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mercredi 11 septembre 2013

11092013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 
 

CE N'EST PAS DE L'HUMOUR, MAIS .... C'EST DANS LE FIGARO

L'UMP ne veut pas payer l'envoi de la lettre de Sarkozy aux donateurs


 

Nicolas Sarkozy entouré du président de l'UMP, Jean-François Copé (gauche), et de l'ancienne ministre, Nadine Morano (droite), lors de sa venue au bureau politique de l'UMP le 8 juillet, à Paris.

Il reste 32.000 lettres de remerciements à adresser aux militants qui ont contribué au «Sarkothon». Soit 15.000 euros de frais pour l'UMP, qui refuse d'en prendre la charge.
L'UMP ne veut plus payer pour Nicolas Sarkozy. L'objet du litige: la lettre de remerciements que l'ancien président compte envoyer aux donateurs qui ont aidé à redresser les finances du parti après l'invalidation de ses comptes de campagne début juillet. L'UMP cherche à faire prendre en charge les frais d'envoi de ce courrier par l'Association des amis de Nicolas Sarkozy. Car malgré les onze millions d'euros récoltés cet été, la rue de Vaugirard doit toujours se serrer la ceinture pour réussir à éponger sa dette abyssale de 44 millions d'euros.
Alors que 100.000 exemplaires de cette lettre ont déjà été envoyés par email, Catherine Vautrin, la trésorière de l'UMP, estime à environ 31.000 ou 32.000 le nombre d'exemplaires papier à poster. «C'est à peu près le nombre de donateurs qui n'ont pas accès à Internet. À 46 centimes le timbre, cela représente un budget d'à peu près 15.000 euros pour l'UMP», calcule-t-elle pour Le Figaro. Une somme loin d'être colossale, mais que la députée de la Marne préférerait ne pas avoir à payer compte tenu du «budget serré» du parti. «Ce n'est pas énorme, mais ça, plus ça, plus ça, au final, ça fait beaucoup!», justifie-t-elle. Et d'ajouter: «Nous allons en discuter rapidement avec l'association des amis de Nicolas Sarkozy. Nadine Morano (la trésorière de l'association, ndlr), a déclaré qu'ils avaient de l'argent, nous allons voir…».

Deux ardoises en suspens

En renvoyant la balle aux amis de l'ancien président, l'UMP ne donne-t-elle pas le signal d'un certain désamour vis-à-vis de son ancien patron? Pas du tout, assure Catherine Vautrin, qui rappelle que l'UMP «a mis tous les moyens en route en juillet pour obtenir le remboursement de ses frais de campagne». «L'ampleur de la mobilisation montre d'ailleurs l'attachement des militants à un projet alternatif et à la figure de Nicolas Sarkozy», insiste Catherine Vautrin.
Deux autres ardoises laissées par Nicolas Sarkozy menacent également les finances de l'UMP, selon Le Canard enchaîné. Il s'agit des pénalités imposées directement à Nicolas Sarkozy par le Conseil Constitutionnel, après l'invalidation de ses comptes de campagne. La première, qui s'élève à 153.000 euros, «représente l'avance forfaitaire sur les frais de campagne que l'État avait versée à chaque prétendant à l'Élysée» et que l'ancien chef de l'État doit désormais rembourser, précise l'hebdomadaire. La seconde (363.615 euros) est une «sanction» infligée au candidat pour avoir dépassé le plafond des dépenses autorisées. Alors que le président de l'UMP, Jean-François Copé, s'était engagé à régler ces deux notes, le parti s'interroge aujourd'hui sur la légalité d'une telle action, ces deux pénalités ayant un caractère personnel. En attendant, le parti élude. «Il faut attendre qu'on consulte des spécialistes, indique Catherine Vautrin au Canard enchaîné. Pour l'instant, on ne sait pas…».
La lettre de remerciements de Nicolas Sarkozy:

 

POLITIQUE

Obama veut donner une chance à la diplomatie en Syrie

 

Le président américain qualifie de «signe encourageant» la proposition russe de placer l'arsenal de Damas sous contrôle international.

Barack Obama le 6 septembre 2013 lors du G20 à Saint-Petersbourg.Barack Obama a affirmé mardi, depuis la Maison Blanche, qu’il souhaitait donner une chance à la diplomatie en Syrie au moment où Damas assure être prête à renoncer à son arsenal chimique. A l’issue de 48 heures d’intense activité diplomatique qui ont éloigné la perspective de frappes sur le pays ravagé par la guerre civile, le président américain a jugé que la proposition russe de placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international constituait un signe «encourageant».

«Cette initiative peut permettre de mettre un terme à la menace des armes chimiques sans recourir à la force, en particulier parce que la Russie est l’un des plus puissants alliées d’Al-Assad», a déclaré le président américain, tout en reconnaissant qu’il était «trop tôt» pour dire si ce plan aboutira. S’il a demandé au Congrès de ne pas voter immédiatement sur un éventuel recours à la force, le président américain a rappelé que l’option militaire restait sur la table.
Dénonçant l’attaque chimique «écœurante» commise par le régime Assad qui a fait plus de 1 400 morts selon le renseignement américain, il a évoqué «des hommes, des femmes, des enfants tués par le gaz allongés les uns à côté des autres» vus sur les vidéos prises après l’attaque.
Obama, qui a dépêché son secrétaire d’Etat John Kerry à Genève pour des entretiens avec son homologue russe Sergueï Lavrov jeudi, s’est dit déterminé à maintenir la «pression» sur le régime syrien. De puissants bâtiments de guerre américains équipés de missiles de croisière ont été déployés ces dernières semaines en Méditerranée orientale.
«J’ai donné l’ordre à notre armée de garder ses positions actuelles, pour maintenir la pression sur Assad et afin d’être prête à réagir si la diplomatie échoue», a-t-il prévenu. «Même une attaque limitée ferait passer un message à Assad d’une (magnitude) qu’aucun autre pays ne peut envoyer», a assuré Barack Obama. Il a aussi renouvelé son engagement à ne pas déployer de troupes au sol et rejeté la comparaison avec l’Irak de 2003.
«Je ne pense pas que nous devrions renverser un nouveau dictateur par la force», a lancé le président, qui s’exprimait depuis l’East Room, la salle d’apparat de la Maison Blanche, exactement l’endroit où il avait annoncé à ses compatriotes la mort d’Oussama ben Laden dans un raid de commandos américains en mai 2011.
Au Congrès, les deux sénateurs républicains John McCain et Lindsey Graham, fervents partisans de frappes, ont dit regretter que Barack Obama «n’ait pas présenté de plan plus clair pour tester le sérieux de la proposition russe et syrienne visant à transférer les armes chimiques du régime Assad sous contrôle international».

«Ne plus posséder d’armes chimiques»

Quelques heures plus tôt, la Syrie avait affirmé, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem, être prête à renoncer à son arsenal chimique. «Nous sommes prêts à annoncer où se trouvent les armes chimiques, à cesser la production d’armes chimiques et à montrer ces installations aux représentants de la Russie, d’autres pays et de l’ONU», a-t-il déclaré, soulignant la volonté de son pays de «ne plus posséder d’armes chimiques».
La neutralisation de l’arsenal chimique syrien pourrait cependant se révéler très délicate sur le terrain, en plein milieu d’une guerre civile qui a déjà fait plus de 100 000 morts. La Syrie dispose d’environ «1 000 tonnes» de différents agents chimiques, selon Washington. Barack Obama a convenu avec son homologue français François Hollande et le Premier ministre britannique David Cameron d’examiner la proposition russe.
Mais les négociations, qui ont débuté mardi, s’annoncent d’ores et déjà extrêmement difficiles. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, initialement prévue mardi à 22 heures, heure française, a été reportée sine die à la demande de la Russie.
Le président russe Vladimir Poutine a ainsi appelé les Etats-Unis à renoncer au recours à la force en Syrie. «Il est difficile de contraindre la Syrie ou un autre pays à se désarmer de façon unilatérale s’il y a une action militaire en préparation contre ce pays», a-t-il déclaré selon la télévision russe.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a de son côté jugé «inacceptable» un projet de résolution français qui prévoit le contrôle et le démantèlement des armes chimiques syriennes, la mise en place d’un dispositif d’inspection et de contrôle, et autorise, en dernier recours, l’usage de la force pour contraindre Damas à respecter ses obligations.
La France a immédiatement fait savoir qu’elle était prête à «amender» son projet «dès lors que sont préservés ses grands principes et objectifs». François Hollande a décidé de convoquer ce mercredi à 8 heures, heure française, un Conseil restreint de défense sur le dossier syrien.
AFP


Syrie: John Kerry va rencontrer Sergueï Lavrov jeudi à Genève
 
(AFP)
Washington — Le secrétaire d'Etat américain John Kerry va rencontrer jeudi à Genève son homologue russe Sergueï Lavrov pour évoquer la situation en Syrie, a-t-on appris mardi auprès d'un responsable américain.
Quelques jours à peine après être rentré d'une tournée qui l'a mené en Lithuanie, en France et au Royaume-Uni, John Kerry retournera très prochainement en Europe, a expliqué ce responsable. La décision en a apparemment été prise après un entretien téléphonique avec son homologue russe.
Les Russes devaient envoyer mardi aux Américains les détails de leur initiative destinée à placer sous contrôle international les armes chimiques en Syrie, avait auparavant annoncé John Kerry, appelant aussi le président syrien Bachar al-Assad à "véritablement saisir l'opportunité d'essayer de faire la paix" dans son pays.
Les renseignements sur le plan russe devraient parvenir aux Etats-Unis "dans le courant de la journée" de mardi, a expliqué John Kerry, peu après s'être entretenu avec Sergueï Lavrov.
La Russie a annoncé avoir proposé à ses alliés syriens de placer leur stock d'armes chimiques sous contrôle international et de le détruire, une proposition acceptée par Damas mardi.
M. Lavrov a "des idées intéressantes sur les moyens par lesquels nous pourrions parvenir à cela", a également affirmé John Kerry, qui s'exprimait lors d'un forum de discussion en ligne organisé par Google +: "Si nous pouvons réellement sécuriser toutes les armes chimiques de la Syrie par ce biais, c'est clairement le moyen préférable, et de loin, et cela serait un véritable exploit".
L'accueil favorable réservé par Washington à cette initiative semble éloigner la perspective de frappes contre le régime syrien, accusé d'être responsable d'une attaque chimique perpétrée le 21 août près de Damas, qui a fait plusieurs centaines de morts.
Mais John Kerry a insisté sur le fait que le processus de contrôle et des destruction des armes chimiques syriennes devait "pouvoir être constamment contrôlé" avec un accès international à tous les sites en question. Il a également mis en avant la nécessité d'"une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU pour être sûr qu'il y aura les moyens nécessaires".
Mais, a-t-il averti, "il doit également y avoir des conséquences, si l'on nous joue des tours ou si quelqu'un essaye de saper le processus. Le monde entier doit pouvoir s'investir dans cela".
 
 
 

Syrie : conseil de défense restreint à l'Elysée

Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius et son homologue de l'intérieur Manuel Valls, à leur arrivée au conseil de défense restreint, à l'Elysée, mercredi matin.
Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius et son homologue de l'intérieur Manuel Valls, à leur arrivée au conseil de défense restreint, à l'Elysée, mercredi matin. | AP/Jacques Brinon


Un conseil de défense restreint sur la Syrie, convoqué par le président François Hollande, a débuté mercredi matin à l'Elysée, en présence de plusieurs membres du gouvernement. Le premier ministre Jean-Marc Ayrault, les ministres Jean-Yves Le Drian (défense), Laurent Fabius (affaires étrangères) et Manuel Valls (intérieur), ainsi que le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, participent à cette réunion qui a commencé à 8 heures.
Celle-ci intervient au lendemain de l'annonce du report de la réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie qui devait débuter mardi. La Russie a en effet jugé mardi "inacceptable" le projet français de résolution à l'ONU qui "conférait aux autorités syriennes la responsabilité" d'une utilisation des armes chimiques le 21 août près de Damas.
Mardi soir, la France s'est dite prête à modifier, dans certaines limites, son projet de résolution et a souhaité pourvoir en discuter avec la Russie. Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, avait annoncé mardi matin un projet de résolution contraignant pour faire suite à la proposition russe adressée à la Syrie de placer sous contrôle international son stock d'armes chimiques afin de le démanteler.
 
DÉCLARER SES ARMES CHIMIQUES DANS LES 15 JOURS
Selon l'agence Reuters, le projet de résolution que la France entend présenter au Conseil de sécurité de l'ONU impose à la Syrie de déclarer ses armes chimiques dans les 15 jours suivant son adoption, et d'ouvrir immédiatement les sites concernés aux inspecteurs des Nations unies, faute de quoi Damas s'exposerait à des mesures punitives.
En cas de non respect par les autorités syriennes des dispositions de cette résolution, des mesures complémentaires pourraient être adoptées en vertu du chapitre VII de la charte de l'ONU. Le chapitre VII autorise le Conseil de sécurité à infliger des sanctions qui peuvent aller jusqu'au recours à la force. Or, la Russie, qui a proposé lundi à la Syrie de placer son arsenal chimique sous contrôle international pour éviter des frappes occidentales, s'oppose à toute référence au chapitre VII.
 
LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE POURRAIT ÊTRE SAISIE
D'après le texte initial, qui réclame "la cessation immédiate du recours aux armes chimiques de la part des autorités syriennes", le Conseil tiendrait clairement le régime syrien pour responsable du bombardement au gaz sarin du 21 août dans la banlieue de Damas, ce qui n'est pas non plus du goût de Moscou. Il demande en outre la saisie de la Cour pénale internationale, compétente en matière de crimes de guerre, ce que la Russie aura également du mal à accepter.
Les inspecteurs de l'ONU, en étroite coopération avec l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, procéderont à l'inspection immédiate des sites chimiques et biologiques, ainsi que des vecteurs concernés, sur la base de la déclaration syrienne et de la désignation de tout autre site par la mission d'inspection elle-même, poursuivent les auteurs.
La France, Grande-Bretagne et Etats-Unis ont entamé mardi des discussions sur ce texte et d'autres négociations sont prévues avec la Russie et la Chine dans les jours qui viennent, dit-on à New York. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry doit par ailleurs rencontrer jeudi son homologue russe Sergueï Lavrov à Genève.
 
 
 
 
 
 

Mairie de New York: De Blasio en tête des primaires démocrates

 


De Brigitte DUSSEAU (AFP)

New York — Le démocrate Bill de Blasio a remporté mardi à New York les primaires de son parti en vue de l'élection du maire en novembre, désormais favori pour succéder à Michael Bloomberg.
Celui qui se présentait comme l'anti-Bloomberg a remporté 40,2% des voix démocrates, selon des résultats portant sur 97% des bureaux de vote. Ce seuil de 40%, s'il est confirmé, lui garantit l'investiture démocrate. En dessous, un deuxième tour aurait été organisé.


M. de Blasio, le médiateur de la ville et le plus à gauche des candidats, devrait ainsi affronter le 5 novembre le républicain Joe Lhota, qui a obtenu mardi 52,4% des voix aux élections primaires républicaines.
Mais New York est une ville largement démocrate - elle avait voté à 81% pour Barack Obama en 2009 - et M. de Blasio, sauf surprise, semble bien placé pour devenir son prochain maire, après 12 ans passé sous la férule du maire milliardaire et ploutocrate Michael Bloomberg.
De Blasio, l'anti-Bloomberg
M. de Blasio, 52 ans, a obtenu 40,2% des voix, contre 26% à l'ancien contrôleur financier de la ville Bill Thompson - qui a refusé mardi soir de reconnaitre sa défaite - et 15,5% à la présidente du conseil municipal Christine Quinn, qui s'est effondrée après avoir été en tête de la course pendant des mois.
Anthony Weiner, l'ancien représentant dont la campagne s'était fracassée en juillet après de nouvelles révélations sur ses envois de messages sexuels à des inconnues sur les réseaux sociaux, a sombré à 4,9%, le 5e candidat, John Liu a fait 7%.
En juillet, M. de Blasio était encore 4e dans les sondages et sa progression spectaculaire dans les dernières semaines a pris de court de nombreux analystes.
Les New-Yorkais semblent ainsi confirmer leur envie de changement, après douze ans de Bloomberg.
Bill de Blasio avait fait campagne comme l'anti-Bloomberg, dénonçant les inégalités, le "conte de deux villes", et promettant d'augmenter les impôts des New-Yorkais les plus riches pour financer l'école maternelle pour tous en dessous de 4 ans, un projet jugé iréaliste par ses adversaires.
Lassée de Bloomberg
Michael Bloomberg l'avait accusé de mener une campagne "raciste" et de "guerre des classes" et d'avoir une stratégie "destructive" en opposant "deux villes".
Mardi soir, cet Italo-Américain de 1,95 mètre était entouré de sa femme afro-américaine, Chirlane McCray et de leurs deux enfants, Chiara et Dante, à la coupe afro devenue célèbre, pour remercier les New-Yorkais de leur confiance.
Il s'est engagé "à changer les politiques qui ont laissé pour compte tellement de New-Yorkais", a de nouveau dénoncé "le conte de deux villes", la politique controversée des fouilles au corps ("stop and frisk") de la police new-yorkaise, qui vise surtout les jeunes noirs et hispaniques, les fermetures d'hôpital.
Considérée comme "l'héritière" de Michael Bloomberg, Mme Quinn qui espérait devenir la première femme et la première lesbienne à diriger la plus grande ville des Etats-Unis, avait été longtemps en tête de la course et son échec, à la 3e place, est d'autant plus cinglant. Elle n'a fait aucune déclaration.
Des primaires étaient également organisées pour le poste de contrôleur financier de New York.
Eliot Spitzer, l'ancien gouverneur démocrate de New York qui avait démissionné il y a cinq ans en raison d'un scandale le liant à des prostituées de luxe, y tentait son retour en politique.
Mais il a perdu face à son opposant Scott Stringer, qui a récolté 52,1% des voix, contre 47,9% à M.Spitzer, selon des résultats portant sur 97% des bureaux de vote.

 

 

 

 

 
 
 
Les Corées d'accord pour rouvrir le complexe de Kaesong dès le 16 septembre
 
(AFP)
Séoul — Les Corées du Nord et du Sud ont décidé mercredi de rouvrir lundi prochain le complexe industriel intercoréen de Kaesong, fermé depuis avril en raison de vives tensions sur la péninsule.
Au terme de négociations marathon qui ont duré toute la nuit, les deux parties ont choisi le 16 septembre comme date de réouverture du site, un grand pas sur la voie de la détente.
"Les fondations institutionnelles ont maintenant été jetées pour que Kaesong devienne un complexe industriel stable et concurrentiel à l'international", s'est félicité dans un communiqué le ministère sud-coréen de l'Unification.
Les entreprises sud-coréennes installées à Kaesong, côté nord-coréen, pourront reprendre leurs activités "à titre d'essai à partir du 16 septembre", selon le ministère.
A l'issue d'une réunion à la mi-août, les deux parties avaient décidé de rouvrir ce site qui abrite 123 entreprises sud-coréennes. Mais aucune date n'avait été fixée.
Créée en 2004, la zone d'activité de Kaesong a été fermée unilatéralement par Pyongyang en avril dernier, après des semaines de très vives tensions sur la péninsule, provoquées par un troisième essai nucléaire nord-coréen et une nouvelle salve de sanctions internationales à l'égard du régime communiste.
Le site avait été épargné lors des précédentes confrontations sur la péninsule coréenne.
Pyongyang a d'abord interdit aux cadres sud-coréens de se rendre sur son territoire avant de retirer ses 53.000 employés, sonnant de fait la fermeture du site pourtant crucial pour son économie.
Kaesong est en effet une source précieuse de devises étrangères pour la Corée du Nord isolée dont l'économie souffre cruellement d'une planification ruineuse et de lourdes sanctions internationales liées à ses ambitions nucléaires.
Située à dix kilomètres de la frontière en territoire nord-coréen, Kaesong était né dans le sillage de "la diplomatie du rayon de soleil", menée par la Corée du Sud de 1998 à 2008 pour encourager les contacts entre les deux frères ennemis.
La Corée du Sud est parvenue à imposer certaines de ses conditions au Nord: le site sera par exemple ouvert aux investisseurs étrangers ce qui, espère Séoul, dissuadera Pyongyang de prendre des mesures aussi drastiques.
Le Sud avait également demandé des compensations pour ses entreprises qui ont perdu des centaines de millions de dollars. Les deux parties semblent avoir trouvé un compromis sur un gel des taxes et impôts acquittés par les firmes sud-coréennes cette année.
Pour les experts néanmoins, Kaesong demeure vulnérable aux vicissitudes des relations intercoréennes, quelles que soient les garanties présentées.
"Cet accord n'offre aucune assurance réelle que Kaesong sera préservé des troubles politiques et des tensions militaires à l'avenir", estime Yang Moon-Jin, professeur à l'université des études nord-coréennes de séoul.
"Même l'armistice de 1953 est facilement enfreint", relève-t-il.
Après des mois d'invectives et de rodomontades qui ont pu faire craindre la survenue d'incidents graves à la frontière, Nord et Sud multiplient les contacts afin de faire redescendre la fièvre.
Les Corées sont ainsi convenues fin août de reprendre la réunion provisoire de familles séparées de part et d'autre de la ligne de démarcation depuis la fin de la guerre.
Les rencontres auront lieu entre le 25 et le 30 septembre sur le site du Mont Kumgang. Elles avaient cessé depuis le bombardement d'une île sud-coréenne par Pyongyang en novembre 2010.
Pyongyang souhaite par ailleurs négocier le retour des touristes sud-coréens dans la station de ski du Mont Kumgang dont ils sont interdits par Séoul depuis la mort d'une touriste abattue par un soldat nord-coréen en 2008.






Municipales : le FN présente une charte en vue


Le Front national clame ainsi haut et fort son intention de s'allier à d'autres partis pour conquérir le pouvoir, une première.


Marine Le Pen, le 9 février 2013. (NOSSANT/SIPA)A quelques jours de son université d’été à Marseille, le Front national dévoile ce mercredi 11 septembre une "charte d'action municipale". Il s'agit de fixer "le cadre politique d'éventuels accords ou alliances à l'occasion des élections municipales de mars 2014".
Ce texte se veut "une main tendue adressée à tous les candidats ou futurs candidats désireux de servir l'intérêt général et souhaitant coopérer avec le Front National et ses représentants". Le Front national clame ainsi haut et fort son intention de s'allier à d'autres partis pour conquérir le pouvoir, une première.
"Le Front National et ses représentants sont favorables à des accords locaux et la constitution de listes communes de candidats aux élections municipales avec des individus ou des organisations", indique la charte. Mais avant la concrétisation de tout projet d'alliance, les formations devront accepter de respecter dix principes.
Parmi ceux-ci : "Refuser toute augmentation de la fiscalité pendant toute la durée du mandat", "Défendre rigoureusement la laïcité républicaine dans tous les secteurs de la vie municipale (cantines scolaires, piscine municipale, etc.)", "Agir pour assurer la tranquillité et la sécurité, première des libertés" ou encore "Engager fermement et rapidement toutes les actions possibles visant à mettre fin aux installations sauvages de nomades".
A qui s'adresse cette main tendue ? Du côté de l'UMP, le président du parti, Jean-François Copé, a rappelé dimanche la position officielle de sa formation : "pas d'alliance avec le Front national".
 
Communiqué de presse de Nicolas Bay, Secrétaire général adjoint du Front National, Directeur de la campagne des élections municipales (communes + 3500 habitants)
 
Lors de sa réunion du 2 septembre, le Bureau Politique du Front National a adopté, à l’unanimité, une « charte » fixant le cadre politique d’éventuels accords ou alliances à l’occasion des élections municipales de mars 2014.
Cette charte est une main tendue adressée à tous les candidats ou futurs candidats désireux de servir l’intérêt général et souhaitant coopérer avec le Front National et ses représentants à l’échelon municipal.
Ce texte ne constitue pas un programme en vue des élections municipales mais fixe 10 principes essentiels à appliquer à l’action et à la gestion municipale.
Lorsque des partenaires politiques locaux indiqueront qu’ils approuvent cette charte, les projets d’accords ou d’alliances seront alors soumis, pour approbation, aux instances du Front National.
Charte d’action municipale au service du peuple français
« Attaché à l’égalité devant la loi de tous les citoyens français sans distinction d’origine, de race ou de religion, le Front National défend la souveraineté nationale et l’indépendance de la nation. Attaché à la liberté d’expression et d’opinion, le Front National est favorable au gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. »
Statuts du Front National (article 3)
Dans le cadre des élections municipales de mars 2014, le Front National réaffirme sa volonté de constituer une véritable alternative politique, nationale et locale, et d’œuvrer au redressement de notre pays, victime d’une politique mondialiste ultra-libérale menée depuis plusieurs décennies.
Dans un esprit de rassemblement au service de l’intérêt général, le Front National et ses représentants sont favorables à des accords locaux et la constitution de listes communes de candidats aux élections municipales avec des individus ou des organisations s’engageant à respecter les principes suivants, dans le cadre de leur action municipale :
- Refuser toute augmentation de la fiscalité pendant toute la durée du mandat ;
- Agir pour assurer la tranquillité et la sécurité, première des libertés ;
- Favoriser l’attractivité économique de la commune, défendre les commerces de proximité et les services publics ;
- Lutter contre les gaspillages, les dépenses fastueuses et inutiles ;
- Assurer la transparence totale des critères et procédures d’attribution de logements sociaux ;
- Promouvoir un urbanisme respectueux de l’architecture locale et du patrimoine ;
- Refuser toute subvention et toute aide à des organisations ou des projets communautaristes ;
- Défendre rigoureusement la laïcité républicaine dans tous les secteurs de la vie municipale (cantines scolaires, piscine municipale, etc.) ;
- Consulter la population, éventuellement par l’organisation de référendums locaux, sur tous les sujets importants ;
- Engager fermement et rapidement toutes les actions possibles visant à mettre fin aux installations sauvages de nomades.

 
 
 
 
 

Le non-cumul des mandats rejeté en commission au Sénat


POLITIQUE - La loi sur le non-cumul des mandats, adopté à l'Assemblée nationale en juillet, a été rejeté en commission au Sénat...

Vue de l'hémicycle du Sénat, en octobre 2012La commission des Lois du Sénat a rejeté mercredi le projet de loi interdisant le cumul d'un mandat parlementaire avec un mandat d'exécutif local, a-t-on appris de source parlementaire.

Une loi adoptée par les députés en juillet

Vingt-quatre sénateurs ont voté contre les deux textes du gouvernement, un projet de loi organique et un projet de loi ordinaire, 16 pour, tandis que trois se sont abstenus. Ces deux textes ont été votés par les députés en juillet.

L'ensemble de la droite a voté contre

Dans le détail, au Sénat, l'ensemble de la droite, UMP et UDI-UC ont a voté contre, ainsi qu'à gauche le RDSE à majorité PRG.
En revanche, une grande partie des socialistes, le CRC (communistes) et les écologistes ont voté pour. Les trois abstentions sont celles de socialistes.
Le groupe socialiste au Sénat s'est toujours montré très partagé sur ce projet, son président, François Rebsamen, demandant ainsi une exception à la règle du non-cumul pour les sénateurs, en tant que représentants des collectivités territoriales. Cette solution avait été explicitement exclue mardi par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, entendu par la commission des Lois sénatoriale.

La question des indemnités

Par ailleurs, la commission a voté un amendement du socialiste Gaëtan Gorce prévoyant que le montant des indemnités des élus serait de toutes façons limité à l'indemnité parlementaire, afin de déconnecter le débat entre cumul des mandats et indemnités des élus.
Le débat en séance commencera mercredi prochain.






Raillé il y a un an, Ayrault a gagné ses galons
 
De Mathieu FOULKES (AFP)
Paris — Jean-Marc Ayrault, contesté il y a un an jusqu'au sein du gouvernement et raillé dans les médias qui le comparaient à Edith Cresson, remonte peu à peu la pente dans l'opinion et apparaît désormais comme le chef de la majorité.
Si le Premier ministre est en légère baisse comme François Hollande dans l'Observatoire de l'opinion LH2-Le Nouvel Observateur publié mardi, il fait un bond de 7 points en deux mois dans le tableau de bord Ifop-Paris Match.
Avec 52% de bonnes opinions enregistrées en septembre selon cette étude, l'ancien maire de Nantes est devenu la troisième personnalité la plus appréciée de l'équipe gouvernementale derrière Manuel Valls (Intérieur) et Arnaud Montebourg (Redressement productif). En reportant les efforts des assurés à l'après-2020, il a de surcroît déjoué le piège de la réforme des retraites, qui ne rencontre pas à ce stade d'opposition acharnée.
M. Ayrault revient de loin: à la rentrée 2012, après avoir brillé par sa discrétion durant l'été, sa cote s'effondrait et c'est François Hollande qui devait s'employer en première ligne à promouvoir la politique du gouvernement.
Après plusieurs bourdes comme l'annonce prématurée de la censure par le Conseil constitutionnel de la loi sur le logement ou des propos ambigus sur les 35 heures, M. Ayrault était même comparé à Edith Cresson, Premier ministre impopulaire et gaffeuse de François Mitterrand. Dans les rangs du gouvernement, on ne donnait alors pas cher de la peau de M. Ayrault.
"Le dossier Florange, c'est l'acmé de ses difficultés", explique un conseiller ministériel. S'il impose ses vues début décembre à M. Montebourg, qui militait pour une nationalisation temporaire du site sidérurgique, M. Ayrault sort meurtri de ce conflit au cours duquel son autorité a encore été bafouée.
Avec une communication renouvelée, le chef du gouvernement a depuis renversé la vapeur. Celui qui confesse son combi Volkswagen comme seule "part d'ombre" sort ainsi renforcé de l'affaire Cahuzac.
"Après cette affaire, le président de la République a dissipé toute les rumeurs de changement de Premier ministre, ça a libéré Jean-Marc et mis provisoirement sous l'éteignoir les ambitions de certains ministres", décrypte un membre du gouvernement.
Le 16 mai, le chef de l'Etat avait renouvelé toute sa "confiance au Premier ministre", qualifié de "courageux", "loyal", "désintéressé". Cet hommage appuyé a donné l'assurance à M. Ayrault de rester à Matignon au moins jusqu'à 2014, voire 2015.
Il grille la politesse aux ministres
"Il est beaucoup plus solide qu'on ne le laissait croire", résume un proche de M. Hollande. Depuis, "Ayrault s'est affirmé, il est plus sûr de lui et de la cohérence de sa politique et est mieux respecté par tout le monde après en avoir pris plein la figure", souligne un ministre.
Symbole de cette nouvelle légitimité, la fameuse réunion du lundi soir à Matignon qui réunit autour de M. Ayrault ministres et parlementaires influents, ainsi que la direction du Parti socialiste: en présence d'un Harlem Désir cible de toutes les critiques au sein de la majorité, "c'est Jean-Marc Ayrault qui mène le +truc+, donne le tempo et conclut les débats", rapporte ce ministre.
Orateur sans éclat, l'ancien chef de file des députés PS a aussi progressé dans ses discours, désormais écrit par Harold Huwart, normalien et énarque passé par le cabinet de Marylise Lebranchu.
A La Rochelle devant les socialistes, quand il a fustigé les "jeux personnels" de certains ministres ou plus récemment lors du débat sur la Syrie au Parlement, M. Ayrault a livré des prestations plus convaincantes. Selon un membre du gouvernement, "on n'entend plus les murmures de l'auditoire comme il y a quelques mois" quand ministres ou députés n'écoutaient que d'une oreille ses prises de parole.
M. Ayrault, qui n'a pris qu'une semaine de vacances en août, n'hésite pas non plus à voler la vedette à ses ministres: c'est lui qui a récemment annoncé des renforts policiers à Marseille, c'est lui encore qui a convoqué à Matignon les recteurs pour préparer la rentrée scolaire. Mercredi, à l'issue du Conseil des ministres, il a retiré le tapis sous les pieds de Pierre Moscovici (Economie) et Bernard Cazeneuve (Budget). Les deux ministres devaient tenir une conférence de presse sur le projet de budget 2014 mais Jean-Marc Ayrault leur a pour partie grillé la politesse sur le perron de l'Elysée.

 
 
 
 

ECONOMIE
Bercy annonce les prévisions de croissance et de budget 2014
 
 
De Lucile MALANDAIN (AFP)



 

Paris — Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici et son homologue au Budget Bernard Cazeneuve vont annoncer mercredi les prévisions de croissance et de déficit pour 2013 et 2014, et donner les grandes lignes du projet de budget pour l'année prochaine.
Lors d'un point de presse prévu à 11H30 intitulé "Perspectives de croissance et orientations du projet de loi de finances 2014", Bercy va lever le voile sur ces chiffres qui ont fait l'objet de multiples rumeurs et fuites cet été.
Ces annonces publiques interviennent deux semaines exactement avant la présentation du projet de budget en conseil des ministres le 25 septembre.
MM. Moscovici et Cazeneuve devraient préciser les grands équilibres du projet de budget 2014. Les déclarations contradictoires se succèdent en effet depuis quelques semaines sur le montant des recettes, et notamment des rentrées fiscales que le gouvernement entend engranger au titre de l'effort encore prévu l'année prochaine pour réduire le déficit public de la France.
Alors qu'ils avaient toujours avancé les chiffres de 6 milliards d'euros de recettes et 14 milliards d'économies supplémentaires dans la dépense publique, MM. Cazeneuve et Moscovici ont tous deux assuré ces derniers jours que "ce serait beaucoup moins que six milliards", sans pour autant remettre en cause la hauteur de l'effort total (20 milliards d'euros).
Techniquement, Bercy doit transmettre ses prévisions de croissance et de déficit au Haut conseil des finances publiques avant vendredi. Celui-ci doit ensuite remettre un avis consultatif sur la crédibilité et la pertinence de ces prévisions.
En avril, lors de la présentation par le gouvernement du programme de stabilité, l'instance ne s'était pas privée d'émettre des réserves sur l'optimisme du gouvernement.
Dans ce programme présenté à Bruxelles, Bercy avait annoncé une très légère croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,1% en 2013 et une amélioration de 1,2% en 2014. Il avait par ailleurs annoncé un déficit public à 3,7% du PIB fin 2013, et à 2,9% en 2014.
Conjectures
Mais cet été, les choses se sont brouillées.
Le 31 juillet, M. Moscovici avait en effet reconnu que l'objectif du gouvernement était d'atteindre une croissance de 0,8% en 2014, "puis ensuite repasser nettement au-dessus de 1%, 1,5% pourquoi pas 2% en 2015 et 2016".
Un mois plus tard, le président de la République François Hollande avait assuré que "nous pourrons revoir légèrement à la hausse la prévision de croissance pour 2014".
Alors qu'économistes et observateurs se perdaient en conjectures sur le chiffre que le président entendait réévaluer, 0,8% ou 1,2%, Bercy laissait entendre quelques jours plus tard qu'il s'agissait en fait de revoir à la hausse la prévision de 0,6% établie par le consensus des économistes.
Tout porte donc à croire que la nouvelle prévision proposée par le gouvernement tournera autour de 0,8%, mais guère plus dans l'immédiat malgré les signaux de reprise qui semblent apparaître.
Quant à 2013, la bonne nouvelle d'un rebond de l'activité de 0,5% au deuxième trimestre, annoncée le 14 août par l'Insee, a donné des ailes à la majorité. "La croissance de 0,1% est un minimum, la France à qui on promettait la récession est en train de rebondir", a ainsi affirmé M. Moscovici mardi, laissant entendre que la croissance pourrait être supérieure en 2013.
Côté déficit en revanche, les nouvelles ne sont pas bonnes. M. Moscovici a confirmé mardi qu'il allait déraper au-delà de 3,7% du PIB cette année. Il n'a pas précisé de combien mais, à la toute fin du mois de juin, la Cour des comptes avait estimé qu'il pourrait se situer entre 3,8 et 4,1%.
Enlisée dans une croissance zéro, la France a obtenu de Bruxelles deux ans de délai jusqu'à fin 2015 pour ramener son déficit sous la barre des 3%. Mais si elle estimait que l'effort n'est pas suffisant en 2014, la Commission européenne serait en droit de prendre des sanctions.
"La France doit être à 3,6% de déficit maximum pour 2014. Si jamais on estime que le budget ne respecte pas cette cible et qu'on écrit à Paris, cela risque de mal se passer", assurait fin août une source communautaire, estimant qu'en France, le droit d'ingérence de la Commission dans les budgets nationaux n'était pas encore intégré.
"On risque de déclencher un feu nucléaire que personne ne pourra maîtriser", a ajouté cette source.

 

 

Budget : la croissance à 0,9 % en 2014


Le gouvernement dévoile ce mercredi les grandes lignes du projet de loi de Finances pour 2014. Le déficit public atteindra 4,1 % de PIB fin 2013 et devrait se situer à 3,6 % l’an prochain.


 

AFPLes ministres de l’Economie, Pierre Moscovici, et du Budget, Bernard Cazeneuve, dévoileront les grandes lignes du projet de loi de Finances pour 2014 ce mercredi en fin de matinée. Et le chef du gouvernement, Jean-Marc Ayrault, fera une déclaration à l’issue du Conseil des ministres.
Selon nos informations, le gouvernement a maintenu sa prévision de croissance à 0,1 % pour cette année et abaissé celle pour 2014 à 0,9 %, contre 1,2 % anticipé au printemps dernier. Compte tenu de cette faible activité, le déficit baissera nettement moins que prévu : il atteindra 4,1 % du PIB fin 2013 (contre 3,7 % prévu en avril) et devrait se situer à 3,6 % en 2014 (et non à 2,9 %). Bruxelles a donné deux ans à la France pour faire tomber son déficit public sous la barre des 3 %. L’inflation est estimée à 1,3 % en 2014 dans le budget.

Complémentaire santé, réductions d’impôt scolarité : la suppression des niches confirmée

Le gouvernement va insister sur le fait que sur les 18 milliards de mesures anti-déficit pour 2014 , 15 milliards portent sur les économies (9 milliards sur les dépenses de l’Etat et 6 milliards sur les régimes sociaux) contre 3 milliards sur les recettes supplémentaires. Bercy va confirmer la fiscalisation de l’avantage lié aux complémentaires santé et la suppression de la niche bénéficiant aux familles ayant des enfants scolarisés dans le secondaire et le supérieur .
Côté entreprise, la création d’une taxe assise sur l’excédent brut d’exploitation est également confirmée.








 
Essonne: Inauguration de la première usine francaise de "médicaments-cellules"
Par    
La première usine de cellules-médicaments ouvrira en 2014 aux Ulis, avec 150 emplois à la clé. L'Essonne confirme son statut de pionnier dans la médecine de demain. La première plateforme française de production à grande échelle de "médicaments-cellules", la thérapie cellulaire, pilotée par CellForCure, filiale du groupe biopharmaceutique LFB, a été inaugurée mardi aux Ulis (Essonne).
Avec une capacité de production de 5.000 lots par an et la possibilité de fabriquer 8 produits en parallèle, cette plateforme devient la plus importante au niveau européen. Les premiers lots de produits sont attendus d'ici fin 2013, dans le cadre d'essais cliniques.
"Le traitement des maladies est à l'aube d'une révolution : aujourd'hui, on soigne avec des molécules, demain, on soignera avec des médicaments-cellules", a déclaré Christian Béchon, PDG du LFB, qualifiant ce nouveau plateau de "maillon industriel indispensable" au développement des thérapies cellulaires, "une médecine personnalisée".
La plateforme se concentrera dans un premier temps sur la fabrication de cinq médicaments de thérapie cellulaire, dans le cadre du projet C4C, coordonné par CellForCure, auquel la Banque publique d'investissement (BPI) a contribué à hauteur de 28 millions d'euros sur un total de 80 millions via le programme "Investissements d'avenir".
"La thérapie cellulaire fait partie des filières émergentes. Nous sommes fiers d'avoir imaginé une version moderne d'alliance public-privé", a souligné le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui participait à l'inauguration.
Les cinq produits en cours de développement visent le mélanome, l'ischémie cardiaque, le cancer du sang, un certain type de diabète et l'incontinence anale.
"Le défi industriel, c'est de produire un grand nombre de petits lots individuels en parallèle, faire du sur-mesure en grand nombre", détaille Pierre-Noël Lirsac, président de la filiale consacrée à la thérapie cellulaire CellForCure.
Car 70% des thérapies cellulaires en développement sont dites autologues, c'est-à-dire produites à partir des propres cellules du malade auquel elles sont destinées.
Le projet C4C est basé sur un partenariat réunissant deux sociétés de biotechnologie (Celogos et CleanCells) et sept établissements publics et hospitaliers: l'Etablissement français du sang (EFS) à travers ses établissements d'Aquitaine-Limousin et Pyrénées-Méditerranée, les CHU de Bordeaux, Nantes et Toulouse, le CHRU de Lille et la Banque de tissus et de cellules (BTC) des Hospices civils de Lyon (HCL).
Le marché de la thérapie cellulaire a atteint 500 millions d'euros en 2012. Il est évalué à 10 milliards d'euros en 2020, porté par un taux de croissance annuel estimé entre 20 et 40%.






Cette nuit en Asie : explosion du crédit informel en Chine


 

Les prêts accordés en août en Chine ont quasiment doublé en un mois, atteignant 1.570 milliards de yuans. Dont 45% seulement de crédits bancaires.


Explosion des crédits en août en Chine, dont plus de la moitié non bancaires - AFP
 

La reprise constatée cet été en Chine serait-elle plus dangereuse qu’il n’y paraissait jusqu’à présent ? Depuis hier soir, une chose apparaît clairement : elle a été rendue possible par une explosion du crédit, et plus particulièrement du crédit informel, ce fameux «shadow banking» qui inquiète les analystes en raison des risques systémiques qu’il implique.
D’après des données publiées par la Banque centrale chinoise, les prêts ont explosé en août, pour s’établir à 1.570 milliards de yuans. Ce chiffre est très supérieur aux 950 milliards anticipés, en moyenne, par les économistes. Il constitue un quasi doublement par rapport à juillet. Problème : les prêts bancaires ne représentaient que 45% du total. Cela signifie que les prêts informels ont explosé. Or, comme le note ce matin l’agence Standard & Poor’s, les défauts de paiement vont très certainement se multiplier cette année dans le pays. Dans ce contexte, voir se développer à vitesse accélérée des mécanismes de financement de l’économie très difficiles à encadrer et à réguler constitue donc un indéniable facteur de risque.

Nouveau face à face sino-japonais en mer de Chine orientale

Il y a tout juste un an, Tokyo officialisait le rachat par l’Etat nippon de trois petits îlots de mer de Chine orientale, jusqu’alors possédés par une famille japonaise. Si le geste avait pour objectif initial d’éviter le développement sur le site de projets pouvant potentiellement agacer la Chine, l’opération avait finalement provoqué un vaste mouvement de colère des autorités de Pékin et entraîné un vif refroidissement des relations entre les deux nations. En Chine, des magasins et des entreprises japonaises avaient été saccagées.
Ce matin, à l’occasion de l’anniversaire du début de ces tensions, les deux gouvernements, toujours très remontés l’un contre l’autre, ont dépêché leurs flottes dans les eaux entourant ces îles appelées Senkaku par les Japonais et Diaoyu par les Chinois. Et les messages de mises en garde ont afflué des deux capitales. Yoshihide Suga, le secrétaire général du gouvernement japonais, a notamment jugé «extrêmement regrettables» les incursions répétées de la marine chinoise dans les eaux japonaises. Dans la matinée, quatre navires des garde-côtes chinois voguaient ainsi dans les eaux contiguës de l’archipel, c’est-à-dire juste à l’extérieur du rayon de 12 mille nautiques (22 km) marquant les limites de ses eaux territoriales. En réaction, les garde-côtes japonais ont été placés en état d’alerte. «Notre pays ne fera jamais la moindre concession en matière de souveraineté», a martelé le responsable nippon, qui a aussi indiqué que le positionnement de fonctionnaires japonais sur ces îles, aujourd’hui désertes, constituait «une option». Hong Lei, le porte-parole du gouvernement chinois, s’est immédiatement déclaré «profondément préoccupé» par ces propos. «Si la partie japonaise ne cesse de provoquer imprudemment, elle devra en accepter les conséquences», a-t-il ajouté.

Les deux Corées valident la réouverture du complexe industriel de Kaesong

Après 161 jours d’impasse et de tensions, les gouvernements des deux Corées se sont finalement entendus, ce matin, pour rouvrir dès lundi prochain le complexe industriel inter-coréen de Kaesong, qui avait été fermé en avril dernier par le régime de Pyongyang. «Les fondations institutionnelles ont maintenant été jetées pour que Kaesong devienne un complexe industriel stable et concurrentiel à l’international», s’est félicité dans un communiqué le ministère sud-coréen de l’Unification.
Les entreprises sud-coréennes installées à Kaesong, côté nord-coréen, pourront reprendre leurs activités «à titre d’essai à partir du 16 septembre», selon le ministère. Située à dix kilomètres de la frontière, Kaesong, où sont désormais employés 53.000 ouvriers nord-coréens, est né dans le sillage de «la diplomatie du rayon de soleil», menée par la Corée du Sud de 1998 à 2008 pour encourager les contacts entre les deux «frères ennemis».






France : le secteur marchand a perdu 139.000 emplois en un an



L'économie française continue de détruire des emplois. L'emploi salarié dans le secteur marchand (hors agriculture) a perdu 34.600 postes au deuxième trimestre et 139.000 sur un an selon les données définitives publiées ce mercredi.


Depuis le deuxième trimestre 2012, l’emploi dans les secteurs marchands diminue - DR

L'emploi salarié dans le secteur marchand (hors agriculture) a nettement reculé au 2ème trimestre de 2013 selon les données définitives publiées ce mercredi par l'Insee. Pendant cette période 34.600 postes ont disparu (-0,2%) ont disparu par rapport au trimestre précédent pendant lequel 4.700 emplois seulement avaient été détruits. Hors intérim, le recul de l’emploi marchand s’accentue ce trimestre (-30 300 postes contre -15 000 au premier trimestre).
Sur un an, 139.900 emplois ont été rayés de la carte (-0,9%). "Depuis le deuxième trimestre 2012, l’emploi dans les secteurs marchands diminue" rappelle l'Insee.
C'est plus que ne le laissait penser la première estimation publiée le 14 août dernier . L'Insee et la Dares estimaient alors que 27.800 emplois avaient été perdu au deuxième trimestre. Portant à 118.200 le nombre total des destructions de postes.

Tous les secteurs à la peine

Aucun secteur n'échappe à ce repli mais la chute est la plus forte dans l'intérim (-5%). "Dans l’industrie, l’emploi baisse de 0,6 % (-19 000 postes) au deuxième trimestre, accentuant le rythme des destructions observées au cours des précédents trimestres" explique l'Insee. Et sur un an, ce secteur a perdu 49 600 postes ce qui correspond à une baisse de 1,5 %.
Dans la construction, les pertes d'emplois sont moins importantes en nombre (le secteur a détruit 7 700 postes) mais en part relative la baisse est plus importante : elle atteint 0,5 % sur le trimestre et 2,1 % sur les 12 derniers mois. Sur un an ce sont 29 800 postes qui ont disparu dans la construction.
Le secteur tertiaire n'est pas mieux loti même si en terme relatif la situation il ne s'en sort pas trop mal. L'emploi y "recule légèrement par rapport au trimestre précédent (-7 800 après +15 900 postes)" et baisse de 0,5 % sur un an, enregistrant une perte de 59 800 postes sur un an (soit -0,5 %).
Cette baisse est essentiellement due à l'intérim. "Les effectifs intérimaires baissent légèrement ce trimestre (-4 300 postes, soit -0,8 %), et ils restent en repli sur un an (-27 300 postes)" explique l'Insee en soulignant que, hors intérim, l'emploi dans le secteur tertiaire "reste stable au deuxième trimestre 2013" même si on constate la perte de 3 600 postes.







 

L'iPhone, l'appel des énergéticiens, la déception du patronat, Dell : la revue de presse de l'industrie

Par     
La présentation par Apple de deux nouveaux iPhone, le cri d'alarme des énergéticiens européens envers Bruxelles pour une suppression des aides publiques aux énergies renouvelables, l'amertume du patronat causée par les grandes mesures du projet de loi de finances 2014... Voici les grands sujets qui font l'actualité dans l'industrie ce 11 septembre 2013.
 
Pas si "low cost" que ça le nouvel iPhone d'Apple
Nouvelle keynote pour Apple le 10 septembre, et deux nouveaux modèles de smartphones iPhone dévoilés. Si les médias relaient largement l'information ce matin, ils notent (presque) tous l'ambiguïté de ces sorties. L'iPhone 5C, présenté par Apple comme son nouveau smartphone "low cost" destiné aux marchés émergents, est, selon la plupart des commentaires, "tout sauf low cost".
Si Les Echos notent que "Apple repart à l'offensive dans les émergents avec un nouvel iPhone", pour Le Figaro, "Apple refuse la guerre des prix" en faisant "le pari du haut de gamme". Libération ironise en notant que "par low-cost, entendez juste 100 euros ou dollars de moins, on n'est pas près d'en voir chez Lidl".

 
Sur Europe 1 ce matin, l'éditorialiste Axel de Tarlé fait part de sa déception :


 
Outre-Atlantique, le Financial Times ne manque pas de souligner que "Apple privilégie la sécurité et les couleurs au lieu d'une baisse des prix".

Le cri d'alarme de neuf énergéticiens au Parlement européen
Le Financial Times le 9 septembre, et les médias français le 11, évoquent l'appel passé par les patrons de neuf grands groupes de l'énergie en Europe pour une suspension du soutien public aux énergies renouvelables. "Trois mois après un premier cri d'alarme, les dirigeants de neuf groupes énergétiques pointent à nouveau les risques de black-out qui pèsent sur le système énergétique européen", racontent Les Echos.

 
Le Medef dénonce les nouvelles taxes prévues dans le budget 2014
Les Echos du jour relaient l'amertume du patronat via la voix du vice-président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux. A quelques heures de la révélation par Bercy des grandes lignes du projet de loi de finances pour 2014, il déplore une "occasion manquée" et dénonce dans une interview les 2,5 milliards de taxes supplémentaires qui, selon lui, pèseront sur les entreprises françaises en 2014.

Dell : le réveil du capitalisme américain
Dans son éditorial du 11 septembre, le quotidien Le Monde revient sur l'épilogue de la saga financière qui a touché l'entreprise américaine Dell. Le 10 septembre, Carl Icahn, actionnaire majoritaire de Dell, renonçait à affronter le fondateur de l'entreprise Michael Dell et retirait son offre de rachat du fabricant d'ordinateurs. Pour le journal du soir, "dans l'écosystème sans pitié de Wall Street, Icahn et ses frères sont les nettoyeurs, chargés d'éliminer les faibles et de rendre l'argent aux actionnaires, c'est-à-dire eux-mêmes. Epargné – et cornaqué par le fonds d'investissement Silver Lake –, Dell va pouvoir panser ses plaies hors du regard de la Bourse".

 
 
 
 
 

Auto : la prime à la casse pourrait faire son retour

 
 
 

Plus d'un million de Français avaient bénéficié de la prime à la casse entre 2009 et 2011.INFOGRAPHIE - Contrairement à la mesure de 2009, la prime à la casse serait cette fois réservée aux achats de véhicules d'occasion. Objectif : liquider un parc automobile vieillissant et polluant tout en ciblant un public aux moyens financiers restreints.
La prime à la casse, ce phénix fiscal. La mesure emblématique mise en place durant la présidence de Nicolas Sarkozy en 2009 renaîtrait de ses cendres sous une forme un peu différente, selon France Inter. Pour l'heure, aucune confirmation officielle n'a été publiée. Mais une annonce du gouvernement pourrait intervenir le 20 septembre, à l'occasion de la conférence environnementale. Cette fois, elle concernerait les achats de véhicules d'occasion, alors que sa petite soeur était réservée aux voitures neuves afin de doper les ventes de l'industrie automobile, tout en donnant un coup de pouce à l'écologie au passage..
L'objectif affiché est cette fois tout à fait différent. Cette nouvelle mesure entrerait dans le cadre de la fiscalité verte afin de faire sortir du circuit des véhicules anciens et polluants pour les remplacer par des modèles plus récents et moins nocifs pour l'environnement.
Après avoir exclu l'année dernière le retour d'une prime à la casse, le gouvernement avait évoqué un projet de «prime de conversion» en début d'année. Celui-ci visait à détourner les Français des véhicules diesel, aujourd'hui plébiscités par près de 80% de la population, dont les impacts néfastes sur la santé et l'environnement ne cessent d'être dénoncés. Les véhicules diesel rejettent moins de CO2 mais davantage de particules fines et d'oxydes d'azote (NOx), bien plus nocifs.

Une mesure particulièrement onéreuse pour l'Etat

La réussite de cette nouvelle version de prime à la casse dépendra donc des critères et conditions sous lesquelles elle pourra être utilisée. «Pour être efficace, il faudrait qu'elle cible uniquement les véhicules diesel et que les bénéficiares achètent alors un véhicule essence, analyse Guillaume Sainteny, maître de conférence à Polytechnique et auteur d'un «Plaidoyer pour l'écofiscalité». Ce qui aurait du sens, ce serait de coupler cette prime avec une augmentation du prix du diesel.» Une mesure qui aurait le mérite de contribuer au financement de la prime à la casse, onéreuse pour l'Etat.
En 2009, elle avait coûté plus d'un milliard d'euros. Une partie des dépenses avait été couverte par les recettes supplémentaires de TVA, induites par l'explosion des ventes automobiles. Mais par rapport au chiffrage initial de 220  millions d'euros, la mesure, qui avait bénéficié à plus d'un million de Français, s'était avérée particulièrement coûteuse.
A seulement dix jours du début de la conférence environnementale où cette nouvelle prime à la casse pourrait être détaillée, cette annonce ne devrait pas manquer de susciter des réactions. Et des controverses.
prime a la casse








Le Portugal demande un nouvel assouplissement de son objectif de déficit public pour 2014

AFP        
Le Premier ministre portugais Pedro Passos Coelho au palais présidentiel à Lisbonne le 4 juin 2013Le gouvernement portugais demande à ses créanciers internationaux un nouvel assouplissement de son objectif de déficit public pour l’année prochaine, à 4,5% du PIB, contre un objectif de 4% fixé actuellement, a déclaré mercredi le vice-premier ministre portugais Paulo Portas.
«C’est un secret pour personne que le gouvernement et la troïka (UE-BCE-FMI, ndlr) ont eu des divergences sur l’objectif pour 2014 lors du dernier contrôle de l’application du plan de sauvetage» en mars, a-t-il rappelé devant une commission parlementaire.
Lors du dernier examen, «le gouvernement portugais avait défendu un déficit public à 4,5%, alors que la troïka a souhaité 4%. Le gouvernement continue de croire que l’objectif qu’il a défendu est le plus approprié», a-t-il ajouté.
«Nous aborderons ce point lors de la prochaine évaluation du programme d’aide qui débutera lundi», a précisé de son côté la ministre des Finances Maria Luis Albuquerque.
La troïka a déjà assoupli à deux reprises les objectifs budgétaires du Portugal. Actuellement, le gouvernement est tenu de ramener le déficit budgétaire, qui a atteint 6,4% du PIB en 2012, à 5,5% à la fin de l’année et à 4% l’année prochaine.
«Nous maintenons notre objectif de déficit pour 2013», a assuré la ministre. «Objectivement, il y a une amélioration significative par rapport au premier trimestre, ce qui nous place dans la trajectoire correcte pour atteindre l’objectif fixé pour cette année», a-t-elle ajouté.
Le Portugal s’était engagé à assainir ses finances et à réformer son économie en échange d’une aide de 78 milliards d’euros sur trois ans accordé en mai 2011 par l’Union européenne et le Fonds monétaire international.
AFP






JUSTICE ?
Exécution en Oklahoma d'un Américain confondu par son ADN
 
(AFP)
Washington — Un Noir américain de 61 ans a été exécuté mardi soir en Oklahoma (sud) pour le viol et le meurtre d'une jeune Sud-Coréenne en 1979, un crime resté irrésolu pendant 18 ans jusqu'à ce que son ADN ne le confonde.
Anthony Banks, qui avait récemment renoncé à tout recours, a été déclaré mort par injection létale à 18H07 locales (23H07 GMT) à McAlester, a indiqué à l'AFP le porte-parole des autorités pénitentiaires d'Oklahoma, Jerry Massie.
Il avait été condamné à mort en 1999 pour l'assassinat, vingt ans plus tôt, de Sun "Kim" Travis, une ressortissante de Corée du Sud âgée de 24 ans, qui avait été enlevée le 6 juin 1979 sur le parking de son domicile à Tulsa, puis violée et retrouvée morte, une balle dans la tête, à quelques kilomètres de là, selon un document judiciaire.
Durant 20 ans, les enquêteurs n'ont pas pu résoudre cette affaire, faute d'analyses ADN à l'époque. Mais les prélèvements effectués sur le corps et les vêtements de la victime avaient permis, en 1997, d'inculper finalement Anthony Banks et son co-accusé qu'il avait dénoncé, Allen Nelson.
Nelson a été condamné à la prison à vie mais Banks, qui purgeait alors une peine de réclusion à perpétuité pour le meurtre d'un vendeur en 1978, s'était vu infliger la peine capitale le 22 novembre 1999. Anthony Banks, dont les appels avaient été rejetés jusque devant la Cour suprême des Etats-Unis, avait fini par renoncer à demander la grâce de la gouverneure Mary Pallin.
Il s'agit de la 24e exécution cette année aux Etats-Unis, la 4e en Oklahoma, un Etat qui a exécuté 106 condamnés depuis le rétablissement de la peine capitale en 1976, selon le Centre d'information sur la peine capitale (DPIC).
En Pennsylvanie (nord-est), qui n'a plus exécuté depuis 1999, Harve Johnson, 32 ans, dont l'exécution avait été également programmée mardi, a obtenu un sursis, pour des raisons de procédure, a-t-on appris auprès de son avocat Michael Wiseman. Il a été condamné à mort en 2009 pour avoir battu à mort la petite fille de 2 ans de sa compagne.






Les STICmates de Pichon

 
L'ancien commandant de police a dénoncé les errements du fichage policier. Le parquet a requis 4 à 6 mois de prison avec sursis pour son impudence. 

Salle clairsemée en cet après-midi  du 9 septembre. Sur les travées de la 17e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris, le nombre de journalistes dépasse celui du public. La journée touche à sa fin quand l'avocat de la partie civile entame sa plaidoierie. Ou plutôt marmonne. L'acoutisque de la salle du tribunal laisse à peine deviner son propos, pourtant capital. Me Cyril Mayoux représente l'Etat, qui estime qu'un de ses fonctionnaires lui a porté un grave préjudice ainsi qu'à ses anciens collègues. Sur le banc des accusés, Philippe Pichon, ex commandant de police mis à la retraite d'office en 2009, apprend avec étonnement que «ce n'est pas tant la divulgation des fiches STIC de Jamel Debbouze et Johnny Hallyday» que l'institution lui reproche, mais d'avoir, «jeté le discrédit sur le fichier policier» - qui enregistre toutes les plaintes et condamnations des citoyens - et tous les officiers de police qui «l'utilisent». 4000 euros de dommages et intérêts sont demandés en guise de réparation. Même antienne du parquet, dont la représentante réclame 4 à 6 mois de prison avec sursis, assortie de 1000 euros d'amende.

Un discours fort étrange de la part du ministère public comme de l'Etat et assez éloigné de la réalité. Petit retour en arrière.

En 2008, Bakchich publie une enquête brûlante: «tous fichés mêmes les potes de Nicolas Sarkozy». Preuves à l'appui, dont des reproductions modifiés des fiches STIC de Jamel Debbouze et Johnny Halliday, l'article démontre que le système de fichage policier est aussi gigantesque (63% de la population répertorié) que truffé d'erreurs (40% au dernier décompte de la CNIL en juin 2013).

Lire: Tous fichés, même les potes de Sarkozy

Pour identifier la source de Bakchich, les fadettes de Nicolas Beau, l'un des fondateurs de notre site  ont été épluchées. Le secret des sources, que Nicolas Beau et l'auteur de ces lignes ont invoqué lors de leur convocation devant l'Inspection Générale de la Police Nationale n'y a rien fait.


Le policier a été soumis à une garde-à-vue de 48 heures, 10 heures de mandat de dépôt, 4 ans d'enquête, la nomination d'un juge d'instruction condamné une mort professionnelle pour avoir, en fonctionnaire de la République et dans une «démarche citoyenne» selon ses propres mots, voulu alerter sur un dysfonctionnement grave des services de police. Une volonté que ne lui a pas pardonné, alors l'appareil d'Etat sarkozyste.

Lire: Le Stic colle encore à Philippe Pichon

Un déroulement de l'enquête judiciaire sur laquelle ne se sont pas apesanties ni la procureure, ni l'avocat de cette partie civile si spéciale, préférant insister sur la consultation d'une «soixantaine de fiches» pour des motifs privé.

«Une caricature imbécile et idiote» a dénoncé dans sa plaiedoirie l'avocat de Philippe Pichon Me William Bourdon, pointant que c'est la première fois que la consultation de fiches STIC entraîne un policier «brillant, turbulent et passionné dans une procédure pénale. «Vous devriez célébrer Philippe Pichon au lieu de l'accuser».

La publication de l'article de Bakchich n'a été que la première pierre jetée dans le jardin du fichier policier. Comme l'ont révélé les Inrocks, le Stic a été utilisé à des fins politiques à Coulommiers par l'ancien député-maire Guy Drut, quand certains policiers s'en servaient comme d'un «google» «par exemple pour retrouver le numéro de téléphone d'une jolie fille qui venait de porter plainte» a assuré Philippe Pichon devant le tribunal.
Après un rapport d'information parlementaire cinglant en 2011, la gestion des fichiers policiers a été réformée en 2012 et leur mises à jour confiée à un magistrat. Une évolution majeure que rappelle Me Bourdon avant de demander la relaxe de son client, et une dispense de peine pour la consultation, à leur demande, de six fiches de ses proches. Jugement attendu le 22 octobre.
 
 
 
 

SOCIETE


Cybersécurité: les ministres interdits de smartphones


 Par Emmanuel Paquette, avec Eric Pelletier (L'Express)

Dans une note que L'Express s'est procurée, les services de Jean-Marc Ayrault demandent à tous les ministères d'abandonner smartphones et tablettes grand public. Une nécessité face à l'ampleur de l'espionnage électronique des Américains et des Britanniques.



Cybersécurité: les ministres interdits de smartphones

Le Premier ministre a dû, cet été, recadrer ses troupes, parfois peu enclines à suivre les règles de prudence les plus élémentaires en matière de télécommunications.

REUTERS/Benoit Tessier

 

L'été touche à peine à sa fin qu'un froid glacial règne déjà dans les ministères. L'ensemble des membres des cabinets ont eu la surprise désagréable de découvrir à leur retour de vacances une note en provenance de Matignon. Un recadrage en bonne et due forme en guise de bienvenue. Dans cette missive, datée du 19 août, le plus proche collaborateur de Jean-Marc Ayrault, Christophe Chantepy, liste les consignes de sécurité à suivre à l'aune des dernières affaires d'espionnage. La lettre, dont L'Express a obtenu copie, demande aux intéressés de ne plus utiliser leurs smartphones pour les communications sensibles, s'ils ne sont pas équipés d'un dispositif de sécurité agréé.

La note adressée cet été aux différents cabinets ministériels du gouvernement par le directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault, Christophe Chantepy.
Tout au long de ces trois pages plane l'ombre d'un aigle, celle du pygargue à queue blanche, symbole de l'agence de sécurité américaine, la National Security Agency (NSA), à l'origine des récentes écoutes électroniques. Pour justifier cette mise au point, le cabinet du Premier ministre rappelle "les atteintes à la sécurité" de ces derniers mois. Une référence claire au programme de surveillance américain mené contre certains pays, dont la France.
Au début de juillet, François Hollande avait affirmé haut et fort qu'il ne pouvait "accepter ce type de comportement entre partenaires et alliés". Difficile de savoir si l'avertissement du président a été entendu par-delà l'Atlantique. Toujours est-il que le 1er septembre, encore, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel révélait que les représentations diplomatiques françaises à New York et à Washington, mais aussi le ministère des Affaires étrangères, à Paris, avaient été espionnés selon un document daté de juin 2010, classé "très secret".
En premier lieu, la circulaire de Matignon insiste sur les informations classifiées. Jusqu'au niveau "secret-défense", les communications doivent être transmises uniquement avec des téléphones cryptés comme le Teorem, développé par la société Thales. Près de 2 300 appareils de ce type équipent déjà les ministères régaliens - Défense, Justice, Intérieur, Finances et Affaires étrangères. "Les fonctionnaires de Bercy sont moins sensibles à ces problématiques alors même qu'ils traitent de sujets commerciaux aux enjeux considérables", regrette un responsable de l'Elysée.
Teorem assure la confidentialité des échanges. Mais, plus complexe et bien moins ergonomique que les appareils grand public, il ne fait pas l'unanimité, et nombre de ministres n'en font encore qu'à leur tête. En son temps déjà, Nicolas Sarkozy ne supportait pas de l'utiliser. "Il fallait alors attendre trente secondes pour que la communication s'établisse. Trop long pour lui", se souvient un de ses ex-collaborateurs. Fataliste, l'ancien président estimait qu'aucune technologie ne pouvait garantir une totale confidentialité.
Outre les appels téléphoniques, ordonne Matignon, les échanges de documents électroniques sur l'intranet gouvernemental doivent être réalisés via le système sécurisé Isis. Les correspondances ne relevant pas du secret-défense sont, elles, soumises à un autre dispositif, moins contraignant. "Dans la majorité des cas, précise la note, les informations manipulées ou échangées [...] par les autorités et les cabinets sont sensibles, sans être classifiées." Leur divulgation pourrait toutefois "nuire aux personnes ou à la Nation et doivent faire l'objet d'une protection renforcée". Ainsi, les "SMS sont à proscrire" et l'usage d'appareils certifiés par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) est imposé.

Cybersécurité: les ministres interdits de smartphones
AFP PHOTO SEBASTIEN BOZON
Bercy (ici, Pierre Moscovici) suit ses propres procédures de sécurité, pourtant réputées moins efficaces que celles des autres ministères régaliens.
 
Dès 2007, la France a mis au point un smartphone (nom de code Hermès), appuyé sur le système d'exploitation Windows, de Microsoft. Mauvais calcul. Car, depuis, l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden, aujourd'hui réfugié en Russie, a récemment diffusé des éléments prouvant que l'éditeur américain de logiciels avait collaboré au programme de surveillance. Windows a donc été abandonné au profit d'Android, de Google, dont le code peut être personnalisé. Une nouvelle version made in France, appelée "SecDroid", a été créée et équipe déjà plusieurs types de terminaux, dont des Samsung, eux aussi modifiés.

Le ministère de l'Intérieur, bon élève

Cette approche "est également celle choisie par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne", relève un rapport. Seul bémol, les services de l'Etat doivent suivre le rythme rapide des évolutions apportées par le moteur de recherche sans en avoir les ressources. En moyenne, tous les douze mois, Google propose en effet aux fabricants de téléphones un nouveau système au nom de friandise ou de pâtisserie : le prochain se nomme KitKat ! Face à cette cadence soutenue, les services du gouvernement craignent l'indigestion.
Toujours selon ce rapport, "environ 700 téléphones ont été mis en service en 2012, le remplacement des terminaux sous Windows par SecDroid se faisant progressivement". Aussi, à l'avenir et afin de maîtriser le contrôle des composants de ces terminaux, l'Anssi souhaite travailler avec des sociétés françaises comme Bull, Thales ou Ercom.
Les consignes de Matignon seront-elles bien suivies ? C'est déjà le cas au sein du ministère de l'Intérieur. La plupart des collaborateurs de Manuel Valls sont équipés de Samsung cryptés, sur lesquels il est impossible d'installer des applications ou d'activer la géolocalisation pour des raisons de sécurité. Mais, à l'évidence, plusieurs ministres et membres de cabinets préfèrent encore utiliser leurs téléphones ou tablettes grand public.
Du sommet de l'Etat au plus petit des ministères, nombre de responsables continuent ainsi de faire suivre leurs courriels sur des messageries personnelles, comme Gmail de Google ou Yahoo ! Mail, afin d'y accéder plus facilement en voyage ou à leur domicile. Il fut un temps où la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, voulait recevoir ses messages directement sur sa tablette. Aujourd'hui, la circulaire de Matignon enfonce le clou: "Le renvoi d'une messagerie professionnelle vers une messagerie personnelle est à proscrire."
Il est également rappelé que, lors de déplacements à l'étranger, les communications "peuvent être écoutées, surtout dans les organismes internationaux, les aéroports, les hôtels, les restaurants et les cybercafés". Cet avertissement n'est pas sans lien avec les dernières révélations de la presse d'outre-Manche. Selon le quotidien The Guardian, durant le sommet du G 20 de 2009 à Londres, les services secrets britanniques, le GCHQ (Government Communications Headquarters), avaient espionné les délégations étrangères.
Outre la surveillance des appels téléphoniques et des messages reçus sur les BlackBerry, de faux cybercafés avaient été créés de toutes pièces. Les ordinateurs étaient équipés de mouchards pour recueillir les informations. Cette opération, pilotée par le 10 Downing Street, était coordonnée avec la NSA, selon les documents fournis par Edward Snowden !
Ultime recommandation, la lettre de Matignon demande à respecter des règles élémentaires. Exemple : "Ne pas connecter une clef USB ou un disque dur dont la provenance n'est pas garantie." Les intéressés sont également invités à ne pas cliquer sur des liens ou pièces jointes des messages sans vérification préalable. Ce procédé avait été utilisé l'an dernier par les Etats-Unis pour pénétrer dans le réseau de l'Elysée et accéder à des informations sensibles, comme L'Express l'a révélé en novembre 2012. A cette époque, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, avait réagi à ce piratage, affirmant à propos des Américains : "Je ne crois pas que nous ayons de quelconques inquiétudes [à avoir]." C'était il y a dix mois... Une éternité.


En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/cybersecurite-les-ministres-interdits-de-smartphones_400697.html#fiBmt3DsRkkeowZa.99

 
 
 
 
 
 

Arnaques en ligne : ces sites dangereux pour votre porte-monnaie


Billetterie en ligne, sites de rencontres... Le Centre européen des consommateurs dresse le classement des sites les moins fiables.

Achat sur internet - illustration (VALINCO/SIPA).

Les consommateurs sont nombreux à avoir passé le cap de l’achat en ligne, mais il leur faut rester prudents. Le Centre européen des consommateurs (CEC), une association franco-allemande qui gère les réclamations des Français concernant des sites internet basés en dehors du pays, a révélé à RTL les sites qui posent le plus de problèmes. En voici la liste.

Vol24.fr

Hébergé en Allemagne, le site de billeterie en ligne vol24.fr est en tête pour les problèmes de réservation.
Après avoir commandé leur voyage, les clients sont enjoints à transmettre par email une photocopie de leur carte bancaire et de leur carte d’identité. Certains ne s’y soumettent pas et préfèrent annuler l’achat. Vol24.fr leur prélève alors 100 euros de frais d’annulation sur leur compte bancaire.

Telecharger-francais.com 

Comme son nom ne l’indique pas, telecharger-francais.com est une société enregistrée à Chypre avec un compte bancaire maltais. Le site laisse penser qu’il va donner accès à certains fichiers, films ou jeux, mais l’internaute doit d’abord renseigner un formulaire. Ce n’est qu’à la fin qu’il souscrit en réalité à un abonnement payant, d'un montant de 99 euros. Même s’il abandonne et ferme la page, les renseignements sont enregistrés. S’en suivent des mails indiquant la confirmation d’inscription, puis des relances pour les 99 euros, majorés de 12 euros de frais de retard à chaque mail de rappel.

Infurn.com 

Délais de livraison interminables, livraison partielle, remboursements tardifs ou inexistants : vous ne recevrez peut-être jamais les meubles design que vous avez commandé sur Infurn.com. Le Centre Européen des Consommateurs France a reçu près de 350 réclamations à l'encontre de ce site espagnol.

Edates.fr

Le Centre européen des consommateurs a reçu des centaines de réclamations pour les sites de rencontres basés à l’étranger comme be2.fr, edarling.fr et 135 pour edates.fr. Sur ce dernier, les consommateurs pensent souscrire à une offre promotionnelle de 15 jours à 4,90 euros. En réalité, les conditions générales de ventes précisent qu’ils sont engagés pour neuf semaines facturées à 162 euros, reconductible automatiquement. Ensuite, le remboursement et la rétractation sont quasi impossibles.

InvestissementsForex.com

Le Centre européen des consommateurs met également en garde les consommateurs sur l'offre de placement financier Investissements Forex, qui ne dispose pas d'autorisation pour exercer sur les marchés financiers.

Sur sa plateforme, le CEC propose une liste de dix questions à se poser avant d'effectuer un achat sur internet afin d'éviter les arnaques. Parmi elles, "Ai-je un droit de rétractation ?", "Le site Internet indique-t-il visiblement les coordonnées complètes de mon vendeur ?" ou "A quelles fins seront utilisées mes données personnelles ?". En cas de litige, un formulaire de réclamation est disponible.

A.S. - Le Nouvel Observateur
 
 
 
 
 
 
 

Tests de grossesse : le gouvernement favorable à la vente en pharmacie



 La va émettre un "avis favorable" sur un amendement, présenté dans le cadre du projet de loi , visant à étendre la vente des tests de grossesse et d'ovulation hors des pharmacies. «On pourrait faire baisser considérablement les tarifs» de ces tests, s'ils étaient vendus hors des pharmacies, a estimé Bernoît Hamon,  ministre chargé de la Consommation, mardi sur RMC.
«Nous voulons agir dans tous les domaines où nous considérons qu'il existe une forme de rente économique» qui maintient la «clientèle captive», a expliqué le ministre. «Il faut mettre de la fluidité dans tout ça», a-t-il estimé.

Benoît Hamon a précisé qu'il n'était pas pour autant question de remettre en cause le monopole de la vente de l'ensemble des autres médicaments par des officines spécialisées, rappelant l'importance du conseil prodigué par les pharmaciens. Toutefois, il n'a pas exclu que d'autres produits, tels que «les nettoyants pour lentilles», puissent eux aussi être commercialisés dans d'autres circuits de distribution.
leparisien.fr
 
 
 
 
 
 
USA: les trafiquants poursuivis même là où le cannabis est légal
 
(AFP)
Washington — L'administration Obama a promis mardi qu'elle continuerait à poursuivre les trafiquants de cannabis et ceux qui vendront cette substance aux mineurs, y compris dans les deux Etats où sa consommation est désormais autorisée à des fins récréatives.
"Nous continuerons d'appliquer nos priorités, que l'Etat ait légalisé ou non le cannabis", pour empêcher sa distribution aux mineurs, interdire sa culture et sa vente par des organisations criminelles ou son exportation là où il est prohibé, a assuré devant la commission judiciaire du Sénat James Cole, ministre adjoint de la Justice.
Au cours de son audition M.Cole a justifié la décision du gouvernement fédéral de ne pas s'opposer aux nouvelles lois votées en novembre 2012 dans les Etats du Colorado (ouest) et de Washington (nord-ouest).
L'audition, consacrée aux divergences entre la loi fédérale et celles des Etats sur cette question, s'est tenue alors qu'une proposition de loi nationale veut laisser toute latitude aux autorités locales en matière de cannabis.
"Nous n'accorderons pas l'impunité" aux trafiquants de drogue, a poursuivi M. Cole. "Je comprends le scepticisme" né de la décision des autorités fédérales, mais "le ministère se réserve le droit d'attaquer les lois des Etats plus tard" et les procureurs fédéraux continueront "d'enquêter et d'instruire les affaires de marijuana" dans les 50 Etats de l'Union, a-t-il prévenu.
Aux Etats-Unis, 21 Etats autorisent l'utilisation du cannabis à des fins médicales, dont 16 ont dépénalisé la possession de petites quantités. Mais le Colorado et l'Etat de Washington sont allés plus loin en légalisant sa consommation à des fins récréatives, la culture à domicile de façon limitée étant même permise au Colorado.
Un expert des politiques de lutte contre les stupéfiants, Kevin Sabet, ancien des administrations Clinton et Bush, a de son côté agité devant la commission le danger de la légalisation du cannabis, estimant qu'on allait créer le "Starbucks de la marijuana", et évoquant l'éventuelle future commercialisation de produits dérivés comme des brownies ou des bonbons, accessibles aux enfants.
"Ce que nous avons dans l'Etat de Washington n'est pas le Far West", s'est défendu John Urquhart, shérif de cet Etat, qui ne voit pas de "conflit" entre les lois fédérale et des Etats: "Nous sommes tous d'accord pour dire que nous ne voulons pas que nos enfants fument de marijuana (...) et pour séparer les consommateurs des gangs".
 
 
 
 
 
 

Comment la société produit des métiers «inutiles»

      Par
                            
Selon David Graeber, anthropologue américain, l'économie contemporaine créerait une multitude de métiers «inutiles» notamment dans le secteur des services (consulting, management, RH, communication...) Il estime aussi que ces travailleurs en seraient conscients.
Notre métier sert-il réellement à quelque chose? Ressentez-vous parfois une inutilité profonde lorsque vous excécutez les tâches que vous êtes sommés d'effectuer au travail? En pleine période estivale, la tribune de l'anthroplogue américain David Graeber intitulée «Du phénomène des jobs à la con» a eu l'effet d'une bombe. Selon lui, le monde du travail actuel regorge de métiers inutiles, qui découlent directement des progrès technologiques. Le secteur de métiers visés: les services. Ressources humaines, management, consulting, finance, conseil et une grande partie des emplois de «bureau»... Des métiers qui ne sont pas indispensables mais qui sont pourtant créés en masse. La cause principale? La tertiarisation de l'économie et l'augmentation de la part prise par les postes plus qualifiés.
L'anthropologue cite l'économiste anglais John Maynard Keynes , qui avait prédit dans une fiction - dès 1930 - que l'on pourrait se contenter de travailler 15 heures par semaine un siècle plus tard et que l'on s'ennuierait tellement que le principal problème collectif serait de répartir le travail.
David Graeber, qui se définit comme anarchiste, critique en fait le principe même de la division du travail. En substance, on pourrait donc penser que sa perception du travail et de l'emploi est manichéenne, avec d'un côté les métiers indispensables, qui «servent» véritablement à quelque chose (tous les métiers manuels ou pragmatiques; les boulangers, les médecins, les éboueurs...) et de l'autre les métiers non indispensables qui ne sont que des postures et qui servent uniquement à nous «occuper». Mais tout en affirmant ses propos, David Graeber indique qu'il n'a - comme tout le monde - aucune légitimité pour qualifier certains boulots d'utiles et d'autres d'inutiles.

Créer du sens dans sont travail

David Graeber estime également que les personnes concernées sont conscientes de l'inutilité de leurs tâches. «La plupart des gens qui font ces métiers en sont en fin de compte conscients. Il y a une classe entière de salariés qui, quand vous les rencontrez à des soirées et leur expliquez que vous faites quelque chose qui peut être considéré comme intéressant, éviteront de discuter de leur métier. Mais donnez-leur quelques verres et ils se lanceront dans des tirades expliquant à quel point leur métier est stupide et inutile» a-t-il déclaré.
Pour la sociologue du travail Danièle Linhart, le point de vue de Graeber est trop radical et ne reflète pas la réalité de l'état d'esprit qui anime les personnes travaillant dans les métiers concernés. Pour elle, ces employés ne sont pas conscients de faire un métier «inutile», et ne se résigneront en aucun cas à l'admettre. «Déjà, il est déplacé de qualifier d'utile ou inutile des métiers qui composent la société. Ensuite, cette vision du travail est très pessimiste et n'est pas en adéquation avec ce que pense les salariés, et les cadres, plus particulièrement.»
S' il est effectivement fréquent que les cadres aient le sentiment d'être intellectuellement insatisfaits de leur travail, et d'avoir fait le tour de leur secteur d'activité, leur état d'esprit ne passe pas pour autant aux extrêmes des lamentations et de la résignation. Au contraire. «En cas cas d'ennui profond ou d'insatisfaction, ils chercheront alors soit à faire autre chose et à changer d'air, soit à trouver une utilité symbolique, du sens à leur travail. Il me semble peu pertinent de dire qu'ujourd'hui, les cadres se sentent inutiles. Je pense au contraire qu'ils ont de grosses capacités pour trouver et retrouver du sens à leur travail» analyse Danièle Linhart.






Les propositions chocs de l'UMP pour réformer l'école

 

Autonomie des établissements, révolution du recrutement des enseignants et de leur statut, fin du collège unique... l’UMP propose une réforme radicale pour un autre système scolaire.

 
L\'UMP tient ce jeudi une convention sur l’éducation. - AFPLe ministre de l’Education, Vincent Peillon, va ouvrir ce dossier explosif dans les prochaines semaines. L’UMP, elle, va l’aborder dès ce jeudi lors de sa convention sur l’éducation, après l’avoir tenu à distance sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. L’évolution des obligations de service et du temps de présence des enseignants dans l’établissement est l’une des mesures phares parmi les 33 propositions que va avancer le parti de Jean-François Copé. « Un projet de liberté et d’autonomie et en même temps respectueux et attentif du rôle des enseignants », s’empresse de déminer le député UMP de la Drôme Hervé Mariton, chargé du projet de l’UMP, avec Valérie Debord et Bruno Retailleau.

Libéralisation totale du système

Il s’agirait d’augmenter le soutien individuel, le travail en équipe, faire également des économies de postes et en contre-partie une revalorisation salariale. L’annualisation du temps de travail est aussi en réflexion. L’UMP prône une réforme de l’évaluation des enseignants, avec des entretiens réalisés par le chef d’établissement, à l’image de ce qu’avait lancé Luc Chatel en fin de quinquennat, et qui a été abrogé par Vincent Peillon dès mai 2012. De même - ligne rouge pour le syndicats notamment -, le recrutement connaîtrait une révolution puisque ce sont les chefs d’établissement qui en seraient responsables via des entretiens, comme dans le privé.
Ces mesures irait de pair avec une grande autonomie des établissements, que ce soit pour la gestion de l’équipe enseignante, du budget mais aussi de la pédagogie. Et une libéralisation totale du système avec, après l’assouplissement de la carte scolaire réalisé en 2007, sa suppression. Elles s’accompagneraient aussi d’un financement différent, avec des subventions non plus attachées à l’établissement mais à chaque élève.

Une orientation métiers dès 14 ans

Côté élèves, l’UMP souhaite la suppression du collège unique - un vieux serpent de mer - pour personnaliser les parcours avec une orientation métiers dès 14 ans, l’expérimentation de collège par cycles (6ème-5ème et 4ème-3ème) et non par quartier. Pour le premier degré, le parti propose aussi de réorganiser l’enseignement en cycles et les classes en groupes de niveau pour personnaliser les enseignements. Evolution par rapport à l’examen d’entrée en 6ème - une mesure proposée par Jean-François Copé dans le projet de l’UMP pour 2012 - la convention avance « une évaluation forte en début de CM2 qui peut conduire à des classes différenciées en CM2 », explique Hervé Mariton pour tenter de rattraper le cas échéant les retards constatés.
En matière de formation des enseignants, si le projet reste flou, il conseille de l’ « améliorer » par le « développement du tutorat ». Tant, reconnaît Hervé Mariton, la mise devant la classe « trop directement » - après la réforme de la formation des enseignants voulue par Nicolas Sarkozy - était « une erreur ». Des réformes radicales qui faudrait faire dès le «  début de mandat », insiste-t-il.


 
 
 
 
 
 
 
DIVERS
Trois spationautes de l'ISS sont rentrés sur Terre
 
(AFP)
Moscou — Trois spationautes de la Station spatiale internationale (ISS) - deux Russes et un Américain- sont rentrés mercredi sur Terre, après avoir passé plus de cinq mois dans l'espace, a indiqué le centre russe de contrôle des vols spatiaux.
Les Russes Pavel Vinogradov et Alexandre Missourkine et l'Américain Chris Cassidy ont atterri à l'heure prévue, à 08H58 (02H58 GMT), dans les steppes du Kazakhstan, une ex-république soviétique d'Asie centrale où la Russie exploite le cosmodrome de Baïkonour.
Une vidéo publiée sur le site du centre russe de contrôle montre les trois hommes extraits de leur capsule et transportés sur des chaises sous le Soleil matinal.
"Tout s'est très bien passé, très doucement", a déclaré Pavel Vinogradov, 60 ans, en souriant.
"C'était un vol mémorable", a de son côté dit Chris Cassidy, en serrant la main de M. Vinogradov.
Les trois hommes avaient rejoint l'ISS le 29 mars, après avoir effectué un "vol express" d'une durée record de moins de six heures - contre deux jours nécessaires auparavant - à bord d'un vaisseau russe Soyouz.
Après leur arrivée, plusieurs incidents avaient eu lieu à bord de la station. En mai, une fuite d'ammoniac avait été détectée dans le segment américain de l'ISS, qui a contraint deux astronautes à sortir d'urgence dans l'espace pour remplacer une pompe.
En juillet, l'astronaute italien Luca Parmitano avait été victime d'une mystérieuse fuite d'eau dans son casque lors d'une sortie dans l'espace, qu'il a dû interrompre en urgence.
En août, Alexandre Missourkine et Fiodor Iourtchikhine avaient effectué une sortie pour un problème technique sur des antennes de la station.
L'Italien Luca Parmitano, le Russe Fiodor Iourtchikhine, et l'Américaine Karen Nyberg restent pour leur part à bord de l'ISS.
Ils seront rejoints fin septembre par l'Américain Michael Hopkins et les Russes Oleg Kotov et Sergueï Riazanski.






Quand Jean-Luc Hees se fait remonter les bretelles par Filippetti…




Racontée par le Canard Enchaîné, l’histoire est savoureuse. Dans son édition de la semaine dernière, l’hebdomadaire satyrique expliquait qu’Aurélie Filippetti s’était fendue d’un coup de fil furibard au PDG de Radio-France, Jean-Luc Hees, pour regretter l’embauche sur France Inter par ce dernier de l’ancien ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand. Ni une ni deux, le patron de la Maison Ronde avait vertement démenti l’information du Canard, lequel écrit ce matin avoir directement téléphoné à la ministre, qui a tout bonnement confirmé l’information !
Et Aurélie Filippetti d’expliquer au journaliste de l’hebdomadaire : « Je voulais simplement avoir confirmation de son arrivée, car je trouve que cela éclaire sur ce personnage qui se pose en homme politique et qui après se dit journaliste.  Je constate que le service public recrute d’anciens membres du gouvernement. J’ai trouvé à titre personnel que c’est d’une rare inélégance ».
Donc, Hees, qui est en fin de mandat, s’est bien fait remonter les brettelles. Quant à Aurélie Filippetti, qui n’a jamais digéré les propos, souvent désobligeants, tenus à son  encontre par son prédécesseur, – lequel n’a laissé aucunes traces rue de Valois, où il fit un piètre ministre de la Culture-, elle a simplement dit tout haut ce qu’elle pensait tout bas.





 
Télécoms: un plan pour faire disparaître des coûts du "roaming"
 
(AFP)
Bruxelles — La Commission européenne présentera mercredi un "paquet télécoms", ensemble de propositions législatives pour renforcer la compétitivité de l'Europe dans le secteur, dont l'une des mesures phares vise à faire disparaître les coûts du "roaming", les appels passés depuis son portable quand on est à l'étranger.
Cet ensemble de propositions législatives, que le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, présentera mercredi à Strasbourg, s'annonce comme la dernière initiative d'envergure de la Commission ayant une chance d'être adoptée définitivement avant les élections européennes de mai 2014.
La commissaire européenne chargée des Nouvelles technologies, Neelie Kroes, qui pilote ce dossier, prépare le terrain depuis de nombreux mois en insistant sur la nécessité d'agir avant qu'il ne soit trop tard pour que l'Europe se hisse au premier rang mondial de l'économie numérique, malgré un secteur des télécommunications jugé "sous-performant" et en retard par rapport à des pays comme les Etats-Unis ou la Corée du Sud.
L'impact de ce paquet législatif dépassera largement le seul domaine des télécommunications, insiste-t-on de source proche du dossier, tant les différents secteurs de l'économie y sont liés, de la logistique à l'énergie en passant par la santé.
La Commission se propose donc d'agir sur plusieurs fronts: simplifier la réglementation en proposant aux opérateurs un seul point d'entrée pour les 28 pays de l'UE, améliorer les connexions en coordonnant mieux l'accès au spectre radioélectrique pour développer la 4G, assurer un internet ouvert en empêchant les fournisseurs de bloquer l'accès à certains contenus.
Mais la mesure la plus emblématique du projet consiste à faire disparaître à terme, pour les consommateurs, les surcoûts imposés par les opérateurs pour les appels, sms ou échanges de données passés depuis un appareil portable (téléphone, smartphone ou tablette) quand on se trouve à l'étranger.
Des plafonds tarifaires, entrés progressivement en vigueur, ont déjà conduit à une forte baisse des coûts d'itinérance aussi bien pour les appels que les sms ou l'échange de données numériques.
Dans un premier temps, Mme Kroes avait même affiché son intention d'abolir les tarifs de roaming à partir de 2014. Plusieurs patrons du secteur des télécoms ont bruyamment protesté, estimant que cela risquait de mettre en péril l'ensemble de leurs activités.
La commissaire européenne a dit et répété, notamment sur son compte Twitter, qu'elle tiendrait bon et que la disparition des coûts d'itinérance restait son objectif.
Le plan qui sera présenté mercredi est toutefois en-deçà de l'ambition qui avait d'abord été affichée: la date à laquelle la Commission veut voir disparaître les surcoûts du roaming est désormais de 2016 et plus 2014. Surtout, il ne s'agit plus de les interdire purement et simplement mais de les faire disparaître en faisant jouer la concurrence entre opérateurs.
Pour cela, la Commission va demander aux compagnies téléphoniques de proposer aux consommateurs des "packages" leur permettant de passer des appels depuis toute l'Europe sans surcoût. L'idée est d'inciter les opérateurs à former des alliances entre eux, à l'image des compagnies aériennes, pour réaliser des économies d'échelle.
Et si son opérateur continue de lui imposer un surcoût, le consommateur pourra en changer quand il se déplace à l'étranger et choisir un concurrent qui propose une meilleure offre.
La Commission a préféré cette approche car "on sait que les opérateurs ont besoin de temps pour effectuer cette transition, pour s'ajuster", explique-t-on de source proche du dossier.
Mais pas question de renoncer à la disparition à terme des coûts de roaming, d'autant que les entreprises de télécoms n'ont rien à y perdre, selon la même source. Au contraire, elles finiront par y gagner car "les gens n'auront plus peur de passer des appels sur leur portable depuis l'étranger" explique-t-on.
En attendant, la proposition de la Commission prévoit de supprimer les surcoûts de roaming dès 2014 pour les appels reçus. Et elle compte aussi intervenir dans la téléphonie fixe, en alignant les tarifs des appels à l'étranger sur ceux des appels nationaux longue distance.

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