HUMOUR......ENCORE QUE......
POLITIQUE

POLITIQUE
Syrie: l'ONU ordonne la destruction des armes chimiques
De André VIOLLAZ (AFP)
"Le Conseil de sécurité mérite enfin son nom", a affirmé le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.
Cette résolution fait suite à l'accord conclu à Genève mi-septembre afin d'éviter une intervention militaire en Syrie, une menace brandie par Washington et Paris en réponse à une attaque à l'arme chimique le 21 août. "La fermeté a payé", a estimé M. Fabius en rappelant cette menace. "La coopération de la Syrie devra être inconditionnelle, la transparence totale".
Pour le secrétaire d'Etat américain John Kerry, c'est l'occasion d'"éliminer un des plus grands arsenaux chimiques du monde, dans une des régions les plus instables du monde". Mais il y aura des "conséquences" pour le pouvoir syrien s'il ne respecte ses engagements, a-t-il prévenu.
Deuxième résolution
La résolution prévoit dans ce cas la possibilité pour le Conseil de prononcer des sanctions mais elles ne seront pas automatiques: il faudra une deuxième résolution, ce qui laisse à Moscou une possibilité de blocage.
Ulcéré que la France ait organisé jeudi à l'ONU une réunion de soutien à l'opposition syrienne qui avait fait salle comble, l'ambassadeur syrien Bachar Jaafari a dénoncé "l'amateurisme" de la diplomatie française.
La révolte contre le régime Assad, qui a débuté en mars 2011 et s'est transformée au fil des mois en guerre civile, a fait plus de 100.000 morts.
Inspection la semaine prochaine
M. Ban a annoncé vendredi son intention d'organiser "mi novembre" une conférence de paix sur la Syrie dite de "Genève 2". Des contacts vont être pris en octobre et le médiateur de l'ONU en Syrie, Lakhdar Brahimi, fera le point des préparatifs fin octobre.
"Genève 2" doit réunir mettre autour de la même table des délégations du pouvoir syrien et de l'opposition pour tenter de former d'un commun accord un gouvernement de transition, en prélude à des élections libres. Mais elle a déjà été reportée plusieurs fois pour des divergences sur ses objectifs et sur les participants.
"Si on veut mettre fin au massacre, avait rappelé M. Fabius peu avant le vote, il n'y a pas d'autre solution que de relancer le processus politique".
Tous les sites répertoriés dans la liste remise par la Syrie le 19 septembre à l'OIAC devront avoir été inspectés au plus tard dans 30 jours. Si la Syrie ne respecte pas ce calendrier, qui prévoit la destruction complète de l'arsenal chimique d'ici à la mi-2014, l'OIAC pourra "soumettre le problème directement à l'attention" de l'ONU.
L'opposition syrienne s'est réjouie vendredi à New York de cette résolution. "Nous aurions aimé une résolution plus claire (...) nous en voulions un peu plus, mais nous pouvons nous en accommoder", a déclaré le président de la Coalition nationale syrienne Ahmad Jarba.
En ce qui concerne Genève 2, "nous voulons y être, mais le but de Genève doit être clair", a-t-il expliqué. "Il s'agit d'une transition vers la démocratie, cela ne doit pas être un dialogue sans fin avec le régime".
Téhéran souhaite participer à une conférence de paix et le fera "de manière active (..) pour le bien du peuple syrien", a déclaré son président Hassan Rohani au dernier jour de sa visite à New York.
Iran : entretien historique entre Barack Obama et Hassan Rohani
La Maison-Blanche a annoncé vendredi que Barack Obama s'était entretenu au téléphone avec son homologue iranien, Hassan Rohani. Une première depuis 1979.

Cet entretien a eu lieu alors que le chef d'Etat de l'Iran était "en route pour l'aéroport en quittant New York" après avoir assisté au sommet des Nations unies.
Selon un haut responsable américain s'exprimant sous couvert de l'anonymat, l'échange a eu lieu à la demande de l'Iran. L'occasion pour les deux hommes d'évoquer la question du nucléaire iranien, Obama affirmant à Téhéran qu'il espérait une solution "globale".
"Occasion unique"
Suite à ce dialogue historique, Barack Obama a déclaré que cet échange était "une occasion unique" de progresser sur le dossier du nucléaire iranien, même si il a reconnu que cela serait difficile. "Le simple fait que (cet appel) était le premier contact entre des présidents américain et iranien depuis 1979 illustre la profonde méfiance régnant entre nos deux pays", a remarqué le président des Etats-Unis.Le locataire de la Maison-Blanche a ajouté que lui et son homologue iranien avaient demandé à leurs équipes de négociateurs de travailler "avec diligence" pour parvenir à un accord qui pourrait permettre la levée des sanctions contre la République islamique.
Cet entretetien a été confirmé par la présidence iranienne, qui a annoncé sur son site internet que les deux hommes avaient "insisté sur la volonté politique de de résoudre rapidement la question nucléaire et de préparer la voie pour résoudre d'autres questions ainsi que de coopérer sur les affaires régionales".
L'Iran ajoute
également que Barack Obama et Hassan Rohani se sont mis d'accord pour confier à
leur chef de la diplomatie - le ministre iranien des Affaires étrangères
Mohammad Javad Zarif et le secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui se sont rencontrés jeudi - la mission de préparer "dès
que possible" les conditions pour une "coopération
nécessaire".
L'Iran a entamé jeudi des contacts avec les puissances occidentales pour évoquer son programme nucléaire. Au cours de son séjour new-yorkais, le chef d'Etat iranien a par ailleurs affiché sa volonté de dialogue avec Washington.
Cet entretien
survient quelques jours après la rencontre qui a eu lieu à New York entre le président iranien et François Hollande, en marge de
l'Assemblée générale des Nations unies.
Par Pierrick de Morel Budget américain : les républicains touchent le plafond
Dette . Le Congrès et la Maison Blanche doivent trouver un accord avant mardi, mais l’opposition à Barack Obama fait dans la surenchère.

Et ce n’est rien encore : le 17 octobre, le Trésor américain sera aussi en défaut si le Congrès ne relève pas d’ici là le plafond de la dette, fixé à 16 700 milliards de dollars (12 300 milliards d’euros). «De ces deux menaces, la plus grave est celle du plafond de la dette, décrypte Donald Marron, expert de l’Urban Institute. Si le plafond est atteint, le Trésor pourrait encore trouver un moyen d’assurer les paiements de la dette américaine, mais il devrait alors effectuer des coupes drastiques, de plus de 100 milliards de dollars dès les premiers mois, dans les salaires des employés fédéraux ou les prestations sociales.»
Une saignée aussi brutale «pourrait facilement replonger notre économie dans la récession», prévient Donald Marron, qui souligne aussi le risque d’«accident», comme cela s’était produit en 1979. Tandis que le Congrès se faisait prier pour relever le plafond de la dette, le Trésor avait manqué de rembourser à temps des obligations, d’une valeur de 120 millions de dollars seulement, faisant bondir les taux d’intérêt.
Massacre. Les risques sont énormes, mais cela n’empêche pas les élus américains de s’adonner encore une fois à ce jeu de massacre. Les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, veulent monnayer leurs votes, sur le budget et le plafond de la dette, pour porter encore un coup à la réforme de l’assurance-maladie, l’œuvre majeure d’Obama, qui doit entrer en vigueur au début de l’année prochaine. Leur dernière proposition réclame son report d’un an, mais aussi le lancement d’une vaste réforme fiscale, la construction du pipeline Keystone pour relier les sables bitumineux du Canada aux raffineries du Texas ou encore le renoncement aux limitations des émissions de gaz à effet de serre… «La Chambre a attaché tout le programme du parti républicain au plafond de la dette», a résumé le sénateur démocrate Charles Schumer.
Seul l’avortement manque encore à ce catalogue, mais des républicains ont justement demandé que son interdiction y soit ajoutée… Face à ce maximalisme, Obama et les démocrates se veulent aussi intransigeants. «Je ne négocierai sur rien de ce qui touche à la réputation de fiabilité et au crédit des Etats-Unis», répète le président. «Le problème est qu’il n’y a pas vraiment de problème budgétaire, observe Barry Bosworth, de la Brookings Institution. Malgré toutes leurs chamailleries, le Congrès et la présidence ont réussi à considérablement réduire le déficit budgétaire [tombé de 10% du PIB en 2009 à 4% cette année, ndlr]. Il ne reste donc aux républicains qu’à s’en prendre à cette réforme de la santé sur laquelle Obama peut difficilement faire des compromis.»
Le principal espoir des démocrates est que leurs opposants se divisent et se discréditent eux-mêmes. L’une des têtes brûlées des Tea Parties, le sénateur Ted Cruz, s’est distingué cette semaine en occupant la tribune du Sénat pendant plus de 21 heures et plaçant «l’Obamacare» dans la lignée de Hitler. Dans les années 40, «Neville Chamberlain avait dit aux Britanniques d’accepter les nazis», a ainsi affirmé le sénateur Cruz, exhortant ses concitoyens à un sursaut de dernière minute contre ce nouveau «cauchemar» menaçant l’Amérique. Pour meubler son discours, Cruz a aussi lu à la tribune du Sénat un livre pour enfants très populaire aux Etats-Unis, les Œufs verts au jambon, du docteur Seuss.
«Fermeture». Les plus chevronnés des républicains s’inquiètent eux-mêmes de cette surenchère : le combat contre Obamacare a déjà été mené, et a été perdu aux dernières élections, a tancé John McCain cette semaine. Les dirigeants républicains ne voudraient pas être tenus responsables d’une «fermeture du gouvernement» ou d’un défaut des Etats-Unis. Mais ils n’ont plus que quelques jours pour éviter bien pire que des œufs verts.
Les républicains votent un budget provisoire bloquant l'Obamacare
Le Monde.fr avec Reuters
La Chambre des représentants américaine a adopté, dans la nuit de samedi 28 à dimanche 29 septembre, un projet de loi de finance provisoire qualifié d'inacceptable par les démocrates, alors qu'il reste seulement deux jours pour éviter une paralysie de l'Etat fédéral.

Lire la synthèse : "Obama au congrès : 'Ne fermez pas l'Etat !'"
Le projet de loi de finance devrait être rejeté par le Sénat, contrôlé par les démocrates, selon leur chef Harry Reid. La Maison Blanche a également annoncé que le président Barack Obama opposerait son veto à ce texte afin de défendre sa réforme du système de santé, votée en 2010, qui doit permettre à des millions d'Américains non assurés de bénéficier d'une couverture maladie subventionnée.
Lire l'éclairage (en édition abonnés) : "Les républicains veulent entraver l'entrée en vigueur de la réforme de santé d'Obama"
Ce vote renforce la perspective d'une fermeture des services fédéraux pour la première fois depuis dix-sept ans à compter de mardi 1er octobre, début de l'exercice budgétaire 2013. Les deux chambres du Congrès devaient en effet s'accorder d'ici là, mais la situation semble inextricable et de nombreux élus prédisent une paralysie gouvernementale.
Un second texte devait être adopté dans la foulée par la Chambre pour garantir aux militaires américains qu'ils seront tout de même payés en cas de fermeture partielle des agences fédérales.
Plus tôt samedi, le secrétaire américain à la défense, Chuck Hagel, a exhorté les membres du Congrès à tout faire pour éviter une fermeture des administrations fédérales, critiquant l'irresponsabilité des élus. En cas de désaccord jusqu'à mardi, 400 000 employés civils du Pentagone pourraient être mis en chômage technique.
Soudan: 51 morts dans des affrontements tribaux au Darfour

«Hier (jeudi), les Salamat ont attaqué l’un de nos villages (...) et nous les avons combattus. Au total, il y a eu 51 morts et 65 blessés», a déclaré à l’AFP Ahmed Khiri, un responsable de la tribu Misseriya.
Les affrontements se sont déroulés dans la zone d’Oum Dukhun, dans le sud-ouest du Darfour.
Un responsable de la tribu rivale Salamat, s’exprimant sous couvert de l’anonymat, a confirmé que des combats avaient eu lieu jeudi, sans préciser de bilan.
«Nous avons perdu des hommes, et il y a eu aussi des pertes chez les Misseriya», a-t-il dit.
En 2003, des rebelles issus de tribus locales au Darfour se sont soulevés contre Khartoum pour dénoncer la domination des élites arabes, déclenchant un long conflit dévastateur qui a fait au moins 300.000 morts et 1,8 million de déplacés au Darfour, selon l’ONU. Khartoum parle de 10.000 morts.
Selon la mission commune ONU-Union africaine au Darfour (Minuad), les rivalités entre tribus arabes jusqu’à présent alliées de Khartoum sont la principale source du regain des violences cette année au Darfour.
Les tribus se battent essentiellement pour la terre, l’eau et les droits miniers.
Grèce: poursuites pénales contre le chef des néonazis Aube dorée
(AFP)
Ces qualifications sont également retenues à l'encontre des quinze autres membres du parti arrêtés samedi lors d'un vaste coup de filet policier.
La sortie en début de soirée des cinq députés néonazis menottés et encadrés d'hommes encagoulés, filmés par des dizaines de journalistes à l'extérieur des locaux de la police d'Athènes, a tourné en boucle samedi soir sur toutes les chaînes du pays.
Le chef d'Aube dorée Nikos Michaloliakos, 56 ans, est apparu le premier, petit homme replet en costume sombre et chemise blanche, tentant vainement de dissimuler son visage.
"Rien ne nous fera plier !", "nous n'avons peur de rien !", ont lancé les élus arrêtés avant d'être conduits en voiture jusqu'au tribunal, non loin de là dans le centre d'Athènes, pour être présentés à un procureur.
Organisation criminelle
Le vaste coup de filet mené depuis le début de la matinée survient alors que la Grèce en crise poursuit ses négociations avec ses créditeurs et prendra début 2014 la présidence tournante de l'Union européenne.
Les arrestations, de source judiciaire, sont basées sur l'appartenance des députés à une "organisation criminelle" mais aussi sur des poursuites pour violences physiques, meurtre, chantage, blanchiment d'argent pour certains des suspects, en référence à plusieurs exactions imputées aux membres d'Aube dorée ces derniers mois.
En plus des cinq députés, d'autres membres d'Aube dorée, dont deux policiers, ont été arrêtés samedi et plusieurs armes saisies lors de perquisitions. Une trentaine de mandats d'arrêt au total ont été émis par la Cour suprême. Un sixième parlementaire du parti est recherché.
Dans la foulée, le ministre de l'Ordre public, Nikos Dendias a qualifié cette journée "d'historique pour la Grèce et l'Europe : "cela prouve à tous, notamment aux jeunes, que l'Etat de droit n'est pas nu et impuissant (...)".
Rassemblés toute la journée devant les locaux de la police pour protester contre une "décision illégale", selon le site internet du parti, quelques centaines de supporters d'Aube dorée ont ponctué leur attente du cri de ralliement "Sang, honneur, Aube dorée", dans une mer de drapeaux grecs.
Sursaut
Avant son départ pour Washington, le Premier ministre Antonis Samaras, leader d'une coalition conservateurs-socialistes, a réagi aux événements par trois mots, selon des sources gouvernementales : "Justice, stabilité, pas de nouvelle élection".
La question d'élections partielles pourrait se poser si les députés arrêtés étaient inculpés et démissionnaient de leur mandat.
Le meurtre de Pavlos Fyssas, 34 ans, un rappeur antifasciste poignardé le 18 septembre à la sortie d'un café d'une banlieue d'Athènes par un membre d'Aube Dorée, a brutalement sorti les autorités grecques de leur atonie face aux agissements d'un parti soupçonné de nombreuses violences contre les étrangers et les militants de gauche.
La première réplique du gouvernement est survenue lundi avec la démission et la suspension de plusieurs cadres de la police grecque dans le cadre d'une enquête, toujours en cours, sur les liens entre les forces de police et les membres du parti néonazi.
La presse nationale a également sonné la charge contre Aube dorée, multipliant les révélations et témoignages anonymes d'anciens militants sur le fonctionnement paramilitaire du parti.
Parallèlement, la Cour suprême grecque, chargée de l'enquête sur le meurtre du jeune homme mène des investigations tous azimuts et a relancé d'autres enquêtes enlisées sur une trentaine d'infractions attribuées à des membres d'Aube dorée.
Depuis octobre 2011, quelque 300 cas d'agressions et violences contre des étrangers vivant en Grèce ont été répertoriés et documentés par le réseau associatif antiraciste et de défense des droits de l'Homme Dyktio.
"Nous nous réjouissons que le mouvement antifasciste et antiraciste ait contraint le Premier ministre à des arrestations", a réagi l'association Keerfa, pilier de la lutte antiraciste, accusant les deux responsables politiques "d'avoir longtemps protégé l'action des néonazis".
Des milliers de Grecs avaient manifesté mercredi contre le fascisme.
"Par ces arrestations, on a voulu stopper la dégradation de l'image de la Grèce à l'étranger", a déclaré à l'AFP l'analyste politique Ilias Nikolakopoulos évoquant un "message à usage aussi bien intérieur qu'extérieur".
Surfant sur le chômage et la misère qui se sont aggravés en Grèce en raison de la crise, Aube dorée est entré pour la première fois au Parlement lors des élections de juin 2012, raflant 18 des 300 sièges de la chambre.
Allemagne: le SPD va négocier avec les conservateurs de Merkel
(AFP)
Berlin — Les sociaux-démocrates allemands ont décidé vendredi soir d'entamer des discussions avec les conservateurs d'Angela Merkel en vue de former éventuellement un gouvernement de "grande coalition".Cinq jours après les élections législatives qui ont vu Angela Merkel rater de peu la majorité absolue, le Parti social-démocrate (SPD) s'est dit "prêt à des discussions" avec la chancelière, a indiqué son président, Sigmar Gabriel.
Réunis en mini-congrès à Berlin, quelque 250 délégués du SPD ont ainsi accepté la recommandation de la direction même si la perspective d'une alliance avec l'Union chrétienne-démocrate (CDU) divise le parti.
Malgré son score élevé aux législatives dimanche dernier, Angela Merkel a besoin de nouer une alliance, soit avec le SPD, soit avec les Verts, pour disposer d'une majorité au parlement et pouvoir gouverner. Elle a tendu la main au SPD lundi dernier.
"Nous allons dans ces discussions avec plein de confiance en nous", a martelé M. Gabriel, semblant vouloir montrer que le SPD négocierait cher sa participation à un futur gouvernement Merkel.
La première rencontre entre les deux partis devrait se tenir dès la semaine prochaine, selon la presse.
Les sondages montrent que les Allemands souhaitent majoritairement être gouvernés par cette "grande coalition".
Après son score décevant de dimanche (25,7% des voix), le SPD était contraint de se pencher sur une éventuelle alliance avec son rival conservateur, avec qui il a déjà gouverné entre 2005 et 2009.
Mais les sociaux-démocrates sont divisés sur cette question, tant cet épisode de gouvernement commun leur a laissé de mauvais souvenirs. Le parti, soupçonné d'avoir renoncé à ses valeurs, a perdu une bonne partie de son électorat, enregistrant son plus mauvais score historique aux législatives de 2009.
Du coup, Sigmar Gabriel a souligné que son parti ne craignait pas éventuellement d'atterrir dans l'opposition si jamais la CDU choisissait de négocier avec les Verts.
"Nous ne sommes pas dans un jeu de concurrence", a-t-il dit, précisant que le SPD ne craignait pas non plus de participer à un gouvernement si l'accord de coalition respectait les thèmes défendus par la social-démocratie.
"Nous ne craignons pas de nouvelles élections si les négociations échouent sur le contenu", a également affirmé le président du SPD.
Le rival social-démocrate de Mme Merkel lors du scrutin, Peer Steinbrück, a également annoncé qu'il se renonçait à toute fonction de premier plan au sein du parti, tirant ainsi les conséquences de son échec dimanche dernier.
M. Steinbrück, 66 ans, a indiqué qu'il n'assurerait plus de responsabilités au sein de son parti ou du groupe parlementaire.
Le SPD veut également organiser un référendum au sein du parti sur le résultat d'éventuelles négociations avec les conservateurs.
Cette consultation des quelque 470.000 membres du SPD serait une première dans l'histoire de cette formation et devrait avoir lieu avant le congrès du parti à Leipzig, prévu du 14 au 16 novembre.
Les discussions de coalition "risquent d'être les plus dures de l'histoire de la République fédérale", a prédit le quotidien populaire Bild. En 2005, quelque deux mois s'étaient écoulés entre les élections et la prise de fonction du gouvernement.
"Au sein du SPD, personne n'a envie d'aller dans cette coalition", a prévenu le vice-président du groupe parlementaire, Hubertus Heil, avant la réunion.
Les conservateurs ont fait un premier pas en direction des sociaux-démocrates cette semaine, en ouvrant la porte à une discussion sur des hausses d'impôts pour les hauts revenus, qu'ils excluaient jusqu'ici.
Et "ils devront ouvrir d'autres portes", a estimé Andrea Römmele, politologue à l'université de Mannheim, dans un entretien à la télévision ARD, citant "le salaire minimum généralisé et les possibilités de places en crèche, thèmes chers au SPD".
Le SPD compte faire payer le prix fort pour sa participation éventuelle à un troisième gouvernement Merkel. Il est conscient que la chancelière a peu de marges de manoeuvre.
Une alliance avec les Verts, affaiblis après leur score piteux de dimanche dernier (8,4%), semble encore plus complexe à nouer, tant ces derniers sont éloignés des conservateurs sur les questions sociétales. Un grand écart avec la CSU, branche bavaroise de la CDU, paraît particulièrement difficile. La direction des Verts s'est toutefois déclarée vendredi prête elle aussi à mener des discussions exploratoires.
Dans un sondage diffusé vendredi par la télévision publique ARD, 48% des personnes interrogées plaident pour une "grande coalition", et seuls 18% souhaitent un gouvernement réunissant les conservateurs et les Verts.
La presse italienne condamne le "geste fou" de Berlusconi
Le Monde.fr avec AFP

"Le condamné fait couler l'Italie", titre le quotidien Il Fatto Quotidiano, journal de la gauche depuis toujours très critique à l'égard de Silvio Berlusconi. "Le Cavaliere renverse le jeu", affirme La Repubblica tandis que le Corriere della Sera (centre droit) parle "du coup d'épaule de Berlusconi qui enclenche la crise". "Modérés, où êtes-vous ?", s'interroge dans un éditorial le grand quotidien milanais. Il estime que si la crise, qu'il compare à "une course dans le vide" s'approfondissait, les difficultés économiques seraient plus difficiles à affronter et les réformes de fond plus ardues à accomplir.
Eugenio Scalfari, fondateur de La Repubblica, compare Berlusconi non seulement à "un caïman" - comme dans le film de Nanni Moretti - mais évoque aussi le personnage de Mackie Messe, le célèbre bandit charmeur et cynique de l'Opéra de Quatre sous de Bertolt Brecht : "Mackie Messer a un couteau mais on ne le voit pas".
"MAINTENANT, BASTA, PENSEZ AU PAYS" !
La Stampa (centre droit) tout comme le journal des milieux d'affaires Il Sole 24 Ore, insistent dans leurs titres sur "la folie" de la démarche du Cavaliere. Mario Calabresi, directeur de La Stampa, supplie la classe politique : "Maintenant, basta, pensez au pays" !
Samedi soir, les ministres membres du parti de Silvio Berlusoni ont démissionné du gouvernement Letta, une décision inspirée par leur mentor et qualifiée aussitôt par le premier ministre de "geste fou et irresponsable". Obéissant à la consigne du Cavaliere, les cinq ministres du Peuple de la Liberté (PDL) avaient fait savoir qu'ils jugeaient "inacceptable" et "irrecevable" "l'ultimatum" du président du Conseil.
Ce dernier, excédé par la fronde constante des amis du Cavaliere, avait annoncé la veille qu'il demanderait la confiance du parlement, afin de "clarifier" le soutien du centre-droit à son gouvernement. Depuis des semaines, les amis de ce dernier font monter la pression afin de tenter d'éviter la destitution, très probable, du Cavaliere de son poste de sénateur, après sa condamnation définitive le 1er août à quatre ans de prison (ramenés à un seul en raison d'une amnistie) pour fraude fiscale.
ECONOMIE
Le projet de loi de finances, Blackberry, Florange... les dix actualités industrielles de la semaine
Par Wassinia Zirar 
Le projet de loi de finances pour 2012 a été présenté, le 25 septembre. Pour préserver la compétitivité, les entreprises seront moins mises à contribution que les ménages l'an prochain. Priorité aux entreprises pour le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici. "Notre budget est résolument favorable à l’offre productive et à la croissance", explique-t-il devant les députés à l'Assemblée nationale.
François Hollande a voulu tourner la page de Florange. Celle des hauts-fourneaux qu'il n'aura pas réussi à rallumer. De retour sur le site d'ArcelorMittal, il a annoncé la création d'un nouveau centre de recherche public dédié à l'acier.
un million de véhicules en France pour PSA
Lors de la réunion autour du nouveau contrat social, Philippe Varin, le président du directoire de PSA, s’est engagé devant les syndicats à ne fermer aucune usine d’ici 2016 et garantit une production en France de 1 million de véhicules. Dans son communiqué, le groupe, qui vise un taux d’utilisation de 100 % de ses usines en Europe, précise qu’un investissement de 1,5 milliard d’euros dans ses usines françaises et dans les produits est également prévu sur la période 2014-2016.
Carmat fait battre les coeurs dans l'héxagone
L'Agence nationale de sécurité du médicament a autorisé, le 24 septembre, l'implantation du cœur artificiel développé par Carmat sur quatre patients, dans le cadre d'une première étude clinique de faisabilité. En mai dernier, la société française Carmat a déjà annoncé l’autorisation d’implanter son cœur artificiel bioprothétique dans quatre pays. Retrouvez les analyses de nos journalistes spécialisés qui suivent cette pépite technologique française depuis ses débuts.
Les français prêts à payer plus cher pour des médicaments "made in France"
Fabrication européenne, accès à l’innovation, automédication... Selon un sondage du G5 Santé-TNS Sofres, dévoilé en exclusivité par L’Usine Nouvelle, les mesures décidées dans le cadre du contrat de filière santé sont jugées importantes. A l’heure où le gouvernement demande, dans son PLFSS 2014, à nouveau à cette industrie de réaliser des économies, les français sont prêts à mettre le prix pour des médicaments "made in France".
Bilan de la conférence environnementale
La seconde édition de la conférence environnementale, les 20 et 21 septembre, aura été sous le signe de la transition énergétique. Diminution de moitié de la consommation d’énergie d'ici à 2050, TVA à 5% sur les travaux d’isolation thermique des logements, mise à contribution des gains financiers du nucléaire pour financer la transition énergétique, création d’une contribution climat-énergie… retrouvez toutes les annonces du président de la République et du Premier ministre dans notre dossier.
Blackberry ne répond plus
Le bout du tunnel pour Blackberry ? Le fabricant de smartphones canadien a trouvé un repreneur : il s'agit d'un consortium emmené par le fonds d'investissement Fairfax, qui détenait déjà 10% de son capital. L'opération valorise l'ex-champion de la téléphonie à 4,7 milliards de dollars (3,5 milliards d'euros).
Le numéro 1 mondial des poids-lourds Volvo Group annonce un plan de restructuration de deux ans d'un coût de 600 millions d'euros. Des suppressions de postes dans l'encadrement et chez les consultants sont prévues. L'ampleur de la réduction des effectifs n'est pas précisée.
Le marché de l'avion au beau fixe
Les besoins en avions n’ont jamais été aussi forts, le marché aussi porteur. De quoi attirer de nouveaux acteurs qui comptent bien profiter du boom et des 4 400 milliards de dollars du marché. Airbus profite également de l'explosion du marché et engrenge 6 milliards de dollars de commandes en Chine.
Google fête ses 15 ans
Il y a 15 ans, naissait Google. Le nom de l’entreprise se confondait alors avec son seul et unique produit : un moteur de recherche. Si l’algorithme de recherche demeure le cœur de son business model, Google est devenu omniprésent, au point d’être utilisé comme un verbe (googliser). Ce géant adolescent est devenu une pieuvre avaleuse de données qui en a profité pour s’essayer dans des domaines divers.
SOCIAL
Les écarts de salaires entre pays fortement réduits à l'horizon 2030
Selon une étude privée, le rapport entre les salaires moyens français et indiens passerait de 28 fois supérieur à 8 fois.

Même si l’Inde et les Philippines demeurent en dernière position des projections, les salaires moyens mensuels pourraient quadrupler dans le premier pays (passant de 132 en 2011 à 616 dollars en 2030) et tripler dans le second (de 169 à 581 dollars), selon PwC. Pendant ce temps, les salaires réels en France (qui resterait au 2e rang, passant de 3.821 dollars à 5.022 en 2030), aux Etats-Unis (de 3.482 à 4.574 dollars) ou en Grande-Bretagne (de 3.433 à 4.665 dollars) devraient seulement croître «d’un tiers environ», affirme l’étude.
Le rapport entre les salaires réels moyens en France et en Inde passerait ainsi de 28 fois supérieur à 8 fois. Entre les Etats-Unis et le Mexique, le rapport passerait de 7 à 4. En Chine, le salaire moyen augmenterait pour représenter plus de la moitié de celui de l’Espagne, selon le cabinet de conseil. Conséquence: «les entreprises pourraient relocaliser certaines activités de production ou de services dans leur pays d’origine, comme ont déjà commencé à le faire certaines sociétés américaines, ou bien elles pourraient les transférer dans des pays à relativement plus bas coût».
Autre scénario, «les entreprises pourraient se réimplanter dans des pays où les coûts sont initialement plus élevés, mais qui sont géographiquement plus proches, renforçant ainsi leur contrôle sur leur chaîne d’approvisionnement».
SOCIETE
Indonésie : le concours Miss Monde en terres musulmanes
La finale du concours qui doit sacrer la plus belle femme du monde se déroule samedi en Indonésie, où près de 80% de la population est musulmane. Des islamistes se sont déjà opposés au concours.

Prévue à Jakarta, l'événement a dû être délocalisé à Bali : l'île est la seule région du pays à majorité hindouiste, alors que le reste du pays est essentiellement peuplé de musulmans. Les organisateurs espérent que ce changement de lieu choquera moins les habitants du pays.
Risques d'attentats
Mais cette délocalisation n'a pas entièrement calmé la colère des islamistes radicaux : "Nous allons manifester car nous ne pouvons accepter cela", a assuré Haidar al Hamid, chef du Front des défenseurs de l'islam (FPI) dans l'est de Java, région située face à Bali.Pour le moment, les tentatives du FPI d'empêcher la bonne tenue de la cérémonie ont toujours échoué, la police indonésienne bloquant les centaines de militants à Bali.
Les ambassades de Grande-Bretagne, des Etats-Unis et d'Australie ont par ailleurs lancé un avertissement évoquant de possibles "attentats" contre Miss Monde, sans toutefois se montrer plus précis. La police indonésienne a tenu à minimiser le danger, précisant qu'il n'y avait "pas de raison de s'inquiéter". Elle a ajouté n'avoir observé "aucune menace pour le moment".
La vigilance sera cependant maintenue jusqu'à la fin du concours : 657 policiers doivrent être déployés pour cet événement, soit 200 de plus qu'un jour normal.
Mobilisation minoritaire
La colère de islamistes ne semble pas concerner la majorité des habitants de l'Indonésie, à l'islam largement modéré. Certaines musulmanes, plutôt que de demander l'annulation du concours, ont ainsi préféré organiser leur propre concours de beauté.Le 18 septembre, elles ont ainsi decerné le titre de "Miss musulmane" - "Muslima World" - à une Nigériane, après des récitations de versets du Coran, des défilés en voile islamique et des séances de prières.
La Serbie interdit la Gay Pride pour la troisième année
Le Monde.fr avec AFP
La Gay Pride, prévue samedi 28 septembre à Belgrade, n'aura une fois encore pas lieu. Les services de sécurité serbes ont interdit la marche pour la troisième année consécutive, invoquant des raisons de sécurité.

"C'est une mauvaise nouvelle pour la Serbie, qui montre que les droits de l'homme ne sont pas respectés dans ce pays", a réagi Goran Miletic, l'un des organisateurs du défilé, après l'annonce faite par le premier ministre.
APPLAUDISSEMENTS ET DRAPEAU ARC-EN-CIEL
Vendredi, en fin d'après-midi, quelques centaines d'ultra-nationalistes hostiles à la tenue de la Gay Pride ont marché dans le centre-ville, saluant par des applaudissements l'annulation du défilé.
Dans la soirée, plusieurs centaines de militants arc-en-ciel se sont rendus de leur côté devant le siège du gouvernement en brandissant un grand drapeau aux couleurs arc-en-ciel pour protester contre l'annulation du défilé. Encadré par des policiers anti-émeute, les manifestants se sont dispersés sans incident.
Pour sa part, présente à Belgrade pour épauler la Gay Pride, la ministre suédoise aux affaires européennes, Birgitta Ohlsson, a exprimé sa déception après l'interdiction du défilé. "Le gouvernement serbe a raté une occasion de montrer qu'il est prêt à entièrement respecter les droits de l'homme", a-t-elle déploré.
Des biographes pour M. Toutlemonde
(AFP)
Strasbourg — Nul besoin d'être célèbre pour avoir droit à sa biographie: moyennant finances, des "écrivains personnels" ou autres "nègres pour inconnus" proposent leur plume pour coucher sur papier le récit de vies plus ou moins ordinaires.
Journalistes reconvertis, anciens salariés installés à leur compte ou encore mères au foyer qui lancent leur entreprise... Il n'y a pas de profil-type des membres de cette profession, qui ont le plaisir d'écrire pour dénominateur commun.
Après des études de lettres, Nicolas Kempf a travaillé pendant dix ans dans une maison d'édition en Alsace. "A part les textes de quatrième de couverture, je n'écrivais pas grand chose: j'ai voulu monter quelque chose tout seul autour de l'écriture", raconte-t-il.
Depuis deux ans, le voilà donc "écrivain personnel", à la tête de sa petite entreprise à Strasbourg. "Je commence à en vivre, même si je ne suis pas encore en pleine activité", confie le trentenaire, qui travaille en ce moment sur trois biographies.
De 2.000 à 3.000 euros
La clientèle est surtout constituée de personnes âgées. Le plus souvent, ce sont les descendants qui font la démarche pour faire d'une pierre deux coups: un cadeau pour un aîné et un acte de transmission de la mémoire familiale.
Jean-Jacques Waser s'est fait offrir sa biographie l'an dernier pour ses 80 ans, tirée à 50 exemplaires. "J'aime la feuilleter de temps en temps", explique cet ancien chef d'entreprise, dont "beaucoup d'amis veulent aussi la leur maintenant".
Les biographes sont aussi sollicités directement par des entrepreneurs, des sportifs ou de simples particuliers souhaitant raconter des parcours singuliers ou des tranches de vie marquantes.
Chacun a sa méthode, mais il faut compter en moyenne de 10 à 20 heures d'entretiens pour récolter la matière du récit, et au moins autant pour l'écriture, selon les biographes interrogés par l'AFP.
Avec les frais d'impression, la facture finale oscille entre 2.000 et 3.000 euros pour qui veut glisser le récit d'une vie au milieu des livres de sa bibliothèque.
Guillaume Moingeon revendique le rôle de pionnier de la profession en France: il a déjà quelque 400 biographies à son actif depuis qu'il s'est lancé dans l'aventure en 1996.
"La qualité première dans ce métier, ce n'est pas de savoir écrire, mais de savoir écouter", estime cet ancien journaliste de 52 ans, auteur d'un guide pour les apprentis biographes.
Depuis son village du Morbihan, il a mis sur pied un réseau, les "Nègres pour Inconnus", qui regroupe quelque 80 biographes.
Dans cette activité solitaire, le réseau offre la promesse d'une meilleure visibilité. Pour les clients, c'est la garantie de s'adresser à une personne respectant certaines règles et pratiquant des tarifs transparents.
"Cela fait une dizaine d'années que la profession attire beaucoup", constate M. Moingeon, qui chiffre à un millier le nombre de biographes pour particuliers en France.
Pour Delphine Guillou, biographe et écrivain public en Vendée, "ceux qui s'installent sont souvent des littéraires fâchés avec les maths". "Ils n'ont pas conscience de se lancer à la tête d'une entreprise", constate cette ancienne assistante de direction, à qui il a fallu deux ans pour pouvoir "se verser un Smic chaque mois".
Pas des thérapeutes
Elle a intégré le Grec (Groupement des écrivains conseil) où biographes et écrivains publics partagent leurs expériences pour surmonter les écueils d'une activité isolée, et parfois troublante.
"Sur mes premières biographies, je me suis trop imprégnée des émotions de mes clients", se souvient-elle, évoquant la douleur qu'elle a pu ressentir face à des récits traumatisants, comme ceux de victimes d'incestes.
"Nous ne sommes pas des thérapeutes!", insiste-t-elle, expliquant qu'il lui était déjà arrivé "de refuser d'écrire la biographie d'une personne pas encore sortie de son deuil".
Guillaume Moingeon oriente parfois des clients vers des thérapeutes. "Mais parfois, ce sont des psys qui m'en envoient en leur disant que ça leur ferait du bien", confie-t-il.
"Une cons?ur a un jour écrit la biographie d'une femme qui a eu une vie douloureuse", raconte Nicolas Kempf. La cliente, après avoir lu l'ouvrage dont elle était satisfaite, "a enfermé les exemplaires dans une armoire, puis a jeté la clé".
Paris — Les enseignes de magasins de bricolage Leroy Merlin et Castorama sont déterminées à ouvrir dimanche leurs magasins franciliens frappés d'une interdiction de travail dominical, en dépit d'un rappel à l'ordre de deux ministres.
"Il est inadmissible qu'une marque n'applique pas une décision de justice", a dit samedi à la presse le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon, en déplacement au Vieux-Boucau (Landes).
"Nous sommes dans un Etat de droit (...) Les règles s'imposent. Elles s'imposent aux pauvres, elles s'imposent aux riches, aux faibles et aux puissants", a déclaré pour sa part la garde des Sceaux, Christiane Taubira, également présente à Vieux-Boucau.
Un rappel à l'ordre que semblent vouloir ignorer les deux chaînes de magasins bricolage qui ont reçu jeudi l'ordre de cesser d'ouvrir 15 de leurs magasins de la région parisienne le dimanche par le tribunal de commerce de Bobigny, en banlieue de Paris.
"Nous maintenons pour ce dimanche l'ouverture des neuf magasins" qui ont été condamnés à cesser l'activité dominicale par la justice, a annoncé à l'AFP un porte-parole de Leroy Merlin, quitte à "prendre le risque des astreintes".
"Nous avons pris la décision de ne pas pénaliser nos équipes et nos clients", a expliqué le porte-parole, rappelant qu'il n'était "pas possible de fermer un magasin du jour au lendemain", le groupe ayant reçu "la notification de justice vendredi".
Chez Castorama, cinq des six magasins de la région parisienne qui ont également ont reçu l'ordre de la justice de fermer le dimanche "seront ouverts vraisemblablement demain", a fait savoir une porte-parole à l'AFP. Le sixième, celui de Villetaneuse, étant déjà fermé le dimanche, a-t-elle précisé.
"Nous pensons obtenir d'ici ce soir les dérogations pour ouvrir", a-t-elle affirmé et, même dans le cas contraire, "Castorama n'exclut pas d'ouvrir" non plus car "beaucoup d'emplois sont en jeu".
Le jugement du tribunal, contre lequel les deux enseignes envisagent d' interjeter appel, est pourtant assorti d'une astreinte de 120.000 euros par magasin et par jour.
Cadre législatif complexe
Mais l'enjeu est de taille à l'heure où le gouvernement s'acharne à relancer la consommation et l'emploi.
Selon la Fédération des magasins de bricolage (FMB), sur les "7.000 collaborateurs franciliens volontaires" adeptes du travail le dimanche chez Castorama et Leroy Merlin,"1.200 personnes sont concernées par la fermeture" imposée à ces deux enseignes. La FMB estime aussi que "15 à 20% du chiffre d'affaires" y est réalisé le dimanche.
Les deux chaînes soutiennent qu'une partie des points de vente incriminés --dont certains sont ouverts le dimanche depuis plus de 20 ans-- sont dans la légalité, et que des demandes de dérogations sont en instance pour les autres. Elles appellent les pouvoirs publics à clarifier un cadre législatif jugé trop complexe, permettant diverses dérogations auprès de diverses autorités.
Tout comme leur concurrent Bricorama, à l'origine de la condamnation, elles réclament d'être logées à la même enseigne que les magasins de jardinage ou d'ameublement pour ouvrir le dimanche.
En juillet, la justice avait été saisie par Bricorama, qui s'estimait lésé par rapport à ses concurrents après avoir été condamné à fermer le dimanche, à l'initiative du syndicat Force Ouvrière (FO).
"Nous invitons M. Hamon à nous écouter et à discuter" pour "mettre fin à une situation ubuesque", a déclaré le porte-parole de Leroy Merlin.
Le député PS Olivier Faure a également prôné sur BFMTV "une solution concertée" facilitant les ouvertures dominicales de magasins en région parisienne, tout en critiquant 'qu'une enseigne puisse contrevenir à une décision de justice".
Selon Jean-Marc Cicuto, délégué syndical central CFTC chez Leroy Merlin, "95% des salariés Leroy Merlin de la région parisienne sont pour le travail du dimanche".
Pour sa part, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot et Philippe Poutou s'est élevé contre "la campagne médiatique lancée pour soutenir l?offensive patronale contre le code du travail", s'en prenant à la Une du Parisien qui titrait samedi "Interdits de travail" au sujet des employés de Castorama, Leroy Merlin et de Sephora -condamné à fermer à 21h00 sur les Champs-Elysées.
Dans un communiqué, le parti d'extrême gauche accuse "ces grandes enseignes de la distribution, qui réalisent de juteux profits sur le dos des salariés", de "se poser en défenseurs des intérêts de ceux qui voudraient travailler la nuit et le dimanche". Il réclame qu'il n'y ait "pas de salaire inférieur à 1 700 euros net par mois". "On verrait alors qu?il n?y aurait pas grand-monde comme candidat au travail de nuit ou du dimanche!", assure-t-il.
Le gouvernement a indiqué à plusieurs reprises qu'il n'avait pas l'intention de modifier le code du travail qui respecte le repos dominical.
Ils l'avaient annoncé, ils l'ont fait. Quatorze
magasins Castorama et Leroy Merlin d'Île-de-France ont levé leur rideau ce
dimanche. Jeudi pourtant le tribunal de commerce de Bobigny a ordonné aux deux enseignes de
bricolage de cesser d'ouvrir quinze établissements franciliens le dimanche,
suite à une plainte déposée par leur concurrent Bricorama.
Leroy Merlin et Castorama déterminés à ouvrir malgré l'interdiction
(AFP)
"Nous sommes dans un Etat de droit (...) Les règles s'imposent. Elles s'imposent aux pauvres, elles s'imposent aux riches, aux faibles et aux puissants", a déclaré pour sa part la garde des Sceaux, Christiane Taubira, également présente à Vieux-Boucau.
Un rappel à l'ordre que semblent vouloir ignorer les deux chaînes de magasins bricolage qui ont reçu jeudi l'ordre de cesser d'ouvrir 15 de leurs magasins de la région parisienne le dimanche par le tribunal de commerce de Bobigny, en banlieue de Paris.
"Nous maintenons pour ce dimanche l'ouverture des neuf magasins" qui ont été condamnés à cesser l'activité dominicale par la justice, a annoncé à l'AFP un porte-parole de Leroy Merlin, quitte à "prendre le risque des astreintes".
"Nous avons pris la décision de ne pas pénaliser nos équipes et nos clients", a expliqué le porte-parole, rappelant qu'il n'était "pas possible de fermer un magasin du jour au lendemain", le groupe ayant reçu "la notification de justice vendredi".
Chez Castorama, cinq des six magasins de la région parisienne qui ont également ont reçu l'ordre de la justice de fermer le dimanche "seront ouverts vraisemblablement demain", a fait savoir une porte-parole à l'AFP. Le sixième, celui de Villetaneuse, étant déjà fermé le dimanche, a-t-elle précisé.
"Nous pensons obtenir d'ici ce soir les dérogations pour ouvrir", a-t-elle affirmé et, même dans le cas contraire, "Castorama n'exclut pas d'ouvrir" non plus car "beaucoup d'emplois sont en jeu".
Le jugement du tribunal, contre lequel les deux enseignes envisagent d' interjeter appel, est pourtant assorti d'une astreinte de 120.000 euros par magasin et par jour.
Cadre législatif complexe
Mais l'enjeu est de taille à l'heure où le gouvernement s'acharne à relancer la consommation et l'emploi.
Selon la Fédération des magasins de bricolage (FMB), sur les "7.000 collaborateurs franciliens volontaires" adeptes du travail le dimanche chez Castorama et Leroy Merlin,"1.200 personnes sont concernées par la fermeture" imposée à ces deux enseignes. La FMB estime aussi que "15 à 20% du chiffre d'affaires" y est réalisé le dimanche.
Les deux chaînes soutiennent qu'une partie des points de vente incriminés --dont certains sont ouverts le dimanche depuis plus de 20 ans-- sont dans la légalité, et que des demandes de dérogations sont en instance pour les autres. Elles appellent les pouvoirs publics à clarifier un cadre législatif jugé trop complexe, permettant diverses dérogations auprès de diverses autorités.
Tout comme leur concurrent Bricorama, à l'origine de la condamnation, elles réclament d'être logées à la même enseigne que les magasins de jardinage ou d'ameublement pour ouvrir le dimanche.
En juillet, la justice avait été saisie par Bricorama, qui s'estimait lésé par rapport à ses concurrents après avoir été condamné à fermer le dimanche, à l'initiative du syndicat Force Ouvrière (FO).
"Nous invitons M. Hamon à nous écouter et à discuter" pour "mettre fin à une situation ubuesque", a déclaré le porte-parole de Leroy Merlin.
Le député PS Olivier Faure a également prôné sur BFMTV "une solution concertée" facilitant les ouvertures dominicales de magasins en région parisienne, tout en critiquant 'qu'une enseigne puisse contrevenir à une décision de justice".
Selon Jean-Marc Cicuto, délégué syndical central CFTC chez Leroy Merlin, "95% des salariés Leroy Merlin de la région parisienne sont pour le travail du dimanche".
Pour sa part, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot et Philippe Poutou s'est élevé contre "la campagne médiatique lancée pour soutenir l?offensive patronale contre le code du travail", s'en prenant à la Une du Parisien qui titrait samedi "Interdits de travail" au sujet des employés de Castorama, Leroy Merlin et de Sephora -condamné à fermer à 21h00 sur les Champs-Elysées.
Dans un communiqué, le parti d'extrême gauche accuse "ces grandes enseignes de la distribution, qui réalisent de juteux profits sur le dos des salariés", de "se poser en défenseurs des intérêts de ceux qui voudraient travailler la nuit et le dimanche". Il réclame qu'il n'y ait "pas de salaire inférieur à 1 700 euros net par mois". "On verrait alors qu?il n?y aurait pas grand-monde comme candidat au travail de nuit ou du dimanche!", assure-t-il.
Le gouvernement a indiqué à plusieurs reprises qu'il n'avait pas l'intention de modifier le code du travail qui respecte le repos dominical.
Travail dominical : 14 magasins franciliens ont bravé l'interdit
14 magasins Castorama et Leroy Merlin de la région parisienne ont ouvert leurs portes ce dimanche matin, et ce malgré l'interdiction formulée par le tribunal de commerce de Bobigny jeudi. Ils risquent chacun une amende de 120.000 euros par jour. Dans le même temps la ministre chargée du Commerce Sylvia Pinel annonce une concertation sur le travail du dimanche.

Petits-déjeuners pour les clients
Devant cinq des six magasins Castorama visés par l'ordonnance (le sixième
était déjà fermé le dimanche), les salariés ont installé un petit bureau pour
expliquer leur démarche aux clients et leur faire signer des pétitions. "Il
est important que les clients fassent aussi entendre leur point de vue vis-à-vis
des pouvoirs publics, et qu'ils disent combien il est important pour eux que les
magasins soient ouverts, car c'est le dimanche qu'on bricole" souligne une
porte-parole de Castorama. Du côté de Leroy Merlin on communique encore plus,
les cadres s'expriment ouvertement, et des petits-déjeuners d'accueil attendent
les clients.
Les deux enseignes s'exposent à une amende de 120.000 euros par magasin et
par jour, mais elles se disent prêtes à prendre le risque afin de faire changer
la loi. "Il y a des magasins qui peuvent ouvrir tranquillement le dimanche
et d'autres qui doivent demander des dérogations. Il serait bien que tout le
monde soit logé à la même enseigne" déplore la porte-parole de Castorama.
Leroy Merlin dénonce pour sa part "l'imbroglio hallucinant" qui règne
entre les différentes autorisations d'ouverture, à demander auprès des maires ou
des préfectures.
A LIRE AUSSI ►►► Travail de nuit ou dominical : que dit la loi ?
Alors que samedi, le ministre délégué à la Consommation Benoît Hamon avait
jugé "inadmissible qu'une marque n'applique pas une décision de
justice", sa collègue du Commerce tente visiblement de calmer le jeu. Dans
un entretien au Journal du Dimanche, Sylvia Pinel promet une concertation avec
les professionnels sur le travail du dimanche. "Nous avons hérité d'un
millefeuille réglementaire qu'il faut absolument clarifier", assure la
ministre.
Affaire Snowden : nouvelles révélations sur la NSA
Selon de nouvelles révélations du New York Times liées à l’affaire Snowden, la National Security Agency (NSA) puise depuis 2010 dans les données qu’elle collecte pour établir le profil social d’un certain nombre d’Américains. Il s’agit, écrit le quotidien qui s’appuie sur des documents divulgés en juin par l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden, « d’identifier leurs collègues, leur localisation à certains moments, leurs compagnons de voyage et d’autres informations personnelles ».
Ces documents, précise le New York Times, montrent que la NSA a commencé à autoriser en novembre 2010 ce genre d’analyse informatique à partir des appels et courriels qu’elle collecte, dans le but de « découvrir et suivre » les liens entre des ’cibles’ des services de renseignement à l’étranger et ces personnes aux Etats-Unis, selon une note de la NSA de janvier 2011 citée par le journal. En raison des lois protégeant la vie privée des Américains, la NSA n’était auparavant autorisée à analyser ces métadonnées que lorsqu’elles concernaient des ressortissants étrangers.
Interrogés par le quotidien, des responsables de la NSA n’ont pas voulu dire combien d’Américains avaient pu être concernés par ce programme.
La commission des Renseignements du Sénat a commencé cette semaine à examiner une réforme du renseignement destinée à renforcer le contrôler des programmes fédéraux de surveillance électronique.
DIVERS
Une vidéo de l'otage Francis Collomp diffusée par ses ravisseurs
(AFP)
Lagos — Le groupe islamiste nigérian Ansaru a diffusé vendredi une vidéo du Français Francis Collomp, document qui pourrait être une nouvelle preuve de vie de cet ingénieur enlevé en décembre 2012 dans le nord du Nigeria.
Sur cette vidéo de trois minutes postée sur internet et repérée par le réseau américain de surveillance des sites islamistes SITE, Francis Collomp, 63 ans, lit une déclaration. Un homme non-identifié portant une arme figure en arrière-plan.
Barbu et portant un T-shirt blanc, Francis Collomp se présente comme étant un ingénieur de la société française Vergnet "enlevé à Rimi, dans l'Etat de Katsina le 19 décembre 2012 (et retenu en otage) jusqu'à aujourd'hui, le 25 septembre 2013". Certaines parties de sa brève déclaration ne sont pas claires mais on peut l'entendre appeler à des négociations pour sa libération.
Le 25 février 2013, l'épouse de l'otage, Anne-Marie Collomp, avait visionné une vidéo, enregistrée par les ravisseurs peu après le rapt et parvenue fin décembre aux autorités françaises, dans laquelle son mari s'adressait au président français François Hollande.
Le 12 mars, elle avait déclaré que, selon le ministère des Affaires étrangères, son mari était "toujours en vie".
Dans la deuxième moitié de la vidéo de trois minutes diffusée vendredi, la caméra se concentre sur une déclaration en arabe à l'adresse des "gouvernements de France et du Nigeria", selon la traduction fournie par SITE. La déclaration ne comporte pas de menace concrète contre la vie de l'otage, mais elle met en garde les gouvernements français et nigérian contre toute "perfidie" ou "trahison", qui amènerait une action "réciproque".
Contacté par l'AFP, le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, Vincent Floreani, a indiqué que ses services travaillaient à "authentifier la vidéo". "On est en contact avec la famille", a-t-il ajouté.
Le frère de l'otage, Denis Collomp, a fait part de son soulagement après la diffusion de la vidéo tout en craignant pour la vie du sexagénaire."Je suis soulagé, c'est plutôt bien, même s'il a l'air toujours aussi fatigué", a déclaré Denis Collomp, joint par l'AFP dans les Alpes-de-Haute-Provence (sud-est de la France) où il réside.
Toutefois, "Ansaru n'a jamais libéré un seul otage, donc c'est quand même plutôt inquiétant. On attend de trouver des processus de dialogue et d'ouverture", a-t-il dit. Il s'est par ailleurs dit inquiet pour la santé de son frère, âgé de 63 ans. "Il a subi un triple pontage il y a plus de 10 ans et on ne sait pas s'il a un traitement", a-t-il dit.
La dernière preuve de vie de cet ingénieur remontait à une vidéo du 17 avril "que le Quai d'Orsay (le ministère français des Affaires étrangères, ndlr) nous avait montrée en mai", a déclaré sa belle-soeur, Colette Collomp.
"Le fait de le voir, c'est bien, mais la menace est très claire, donc encore une fois, il ne faut absolument d'assaut, des forces nigérianes notamment, car sinon il sera exécuté", a-t-elle insisté. "Il ne faut absolument pas plaisanter, Ansaru a toujours eu ce mode de fonctionnement".
Francis Collomp a été enlevé le jour de ses 63 ans lors d'une attaque de sa résidence par une trentaine d'hommes armés, lors de laquelle deux gardes du corps et un voisin avaient été tués.
Ansaru avait justifié l'enlèvement par "la position du gouvernement français et des Français contre l'islam et les musulmans", évoquant l'intervention militaire à cette époque en préparation dans le nord du Mali et la loi de 2011 contre le port du voile intégral en public.
Fin décembre, sa famille avait lancé un appel aux ravisseurs pour demander sa libération, rappelant qu'il était "malade" et avait "besoin d'un traitement régulier", dans une vidéo postée sur YouTube.
Ansaru, considéré comme une faction du groupe islamiste nigérian Boko Haram, est réputé avoir des liens avec la branche maghrébine d'Al-Qaïda.
Ansaru avait revendiqué l'enlèvement en février de sept employés d'un site de construction dans l'Etat de Bauchi (nord) et annoncé en mars dans une vidéo leur exécution. Il s'agissait de deux Libanais, deux Syriens, un Grec, un Italien et un Britannique travaillant pour une société libanaise.
Ansaru est aussi jugé responsable de l'enlèvement, en mai 2011, d'un Britannique et d'un Italien, tués en mars 2012 lors d'une opération des forces nigérianes, appuyées par des agents britanniques, visant à les libérer.
Allemagne : des lingots d'or oubliés à la gare de Cologne
La police a lancé un appel à témoin pour trouver la personne qui a «oublié»plusieurs kilos d'or en lingots et une importante somme d'argent en liquide dans une consigne de la gare de Cologne, dans l'ouest de l'Allemagne.
«Aucun lien avec un quelconque délit n'a pu être établi» entre les lingots et la somme d'argent en liquide à six chiffres, trouvés en avril dernier, explique la police dans son communiqué.
«Aucun lien avec un quelconque délit n'a pu être établi» entre les lingots et la somme d'argent en liquide à six chiffres, trouvés en avril dernier, explique la police dans son communiqué.
Elle ne précise cependant pas la quantité exacte d'or ni sa valeur marchande.
«Leur propriétaire légitime ne s'est pas non plus fait connaître auprès de la police», ajoute le communiqué de la police. «Jusqu'ici, nous avions tenté d'identifier le propriétaire en enquêtant. Maintenant nous essayons en faisant appel au public», a expliqué à l'agence allemande DPA Ulrich Bremer, procureur général à Cologne.
«Si la recherche du propriétaire des lingots et de l'argent devait s'avérer infructueuse», les lingots seront vendus aux enchères et «le produit de la vente sera versé dans les caisses de l'Etat», précise encore la police dans son communiqué.
LeParisien.fr
«Leur propriétaire légitime ne s'est pas non plus fait connaître auprès de la police», ajoute le communiqué de la police. «Jusqu'ici, nous avions tenté d'identifier le propriétaire en enquêtant. Maintenant nous essayons en faisant appel au public», a expliqué à l'agence allemande DPA Ulrich Bremer, procureur général à Cologne.
«Si la recherche du propriétaire des lingots et de l'argent devait s'avérer infructueuse», les lingots seront vendus aux enchères et «le produit de la vente sera versé dans les caisses de l'Etat», précise encore la police dans son communiqué.
LeParisien.fr

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