POLITIQUE
OUI ET ALORS ?????
http://www.liberation.fr/politiques/2012/06/13/couac-bourre-pif-la-presse-jure-durement-le-tweet-de-trierweiler_825931?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
http://www.rtl.fr/actualites/politique/article/les-carnets-d-alba-exclu-les-confidences-de-valerie-trierweiler-a-rtl-7749443903
http://www.rtl.fr/actualites/politique/article/les-carnets-d-alba-exclu-les-confidences-de-valerie-trierweiler-a-rtl-7749443903
Curieux, tout ce remue-ménage. Les réactions tournent autour de : Elle n'a pas été élue et donc doit "fermer sa grande gueule". En fait, comme elle n'a pas été élue, elle devrait avoir le droit, comme tout un chacun d'ouvrir sa "grande gueule". Pas de réaction des féministes, mais une première girlfriend est-elle encore une femme ??????
Elections législatives : les cactus du second tour
Par Elsa Freyssenet, Isabelle Ficek et Pierre-Alain Furbury
Imbroglio élyséen sur le cas Royal, ténors de l'UMP en danger, candidats qui enfreignent les consignes des états-majors et retraits pleins d'arrière-pensées du FN dans deux circonscriptions... Revue des cas épineux du scrutin de dimanche.
Le dépôt des candidatures pour le second tour des législatives hier à 18 heures éclaire la physionomie du scrutin de dimanche. Le FN, qui sera présent dans 59 circonscriptions (dont 29 triangulaires), a décidé hier de deux retraits propres à relancer le débat à l'UMP. Mais la question de l'extrême droite n'est pas le seul défi que les ténors de droite et de gauche ont à affronter.Divorce à l'Elysée sur le cas Royal
C'est à la fois l'histoire d'un duel fratricide à gauche et d'un télescopage entre vie publique et vie privée embarrassant pour François Hollande. Faute d'avoir pu convaincre Olivier Falorni, l'ex-patron du PS de Charente-Maritime, exclu du parti, de jeter l'éponge, les ténors de la gauche se mobilisent pour tenter de sauver Ségolène Royal. La présidente de la région n'a terminé en tête que de 3 points au premier tour, à 32 %, et l'UMP - qui ne peut se maintenir -appelle à la faire battre. Hier, elle a reçu la visite à La Rochelle de Martine Aubry et de la ministre écologiste Cécile Duflot. Surtout, François Hollande lui a apporté ouvertement son soutien. Alors qu'il n'avait guère l'intention d'intervenir dans la campagne du second tour, le chef de l'Etat lui a écrit un petit mot sur sa profession de foi : « Dans cette circonscription, Ségolène Royal est l'unique candidate de la majorité présidentielle qui peut se prévaloir de mon soutien et de mon appui. » Difficile pour le locataire de l'Elysée de ne pas épauler l'ancienne finaliste de 2007, mère de ses quatre enfants, déjà promise à la présidence de l'Assemblée. L'affaire a viré hier au vaudeville avec l'hommage de la première dame, Valérie Trierweiler, à... Olivier Falorni, dont elle a salué le « courage » et « l'engagement désintéressé ». Au grand dam des conseillers de l'Elysée et pour le plus grand bonheur de l'UMP qui espère avoir trouvé là matière à entacher l'image du chef de l'Etat et à gêner l'ensemble des candidats PS.Ces ténors qui jouent leur avenir politique
Des 25 ministres se présentant aux législatives, Marie-Arlette Carlotti est celle qui est la plus sous pression. Pour rester au gouvernement, elle doit battre le député UMP sortant Renaud Muselier qu'elle a devancé de 2 points (34,43 % contre 32,45 %) au premier tour et compter sur un bon report de voix à gauche. A droite, les ténors qui entendent jouer un rôle dans le congrès de l'UMP programmé à l'automne ont besoin de l'onction du suffrage universel. Or la situation s'annonce délicate pour Nathalie Kosciusko-Morizet (39,46 %) dans l'Essonne, dont l'adversaire PS (36,29 %) jouit de réserves de voix (8 points), alors qu'elle-même a été placée sur la liste noire du FN.Egalement sur cette liste, Xavier Bertrand (38,89 %) est en situation difficile face à la gauche dans l'Aisne. Epargnée, elle, par le FN, Nadine Morano aura besoin de toute la bienveillance des électeurs d'extrême droite (16,45 %) pour l'emporter face à son adversaire socialiste Dominique Potier, qui l'a devancée de 5 points au premier tour (39,29 % contre 34,33 %). C'est le sens de son entretien à « Minute ».
Ces candidats qui enfreignent les consignes de leur parti
Malgré la demande de Martine Aubry de retrait pour faire « barrage au FN », la candidate PS Catherine Arkilovitch, arrivée troisième dans le Vaucluse, se maintient, offrant ainsi une chance à Marion Maréchal-Le Pen de battre le sortant UMP Jean-Michel Ferrand. Dans les Bouches-du-Rhône, c'est l'UMP Roland Chassain, désireux de faire battre le socialiste Michel Vauzelle, qui se retire au bénéfice de la candidate FN Valérie Laupies. Indiscipline symboliquement moins forte, le dissident UMP Thierry Solère se maintient en triangulaire contre Claude Guéant dans les Hauts-de-Seine, offrant la possibilité au électeurs de gauche d'arbitrer cette guerre fratricide.Le FN présent dans 29 triangulaires
Dans le Gard, l'avocat Gilbert Collard, soutenu par le FN et arrivé en tête, a espéré en vain le désistement du sortant UMP Etienne Mourrut. Le parti d'extrême droite sera finalement présent dans 29 triangulaires, dont 19 avec un avantage à la gauche, 7 à la droite, 2 très incertaines et 1 favorable au FN dans le Vaucluse (lire ci-dessus) à Carpentras-Sud. La candidate FN se retire à Carpentras-Nord. Une décision condamnée par Marine Le Pen. Le numéro deux du parti, Louis Aliot, a aussi annoncé le retrait « sans contrepartie » de la candidate FN dans la 2 e circonscription des Pyrénées-Orientales, favorisant ainsi le candidat UMP de la droite populaire Fernand Siré face au PS. De quoi montrer, selon lui, à l'électorat conservateur que le FN « sait faire preuve de responsabilité ». Manière aussi de relancer le débat à l'UMPSYRIE
AH BON !!!!
Combien coûtent les anciens présidents de la République ?
http://www.liberation.fr/
Même retiré de l'arène politique, dix gardes du corps continueront à suivre Nicolas Sarkozy. (Photo Philippe Wojazer. Reuters)
Enquête Nicolas Sarkozy peut dormir sur ses deux oreilles. Pas moins de dix officiers de police spécialisés seront chargé d'assurer sa sécurité. Un chiffre à première vue élevé qui pose la question des frais induits par l'entretien des ex-présidents de la République.
Par MARIÈKE POULAT
Sur son site, Paris Match révèle ce matin que Nicolas Sarkozy bénéficiera d’une protection rapprochée composée de dix officiers de police – qui connaissent bien l’ex-Président pour avoir fait partie du Groupement pour la sécurité du président de la République (GSPR).
«Deux équipes de cinq pour assurer une permanence, dont un conducteur professionnel et un conducteur pour le véhicule suiveur. Il y a ensuite trois personnes pour former un triangle d’encadrement», explique Pierre Henry Brandet, porte-parole du Ministère de l’Intérieur.
Il tempère : «C’est un traitement traditionnel prévu pour les anciens Présidents de la République.» Il remarque notamment que dix personnes sont chargées de la protection de Jacques Chirac – quatre policiers et six gendarmes – et cinq couvrent encore Valéry Giscard d’Estaing : deux policiers et trois chauffeurs. «Nous évaluons les mesures de sécurité en fonction de la menace, qui s’atténue avec le temps», ajoute-t-il.
700 000 euros annuels pour la sécurité de Sarkozy
Selon une étude de la Cour des comptes de 2010, chacun de ces officiers coûterait la bagatelle de 72 000 euros par an, soit 700 000 euros annuels. Le porte-parole du ministère de l’Intérieur se veut plus réservé : «On n’a pas de chiffre précis, c’est avant tout un besoin légitime. Le coût donné par la Cour des comptes est un coût moyen.»
A ces dépenses de sécurité viennent s’ajouter divers avantages dont bénéficient les ex-Présidents - un appartement de fonction, une voiture, des collaborateurs... Ils sont définis dans une simple lettre signée de la main de Laurent Fabius le 8 janvier 1985 et adressée à VGE. «Elle est restée secrète pendant très longtemps et a été rendue publique depuis quelques mois seulement. Ce n’est qu’un cadre et il n’y a pas de chiffrage précis. Il est très difficile de le faire dans la mesure où les présidents choisissent de s’entourer de collaborateurs issus des ministères qui paient leurs frais alors que Matignon finance l’appartement et son entretien», explique René Dosière, auteur du livre L'argent caché de l'Elysée. Candidat à la députation soutenu par le PS dans la 1ère circonscription de l'Aisne, il est opposé à la candidate du Nouveau Centre, Anne Bono.
1,5 à 2 millions d'euros annuels par ex-Président
Selon ses estimations de 2010, le coût de l’entretien annuel de chaque ancien président s'élevait «entre 1,5 et 2 millions d’euros annuels». Cependant, il n'avait alors pas pris en compte l'ensemble du dispositif de sécurité dévoilé par Paris Match. «Le cadre initial ne prévoit que la protection rapprochée de deux agents. On voit bien que ce cadre juridique peut être assoupli au contact du ministère de l'Intérieur. Il faudra donc revoir à la hausse l’estimation de 2010.»
Au total, donc, les trois anciens présidents de la République encore vivants – VGE, Chirac et Sarkozy – coûtent largement plus de 6 millions d'euros par an au budget de l'Etat.
Pour René Dosière, la question est finalement plus large que celle des frais de sécurité alloués aux présidents. «On n’a jamais débattu du statut des ex-présidents, comment les considérer. Il y a une base juridique, mais le cadre est très flou. Il faudrait trancher de manière claire, nette et transparente sur cette question.»
Actuellement, conclut Pierre Henry Brandet, les présidents de la République bénéficient d'une protection qui «correspond aux besoins d’une personnalité qui a été exposée. Sont protégés aussi les ex-Premier ministres ainsi que les ex-ministres de l'Intérieur, mais aussi les juges anti-terroriste, par exemple.»
ECONOMIE
Les pôles de compétitivité déstabilisés par Bruxelles
Zone euro : la pression monte sur Merkel
Le gouvernement s'attaque à la rémunération des patrons
Le sujet doit être débattu en Conseil des ministres. Il s'agit de réduire l'écart entre les plus hauts et les bas salaires dans les entreprises où l'Etat est majoritaire.
Les eurodéputés ouvrent la voie aux euro-obligations
Le Parlement européen a voté le principe d'un mécanisme de mutualisation de la dette qui irait de pair avec une surveillance budgétaire renforcée des Etats. Une façon de prendre position sur les euro-obligations avant le sommet européen de la fin du mois.
Un petit pas en direction de l'union financière en Europe. Le Parlement européen s'est prononcé mercredi en faveur d'un mécanisme de mutualisation de la dette, qui irait de pair avec une surveillance budgétaire renforcée des Etats. Une façon d'ouvrir la voie aux euro-obligations. En effet, ce vote survient avant le sommet européen des 28 et 29 juin au cours duquel les Européens tenteront de se mettre d'accord sur les moyens de relancer la croissance. La question des euro-obligations devrait,tout comme celle de l'union bancaire, être au coeur des débats.
Les eurodéputés ont adopté mercredi à une large majorité deux rapports baptisés « two pack » qui proposent de renforcer les pouvoirs de la Commission européenne dans l'examen des budgets des Etats membres, mais également de créer un fonds européen d'amortissement pour les dettes dépassant 60% du PIB du pays. Le premier rapport a été adopté par 471 voix (97 contre et 78 abstentions) et le second _ qui comportait les propositions pour aller vers une mutualisation de la dette _ par 501 voix (138 contre et 36 abstentions). Un vote final du Parlement est encore attendu sur ce sujet, mais les négociations avec les Etats membres vont déjà pouvoir débuter.
Lutter contre la hausse des taux
Ce nouveau paquet législatif sur la gouvernance économique vient en complément du « six pack », qui a instauré un mécanisme renforcé de sanctions lorsque les pays affichent un déficit public supérieur à 3%. Le « two pack » va lui renforcer les pouvoirs de la Commission dans l'examen des budgets des Etats membres. Il a été sérieusement remanié par les eurodéputés afin d'ajouter une dimension de croissance.
« La discipline budgétaire ne peut pas être l'alpha et l'oméga de notre stratégie. Nous avons besoin de rééquilibrer nos objectifs à court terme pour relancer la croissance et lutter contre le cercle vicieux de la hausse des taux » sur le marché de la dette, a expliqué son rapporteur, la socialiste Elisa Ferreira.
Pour Pierre Moscovici, un salaire de 450 000 euros par an, c’est décent
Par Anne-Sophie Bellaiche - Publié le
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