HUMOUR......ENCORE QUE......
Etats-Unis : des chercheurs français remportent un "anti-Nobel"
Par Pierrick de Morel
Jeudi soir se tenait à l'université américaine d'Harvard la cérémonie des anti-Nobel 2013, qui récompense chaque année de véritables chercheurs pour des études qui "font rire et réfléchir". Une équipe grenobloise a reçu le prix de psychologie pour leur travail qui prouve que plus on boit, plus on se trouve beau.L'étude, intitulée "Beauty is in the eye of the beer holder" – la beauté à travers les yeux d'un buveur de bière – prouve que plus on boit d'alcool, plus on se trouve beau. Et ce travail réalisé à Grenoble en partenariat avec les Universités de Paris-Descartes, Paris-VIII, et l'Université d'Etat de l'Ohio a beaucoup plu au jury des anti-Nobel 2013, qui lui a remis le prix de psychologie.
"En psychologie, aucun Français n'avait encore reçu d'Ig Nobel, ça nous a bien fait rire quand on a appris la nouvelle", s'est réjoui Laurent Bègue, directeur du Laboratoire Inter-universitaire de Psychologie (Lip) de l'université Pierre Mendès-France de Grenoble.
Le meilleur du pire des pires études scientifiques
Créés en 1991 par le magazine américain "Annals of Improbable Research", les "Ig Nobel" - prononcer "ignoble" à l'anglaise pour le jeu de mots - sont remis chaque année par de vrais lauréats du prix Nobel au cours d'une cérémonie décalée organisée dans la prestigieuse université du Massachusetts.Le but est de mettre en avant des études scientifiques absurdes, aux conclusions un peu inattendues. Et le palmarès (en anglais) fait sourire.
Jeudi soir, pour la vingt-troisième édition, le prix de médicine est ainsi revenu à une équipe sino-japonaise, qui avait étudié les effets de l'opéra sur des souris ayant reçu une transplantation cardiaque.
Drôle mais peu utile au quotidien, une étude de chercheurs britanniques, hollandais et canadiens a reçu le prix de la probabilité pour avoir montré que plus une vache est restée allongée longtemps, plus il est probable qu'elle se relèvera bientôt. Ses auteurs ont aussi découvert que si une vache se relève, il n'est pas facile de savoir quand elle va se recoucher.
L'anti-Nobel de la paix est allé au président du Belarus Alexander Lukashenko, qui a déclaré illégal d'applaudir en public.
Autre étude particulièrement intéressante, celle d'une équipe japonaise qui a découvert que le processus qui fait que les oignons font pleurer est encore plus compliqué ce que les scientifiques pensaient. Un travail récompensé par l'anti Nobel de chimie.
Les prix ont été remis à leurs gagnants par cinq vrais prix Nobel, Dudley Herschbach (chimie 1986), Roy Glauber (physique, 2005), Eric Maskin (économie, 2007), Sheldon Glashow (physique, 1979), et Frank Wilczek (physique , 2004).
POLITIQUE
La Syrie demande a adhérer à la Convention sur les armes chimiques

L'ONU a confirmé avoir reçu de Damas les documents prévoyant cette inscription au protocole interdisant ce type d'armes.
L’ONU a annoncé jeudi avoir reçu une demande d’adhésion de la Syrie à la convention de 1993 sur l’interdiction des armes chimiques.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’est félicité de cette initiative et a «exprimé l’espoir que les discussions en cours à Genève (entre Russes et Américains sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien) conduisent rapidement à un accord». Dans sa lettre adressée à l’ONU, le gouvernement syrien «a exprimé son engagement à respecter les obligations de la Convention avant même que celle-ci prenne effet en Syrie», a ajouté Ban Ki-moon dans un communiqué.
L’ambassadeur syrien à l’ONU Bachar Jaafari a affirmé qu’avec cette démarche la Syrie était désormais «légalement» liée par la Convention. «Il y a quelques heures, nous avons reçu un document d’adhésion de la part du gouvernement syrien concernant la convention sur les armes chimiques et nous l’étudions», avait déclaré auparavant un porte-parole de l’ONU, Farhan Haq.
Il a précisé que l’adhésion à un traité déjà signé par d’autres pays requiert «certaines procédures» qui prendront «quelques jours». «Il faut un délai de quelques jours avant qu’un pays puisse se joindre formellement» à une convention, a-t-il précisé. L’adhésion «est une première étape». Le même porte-parole a précisé ensuite à l’AFP ne pas être en mesure de confirmer que la démarche syrienne avait été acceptée par l’ONU, qui est garant de la Convention de 1993.
La Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC), signée le 13 janvier 1993 à Paris et entrée en vigueur le 29 avril 1997, interdit la fabrication, le stockage et l’utilisation d’armes chimiques et interdit aux signataires d’aider un pays tiers à s’engager dans la fabrication ou l’utilisation de ces armements. Son application, notamment la destruction des stocks, est supervisée par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), basée à La Haye (Pays-Bas)
Selon les procédures appliquée par l’ONU pour les traités, l’adhésion a le même effet juridique que la ratification et se produit en général quand le traité est déjà entré en vigueur. La Syrie n’a jamais signé la Convention de 1993 mais a signé le Protocole de Genève de 1925 qui interdit l’utilisation d’armes chimiques. Plusieurs autres pays n’ont pas signé la convention dont la Corée du Nord, Israel et l’Egypte.
Bachar Jaafari a affirmé qu’avec ce document d’adhésion, son pays était désormais «légalement» partie à la Convention et qu'«un chapitre de cette affaire des armes chimiques devrait prendre fin». Il a fait valoir que la Syrie avait amassé un arsenal chimique comme «un simple moyen de dissuasion contre l’arsenal nucléaire israélien». Israël est considéré par les experts comme une puissance nucléaire mais n’a jamais reconnu officiellement détenir la bombe atomique.
L’ambassadeur syrien a dit s’attendre à ce que le rapport des experts de l’ONU sur les armes chimiques en Syrie soit remis à Ban Ki-moon au début de la semaine prochaine. «Nous n’avons rien à cacher», a-t-il affirmé. Mais il a ajouté que la Syrie ne voulait pas d’un rapport «partial, politisé ou manipulé».
Une porte-parole de la mission américaine à l’ONU Etin Pelton, a déclaré que la démarche syrienne dévait s’accompagner «pour être crédible de mesures immédiates pour révéler, metter à disposition et éliminer l’arsenal chimique syrien sous contrôle international». La communauté internationale doit s’assurer que «le non respect par la Syrie (de ses obligations) entraine des conséquences».
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’est félicité de cette initiative et a «exprimé l’espoir que les discussions en cours à Genève (entre Russes et Américains sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien) conduisent rapidement à un accord». Dans sa lettre adressée à l’ONU, le gouvernement syrien «a exprimé son engagement à respecter les obligations de la Convention avant même que celle-ci prenne effet en Syrie», a ajouté Ban Ki-moon dans un communiqué.
L’ambassadeur syrien à l’ONU Bachar Jaafari a affirmé qu’avec cette démarche la Syrie était désormais «légalement» liée par la Convention. «Il y a quelques heures, nous avons reçu un document d’adhésion de la part du gouvernement syrien concernant la convention sur les armes chimiques et nous l’étudions», avait déclaré auparavant un porte-parole de l’ONU, Farhan Haq.
Il a précisé que l’adhésion à un traité déjà signé par d’autres pays requiert «certaines procédures» qui prendront «quelques jours». «Il faut un délai de quelques jours avant qu’un pays puisse se joindre formellement» à une convention, a-t-il précisé. L’adhésion «est une première étape». Le même porte-parole a précisé ensuite à l’AFP ne pas être en mesure de confirmer que la démarche syrienne avait été acceptée par l’ONU, qui est garant de la Convention de 1993.
«Simple moyen de dissuasion»
Dans un entretien avec un média russe, le président syrien Bachar al-Assad avait indiqué jeudi que la Syrie allait «envoyer un message à l’ONU et à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, dans lequel figureront les documents techniques nécessaires pour signer l’accord».La Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC), signée le 13 janvier 1993 à Paris et entrée en vigueur le 29 avril 1997, interdit la fabrication, le stockage et l’utilisation d’armes chimiques et interdit aux signataires d’aider un pays tiers à s’engager dans la fabrication ou l’utilisation de ces armements. Son application, notamment la destruction des stocks, est supervisée par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), basée à La Haye (Pays-Bas)
Selon les procédures appliquée par l’ONU pour les traités, l’adhésion a le même effet juridique que la ratification et se produit en général quand le traité est déjà entré en vigueur. La Syrie n’a jamais signé la Convention de 1993 mais a signé le Protocole de Genève de 1925 qui interdit l’utilisation d’armes chimiques. Plusieurs autres pays n’ont pas signé la convention dont la Corée du Nord, Israel et l’Egypte.
Bachar Jaafari a affirmé qu’avec ce document d’adhésion, son pays était désormais «légalement» partie à la Convention et qu'«un chapitre de cette affaire des armes chimiques devrait prendre fin». Il a fait valoir que la Syrie avait amassé un arsenal chimique comme «un simple moyen de dissuasion contre l’arsenal nucléaire israélien». Israël est considéré par les experts comme une puissance nucléaire mais n’a jamais reconnu officiellement détenir la bombe atomique.
L’ambassadeur syrien a dit s’attendre à ce que le rapport des experts de l’ONU sur les armes chimiques en Syrie soit remis à Ban Ki-moon au début de la semaine prochaine. «Nous n’avons rien à cacher», a-t-il affirmé. Mais il a ajouté que la Syrie ne voulait pas d’un rapport «partial, politisé ou manipulé».
Une porte-parole de la mission américaine à l’ONU Etin Pelton, a déclaré que la démarche syrienne dévait s’accompagner «pour être crédible de mesures immédiates pour révéler, metter à disposition et éliminer l’arsenal chimique syrien sous contrôle international». La communauté internationale doit s’assurer que «le non respect par la Syrie (de ses obligations) entraine des conséquences».
Afghanistan: attaque contre le consulat américain à Hérat
(AFP)
Un porte-parole d'un hôpital local, Mohammad Rafiq Sherzai, a affirmé pour sa part que 4 policiers figuraient parmi les blessés.
Selon le département d'Etat, l'attaque a été lancée tôt vendredi matin par un groupe d'hommes armés qui ont fait exploser un camion devant l'entrée principale du consulat, endommageant une barrière.
Tous les assaillants ont été tués, a assuré la Force internationale de l'Otan en Afghanistan (Isaf), et des soldats des forces spéciales de la coalition étaient sur place, a constaté un correspondant de l'AFP.
L'attaque n'avait pas été revendiquée mais ce type d'assaut correspond au mode opératoire des rebelles talibans, qui mènent depuis leur chute en 2001 une violente insurrection contre les forces gouvernementales et internationales.
La Nouvelle France industrielle, Vincent Bolloré, la grogne des éleveurs : la revue de presse de l'industrie
Par Elodie Vallerey
Les réactions aux 34 plans dévoilés par le gouvernement pour relancer l'industrie française, la folle semaine de l'homme d'affaires Vincent Bolloré avec la scission de Vivendi et le partenariat avec Renault autour d'Autolib, le mécontentement des éleveurs lors du déplacement de Jean-Marc Ayrault en Bretagne... Voici les sujets qui ont marqué l'actualité de ce vendredi 13 septembre.
Les 34 plans industriels pour la France, entre adhésion et critiques
L'annonce le 12 septembre des nouvelles priorités d'investissement pour le gouvernement - ce que le chef de l'Etat a appelé la "Nouvelle France industrielle", suscite de nombreux commentaires ce matin.
Pour Le Monde, "Hollande ressuscite la politique industrielle", même si le journal juge que "l'efficacité de ces dispositifs est incertaine dans une économie mondialisée". Le Figaro analyse, lui, le rôle du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg dans ce nouvel élan, lui qui "veut devenir le ministre de la 'reconquête industrielle'". Le journal décrypte "les métamorphoses d'un provocateur" en une.
Une vision partagée par l'éditorialiste du soir sur France Info, qui trouve qu' "Arnaud Montebourg est devenu bien sage", même si'il est "difficile de savoir s'il a changé en profondeur". "S'il y a un an, quand Arnaud Montebourg assurait comprendre les industriels, il avait du mal à être crédible, aujourd'hui il n'est pas encore le champion des entrepreneurs mais son image a bien évolué".
A l'étranger aussi on commente la nouvelle politique industrielle. "La France essaie de dynamiser son industrie, mais sobrement", titre le Wall Street Journal.


La folle semaine de Vincent Bolloré
Après les annonces du partenariat entre le groupe Bolloré (Autolib) et Renault autour des batteries pour voitures électriques et la scission de Vivendi, l'homme d'affaires et industriel Vincent Bolloré est au coeur de l'actualité cette semaine. Libération dresse ce matin un portrait du Breton, avec un titre évocateur : "Veni, Vivendi, vici". "L’homme d’affaires s’est imposé au conseil de surveillance (de Vivendi) face au président du groupe (Jean-René Fourtou), jusque-là tout-puissant", analyse le journal.
Les éleveurs haussent le ton face au Premier ministre
Acculés par la baisse des prix en Europe et des cours des matières premières, les éleveurs et professionnels de l'agroalimentaire n'ont pas accueilli la visite de Jean-Marc Ayrault au salon de l'élevage de Rennes, hier, les bras ouverts. Ouest-France consacre sa une aux "huées" reçues par le Premier ministre malgré ses annonces d'aides supplémentaires et de simplifications administratives.

Le gouvernement débloque des fonds pour l'industrie agroalimentaire

"BPI France (la banque publique d'investissement, ndlr) est déjà engagé dans l'agroalimentaire en fonds propres pour 800 millions d'euros et en matière de prêts pour 600 millions d'euros", a-t-il rappelé.
Le coup d'envoi sera donné lors de la journée du financement de l'agroalimentaire le 8 novembre prochain.
"C'est un gisement de près de 2,7 milliards d'euros d'investissements qui reste à mettre en oeuvre", a-t-il précisé, évoquant des fonds nationaux et européens.
Le Premier ministre a également confirmé une simplification des règles pour l'extension des élevages de porcs.
"Un régime d'enregistrement sera créé qui prendra la place du régime actuel d'autorisation", a-t-il dit. Les délais et les coûts pour les agriculteurs seront réduits tout en assurant un niveau équivalent de protection de l'environnement.
Les ministres de l'agriculture et de l'écologie devront "finaliser au plus vite les nouvelles règles", avec l'objectif d'"aboutir à une vraie simplification", a souligné Jean-Marc Ayrault, précisant que cela serait fait dans un délai d'un mois.
"Le choc de simplification doit passer par le monde agricole", a insisté le Premier ministre.
Jean-Marc Ayrault, qui a rencontré des représentant de la filière avicole, mise à mal en Bretagne par la suppression des aides à l'exportation de la Commission européenne, a aussi annoncé des aides d'urgence pour ce secteur et confirmé un recours de la France à Bruxelles.
"Le gouvernement fera un recours au fond contre la décision de la Commission. Nous ferons tout pour plaider la défense du secteur", a t-il déclaré en annonçant "un soutien d'urgence pour les accouveurs et les organisations de producteurs impactés par les conséquences de la fin des restitutions".
Bolloré surfe sur la vague électrique et vise l'introduction en bourse de son activité Blue Solutions
Par Elodie Vallerey
Le 13 septembre, dans un communiqué, le conglomérat français Bolloré annonce avoir procédé pour Blue Solutions, sa filiale spécialisée dans le stockage d'énergie, à l’enregistrement de son document de base auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Soit la première étape d'un processus d’introduction en bourse, qui permettra à Blue Solutions "de poursuivre sa stratégie de développement", explique le communiqué.
"[...] l’énergie est au coeur des enjeux de développement économique. Grâce aux solutions de stockage d’énergie proposées par Blue Solutions, illustrées notamment par le succès d’Autolib’ à Paris, le Groupe Bolloré répond à la demande de transition énergétique vers des énergies plus propres et renouvelables", a commenté le PDG Vincent Bolloré, cité dans le communiqué.
Les analystes valorisent la filiale Blue Solutions à près de 280 millions d'euros.
JUSTICE ?
Trafics entre Marseille et la Corse : 11 interpellations

11 interpellations dans les milieux corse et marseillais © Radio France - Gilles Halais
Un trafic d'armes et de stupéfiants a été démantelé ; 11 personnes appartenant aux milieux corse et marseillais sont en garde à vue depuis jeudi soir. Un "coup de filet" qui pourrait "déstabiliser le milieu", assure-t-on de source policière.
Lors de ce vaste coup de filet, Une dizaine de pistolets et d'armes sophistiquées, un kilo de cocaïne et 80.000 euros en liquide ont été saisis. 11 personnes sont en garde à vue depuis jeudi soir, pour ce qui apparaît comme une opération d'envergure contre les milieux corse et marseillais.
Après plus d'un an et demi d'investigations, sous la houlette de la Juridiction interrégionale de Marseille, la police semble avoir démantelé un vaste trafic de drogue et d'armes entre la Corse et Marseille.
L'opération a été déclenchée jeudi après une transaction prise en flagrant délit à L'Ile Rousse, au nord-ouest de la Corse. "La mule qui revenait de Marseille par bateau devait remettre un kilo de cocaïne à son acheteur, qui était en possession de 80.000 euros", explique un enquêteur. Dans la foulée, neuf personnes ont été interpellées à Bastia et Marseille.
De source policière, on explique que "certains suspects sont proches du grand banditisme corso-marseillais, puisque l'on retrouve des personnes réputées proches d'Ange Toussaint Federici, dit ATF (condamné à 30 ans deréclusion pour la tuerie des Marronniers le avril 2006) ou feu Francis Mariani, l'un des piliers de la Brise de mer tué dans l'explosion d'un hangar sur la plaine orientale de l'île en2009".
Dans ce type d'affaires, les gardes à vue peuvent durer 96 heures.
Quatre personnes reconnues coupables d'un viol qui avait scandalisé l'Inde
Le Monde.fr avec AFP et AP

Les avocats de trois des quatre hommes reconnus coupables ont annoncé qu'ils feraient appel de la décision devant la Haute Cour. "C'est une condamnation politique", a affirmé l'un des avocats. Un appel pourrait repousser de plusieurs années le jugement final.
UN VIOL TOUTES LES VINGT MINUTES EN INDE
Un cinquième homme, âgé de 17 ans au moment des faits, a été condamné fin août à trois ans de prison, la peine maximale encourue par les mineurs pour ce type de crime. Un sixième homme, le chauffeur du bus dans lequel s'est produite l'agression, présenté comme le meneur, avait été retrouvé mort dans sa cellule en mars. Un décès attribué à un suicide, selon les autorités pénitentiaires.
Le procès des quatre hommes a suivi une procédure accélérée et plus d'une centaine de témoins ont été entendus au cours des sept mois d'audience. Le témoignage de la victime mourante sur son lit d'hôpital a également été pris en compte, tout comme celui du compagnon de la victime, qui a décrit des scènes d'une extrême violence. "Je n'aurais jamais imaginé qu'un être humain puisse maltraiter un autre être humain à ce point", a-t-il dit.
A l'annonce du verdict, mardi, des manifestants réclamaient aux abords du tribunal la pendaison pour les coupables. La famille de l'étudiante s'est jointe à la demande. "Ces brutes doivent être pendues", a déclaré le père de la victime. Des réactions à la mesure du choc qu'avait provoqué l'affaire. Le viol collectif de cette jeune femme, dont le nom reste anonyme en vertu de la loi indienne, avait ouvert un débat national sur les violences faites aux femmes en Inde, où un viol est signalé aux autorités toutes les vingt minutes en moyenne. Des milliers de femmes avaient défilé dans les rues de New Delhi pour réclamer davantage d'action des pouvoirs publics.
Quatre hommes condamnés à mort pour le viol de l'étudiante à New Delhi en décembre 2012
Villiers-le-Bel : six mois avec sursis pour le policier
En 2007, deux adolescents avaient trouvé la mort à moto dans une collision avec un véhicule de police, déclenchant deux jours d'émeutes.

Lors de l’audience le 7 juin, le procureur avait demandé implicitement la relaxe pour le fonctionnaire, insistant sur la «prise de risque» et le «comportement routier aberrant» des deux adolescents, mais n’avait pas réclamé de peine Franck Viallet, qui conduisait le véhicule de police le soir du drame, était accusé de n’avoir pas respecté la limite de vitesse autorisée lors de la collision.
Il a été reconnu coupable par le tribunal correctionnel, devant lequel il était poursuivi pour homicides involontaires et encourrait une peine théorique de cinq ans de prison et de 75 000 euros d’amende.
La mort de Mushim et Lakamy, le 25 novembre 2007, avait provoqué de violentes échauffourées entre jeunes et forces de l’ordre à Villiers-le-Bel, commune populaire de 27 000 habitants située au nord de Paris. Une centaine de policiers avaient été blessés durant cette flambée de violences, qui avait fait craindre une répétition des émeutes de 2005, parties de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) avant d’embraser la France.
Selon un rapport d’expertise, le véhicule de police était en phase d’accélération au moment de l’accident, et roulait à près de 64 km/h - au lieu des 50 km/h autorisés - sans gyrophare ni avertisseur. Mais les deux adolescents circulaient sur une moto qui n’était pas destinée à la route, dépourvue de freins et d’éclairage, à une vitesse supérieure à la limite autorisée. Ils ne portaient par ailleurs pas de casque et n’avaient pas respecté une priorité à droite.
«Je ne peux pas requérir en conscience la condamnation de Franck Viallet», avait expliqué lors de l’audience le procureur, Henri Génin, imputant la responsabilité de l’accident au comportement «ahurissant» des deux adolescents. «Quand on sait que seule la vitesse de la moto est à l’origine des blessures mortelles, peut-on reprocher une faute d’imprudence à Franck Viallet?», avait-il ajouté.
Une analyse à revers de celle développée par les avocats des parties civiles, qui avaient insisté sur les «fautes» commises par le fonctionnaire. «Il ne s’agit pas de briser la carrière d’un homme, il s’agit de rendre la justice», avait souligné Me Jean-Pierre Mignard, appelant le tribunal à «prendre en considération» la douleur des familles.
De nouveau de la vapeur au-dessus de Fukushima

Comme en juillet et août, le réacteur 3 laisse échapper un panache de vapeur, dont on ignore précisément l'origine.
De la vapeur a de nouveau été aperçue vendredi matin pour une raison inconnue au-dessus du réacteur 3 de la centrale de Fukushima dont le bâtiment a été éventré en mars 2011 par une explosion d’hydrogène, a indiqué la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco).
De la vapeur avait été vue le 18 juillet et avait disparu puis était revenue à plusieurs reprises jusqu’au 7 août, date depuis laquelle elle n’avait plus été vue. Mais elle a de nouveau été constatée ce vendredi matin à 8heures (1 heure du matin en France) via une caméra, a précisé la compagnie gérante du complexe atomique saccagé par le tsunami du 11 mars 2011.
Le refroidissement de la piscine de désactivation, l’arrosage du réacteur et l’introduction d’azote se poursuivent de façon stable, a assuré Tepco dans un courriel. Aucun changement n’a non plus été enregistré concernant les mesures de radioactivité alentour.
En dépit des affirmations du Premier ministre japonais Shinzo Abe selon lequel «la situation est sous contrôle», divers incidents plus ou moins expliqués se produisent sans cesse sur le site ravagé de Fukushima qui, comme l’a reconnu récemment le vice-président de Tepco Zengo Aizawa, «est encore dans un état d’hôpital de champ de bataille».
De la vapeur avait été vue le 18 juillet et avait disparu puis était revenue à plusieurs reprises jusqu’au 7 août, date depuis laquelle elle n’avait plus été vue. Mais elle a de nouveau été constatée ce vendredi matin à 8heures (1 heure du matin en France) via une caméra, a précisé la compagnie gérante du complexe atomique saccagé par le tsunami du 11 mars 2011.
Le refroidissement de la piscine de désactivation, l’arrosage du réacteur et l’introduction d’azote se poursuivent de façon stable, a assuré Tepco dans un courriel. Aucun changement n’a non plus été enregistré concernant les mesures de radioactivité alentour.
En dépit des affirmations du Premier ministre japonais Shinzo Abe selon lequel «la situation est sous contrôle», divers incidents plus ou moins expliqués se produisent sans cesse sur le site ravagé de Fukushima qui, comme l’a reconnu récemment le vice-président de Tepco Zengo Aizawa, «est encore dans un état d’hôpital de champ de bataille».
Le kakapo (Strigops habroptila), un perroquet nocturne endémique de la Nouvelle-Zélande, est arrivé en deuxième position. C'est le seul perroquet non volant du monde et le plus lourd. En raison de l'introduction sur son territoire de prédateurs tels que le chat, le rat ou le furet, le kakapo a pratiquement disparu. Il resterait seulement 126 individus, selon l'Union internationale de conservation de la nature (UICN).
En troisième position : l'axolotl (Ambystoma mexicanum), un amphibien du Mexique, proche des salamandres, qui a la capacité de passer toute sa vie à l'état larvaire sans jamais se transformer pour devenir adulte. L'axolotl, vendu en tant que nourriture sur les marchés mexicains, est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées d'extinction de l'UICN
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