POLITIQUE
CE TYPE D'INFORMATION, ON S'EN FOUT:
Les successions ouvertes dans les partis et à l'Assemblée aiguisent les appétits
Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
Qui prendra la tête de l'UMP ? Et du PS ? Qui dirigera les députés écologistes ? Et la présidence de l'Assemblée, à qui reviendra-t-elle ? Telles sont les questions qui se posent à l'issue des élections présidentielle et législatives, qui ont ouvert un vaste jeu de chaises musicales. Le point sur les principaux mouvements.
- LES DIRECTIONS DE PARTI
- Au PS : le PS a réuni mardi 19 juin son conseil national pour fixer la date de son congrès, qui aura lieu fin octobre, et de l'élection, par les militants, du successeur de Martine Aubry à la tête du parti.
>> Lire : Un congrès fin octobre pour les socialistes
Les candidats déclarés sont le numéro 2 du parti, Harlem Désir, député européen, et le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis, chargé des relations internationales au secrétariat national. Le second a annoncé qu'il allait "proposer un ticket" au premier. Proche de François Hollande, François Rebsamen, président du groupe socialiste du Sénat, pourrait entrer en lice. Ségolène Royal, présidente du conseil régional Poitou-Charentes, pourrait également être tentée.
- A l'UMP : les deux principaux prétendants pour la direction du parti sont l'actuel secrétaire général, Jean-François Copé, et l'ancien premier ministre, François Fillon. Les deux rivaux ne s'affrontent pas encore ouvertement, mais chaque camp se forme avant le congrès de novembre, où les militants éliront leur président. En marge de ce duel annoncé, plusieurs anciens ministres, dont Alain Juppé, François Baroin et Bruno Le Maire, veulent compter.
- A EELV : chez les écologistes, le conseil fédéral qui doit désigner le successeur de Cécile Duflot s'ouvre samedi. Il semble y avoir peu de suspense : l'actuel porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts, Pascal Durand, est perçu comme le probable futur patron du parti en lieu et place de Mme Duflot, entrée au gouvernement.
- Dans les autres partis : au FN, Marine Le Pen garde la tête du parti. Au Parti communiste, pas de changement prévu non plus : Pierre Laurent reste secrétaire national du PCF. Idem au Parti de gauche, où Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard restent co-présidents. François Bayrou se maintient aussi à la tête du MoDem, tout comme Hervé Morin au Nouveau Centre.
- LA PRÉSIDENCE DE L'ASSEMBLÉE
La désignation du candidat socialiste au "perchoir" de l'Assemblée nationale pourrait intervenir jeudi. Avec l'éviction de Ségolène Royal du jeu, deux candidats sont pour l'heure officiellement en lice : Jean Glavany et Claude Bartolone.
Elisabeth Guigou se déclare "disponible" pour d'éventuelles responsabilités, sans faire formellement acte de candidature. La ministre Marylise Lebranchu, proche de Mme Aubry, n'est pas actuellement candidate, mais il se dit que l'Elysée et Matignon la poussent à briguer la présidence de l'Assemblée plutôt que de rester au gouvernement. Un autre nom circule, celui de Laurence Dumont, vice-président dans l'Assemblée sortante, réélue dans le Calvados avec 62,49 % des voix et qui représenterait le renouvellement et la féministation face à MM. Glavany et Bartolone.
Si l'issue est encore incertaine, les femmes pressenties pour le poste semblent disposer d'un avantage. Le premier ministre n'a pas caché son souhait que la présidence de l'Assemblée nationale soit occupée, pour la première fois, par une femme.
>> Lire : Le "perchoir" de l'Assemblée très convoité par les ténors socialistes
- LA PRÉSIDENCE DES GROUPES DE L'ASSEMBLÉE
Les présidences des groupes politiques sont très importantes. Il s'agit d'être le patron des députés de son parti, ce qui permet d'avoir une tribune importante et, parfois, d'être propulsé plus haut. Pour une force politique, disposer d'un groupe permet d'avoir une présence plus forte à l'Assemblée nationale, en disposant de places dans les commissions et d'un temps de parole.
- Au PS : pas de véritable suspense pour la présidence des députés PS. Bruno Le Roux, député de Seine-Saint-Denis, proche de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault, devrait succéder à ce dernier.
- A l'UMP : la concurrence est plus vive à l'UMP, où les candidatures illustrent le premier épisode de la lutte Copé-Fillon pour le leadership de la droite. L'ancien ministre, Xavier Bertrand a annoncé, mardi, sa candidature à la présidence du groupe UMP de l'Assemblée contre Christian Jacob, président sortant, proche de Jean-François Copé.
L'élection du président du groupe, qui aura lieu mercredi 20 juin, opposera donc Xavier Bertrand, Christian Jacob et l'ancien ministre de l'économie, Hervé Gaymard, autre candidat déclaré.
- A EELV : Dans le groupe parlementaire en train de se constituer, plusieurs candidats, dont Noël Mamère (Gironde) et François de Rugy (Loire-Atlantique), voire Denis Baupin (Paris), se sont déclarés intéressés par sa présidence.
- Au Front de gauche : Les dix députés du Front de gauche vont constituer un groupe avec des élus "progressistes" d'outre-mer, a annoncé mardi le député communiste du Puy-de-Dôme André Chassaigne, qui devrait le présider.
- Au Parti radical : Le président des radicaux, Jean-Louis Borloo, a annoncé la création d'un nouveau groupe centriste, l'Union des démocrates et indépendants (UDI), dont il a été élu président, avec comme vice-président l'ex ministre de la fonction publique, François Sauvadet. Le Nouveau Centre a annoncé qu'il allait rejoindre le groupe UDI, mais son président, Hervé Morin, ne devrait pas s'y inscrire.
- LES AUTRES POSTES CONVOITÉS À L'ASSEMBLÉE
D'autres postes sont à répartir à l'Assemblée : les présidences de commission et les fonctions, convoitées, de questeurs, chargés des finances du Palais-Bourbon.
- Les postes de questeurs sont au nombre de trois. Deux reviennent à la majorité et un à l'opposition. Il s'agit de tenir les cordons de la bourse et de veiller à l'utilisation du budget de l'Assemblée. Marylise Lebranchu était questeur, avec les UMP Richard Maillé et Philippe Briand, dans la législature précédente.
Le socialiste Jean Launay a fait acte de candidature à la questure. Selon une source parlementaire, son collègue du PS Bernard Roman pourrait aussi être intéressé.
Six vice-présidents sont également désignés. Ils assurent à tour de rôle, avec le ou la président (e), la présidence des séances. Ils sont désignés à la proportionnelle des groupes politiques.
- Les présidences des huit commissions permanentes : elles font également naître des appétits alors que le travail en commission est essentiel, encore plus depuis la réforme constitutionnelle de 2008.
Si Elisabeth Guigou renonce à la présidence de l'Assemblée, elle pourrait être intéressée par les affaires étrangères. Chez les socialistes, Catherine Lemorton a également déclaré son intérêt pour les affaires sociales, Guillaume Garot, proche de Ségolène Royal, pour la défense, et Jean-Jacques Urvoas pour la commission des lois. La présidence de la commission du développement durable pourrait revenir à un député écologiste.
A droite, c'est la présidence de la commission des finances qui suscitait l'appétit de l'ancien ministre de l'économie, François Baroin, ou de l'ex-ministre du budget Valérie Pécresse. Mais, selon une source parlementaire, Gilles Carrez, ancien rapporteur général du budget, semblerait bien placé pour l'emporter. Pour remplacer Gilles Carrez, Pierre-Alain Muet et Christian Ekert, membres PS très actifs de la commission des finances, sont des noms fréquemment cités.
Il s'agit donc d'un Meccano assez complexe, qui permet de satisfaire courants et ambitions, de récompenser fidélité ou expérience. L'équation peut aussi être territoriale, afin de ne pas octroyer trop de postes à des députés venant d'un département, comme Paris ou la Seine-Saint-Denis
"J'ai décidé d'être candidate à la présidence de l'Assemblée nationale, je suis prête" (Elisabeth Guigou)
le Mercredi 20 Juin 2012 à 08:35
Invitée de France Info ce matin, l'ancienne ministre, actuelle députée de Seine-Saint-Denis, a officialisé sa candidature au "perchoir". Ils devraient être trois candidats socialistes, avec Claude Bartolone et Jean Glavany. L'élection est prévue mardi prochain.
"JE REPRENDS CE FLAMBEAU"
"François Bayrou a suivi une stratégie du "ni-ni" [ni à droite ni à gauche] mais, traditionnellement le centre, ce sont les modérés qui pèsent sur la droite, c'est cela la réalité", a expliqué le patron des radicaux à propos de la disparition de François Bayrou des bancs de l'Assemblée nationale.
"Beaucoup de gens s'y retrouvent [dans le centre] mais ils ont besoin de savoir : dans quel type d'alliances. Donc, aujourd'hui oui, je reprends ce flambeau", a-t-il ajouté.
M. Borloo, a annoncé mardi 19 juin la création d'un nouveau groupe centriste, "l'Union des démocrates et indépendants" à l'Assemblée nationale. Ce groupe, qui rassemble des députés du Parti radical, du Nouveau Centre et des indépendants, comprenait 17 membres au moment de sa création. Mercredi, M. Borloo a indiqué que l'UDI comptait désormais 22 élus avec l'arrivée d'un élu MoDem, de 2 UMP et de 2 élus du Nouveau centre.
Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, a annoncé mardi qu'il allait rejoindre le groupe UDI.
"J'AI TENU PAROLE"
Interrogé sur le rôle que pourra jouer ce nouvel ensemble centriste dans les prochaines échéances électorales, Jean-Louis Borloo a évité d'aborder la question sensible de la présidentielle de 2017. "On n'en est pas là, mais sur les municipales oui, sur les régionales oui, sur les européennes oui", a-t-il expliqué.
"Personne n'avait compris ma position, en novembre dernier, lorsque j'avais dit que ce n'était pas à la présidentielle que se reconstitue le centre dans la Ve République, c'est aux élections législatives, je vous avais dit que je prenais date. J'ai tenu parole", a-t-il conclu.
Jean-Louis Borloo se revendique comme le nouveau patron du centre en France
Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, qui a pris la tête d'un nouveau groupe à l'Assemblée nationale, s'est revendiqué mercredi 20 juin comme le nouveau patron du centre en France, expliquant qu'il "reprenait le flambeau", après notamment l'échec de François Bayrou aux législatives.
Interrogé sur Europe 1 sur le fait de savoir s'il se considérait comme le nouveau patron du centre après avoir pris la présidence d'un nouveau groupe à l'Assemblée, Jean-Louis Borloo a assumé : "d'une certaine manière, en ayant été élu à l'unanimité, ça y ressemble", a-t-il lancé."JE REPRENDS CE FLAMBEAU"
"François Bayrou a suivi une stratégie du "ni-ni" [ni à droite ni à gauche] mais, traditionnellement le centre, ce sont les modérés qui pèsent sur la droite, c'est cela la réalité", a expliqué le patron des radicaux à propos de la disparition de François Bayrou des bancs de l'Assemblée nationale.
"Beaucoup de gens s'y retrouvent [dans le centre] mais ils ont besoin de savoir : dans quel type d'alliances. Donc, aujourd'hui oui, je reprends ce flambeau", a-t-il ajouté.
M. Borloo, a annoncé mardi 19 juin la création d'un nouveau groupe centriste, "l'Union des démocrates et indépendants" à l'Assemblée nationale. Ce groupe, qui rassemble des députés du Parti radical, du Nouveau Centre et des indépendants, comprenait 17 membres au moment de sa création. Mercredi, M. Borloo a indiqué que l'UDI comptait désormais 22 élus avec l'arrivée d'un élu MoDem, de 2 UMP et de 2 élus du Nouveau centre.
Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, a annoncé mardi qu'il allait rejoindre le groupe UDI.
"J'AI TENU PAROLE"
Interrogé sur le rôle que pourra jouer ce nouvel ensemble centriste dans les prochaines échéances électorales, Jean-Louis Borloo a évité d'aborder la question sensible de la présidentielle de 2017. "On n'en est pas là, mais sur les municipales oui, sur les régionales oui, sur les européennes oui", a-t-il expliqué.
"Personne n'avait compris ma position, en novembre dernier, lorsque j'avais dit que ce n'était pas à la présidentielle que se reconstitue le centre dans la Ve République, c'est aux élections législatives, je vous avais dit que je prenais date. J'ai tenu parole", a-t-il conclu.
LA DROITE DITE "POPULAIRE": PERSISTER DANS L'ERREUR ?
http://www.lefigaro.fr/politique/2012/06/19/01002-20120619ARTFIG00937-la-droite-populaire-veut-enfoncer-le-meme-clou.phpPostes, candidats et calendrier de l'Assemblée : les réponses à vos questions
Le Monde.fr | • Mis à jour le
Par Alexandre Léchenet
Le mardi 26 juin 2012 s'ouvrira la nouvelle législature, la quatorzième de la Ve République. Lors de cette première séance, présidée par un bureau d'âge, sera élu le président de l'Assemblée nationale. Le même jour, devront être déclarés les différents groupes parlementaires.
- Quel est le rôle du bureau d'âge ? Qui le compose ?
Il sera entouré des six députés les plus jeunes, qui occuperont la tâche de secrétaire jusqu'à l'élection du nouveau bureau. Marion Maréchal-Le Pen (FN, Vaucluse), Gérald Darmanin (UMP, Nord), Razzy Hammadi (PS, Seine-Saint-Denis) en feront partie, de même que Damien Abad (Nouveau Centre, Ain), Laurent Marcangeli (UMP, Corse-du-Sud) ainsi que Virginie Duby-Muller (UMP, Haute-Savoie).
- Qui est candidat pour la présidence de l'Assemblée ? Y aura-t-il plusieurs candidats socialistes ?
Lire à ce sujet : Présidence de l'Assemblée : Guigou met en avant "la parité" face à Bartolone et Glavany
Pour ne présenter qu'une seule candidate, le groupe socialiste devrait choisir son candidat, ou sa candidate, lors d'une "primaire" qui devrait se tenir jeudi 21 juin. Le groupe UMP devrait présenter un candidat pour la forme ; il s'agira de Bernard Accoyer (Haute-Savoie), président de l'Assemblée sortante.- Quels groupes parlementaires sont constitués ? Qui en sont les présidents ?
Un groupe pour les socialistes et les radicaux de gauche. Il sera présidé par Bruno Le Roux (Seine-Saint-Denis).
Un groupe pour les députés UMP. Pour désigner son président, un vote aura lieu mercredi. Xavier Bertrand (Aisne), Christian Jacob (Seine-et-Marne) et Hervé Gaymard (Savoie) sont candidats, M. Jacob, "copéiste", partant favori. Le résultat sera annoncé à 15 heures, lors de la réunion du groupe.
Un groupe pour les écologistes. François de Rugy (Loire-Atlantique) et Barbara Pompili (Somme) devraient présenter un "ticket" pour sa présidence.
Un groupe pour les centristes. Nommé "Union des démocrates et indépendants", il rassemble des députés du Parti radical, du Nouveau Centre, les deux députés du MoDem, ainsi que d'autres députés de droite "indépendants". Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, réélu député du Nord, en sera le président.
Un groupe Front de gauche. Avec cinq collègues issus de divers partis d'outre-mer, les députés du Front de Gauche pourraient constituer un groupe. André Chassaigne (PCF, Puy-de-Dôme) en serait le président.
- Quelles autres postes doivent être attribués ?
La commission des finances. L'usage établi par Nicolas Sarkozy est de la réserver à un membre de l'opposition. Il devrait s'agir de Gilles Carrez (UMP, Val-de-Marne), rapporteur général du budget dans la législature précédente.
Pour les autres commissions, une d'entre elles sera présidée par un écologiste, selon un accord passé avec les socialistes. Les présidences des autres commissions dépendront notamment de l'élection du président de l'Assemblée.
Alexandre Léchenet
ECONOMIE
G20 : la croissance, l'Europe... et une taxe sur les transactions financières
le Mercredi 20 Juin 2012 à 06:05
"Une croissance forte, durable et équilibrée reste la priorité numéro un du G20", peut-on lire dans la déclaration commune publiée à l'issue du sommet. Fort logiquement, le G20 soutient les efforts de l'Europe de sortir de la crise...
Autour de la table de travail... © Reuters Mexico Presidency
Les apparences sont parfois trompeuses. Los Cabos, c'était bien le sommet du G20, et non un sommet européen... Même s'il a beaucoup été question de la crise de l'euro. Pourquoi en avoir autant parlé ? Par crainte de la contagion, sans doute...A plusieurs reprises, le principe d'une intégration du secteur bancaire à l'échelle européenne a été évoqué, afin de briser la "boucle" qui lie pour l'instant les Etats et les banques, et qui n'en finit plus de creuser les déficits publics.
"J'ai confiance dans ce processus parce que sur la
croissance, sur l'union bancaire, sur la perspective de faire
que solidarité et responsabilité budgétaires soient liées, nous
avons des possibilités d'accord", a déclaré François Hollande
"J'ai confiance dans ce processus parce que sur la croissance, sur l'union bancaire, sur la perspective de faire que solidarité et responsabilité budgétaires soient liées, nous avons des possibilités d'accord", a déclaré François Hollande."Chaque pas montre que l'Europe se dirige vers davantage d'intégration plutôt que vers une rupture", a ainsi estimé le président américain, Barack Obama. "Les graines d'un plan de reprise sont plantées", a enchaîné Christine Lagarde, la directrice générale du FMI.
Les dirigeants du G20 attendent maintenant le Conseil européen, les 28 et 29 juin à Bruxelles, qui devrait lancer le processus vers davantage d'intégration, notamment via une union bancaire. D'ici là, une réunion à quatre (France, Allemagne, Italie, Espagne) est prévue vendredi à Rome.
En marge de ce sommet, François Hollande a officiellement annoncé la mise en place, l'an prochain, de la taxe sur les transactions financières. Sans le G20 - alors que le dispositif figurait jusque-là dans les communiqués du G20. Cette taxe, selon le président français, ne peut "pas être décidée à l'échelle du G20 mais dans le cadre d'une cooperation renforcée", le mécanisme au sein des institutions européennes qui permet à un certain nombre d'Etats membres d'aller de l'avant.
ATTRACTIVITE DE LA FRANCE
HUMOUR......ENCORE QUE.....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire