HUMOUR......ENCORE QUE......
EXHITIONNISME AU TRAVAIL ???
INSURRECTION
L'Allemagne sort la Grèce de l'Euro, normal, mais que l'Espagne sorte la France, les agences de notation ont dû se tromper !!!!
Allez seieux maintenant
Pensez que cela existe en France et qu'un "mouvement" peut se revendiquer "pétainiste"
Arrestations à Lyon lors d'un rassemblement sauvage de militants d'extrême droite
le Samedi 23 Juin 2012 à 17:32
La Justice avait interdit la manifestation (et la contre-manifestation), mais les militants de l'Œuvre française et des Jeunesses nationalistes se sont retrouvés à la gare de Lyon Part-Dieu. Ils ont été délogés par la police, certains arrêtés.
Yvan Benedetti, président de l'Œuvre française, défile malgré l'interdiction de la préfecture. © Maxppp Alexander Roth-Grisard
Ils voulaient défiler derrière une banderole "Marche des souchiens", ils ont finalement été repoussés hors de la gare de la Part-Dieu. Les militants de l'Œuvre française (un mouvement pétainiste) et des Jeunesses nationalistes se retrouvent vers 15 heures à la gare de Lyon Part-Dieu. La police mobilisée — malgré l'interdiction de la manifestation — intervient rapidement alors qu'Yvan Benedetti, le président de l'Œuvre française, prend la parole :
"Nous sommes ici pour dénoncer une forfaiture. Nous voulions défiler pacifiquement. Les Français sont interdits de parler chez eux. Aujourd'hui, c'est l'étranger qui fait la loi chez nous."
Alors que la police se rapproche et forme un cordon autour d'une trentaine de militants, l'élu de Vénissieux — exclu du Front national en 2011 après avoir tenu des propos antisémites — crie "l'heure de l'insoumission a sonné". Le groupe continue de s'adresser aux forces de l'ordre : "Bleu, blanc, rouge ! La France aux Français !"
La police arrête une partie des militants
Plusieurs manifestants tente de forcer le passage, ce à quoi les policiers répondent par des tirs de gaz lacrymogène, au son d'un hélicoptère de la police qui survole le centre de Lyon. Ils maîtrisent peu à peu les militants et les font monter dans des cars, aussi bien pour les arrêter que pour les protéger des petits groupes de militants anti extrême droite qui leurs jetent des objets.
Jeudi dernier, la préfecture du Rhône avait interdit le défilé "en raison des troubles graves" que cette marche pour dénoncer "le racisme anti-blanc" pourrait provoquer. Les organisateurs avaient déposé un recours en justice, rejeté aujourd'hui en début d'après-midi par le Tribunal administratif de Lyon. La préfecture avait aussi interdit la contre-manifestation d'associations "anti-fascistes".
ECONOMIE
De la déroute de PSA Aulnay aux nouveaux ministres, une semaine d'industrie
Par Elodie Vallerey - Publié le
L'automobile a encore occupé le devant de l'actualité cette semaine. Quand PSA affronte de plein fouet la grogne autour de la probable fermeture de l'usine d'Aulnay, de nouvelles têtes font leur entrée au gouvernement Ayrault afin de prendre les dossiers les plus sensibles à bras le corps.
Le fait marquantA l’heure de la publication d’un Livre blanc pour sauver l’automobile par des élus lundi 18 juin, c’est l’usine PSA d’Aulnay qui fait à nouveau parler d’elle. Lors d’une table ronde entre le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, le maire d’Aulnay-sous-Bois, des représentants des 3 600 salariés de l’usine et le directeur industriel du constructeur automobile, on évoque la fermeture du site pour 2014 ou 2015, dès la fin de la production de la C3. La décision pourrait tomber le 25 juillet lors de la présentation des résultats industriels du groupe. Même destin que l’une des dernières usines automobiles fermées en Europe, le site de Renault à Vilvoorde en 1997 ?
Alors que les syndicats du site d'Aulnay appellent à la mobilisation le 28 juin, les rumeurs concernant l’éviction du PDG de PSA, Philippe Varin, vont bon train. Les actionnaires - et notamment la famille Peugeot - n’auraient pas accepté l’alliance du groupe avec General Motors en début d’année et les mauvais résultats du groupe. Le conseil de surveillance, lui, publie rapidement un communiqué en affirmant son soutien au PDG en place depuis trois ans.
Lundi 18 juin
La gauche remporte la majorité lors du deuxième tour des élections législatives. Les ministres en place liés à l'industrie raflent la mise.
Le sommet Rio+20, grande conférence internationale de l'ONU sur le développement durable s'ouvre et suscite des polémiques. L'impuissance des Etats et des organisations à s'accorder autour d'une déclaration commune laisse présager le triomphe de l'immobilisme. Des PME françaises ont pourtant fait le déplacement jusqu'au Brésil pour réclamer une feuille de route mondiale et promouvoir leurs solutions en matière de développement durable.
Mardi 19 juin
Microsoft lance sa tablette tactile, appelée Surface et disponible dès l'automne prochain. Pour les analystes du marché, si l'iPad d'Apple et les tablettes Android dominent actuellement le marché grand public, l'éditeur de Windows pourrait bien tirer son épingle du jeu sur celui des entreprises.
Branle-bas de combat dans le milieu patronal avec ce jour où le Medef a refusé des allègements de charges : la patronne des patrons, Laurence Parisot, réitère son soutien au contrat de génération promis par François Hollande, sans voir la nécessité de l'encourager par une exonération des cotisations.
Mercredi 20 juin
Citroën dévoile la C-Elysée et la C4L, les berlines destinées au marché du bassin méditerranéen, à la Chine et à la Russie. Les deux modèles seront produits sur la base d’une voiture plus petite pour gagner en prix de revient et donc en prix de vente.
Les conclusions du consortium BearingPoint-Erdyn-Technopolis, chargé en novembre dernier par le gouvernement de procéder à un audit, soulignent l'efficacité de l’action des pôles de compétitivité français. Le rapport avance le fait que 66 % des entreprises membres des pôles assurent avoir créé des emplois ou qu’un tiers des entreprises membres ont vu leur chiffre d’affaires progresser.
Jeudi 21 juin
Après un léger remaniement ministériel, deux nouvelles têtes arrivent au gouvernement Ayrault II : Thierry Repentin, nommé ministre délégué chargé de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, et Guillaume Garot, ministre délégué chargé de l'agroalimentaire. Nicole Bricq, ex-ministre de l'Energie, hérite du portefeuille du Commerce extérieur.
Après les rebondissements chez PSA autour de l'usine d'Aulnay, BMW jette un nouveau pavé dans la mare en annonçant son intention de rompre son alliance avec le groupe français sur l'hybride. Le constructeur allemand serait inquiet de la situation financière du Français, redoutant que PSA ne puisse pas honorer ses engagements en matière d’investissements.
Côté télécommunications, Orange avance à pas de géant dans le déploiement de sa nouvelle 4G LTE, notamment à Lyon et Nantes. Les premières expériences semblent convaincantes à Marseille, ville-test. Le PDG Stéphane Richard émet tout de même des réserves quant à la compatibilité de la 4G avec le nouvel Iphone 5 d'Apple lors de sa sortie à l'automne prochain, doutant que la firme américaine ait pour l'instant adapté son appareil au LTE européen.
Vendredi 22 juin
Le dossier Doux revient sur le devant de la scène avec la décision définitive du tribunal de commerce de Quimper dans la procédure de redressement judiciaire du volailler français. Vendredi après-midi, l'administrateur judiciaire chargé du dossier annonce la mise en vente totale du groupe, précise qu'il cherche "une solution globale et concertée avec l'ensemble des acteurs de la filière" et amorce "officiellement la procédure de recherche d'un repreneur".
La Grèce demande plus de temps pour appliquer le plan d'austérité
Par Les Echos | 23/06 | 15:15
Dans un document officiel publié samedi, le gouvernement insiste pour qu'une révision du plan de sauvetage permette d'étendre « d'au mois deux ans » « les réformes d'ajustement budgétaire ».
Le nouveau gouvernement de coalition grec demande à limiter les licenciements de fonctionnaires et un délai supplémentaire d'« au moins deux ans » pour appliquer le plan d'austérité imposé par ses grands créanciers internationaux, UE et FMI, selon un document officiel publié samedi. Dans ce document, le gouvernement insiste pour que la révision qu'il réclame de ce plan de sauvetage imposé au pays par l'UE et le FMI permette d'étendre « d'au mois deux ans », c'est-à-dire jusqu'en 2016, « les réformes d'ajustement budgétaire ».
L'objectif de ce plan est de parvenir à réduire le déficit « sans ajouter de nouvelles coupes de salaires, de pensions et d'investissements publics », dit le document, annonçant un gel des suppressions de fonctionnaires et une revalorisation des allocations chômage. Le gouvernement souhaite « éviter les suppressions d'employés permanents et économiser sur les coûts non salariaux en réduisant la bureaucratie ».
La nouvelle administration va aussi revoir les réductions de salaire minimum et les mesures prises en début d'année pour favoriser les suppressions d'emploi dans le secteur privé, indiquant que les accords de conventions collectives allaient retourner « aux niveaux définis par les lois sociales en vigueur et les acquis européens ».
Le document estime que les employeurs et les syndicats devraient être autorisées à fixer le niveau du salaire minimum dans le secteur privé, qui a été abaissé de 22% à 586 euros en février dans le cadre d'un paquet de mesures destinées à accompagner le deuxième plan d'aide international à la Grèce. Les inspecteurs de la Troïka des créanciers du pays, UE, BCE et FMI, commencent à revenir à Athènes à partir de lundi pour reprendre les discussions suspendues depuis près de deux mois par l'incertitude politique.
SOURCE AFP
POLITIQUE
Un nouveau gouvernement entre en fonction en Syrie
Le Monde.fr | • Mis à jour leUn nouveau gouvernement dirigé par l'ancien ministre de l'agriculture Riad Hijab a été formé samedi 23 juin en Syrie, a annoncé la télévision d'Etat, plus d'un mois et demi après des législatives boycottées par l'opposition et remportées par le parti Baas au pouvoir. En vertu du décret promulgué par le président Bachar Al-Assad, les ministres des affaires étrangères Walid Mouallem et de l'intérieur Mohammad Ibrahim Al-Chaar gardent leurs postes, a précisé la télévision.
Le ministre de la Défense Daoud Rajha, nommé en août en pleine révolte, conserve également sa fonction. Il fait partie des personnes sanctionnées par les Etats-Unis, qui dénoncent la répression très violente par le régime syrien du mouvement de contestation déclenché en mars 2011.Alors que le pays est miné par plus de quinze mois de violences, un portefeuille de ministre d'Etat pour les "affaires de la réconciliation nationale" a été créé pour la première fois dans l'histoire du pays. Le régime ne reconnaît néanmoins pas l'ampleur de la contestation et assimile les opposants à des "terroristes". C'est un membre de l'opposition tolérée par le régime, Ali Haïdar, qui a été nommé à ce poste. Un autre opposant, ancien communiste, Qadri Jamil, est devenu vice-premier ministre pour les affaires économiques et ministre du commerce intérieur et de la protection des consommateurs.
DEUX MINISTRES ISSUs DE L'OPPOSITION TOLÉRÉE
Les deux hommes basés à Damas ne sont pas membres du Conseil national syrien (CNS), principale formation de l'opposition basée à l'étranger, qui réclame avant tout le départ du régime de Bachar Al-Assad. Ils sont co-présidents du "Front populaire pour le changement et la libération" créé en juillet 2011 et qui, tout en soutenant la contestation pacifique, n'appelle pas expressément au départ du régime et refuse toute intervention étrangère.
Par ailleurs, l'avocat Omrane Al-Zohbi a été désigné ministre de l'information, selon l'agence officielle Sana, qui a précisé que cinq ministères avaient été rebaptisés.
Le nouveau cabinet comprend 34 ministres, dont sept ministres d'Etat. Bachar Al-AssadAssad avait chargé le 6 juin Riad Hijab de former un nouveau gouvernement après les législatives de mai, qualifiées de "mascarade" par l'opposition et les pays occidentaux qui dénoncent la répression de la révolte par les forces syriennes.
Depuis le début de la contestation en mars 2011, les violences ont fait plus de 15 000 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
SOCIETE
Témoignage 23/06/2012 à 15h19
Critique envers Israël, je me retrouve sur la liste des « juifs honteux »
Simon Assoun
Capture d’écran du haut de la page web de la « Jewish SHITlist »
Je suis étudiant lyonnais en science politique. Je suis juif, issu d’une famille traditionaliste. J’ai beaucoup fréquenté la synagogue de la ville où habitent mes parents, je lis l’hébreu, j’ai fait ma bar-mitsva et je ne mange pas de porc.
Cela ne m’a pas empêché de me retrouver récemment désigné comme « juif honteux », à deux reprises. Parce que je ne suis pas un franc supporter de la politique israélienne et parce que je ne partage ni le raisonnement communautariste, ni les positions politiques de certains de mes coreligionnaires.
La « Jewish SHITlist »
D’abord, j’ai pu échanger sur Internet avec le fils d’un avocat franco-israélien influent dans les milieux sionistes en France et en Israël qui m’a très rapidement traité de « jeune con ignorant de 17 ans et par-dessus tout juif honteux ».
Je n’ai appris qu’après qui était cette personne : un jeune avocat franco-israélien marchant dans les pas de son père (il a écrit un article très agressif sur Salah Hamouri que l’on peut trouver sur Internet).
Etre renvoyé à sa religion, à ses origines, pour avoir été critique quant à la politique israélienne, j’avais déjà vécu ça au sein de ma famille. Pourquoi pas...
Deux jours après, en faisant une recherche Google sur mon nom, je tombe sur un site, Masada2000.org, qui publie une longue liste de plus de 7 000 noms. C’est la « Jewish SHITlist » [« shit » signifie « merde » en anglais et, dans ce cas précis, est l’acronyme de « self-hating and/or Israël-threatening », « juifs se détestant et/ou menaçant Israël ». Rue89 a choisi de ne pas mettre le lien menant vers la liste, ndlr].
Cette liste se veut celle de tous les juifs dans le monde désirant inconsciemment une deuxième holocauste (« Jews for a second holocaust ») et partageant une « haine de soi-même » et, par conséquent, une opposition à l’Etat d’Israël.
Cette liste regroupe donc de parfaits anonymes (comme moi) et des personnalités publiques (Daniel Bensaïd, Woody Allen, Schlomo Sand, Noam Chomsky, etc.). Plus de 7 000 juifs « honteux », de l’étudiant dans la masse au réalisateur de cinéma mondialement reconnu.
Appel public à la délation
C’est un site internet tenu par les disciples du Rabbi Meir Kahn, fondateur d’une branche ultraradicale et marginale du sionisme (le kahnisme). Il est aussi de la Jewish Defense League (JDL, en France la LDJ). Ce courant prône notamment l’établissement du Grand Israël et le transfert ethnique de tous les Arabes de Palestine.
Ils s’appuient sur une lecture de la Torah (lecture reconnue par aucune autorité rabbinique) selon laquelle tous les juifs du monde doivent impérativement, commandement divin, conquérir toute la Palestine et la purifier. Charmant.
Les méthodes pour enrichir leur liste de « juifs honteux » (on retrouve aussi l’appellation « judenräte » sur ce site) avec des anonymes : appel public à la délation, avec garantie de l’anonymat pour le dénonciateur, de toutes les personnes méritant de se trouver dans la liste.
Ils recopient aussi – c’est comme ça que j’ai dû me retrouver dessus – les noms des signataires de pétitions un peu à gauche (j’ai signé une pétition de l’UJFP (Union juive française pour la paix) il y a trois ans).
Le traître parmi les siens, le moins que rien ou le pire que tout, celui qu’il faut lister. Ce n’est pas facile d’être montré du doigt par ses coreligionnaires, de se voir renvoyer sa religion à la gueule comme ça.
Des juifs faisant des listes de juifs, cela peut ressembler à de l’humour noir, mais c’est avant tout l’expression d’une violence, celle par exemple du Crif qui, comme le dit Esther Benbassa sur son blog, « fait régner sa loi à l’intérieur de la communauté juive, bannissant l’un, qui n’obéit pas à ses injonctions, l’autre, qui publie un livre non conforme, un troisième encore qui ose critiquer la politique d’Israël ».
Amalgame entre juif, sioniste et israélien
L’amalgame entre juif et sioniste, ou juif et israélien, a causé beaucoup de tort à la communauté juive. Tout comme l’amalgame entre musulman et islamiste-intégriste permet l’expansion de l’islamophobie.
Mais on ne se rend pas compte que cet amalgame peut être produit par une de ses parties. La référence du « juif honteux » parce que critique envers l’Etat d’Israël signifie que le bon juif est sioniste.
La puissance de l’Etat d’Israël serait l’unique garant du salut des juifs du monde entier. Honte aux juifs qui ne reconnaissent sa grandeur et sa justesse. Le simplisme du discours est égal à sa violence. Il n’est pas facile pour un juif en France de faire entendre sa voix quand elle est discordante de celles de ceux qui se disent être nos représentants communautaires.
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