise dans ses centrales thermiques, lui ont coûté 18% plus cher qu’il y a un an. Au total, au mois d’août, les importations nippones ont progressé en valeur de 16% par rapport à août 2012. Les progrès des exportations étant moins dynamiques, le déficit commercial du pays a bondi de 25%, en glissement annuel, à 960 milliards de yens (7,4 milliards d’euros).
Enquête anti-corruption : un fournisseur de Petrochina dans la tourmente
Le groupe chinois Wison Engineering, spécialisé dans l’ingénierie pétrochimique, a annoncé ce matin que les autorités chinoises avaient saisi sa comptabilité, et temporairement gelé un certain nombre de ses comptes en banque. Une affaire qui illustre l’ampleur que prend progressivement l’enquête autour du géant pétrolier chinois, Petrochina, dont quatre cadres dirigeants, ainsi qu’un ancien président, font l’objet d’investigations depuis quelques semaines. Wison, le plus gros sous-traitant privé chinois dans cette industrie, est en effet connu pour dépendre très largement de Petrochina. Le groupe a annoncé, par ailleurs, être sans nouvelle de son président et fondateur, Hua Bangsong, qui avait dit coopérer avec les autorités chinoises. Les actions de Wison, qui s’étaient effondrées de 30% dès le début de l’enquête sur Petrochina, sont suspendues de cotation à Hong Kong depuis le début du mois.
Pollution : Pékin brandit la menace de la honte auprès des gouvernements locaux
Un vice-Premier ministre chinois, Zhang Gaoli, a annoncé hier soir que Pékin allait désormais publier, tous les mois, une liste des dix villes les plus polluées du pays – de même qu’une autre sur laquelle figureront les dix villes les plus propres. « Les gouvernements locaux doivent accepter leur responsabilité en matière de qualité de l’air », a justifié Zhang Gaoli. Cette annonce est symptomatique de la volonté, au plus haut de l’Etat chinois, de changer de stratégie pour s’attaquer au fléau de la pollution. Jusqu’à présent, la qualité de l’air faisait théoriquement partie des critères sur lesquels étaient jugés les cadres locaux du Parti Communiste, et elle était censée avoir une influence sur leur évolution de carrière. Mais comme l’a établi, il y a quelques mois, une étude de l’Université nationale de Singapour, ce n’était absolument pas le cas. Au contraire, il apparaît que ce sont encore les responsables locaux qui ont mis l’accent exclusivement sur la croissance économique qui ont connu, à ce stade, des progressions de carrières rapides. Devant l’inertie de ce système, Pékin a donc opté pour une méthode très atypique dans le paysage chinois : utiliser l’opinion publique pour contraindre les agglomérations à s’attaquer enfin au problème.
Le Portugal à nouveau dans le collimateur des marchés
De Brigitte HAGEMANN (AFP)
Les inspecteurs de la troïka (FMI-UE-BCE) Rasmus Ruffer (g), Subir Lall (c) et Sean Berrigan lors d'une réunion sur la situation financière du Portugal, le 18 septembre 2013 à Lisbonne (AFP, Francisco Leong)
Des mesures d'austérité bloquées par la Cour Constitutionnelle, des taux d'emprunt qui s'envolent sur le marché de la dette et des incertitudes sur le respect des objectifs des déficits par le Portugal ont alimenté l'inquiétude des investisseurs.
Standard & Poors observe "un risque accru" que "le Portugal ne puisse pas retrouver un plein accès au marché de la dette" à la fin de son programme d'aide actuel en juin 2014 et soit obligé de recourir à "un deuxième plan de soutien".
"Il y a une chance sur deux que nous abaissions la note au cours des prochains mois" si la réduction des déficits, les réformes ou les tensions politiques conduisent à des retards dans la conclusion du plan d'aide en cours depuis mai 2011, a prévenu l'agence.
"Il revient aux responsables politiques de faire le nécessaire" pour que les risques évoqués par S&P "ne se matérialisent pas", a réagi la ministre des Finances Maria Luis Albuquerque.
S&P avait revu en juillet de "stable" à "négative" la perspective de la note portugaise, actuellement de "BB" (catégorie spéculative), en raison de la grave crise politique qui a failli entraîner l'éclatement de la coalition de centre droit au pouvoir.
Autre signe des réticences des investisseurs, le Portugal a dû consentir mercredi des taux d'intérêt nettement plus élevés pour emprunter 1,25 milliard d'euros en bons du Trésor à court terme. Ainsi, pour une émission de bons à 18 mois, le taux est monté à 2,293%, contre 1,603% pour un emprunt comparable en juin.
En échange d'un prêt de 78 milliards d'euros accordé par l'Union européenne et le Fonds monétaire international, le Portugal s'est engagé à mettre en oeuvre un programme de rigueur budgétaire et de réformes économiques sur trois ans.
Pour éviter un deuxième plan d'aide, Lisbonne cherche à reconquérir la confiance des investisseurs afin de financer son importante dette sur les marchés, mais le pays peine à réduire ses déficits et tente d'obtenir un nouveau sursis pour son objectif fixé pour 2014.
Réticences de la troïka
Les inspecteurs de la troïka (FMI-UE-BCE), qui ont entamé lundi à Lisbonne un nouvel examen des mesures d'austérité, ne semblent toutefois pas prêts à faire un geste.
"Nous avons l'impression qu'il y a une énorme réticence à assouplir l'objectif de déficit", a déclaré à l'issue d'une rencontre avec les créanciers Eurico Brilhante Dias, secrétaire national du PS, principale formation de l'opposition.
Le gouvernement tente d'infléchir la position de la troïka pour ne pas compromettre une reprise encore fragile. Après deux ans et demi de récession, l'économie portugaise a connu une embellie au deuxième trimestre, avec une croissance de 1,1% du PIB.
"L'examen en cours est l'un des plus compliqués que la troïka a dû mener depuis le début du programme, car il intervient après une période de turbulences politiques. Et la réduction des dépenses publiques est devenue difficile", a commenté à l'AFP Paula Carvalho, chef économiste de la banque BPI.
La troïka, dont le séjour à Lisbonne risque de se prolonger, doit examiner le projet de budget 2014 et décider du déblocage d'une nouvelle tranche de crédit de 5,5 milliards d'euros.
Pour l'heure, les créanciers sont restés insensibles aux appels du gouvernement, de l'opposition et des partenaires sociaux qui réclament à l'unisson un allègement de la cure de rigueur.
S&P a d'ores et déjà prévenu qu'elle baissera la note du Portugal "si le gouvernement ne parvient pas à se mettre d'accord avec ses bailleurs de fonds" ou si de nouvelles coupes dans les dépenses "se heurtent à nouveau à des obstacles judiciaires ou politiques".
La Fed maintient sa politique monétaire ultra-favorable
La Banque centrale américaine a créé la surprise mercredi en maintenant ses rachats d’actifs. Les taux directeurs n’augmenteront pas avant 2015.
La Réserve fédérale américaine a créé une réelle surprise en annonçant, mercredi, le maintien en l’état de sa politique monétaire. Les membres de la Fed, qui ont débattu deux jours durant de la santé, de l’emploi et de la croissance, ont décidé de maintenir encore quelques temps les rachats d’actifs effectués chaque mois pour soutenir l’économie américaine.
Ce choix a beau avoir pris tout le monde de court, il s’est fait à une large majorité : parmi les dix personnalités de la Réserve fédérale qui prenaient part au vote mercredi, 9 ont voté en faveur du statu quo. Seule Esther George, la plus « faucon » des membres de la Fed, s’y est opposée. Depuis décembre, la Banque centrale achète ainsi 45 milliards de bons du Trésor et 40 milliards de titres hypothécaires sur les marchés.
Les analystes pariaient presque tous sur une baisse de l’enveloppe de 10 milliards de dollars. Mais la Réserve fédérale a estimé que l’économie américaine était encore trop fragile pour supporter ce virage, aussi modeste soit-il. Elle exprime aussi de fortes inquiétudes sur la discussion budgétaire qui doit s’ouvrir dans les prochains jours à Washington.
Si le Congrès ne parvient pas à un compromis avant le 1er octobre, la croissance américaine risque de subir un sérieux contrecoup, prévient-elle. Le virage monétaire interviendra-t-il avant la fin de l’année ? Cela n’est pas certain. « Nous n’avons aucun calendrier établi. Nous attendons une amélioration substantielle de l’emploi », a répondu Ben Bernanke. Le patron de la Fed en a profité pour reconnaître que l’indicateur retenu voilà quelques mois pour déterminer la fin des rachats d’actifs –un taux de chômage à 7%- n’avait finalement pas de sens. Une forme de mea culpa sur la stratégie de communication menée au cours des 12 derniers mois .
Faucons face aux colombes
Les « faucons » de la Fed, qui craignent que les marchés s’emballent à force d’être ainsi soutenus, n’ont donc pas réussi à se faire entendre face aux « colombes ». Le soutien monétaire aux Etats-Unis reste ainsi sans équivalent dans le monde : la Fed affiche un bilan de quelque 3.500 milliards de dollars, cinq fois supérieur à celui de 2007. Ses efforts permettent de maintenir les taux d’intérêt à des niveaux extrêmement bas. Ils soutiennent le rebond des ventes de logement et de voitures, deux moteurs essentiels à l’économie américaine.
Au-delà des rachats d’actifs, les investisseurs voulaient surtout comprendre quelle serait l’évolution des taux d’intérêt au cours des prochains mois. Les taux directeurs sont actuellement tout près de zéro. Ils ne seront pas modifiés avant que le taux de chômage passe sous la barre de 6,5%, avait indiqué Ben Bernanke il y a quelques mois. Mais le critère est peu pertinent et contribue davantage à inquiéter les marchés qu’à les rassurer.
Succession de Bernanke
Ben Bernanke a voulu rassurer les marchés : les taux directeurs resteront proches de zero tant que le taux de chômage ne se situe pas « beaucoup plus bas que 6,5% ». Aucune mesure ne sera prise avant 2015, voire plus tard, a-t-il précisé.
Les investisseurs ont bien accueilli ces annonces, Wall Street repassant dans le vert dès la publication du communiqué. Le Dow Jones, qui perdait 0,24% quelques instants avant le communiqué de la Fed, a clôturé en hausse de 0,95 % à 15.676,94 points, un record. L'indice S&P 500 a aussi terminé la séance sur un record avec une hausse de 1,22% .
Interrogé sur sa possible succession à la tête de la Réserve fédérale, Ben Benanke, dont le mandat s’achève fin janvier 2014, a préféré « ne pas parler de [ses] projets pour le moment. » « J’espère avoir plus d’informations pour vous à une date raisonnablement proche », a-t-il ajouté. Barack Obama devrait nommer « à l’automne » le prochain président de la Fed. Ben Bernanke n’a jamais formellement exclu la possibilité qu’il brigue un troisième mandat.
Selon un rapport commandé par la Communauté européenne, le manque à gagner était estimé en 2011 à 193 milliards d'euros dans l'UE - 1,5% du PIB européen.
Les pays les plus touchés, selon ce rapport, sont l'Italie (36,1 milliards), suivie de la France (32,2), de l'Allemagne (27) , du Royaume-Uni (19,5), et de l'Espagne (15,2). En proportion, les pays les plus affectés sont la Grèce (9,8 milliards) et la Roumanie (10, 3).
32 milliards de manque à gagner pour la France, c'est un cinquième des recettes totales générées par cette taxe, estimée par le rapport à 172 milliards en 2011.
Du coup, la sortie du rapport officiel a été reportée de deux mois ; elle est prévue pour la fin de la semaine.
Les chiffres viennent de la Police Judiciaire et sont consolidés avec les chiffres des professionnels de la bijouterie. (La branche Horlogers- bijoutiers-joailliers. Il y a donc une étroite concertation entre PJ et professionnels pour que les données soient le plus juste possibles.
On classe dans les vols à main armée les vols commis avec une arme à feu réelle ou factice. Les vols avec arme blanche ne sont pas pris en compte dans les chiffres dont nous parlons.
En 2012, le nombre d'attaques a été de 327, en baisse de 11,4% par rapport à l'année précédente. Et entre janvier et fin aout 2013, on a assisté à nouveau recul de 14,1% par rapport à la même période de 2012.
Le métal jaune a décollé de manière vertigineuse en 2005 pour grimper jusqu'à un record en 2011, année record aussi pour les attaques de bijouteries. Depuis ce pic, les cours de l'or ont connu une forte baisse. Les attaques de bijouteries ont reculé aussi. C'est une partie de l'explication.
TVA : 32 milliards de manque à gagner en France
Selon un rapport commandé par la Communauté européenne, la France aurait dû percevoir, en 2011, 32 milliards d'euros de plus de TVA. Ce manque à gagner représenterait 20% des recettes totales générées par cette taxe... Au niveau européen, ce sont près de 200 milliards qui manquent.
La faute à la fraude, bien sûr. Mais pas seulement : il y a aussi les impayés dus à la crise économique, les erreurs statistiques et les systèmes d'optimisation fiscale. Au final, cela finit par coûter très cher.Selon un rapport commandé par la Communauté européenne, le manque à gagner était estimé en 2011 à 193 milliards d'euros dans l'UE - 1,5% du PIB européen.
Les pays les plus touchés, selon ce rapport, sont l'Italie (36,1 milliards), suivie de la France (32,2), de l'Allemagne (27) , du Royaume-Uni (19,5), et de l'Espagne (15,2). En proportion, les pays les plus affectés sont la Grèce (9,8 milliards) et la Roumanie (10, 3).
32 milliards de manque à gagner pour la France, c'est un cinquième des recettes totales générées par cette taxe, estimée par le rapport à 172 milliards en 2011.
Ces chiffres sont si impressionnants qu'ils ont
conduit les Etats concernés à contester le rapport - que l'on doit au cabinet Case, à
Varsovie. Faute d'attaquer les résultats, ils contestent la
méthodologie.
Bercy, par exemple, fait valoir que les étaude de l'Insee se basent sur des
données plus fines. Avant d'affirmer : "Nous ne cherchons pas à minimiser
les problème qui est énorme". Mais mardi dernier au Sénat, Pierre Moscovici
avait plutôt parlé de 10 milliards de fraude à la TVA. et d'à peu près autant
pour l'impôt sur les sociétés.Du coup, la sortie du rapport officiel a été reportée de deux mois ; elle est prévue pour la fin de la semaine.
JUSTICE ?
Manuel Valls dit-il vrai sur les attaques de bijouteries ?
Le ministre de l'Intérieur affirme que "les vols à main armée contre les bijoutiers ont augmenté de manière importante ces dernières années : + 42% en 2008, +53% en 2009, +24% en 2010, +23% en 2011". Vrai ou faux ? Réponse ici.
Vrai
- 2007 : 111 vols à main armée contre des bijouteries.
- 2008 : 158 (+42% par rapport à 2007)
- 2009 : 241 (+53% par rapport à 2008)
- 2010 : 299 (+24% par rapport à 2009)
- 2011 : 369 (+23% par rapport à 2010)
Les chiffres viennent de la Police Judiciaire et sont consolidés avec les chiffres des professionnels de la bijouterie. (La branche Horlogers- bijoutiers-joailliers. Il y a donc une étroite concertation entre PJ et professionnels pour que les données soient le plus juste possibles.
On classe dans les vols à main armée les vols commis avec une arme à feu réelle ou factice. Les vols avec arme blanche ne sont pas pris en compte dans les chiffres dont nous parlons.
Recul récent des attaques
Alors que les braquages font la Une de l'actualité, le phénomène est paradoxalement dans une phase de décrue.En 2012, le nombre d'attaques a été de 327, en baisse de 11,4% par rapport à l'année précédente. Et entre janvier et fin aout 2013, on a assisté à nouveau recul de 14,1% par rapport à la même période de 2012.
Prix de l'or
Les cours de l'or se confondent avec la courbe des vols à main armée contre les bijouteries.Le métal jaune a décollé de manière vertigineuse en 2005 pour grimper jusqu'à un record en 2011, année record aussi pour les attaques de bijouteries. Depuis ce pic, les cours de l'or ont connu une forte baisse. Les attaques de bijouteries ont reculé aussi. C'est une partie de l'explication.
Inde: cinq hommes inculpés pour le viol d'une photographe à Bombay
Bombay - Cinq hommes ont été inculpés jeudi pour le viol en réunion d'une photographe à Bombay (sud-ouest de l'Inde), une agression qui avait déclenché fin août une nouvelle vague d'indignation en Inde.
Quatre adultes, pieds nus et à l'allure débraillée, sont apparus devant un tribunal de Bombay pour être inculpés notamment de viol en réunion et détention illégale.
Un cinquième suspect, mineur au moment des faits le 22 août, a également été inculpé devant un tribunal pour mineurs, a dit un porte-parole de la police de Bombay, Satyanarayan Choudhary, à AFP.
Ces hommes sont soupçonnés d'avoir violé, dans un quartier chic de Bombay, une femme de 22 ans qui prenait des photos pour un magazine, en compagnie d'un collègue, un fait divers similaire à une affaire qui avait bouleversé l'Inde fin 2012.
La jeune femme a été hospitalisée pendant une semaine à Bombay pour de multiples blessures.
Ce viol en réunion dans une ville réputée plus sûre pour les femmes que New Delhi avait déclenché une vague d'indignation sur les réseaux sociaux, au Parlement et parmi les journalistes, qui ont organisé une manifestation.
Cinq hommes avaient abordé la jeune femme dans le quartier de Shakti Mills alors qu'elle photographiait de vieux immeubles, avec un collègue. Les agresseurs ont roué l'homme de coups, l'ont attaché et ont violé la femme, dans un endroit isolé de ce quartier de Bombay, capitale économique et financière de l'Inde.
En décembre dernier, une étudiante de 23 ans avait été sauvagement agressée, battue, violée puis jetée sur le trottoir par cinq hommes, à New Delhi. Son compagnon avait été battu. Elle est morte de ses blessures.
Quatre hommes ont été récemment condamnés à mort pour ce viol et ce meurtre.
Baleine de Londres: l'autorité britannique FCA condamne JPMorgan à 220 M USD d'amende
Aux Etats-Unis, "liker" sur Facebook devient un droit constitutionnel
Le tribunal fédéral américain de Virginie estime que cliquer sur le bouton « J’aime » de Facebook relève du premier amendement de la Constitution des États-Unis sur la liberté d’expression. Un shérif de Virginie disait avoir été licencié pour avoir « aimé » la page Facebook d’un opposant politique de son patron...
J’ «aime» donc je suis : par sa décision rendue mercredi, le tribunal fédéral de Virginie a inscrit la fonction « like » de Facebook au rang de droit constitutionnel aux Etats-Unis. Lorsqu’un utilisateur clique sur le bouton « j’aime », il fait usage de sa liberté d’expression. Dans le monde virtuel, où les ramifications légales liées aux libertés fondamentales sont encore en train de se définir, il s'agit d'une avancée.
L’affaire à l’origine de cette décision opposait un ancien shérif adjoint de la ville de Hampton, en Virginie, licencié pour avoir « aimé » la page Facebook d’un opposant politique de son patron. La cour fédérale a jugé en appel que le « like » en question était « l’équivalent sur Internet du fait d’afficher d’une pancarte politique que l’on mettrait dans son jardin, ce que la Cour suprême a clairement défini comme un discours à part entière ». Dans une précédente décision d’avril 2012, le juge avait estimé que le pouce en l’air, contrairement aux publications écrites, ne constituait pas un message digne de relever du premier amendement. La décision d’appel a, par la suite, balayé toute distinction entre les deux moyens d’expression et a renvoyé l’affaire à un tribunal inférieur pour examiner à nouveau ces questions.
Facebook n’a pas tardé à saluer la décision. Le puissant syndicat américain des libertés civiles ACLU, a par ailleurs estimé « qu’aimer » un contenu sur Facebook « exprime un message clair - reconnu par des millions d’utilisateurs de Facebook tout comme des non-utilisateurs - et constitue un moyen d’expression net et symbolique qui justifie une protection constitutionnelle ».
Réseaux sociaux et débat public
S’il s’agit d’une incontestable victoire pour la liberté d’expression, l’arrêt rendu par le tribunal de Virginie soulève aussi un certain nombre de questions liées au pouvoir émergeant des réseaux sociaux et leur rôle à part entière dans le débat public. D’autres décisions seront probablement rendues dans l’avenir pour formuler légalement et affiner le statut juridique des nombreuses formes d’expressions sur le Net.
En France, la page Facebook de soutien au bijoutier de Nice, condamné pour avoir abattu un cambrioleur, a lancé une polémique lorsqu’elle a atteint en quelques heures plus d’un million de « like ». Si cet emballement du compteur a rapidement suscité des doutes quant à son authenticité, il n’en a pas moins marqué une forme de pétition arrivant aux oreilles de l'exécutif et contraignant François Hollande a déclarer dimanche sur TF1 qu’il voyait « l’exaspération et la colère » des Français .
SOCIAL
France : les embauches ont progressé pour le deuxième mois consécutif en août
Selon les chiffres publiés ce jeudi par l’Acoss, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) a augmenté de 3,1 % en août. Après une hausse de 3,6 % en juillet. Sur un an elles affichent toujours une baisse de 3,1 %
Pour le deuxième mois consécutif, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) a augmenté en août. La hausse atteint 3,1 % après avoir été de 3,6 % en juillet , selon des données publiées ce jeudi matin par l’Acoss, la Caisse nationale du réseau des Urssaf. Cette nouvelle hausse semble conforté l’idée d’une reprise. Orientés à la baisse depuis près de deux ans, ces recrutements avaient augmenté de 4,2 % en mai permettant alors au gouvernement de mettre en avant l’idée d’une éclaircie. Mais celle-ci avait été vite balayée par la forte baisse de juin .
Sur un an, les déclarations d’embauche de ce type accusent cependant toujours une baisse de 3,1%. Dans l’industrie, les déclarations d’embauche ont augmenté en août de 2,6%. Une progression qui s’avère cependant nettement moindre que celle de 7,9 % enregistrée un mois plus tôt.
A fin juillet l’emploi industriels était toujours orienté à la baisse
Parallèlement à ces chiffres d’août, l’Acoss publie également des données sur le niveau global de l’emploi à la fin du mois précédent. A fin juillet et dans les seules entreprises de plus de neuf personnes _ qui totalisent 80% de l’emploi salarié en France _ le « repli de l’emploi du secteur privé se poursuit » et atteint 0,1 % sur les trois derniers mois. Une rythme de baisse identique à celui enregistré au cours des trois mois précédents.
Dans l’industrie, la baisse est de 0,4% sur trois mois. Et sur un an les effectifs du secteur diminuent toujours de 1,1%. Seule consolation, cette diminution se fait « à un rythme qui reste modéré au regard des fortes pertes d’emploi constatées jusqu’en 2010 ».
Dans l’intérim, après une légère amélioration en juin, les effectifs du secteur baissent de 1,5% sur trois mois. Sur un an, « le recul s’accentue légèrement (-7,8% après -6,6% le mois dernier) » indique encore l’’Acoss.
3,3 millions de salariés exposés à la pénibilité
Les salariés de moins de 25 ans sont les plus exposés. La cotisation pour toutes les entreprises sera fixée « dans la limite de 0,2 % ».
L'étude d'impact sur les retraites permet d'y voir un peu plus clair sur le fonctionnement et le financement du futur compte pénibilité. D'abord sur les salariés concernés. En reprenant la liste des 10 facteurs de pénibilité sur laquelle s'étaient mis d'accord les partenaires sociaux en 2008, le gouvernement arrive à un total de 3,3 millions de salariés soumis à des travaux dits pénibles, soit 18,2 % des salariés du privé. Ils se trouvent en particulier dans les secteurs du commerce, de la réparation automobile et motocycle (569.000 salariés), de la construction (374.000) ou encore des transports et de l'entreposage (345.000). Curieusement, l'étude d'impact ne fait pas mention des secteurs de la chimie, de la sidérurgie ou encore de l'automobile.
Ce sont les jeunes travailleurs qui sont le plus exposés à ces facteurs (20,48 % pour les moins de 25 ans). Les 60 ans et plus étant tout de même 12,29 % à y être soumis également. Parmi les facteurs de pénibilité les plus fréquents figurent le port de charges lourdes (6,10 % de la population salariée y est confrontée) et les postures pénibles (6,5 %). Une interrogation demeure sur les seuils d'exposition (durée, fréquence, intensité) pour chacun des 10 facteurs. Ils seront fixés par décret, après « concertation avec les acteurs sociaux », indique l'étude.
Deux cotisations
Sur l'utilisation du compte pénibilité, l'étude estime que vingt ans après l'entrée en vigueur du dispositif, soit en 2035, 300.000 personnes utiliseront chaque année leurs points, soit pour se former, travailler à temps partiel en étant payé à temps plein, ou pour partir plus tôt à la retraite. Quant au financement, il y aura deux cotisations. La première, pour toutes les entreprises, sera au maximum de 0,2 % (un niveau plus élevé qu'évoqué jusque-là par l'exécutif). La deuxième sera assise sur les salaires des seuls salariés exposés à des travaux pénibles. Le taux de cette surcotisation, pourra varier entre 0,3 % et 0,8 % pour les salariés exposés à un seul facteur de pénibilité, et entre 0,6 % et 1,6 % pour les salariés exposés à plusieurs facteurs. Cette surcotisation devrait avoir pour effet d'inciter les entreprises concernées à mettre en place des dispositifs de protection de leurs salariés pour les soustraire, en partie au moins, à la pénibilité de leur métier.
Une mise en garde réitérée lundi dans Les Echos par Gérard Rameix mais rejetée par les auteurs du texte, les députés Clotilde Valter et François Brottes, dans une lettre de six pages rendue publique mercredi.
Le président de l'AMF estime que les dispositions renforçant le rôle du comité d'entreprise d'une société visée par une offre publique d'achat (OPA) en allongerait fortement les délais, avec le risque d'un blocage pour cause d'absence d'avis du comité.
"Le dispositif proposé comporte d'abord le risque qu'aucun initiateur potentiel d'une offre ne prenne le risque de la déposer formellement sans s'être assuré des réactions des instances sociales de la société cible", explique-il.
Il conteste aussi l'abaissement du seuil de dépôt d'une OPA de 30% à 25% du capital, assorti d'un doublement automatique des droits de vote au bout de deux ans, ce qui risquerait selon lui, paradoxalement, de fragiliser l'entreprise et sa direction.
"Si le capital des sociétés est totalement figé, leurs actions vaudront moins cher et elles auront du mal à se financer", faisait-il par ailleurs valoir lundi dans Les Echos.
Pour Clotilde Valter et François Brottes, les dispositions de leur proposition de loi ne sont aucunement de nature à susciter de telles craintes.
Ils estiment dans leur courrier au président de l'AMF que ses arguments "n'en disqualifient ni l'intérêt social, économique et politique, ni la justesse technique".
Ils jugent notamment "inexacte" son analyse de l'impact du renforcement des prérogatives du comité d'entreprise sur les délais de procédure des OPA.
"Le droit du travail est complexe pour les non spécialistes et il ne peut être fait grief à l'AMF de ne pas avoir tiré toutes les implications de la très récente loi de sécurisation de l'emploi", disent les deux députés PS.
"En revanche, il est problématique de constater qu'une autorité indépendante se refuse à accorder aux salariés des droits qui sont donnés aux actionnaires", ajoutent-ils.
Loi Florange : le PS se heurte à l'AMF
La proposition de loi dite "Florange" visant à protéger les entreprises françaises, dont l'examen a commencé, mercredi 18 septembre, à l'Assemblée nationale, donne lieu à un rare affrontement entre l'Autorité des marchés financier (AMF) et le Parti socialiste.
Le 11 septembre, le président de l'AMF, Gérard Rameix, alertait par lettre le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, sur les risques que cette réforme ferait peser, selon lui, sur le fonctionnement du marché financier, l'attractivité de la France pour les investisseurs et le financement de l'activité.Une mise en garde réitérée lundi dans Les Echos par Gérard Rameix mais rejetée par les auteurs du texte, les députés Clotilde Valter et François Brottes, dans une lettre de six pages rendue publique mercredi.
Le président de l'AMF estime que les dispositions renforçant le rôle du comité d'entreprise d'une société visée par une offre publique d'achat (OPA) en allongerait fortement les délais, avec le risque d'un blocage pour cause d'absence d'avis du comité.
"Le dispositif proposé comporte d'abord le risque qu'aucun initiateur potentiel d'une offre ne prenne le risque de la déposer formellement sans s'être assuré des réactions des instances sociales de la société cible", explique-il.
Il conteste aussi l'abaissement du seuil de dépôt d'une OPA de 30% à 25% du capital, assorti d'un doublement automatique des droits de vote au bout de deux ans, ce qui risquerait selon lui, paradoxalement, de fragiliser l'entreprise et sa direction.
"Si le capital des sociétés est totalement figé, leurs actions vaudront moins cher et elles auront du mal à se financer", faisait-il par ailleurs valoir lundi dans Les Echos.
Pour Clotilde Valter et François Brottes, les dispositions de leur proposition de loi ne sont aucunement de nature à susciter de telles craintes.
Ils estiment dans leur courrier au président de l'AMF que ses arguments "n'en disqualifient ni l'intérêt social, économique et politique, ni la justesse technique".
Ils jugent notamment "inexacte" son analyse de l'impact du renforcement des prérogatives du comité d'entreprise sur les délais de procédure des OPA.
"Le droit du travail est complexe pour les non spécialistes et il ne peut être fait grief à l'AMF de ne pas avoir tiré toutes les implications de la très récente loi de sécurisation de l'emploi", disent les deux députés PS.
"En revanche, il est problématique de constater qu'une autorité indépendante se refuse à accorder aux salariés des droits qui sont donnés aux actionnaires", ajoutent-ils.
Impôt sur le revenu. 1,2 million de foyers supplémentaires en 2013
Entre 1,2 million et 1,6 million de foyers supplémentaires vont payer l’impôt sur le revenu en 2013, soit une augmentation de 10 %, selon le quotidien L’Opinion de ce jeudi.
Selon le journal libéral, les députés sont en possession de deux estimations : une basse qui table sur 1,2 million de nouveaux foyers assujettis et une fourchette haute qui prévoit 1,6 million de nouveaux contributeurs.
En 2012, 940 000 nouveaux foyers s’étaient acquittés de l’impôt sur le revenu, rappelle L’Opinion.
Les classes populaires seraient touchées en priorité avec un effet en cascade « dévastateur », explique le journal : « lorsqu’un foyer bascule dans l’impôt sur le revenu du fait d’une augmentation de son revenu fiscal de référence, il devient éligible à une douzaine de nouvelles taxes » (redevance audiovisuelle, taxe d’habitation…).
Ces chiffres sont avancés au lendemain d’une journée de confusion au sommet de l’Etat à propos de la « pause fiscale », promise pour 2014 par François Hollande mais qui ne serait « effective » qu’en 2015 selon Jean-Marc Ayrault.
SOCIETE
Grèce : les manifs antifascistes dégénèrent après le meurtre d’un rappeur par un néonazi
Le rappeur grec Pavlos Fyssas, connu sous le nom de scène Killah P, a été assassiné par un militant néonazi affilié à l’Aube Dorée, dans la nuit de mardi à mercredi à Athènes, devant un café d’un quartier populaire du Pirée. L’artiste, connu pour son engagement dans le mouvement antifasciste, est décédé dans la nuit à l’hôpital de Tzanio, des suites de ses blessures à l’arme blanche. L’annonce de sa mort a jeté la stupeur en Grèce.
Les manifs antifa prennent le pas sur celles des fonctionnaires
Alors qu’une partie du service public était en grève et défilait ce mercredi dans plusieurs villes grecques pour protester contre la réforme de l’administration et l’austérité budgétaire qui touchent de plein fouet les fonctionnaires, des manifestations antifascistes se sont organisées en mémoire du rappeur.
Sur les lieux du drame à Athènes (5.000 personnes selon un photographe de l’AFP) mais aussi à Salonique (environ 6000 manifestants) et Patras, les manifs ont rapidement tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre.
A Athènes, des renforts de police ont contenu tant bien que mal les débordements. A Salonique et Patras, la police a répliqué aux jets de pierres et de bouts de bois par des tirs de gaz lacrymogène.
Nikos Smyrnaios, maître de conférence en sciences de l’information et de la communication (en France) évoque sur son blog une « escalade possible » et relaie une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux depuis les premiers heurts, témoignant, selon son auteur, de l’infiltration de policiers en civil et militants d’extrême droite dans les cortèges.
Vidéo postée dans la nuit de mercredi à jeudi
« Quinze à vingt fascistes »
Pour rappel, le site indépendant EnetEnglish rapportait ce mercredi qu’« un groupe de quinze à vingt fascistes, portant des T-shirts noirs, des bottes et pantalons militaires, déployés » dans la rue, aurait hélé le rappeur de 34 ans, qui se promenait alors avec sa petite amie et un autre couple.
L’agresseur présumé a été appréhendé peu après par la police, selon l’AFP. Après avoir sommé sa femme de jeter sa carte du parti, retrouvée peu après par la police, l’homme de 45 ans a reconnu appartenir au parti néonazi de l’Aube dorée et avoir agi avec un motif politique. Le parti fasciste, soupçonné d’avoir orchestré des attaques racistes et dont plusieurs députés sont poursuivis pour violence, dément toute implication. Mais avoir démenti l’affiliation du meurtier au mouvement, il a fini par la reconnaitre.
Morceau de Killah P
Dans un climat social extrêmement tendu, Petros Constantinou, leader du parti anticapitaliste Antarsya, dénonçait peu avant sur la radio Skai la passivité des agents de police présents non loin des lieux de l’altercation, passivité confirmée par un témoin de la scène, dont la version des faits a été relayée sur le site indépendant Okeanews.
Le rappeur grec Killah P (@ISakellariadis Via Twitter)
Aux apostrophes adressées au Premier ministre conservateur Antonis Samaras pour l’exhorter à condamner officiellement l’assassinat ont répondu les appels au calme du Président Carolos Papoulias :
« J’en appelle à un réveil social et institutionnel, à la volonté politique de lutter contre cette ignominie. Nous avons tous le devoir de ne pas laisser les portes ouvertes au fascisme. »
Daniel Cohn-Bendit réagit
Le chef du groupe des Verts au parlement européen, Daniel Cohn-Bendit, réagissait peu avant ça à la mort du rappeur par voie de communiqué, et dénonce « la menace mortelle pour la démocratie grecque » qu’est devenue Aube dorée :
« Il faut que l’Union européenne comprenne, après l’assassinat commis par Aube dorée, qu’un changement radical de la politique européenne en Grèce est nécessaire. Face à une population désespérée, l’émergence d’un fascisme meurtrier menace non seulement la stabilité de la société grecque, mais aussi de l’UE. Ce meurtre abject ne fait que renforcer la décomposition sociale en Grèce. Il est temps que nous, Européens, nous nous réveillions avant qu’il ne soit trop tard. [...]
Il faut que le gouvernement réagisse vigoureusement en arrêtant le coupable, et en étudiant sérieusement la possibilité d’interdire Aube dorée, écartant le risque de toute complaisance avec une organisation meurtrière. »
Twitter : une militante du Parti de gauche menacée de mort et de viol
Après avoir participé à une manifestation anti-FN, Julie del Papa a reçu des menaces émanant d’internautes proches de l'extrême droite.
Après avoir subi des menaces de mort et de viol, Julie del Papa a préféré s'éloigner de Twitter (capture d'écran).
Le Parti de gauche est très remonté. L'une de ses militantes, Julie del Papa "a été victime d'un ignoble déversement de haine" sur Twitter, écrit la formation dans un communiqué. Sur le réseau social, des internautes proches de l'extrême droite lui ont fait parvenir des menaces de viol et de mort depuis qu'elle a participé à une manifestation anti-FN à Marseille, samedi 14 septembre. Elle avait live-tweeté l'événement.
L'étudiante en philosophie publie sur son compte Facebook des captures d'écran des tweets reçus dans un album intitulé "les fachos sur Twitter". 83 messages ont été recensés à ce jour. Outre les simples insultes à la jeune fille et à son parti, le langage employé est sans équivoque : "Elle mérite une belle tournante sans GHB", "Je peux t'enculer" ou "Suceuse de bougnouls", etc. Les bio sur Twitter des auteurs de ces posts spécifient : "Anti-gauche, Droite Forte", "Patriote de France jusqu'à l'os" ou plus simplement "#Nationaliste".
Julie del Papa, co-responsable de la commission écologie du Parti de gauche, peut au moins se réconforter avec les nombreux messages de soutiens qui lui ont été adressés sur le réseau social.
L'étudiante en philosophie publie sur son compte Facebook des captures d'écran des tweets reçus dans un album intitulé "les fachos sur Twitter". 83 messages ont été recensés à ce jour. Outre les simples insultes à la jeune fille et à son parti, le langage employé est sans équivoque : "Elle mérite une belle tournante sans GHB", "Je peux t'enculer" ou "Suceuse de bougnouls", etc. Les bio sur Twitter des auteurs de ces posts spécifient : "Anti-gauche, Droite Forte", "Patriote de France jusqu'à l'os" ou plus simplement "#Nationaliste".
Une plainte déposée
Selon le Parti de gauche, Julie del Papa s'est rendue au commissariat pour porter plainte. Elle aurait cependant rencontré des résistances : "Les services de police ont cherché à l'en dissuader, considérant qu'il s'agissait là d'une conséquence presque normale de son engagement politique au PG et n'ont fait finalement qu'accepter qu'elle dépose une main courante." D'après "L'Express", le commissariat aurait finalement rappelé la militante mercredi pour lui proposer de déposer plainte.Julie del Papa, co-responsable de la commission écologie du Parti de gauche, peut au moins se réconforter avec les nombreux messages de soutiens qui lui ont été adressés sur le réseau social.
En juin, Rokhaya Diallo, auteure et militante antiraciste, avait été visée par un appel au viol sur Twitter. Elle annonçait alors qu'elle allait porter plainte pour démasquer l'auteur du message.
A.S. - Le Nouvel Observateur
DIVERS
Au moins 80 morts dans les intempéries au Mexique
58 personnes sont également portées disparues après un glissement de terrain, alors que l'ouragan manuel menace le pays.
La tempête tropicale Manuel qui sévit à l’est du Pacifique s’est transformée en ouragan et menace le Mexique déjà en proie à des tempêtes meurtrières qui ont fait au moins 80 morts depuis samedi, tandis que 58 personnes étaient portées disparues dans un glissement de terrain survenu mercredi dans le sud du pays.
A La Pintada, un village de montagne de l’Etat du Guerrero, il y a «58 personnes disparues sans que l’on puisse préciser si elles se trouvent malheureusement sous la boue», a annoncé le président mexicain Enrique Peña Nieto dans une conférence de presse. Un peu plus tôt, le maire de la municipalité d’Atoyac (Guerrero), Edilberrto Tabares, avait indiqué qu’au moins 18 personnes avaient péri dans ce glissement qui a englouti une trentaine de maisons.
De son côté, le Centre national des ouragans américain (NHC), dans son bulletin de 2 heures jeudi, a précisé que la partie nord de Manuel se trouvait désormais à proximité des côtes du Mexique. Selon les experts américains, l’ouragan se situe à environ 30 kilomètres au sud-ouest d’Altata et à 165 km au sud-est de Los Mochis, deux villes du Mexique.
Il se déplace avec des vents pouvant aller jusqu’à 115 km/h et se dirige vers le Nord à une vitesse de 7 km/h en moyenne. Selon le NHC, «un léger renforcement est possible avant que l’ouragan n’atteigne l’intérieur des terres».
Alors que les autorités nationales et locales tentent de dégager les routes bloquées et de porter secours aux populations, les prévisions faisaient état mercredi de la formation d’un nouveau cyclone sur la côte est, tandis que Manuel reprenait de la vigueur au large de la Basse Californie, sur le littoral Pacifique.
A Acapulco, dont les voies terrestres de sortie sont bloquées au moins jusqu’à vendredi, les problèmes d’approvisionnement ont aggravé le chaos : des milliers de personnes ont pillé mardi un centre commercial inondé, en ressortant avec de la nourriture, des téléviseurs ou des réfrigérateurs. «Malheureusement il y a du désespoir, mais des renforts de l’armée et de la marine sont arrivés», a indiqué le maire de la ville Luis Walton. «Nous demandons aux gens de rester calmes», a-t-il exhorté.
Les cieux se sont finalement dégagés au-dessus de la célèbre station balnéaire de la côte pacifique, mais les intempéries ont cédé la place à une forte chaleur, rendant encore plus difficile la situation à l’aéroport, dans les files d’attente de touristes mexicains et étrangers qui attendent d’embarquer pour des vols vers la capitale.
Des tentatives de resquille ont provoqué des accès de colère et des bousculades, tandis que les militaires fournissent de l’eau aux touristes accablés par la chaleur. La grogne a encore grandi quand se sont formées des files plus courtes de touristes argentés qui ont pu réserver des jets privés.
Quelque 40 000 touristes mexicains et étrangers ont été piégés à Acapulco par la tempête Manuel. Quelque 5 000 d’entre eux ont pu quitter la ville grâce à un pont aérien, commercial et militaire, organisé par les autorités mardi. Les avions arrivent chargés de vivres et repartent remplis de passagers.
Les 26 décès, dont ceux de sept mineurs, enregistrés dans la ville sont survenus dans les zones périphériques d’Acapulco, théâtres de glissements de terrain, d’effondrements de maisons ou de crues de rivières gonflées par les pluies torrentielles, selon la municipalité.
Plus de 1 000 habitants de ces zones, réfugiés sur les toits, ont été secourus par hélicoptère. Mercredi, ce qui inquiétait le plus était le manque d’eau et de nourriture dans les magasin locaux. «Il n’y a pas de nourriture, pas d’eau, pas de vêtements, personne n’est venu nous tirer de là. Où est la protection des autorités?», s’indignait notamment America, une jeune femme de 28 ans.
Pourtant, l’armée a déjà acheminé 60 tonnes de nourriture et 8 000 litres d’eau à Acapulco, a indiqué mercredi le ministre de la Défense, Salvador Cienfuegos. Acapulco, qui n’est plus depuis des années la destination favorite des stars d’Hollywood, a quelque peu perdu de sa superbe et est parallèlement devenue une des villes les plus touchées par la violence des narcotrafiquants. Mais les vacanciers continuent de s’y rendre.
Ces derniers jours, il s’y maintenait une vie nocturne malgré la catastrophe et on continuait de manger, de boire et d’écouter de la musique à plein volume dans ses nombreux bars.
Atteindre la vitesse de 133,78 km/h à vélo. Qui aurait cru qu’un tel exploit était réalisable ? Sebastiaan Bowier, lui, en était persuadé. Après un élan de 8 km, la vitesse du cycliste néerlandais a été enregistrée sur une distance de 200 mètres, lundi 16 septembre. L’une des raisons de ce record ? Un vélo hors du commun (voir la vidéo), à base de fibres de carbone et qui a été testé dans un Wind Tunnel (tunnel à vent). Une technologie utilisée, la plupart du temps, par la NASA afin de tester les réactions d’objets solides face au vent. Lors des 200 mètres décisifs, le vélo équipé d’un cadre type « Formule 1 » a été flashé à 133,78 km/h. Incroyable.
A La Pintada, un village de montagne de l’Etat du Guerrero, il y a «58 personnes disparues sans que l’on puisse préciser si elles se trouvent malheureusement sous la boue», a annoncé le président mexicain Enrique Peña Nieto dans une conférence de presse. Un peu plus tôt, le maire de la municipalité d’Atoyac (Guerrero), Edilberrto Tabares, avait indiqué qu’au moins 18 personnes avaient péri dans ce glissement qui a englouti une trentaine de maisons.
De son côté, le Centre national des ouragans américain (NHC), dans son bulletin de 2 heures jeudi, a précisé que la partie nord de Manuel se trouvait désormais à proximité des côtes du Mexique. Selon les experts américains, l’ouragan se situe à environ 30 kilomètres au sud-ouest d’Altata et à 165 km au sud-est de Los Mochis, deux villes du Mexique.
Il se déplace avec des vents pouvant aller jusqu’à 115 km/h et se dirige vers le Nord à une vitesse de 7 km/h en moyenne. Selon le NHC, «un léger renforcement est possible avant que l’ouragan n’atteigne l’intérieur des terres».
Alors que les autorités nationales et locales tentent de dégager les routes bloquées et de porter secours aux populations, les prévisions faisaient état mercredi de la formation d’un nouveau cyclone sur la côte est, tandis que Manuel reprenait de la vigueur au large de la Basse Californie, sur le littoral Pacifique.
A Acapulco, dont les voies terrestres de sortie sont bloquées au moins jusqu’à vendredi, les problèmes d’approvisionnement ont aggravé le chaos : des milliers de personnes ont pillé mardi un centre commercial inondé, en ressortant avec de la nourriture, des téléviseurs ou des réfrigérateurs. «Malheureusement il y a du désespoir, mais des renforts de l’armée et de la marine sont arrivés», a indiqué le maire de la ville Luis Walton. «Nous demandons aux gens de rester calmes», a-t-il exhorté.
Les cieux se sont finalement dégagés au-dessus de la célèbre station balnéaire de la côte pacifique, mais les intempéries ont cédé la place à une forte chaleur, rendant encore plus difficile la situation à l’aéroport, dans les files d’attente de touristes mexicains et étrangers qui attendent d’embarquer pour des vols vers la capitale.
Des tentatives de resquille ont provoqué des accès de colère et des bousculades, tandis que les militaires fournissent de l’eau aux touristes accablés par la chaleur. La grogne a encore grandi quand se sont formées des files plus courtes de touristes argentés qui ont pu réserver des jets privés.
«Pas de nourriture, pas d’eau, pas de vêtements»
«Je demande au gouvernement, puisque nous payons tous des impôts, que nous soyons tous traités de la même manière parce dans cette tragédie, la richesse et la pauvreté sont à égalité», a lancé à l’AFP Leonor Carretto, une infirmière de 45 ans, une petite fille fiévreuse dans les bras. «Qu’il montrent que nous sommes égaux et qu’il laissent les rois cuire sous le soleil pendant seulement une heure. Nous sommes là depuis 16 heures et eux arrivent et partent immédiatement», a-t-elle encore fulminé.Quelque 40 000 touristes mexicains et étrangers ont été piégés à Acapulco par la tempête Manuel. Quelque 5 000 d’entre eux ont pu quitter la ville grâce à un pont aérien, commercial et militaire, organisé par les autorités mardi. Les avions arrivent chargés de vivres et repartent remplis de passagers.
Les 26 décès, dont ceux de sept mineurs, enregistrés dans la ville sont survenus dans les zones périphériques d’Acapulco, théâtres de glissements de terrain, d’effondrements de maisons ou de crues de rivières gonflées par les pluies torrentielles, selon la municipalité.
Plus de 1 000 habitants de ces zones, réfugiés sur les toits, ont été secourus par hélicoptère. Mercredi, ce qui inquiétait le plus était le manque d’eau et de nourriture dans les magasin locaux. «Il n’y a pas de nourriture, pas d’eau, pas de vêtements, personne n’est venu nous tirer de là. Où est la protection des autorités?», s’indignait notamment America, une jeune femme de 28 ans.
Pourtant, l’armée a déjà acheminé 60 tonnes de nourriture et 8 000 litres d’eau à Acapulco, a indiqué mercredi le ministre de la Défense, Salvador Cienfuegos. Acapulco, qui n’est plus depuis des années la destination favorite des stars d’Hollywood, a quelque peu perdu de sa superbe et est parallèlement devenue une des villes les plus touchées par la violence des narcotrafiquants. Mais les vacanciers continuent de s’y rendre.
Ces derniers jours, il s’y maintenait une vie nocturne malgré la catastrophe et on continuait de manger, de boire et d’écouter de la musique à plein volume dans ses nombreux bars.
Record : 133,78 km/h en vélo !
Des records hors du commun
Pour détenir un record du monde, il y a deux options. Être talentueux et capable de s'attaquer aux records "traditionnels". Ou alors être astucieux et se lancer dans des performances moins conventionnelles. Focus sur quelques records hors du commun.
Le record de jongles
208 333, c’est le record de jongles effectués, sans que le ballon touche le sol, par le Britannique Dan Magness en 2009. Ce record a nécessité 24 heures de jonglage, avec tout de même des courtes pauses. Après son exploit, Magness a reconnu qu’au bout de 10 heures, la tentation d’abandonner était forte mais que l’appui des 200 spectateurs lui a permis de poursuivre sa quête de record. Voilà (enfin) un record que Lionel Messi et Cristiano Ronaldo ne sont pas prêts de battre.La nage enfermée dans un sac
Le 10 septembre dernier, le Bulgare Jane Petkov, âgé de 59 ans, a battu le record de nage enfermé dans un sac. Le quinquagénaire a nagé le long de la rive de la ville d’Ohrid, en Macédoine, enfermé dans un sac orange, avec ses mains et ses jambes attachés. « En nageant sur le dos, comme un dauphin, il a franchi la distance de 2 388 mètres, ce qui lui a pris 2 heures et 55 minutes, avec une vitesse moyenne de 0,7km/h », a dévoilé Saso Tockov, un des organisateurs de ce record.
Le 100m en talons hauts
La foudre est tombée. Usain Bolt n'est plus le roi du sprint. Enfin presque puisque l’Allemande Julia Plecher a fait tomber le record du 100 m... en talons hauts. Le 13 juillet 2012, Plecher a parcouru la distance dans un temps de 14,53 secondes en escarpins et en tenue soirée. On appelera ça un record haut perché.
Pompes consécutives
Depuis plus de 30 ans, Yoshida Minoru est le recordman du monde de pompes. En octobre 1980, le Japonais effectua 10 507 pompes de suite, sans repos, mettant ainsi une claque au précédent record de Henry C. Marshal, qui était de 7650 pompes. Des chiffres délirants quand on pense à la douleur ressentie par les sportifs lambdas après une vingtaine de pompes...
Dunk en trampoline
Lorsqu’on n’est pas gâté par Dame nature comme Michael Jordan ou LeBron James, on peut tout de même trouver la parade pour dunker. Demandez à l’Allemand Thilo Schwarck qui est devenu le recorman du monde du dunk le plus long en trampoline avec un bond de 7,75m … soit plus d’un mètre derrière la ligne à trois points.
Un marathon sous l’eau
Afin de récolter des fonds pour une association aidant les anciens soldats des forces spéciales infirmes, l’Américain Mike Studer a couru un marathon dans l’eau. Le président de la Northwest Rehabilitation Association a parcouru les 42,195 km en 3:44:52, établissant un record du monde de distance parcourue et du marathon le plus rapide … puisqu’il était le premier à réussir cette performance.
Le plus grand cours de Zumba
Très populaire en France, la Zumba fait également des ravages en Angleterre. La preuve, l’école de Brigshaw à Allerton Bywater, Castleford, a battu le record du plus grand cours de zumba du monde. 3302 enfants se sont dandinés sur des rythmes latinos pendant plus de 30 minutes pendant que les pompom girls locales assuraient les échauffements.
La plus longue marche non-stop
Vous vous souvenez sans doute tous de la scène où Forrest Gump entamait une course sans fin dans le film du même nom. On a retrouvé son double dans la vie réelle. Cet homme est Macédonien, a 50 ans et s’appelle Emil Ilic. À l’inverse de Forrest Gump, Ilic marchait, à défaut de courir, mais à un rythme de 5,7km/h tout en parcourant 204 km non-stop, ce qui lui a permis de traverser toute la République de Macédoine en longueur. 4 véhicules et 9 personnes (donc 4 journalistes) ont suivi Ilic tout au long du parcours.
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