Nombre total de pages vues

567,568

vendredi 22 juin 2012

22062012 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

RACISTE PEUT ËTRE PAS MAIS CONNE, CA S'EST SUR.

INSURRECTION


ECONOMIE

Air France se donne l'été pour boucler son plan

Direction et syndicats doivent s'entendre sur les modalités de mises en oeuvre du volet social du Plan Transform 15, qui prévoit de supprimer 5.122 postes d'ici à fin 2013.

Projet de plan social chez Fram


Le voyagiste, en difficulté depuis plusieurs années, présentera le 13 juillet un projet de réorganisation avec à la clé des licenciements.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0202132902081-projet-de-plan-social-chez-fram-336424.php?xtor=RSS-2059

L'administrateur judiciaire annonce la mise en vente de l'intégralité du groupe volailler Doux (3.400 salariés)

le Vendredi 22 Juin 2012 à 15:31

Après l'échec d'un plan de redressement du leader européen de la volaille, étranglé par ses dettes, l'administrateur judiciaire annonce que le groupe est désormais à vendre dans sa totalité. Le gouvernement tente de mobiliser les banques pour maintenir l'activité du groupe.

Des salariés du groupe Doux manifestent devant le siège de l'entreprise familiale, à Châteaulun (Finistère) © Maxppp David Ademas
"Au bout de trois semaines d'observation, on a fait le constat que la trésorerie est trop difficile et que l'on vit d'expédient (...) On ne va pas durer longtemps comme cela", explique l'administrateur judiciaire de Doux, nommé au début du mois.
Régis Valliot a donc décidé de partir à la recherche d'un repreneur pour la totalité du groupe. Il exclut de fait toute vente à la découpe, afin de "ménager la filière." 
Doux, leader européen de la volaille, a été placé en redressement judiciaire le 1er juin, à sa demande. Cette entreprise familiale basée à Châteaulin (Finistère) croule sous les dettes. Elle emploie quelque 3.400 salariés et fait vivre 700 à 800 éleveurs, dont certains n'ont rien touché depuis plusieurs mois.
Ce matin encore, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll lançait un appel aux banques afin qu'elles réunissent 30 à 40 millions d'euros pour maintenir l'activité du groupe Doux, alors que des problèmes d'approvisionnement touchent désormais plus d'une centaine d'élevages.
A cet stade, c'est la banque britannique Barclays qui semble bloquer la conclusion d'un accord. Le conseil régional propose pourtant d'apporter sa garantie à un pool de banques qui comprendrait notamment les caisses régionales du Crédit Agricole et du Crédit Mutuel.
POLITIQUE

Mini-remaniement : quatre nouveaux ministres font leur entrée dans le gouvernement Ayrault

le Jeudi 21 Juin 2012 à 20:44

Quatre nouveaux ministres délégués ont été nommés ce soir au gouvernement, tandis que deux ministres ont changé de portefeuille. Le nouveau gouvernement comporte 19 femmes et 19 hommes.

Il a fallu attendre près de 21h pour connaître la composition du nouveau gouvernement de François Hollande. Un léger remaniement gouvernemental quatre jours après le second tour des législatives.
Quatre nouveaux ministres font leur entrée.
Thierry Repentin nommé ministre délégué à la Formation professionnelle et l'Apprentissage. Agé de 49 ans, ce sénateur est un spécialiste reconnu de la question du logement, président du mouvement HLM depuis décembre 2008. Lors de la campagne présidentielle de François Hollande, il était responsable du pôle thématique "Habitat, politique de la ville".

Anne-Marie Escoffier est à la Décentralisation.
Guillaume Garo est ministre délégué chargé de l'Agroalimentaire. Ce fidèle de Ségolène Royal, député-maire de Laval, occupait au PS les fonctions de secrétaire national au commerce et à l'artisanat.
Hélène Conway aux Français de l'étranger. La socialiste âgée de 51 ans, est aussi membre du Conseil d'administration de l'Agence pour l'Enseignement  Français à l'Etranger (AEFE). Au Sénat, elle avait été désignée notamment secrétaire de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées, membre de la délégation aux droits des femmes, et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, ainsi que présidente du groupe d'amitié France-Canada.

Des changements ont été effectués avec l'attribution du Commerce extérieur à Nicole Bricq. Delphine Batho a été nommée ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie. 

Le premier conseil des ministres de ce nouveau gouvernement de Jean-Marc Ayrault aura lieu demain matin.
Le grand absent de ce remaniement est l'ancien secrétaire national du Parti communiste Robert Hue, qui avait suivi François Hollande plutôt que Jean-Luc Mélenchon pendant la campagne présidentielle.
Cette non-participation pourrait s'expliquer par le souci de ménager des susceptibilités au Parti communiste et au Parti de gauche, qui ont refusé de participer au gouvernement.
De l'autre côté de l'échiquier politique, l'appel du sénateur socialiste François Rebsamen à faire entrer un membre du MoDem au gouvernement n'a pas été entendu.
Le nouveau gouvernement est composé de 38 ministres. La parité est parfaitement respectée.

La liste du gouvernement Ayrault II

MINISTRES
Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères
Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale
Christiane Taubira, Garde des Sceaux, ministre de la Justice
Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, des Finances
Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la santé
Cécile Duflot, ministre de l'Egalité des territoires et du logement
Manuel Valls, ministre de l'Intérieur
Nicole Bricq, ministre de Commerce extérieur
Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif
Delphine Batho ministre de l'Ecologie, du développement durable et de l'énergie
Michel Sapin, ministre du Travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense
Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la communication
Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche
Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement
Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt
Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'Etat, de la décentralisation et de la fonction publique
Victorin Lurel, ministre des Outremer
Sylvia Pinel, ministre de l'Artisanat, du commerce et du tourisme
Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative
MINISTRES DELEGUES
Jérôme Cahuzac, ministre délégué auprès du ministre de l'Economie et des finances, chargé du Budget
George Pau-Langevin, ministre déléguée auprès du ministre de l'Education nationale, chargée de la Réussite éducative
Alain Vidalies, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement
François Lamy, ministre délégué auprès de la ministre de l'Egalité des territoires et du logement, chargé de la Ville
Bernard Cazeneuve, ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes
Michèle Delaunay, ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, chargée des Personnes âgées et de l'autonomie
Benoît Hamon, ministre délégué auprès du ministre de l'Economie, des finances et du commerce extérieur, chargé de l'Economie sociale et solidaire et de la consommation
Dominique Bertinotti, ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires sociales et de la santé, chargée de la Famille
Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires sociales et de la santé, chargée des Personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion
Pascal Canfin, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé du Développement
Yamina Benguigui, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée de la francophonie
Frédéric Cuvillier, ministre délégué auprès de la ministre de l'Ecologie et du développement durable, chargé des Transports, de la mer et de la pêche
Fleur Pellerin, ministre déléguée auprès du ministre du Redressement productif, chargée des PME, de l'innovation et de l'économie numérique
Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants.
Thierry Repentinest nommé ministre délégué à la Formation professionnelle et l'Apprentissage  ; Anne-Marie Escoffier, ministre déléguée chargée de la Décentralisation  ; Guillaume Garot ministré délégué chargé de l'Agroalimentaire, la sénatrice Hélène Conway, ministre déléguée chargée des Français de l'étranger.
LES ECHOS

SOCIAL

Pôle emploi revoit sa stratégie d'accompagnement

Par Fabien Soyez Publié

Un panneau Pole Emploi, à Lille, dans le Nord de la France.

Un panneau Pole Emploi, à Lille, dans le Nord de la France. Crédits photo : PHILIPPE HUGUEN/AFP

 Le conseil d'administration de Pôle emploi a entériné «le suivi différencié». Ce nouveau système doit remplacer l'actuel suivi mensuel personnalisé. Les syndicats sont réservés.

Changement de cap à Pôle Emploi. Adopté jeudi par le conseil d'administration, le «plan stratégique 2015» prend acte de l'échec du suivi mensuel personnalisé, qui proposait un entretien chaque mois, pour chaque personne inscrite au chômage depuis plus de quatre mois. Le plan stratégique propose à la place de «différencier» le suivi des chômeurs, avec l'objectif d'alléger le portefeuille des conseillers chargés d'accompagner ceux qui en ont le plus besoin - 70 demandeurs d'emploi maximum, contre une moyenne de 117 actuellement.
Ainsi les chômeurs seront-ils orientés selon leur profil. Un «accompagnement renforcé» sera proposé aux demandeurs d'emploi les plus en difficulté. Les autres seront répartis dans deux catégories: celles des chômeurs «qui ont besoin d'un appui régulier dans leur recherche» et celle des demandeurs d'emploi «proches du marché du travail et autonomes». Ces derniers se verront ainsi proposer un accompagnement «100% web» et dématérialisé, par e-mail, téléphone, ou chat.

Problème de moyens

La semaine prochaine, de nouvelles discussions vont s'ouvrir avec les organisations syndicales sur les modalités de la mise en œuvre du plan. Les syndicats sont d'ores et déjà sur leurs gardes. Certains reconnaissent dans ce projet une «bonne idée». A l'Unsa Pôle Emploi, on salue le «cadre plus officiel» qui en finit avec un suivi mensuel personnalisé «physiquement impossible». Du côté de la CFDT, on apprécie «la concentration des moyens sur ceux qui en ont besoin». Mais la question des moyens accordés à Pole Emploi subsiste. «Une des conditions de la réussite de sa mise en œuvre opérationnelle reste l'octroi de moyens supplémentaires. On en est au démarrage, les difficultés commencent», note Patricia Ferrand.
Le SNU, le principal syndicat de Pôle Emploi dénonce un plan qui «recherche uniquement des gains de productivité au détriment des usagers». Jean-Charles Steyger, représentant national du SNU, explique au Figaro: «selon la direction, 2300 équivalents-temps plein vont se consacrer au suivi renforcé. Sur 900.000 demandeurs d'emploi concernés par ce suivi, seulement 160.000 y auront accès. On laisse de côté une grande part des chômeurs.» Et d'attaquer, plus généralement, un plan «qui permettra à la direction de garder un ratio d'effectifs constants, et de réduire les coûts. La logique est plus comptable que sociale!».
Avec 45.000 conseillers pour 2,8 millions de personnes au chômage au premier trimestre 2012 en France Métropolitaine, «la situation est au bord de l'explosion», avertit-il. Le SNU réclame la création de 7000 postes «minimum», pour éviter «que par défaut de moyens, 1,5 million de demandeurs d'emploi soient laissés de côté par cette offre». Particulièrement opposé à l'accompagnement «100% web» proposé par le plan, il estime que «ce moyen déshumanisé est complétement inadapté.»
Le SNU espère rencontrer Michel Sapin avant la grande conférence sociale des 9 et 10 juillet, qui réunira les organisations syndicales et patronales. Avant les élections présidentielles, François Hollande avait promis de renforcer les moyens de l'agence, notamment en matière de formation. Le ministre du Travail devrait s'exprimer sur le sujet le 2 juillet, après avoir rencontré les managers de Pôle emploi.

Délocalisation: 12 salariés licenciés

AFP Publié

Douze salariés ont été récemment licenciés de la société de marketing sensoriel Mood Media à Feucherolles (Yvelines) après avoir refusé d'être transférés en Roumanie, a-t-on appris de sources concordantes, confirmant une information du Parisien.Nathalie Dussert, 48 ans, employée depuis 13 ans dans cette société, a appris comme ses onze collègues le 12 avril que son poste était transféré en Roumanie. "J'ai été licenciée pour motif personnel mais il s'agit d'un licenciement économique", dénonce-t-elle. "J'ai eu quinze jours pour accepter ou refuser. Et il a fallu poser les bonnes questions, car ils nous disent qu'on gardera notre salaire français mais, en arrivant sur place, on nous fait un nouveau contrat roumain à 632 euros par mois, sans couverture sociale", dit-elle. La quadragénaire, qui élève seule ses enfants, envisage de saisir la justice.

La société Mood Media, groupe mondial spécialisé dans le marketing sensoriel, emploie 163 salariés en France. Le directeur juridique de Mood Media, Bruno Besson, assure que dans le cas d'un transfert d'activité, "la loi nous oblige" à transférer automatiquement les contrats et ne permet "pas de licencier pour motif économique".  Si un salarié avait accepté la proposition, il aurait gagné "le même salaire versé par la société roumaine", ajoute-t-il. "L'entreprise acceptera d'aller au-delà de ce que prévoit un licenciement classique et va donner plus que pour un licenciement économique", promet M. Besson, précisant notamment que le paiement d'une formation a été proposé aux salariés, qui bénéficieront d'une priorité à l'embauche d'un an.

M. Besson, qui souligne que Mood Media a embauché 30 personnes en CDI depuis 2010 en France, assure également que l'inspection du travail a été informée. Du côté de la CGT, Alain Hinot estime que l'employeur a "voulu éviter un plan de sauvegarde de l'emploi, qui est beaucoup plus lourd", en présentant la situation comme un "prétendu transfert" et non comme une délocalisation. "Cela a été fait pour brouiller les pistes", fustige-t-il. L'un des salariés, délégué syndical CGT, avait dans un premier temps accepté la proposition de transfert. Ne s'étant pas présenté en Roumanie, il a été licencié pour abandon de poste. Il contestera son licenciement le 29 juin devant le conseil des Prud'hommes de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).

Le gouvernement devrait opter pour une hausse du SMIC limitée à 2 % au 1 er  juillet

Le scénario d'une hausse d'environ 2 % du SMIC apparaît comme le plus probable. Une partie importante de ce coup de pouce (1,4 %) constituera un à-valoir sur la hausse légale du 1 er  janvier, à savoir le montant de l'inflation depuis la dernière revalorisation du salaire minimum.
Il y a ceux, à Bercy, qui ont les yeux rivés sur le déficit budgétaire et la faiblesse des marges des entreprises : ceux-ci voudraient limiter l'augmentation du SMIC à l'équivalent de l'inflation. A l'opposé, il y a ceux qui jugent nécessaire, au vu des attentes de l'opinion publique, de faire 1 point de plus que l'inflation. Bref, l'ampleur du coup de pouce au SMIC qui doit être dévoilée mardi et sur laquelle travaille le gouvernement se joue entre 1,5 % et 2,5 %.
Selon nos informations, la poire devrait être en définitive coupée en deux : c'est une hausse de 2 % qui devrait être annoncée aux partenaires sociaux lors de la réunion de la Commission nationale de la négociation collective. C'est en tout cas l'hypothèse qui tenait la corde hier en fin de journée, tandis qu'on apprenait que la réunion de ministres programmée ce vendredi à Matignon était annulée.
Formule de calcul à modifier
Une chose est sûre, ce coup de pouce d'environ 2 % sera en grande partie un à-valoir sur la future hausse légale devant intervenir au plus tard au 1 er janvier 2013. L'inflation constatée depuis novembre dernier (qui a servi au calcul de la dernière hausse légale) atteint 1,4 %. Le vrai coup de pouce serait donc de 0,6 point. Cela signifie aussi que la prochaine hausse légale (début 2013) sera faible, en se basant seulement sur l'inflation entre mai et novembre 2012 (et non sur un an).
Mais François Hollande l'a aussi promis, cette formule devrait être modifiée d'ici là pour prendre davantage en compte la croissance, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, où à la hausse des prix s'ajoute la moitié du gain de pouvoir d'achat du salaire ouvrier. C'est sans doute sur cette perspective que le gouvernement va appuyer son argumentaire pour convaincre les syndicats de la logique de ce geste « raisonnable », en rappelant que, pendant tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy, il n'y avait eu aucun coup de pouce.
Les experts désapprouvent
Le groupe d'experts chargé par la loi de rendre un avis avant chaque 1 er janvier doit voir le ministre du Travail, Michel Sapin, lundi. Il devrait lui dire tout le mal qu'il pense de son projet, qui, selon les évaluations de l'un de ses membres, Francis Kramarz, pourrait détruire de 30.000 à 50.000 postes si les 2 % sont confirmés (« Les Echos » du 13 juin). Une hausse de 2 % porterait le SMIC horaire de 9,22 euros à 9,40 euros, soit un peu plus de 27 euros de gain mensuel pour le salarié.
Le choix d'un coup de pouce limité s'explique par l'impact sur les entreprises, et surtout les PME, d'une telle mesure. La CGPME a d'ailleurs encore appelé hier à un « moratoire » et François Hollande a promis de prendre en compte la compétitivité des entreprises. Mais il s'explique aussi par son coût pour l'Etat : renchérissement des allégements de cotisations sur les bas salaires et surcoût pour l'Etat employeur. Selon l'IGF, un coup de pouce de 1,5 % coûterait 1,4 milliard d'euros au budget de l'Etat.
L. DE C.

Les grilles salariales démarrant sous le Smic concernent environ un salarié sur sept



Affaire de la Direction des constructions navales : trois cadres de l'armement renvoyés en justice
Les principaux protagonistes d'une affaire d'espionnage impliquant le groupe Direction des constructions navales (DCN, aujourd'hui DCNS), une société d'armement dont l'Etat est actionnaire majoritaire, viennent d'être renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris. L'ordonnance de renvoi a été signée le 13 juin par la juge Patricia Simon. C'est dans le cadre de cette enquête qu'avaient été saisis des documents confidentiels qui relancèrent les investigations sur l'attentat de Karachi, qui coûta la vie à onze Français, en 2002, en suggérant une piste financière jusque-là ignorée par la justice.
L'enquête, ouverte en février 2008 pour "corruption active et passive", "abus de biens sociaux", "violation du secret de l'instruction" et "violation du secret de la défense nationale", a établi que la DCN avait eu recours, entre2001 et 2004, aux services de sociétés d'intelligence économique pour se procurer des pièces de procédures judiciaires d'affaires sensibles susceptibles de concerner le groupe d'armement. Ont ainsi été découverts en perquisition des documents relatifs aux affaires Clearstream ou des frégates de Taïwan, mais aussi des renseignements sur des magistrats, tels que le juge Renaud Van Ruymbeke ou le juge Paul Perraudin en Suisse, ou encore sur l'entourage de personnalités politiques, comme Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la défense.
Chaque dossier ou personnalité était désigné sous un nom de code: "Méditerranée" dissimulait ainsi M. Van Ruymbeke, quand "Lustucru" signifiait Thales International, etc. Pour obtenir ces informations confidentielles, la DCN eut recours aux services de sociétés d'intelligence économique dirigées par deux anciens des services secrets: Michel Mauchand (passé par la DGSE) et surtout Claude Thévenet (ex-DST).
Comme le rappelle l'ordonnance de la juge, les missions confiées par la DCN "visaient à recueillir des informations, contacter des autorités judiciaires proches des dossiers, obtenir des documents. Ces missions nécessitaient de recourir à des sources que M. Thévenet devait rémunérer, de sorte qu'il avait un compte en Suisse auprès de la banque Darier Hentsch".
L'enquête n'ayant pu établir qui avait fourni les documents confidentiels découverts, les poursuites pour violation du secret ont été abandonnées, tandis que les faits de "corruption" ont été requalifiés en "trafic d'influence". C'est de ce délit dont devra répondre M.Thévenet devant le tribunal, de même que Gérard-Philippe Ménayas, commanditaire pour DCN-I (la filiale commerciale de la DCN), dont il était le directeur financier, des missions de renseignement contestées. Ce dernier est également renvoyé pour "complicité d'abus de biens sociaux".
"SIMPLE EXÉCUTANT"
Les deux hommes comparaîtront aux côtés de deux dirigeants d'envergure de la DCN, renvoyés pour "abus de biens sociaux" : Philippe Japiot et Alex Fabarez, respectivement anciens président et directeur général de DCN-I. En revanche, Jean-Marie Boivin, l'homme des commissions occultes au sein de la DCN, échappera au procès, la juge lui ayant accordé un non-lieu.
Interrogé par Le Monde, Me Jean-Marc Fedida, l'avocat de M. Thévenet, déçu pour son client, qualifié de "simple exécutant", s'est exclamé : "Puisqu'ils veulent un procès, ils vont en avoir un vrai!"
A titres divers, toutes ces personnes sont aujourd'hui les acteurs de l'un des principaux feuilletons politico-financiers, l'affaire de Karachi. Parmi les dossiers saisis à la DCN, les policiers tombèrent en effet sur le classeur "Nautilus", nom de code désignant l'attentat de Karachi. Les rapports "Nautilus", rédigés par M. Thévenet dès 2002, révélaient que l'attentat, longtemps imputé à Al-Qaida, trouverait son origine dans les dessous financiers du contrat Agosta - la vente par la France au Pakistan, en 1994, de trois sous-marins, construits par la DCN. Selon cette hypothèse, l'attentat aurait été décidé par des intermédiaires furieux de l'arrêt décidé par Jacques Chirac, après son élection en 1995, du versement de commissions dont il pensait qu'elles avaient servi à financer son rival, Edouard Balladur.
C'est en découvrant, en septembre 2008, sur Mediapart, les extraits de "Nautilus" que le juge antiterroriste Marc Trévidic, chargé de l'enquête sur l'attentat, décida d'orienter son enquête vers la piste financière, aujourd'hui traitée par son collègue du pôle financier... Renaud Van Ruymbeke.

Les cadeaux " surprise" de Nicolas Sarkozy

Rédigé par Juan Sarkofrance le Vendredi 22 Juin 2012 à 10:30

Jeudi soir, le second gouvernement Ayrault était formé, sans réelle surprise. Certains cherchaient la critique facile, sans issue ni intérêt. L'important était ailleurs. Les cadeaux de la précédente législature se découvrent semaine après semaine. Et ils étaient nombreux.
Ce jeudi, il y avait le prix du gaz, un trou imprévu de 10 milliards et un faux-scoop du Figaro.
Nous pouvions désigner les coupables: un gros mensonge d'Eric Besson en novembre dernier; un bidonnage des prévisions de croissance par Valérie Pécresse, et, avant tout, Nicolas Sarkozy lui-même.   

Le prix du gaz
Mercredi 20 juin, le rapporteur public du Conseil d'Etat a préconisé l'annulation de l'arrêté du 29 septembre 2011 qui gelait les prix du gaz. En d'autres termes, il préconise une augmentation rétro-active pour les ménages. 
On se souvient d'Eric Besson faussement triomphant nous vendant ce gel comme la preuve de l'efficacité gouvernementale: « Il y a plusieurs scénarii sur la table. Il y a un ou plusieurs scénarios où ça augmente, faiblement ou modérément. (...) A titre personnel, le seul scénario que j'écarte c'est l'hypothèse d'une augmentation forte du prix du gaz » déclarait-il encore fin novembre.... en violation d'une règlementation que le gouvernement Fillon avait installée! Sans surprise, GDF-Suez avait porté plainte et eu gain de cause. Au 1er janvier, Fillon avait concédé une hausse de 4%, contre 10% théoriquement dû. A l'époque, l'équipe Sarkozy pensait déjà la campagne présidentielle.
 Six mois plus tard, le réajustement risque d'être brutal. L'avis du rapporteur public précède généralement le jugement définitif du Conseil d'Etat, qui a été saisi par GDF-Suez. Cette nouvelle tombe au plus mal. Elle oblige le gouvernement à accélérer la mise en oeuvre de l'une des promesses du candidat Hollande, l'adoption d'une tarification progressive en fonction des revenus pour lutter contre la précarité énergétique. 
Les 10 milliards Second cadeau empoisonné, plus grave encore: l'exécution du dernier budget de l'Etat voté sous la mandature Sarkozy connaît des ratés. Il manquerait quelque 10 milliards d'euros de recettes. Le collectif budgétaire de juillet inclura donc des mesures d'urgence. Le ministre chargé des relations avec le parlement, Alain Vidalies, l'a confirmé mercredi : « On constate qu'il manque 10 milliards sur l'exécution du budget, « ce n'est quand même pas nous qui allons assumer cette responsabilité ».  
Et oui... c'est une évidence... Mme Pécresse s'indignait sur Twitter du report de publication du rapport de la Cour des Comptes de quelques jours. L'ancienne ministre du Budget était moins diserte sur le dérapage des finances publiques: sa dernière loi de finances était-elle bidonnée ?
« On voudra bien constater que le fait qu'il manque 10 milliards d'euros à la fin du mois de juin n'est pas de la responsabilité d'un gouvernement ou d'une majorité qui est en place depuis le 16 mai » 
Alain Vidalies
Parmi les pistes évoquées par le dit ministre, certaines sont de bon sens: l'exonération partielle d'impôt et de cotisations sociales des heures supplémentaires, outre qu'elle est anachronique et heurte l'emploi, coûte 4,6 milliards d'euros par an (dont 3,2 milliards à la Sécu, une charge compensée par l'Etat). L'AFP mentionnait également une réforme de l'impôt sur la fortune (ISF), le plafonnement des niches fiscales, la taxation des dividendes, et l'alourdissement de la fiscalité sur les successions et les donations.
 
La fausse polémique Rappelez vous cette étrange campagne présidentielle: François Hollande promettait notamment 60.000 recrutements dans l'Education nationale sur 5 ans mais une stabilité générale du nombre de fonctionnaires. Il fallait donc bien que certains ministères subissent des coupes. Mais le clan Sarkozy criait que le candidat socialiste allait augmenter le nombre de fonctionnaires.  
On avait beau leur répéter l'exact verbatim de la promesse hollandaise, rien n'y faisait.
Engagement numéro 10 : « Un coup d’arrêt sera porté à la procédure de révision générale des politiques publiques et à l’application mécanique du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux. »
Engagement numéro 36 : « Je créerai en cinq ans 60 000 postes supplémentaires dans l’éducation.»
«Ces créations se feront dans le cadre de la stabilité des effectifs de la fonction publique» (François Hollande, le 25 janvier dernier ).
Il fallut attendre le débat d'entre-deux tours pour que Hollande mouche définitivement Sarkozy en public sur le sujet. 
Puis vint la campagne législative. L'argument UMPiste évolua à peine: Copé et quelques autres dénoncèrent le « matraquage fiscal » pour financer cette augmentation fantasmée du nombre de fonctionnaires.  
Sept semaines plus tard le Figaro et quelques autres médias paresseux nous la fait à l'envers: le gouvernement Ayrault s'apprêterait à faire des « coupes drastiques ». C'était le scoop du Figaro, jeudi matin. Fichtre ! Quel revirement ! Du candidat laxiste, nous étions passés au père-la-rigueur ! Et la journaliste Cécile Crouzel, du Figaro, n'y allait pas par quatre chemins: « Pendant cinq ans, la gauche a accusé Nicolas Sarkozy de casser le service public, à coup de suppressions de postes, de fermetures de petits tribunaux et autres services locaux. Mais pour tenir ses objectifs de baisse de déficits publics, le gouvernement Ayrault s'apprête à mener une politique tout aussi sévère. » La formule semblait tout droit sortie d'un bureau de riposte de l'UMP.    
C'était normal... Le Figaro, pour la première fois depuis 10 ans, était enfin un journal d'opposition. Et la jeune journaliste continuait l'indignation: « les ministères, à l’exception de ceux 'prioritaires' (éducation, justice et intérieur), verront ainsi leurs effectifs diminuer en moyenne de 2,5 % par an de 2013 à 2015 inclus ». 
Cette affaire n'était en fait qu'un autre aspect de l'héritage sarkozyen : les caricatures de l'ancien Monarque avaient marqué certains esprits au point de confondre les anciens fantasmes UMPistes pour la réalité du programme Hollande. 
Ce jeudi soir, un nouveau gouvernement était formé, conséquence logique de la démission du premier au lendemain des élections législatives. Il y eut peu de surprises, seulement 4 ministres supplémentaires et des changements mineurs. Evidemment, certains allaient railler sur l'effectif global. Les mêmes oubliaient que le second gouvernement Fillon, il y a 5 ans tout juste, comptait 32 ministres et secrétaires d'Etat, payés 30% plus cher. Ils masquaient surtout l'essentiel: nonobstant un déficit budgétaire de 4,5% cette année, les comptes publics manquaient de 10 milliards d'euros supplémentaires aux prévisions du gouvernement Sarkozy. 
Une véritable catastrophe. 
Ami sarkozyste, reviens ! Il faut que tu nous expliques.

PAPETERIE





Tout cela n'est pas parfaitement exact mais, bon, dans l'ensemble.

MANAGEMENT

5 signs you're a lousy boss

By Suzanne Lucas
 
 COMMENTARY: Everyone has horror stories about bad bosses. Then when we become the boss, we tend to think that we're only doing what is necessary and, by the way, that employees cause all the problems.

Thing is, part of a manager's job is to handle bad employees; an employee shouldn't have to handle a bad boss. So how do you know if you are one? Here are five signs that you're failing in your job as a manager. 
1. Your employees lie to you. This may sound like a bad employee problem, but why do they need to lie to you? Do you make unreasonable demands? Punish people excessively for mistakes? Interrogate them over why they need time off? These things all create a culture where your employees feel the only way they can get what they need is to lie. A culture of openness and understanding makes for employees who will speak honestly with you.
2. No other managers want to poach your employees. A good manager develops good employees. Other managers want good employees. If you are developing good employees, your peers will express interest in working with them. If you spend more time trying to get rid of bad employees than trying to keep your good ones, the problem may be with you.
3. You always have emergencies. Business is sometimes unpredictable. And clients? They're not always forthcoming with their true needs and desires. But the fact that things are unpredictable is, well, predictable. As a manager, it's your job to assess the situation and plan in advance. Occasional emergencies are understandable, but constant ones mean that you're not doing what you need to do. Sometimes that involves pushing back against your superiors and protecting your people. It means scheduling according to actual needs, and if you don't have the budget for that it often means changing the definition of need.
4. You always ask yourself "what can I legally do?" rather than "what should I do?" Yes, you have to follow the law. But just because you can tell an employee to cancel their vacation or stay late when they have plans doesn't mean you should. Just because you can fire someone for no reason whatsoever doesn't mean you should fire someone because you feel like it. 
5. You steal credit. Some managers try to impress their bosses by taking credit for everyone's work. This won't only backfire on you when your star employee quits and suddenly your boss is asking for all that work that "you" used to do, but will cause your employees to resent you. Managers are supposed to manage people. Showing that you are capable of hiring, developing, training, and guiding people who are doing great work is what your superiors want to see. 
Certainly this list is not exhaustive, but take a quick look at yourself and see if you fall into any of these categories. If so, stop it and change your behavior. You'll be surprised at how your employees respond to your improved management skills.

Traduction (a peu près)

5 signes que vous êtes un patron minable

Tout le monde a des histoires d'horreur sur de mauvais patrons. Puis, quand nous devenons le patron, nous avons tendance à penser que nous faisons bien ce qui est nécessaire et que les employés provoquent tous les problèmes.La chose est qu'une partie du travail d'un manager est de gérer les mauvais employés ; un employé ne devrait pas avoir à gérer un mauvais patron. Alors, comment savez-vous si vous en êtes un? Voici cinq des signes qui prouvent que vous êtes en défaut dans votre travail de manager.1. Vos employés vous mentent. Cela peut sembler un problème dû demauvais employés, mais pourquoi ont-ils besoin de vous mentir? Vous faites des demandes déraisonnables? Vous punissez les gens trop durement? Vous les interrogez sur les raisons pour lesquelles ils ont besoin de temps libre? Toutes ces choses créent une culture où vos employés sententque le seul moyen qu'ils ont, est de se mentir. Une culture d'ouverture et de compréhension pour vos employés fera qui parleront honnêtement avec vous.2. Aucun autre manager ne veut vous voler vos employés. Un bon gestionnaire  développe de bons employés. Les autres directeurs veulent de bons employés. Si vous développez de bons employés, vos collègues vont exprimer leur intérêt à travailler avec eux. Si vous passez plus de temps à essayer de vous débarrasser de mauvais employés que d'essayer de garder les bons, vous êtes  peut être le problème.3. Vous avez toujours des situations d'urgence. Les affaires sont parfois imprévisibles. Et les clients? Ils n'expriment pas toujours leurs vrais besoins et désirs. Mais le fait que les choses sont imprévisibles, c'est bien prévisible. En tant que gestionnaire, c'est votre travail d'évaluer la situation et le plan à l'action. Les situations d'urgence occasionnelles sont compréhensibles, mais celles constantes signifient que vous ne faites pas ce que vous devez faire. Parfois, cela implique de lutter contre vos supérieurs et ee proteger de vos employés. Cela signifie qu'il faut planifier en fonction des besoins réels, et que si vous n'avez pas le budget pour cela, il faut changer la définition du besoin.4. Vous demandez-vous toujours "que puis-je faire légalement?" plutôt que "Que dois-je faire?" Oui, vous devez suivre la loi. Mais juste parce que vous pouvez dire à un employé d'annuler leurs vacances ou rester tard quand ils ont des plans ne signifie pas que vous devriez. Tout simplement parce que vous pouvez licencier quelqu'un sans raison que ce soit ne veut pas dire que vous devriez licencier quelqu'un parce que vous en avez envie.5. Vous volez du crédit. Certains gestionnaires tentent d'impressionner leurs patrons en s'appropriant le crédit pour le travail des autres. Cela permettra non seulement de se retourner contre vous lorsque votre employé vedette démissionera mais aussi que tout d'un coup votre patron vous demande tout ce travail que «vous» avez l'habitude de faire, mais que vos employés vous laisse tomber. Les gestionnaires sont censés gérer les gens. Montrer que vous assumez l'embauche, le développement, la formation, et le fait de guider les personnes qui font un travail remarquable, est ce que vos supérieurs veulent voir.Certes, cette liste n'est pas exhaustive, mais jetez un coup d'œil sur vous-même et voyez si vous tombez dans l'une de ces catégories. Si c'est le cas, arrêter et changer votre comportement. Vous serez surpris de la façon dont vos employés vont répondre à vos compétences de management améliorées.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire