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vendredi 13 septembre 2013

13092013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 
 
 
 
 

Etats-Unis : des chercheurs français remportent un "anti-Nobel"     

Par Pierrick de Morel       

La cérémonie des Ig Nobel se tient depuis 1991 à Harvard. Ci-dessus, une photo de l'édition 2012. Image © Reuters - Jessica Rinaldi

Jeudi soir se tenait à l'université américaine d'Harvard la cérémonie des anti-Nobel 2013, qui récompense chaque année de véritables chercheurs pour des études qui "font rire et réfléchir". Une équipe grenobloise a reçu le prix de psychologie pour leur travail qui prouve que plus on boit, plus on se trouve beau.
L'étude, intitulée "Beauty is in the eye of the beer holder" – la beauté à travers les yeux d'un buveur de bière – prouve que plus on boit d'alcool, plus on se trouve beau. Et ce travail réalisé à Grenoble en partenariat avec les Universités de Paris-Descartes, Paris-VIII, et l'Université d'Etat de l'Ohio a beaucoup plu au jury des anti-Nobel 2013, qui lui a remis le prix de psychologie.
"En psychologie, aucun Français n'avait encore reçu d'Ig Nobel, ça nous a bien fait rire quand on a appris la nouvelle", s'est réjoui Laurent Bègue, directeur du Laboratoire Inter-universitaire de Psychologie (Lip) de l'université Pierre Mendès-France de Grenoble.

Le meilleur du pire des pires études scientifiques

Créés en 1991 par le magazine américain "Annals of Improbable Research", les "Ig Nobel" - prononcer "ignoble" à l'anglaise pour le jeu de mots - sont remis chaque année par de vrais lauréats du prix Nobel au cours d'une cérémonie décalée organisée dans la prestigieuse université du Massachusetts.
Le but est de mettre en avant des études scientifiques absurdes, aux conclusions un peu inattendues. Et le palmarès (en anglais) fait sourire.



Jeudi soir, pour la vingt-troisième édition, le prix de médicine est ainsi revenu à une équipe sino-japonaise, qui avait étudié les effets de l'opéra sur des souris ayant reçu une transplantation cardiaque.
Drôle mais peu utile au quotidien, une étude de chercheurs britanniques, hollandais et canadiens a reçu le prix de la probabilité pour avoir montré que plus une vache est restée allongée longtemps, plus il est probable qu'elle se relèvera bientôt. Ses auteurs ont aussi découvert que si une vache se relève, il n'est pas facile de savoir quand elle va se recoucher.
L'anti-Nobel de la paix est allé au président du Belarus Alexander Lukashenko, qui a déclaré illégal d'applaudir en public.
Autre étude particulièrement intéressante, celle d'une équipe japonaise qui a découvert que le processus qui fait que les oignons font pleurer est encore plus compliqué ce que les scientifiques pensaient. Un travail récompensé par l'anti Nobel de chimie.
Les prix ont été remis à leurs gagnants par cinq vrais prix Nobel, Dudley Herschbach (chimie 1986), Roy Glauber (physique, 2005), Eric Maskin (économie, 2007), Sheldon Glashow (physique, 1979), et Frank Wilczek (physique , 2004).

 

 

 

 

 

POLITIQUE

La Syrie demande a adhérer à la Convention sur les armes chimiques

AFP        
L'ambassadeur syrien à l'ONU Bachar Jaafari fait une déclaration aux médias sur l'arsenal chimique de son pays, le 12 septembre 2013 à Genève.
L'ambassadeur syrien à l'ONU Bachar Jaafari fait une déclaration aux médias sur l'arsenal chimique de son pays, le 12 septembre 2013 à Genève. (Photo Stan Honda. AFP)

L'ONU a confirmé avoir reçu de Damas les documents prévoyant cette inscription au protocole interdisant ce type d'armes.

L’ONU a annoncé jeudi avoir reçu une demande d’adhésion de la Syrie à la convention de 1993 sur l’interdiction des armes chimiques.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’est félicité de cette initiative et a «exprimé l’espoir que les discussions en cours à Genève (entre Russes et Américains sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien) conduisent rapidement à un accord». Dans sa lettre adressée à l’ONU, le gouvernement syrien «a exprimé son engagement à respecter les obligations de la Convention avant même que celle-ci prenne effet en Syrie», a ajouté Ban Ki-moon dans un communiqué.
L’ambassadeur syrien à l’ONU Bachar Jaafari a affirmé qu’avec cette démarche la Syrie était désormais «légalement» liée par la Convention. «Il y a quelques heures, nous avons reçu un document d’adhésion de la part du gouvernement syrien concernant la convention sur les armes chimiques et nous l’étudions», avait déclaré auparavant un porte-parole de l’ONU, Farhan Haq.
Il a précisé que l’adhésion à un traité déjà signé par d’autres pays requiert «certaines procédures» qui prendront «quelques jours». «Il faut un délai de quelques jours avant qu’un pays puisse se joindre formellement» à une convention, a-t-il précisé. L’adhésion «est une première étape». Le même porte-parole a précisé ensuite à l’AFP ne pas être en mesure de confirmer que la démarche syrienne avait été acceptée par l’ONU, qui est garant de la Convention de 1993.

«Simple moyen de dissuasion»

Dans un entretien avec un média russe, le président syrien Bachar al-Assad avait indiqué jeudi que la Syrie allait «envoyer un message à l’ONU et à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, dans lequel figureront les documents techniques nécessaires pour signer l’accord».
La Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC), signée le 13  janvier 1993 à Paris et entrée en vigueur le 29 avril 1997, interdit la fabrication, le stockage et l’utilisation d’armes chimiques et interdit aux signataires d’aider un pays tiers à s’engager dans la fabrication ou l’utilisation de ces armements. Son application, notamment la destruction des stocks, est supervisée par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), basée à La Haye (Pays-Bas)
Selon les procédures appliquée par l’ONU pour les traités, l’adhésion a le même effet juridique que la ratification et se produit en général quand le traité est déjà entré en vigueur. La Syrie n’a jamais signé la Convention de 1993 mais a signé le Protocole de Genève de 1925 qui interdit l’utilisation d’armes chimiques. Plusieurs autres pays n’ont pas signé la convention dont la Corée du Nord, Israel et l’Egypte.
Bachar Jaafari a affirmé qu’avec ce document d’adhésion, son pays était désormais «légalement» partie à la Convention et qu'«un chapitre de cette affaire des armes chimiques devrait prendre fin». Il a fait valoir que la Syrie avait amassé un arsenal chimique comme «un simple moyen de dissuasion contre l’arsenal nucléaire israélien». Israël est considéré par les experts comme une puissance nucléaire mais n’a jamais reconnu officiellement détenir la bombe atomique.
L’ambassadeur syrien a dit s’attendre à ce que le rapport des experts de l’ONU sur les armes chimiques en Syrie soit remis à Ban Ki-moon au début de la semaine prochaine. «Nous n’avons rien à cacher», a-t-il affirmé. Mais il a ajouté que la Syrie ne voulait pas d’un rapport «partial, politisé ou manipulé».
Une porte-parole de la mission américaine à l’ONU Etin Pelton, a déclaré que la démarche syrienne dévait s’accompagner «pour être crédible de mesures immédiates pour révéler, metter à disposition et éliminer l’arsenal chimique syrien sous contrôle international». La communauté internationale doit s’assurer que «le non respect par la Syrie (de ses obligations) entraine des conséquences».
AFP
 
 

La Syrie disséminerait son arsenal chimique à travers le pays


Le Monde.fr avec AFP et Reuters

La Syrie a commencé à disséminer son arsenal chimique sur une cinquantaine de sites différents, dans le but de compliquer la tâche de ceux appelés à les contrôler, affirme vendredi 13 septembre le Wall Street Journal.

 
Les experts de l'ONU chargés d'enquêter sur les armes chimiques, à Damas, le 18 août 2013. (AFP PHOTO / LOUAI BESHARA)
Les experts de l'ONU chargés d'enquêter sur les armes chimiques, à Damas, le 18 août 2013. (AFP PHOTO / LOUAI BESHARA)
 
Le journal, qui cite des responsables américains anonymes, affirme qu'une unité militaire spécialisée, l'unité 450, déplace depuis des mois, et jusqu'à la semaine dernière, ces stocks d'armes chimiques, qui dépassent le millier de tonnes, selon des experts.
Ces armes chimiques ont commencé il y a environ un an à être déplacées depuis l'ouest de la Syrie, où elles sont normalement stockées, vers deux douzaines de sites importants à travers le pays. L'unité 450 a également commencé à avoir recours à des dizaines de sites plus petits, pour un total de quelque 50 sites répartis dans tout le pays, selon le journal.

LOCALISATION INCERTAINE

En dépit de cette stratégie, les services de renseignement américain et israélien pensent toujours savoir où se trouvent l'essentiel de ces stocks d'armes chimiques, ajoute le quotidien américain des affaires. Mais "nous en savons nettement moins qu'il y a six mois quant à la localisation de ces armes chimiques", a toutefois reconnu l'un des responsables cités par le journal.
Le président syrien s'est engagé jeudi à envoyer aux Nations unies les documents nécessaires pour signer l'accord sur l'interdiction de l'utilisation des armes chimiques, tout en réclamant en échange des concessions importantes à Washington. "Quand nous verrons que les Etats-Unis veulent effectivement la stabilité dans la région, cesseront de menacer et de chercher à attaquer, et de livrer des armes aux terroristes, alors nous considérerons que nous pouvons mener le processus jusqu'au bout", a déclaré Bachar Al-Assad, alors que le Washington Post a révélé mercredi soir que les premières livraisons américaines d'armes légères et de munitions aux rebelles ont débuté il y a deux semaines.
Les Nations unies ont annoncé dans la foulée avoir reçu "un document d'adhésion de la part du gouvernement syrien concernant la convention sur les armes chimiques", document "en cours de traduction". Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est félicité de cette initiative et a "exprimé l'espoir que les discussions en cours à Genève conduisent rapidement à un accord".
Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, ont en effet entamé jeudi en Suisse des discussions, prévues pour au moins deux jours, et auxquelles participent des experts en désarmement, qui portent sur la façon de placer l'arsenal chimique syrien sous contrôle international, une initiative lancée lundi par Moscou qui a éloigné la menace de bombardements aériens occidentaux sur le régime de Damas.
Voir l'analyse en vidéo d'Alain Frachon, directeur éditorial du Monde : "Syrie : une solution qui 'sauve la face' de Poutine et Obama"
 
 
 
 
 
 

Al-Qaeda appelle à viser aussi les Etats-Unis au portefeuille

AFP

«L'économie est le point faible de l'Amérique», déclare Ayman al-Zawahiri dans une vidéo diffusée pour les douze ans des attentats du 11-Septembre.

Capture d'écran fournie le 26 octobre 2012 par l'institut de recherche Site Intelligence Group, montrant le leader d'Al-Qaeda Ayman al-Zawahiri dans un lieu inconnu.Le chef d’Al-Qaeda a appelé à attaquer les Etats-Unis et à boycotter l’Amérique et ses alliés dans un message audio diffusé sur les forums jihadistes, pour le douzième anniversaire des attentats du 11-Septembre, a informé jeudi le site de veille SITE.
«Nous devons économiquement saigner l’Amérique en poussant le pays à poursuivre ses immenses dépenses pour sa sécurité», a lancé Ayman al-Zawahiri, un Egyptien qui a succédé à Oussama Ben Laden. «L’économie est le point faible de l’Amérique et elle est déjà chancelante à cause de toutes ses dépenses militaires engagées pour sa sécurité.»
«Pour maintenir l’Amérique sous tension et en état d’alerte, il faut quelques attaques par-ci par-là. Nous avons déjà gagné la guerre en Somalie, au Yémen, en Irak et en Afghanistan, nous devons donc poursuivre cette guerre sur ses propres terres», a-t-il ajouté, invitant «ses frères» à agir seul ou en groupe pour «mener ces attaques disparates».
Ayman al-Zawahiri, dont le frère a été arrêté en Egypte pour avoir soutenu le président islamiste déchu Mohamed Morsi, est revenu sur la situation au Caire, rappelant que la légitimité d’un gouvernement ne venait pas de la démocratie mais de la charia. Dans ce message de 72 minutes, il a également affirmé que les membres d’al-Qaeda n’étaient pas des «terroristes assoiffés de sang», recommandant ces fidèles de consolider les cellules existant dans les états musulmans dans le but d’instaurer des Etats islamistes. Il a également fait référence au double-attentat du marathon de Boston qui en avril avait fait trois morts et des dizaines de blessés.
Mercredi, les Etats-Unis ont marqué le douzième anniversaire des attentats avec des cérémonies, des fleurs, des larmes et la traditionnelle lecture des noms des 2 973 victimes. Les commémorations se déroulaient cette année dans un contexte particulièrement sombre, avec en arrière-plan les tensions diplomatiques autour de la Syrie et l’inquiétude d’une majorité d’Américains, hostiles à une intervention dans ce pays, après deux guerres en Irak et en Afghanistan qui ont coûté des centaines de milliards de dollars et tué quelque 7 000 jeunes Américains.
AFP





 
Afghanistan: attaque contre le consulat américain à Hérat
 
(AFP)
Hérat — Au moins une personne a été tuée et 18 autres blessées lors d'une attaque menée vendredi matin par un groupe d'hommes armés contre le consulat américain de Hérat, dans l'ouest de l'Afghanistan, a-t-on appris de sources concordantes.
Le département d'Etat américain a indiqué dans un communiqué que l'attaque était terminée et qu'aucune victime n'était à déplorer du côté américain.
Un porte-parole d'un hôpital local, Mohammad Rafiq Sherzai, a affirmé pour sa part que 4 policiers figuraient parmi les blessés.
Selon le département d'Etat, l'attaque a été lancée tôt vendredi matin par un groupe d'hommes armés qui ont fait exploser un camion devant l'entrée principale du consulat, endommageant une barrière.
Tous les assaillants ont été tués, a assuré la Force internationale de l'Otan en Afghanistan (Isaf), et des soldats des forces spéciales de la coalition étaient sur place, a constaté un correspondant de l'AFP.
L'attaque n'avait pas été revendiquée mais ce type d'assaut correspond au mode opératoire des rebelles talibans, qui mènent depuis leur chute en 2001 une violente insurrection contre les forces gouvernementales et internationales.
 
 
 
 
 
 

ECONOMIE


Cette nuit en Asie : de hauts gradés sud-coréens refusent l’achat de F-15 de Boeing



De vives critiques émanent d’anciens responsables de l’armée à propos du choix de Séoul en faveur de Boeing et au détriment de EADS. Un « avion de papier » selon les militaires pétitionnaires.


 

Beaucoup de protestations à propos de l’achat de F-15 jugé incapable de répondre aux défis de l’armée sud-coréenne. REUTERS/You Sung-Ho - RTR18WBW - REUTERSUne quinzaine d’anciens haut gradés de l’armée sud-coréenne viennent de dénoncer la décision de Séoul d’acquérir prochainement une soixantaine d’avions de chasse F-15 Silent Eagle. Dans une pétition remise à l’exécutif, ils critiquent un choix peu stratégique qui aurait été basé uniquement sur des considérations financières. En août, l’Administration du programme d’acquisition de défense (DAPA), qui encadre l’achat, avait indiqué que seul cet appareil, construit par Boeing , avait su répondre à ses critères de sélection et que les autres avions initialement en lice pour ce contrat de près de 8 milliards de dollars avaient du être écartés. Le F-35 de Lockheed Martin et l’Eurofighter Typhoon, porté notamment par EADS , avaient ainsi été exclus de la course pour cause de prix trop élevés. Dans leur pétition, les militaires expliquent que le F15 SE ne serait qu’un “avion de papier” n’ayant pas fait ses preuves et qu’il ne serait qu’une amélioration d’un modèle datant des années 70. Selon eux, l’appareil serait incapable de répondre aux défis auxquels l’armée sud-coréenne risque d’être prochainement exposée. “On ne peut pas choisir une mini voiture plutôt qu’une berline juste parce qu’elle est moins chère”, s’est emporté, dans une interview l’un des anciens responsables de l’armée. Comme ses collègues, il souhaiterait que le pays achète plutôt plusieurs dizaines de F-35, comme viennent de le faire le Japon et les Etats-Unis.

Pékin s’oppose clairement au rêve des démocrates de Hong Kong


Les démocrates de l’ancienne colonie britannique rêvaient d’une élection démocratique sur leur territoire en 2017; ils savent désormais que Pékin ne veut pas en entendre parler. Zhang Xiaoming, qui dirige le Bureau de liaison entre Pékin et Hong Kong, a en effet publié un communiqué dans lequel il juge qu’il faut « suivre la loi fondamentale et les procédures du Comité permanent du Congrès national, plutôt que de s’en éloigner et de suivre la mauvaise voie ». C’est la première fois que Pékin prend position de façon aussi claire sur un sujet qui cristallise les débats à Hong Kong. Lors de sa réintégration dans le giron de la Chine, en 1997, Hong Kong a bénéficié d’un statut particulier pour une durée de 50 ans, garantissant notamment le respect des libertés individuelles et la liberté de la presse. En revanche, les Hongkongais n’élisent pas leur représentant, qui est nommé par un comité dont la composition est largement pilotée par les autorités centrales chinoises. Les démocrates ont donc engagé un bras de fer pour tenter de faire évoluer rapidement ce système politique, de peur que le statu quo ne débouche, à terme, sur une soumission définitive de leur territoire aux règles en vigueur en Chine.

Les marchés émergents ont perdu les faveurs des investisseurs

Pour la première fois, les quatre pays baptisés « BRIC » sont les derniers de la liste des destinations favorites des investisseurs internationaux, d’après une enquête trimestrielle réalisée par Bloomberg et dont les résultats ont été publiés ce matin. C’est l’Inde qui les inquiète le plus, suivie du Brésil, puis de la Russie et de la Chine. A l’inverse, la proportion de sondés qui considèrent l’Europe comme l’une des deux meilleures destinations pour leurs placements s’établit à 34%, soit le score le plus élevé depuis que ce sondage a été créé, en 2009. Concernant les Etats-Unis, ils sont 51% à les placer parmi l’une de leurs deux destinations favorites. Cela ne signifie pas pour autant que les grands pays émergents aient disparu de la carte : 54% des sondés continuent de les considérer comme des pays recélant un réel potentiel à long terme. En revanche, les Asiatiques semblent être plus critiques sur les pays émergents que ne sont les investisseurs des pays développés. Presque un tiers des Asiatiques considèrent que la Chine est un mauvais choix d’investissement, quand cette proportion s’établit à 22% et 23%, respectivement aux Etats-Unis et en Europe.

Tokyo envisage une baisse de l’impôt sur les sociétés

S’apprêtant à annoncer une hausse prochaine de la TVA qui risque de peser sur la croissance, le gouvernement japonais étudie une multitude d’options pour éviter un écroulement trop brutale de l’activité dans l’archipel. Les médias nippons affirment ce matin que l’équipe du Premier ministre Shinzo Abe envisagerait ainsi d’organiser dans les prochains mois une baisse de l’impôt sur les sociétés. Cette baisse s’inscrirait dans un plus vaste plan de relance estimé à de 5.000 milliards de yens (38 milliards d’euros). Cherchant à doper ses revenus pour réduire ses déficits colossaux, le gouvernement doit confirmer début octobre qu’il va enclencher le processus de doublement de la “taxe sur la consommation” qui n’est actuellement que de 5% dans l’archipel. Elle devrait passer à 8% en avril prochain puis à 10% à l’automne 2015.






Twitter annonce sa prochaine introduction en bourse



L’entreprise veut profiter de l’incroyable succès en bourse des valeurs technologiques. Sa valorisation pourrait atteindre 16 milliards de dollars.


Le réseau social a fait l\'annonce dans .... un tweet. Il s\'agit de l\'entrée en Bourse d\'une entreprise de la Silicon Valley la plus attendue depuis celle de Facebook l\'an dernier. - Reuters
 

C’est par un message de moins de 140 caractères, sur son site, que Twitter a annoncé le dépôt d’un dossier auprès des régulateurs –la SEC- pour une prochaine introduction en bourse. Il s’agit de la plus importante ouverture de capital dans le domaine technologique depuis celle de Facebook, en mai 2012. Celle-ci ne devrait pas intervenir avant la fin de l’année, le gendarme de la bourse ayant besoin de deux à trois mois pour traiter le dossier. Créée il y a à peine 7 ans, l’entreprise, qui dit être rentable depuis décembre dernier, profite d’une disposition votée l’an dernier, qui permet d’entrer en bourse sans être obligé de publier immédiatement toutes ses données financières. Seules les sociétés réalisant moins de 1 milliard de dollars de chiffre d’affaires y sont autorisées. Celui de Twitter devrait s’élever à 583 millions de dollars cette année, selon le cabinet d’étude eMarketer.

 

Twitter espère profiter de l’incroyable succès des valeurs technologiques ces derniers mois. Après des introductions en bourse catastrophiques , les entreprises Facebook , Groupon et Zynga ont ainsi retrouvé des couleurs : sur les trois derniers mois, leurs titres ont bondi de respectivement 88%, 69% et 7%. Le succès de Linkedin est encore plus impressionnant : son action a bondi de 120% cette année, et atteint un plus haut historique cette semaine. Les investisseurs ne boudent pas les nouveaux entrants : les actions qui ont été émises cette année dans le cadre d’une IPO ont bondi de 13% en moyenne le premier jour. Les ouvertures de capital n’ont d’ailleurs jamais été aussi nombreuses depuis 2007.
Aucun chiffre n’a encore circulé sur la valorisation de l’entreprise. En début d’année, l’achat d’une participation dans Twitter par Blackrock , numéro un mondial de la gestion d’actifs, valorisait l’entreprise à plus de neuf milliards de dollars (6,8 milliards d’euros). Mais ce niveau a certainement changé depuis. « Sur le marché secondaire, l’entreprise est valorisée dans une fourchette de 15 à 16 milliards de dollars », indique Michael Pachter, analyste chez Wedbush Securities.

Concurrencer Google et Facebook

Le réseau social fait en tous cas tout pour séduire les investisseurs. Il veut notamment prouver qu’après avoir trouvé son audience, il peut faire des profits, en développant de nouveaux partenariats avec les annonceurs. L’acquisition de MoPub, annoncée lundi, répond à cette stratégie. Cette start-up, experte de la publicité sur mobile, a développé l’une des plates-formes d’échange publicitaire les plus perfectionnées du marché. Aujourd’hui, les annonceurs utilisant Twitter doivent composer avec un système relativement archaïque. Ils doivent régler manuellement toute une série de paramètres (mots clefs, âge de la population cible, etc.) pour cibler leurs annonces sur le réseau social. C’est un handicap pour attirer les grands annonceurs. En apportant à Twitter sa plate-forme d’achats d’espaces publicitaires automatisés, MoPub peut changer la donne. La start-up, qui diffuse 2 milliards de publicités par jour, permet de cibler les internautes en temps réel, pendant de grands événements sportifs par exemple. Elle prend en compte des informations contextuelles, comme la zone géographique de l’utilisateur, l’appareil qu’il utilise et l’heure de la journée. Ce principe, d’abord popularisé par Google à travers sa plate-forme Adwords, est en train de devenir un élément incontournable de la publicité sur Internet. MoPub continuera de proposer sa plate-forme d’échange à d’autres sites Internet que Twitter. Cela signifie donc que Twitter engrangera des profits en dehors de son propre réseau social : une première pour l’entreprise californienne, qui en dit long sur son ambition de concurrencer Google et Facebook.
VIDEO La saga Twitter : de la start-up à - bientôt - la Bourse- Nicolas Rauline

 
 
 
 
 
 
 
 
 

La Nouvelle France industrielle, Vincent Bolloré, la grogne des éleveurs : la revue de presse de l'industrie

Par            
Les réactions aux 34 plans dévoilés par le gouvernement pour relancer l'industrie française, la folle semaine de l'homme d'affaires Vincent Bolloré avec la scission de Vivendi et le partenariat avec Renault autour d'Autolib, le mécontentement des éleveurs lors du déplacement de Jean-Marc Ayrault en Bretagne... Voici les sujets qui ont marqué l'actualité de ce vendredi 13 septembre.
 
Les 34 plans industriels pour la France, entre adhésion et critiques
L'annonce le 12 septembre des nouvelles priorités d'investissement pour le gouvernement - ce que le chef de l'Etat a appelé la "Nouvelle France industrielle", suscite de nombreux commentaires ce matin.

 
Pour Le Monde, "Hollande ressuscite la politique industrielle", même si le journal juge que "l'efficacité de ces dispositifs est incertaine dans une économie mondialisée". Le Figaro analyse, lui, le rôle du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg dans ce nouvel élan, lui qui "veut devenir le ministre de la 'reconquête industrielle'". Le journal décrypte "les métamorphoses d'un provocateur" en une.
Une vision partagée par l'éditorialiste du soir sur France Info, qui trouve qu' "Arnaud Montebourg est devenu bien sage", même si'il est "difficile de savoir s'il a changé en profondeur". "S'il y a un an, quand Arnaud Montebourg assurait comprendre les industriels, il avait du mal à être crédible, aujourd'hui il n'est pas encore le champion des entrepreneurs mais son image a bien évolué".
A l'étranger aussi on commente la nouvelle politique industrielle. "La France essaie de dynamiser son industrie, mais sobrement", titre le Wall Street Journal.


 
La folle semaine de Vincent Bolloré
Après les annonces du partenariat entre le groupe Bolloré (Autolib) et Renault autour des batteries pour voitures électriques et la scission de Vivendi, l'homme d'affaires et industriel Vincent Bolloré est au coeur de l'actualité cette semaine. Libération dresse ce matin un portrait du Breton, avec un titre évocateur : "Veni, Vivendi, vici". "L’homme d’affaires s’est imposé au conseil de surveillance (de Vivendi) face au président du groupe (Jean-René Fourtou), jusque-là tout-puissant", analyse le journal.
 
Les éleveurs haussent le ton face au Premier ministre
Acculés par la baisse des prix en Europe et des cours des matières premières, les éleveurs et professionnels de l'agroalimentaire n'ont pas accueilli la visite de Jean-Marc Ayrault au salon de l'élevage de Rennes, hier, les bras ouverts. Ouest-France consacre sa une aux "huées" reçues par le Premier ministre malgré ses annonces d'aides supplémentaires et de simplifications administratives.
 
 
 
 
 
 
 

Le gouvernement débloque des fonds pour l'industrie agroalimentaire

      
Poulets  Lors d'un déplacement en Bretagne, le 12 septembre, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé le déblocage de 50 millions d'euros supplémentaires par la Banque publique d'investissement (BPI France) pour venir en aide à la filière agroalimentaire française. Une simplification des démarcges administratives pour les agriculteurs est également en chantier.
"Il faut aller plus loin encore", a assuré le Premier ministre Jean-Marc Ayrault au salon de l'élevage de Rennes le 12 septembre, où il a été accueilli sous les huées par des éleveurs mécontents de la hausse des prix de l'alimentation animale.
"BPI France (la banque publique d'investissement, ndlr) est déjà engagé dans l'agroalimentaire en fonds propres pour 800 millions d'euros et en matière de prêts pour 600 millions d'euros", a-t-il rappelé.
Le chef du gouvernement a annoncé qu'un tour de table serait organisé pour débloquer "un nouveau fonds dédié aux investissements pour mobiliser au moins 50 millions d'euros supplémentaires pour des interventions en fonds propres".
Le coup d'envoi sera donné lors de la journée du financement de l'agroalimentaire le 8 novembre prochain.
"C'est un gisement de près de 2,7 milliards d'euros d'investissements qui reste à mettre en oeuvre", a-t-il précisé, évoquant des fonds nationaux et européens.
Le Premier ministre a également confirmé une simplification des règles pour l'extension des élevages de porcs.
"Un régime d'enregistrement sera créé qui prendra la place du régime actuel d'autorisation", a-t-il dit. Les délais et les coûts pour les agriculteurs seront réduits tout en assurant un niveau équivalent de protection de l'environnement.
Les ministres de l'agriculture et de l'écologie devront "finaliser au plus vite les nouvelles règles", avec l'objectif d'"aboutir à une vraie simplification", a souligné Jean-Marc Ayrault, précisant que cela serait fait dans un délai d'un mois.
"Le choc de simplification doit passer par le monde agricole", a insisté le Premier ministre.
Jean-Marc Ayrault, qui a rencontré des représentant de la filière avicole, mise à mal en Bretagne par la suppression des aides à l'exportation de la Commission européenne, a aussi annoncé des aides d'urgence pour ce secteur et confirmé un recours de la France à Bruxelles.
"Le gouvernement fera un recours au fond contre la décision de la Commission. Nous ferons tout pour plaider la défense du secteur", a t-il déclaré en annonçant "un soutien d'urgence pour les accouveurs et les organisations de producteurs impactés par les conséquences de la fin des restitutions".







Bolloré surfe sur la vague électrique et vise l'introduction en bourse de son activité Blue Solutions

Par 

Autolib Dans un communiqué publié le 13 septembre, le groupe Bolloré annonce avoir entamé le processus d’introduction en bourse de sa filiale Blue Solutions, spécialisée dans le stockage d'énergie à destination, notamment, des véhicules électriques en libre-service Autolib'.
Une demande d'introduction en bourse au lendemain de la signature d'un partenariat avec un grand constructeur automobile français ? Les astres de la finance sont décidément parfaitement alignés en faveur du groupe industriel Bolloré et de son service de voitures électriques en libre-service Autolib'.
Le 13 septembre, dans un communiqué, le conglomérat français Bolloré annonce avoir procédé pour Blue Solutions, sa filiale spécialisée dans le stockage d'énergie, à l’enregistrement de son document de base auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Soit la première étape d'un processus d’introduction en bourse, qui permettra à Blue Solutions "de poursuivre sa stratégie de développement", explique le communiqué.
Joli timing pour Bolloré, qui espère profiter de l'effet d'annonce de la signature de son partenariat avec Renault, le 12 septembre. Une collaboration articulée autour de la commercialisation conjointe de solutions complètes d'autopartage de véhicules électriques en milieu urbain, la fabrication du modèle Bluecar en France et la conception et l'industrialisation d'un véhicule trois places autour d'une batterie Bolloré de 20 kWh.
"[...] l’énergie est au coeur des enjeux de développement économique. Grâce aux solutions de stockage d’énergie proposées par Blue Solutions, illustrées notamment par le succès d’Autolib’ à Paris, le Groupe Bolloré répond à la demande de transition énergétique vers des énergies plus propres et renouvelables", a commenté le PDG Vincent Bolloré, cité dans le communiqué.
Les analystes valorisent la filiale Blue Solutions à près de 280 millions d'euros.





JUSTICE ?

Trafics entre Marseille et la Corse : 11 interpellations

         
Par Guillaume Gaven       
11 interpellations dans les milieux corse et marseillais © Radio France - Gilles Halais

Un trafic d'armes et de stupéfiants a été démantelé ; 11 personnes appartenant aux milieux corse et marseillais sont en garde à vue depuis jeudi soir. Un "coup de filet" qui pourrait "déstabiliser le milieu", assure-t-on de source policière.

Lors de ce vaste coup de filet, Une dizaine de pistolets et d'armes sophistiquées, un kilo de cocaïne et 80.000 euros en liquide ont été saisis. 11 personnes sont en garde à vue depuis jeudi soir, pour ce qui apparaît comme une opération d'envergure contre les milieux corse et marseillais.
Après plus d'un an et demi d'investigations, sous la houlette de la Juridiction interrégionale de Marseille, la police semble avoir démantelé un vaste trafic de drogue et d'armes entre la Corse et Marseille.
L'opération a été déclenchée jeudi après une transaction prise en flagrant délit à L'Ile Rousse, au nord-ouest de la Corse. "La mule qui revenait de Marseille par bateau devait remettre un kilo de cocaïne à son acheteur, qui était en possession de 80.000 euros", explique un enquêteur. Dans la foulée, neuf personnes ont été interpellées à Bastia et Marseille.
De source policière, on explique que "certains suspects sont proches du grand banditisme corso-marseillais, puisque l'on retrouve des personnes réputées proches d'Ange Toussaint Federici, dit ATF (condamné à 30 ans deréclusion pour la tuerie des Marronniers le avril 2006) ou feu Francis Mariani, l'un des piliers de la Brise de mer tué dans l'explosion d'un hangar sur la plaine orientale de l'île en2009".
Dans ce type d'affaires, les gardes à vue peuvent durer 96 heures.
 
 
 
 
 
 

Quatre personnes reconnues coupables d'un viol qui avait scandalisé l'Inde

Le Monde.fr avec AFP et AP

Le viol de l'étudiante à New-Delhi avait provoqué la colère de nombreux étudiants, qui étaient descendus dans les rues pour réclamer une action des pouvoirs publics. Quatre des auteurs du viol d'une étudiante à New Dehli ont été reconnus coupables, mardi 10 septembre, de viol en réunion et de meurtre. La jeune femme de 23 ans avait été sexuellement agressée et rouée de coups avec une barre de fer dans un bus, alors qu'elle rentrait du cinéma avec son ami le 16 décembre 2013. L'étudiante en kinésithérapie était décédée des suites de ses blessures dans un hôpital de Singapour. Les quatre condamnés, dont deux avaient plaidé non coupables, risquent la peine de mort, désormais introduite pour les violeurs dont les victimes ont succombé à leur agression. La sentence doit être rendue mercredi.
Les avocats de trois des quatre hommes reconnus coupables ont annoncé qu'ils feraient appel de la décision devant la Haute Cour. "C'est une condamnation politique", a affirmé l'un des avocats. Un appel pourrait repousser de plusieurs années le jugement final. 
 
UN VIOL TOUTES LES VINGT MINUTES EN INDE
Un cinquième homme, âgé de 17 ans au moment des faits, a été condamné fin août à trois ans de prison, la peine maximale encourue par les mineurs pour ce type de crime. Un sixième homme, le chauffeur du bus dans lequel s'est produite l'agression, présenté comme le meneur, avait été retrouvé mort dans sa cellule en mars. Un décès attribué à un suicide, selon les autorités pénitentiaires.
Le procès des quatre hommes a suivi une procédure accélérée et plus d'une centaine de témoins ont été entendus au cours des sept mois d'audience. Le témoignage de la victime mourante sur son lit d'hôpital a également été pris en compte, tout comme celui du compagnon de la victime, qui a décrit des scènes d'une extrême violence. "Je n'aurais jamais imaginé qu'un être humain puisse maltraiter un autre être humain à ce point", a-t-il dit.
A l'annonce du verdict, mardi, des manifestants réclamaient aux abords du tribunal la pendaison pour les coupables. La famille de l'étudiante s'est jointe à la demande. "Ces brutes doivent être pendues", a déclaré le père de la victime. Des réactions à la mesure du choc qu'avait provoqué l'affaire. Le viol collectif de cette jeune femme, dont le nom reste anonyme en vertu de la loi indienne, avait ouvert un débat national sur les violences faites aux femmes en Inde, où un viol est signalé aux autorités toutes les vingt minutes en moyenne. Des milliers de femmes avaient défilé dans les rues de New Delhi pour réclamer davantage d'action des pouvoirs publics.
 
 
Quatre hommes condamnés à mort pour le viol de l'étudiante à New Delhi en décembre 2012







Villiers-le-Bel : six mois avec sursis pour le policier

AFP

En 2007, deux adolescents avaient trouvé la mort à moto dans une collision avec un véhicule de police, déclenchant deux jours d'émeutes.

La voiture de police endommagée suite à une collision avec une moto à Villiers-le-Bel en banlieue parisienne, le 25 novembre 2007.Le tribunal de Pontoise a condamné vendredi à 6 mois de prison avec sursis le policier impliqué dans l’accident de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), dans lequel deux adolescents avaient été tués en 2007, déclenchant deux jours d’émeutes.
Lors de l’audience le 7 juin, le procureur avait demandé implicitement la relaxe pour le fonctionnaire, insistant sur la «prise de risque» et le «comportement routier aberrant» des deux adolescents, mais n’avait pas réclamé de peine Franck Viallet, qui conduisait le véhicule de police le soir du drame, était accusé de n’avoir pas respecté la limite de vitesse autorisée lors de la collision.
Il a été reconnu coupable par le tribunal correctionnel, devant lequel il était poursuivi pour homicides involontaires et encourrait une peine théorique de cinq ans de prison et de 75 000 euros d’amende.
La mort de Mushim et Lakamy, le 25 novembre 2007, avait provoqué de violentes échauffourées entre jeunes et forces de l’ordre à Villiers-le-Bel, commune populaire de 27 000 habitants située au nord de Paris. Une centaine de policiers avaient été blessés durant cette flambée de violences, qui avait fait craindre une répétition des émeutes de 2005, parties de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) avant d’embraser la France.
Selon un rapport d’expertise, le véhicule de police était en phase d’accélération au moment de l’accident, et roulait à près de 64 km/h - au lieu des 50 km/h autorisés - sans gyrophare ni avertisseur. Mais les deux adolescents circulaient sur une moto qui n’était pas destinée à la route, dépourvue de freins et d’éclairage, à une vitesse supérieure à la limite autorisée. Ils ne portaient par ailleurs pas de casque et n’avaient pas respecté une priorité à droite.
«Je ne peux pas requérir en conscience la condamnation de Franck Viallet», avait expliqué lors de l’audience le procureur, Henri Génin, imputant la responsabilité de l’accident au comportement «ahurissant» des deux adolescents. «Quand on sait que seule la vitesse de la moto est à l’origine des blessures mortelles, peut-on reprocher une faute d’imprudence à Franck Viallet?», avait-il ajouté.
Une analyse à revers de celle développée par les avocats des parties civiles, qui avaient insisté sur les «fautes» commises par le fonctionnaire. «Il ne s’agit pas de briser la carrière d’un homme, il s’agit de rendre la justice», avait souligné Me Jean-Pierre Mignard, appelant le tribunal à «prendre en considération» la douleur des familles.
AFP


 
 
 
 

SOCIETE

Snowden a suscité un débat salutaire, admet le patron du renseignement

 

(AFP)
Washington — Le directeur du renseignement américain a tenté de reprendre la main face aux critiques visant la NSA, accusée de violer la vie privée, en admettant jeudi que les révélations d'Edward Snowden avaient provoqué un débat salutaire.

Alors que les révélations de presse, s'appuyant sur des documents fournis par l'ex-consultant, se multiplient depuis juin, les Américains découvrent chaque jour un peu plus l'ampleur des programmes de surveillance de l'Agence nationale de sécurité (NSA) et ses empiétements sur leur vie privée, en violation de la loi.
James Clapper, le directeur national du renseignement (DNI) qui chapeaute les 16 agences de renseignement du pays, tente de faire bonne figure depuis face aux conséquences des actes d'Edward Snowden, dépeint par nombre d'élus comme un "traître" qui a trouvé refuge en Russie.
Il n'est "pas un +lanceur d'alertes+", a martelé M. Clapper, faisant référence à la figure anglo-saxonne du "whistleblower", qui désigne une personne divulguant des secrets d'Etat révélant des violations des droits.
"Je déteste avoir à le reconnaître mais ce qui s'est passé --et qui est nuisible-- a suscité des conversations et un débat qui étaient en fait probablement nécessaires", a-t-il toutefois reconnu lors d'une conférence à Washington.
"S'il y a un aspect positif à cela, c'est peut-être ça", a estimé James Clapper tout en se disant "très inquiet" des conséquences de ces révélations sur l'efficacité des programmes de surveillance des communications.
La polémique provoquée par Snowden, dont sénateurs et élus de la chambre des Représentants se sont emparé, a conduit le président Barack Obama à promettre davantage de transparence et à annoncer le 9 août avoir "pris des mesures pour qu'il y ait (...) de réels garde-fous pour empêcher les abus et protéger les droits du peuple américain".
"Lame à double tranchant"
L'affaire Snowden "montre que nous devons être plus transparents sur la façon dont nous faisons notre travail", a admis le DNI. "Nous devons restaurer la confiance du public et de ses représentants", a-t-il ajouté, mettant en avant les déclassifications récentes de documents sur les activités de surveillance de la NSA.
Mais ces déclassifications jettent une lumière crue sur l'ampleur des violations des libertés publiques et de la vie privée par la NSA.
Plus que des malversations intentionnelles, les documents pointent vers une agence dépassée par les outils technologiques dont elle dispose et qu'elle ne maîtrise pas.
Un audit, réalisé en mai 2012, a ainsi recensé 2.776 incidents au cours des douze mois précédents où des données de communications de citoyens américains ont été indûment collectées.
D'autres documents déclassifiés mardi --sur injonction judiciaire-- et représentant plus de 1.800 pages-- montrent qu'entre 2006 et 2009, près de 17.800 numéros de téléphone ont été surveillés alors qu'environ 1.800 présentaient un intérêt éventuel dans le cadre de la lutte antiterroriste.
Le nombre d'"erreurs" commises par la NSA a même conduit en 2009 le tribunal secret chargé de réguler ses activités --la Foreign Intelligence Surveillance Court (FISC)-- à sévir: pendant quelques mois cette année-là, la FISC a suspendu son autorisation de collecter les "métadonnées" téléphoniques (durée d'appel, numéro appelé) pour ne les autoriser qu'au cas par cas.
Cet effort de transparence permet toutefois de montrer que la FISC exerce un contrôle moins informel des activités de la NSA que ne le pensent nombre d'élus et d'associations.
Mais cette transparence accrue est cependant une "lame à double tranchant", a mis en garde James Clapper car les extrémistes que ces programmes sont censés aider à démasquer peuvent en tirer des enseignements, selon lui.
Mais pour le patron du renseignement, la solution existe: "nous pouvons faire avec davantage de supervision si cela donne confiance aux gens dans ce que nous faisons".










Au bureau, le fayotage, ça marche !



Un manuel explique comment devenir un parfait faux-derche pour gravir les échelons de la réussite professionnelle. Evidemment, c’est drôle parce que c’est vrai.

Dans une boîte, le bon fayot est dangereux, car indétectable. (Eric Audras/AltoPress/MaxPPP)Vous croyez connaître des fayots au bureau ? Vous vous trompez : ce sont des mauvais fayots que vous désignez. Ceux qui s’extasient devant la moindre saillie du boss ou passent leur temps à le complimenter de manière outrancière. Non, non. Le bon fayot - comme tous les gens vraiment dangereux - est indétectable. Parce qu’il est à la fois aimé des supérieurs hiérarchiques ET populaire auprès de ses collègues. A celui-là tout réussi : il travaille moins que la moyenne (sinon pourquoi se casser la nénette ?), obtient plus souvent du galon et passe au travers de tous les plans sociaux. Bref, fayoter est une excellente méthode pour s’épanouir humainement et professionnellement !
Choquant ? Cet enseignement est pourtant dispensé par un manuel drôlatique au titre éloquent "Comment devenir un parfait fayot au bureau". Son auteur, Benjamin Fabre (c’est un pseudo) a 34 ans et un passé sur le terrain qui crédibilise d’office ses propos : cet ancien de l’Essec a en effet usé ses guêtres dans un grand groupe bancaire avant de devenir consultant stratégie en entreprise. "J’ai eu souvent l’occasion d’observer des gens qui passaient la moitié de leur temps non pas à bosser, mais à faire de la politique. Et pour eux, les choses marchaient comme sur des roulettes."

Aimables engeances

C’est d’ailleurs tout le prix de son ouvrage : il manie bien sûr la caricature, mais pas tant que ça. Combien en avons-nous croisé, de ces aimables engeances, qui savent se montrer délicieuses aux moments opportuns, alors que nous savons qu'ils dégoulinent d'abord d'ambition ? Combien de fois avons-nous, nous-mêmes, usé de la brosse à reluire pour conquérir des cœurs, à la fois surpris de l’efficacité du procédé et un peu honteux ? "Moi-même, je ne crois pas être un fayot, mais disons que je suis d’une nature diplomate", sourit Benjamin Fabre. "Mais c’est vrai que mes conseils, au fond, sont souvent frappés au coin du bon sens."
Parmi les dizaines de situations listées dans son bouquin (Fayoter en entretien d’embauche, fayoter avec un boss vulgaire, incompétent, ou avec un type dont la femme "ressemble à Pierre Richard", demander une augmentation de salaire, écarter un rival aussi fayot que vous…), Benjamin Fabre jure qu’il en a vécu une en vrai : devoir donner un sentiment "sincère" sur un document complètement nul produit par son patron. "J’ai fait ce que je recommande dans l’ouvrage : je n’ai pas menti pour faire plaisir – car cela me serait retombé dessus à terme. J’ai lâchement refusé de me prononcer !"

Tartufferie

Bref, à l’heure où tout (presse féminine, cinéma hollywoodien, télé-réalité…) nous invite à nous montrer "authentique" et "entier", on ne saurait trop conseiller la lecture de cet ouvrage qui vénère la tartufferie. On recommande aussi de visionner les vidéos de "coaching en fayotage" de Benjamin Fabre, lesquelles - signe des temps capitalistes - provoquent parfois des commentaires d’internautes dégoûtés, qui n’ont pas saisi que c’est de l’humour !



D'ailleurs, le coach appelle à une "manif de fayots" au CNIT de la Défense à 12h30 jeudi 19 septembre au nom du  Comité des fayots de France (dont le slogan est "Baissez nos salaires !"). Et il croise très fort les doigts pour ne pas se retrouver environné d’authentiques ultralibéraux...
Arnaud Gonzague - Le Nouvel Observateur







SOCIAL



Niveau de vie : les inégalités continuent de se creuser


 

Le niveau de vie médian s'est établi à 19.550 euros annuels en 2011.
La pauvreté s'aggrave et touche 14,3 % des Français, selon l'Insee.


Niveau de vie : les inégalités continuent de se creuser

Alors que la majorité s'interroge sur la meilleure façon de donner un coup de pouce au pouvoir d'achat des salariés modestes, les chiffres publiés aujourd'hui par l'Insee, issus de l'enquête Revenus fiscaux et sociaux, permettent de mieux comprendre les forts écarts de niveau de vie qui perdurent, voire s'accentuent, dans l'Hexagone.
Le niveau de vie médian est resté stable en 2011, à 19.550 euros annuels. Après une hausse constante de 1,8 % par an en moyenne entre 2004 et 2010, il avait connu une légère baisse en 2010 due à la crise (- 0,5 %). La stabilité de 2011 est à mettre au regard d'une croissance du PIB, qui avait été cette année-là de 2 %.
Le point le plus saillant de l'étude concerne les inégalités de revenus. « Les 10 % les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 10.530 euros. Les 30 % les plus aisés disposent d'au moins 37.450 euros, soit 3,6 fois plus. Un ratio en hausse par rapport à 2010 », indiquent les auteurs. Les inégalités se sont donc creusées en 2011.
En 2010, seul le niveau de vie des 5 % les plus aisés avait progressé. En 2011, l'éventail est plus large, mais la progression des revenus la plus soutenue concerne encore les 10 % des salariés les mieux payés (+ 2,1 % en euros constants), alors que pour les 10 % de salariés les plus modestes, les revenus n'ont cessé de baisser depuis 2008. Cette aggravation des inégalités s'explique d'abord par l'augmentation des disparités salariales, avec notamment la faible revalorisation du SMIC horaire brut (en moyenne, le SMIC baisse de 0,3 % en euros constants). Inversement, les revenus salariaux du haut de l'échelle ont évolué plus favorablement.

La pauvreté des jeunes augmente

Quant à la pauvreté, dont le seuil s'établissait à 911 euros mensuels en 2011 (soit 60 % du niveau de vie médian), elle a continué d'augmenter mais plus modérément qu'en 2010. Elle concernait 8,7 millions de personnes, soit 14,3 % de la population, contre 14 % en 2010. Il était de 13 % en 2008.
Si le taux de pauvreté des retraités a baissé, passant de 10 % à 9,3 % entre 2010 et 2011, le nombre d'actifs vivant sous le seuil de pauvreté a progressé fortement, notamment parmi les chômeurs (35,8 % en 2010, 38,9 % en 2011). L'augmentation des durées de chômage est un des facteurs d'explication. Par ailleurs, les revalorisations des allocations chômage ont été inférieures à l'inflation, selon l'étude de l'Insee. Enfin, le taux de pauvreté des jeunes (18-29 ans) s'est accru de 1,7 point pour atteindre 19,4 % de cette catégorie, y compris chez les jeunes ayant un emploi (11,5 %).






Les artisans du bâtiment dans la rue  

Par Grégoire Lecalot       
  

La Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) a appelé mercredi à une "mobilisation nationale" le 13 septembre pour "sauver le secteur du bâtiment". Plusieurs opérations escargot ont lieu tôt ce matin. Les artisans protestent contre les hausses de TVA dans le bâtiment et la concurrence jugée déloyale des auto-entrepreneurs. Selon la Capeb, 20.000 emplois seraient menacés.

Ils sont plus habitués aux échafaudages qu'au pavé, mais les artisans du bâtiment ont décidé de consacrer leur journée à la contestation, à l'appel de la Capeb (Confédération de l'artisanat et des entreprises du bâtiment). Le mot d'ordre ? Rien de moins que "sauver le secteur du bâtiment". 20.000 emplois risquent d'être détruits cette année dans  ce secteur qui compte 700.000 salariés répartis dans presque 400.000 entreprises.



Plusieurs manifestations et "opérations escargot" doivent avoir lieu ce vendredi à travers la France. Ainsi la circulation risque-t-elle d'être ralentie sur l'A13 près entre Nancy et Metz ce matin; à la sortie de l'A16 à Beauvais. Mieux vaut éviter ce matin encore le centre ville d'Arras. Quimper, Saint-Brieuc, Vannes ou plus au sud l'Aveyron etc. Les actions sur les routes menées par des véhicules d'artisans, suivis de manifestations devant les préfectures auront lieu à peu près sur tout le territoire.



Les professionnels du bâtiment protestent essentiellement contre la hausse de TVA de 7 à 10% prévue en 2014 : "dans la rénovation, en l'espace de trois ans, cette TVA a quasiment doublé, puisqu'on est passé de 5,5% en 2011 à 10% au 1er janvier 2014. Ce sont des particuliers qui sont derrière. La TVA, ils la prennent en pleine face", déplore un électricien nancéen. Et conséquence, les artisans anticipent une explosion du travail au noir. Ils s'estiment aussi victimes de la concurrence des auto-entrepreneurs, qui ne sont pas soumis aux mêmes contraintes et demandent leur interdiction dans le bâtiment.








La garantie universelle des loyers et leur encadrement votés
 
(AFP)
Paris — La garantie universelle des loyers (Gul) et leur encadrement, deux mesures phares du projet de loi Duflot sur le logement, ont été votées jeudi à l'Assemblée en première lecture, au terme d'un âpre débat.
Après des discussions nourries mais sans vif accrochage, l'article 3 du projet de loi sur l'accès au logement et un urbanisme rénové (Alur), instaurant l'encadrement des loyers, a été voté par la majorité de gauche. Les communistes se sont abstenus au motif qu'il n'allait "pas assez loin" et pouvait entraîner des "effets pervers" comme l'augmentation de bas loyers. La droite a voté contre.
Le texte défendu par la ministre du Logement Cécile Duflot prévoit que, dans les zones marquées par un fort déséquilibre entre offre et demande de logements, les loyers ne pourront excéder de plus de 20% un "loyer médian", fixé chaque année par le préfet. Et s'ils sont inférieurs à un loyer plancher (inférieur de 30% au loyer médian), le propriétaire pourra demander une hausse.
A droite, l'UMP a brocardé une "usine à gaz" et une "atteinte à la liberté contractuelle" qui "s'apparente à une nationalisation". "Très mauvais remède à un vrai problème", l'inflation des loyers, a lancé l'UDI Michel Piron.
"Vous allez encore aggraver la pénurie de logements" en dissuadant les investisseurs de louer et de construire, a pronostiqué l'ex-ministre UMP du Logement, Benoist Apparu.
"Un pari"
Défendant une "mesure politique" de "régulation" face à l'envolée des prix qui pénalise le pouvoir d'achat des ménages, Mme Duflot a rétorqué à M. Apparu: "nous allons bloquer le thermomètre? Non, nous allons bloquer la fièvre".
A l'appui de son plaidoyer, la ministre écologiste a invoqué d'anciens propos en faveur d'un encadrement des loyers de Nicolas Sarkozy et... de M. Apparu lui-même.
Autre grand volet du texte, voté dans l'après-midi, l'instauration, d'ici au 1er janvier 2016, d'une garantie universelle des loyers (Gul), publique et financée à parité par locataires et propriétaires, via une cotisation de 1 à 2% sur le loyer. Elle devra indemniser ces derniers en cas d'impayés de loyer.
La gauche a très majoritairement voté pour. Mais le député PS Christophe Caresche, opposé à "un mode de gestion tout public" risquant notamment de "faire reposer la totalité du risque d'impayés sur l'Etat", s'est abstenu.
Dans son plaidoyer, la ministre a asséné que la Gul était "un pari, oui, mais basé sur des valeurs", soulignant qu'"on p(ouvait) tous être concernés un jour ou l'autre par cette garantie".
Le dispositif, "public et privé" mais fondé sur une "mutualisation nationale", "résoud les problèmes des propriétaires et locataires", avec ses trois objectifs de "prévention des expulsions, de sécurisation des bailleurs et d'accès au logement", selon Mme Duflot.
Des retouches ne sont cependant pas exclues d'ici la fin de l'examen du texte au Parlement, ont laissé entendre des députés PS.
Si elle a rappelé que le principe d'une telle garantie avait été impulsé par l'ex-ministre Jean-Louis Borloo, l'opposition a souligné que cela n'avait "pas fonctionné". Elle s'est surtout inquiétée d'une "déresponsabilisation" des "mauvais payeurs".
Critiquant un texte "pas clair", M. Apparu a demandé: "Est-ce une garantie universelle ou obligatoire? Est-ce que vous supprimez la caution?". Si la caution est supprimée, cela fera "payer 97% des locataires et propriétaires pour seulement 2,5% d'impayés".
Par ailleurs, les députés ont modifié le projet de loi à la marge, par exemple pour encadrer davantage les ventes d'immeubles à la découpe ou pour prévoir la restitution de la caution dans un délai d'un mois, au lieu de deux, lorsqu'il n'y a pas de réserves dans l'état des lieux de sortie.
Dans le sillage de préoccupations de députés socialistes et écologistes, surtout franciliens, ils ont renforcé l'encadrement de la location de meublés de tourisme pour éviter notamment de déstabiliser les marchés locatif et touristique classiques.
Mme Duflot a affiché la volonté d'"encadrer la situation existante, pas satisfaisante, et de responsabiliser les intermédiaires qui profitent du développement de ce marché", dans une allusion aux plateformes internet telles que le site américain à succès Airbnb.
Les débats devaient se poursuivre dans la nuit, voire vendredi.





 

Air Liquide supprime 160 postes et ferme un site en France

Par 
Air Liquide Suite à un comité central d'entreprise le 12 septembre, la direction du spécialiste français des gazs industriels Air Liquide a annoncé son projet de supprimer 160 postes, dont 125 départs volontaires. 
L'information courait depuis plusieurs semaines. Le 12 septembre, lors d'un comité central d'entreprise (CCE), la direction d'Air Liquide France Industrie a confirmé le projet de suppression de 160 postes, a rapporté à l'AFP le secrétaire CGT du CCE Air Liquide.
Autre mesure adoptée par la direction : la fermeture annoncée du site industriel de Bobigny (Seine-Saint-Denis), avec un transfert de l'activité dans la commune proche du Blanc-Mesnil.
Selon les syndicats, la direction a précisé lors du CCE qu'il ne s'agissait pas d'un plan social et qu'il n'y aurait pas de licenciements. "Mais nous, à la CGT, on considère que c'est un plan social et qu'au bout il y aura des licenciements", a martelé le secrétaire CGT.
Selon son site internet officiel, Air Liquide emploi près de 50 000 personnes dans 80 pays. En France, ils seraient 2 500 salariés sur 80 sites industriels.







DIVERS
Bangladesh: pas d'accord pour indemniser les victimes du textile
 
De Nina LARSON (AFP)
Genève — Marques et entrepreneurs qui se fournissaient auprès des usines Tazreen et Rana Plaza, sinistrées au Bangladesh, et représentants des travailleurs n'ont pas réussi à se mettre d'accord lors de pourparlers mercredi et jeudi à Genève sur des indemnisations à accorder aux victimes.
"Nous sommes déçus qu'ils (les entrepreneurs et les marques) n'aient pas pris d'engagement sur un montant (d'indemnisation) (...). Nous espérions arriver à beaucoup mieux", a déploré jeudi Ineke Zeldenrust, de la campagne Vêtements propres (Clean Clothes Campaign).
L'organisation participait comme "témoin" aux pourparlers entre IndustriALL (représentation des travailleurs du textile dans le monde) et 11 marques de vêtements (sur la trentaine impliquées dans les accidents) qui avaient accepté de venir à Genève.
L'effondrement en avril du Rana Plaza, immeuble de neuf étages d'ateliers de confection dans la banlieue de Dacca, a fait 1.129 morts, et l'incendie de l'usine Tazreen en novembre dernier 110 morts.
Mercredi, les débats, menés à huis-clos, ont porté sur les usines Tazreen, jeudi sur le Rana Plaza et sur la création d'un fonds de compensation pour le Bangladesh.
Ces discussions à huis-clos ont eu lieu à l'Organisation internationale du travail (OIT) qui reste neutre dans cette affaire, a précisé à l'AFP un porte-parole de l'organisation, Hans von Rohland.
Les 11 marques et revendeurs qui se sont rendus à Genève sont pour la plupart européens, dont Primark, Bon Marché, Camaïeu et Store Twenty One, ont indiqué dans un communiqué les organisations représentant les travailleurs.
En revanche, une vingtaine --dont Walmart, Benetton et Mango-- ont refusé de répondre aux invitations insistantes à participer aux discussions, "démontrant un mépris total" pour les victimes, ont dénoncé les organisations.
Les organisateurs de la réunion estiment à 74,57 millions de dollars le montant qui devrait être consacré à l'indemnisation des victimes du Rana Plaza, et à 6,4 millions de dollars pour celles de Tazreen.
Pour eux, moins de la moitié de ces sommes devrait être apportée par les marques, tandis que le reste devrait provenir notamment du gouvernement pakistanais et des employeurs.

 
 

Russie : 37 morts dans l'incendie d'un hôpital psychiatrique

Le Monde.fr avec AFP et Reuters

Des pompiers russes sur les lieux de l'incendie, à Louka, le 13 septembre 2013.
Des pompiers russes sur les lieux de l'incendie, à Louka, le 13 septembre 2013. | REUTERS/STRINGER

Trente-sept personnes ont péri dans l'incendie qui a ravagé un hôpital psychiatrique situé à Louka dans la région de Novgorod, entre Moscou et Saint-Pétersbourg dans la nuit de jeudi à vendredi 13 septembre, indique le comité d'enquête russe dans un nouveau bilan.
"A cette heure ont été extraits des décombres les corps de 10 personnes sur un total de 37 morts", a indiqué l'antenne locale du comité d'enquête pour la région de Novgorod. Un précédent bilan faisait état de deux morts et 35 disparus.
La majorité des victimes sont des patients. Un aide-soignant est mort en tentant de porter secours aux occupants de l'hôpital. Selon Oleg Voronov, responsable du ministère des situations d'urgence, il y avait une soixantaine de personnes dans le bâtiment, pour la plupart des patients, lorsque le sinistre s'est déclaré. Une vingtaine ont pu être évacuées. L'origine de l'incendie reste à déterminer par les enquêteurs, qui étudient la piste d'un accident ou celle d'un feu intentionnel.
Il s'agit du deuxième incendie à faire des victimes dans un hôpital psychiatrique en Russie depuis le début de l'année. En avril, un feu avait tué 38 personnes dans un établissement des environs de Moscou. Les autorités avaient récemment cherché à condamner le bâtiment de bois, de brique et de béton, jugé insalubre.

 





De nouveau de la vapeur au-dessus de Fukushima

AFP        
Photo transmise par l'opérateur de Fukushima, Tepco, montrant le réacteur 3 de la centrale nucléaire après l'accident, le 15 mars 2011
Photo transmise par l'opérateur de Fukushima, Tepco, montrant le réacteur 3 de la centrale nucléaire après l'accident, le 15 mars 2011 (Photo AFP)


Comme en juillet et août, le réacteur 3 laisse échapper un panache de vapeur, dont on ignore précisément l'origine.

De la vapeur a de nouveau été aperçue vendredi matin pour une raison inconnue au-dessus du réacteur 3 de la centrale de Fukushima dont le bâtiment a été éventré en mars 2011 par une explosion d’hydrogène, a indiqué la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco).
De la vapeur avait été vue le 18 juillet et avait disparu puis était revenue à plusieurs reprises jusqu’au 7 août, date depuis laquelle elle n’avait plus été vue. Mais elle a de nouveau été constatée ce vendredi matin à 8heures (1 heure du matin en France) via une caméra, a précisé la compagnie gérante du complexe atomique saccagé par le tsunami du 11 mars 2011.
Le refroidissement de la piscine de désactivation, l’arrosage du réacteur et l’introduction d’azote se poursuivent de façon stable, a assuré Tepco dans un courriel. Aucun changement n’a non plus été enregistré concernant les mesures de radioactivité alentour.
En dépit des affirmations du Premier ministre japonais Shinzo Abe selon lequel «la situation est sous contrôle», divers incidents plus ou moins expliqués se produisent sans cesse sur le site ravagé de Fukushima qui, comme l’a reconnu récemment le vice-président de Tepco Zengo Aizawa, «est encore dans un état d’hôpital de champ de bataille».
AFP
 
 
 
 
 
 

Ajaccio: trois hommes blessés par balles en plein centre ville

 

(AFP)
Ajaccio — Trois hommes ont été blessés par balles jeudi soir en plein centre d'Ajaccio à une heure de grande affluence par un commando en moto qui a pu s'enfuir, a-t-on appris de source policière.
Le patron d'un restaurant japonais, le "Kiosque Sushi", a été atteint d'au moins un projectile au thorax. Le pronostic vital de la victime, âgée d'une trentaine d'années, ne serait pas engagé, pas plus que celui d'un serveur de l'établissement, également atteint au thorax. Le troisième blessé serait un consommateur touché au genou.
Les victimes ont très rapidement été secourues par les pompiers et des médecins du Samu avant d'être hospitalisées à Ajaccio.
Le substitut du procureur de la République, Guillaume Saint-Cricq, a déclaré que la fusillade s'était déroulée à 19H10 "dans des circonstances restant encore à déterminer". "Il semble que le passager d'une moto soit descendu du véhicule pour ouvrir le feu sur les victimes", a ajouté M. Saint-Cricq sans autre précision, notamment à propos des victimes.
La fusillade a éclaté sur la place des Palmiers, au c?ur d'Ajaccio, face à l'hôtel de ville, à une heure où des centaines de personnes, notamment de nombreux touristes, se trouvaient dans le centre-ville. "Nous avons eu très peur. On entendait les coups de feu. C'est comme à Marseille, ici", a déclaré, choquée, une touriste belge qui se trouvait à quelques dizaines de mètres du lieu du crime.
Le préfet de Corse, Christophe Mirmand, et le coordonnateur des services de sécurité intérieure, Jean-François Lelièvre, ainsi que plusieurs adjoints au maire, se sont très rapidement rendus sur place. Le maire (DVG) Simon Renucci était en déplacement à Paris.
Au moment de la fusillade et à quelques centaines de mètres de là, une réunion publique du député UMP de Corse-du-Sud, Laurent Marcangeli, qui venait d'annoncer sa candidature aux municipales, s'achevait à peine, en présence de plusieurs centaines de personnes.
Seize homicides ont été commis en Corse depuis le début de l'année, en majorité des règlements de comptes, et onze tentatives ont été enregistrées.
 
 
 
 
 
 

"Voyager 1" devient le premier objet humain à quitter le système solaire

Le Monde.fr avec AFP
La sonde Voyager 1 (vue d'artiste)
La sonde Voyager 1 (vue d'artiste) | AP/HOPD


La sonde américaine Voyager 1, lancée en 1977, a quitté le système solaire, devenant le premier objet envoyé par l'homme à atteindre l'espace intersidéral.

Selon des mesures publiées dans Science et confirmées par la NASA, la sonde a quitté le système solaire il y a déjà plus d'un an, en août 2012 : "Maintenant que nous avons ces nouvelles données clés, nous pensons que l'humanité a franchi un pas historique en entrant dans l'espace interstellaire", s'est félicité Ed Stone, responsable scientifique de la mission à l'Institut de technologie de Californie.
De nouvelles analyses des densités de plasma autour du vaisseau se sont révélées conformes aux densités se trouvant dans la région interstellaire prédites dans les modèles, selon des chercheurs de l'université de l'Iowa, dont Don Gurnett, qui ont publié leur étude sur le site de la revue américaine Science.

PLUS DE 18 MILLIARDS DE KM DU SOLEIL
Selon ces astrophysiciens, Voyager, qui se trouve à plus de 18 milliards de kilomètres du Soleil, est sorti de l'héliopause, la zone frontalière du système solaire, pour entrer dans le froid et l'obscurité de l'espace interstellaire vers le 25 août 2012.
"Nous avons sursauté sur nos chaises quand nous avons constaté ces oscillations dans nos données, car elles montraient que le vaisseau se trouvait dans une région totalement nouvelle, conforme à ce que l'on peut attendre dans l'espace intersidéral et entièrement différente de l'héliosphère, la bulle formée par les rayons solaires", explique Don Gurnett.
Ce moment historique tant attendu a donné lieu à des controverses ces derniers mois. Deux études publiées plus tôt cette année, dont la dernière, en août, fondée sur d'autres données, avaient déjà conclu que la sonde était sortie du système solaire l'année dernière, mais la NASA avait jugé ces recherche non concluantes.

UNE PREMIÈRE POUR L'HUMANITÉ
"C'est la première fois que l'humanité peut sortir du berceau du système solaire pour explorer le reste de la galaxie." "Voyager permet ainsi d'effectuer des observations directes hors du système solaire" a déclaré l'astrophysicien Marc Swisdak, qui a lui calculé que Voyager 1 était sortie du système solaire le 27 juillet 2012.
Pour John Grunsfeld, le directeur des missions scientifiques de la NASA, "Voyager s'est aventurée là où aucune autre sonde n'était allée auparavant, marquant l'un des accomplissements technologiques les plus significatifs dans les annales de l'histoire de la science".
L'une des deux sondes Voyager
L'une des deux sondes Voyager | AFP/HO


DANS L'ESPACE À 55 000 KM/H
La durée de vie des deux sondes Voyager, lancées à un mois d'intervalle et qui avancent à 55 000 km/h, ne devait pas dépasser cinq ans, mais elles sont toujours en bon état de fonctionnement. Leurs caméras ont été éteintes pour économiser leur batterie au plutonium, qui devrait s'épuiser vers 2020.
Le programme d'exploration Voyager avait pour objectif l'étude des planètes du système solaire. Voyager 1 et 2 ont survolé Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune ainsi que quarante-huit de leurs lunes. Les données recueillies par les neuf instruments à bord de chacune des sondes en font la mission d'exploration du système solaire la plus fructueuse scientifiquement de toute l'histoire spatiale.
Les deux vaisseaux transportent chacun un disque en or plaqué de cuivre de 30 cm contenant cent quinze photographies et une variété de sons naturels ainsi que des messages dans cinquante-cinq langues. Des messages du président américain d'alors, Jimmy Carter, et du secrétaire général de l'ONU de l'époque, Kurt Waldheim, voyagent également dans ces sondes depuis plus de trente-cinq ans.

PROCHAINE ÉTOILE D'ICI à 40 000 ANS
Selon les scientifiques, Voyager 1 et 2 – cette dernière devrait sortir du système solaire d'ici à trois ans – se trouveront dans le voisinage d'autres étoiles et à environ deux années-lumière (une année-lumière équivaut à 9 461 milliards de km) du Soleil d'ici à quarante mille ans.
"Rien ne peut arrêter la course de Voyager 1 dans l'espace, elle continuera son périple pendant très très longtemps, probablement des milliards d'années", prédit l'astrophysicien Marc Swisdal.


 
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Les dix espèces les plus laides au monde
 
LE TRIO DE TETE



Le blobfish (littéralement "poisson-goutte", Psychrolutes marcidus de son nom scientifique), aux allures de lotte bouffie affublée d'un gros nez mou, a remporté le prix de l'animal le plus laid avec 795 voix sur plus de 3 000 suffrages exprimés. Ce poisson, qui vit entre 600 et 1 200 mètres de profondeur au large des côtes


Le kakapo (Strigops habroptila), un perroquet nocturne endémique de la Nouvelle-Zélande, est arrivé en deuxième position. C'est le seul perroquet non volant du monde et le plus lourd. En raison de l'introduction sur son territoire de prédateurs tels que le chat, le rat ou le furet, le kakapo a pratiquement disparu. Il resterait seulement 126 individus, selon l'Union internationale de conservation de la nature (UICN).
 


En troisième position : l'axolotl (Ambystoma mexicanum), un amphibien du Mexique, proche des salamandres, qui a la capacité de passer toute sa vie à l'état larvaire sans jamais se transformer pour devenir adulte. L'axolotl, vendu en tant que nourriture sur les marchés mexicains, est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées d'extinction de l'UICN
POUR L'ENSEMBLE: http://www.lemonde.fr/planete/portfolio/2013/09/13/les-dix-especes-les-plus-laides-au-monde_3477140_3244.html

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