ECONOMIE
Merkel : il n'y aura pas d'euro-obligations "aussi longtemps que je vivrai"
La chancelière allemande Angela Merkel a une nouvelle fois catégoriquement rejeté l'idée d'euro-obligations, assurant mardi qu'il n'y en aurait "aussi longtemps que je vivrai", selon des participants à une réunion du groupe parlementaire libéral (FDP).
Certains députés du FDP, allié de la coalition gouvernementale, lui auraient ensuite lancé: "Nous vous souhaitons longue vie".
Aucun des participants interrogés n'était toutefois en mesure de citer exactement les propos de la chancelière mais plusieurs ont indiqué qu'elle avait dit qu'il n'y aurait pas de mutualisation de la dette des pays de la zone euro "tant que je vivrai".
Certains ont assuré qu'elle plaisantait à ce moment-là, la chancelière étant peu coutumière de ce genre de propos.
Le porte-parole de la chancellerie, Steffen Seibert, n'a pas souhaité commenter.
Mme Merkel a déjà refusé à plusieurs reprises la création de cet outil de mutualisation de la dette entre Européens. Et le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a dû reconnaître dans un récent entretien à l'hebdomadaire allemand Die Zeit qu'un tel système "exige une plus grande intégration politique (...) et cela prendra sans doute plusieurs années".
Elle a notamment jugé ces euro-obligations "contraires à la Constitution" allemande.
Ces propos interviennent alors que les dirigeants européens se retrouvent jeudi et vendredi pour un sommet crucial à Bruxelles. Mme Merkel doit dîner à Paris mercredi avec le nouveau président français François Hollande pour tenter d'aplanir les difficultés avant le Conseil.
Certains députés du FDP, allié de la coalition gouvernementale, lui auraient ensuite lancé: "Nous vous souhaitons longue vie".
Aucun des participants interrogés n'était toutefois en mesure de citer exactement les propos de la chancelière mais plusieurs ont indiqué qu'elle avait dit qu'il n'y aurait pas de mutualisation de la dette des pays de la zone euro "tant que je vivrai".
Certains ont assuré qu'elle plaisantait à ce moment-là, la chancelière étant peu coutumière de ce genre de propos.
Le porte-parole de la chancellerie, Steffen Seibert, n'a pas souhaité commenter.
Mme Merkel a déjà refusé à plusieurs reprises la création de cet outil de mutualisation de la dette entre Européens. Et le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a dû reconnaître dans un récent entretien à l'hebdomadaire allemand Die Zeit qu'un tel système "exige une plus grande intégration politique (...) et cela prendra sans doute plusieurs années".
Elle a notamment jugé ces euro-obligations "contraires à la Constitution" allemande.
Ces propos interviennent alors que les dirigeants européens se retrouvent jeudi et vendredi pour un sommet crucial à Bruxelles. Mme Merkel doit dîner à Paris mercredi avec le nouveau président français François Hollande pour tenter d'aplanir les difficultés avant le Conseil.
Selon l'Insee, la croissance restera très faible jusqu'à la fin de l'année
Le PIB progresserait de 0,4 % en moyenne cette année, contre 1,7 % en 2011, estime l'Insee dans sa note de conjoncture. L'économie se remettrait à détruire des emplois et la consommation des ménages resterait atone.
A une semaine de la présentation du collectif budgétaire, le gouvernement a désormais entre les mains les prévisions de croissance 2012 de l'Insee. Et elles ne sont guère réjouissantes. Déjà stable au premier trimestre, l'activité resterait à l'arrêt au deuxième (0 %), avant de redémarrer très mollement par la suite : 0,1 % au troisième trimestre puis 0,2 % au quatrième. Du coup, sur l'ensemble de 2012, le ralentissement serait très net : le PIB progresserait de 0,4 %, contre 1,7 % en 2011.
Comme l'a déjà laissé entendre l'exécutif, le collectif révisera donc la prévision Fillon pour 2012 (+ 0,7%). Il est probable que Bercy ira en deçà de 0,5%, chiffre sur lequel a été bâti le projet Hollande. « 0,5 %, cela paraît peut-être un peu compliqué à maintenir », a admis hier Jérôme Cahuzac, ministre délégué au Budget, sur RMC, en soulignant que « le consensus des économistes est à 0,3 % ».
Recul du pouvoir d'achat des ménages
En ne retombant pas en récession, la France s'en sortirait tout de même mieux que la moyenne de la zone euro (- 0,3 %), où les fortes tensions sur les dettes souveraines « entraînent un durcissement des conditions de financement des ménages et des entreprises et conduisent de nombreux pays à accélérer la consolidation de leurs finances publiques », indique Eric Dubois, directeur des études et des synthèses économiques. En France, « la demande intérieure ralentirait nettement et l'activité ne bénéficierait pas du mouvement de restockage observé en 2011 », ajoute Jean-François Ouvrard, chef de la division synthèse conjoncturelle.
D'ici à la fin de l'année, tous les moteurs de la croissance tourneraient, au mieux, au ralenti. La consommation des ménages serait « atone », tout comme l'investissement des entreprises. Les premiers verraient leur pouvoir d'achat nettement reculer en raison notamment des hausses d'impôts (lire-ci dessous) et ne maintiendraient un certain niveau de consommation (+ 0,2 % en moyenne) qu'en puisant un peu dans leur épargne.
Repli de l'investissement
Côté entreprises, le degré d'incertitude dans la zone euro et la faiblesse des perspectives d'activité n'incitent pas non plus à la dépense. Sans compter que les conditions de crédit ne se détendent pas et que le taux de marge des entreprises, déjà au plus bas depuis vingt-cinq ans, continuerait à se dégrader (à 27,3 % en moyenne annuelle). Après avoir joué un rôle moteur dans la reprise de 2010 et 2011, l'investissement calerait donc au deuxième semestre (0 %), affichant même un repli de 0,3 % sur l'ensemble de 2012.
Très peu d'élan pour 2013
Les maigres perspectives de croissance n'inciteront pas non plus à l'embauche. Après la résistance surprise du début d'année, l'économie se remettrait à détruire des emplois dans le secteur marchand au cours des trois trimestres suivants (25.000 destructions au total en 2012), portant le taux de chômage à 9,9 % en métropole en fin d'année (lire ci-contre). Finalement, le seul facteur « positif » de la crise aura été de faire chuter l'euro. Cette dépréciation aidera les exportateurs français au second semestre, rendant leurs produits plus compétitifs au moment où la demande des pays émergents devrait se raffermir.
Si elles se vérifient, les prévisions de l'Insee laissent aussi entendre que l'économie abordera 2013 avec très peu d'élan : l'acquis de croissance serait de... 0,2 %. De quoi condamner définitivement la prévision de croissance de Bercy (+1,7 %), déjà très supérieure à celle du consensus des économistes (+ 0,9 %).
FRÉDERIC SCHAEFFER
Chômage : nouvelle flambée en mai
Pour le treizième mois d'affilée, le chômage a progressé en mai. Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de plus de 33.000, pour atteindre 2.922.100.
Mieux valait être ministre du Travail mardi matin que mardi après-midi. Quelques heures après l'annonce par Michel Sapin d'une hausse de 2 % du SMIC, la Rue de Grenelle a publié les chiffres du chômage de mai. Le rendez-vous était inscrit de longue date dans le calendrier. Il n'a réservé aucune bonne surprise. Après une modération de la hausse du nombre de demandeurs d'emploi en avril, il a repris sa course de plus belle en mai, treizième mois d'affilée de hausse.
Les effectifs des chômeurs n'ayant pas du tout travaillé dans le mois (catégorie A) ont augmenté de 33.300 en métropole, soit + 1,2 %, pour atteindre 2.922.100, un niveau jamais atteint depuis août 1999. Quant au nombre de demandeurs recherchant activement un emploi, qu'ils aient travaillé ou non dans le mois (catégories A, B et C), il a atteint 4.347.100 en métropole en mai, en hausse de 28.600.
Fait très inquiétant, le chômage de longue durée a poursuivi sur sa lancée. Il a dépassé le mois dernier le plus haut niveau jamais atteint, en mars 1999, à séries statistiques comparables. A l'époque, le ministère du Travail avait décompté 1.670.000 demandeurs d'emploi depuis plus d'un an en métropole. En mai dernier, il en a dénombré 1.681.800 (1.821.100 DOM compris). Encore plus problématique : le nombre de chômeurs depuis trois ans ou plus frôle désormais les 455.000 (+ 83.200 en un an).
L'examen des entrées et sorties de Pôle emploi ne comporte pas de signal positif. Les inscriptions ont augmenté de 3,6 % sur un mois. Les sorties sont en baisse de 0,6 % globalement, mais de 7,2 % lorsqu'on regarde les seules reprises déclarées d'emploi. La forte hausse des entrées en formation (+ 37 %, à 45.500) fait plus que compenser la baisse des radiations administratives (- 16,3 %, à 40.700).
Les chiffres du chômage de mai « confirment une tendance très négative, artificiellement atténuée ces derniers mois par la concentration des contrats aidés sur le premier semestre et le retard de nombreux plans sociaux », a commenté hier le ministère du Travail. Alors que l'Insee prévoit que la situation va continuer à se dégrader, avec une hausse du taux de chômage de 0,1 % par trimestre (pour atteindre 9,9 % de la population active en métropole fin 2012), il met en avant les 80.000 emplois aidés supplémentaires que Michel Sapin a déjà publiés, les « moyens supplémentaires pour Pôle emploi bientôt annoncés » ainsi que la conférence sociale des 9 et 10 juillet. Réagissant aux mauvais chiffres « prévisibles » de mai, la CFDT a réclamé un plan d'urgence de formation des chômeurs et une « nouvelle politique économique », tandis que la CGT a demandé à rétablir l'allocation équivalent retraite pour les chômeurs ayant toutes leurs années de cotisations.
LEÏLA DE COMARMOND
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POLITIQUE
Plusieurs responsables de l'UMP issus de la famille libérale auraient décidé de créer leur propre mouvement au sein du parti d'opposition, la "Droite moderne", et envisagent de présenter un candidat à la présidence du parti, lors du congrès programmé en novembre, selon des informations de l'AFP, mardi 26 juin.
Les membres de ce futur courant devraient se réunir la semaine prochaine avant la publication d'une tribune. Ils déposeront une motion au congrès de novembre pour officialiser la création de leur mouvement et envisagent de présenter un candidat à la présidence de l'UMP.
Entre les deux tours de l'élection présidentielle, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a annoncé la reconnaissance des "sensibilités" et "mouvements", prévue dans les statuts du parti, mais jamais mise en application par ses prédécesseurs.
D'autres élus UMP de sensibilité libérale ont déjà décidé de créer, autour de l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, un autre mouvement "centriste-humaniste". La Droite populaire fera de même au congrès, en déposant sa propre motion. D'autres mouvements sont en préparation, comme la "Droite forte" avec les sarkozystes. L'ancien ministre Roger Karoutchi a de son côté annoncé la création du "Rassemblement gaulliste".
L'UMP PLURIELLE !!!
Les libéraux de l'UMP pourraient créer la "Droite moderne"
Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour lePlusieurs responsables de l'UMP issus de la famille libérale auraient décidé de créer leur propre mouvement au sein du parti d'opposition, la "Droite moderne", et envisagent de présenter un candidat à la présidence du parti, lors du congrès programmé en novembre, selon des informations de l'AFP, mardi 26 juin.
Le principe de ce mouvement a été acté mardi lors d'un déjeuner auxquels participaient les anciens ministres Luc Chatel et Gérard Longuet, le secrétaire général adjoint de l'UMP, Hervé Novelli, et les députés Michèle Tabarot, proche de Jean-François Copé, et Axel Poniatowski.
PRÉSENTER UN CANDIDATLes membres de ce futur courant devraient se réunir la semaine prochaine avant la publication d'une tribune. Ils déposeront une motion au congrès de novembre pour officialiser la création de leur mouvement et envisagent de présenter un candidat à la présidence de l'UMP.
Entre les deux tours de l'élection présidentielle, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a annoncé la reconnaissance des "sensibilités" et "mouvements", prévue dans les statuts du parti, mais jamais mise en application par ses prédécesseurs.
D'autres élus UMP de sensibilité libérale ont déjà décidé de créer, autour de l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, un autre mouvement "centriste-humaniste". La Droite populaire fera de même au congrès, en déposant sa propre motion. D'autres mouvements sont en préparation, comme la "Droite forte" avec les sarkozystes. L'ancien ministre Roger Karoutchi a de son côté annoncé la création du "Rassemblement gaulliste".
La fédération PS du Pas-de-Calais mise sous tutelle
http://www.liberation.fr/politiques/2012/06/26/la-federation-ps-du-pas-de-calais-mise-sous-tutelle_829313?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
Le Point.fr - Publié le 26/06/2012 à 20:33 - Modifié le 26/06/2012 à 20:36
Malgré la défaite de Ségolène Royal, le bureau national du PS a décidé mardi "par consensus" de maintenir son université dans la ville.
Le bureau national du PS a décidé mardi "par consensus" de maintenir son université d'été à La Rochelle fin août, malgré l'humiliante défaite de Ségolène Royal aux législatives dans cette ville, a-t-on appris auprès de plusieurs participants et de la direction du parti. "Martine Aubry a proposé qu'on en débatte. (...) Il y a eu quatre ou cinq personnes à prendre la parole. Et un consensus s'est dégagé pour que l'université d'été soit maintenue à La Rochelle" les 24, 25 et 26 août, selon la direction, une décision qu'ont confirmée à la presse plusieurs participants sortant dans la cour de Solférino.
SOCIAL
MIS EN PLACE D'UNE "MISSION D'EXPERTISE"
"Il s'agit bien sûr de maintenir la pression sur la direction", a expliqué le responsable de la CFDT, Edouard Martin. "Mais c'est également un avertissement à (M.) Montebourg dont la mission d'expertise est en train de mal tourner", a-t-il ajouté.
Début juin, le ministre avait mis en place une "mission d'expertise" sur Florange après une rencontre à l'Elysée entre le président François Hollande et des représentants syndicaux d'ArcelorMittal. Cette mission doit notamment analyser les perspectives du marché européen et mondial de l'acier et examiner les perspectives industrielles du site mosellan. Elle doit rendre ses conclusions d'ici au 31 juillet.
L'Assemblée nationale compte six groupes politiques
Outre le PS, l'UMP, les centristes et le Front de gauche, les écologistes et les radicaux de gauche disposent d'un groupe politique dans la nouvelle Assemblée nationale.
La nouvelle Assemblée nationale compte six groupes politiques, les écologistes et les radicaux de gauche s'ajoutant aux quatre qui existaient déjà sous la précédente législature : PS, UMP, centristes et Front de gauche allié à des députés d'outremer. Neuf des 577 députés ne sont inscrits à aucun groupe, dont les deux du Front national, Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen, et l'ancien candidat souverainiste à la présidentielle Nicolas Dupont Aignan.
Les ministres élus lors des élections législatives, qui ne seront remplacés par leurs suppléants que courant juillet, figurent dans ces groupes, car ils appartiennent toujours à l'Assemblée, mais sans avoir le droit de voter.
Les groupes politiques, qui avaient jusqu'à mardi 18 h 30 pour se déclarer au secrétariat général de l'Assemblée, sont :
-SRC (Socialiste, républicain et citoyen), présidé par Bruno Le Roux (Seine-Saint-Denis): 279 membres et 16 apparentés.
-UMP, présidé par Christian Jacob (Seine-et-Marne): 185 membres et 11 apparentés.
-UDI (Union des démocrates et indépendants), regroupant principalement des députés du Nouveau Centre, du Parti radical et divers droite d'outremer, présidé par l'ancien ministre Jean-Louis Borloo (Nord): 29 membres.
-Ecologiste, co-présidé par François de Rugy (Loire-Atlantique) et Barbara Pompili (Somme) : 18 membres actuellement, mais 17 quand Cécile Duflot, ministre du Logement, sera remplacée par sa suppléante socialiste, Danièle Hoffman-Rispal.
-GDR (Gauche démocrate et républicaine), regroupant des élus du Front de gauche et d'outremer, présidé par le communiste André Chassaigne (Puy-de-Dôme): 15 membres.
-RRDP (Radical, républicain, démocrate et progressiste), regroupant des élus du Parti radical de gauche (PRG) et des divers gauche, présidé par le PRG Roger-Gérard Schwartzenberg (Val-de-Marne): 15 membres.
Neuf députés ne seraient inscrits dans aucun de ces groupes : Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen (FN), Jacques Bompard (Ligue du sud, extrême-droite), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), Véronique Besse et Yannick Moreau (Mouvement pour la France de Philippe de Villiers), Jean Lassalle (Modem), Ary Chalu (député divers gauche de Guadeloupe) et David Vergé (divers droite de Wallis et Futuna).
L'Assemblée nationale a choisi ses vice-présidents et ses questeurs
Le bureau de l'Assemblée nationale comprendra trois vice-présidents socialistes, deux UMP, et un écologiste. Les trois questeurs ont aussi été désignés.
Le bureau de l'Assemblée nationale, qui doit être officiellement mis en place mercredi après-midi, comprendra trois vice-présidents socialistes, deux UMP et un écologiste, selon un accord intervenu dans la matinée entre les présidents des groupes.
Pour le PS, il s'agit de Sandrine Mazetier (Paris), Laurence Dumont (Calvados) qui l'était déjà l'an dernier, et de Christophe Sirugue (Saône-et-Loire) qui sera remplacé à mi-législature par David Habib (Pyrénées-Atlantiques).
Pour l'UMP, Catherine Vautrin (Marne) et Marc Le Fur (Côtes d'Armor), déjà vice-présidents dans la précédente législature, ont été proposés suite à un vote interne au groupe UMP. EELV a décidé de proposer Denis Baupin (Paris).
Les trois questeurs, en charge de tenir les cordons de la bourse et de veiller à l'utilisation du budget de l'Assemblée, seront deux socialistes, Marie-Françoise Clergeau (Loire-Atlantique) et Bernard Roman (Nord), et un UMP, Philippe Briand (Indre-et-Loire), qui exerçait déjà cette fonction dans la précédente assemblée. Les questeurs disposent d'appartements officiels dans l'enceinte du Palais-Bourbon.
Le bureau compte également 12 secrétaires. Les nominations officielles interviendront mercredi après-midi en séance publique, après un vote si besoin. Claude Bartolone (PS), le nouveau président de l'Assemblée élu mardi, présidera ainsi sa première séance.
Le bureau est renouvelé chaque année et a une compétence sur l'organisation et le fonctionnement interne de l'Assemblée. C'est lui qui peut par exemple décider de sanctionner un député qui s'est mal comporté dans l'Hémicycle
SOCIAL
Les métallos bloquent l'usine ArcelorMittal à Florange
Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour leL'usine ArcelorMittal de Florange en Moselle est entièrement bloquée, mercredi matin 27 juin, par des ouvriers du site pour, ont-ils expliqué, "maintenir la pression sur la direction" mais également "sur le ministre du redressement productif", Arnaud Montebourg.
Une cinquantaine d'ouvriers ont pris position vers 6 h 30 devant les trois entrées de l'usine, bloquant l'accès aux locaux administratifs, aux expéditions à Sainte-Agathe (Moselle) et au train à chaud au passage à niveau de Daspich (Moselle). C'est la première fois depuis le début du conflit, fin février, que les trois portes de l'usine mosellane sont bloquées simultanément, à l'appel d'une intersyndicale CFDT-CGT-FO. Le mouvement devrait se poursuivre jusqu'à au moins 21 heures, a indiqué l'intersyndicale.MIS EN PLACE D'UNE "MISSION D'EXPERTISE"
"Il s'agit bien sûr de maintenir la pression sur la direction", a expliqué le responsable de la CFDT, Edouard Martin. "Mais c'est également un avertissement à (M.) Montebourg dont la mission d'expertise est en train de mal tourner", a-t-il ajouté.
Début juin, le ministre avait mis en place une "mission d'expertise" sur Florange après une rencontre à l'Elysée entre le président François Hollande et des représentants syndicaux d'ArcelorMittal. Cette mission doit notamment analyser les perspectives du marché européen et mondial de l'acier et examiner les perspectives industrielles du site mosellan. Elle doit rendre ses conclusions d'ici au 31 juillet.
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