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lundi 2 décembre 2013

02122013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......



 
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POLITIQUE

François Fillon fait profil bas pour rebondir


 

L’ex-Premier ministre consacre sa semaine aux municipales.
Il tient meeting avec Alain Juppé.


Il n’est plus question de casser la vaisselle mais plutôt « d’unité, d’humilité et de combativité », estime son entourage. - AFP
 

« Casser la vaisselle. » C’était ce qu’un François Fillon, « gonflé à bloc » selon un député filloniste, souhaitait après sa rentrée de septembre. En partie pour se défaire de cette image de modéré un peu lisse qui l’agace tant. Et être de nouveau entendu par un électorat – celui du Front national – qui s’est détourné de la droite après avoir été séduit par la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Sans doute, aussi, pour rattraper le retard par rapport à l’ex-chef de l’Etat dans la course pour 2017 auprès des sympathisants UMP.
Trois mois plus tard, changement de décor : il n’est plus question de casser la vaisselle mais plutôt « d’unité, d’humilité et de combativité », glisse son entourage alors que l’ex-Premier ministre entame aujourd’hui une semaine de déplacements de soutien pour les municipales de mars 2014 aux candidats UMP « de toutes tendances » souligne-t-on. Comme pour contrer ceux qui ont voulu le dépeindre en « diviseur » après ses prises de distance avec Nicolas Sarkozy. François Fillon tiendra d’ailleurs avec Alain Juppé un meeting jeudi près de Bordeaux. Ces déplacements pour les municipales, souligne l’entourage, ont démarré avant l’été et se poursuivront jusqu’au scrutin. Façon, s’il ne cesse de se préparer pour 2017, de mettre en sourdine cette échéance, face, explique-t-on, à « son inquiétude sur la situation actuelle du pays. » « Il fallait arrêter de donner l’impression de se concentrer sur la bataille d’après, cela hérisse nos militants comme nos concitoyens », précise un député filloniste.

Baisse dans les sondages

« C’est un repositionnement de terrain, modeste, qui ne renversera pas les images du jour au lendemain », concède un proche. Manière de dire que François Fillon a senti le vent du boulet, même s’il se défend d’avoir voulu changer de stratégie. « Ce n’est pas moi qui tourne, c’est le projecteur, regrette devant ses proches celui qui refuse de segmenter l’électorat. Les gens ne voient que l’extrémité de mes positions. » Il faut dire qu’après ses déclarations de septembre sur le Front national – « un incident, minimise Eric Woerth, qui a rompu la dynamique mais de façon très conjoncturelle » –, après les propos sur Nicolas Sarkozy publiés dans l’hebdomadaire « Valeurs actuelles », François Fillon a perdu des points chez les Français dans les baromètres CSA ou Ifop. Chez les sympathisants UMP, il est passé dans les souhaits de candidature pour 2017, de 17 % en août dernier à 7 % fin novembre, selon l’Ifop, contre 60 % pour Nicolas Sarkozy et 13 % à Alain Juppé, qui a repris le créneau du « modéré ». « Ces épisodes ont touché à un point important dans sa structure d’image, celle de l’homme d’Etat », analyse Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop. Sur ce point, François Fillon poursuit « le cap qui a toujours été le sien », assure un soutien. Avec des interventions sur le fond – contre la fermeture de Fessenheim il y a quelques jours, la loi de programmation militaire à l’Assemblée, ses idées sur la réforme fiscale dans une tribune publiée dans « Le Monde » daté de demain – ou des rencontres à l’étranger – hier au Sénégal, en janvier en Israël. Et il veut reprendre la parole de manière forte à l’occasion des vœux. « En accélérant sur le fond et le terrain, tout ceci se réglera, veut croire un filloniste.  François Fillon sait qu’il est capable de renverser la table. Il sait aussi qu’il n’a peut-être pas besoin de le faire. » Sauf sur les idées, là où, pour lui, se jouera la différence.





EELV: la nouvelle patronne veut une "écologie décomplexée"
 
 

(AFP)


Paris — Emmanuelle Cosse, élue samedi secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, plaide pour une "écologie décomplexée" permettant de "retrouver une parole audible et forte sur tous les sujets majeurs", dans une interview à Libération à paraître lundi.
"Toutes les formations de gauche paient au prix fort les difficultés du gouvernement. Dans ce marasme, je veux affirmer une écologie décomplexée. Il nous faut donc retrouver une parole audible et forte sur tous les sujets majeurs?: transition énergétique, gaz de schiste, fiscalité", affirme celle qui succède à Pascal Durand.
"Il y a quelques mois, on a raté une occasion sur le diesel. Il faut sortir de cette image de gens qui sanctionnent, et insister sur nos propositions. Sur la transition énergétique, on doit pouvoir démontrer combien elle est utile à la société en termes d?emploi et d?amélioration du pouvoir d?achat. J?attends beaucoup d?une loi-cadre sur la transition énergétique, il doit y avoir un avant et un après", ajoute-t-elle.
Pour réconcilier la famille écologique, minée par ses divisions, elle recommande d'être "un parti plus offensif, plus crédible et plus efficace pour porter ses propositions".
Mme Cosse estime aussi qu'"il y a un hiatus entre ce qui a permis la victoire de François Hollande en 2012 et ce socialisme de l?offre choisi comme politique économique", soulignant que "oui, on demande toujours (un) changement de cap", "pas pour être contre ce gouvernement, mais pour qu?il réussisse"
Dans le cadre de la réforme fiscale annoncée par le gouvernement, EELV proposera "une fiscalité plus simple, plus juste ??avec une CSG progressive?? et tournée vers la transition énergétique. Les niches fiscales polluantes doivent être remises à plat, tout comme certains dispositifs d?exonérations dans l?immobilier", selon elle.
Alors qu'on la dit "sous tutelle" de Cécile Duflot et Jean-Vincent Placé au sein du parti, elle répond: "Pourquoi penser que je dépends de tel ou tel au lieu de se demander pourquoi on m?a fait confiance?? (...) Secrétaire nationale, je porterai la voix de tout le monde".





Municipales : Anne-Laure Jaumouillé investie candidate PS à La Rochelle

AFP

L'enseignante de 34 ans a été préférée de peu à Jean-François Fountaine, soutenu par le député Olivier Falorni.

Anne-Laure Jaumouillé, candidate à la primaire socialiste organisée en vue des municipales à La Rochelle, le 1er décembre.Anne-Laure Jaumouillé, une enseignante de 34 ans, a remporté avec une infime avance la primaire socialiste organisée dimanche en vue des municipales à La Rochelle, où le maire PS sortant Maxime Bono ne se représente pas, a constaté un correspondant de l’AFP.
Anne-Laure Jaumouillé, qui bénéficiait du soutien du maire sortant, l’emporte avec 34 voix d’avance sur son concurrent, l’entrepreneur Jean-François Fountaine, 62 ans, soutenu par le député Olivier Falorni, «tombeur» de Ségolène Royal lors des législatives en 2012, ce qui lui avait valu d’être exclu du PS. L’adjointe au maire a recueilli 1 840 voix, contre 1 806 pour Jean-François Fountaine, selon les résultats officiels proclamés par un représentant local de la Haute autorité des primaires du Parti socialiste.
Plus de 3 650 votants - soit près de 7% des quelque 49 000 électeurs inscrits à La Rochelle - ont participé à cette primaire, perçue par nombre de Rochelais comme une sorte de «troisième tour» de l’élection législative de 2012. Jean-François Fountaine avait été plus d’une fois mentionné par Maxime Bono, maire depuis 1999, comme son successeur naturel. Mais les deux hommes ont pris leurs distances après le soutien accordé en 2012 par Jean-François Fountaine à Falorni, quand le maire de La Rochelle soutenait lui la candidate officielle PS, Ségolène Royal.
Anne-Laure Jaumouillé, professeur d’histoire-géographie, est conseillère municipale depuis 2008 et adjointe aux finances depuis 2012. Conseiller municipal et vice-président de l’agglomération, Jean-François Fountaine est un ancien navigateur, PDG du chantier nautique Fountaine-Pajot et président de la Fédération des industries nautiques.
Pendant la campagne, Anne-Laure Jaumouillé a joué la carte de la jeunesse et du renouvellement face à son concurrent, qui pour sa part a mis en avant son expérience et sa connaissance de l’économie et de l’entreprise pour lutter contre le chômage. Le dépouillement et le comptage des voix a pris plusieurs heures à l’issue du scrutin clos à 19 heures.
La primaire socialiste pour la présidentielle en 2011 avait attiré près de 5 000 votants dans cette ville de 80 000 habitants.





Les soldats français continuent d'arriver en Centrafrique

AFP

On compte désormais quelque 600 militaires français dans le pays. L'objectif est fixé à un millier.

Des soldats français en patrouille à Bangui, le 27 novembre en Centrafrique.Un peu plus de 200 militaires français sont arrivés durant le week-end en renfort à Bangui, ce qui porte à «plus de 600» les effectifs français dans la capitale centrafricaine avant le lancement attendu d’une opération pour rétablir l’ordre dans le pays, a indiqué dimanche le ministère de la Défense.
Le détachement déployé à l’aéroport est composé notamment de spécialistes des transmissions et du service des essences. Ce déploiement a été réalisé en préparation «à un éventuel renforcement du dispositif à Bangui, comme la souhaité le Président de la République», précise l’état-major des armées sur le site de la Défense.
Paris a annoncé la semaine dernière le déploiement d’environ un millier de soldats français, qui devront officiellement appuyer la force africaine, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), déjà présente dans le pays. Dans les jours qui viennent, une dizaine de rotations d’avions gros porteurs Antonov 124 achemineront le matériel nécessaire à l’installation du contingent français, indique l’état-major. «Si la situation l’exige, la force est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français», précise-t-il.
Jeudi, les effectifs français en Centrafrique s’élevaient, selon l’état-major, à 433 militaires, après l’arrivée d’une unité du génie de l’air qui a entrepris d’aménager l’aéroport «pour préparer le déploiement de la force française et des contingents africains de la Misca».
Par ailleurs, environ 350 hommes et une centaine de véhicules ont débarqué ces derniers jours d’un bâtiment de la Marine nationale, le BPC Dixmude, dans le port de Douala, au Cameroun. Selon l’état-major, ce détachement devait rester dans un premier temps «à proximité de Douala», à environ 600 km de la frontière centrafricaine.
Dimanche, quelque 500 militaires congolais ont de leur côté quitté Brazzaville pour renforcer la force africaine en Centrafrique.


Centrafrique: l’armée française réaménage l’aéroport de Bangui pour son intervention


Un soldat français monte la garde devant l'entrée de l'aéroport de Bangui, le 1er décembre 2013 en CentrafriqueAux abords de la piste et du parking de l’aéroport de Bangui, les engins de chantier de l’armée française creusent, nivellent, installent des réservoirs de kérozène. Objectif: adapter au plus vite les infrastructures aux besoins de l’intervention imminente en Centrafrique.
«Au Mali, on l’a fait en six heures. Ici, il faut cinq jours de travail», explique à l’AFP le lieutenant-colonel Fayeau, du Régiment de génie de l’air (RGA) d’Istres (sud de la France), spécialisé dans l’adaptation des infrastructures aéroportuaires aux besoins des militaires.
Avant de débuter les travaux, «on sonde la solidité du terrain pour savoir quel type d’appareil peut se poser», détaille le lieutenant Pierrot, du RGA.
L’aéroport international M’poko de la capitale centrafricaine a été construit sur un terrain marécageux, au sol mouvant.
Il est ancien et son parking est trop petit pour permettre d’une part aux avions cargos géants qui vont ravitailler la force française de stationner et de manoeuvrer sans gêner le trafic civil, et d’autre part pour accueillir notamment les hélicoptères qui seront basés sur le site.
Il faut donc l’agrandir avant le déclenchement de l’opération et, au préalable, stabiliser le terrain. Contrairement à d’autres pays du continent, en Centrafrique, il n’y a pas d’entreprises disposant du matériel adéquat et capables de mener à bien les travaux dans un délai si court. Dans un pays où l’économie est quasi à l’arrêt, même les matériaux de chantier (pierres, remblais...) se font rares.
Chicanes et missiles anti-chars
Impossible donc de sous-traiter le chantier à un contractant civil. Aussi, camions de chantiers, bulldozers, nivelleuses, «tous les engins sont venus par avion» avec un détachement du génie, pré-positionné dans la base française de Libreville, au Gabon, dit le lieutenant-colonel.
Vétuste, l’aéroport de Bangui manque également de réservoirs de kérozène. Les militaires en installent donc deux supplémentaires, pour assurer l’autonomie en carburant «de tous les aéronefs» de l’opération.
Les travaux se déroulent juste à côté de la base du détachement de l’armée française Boali, présent en Centrafrique depuis 2002 avec pour mission de sécuriser l’aéroport et de préparer une éventuelle évacuation des ressortissants européens.
Avec le vote attendu dans les prochains jours d’une résolution du conseil de sécurité de l’ONU autorisant la France à intervenir militairement pour épauler la force africaine chargée de rétablir l’ordre dans le pays, livré aux exactions d’hommes armés depuis des mois, les 400 paras des troupes de marine de Boali jouent désormais en plus le rôle d’avant-garde.
Protégés, à l’unique entrée de l’enceinte aéroportuaire, par des guérites de sacs de sable et des chicanes de béton, leurs mitrailleuses lourdes tiennent en enfilade la longue ligne droite du boulevard menant à l’aéroport.
Sur le toit de l’aérogare, serveurs de missiles anti-chars et tireurs d’élite se relaient 24 heures sur 24 pour empêcher toute intrusion hostile, garantir l’ouverture de la piste au trafic et, dans l’attente du feu vert de l’ONU, éviter toute interruption dans le chantier d’aménagement de l’aéroport.
Ces 400 soldat ont été rejoints par un peu plus de 200 militaires français supplémentaires arrivés ce week-end à Bangui, selon le ministère français de la Défense.




 

Ukraine : les opposants bloquent l’accès au siège du gouvernement


Plus de mille manifestants d’opposition bloquaient ce lundi matin les accès au gouvernement ukrainien dans le centre de Kiev, conformément aux mots d’ordre lancés la veille pour contraindre le pouvoir à la démission.


L’opposition appelle à manifester jusqu’à la démission du gouvernement - AFP
 

La situation restait tendue ce lundi matin en Ukraine. En début de matinée, plus de mille manifestants d’opposition bloquaient les accès au gouvernement ukrainien dans le centre de Kiev, conformément aux mots d’ordre lancés la veille pour contraindre le pouvoir à la démission.
Les manifestants ont afflué autour du siège du gouvernement depuis la place de l’Indépendance, située à quelques centaines de mètres de là, et où des milliers d’entre eux ont passé la nuit après une manifestation d’au moins 100.000 personnes la veille. Toutes les rues situées autour du siège du gouvernement ont également été bloquées par des automobilistes sympathisants de l’opposition.

Une centaine de blessés dimanche

Les leaders de l’opposition ont appelé dimanche soir à occuper le quartier gouvernemental dans le centre de Kiev jusqu’à la démission du gouvernement et du président Viktor Ianoukovitch. La mobilisation de l’opposition a été provoquées par la volte-face la semaine dernière du pouvoir ukrainien, qui a suspendu la signature d’un accord d’association avec l’Union européenne pour se tourner vers la Russie.
Les affrontements de dimanche ont fait de nombreux blessés. « Le 1er décembre, 165 participants aux actions de protestations qui se déroulent dans le centre de la capitale ont sollicité une aide médicale urgente. 109 d’entre eux ont été hospitalisées », a indiqué ce lundi l’administration municipale de Kiev dans un communiqué. Parallèlement, la Cinquième chaîne de la télévision ukrainienne rapportait que 150 employés des forces de l’ordre, dont une centaine de policiers anti-émeutes, ont été blessés dans les échauffourées.






Thaïlande: nouvelles échauffourées entre manifestants et police
 
 

(AFP)

Bangkok — De nouvelles échauffourées ont eu lieu lundi matin en Thaïlande entre forces de l'ordre et les milliers de manifestants d'opposition voulant faire tomber le gouvernement.
La police a eu recours, comme la veille, à des tirs de gaz lacrymogènes pour défendre le siège du gouvernement, sous haute protection, entouré de blocs de béton et de rouleaux de fil barbelé, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place. Les manifestants jetaient quant à eux des projectiles sur les policiers, notamment des barres.
Des échauffourées ont également eu lieu devant le siège de la police métropolitaine, où de nombreux gaz lacrymogènes ont été tirés, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Lundi, la plupart des universités de Bangkok étaient fermées, pour des raisons de sécurité.
Au coeur de la colère des manifestants, alliance hétéroclite de bourgeois conservateurs proches du Parti démocrate, le principal parti d'opposition, et de groupuscules ultra-royalistes: une haine profonde du frère de la Première ministre Yingluck Shinawatra, le milliardaire Thaksin Shinawatra.
Les manifestants -- qui étaient dimanche, selon la police, 70.000 à travers Bangkok contre près de 180.000 il y a une semaine -- accusent Thaksin, renversé de son poste de Premier ministre par un coup d'État en 2006, d'être toujours le véritable décisionnaire de la politique du gouvernement depuis son exil à Dubaï.
La dernière apparition publique de la Première ministre remonte à samedi. Elle a rencontré dimanche soir le meneur des manifestations, mais n'est pas apparue à la télévision depuis.





JUSTICE ?

Fisc français : les demandes de régularisation explosent


Les services fiscaux ont reçu plus de 8.500 demandes de régularisation au cours des trois derniers mois. C’est davantage qu’au cours des quatre dernières années précédentes, a indiqué lundi Bernard Cazeneuve, le ministre du Budget.


Les demandes de régularisation aurpès du fisc explosent, annonce lundi le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve - AFP
Les demandes de régularisation aurpès du fisc explosent, annonce lundi le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve - AFP
 

Bonne nouvelle les caisses de l’Etat. Les services fiscaux français ont reçu plus de 8.500 demandes de régularisation au cours des trois derniers mois, soit davantage que sur les quatre dernières années, a indiqué lundi le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve sur France Inter. « J’ai pris moi-même une circulaire au mois de juin dernier qui conduit aujourd’hui plus de 8.500 fraudeurs à déposer des dossiers de régularisation devant l’administration fiscale, c’est-à-dire plus en trois mois qu’au cours des quatre dernières années », a-t-il déclaré (voir la vidéo ci-dessous).
Le gouvernement « essaie de faire en sorte que notre fiscalité évolue, qu’elle soit plus juste, que le consentement à l’impôt soit renforcé, et nous le faisons aussi dans un contexte où nous devons également redresser nos finances publiques », a-t-il ajouté. « Nous avons pris pas moins de soixante mesures contre l’optimisation fiscale des grands groupes », a-t-il cité parmi les nouvelles dispositions fiscales mises en oeuvre depuis l’arrivée du nouveau gouvernement.





 
45 interpellations dans une enquête sur un trafic d’armes international                              

Quarante-cinq personnes ont été interpellées lundi matin dans le cadre d’une enquête sur un vaste trafic d’armes international, lors d’une opération menée par 300 gendarmes en métropole et outre-mer.

Dans un communiqué, la gendarmerie a précisé que ce trafic portait sur plusieurs centaines d’armes de guerre, de munitions et de pièces détachées, en provenance des Balkans et de Slovaquie, depuis 2009.
L’opération s’est déroulée sur plusieurs sites (région parisienne, région Rhône-Alpes et Provence-Côte-d’azur, outre-mer) dans le cadre d’une enquête dirigée par la section de recherches (SR) de Reims sous la direction de magistrats de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy.
Les perquisitions, précise la gendarmerie, étaient toujours en cours en fin de matinée et 38 personnes étaient en garde à vue.
Le 14 février 2012, lors d’une perquisition pour recel de vol chez un homme résidant en Haute-Marne, les gendarmes découvrent une vingtaine d’armes de poing et d’épaule, dont des armes de guerre et des milliers de munitions.
Les premières investigations orientent les gendarmes sur une filière slovaque. En raison du volet international de l’enquête et de la sensibilité du dossier, la Jirs de Nancy est saisie et l’enquête est confiée à la SR de Reims en co-saisine avec le groupement de gendarmerie de Haute-Marne. Une cellule nationale d’enquête «ARMES 52», basée à Reims, est constituée.
Lors de leur enquête, les gendarmes identifient des hommes qui achètent des armes et des pièces d’armement auprès de la même filière et mettent au jour une seconde filière originaire des pays balkaniques. Plusieurs centaines d’armes, dont des armes de guerre, des munitions et des pièces détachées, ont ainsi transité par ces réseaux depuis 2009.
Parmi les personnes interpellées, figurent des hommes en relation avec le milieu criminel, manifestant ainsi «la porosité entre le milieu des amateurs d’armes et celui du grand banditisme».





 

Pour la première fois, la police islandaise a tué un homme

 

Le forcené, retranché dans un appartement de Reykjavic, tirait sur les policier qui l'ont abattu. Un événement «sans précédent».

La police islandaise a été obligée, pour la première fois de son histoire, lundi, de tirer sur un homme, qui en est mort. L’incident est «sans précédent» en Islande, a déclaré lors d’une conférence de presse à Reykjavik le directeur national de la police, Haraldur Johannessen.
Ce pays de 322 000 habitants connaît l’une des criminalités les plus faibles au monde, et ses policiers interviennent rarement armés.
La victime est un forcené d’un peu moins d’une soixantaine d’années, qui pour une raison inconnue s’est mis à tirer des coups de feu avec un fusil de chasse depuis l’appartement où il vivait seul à Reykjavik, dans la nuit de dimanche à lundi.
Après avoir évacué l’immeuble, la police a tenté en vain d’établir un contact avec lui, puis a lancé des grenades au gaz à travers ses fenêtres afin de neutraliser l’individu.
«Cela n’a pas marché et l’homme a commencé à tirer à travers les fenêtres de son appartement», a rapporté le directeur de la police de la capitale, Stefan Eiriksson.
Une équipe d’intervention spécialisée a pénétré dans l’appartement vers 6 heures du matin. Elle a été accueillie par de nouveaux tirs qui se sont fichés dans le casque d’un policier et dans le gilet pare-balles d’un autre. Ces policiers ont répliqué et touché l’homme, qui a succombé à ses blessures à l’hôpital dans la matinée.
«La police regrette cet incident et présente ses condoléances à la famille», a déclaré Haraldur  Johannessen.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons pour lesquelles le forcené a tiré, et déterminer s'il était sous l’influence de l’alcool ou de stupéfiants.





Affaire EADS: Lagardère et Daimler renvoyés en correctionnelle

 

Les groupes Lagardère SCA et Daimler AG ont été, lundi, renvoyés en correctionnelle pour délit d’initiés dans la vente de titres EADS début 2006.

Un A380 en construction - AFP
 
Les groupes Lagardère SCA et Daimler AG ont été renvoyés en correctionnelle pour délit d’initiés dans la vente de titres EADS début 2006, a appris lundi l’AFP de source judiciaire. Sept anciens cadres dirigeants d’EADS comparaîtront également, dont l’ancien coprésident du groupe aéronautique européen, Noël Forgeard, a-t-on ajouté.
Daimler et Lagardère sont soupçonnés d’avoir bénéficié d’informations privilégiées pour vendre 7,5 % chacun du capital en avril 2006, c’est-à-dire juste avant l’annonce de retards du super-jumbo du cosrtium européen, l’A380. Fin 2009, l’ autorité des marchés financiers (AMF) a blanchi les parties concernées.





ECONOMIE

Cette nuit en Asie : la bourse chinoise fait un bond en avant


 

le régulateur boursier chinois vient d’accepter de laisser au marché le soin de juger de la qualité d’une entreprise souhaitant être cotée.


 

Pékin rouvre les vannes de la Bourse

Le régulateur boursier va permettre à une entreprise aspirant à la cotation de simplement présenter les éléments comptables requis. - AFPUn an que le marché attendait cela. Le régulateur boursier chinois vient d’annoncer une refonte du système par lequel les entreprises sont autorisées à se coter sur la bourse de Shanghai, promettant par la même occasion la fin du blocage mis en place en novembre 2012 sur ce marché. La China securities regulatory commission (CSRC) a dévoilé son grand projet qui consiste à passer d’un système dans lequel le régulateur vérifiait la solidité d’une entreprise avant de l’autoriser à se coter à un mécanisme par lequel une entreprise aspirant à la cotation devra simplement présenter les éléments comptables requis, laissant le marché jauger de sa qualité. Cette approche plus libérale présente surtout l’avantage de mettre un terme à la discrimination qui était en vigueur jusqu’à présent : les groupes publics obtenaient très vite l’autorisation de lever des fonds, au grand dam des autres qui devaient faire la queue très longtemps. Potentiellement, cette réforme peut donc changer la donne sur le marché boursier chinois. Enfin, après avoir bloqué toute nouvelle introduction à Shanghai afin de ne pas déprimer un peu plus une bourse sur laquelle l’offre de capitaux ne décollait pas, Pékin semble déterminé à rouvrir les vannes, pour le plus grand bonheur des quelque 760 sociétés qui attendent d’obtenir le droit d’aller lever des fonds.

Nouvelle avarie du système de décontamination des eaux de Fukushima

Tepco, l’opérateur de la centrale de Fukushima-Daiichi, ne parvient toujours pas à mettre en service son gigantesque et complexe système de décontamination des eaux du site. Hier, l’électricien a indiqué qu’une énième avarie avait été repérée sur l’une des trois unités de l’usine “ALPS” conçue, non loin des réacteurs détruits, par Toshiba afin de “nettoyer” les millions de litres d’eau polluée du site de l’essentiel de leurs éléments radioactifs. Cette fois, c’est de l’acide chlorydrique, utilisé dans l’une des étapes du traitement des eaux, qui aurait fui dans la structure par le biais d’un joint de raccordement de l’une des pompes. L’unité touchée par cette panne a été momentanément stoppée et le lancement de l’ensemble du système a encore été retardé. Officiellement, ALPS aurait dû entrer en service depuis plusieurs mois mais les phases de tests des trois lignes de décontamination ont été régulièrement interrompues par des incidents. Hier, les fuites d’acide ont ainsi été découvertes pendant des tests de deux des trois lignes de la structure. Ces retards compliquent le travail de Tepco qui se retrouve confronté à une périlleuse accumulation d’eau radioactive sur le site et doit bâtir, dans l’urgence, de plus en plus de containers géants sur le site pour stocker ces liquides. Il doit aussi détourner une partie de sa main d’oeuvre vers la gestion et la surveillance de certains de ces réservoirs, qui ont laissé s’échapper, dans le sol puis vers l’océan, des centaines de tonnes d’eau radioactive.

Signaux contradictoires pour l’économie chinoise

La publication par Pékin, dimanche, de son indice officiel des directeurs d’achats (PMI) pour le mois de novembre a été accueillie positivement. Le mois dernier, ce chiffre qui donne une bonne idée du climat des affaires dans l’industrie, s’est maintenu à son niveau d’octobre, se situant à 51,4 points. La plupart des analystes s’attendaient à un léger tassement. En restant au-dessus de la barre des 50, le PMI chinois démontre que l’activité manufacturière du pays reste dans une phase d’expansion. L’indice PMI publié par HSBC et Markit, qui jauge de façon plus fine les entreprises privées, a également rassuré, car sa décélération s’est avérée presque négligeable, et surtout parce qu’il reste également en territoire expansionniste (il est passé de 50,8 à 50,9 entre octobre et novembre). Malgré tout, les économistes restent prudents concernant la suite du scénario, en particulier car plusieurs sous-indices de l’enquête effectuée par les autorités chinoises démontrent une tendance au tassement. C’est le cas des nouvelles commandes, qui restent en hausse, mais de façon moins nette. C’est surtout visible pour ce qui concerne les entreprises de taille plus petites qui, elles, connaissent un ralentissement qui semble s’accélérer. Autant de signes qui semblent confirmer qu’une partie substantielle de la dynamique économique chinoise actuelle résulte de politiques de soutien mises en place par l’Etat chinois, en particulier dans les infrastructures de transport urbaines. Le secteur privé n’a pas encore totalement pris le relais pour tirer la croissance.

Séoul veut rejoindre le plus grand accord de libre-échange de la planète

Le gouvernement sud-coréen a confirmé, ce week-end, qu’il allait formellement demander à rejoindre le processus de négociation du partenariat transpacifique, ou “TPP”, qui ambitionne de créer rapidement la plus grande zone de libre échange de la planète. Le projet de pacte, qui pourrait recouvrir potentiellement 40% du PIB mondial, est porté essentiellement par les Etats-Unis mais regroupe déjà près d’une douzaine de nations et notamment le Japon, le Mexique ou encore l’Australie. Si plusieurs industriels sud-coréens poussent depuis des mois l’exécutif à rejoindre les pourparlers, Séoul a semblé hésiter à franchir le pas. Le gouvernement redouterait de provoquer le courroux d’une partie de ses acteurs économiques, et notamment de ses agriculteurs qui ne sont pas favorables à une grande ouverture des frontières aux productions étrangères, et de braquer aussi Pékin qui tente de son côté de pousser une zone de libre-échange plus exclusive en Asie de l’Est, connue sous le nom de RCEP (Regional Comprehensive Economic Partnership ). Pour emporter la mise, les partisans du TPP ont évoqué des études assurant qu’une participation au partenariat transpacifique permettrait de doper le PIB du pays de 2,5% à l’horizon 2025. Avant que la candidature sud-coréenne ne soit formellement acceptée, Séoul va devoir obtenir, dans les prochains mois, l’aval de chacune des capitales déjà associées au processus.





Culture et industries créatives, filières d'excellence pour Paris au niveau mondial


 

Sur l'échiquier mondial, Paris brille pour ses équipements et entreprises culturels, avec Londres et New York.




Fin novembre, le Forum d'Avignon rappelait que l'économie de la culture et des industries créatives représente 6,1 % du PIB mondial et 4 % du PIB de l'Union européenne où elle génère 8 millions d'emplois directs. Galeries d'art, musées, disquaires, salles de concerts, librairies, bibliothèques, cinémas, opéras… Les agglomérations urbaines concentrent l'essentiel des institutions et entreprises de cette filière. C'est pourquoi le maire de Londres, Boris Johnson a pris l'initiative de constituer le réseau World Cities Culture Forum pour mieux en cerner les contours. Une première étude passant au crible 12 métropoles, est présentée aujourd'hui par l'IAU, l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de l'Ile-de-France, la région capitale faisant partie de ce réseau qui réunit, le Grand Londres, Berlin, Istanbul, Johannesburg, Bombay, New York, São Paulo, Shanghai, Singapour, Sydney et Tokyo.
Elle montre que ces villes mondes constituent de véritables « hubs financiers, commerciaux, politiques et artistiques », des « fabriques de la culture ». Mobilisant des financements publics et privés, ces métropoles font de leurs équipements créatifs des leviers économiques, attirant touristes, main-d'oeuvre qualifiée, et entreprises. Les chiffres de cette étude reposent sur une soixantaine d'indicateurs, et montrent que les cinq musées et galeries les plus fréquentés de Londres comme de Paris accueillent plus de 20 millions de visiteurs par an. La capitale britannique compte 173 musées et 857 galeries d'art, son homologue française 137 musées et 1.046 galeries.

500.000 emplois

Paris caracole en tête dans de nombreux domaines culturels : elle est première par la profusion de ses bibliothèques (830), par le nombre de ses salles de cinéma (plus d'un millier de salles enregistrant 58,2 millions d'entrées, deux fois plus que New York et Londres). Côté théâtre, New York reprend l'ascendant avec 420 établissements, 43.000 représentations par an, et 28 millions d'entrées. Mais Paris est juste derrière en nombre de scènes (353) et Londres en nombre de spectacles (32.000) et d'entrées (14 millions). Enfin, pour ce qui est des jeux vidéo, Paname bénéficie de concepteurs reconnus mondialement, même si Tokyo décroche la palme concernant les salles d'arcade (un millier contre 600 à Shanghai et 300 à Bombay). Paris, Londres et New York misent sur les pépinières artistiques comme sur les équipements culturels d'envergure pour revitaliser les quartiers : de la Philharmonie à La Villette à Paris aux galeries de Meatpacking à New York, en passant par les Docks de Londres. Globalement, les industries créatives représentent près de 10 % de l'emploi francilien (soit 500.000 emplois) contre 8 % pour New York, mais 11,2 % pour Tokyo, 12 % pour le Grand Londres, 16 % pour Bombay. « Pour l'Ile-de-France, c'est plus que les secteurs des transports, de la finance ou de la construction », observent Carine Camors et Odile Soulard, économistes à l'IAU. Parmi les programmes ambitieux engagés en région parisienne, le 104, centre culturel accueillant résidences d'artistes et commerces branchés, la Gaîté Lyrique devenue « boîte à outils » et centre de ressources pour les cultures numériques et urbaines, ou l'île Seguin et ses activités liées au marché de l'art, le Numa, cluster numérique, ou les Docks, cité de la mode et du design. « Malgré la crise, ce sont des emplois globalement en croissance, même si ce sont plus souvent des emplois précaires, liés à un projet » poursuivent Carine Camors et Odile Soulard. Cette vitalité culturelle contribue largement à faire de Paris, la première destination mondiale, avec 32,7 millions d'arrivées par an. Ces touristes, ils viennent aussi pour la gastronomie, qui fait partie de l'art de vivre français, et à ce titre la capitale compte plus de 20.000 restaurants, autant que New York...





Amazon teste la livraison par par mini-drones

avec AFP
       

Et si le postier de demain était un robot ? C’est ce qu’envisage le fondateur d’Amazon. Les mini-drones, des appareils sans pilote, délivreront les commandes.

 
Le fondateur du géant américain du commerce en ligne Amazon, Jeff Bezos, a annoncé que son entreprise projetait d’utiliser dans quelques années des mini-drones octocoptères pour acheminer de petits colis chez ses clients en une demi-heure.
L’ambitieux projet requiert des tests de sécurité supplémentaires et l’approbation des autorités américaines de l’aviation mais, selon M. Bezos, « Amazon Prime Air » pourrait être opérationnel d’ici quatre à cinq ans.
Une vidéo de démonstration postée sur le site internet de l’entreprise montre de minuscules engins robotisés transportant dans les airs des colis rangés dans de petites boîtes jaunes, depuis les entrepôts jusqu’aux clients ayant passé commande 30 minutes plus tôt sur Amazon.com.



« Ce n’est pas de la science-fiction »

« Je sais que cela ressemble à de la science-fiction. Mais ce n’en est pas  », a déclaré Jeff Bezos dans l’émission «60 Minutes» de la chaîne de télévision CBS.
« Nous pouvons livrer en une demi-heure… et nous pouvons transporter des objets pesant jusqu’à 2,3 kilos, ce qui représente 86 % de ceux que nous livrons », a-t-il affirmé.
Les mini-drones sont alimentés par des moteurs électriques et peuvent évoluer dans un rayon de 16 km autour des entrepôts, ayant ainsi accès à une grande partie de la population en zone urbaine.
« C’est très écologique, c’est bien mieux qu’avec les camions de transport », a encore souligné le patron du géant de la vente en ligne.





 

Le travail dominical, les drones d'Amazon, l'investissement industriel : la revue de presse de l'industrie

Par            
Au coeur de l'actualité ce lundi 2 décembre, la remise du rapport Bailly sur le travail dominical et l'annonce d'une loi pour l'encadrer, les drones bientôt livreurs de colis pour Amazon, le cri d'alarme des industriels français sur le recul de l'investissement, ou encore la polémique autour des travailleurs européens "détachés".
 
Travail du dimanche : la remise du rapport Bailly attise la polémique
Avec la remise du rapport Bailly ce 2 décembre, le gouvernement s'empare du travail du dimanche et se prépare à annoncer une loi encadrant plus strictement l'ouverture des commerces et les avantages accordés aux salariés volontaires pour travailler ce jour-là.
Les médias se font largement l'écho de cette actualité ce matin. Quand Le Figaro annonce en une "une réforme a minima", La Croix estime que le travail dominical "offre un bénéfice discutable". Selon Les Echos, le gouvernement ne veut "ni généralisation, ni banalisation", mais "plus de souplesse et de cohérence".



 
Drones : le patron d'Amazon fait de la fiction une réalité
Le 1er décembre, dans l'émission 60 Minutes, sur la chaîne américaine CBS, le patron du géant du commerce en ligne Amazon a
dévoilé un projet de livraison de colis par drones, encore en phase de test et soumis à l'approbation des autorités américaines de l'aviation. Jeff Bezos a confié que le projet "Amazon Prime Air" pourrait être opérationnel d'ici quatre à cinq ans.

Investissement: le cri d'alarme des industriels
Les Echos du jour consacrent leur une aux dépenses d'investissement, qui vont encore reculer en France en 2014, selon eux. "Alors que l'activité se redresse en Europe (...), les industriels français ne se sont pas remis à investir, sinquiète le Groupement des fédérations industrielles", explique le journal. "Selon l’Insee, les industriels français anti­cipent un recul de leurs dépenses d’investissement en 2014 qui devrait être encore de 2 % après une baisse de 7 % cette année".
Et aussi...
Zoom sur les travailleurs détachés : Libération continue de s'intéresser l'un des sujets qui a fait la une de l'actualité la semaine dernière : les travailleurs détachés. Et consacre sa une du jour au "retour du 'plombier polonais'", ce salarié low-cost recruté en Europe de l'ouest grâce aux dérives de la directive européenne sur les travailleurs détachés.







SOCIAL

Travail du dimanche. Le rapport remis ce lundi 

L'ancien patron de La Poste, Jean-Paul Bailly, remet ce lundi matin au Premier ministre son rapport sur la question du travail dominical.

Travail du dimanche. Le nombre d'ouvertures annuelles pourrait passer de cinq à dix ou douze.Jean-Paul Bailly, l'ancien patron de La Poste, rencontre à 9 h Jean-Marc Ayrault pour lui remettre son rapport sur l'épineuse question du travail le dimanche.
Après que Leroy Merlin et Castorama eurent bravé une décision de justice leur interdisant d'ouvrir en septembre et déclenché ainsi une polémique, Jean-Paul Bailly s'était vu confier la mission de "clarifier le cadre juridique" du travail du dimanche.

Nombre d'ouvertures exceptionnelles

Citant des sources proches du dossier, Les Echos ont indiqué vendredi qu'il devrait notamment proposer d'augmenter le nombre de jours dérogatoires que les maires peuvent accorder, passant de cinq dimanches aujourd'hui à "une dizaine" par an.
Il ne devrait pas en revanche préconiser d'étendre les dérogations permanentes, déjà pratiquées pour la jardinerie ou l'ameublement, à de nouveaux secteurs comme le bricolage.

Concilier souplesse et règles

Le ministre du Travail Michel Sapin a jugé dimanche nécessaire d'adopter "une souplesse ordonnée", alors qu'aujourd'hui règne selon lui un "désordre absolu" dans la législation sur le travail du dimanche.

 

Zones redéfinies, garanties pour les salariés : les préconisations du rapport Bailly


 

Le rapport remis ce matin par Jean-Paul Bailly tente d’apporter de la souplesse et de la cohérence sans remettre en cause le principe du repos dominical.

Remis lundi au gouvernement, le rapport Bailly sur le travail dominical préconise de revoir à la hausse le nombre de dimanches pendant lesquels les commerces sont autorisés par les maires à ouvrir et une loi pour redéfinir les zones pouvant le faire, mais suggère de revenir sur la dérogation permanente accordée à l'ameublement. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a déclaré lundi qu’il souhaitait que le nouveau cadre législatif sur le travail dominical soit adopté courant 2014, sur la base de ce rapport.
«  Je souhaite que ce nouveau cadre législatif soit adopté au cours de l’année 2014, a-t-il déclaré.  Il n’y a donc pas de temps à perdre et en attendant le vote de cette loi il faut apporter une solution transitoire à certaine situations difficiles, peu nombreuses à vrai dire et essentiellement concentrées dans l’Ile-de-France dont nous avons hérité ».
Réaffirmant que «  la spécificité du dimanche doit être respectée », le rapport de l'ex-patron de La Poste Jean-Paul Bailly sur cet épineux dossier propose d'étendre de cinq à douze le nombre de dimanches au cours desquels les commerces sont autorisés à ouvrir dans les communes. Le nombre maximal de dérogations accordées par le maire passerait ainsi de 5 à 7 et les commerçants auraient aussi la possibilité de «  déroger cinq fois par an à la règle du repos dominical, sous réserve d'une obligation de déclaration préalable auprès du maire », indique le rapport. Une manière d’ajouter de la souplesse, de contenter certaines enseignes et de répondre en partie aux attentes des consommateurs, en particulier franciliens. Une partie ou la totalité de ces nouveaux dimanches pourraient être à la guise des employeurs, comme le réclame le Medef.

Nouveau dispostitif de zones géographiques

Le rapport préconise également de " remettre totalement à plat" la carte des zones autorisées à ouvrir, avec " l'octroi de contreparties" pour les salariés concernés. Il plaide ainsi pour un nouvel article de loi instaurant des Périmètres d’animation concertés commerciaux (PACC) ou touristiques (PACT) à la place des Périmètres d’usage de consommation exceptionnelle (PUCE) et des zones touristiques. Un commerce pourra ouvrir le dimanche dans ces périmètres après transmission à l’autorité administrative compétente de l’accord collectif avec les salariés.
Un article de loi harmoniserait le régime social des salariés qui travaillent dans les zones commerciales ou touristiques via l’instauration d’un mécanisme soumettant l’ouverture des commerces à la définition de contreparties avec les salariés. Tous les commerces indépendants de moins de 11 salariés dans les communes et zones touristiques seraient exclues du champ de ces obligations pour prendre en considération les spécificités de ces commerces.

Dérogations provisoires pour le bricolage

Mais le rapport Bailly refuse d’accorder de nouvelles dérogations permanentes pour des secteurs comme le bricolage, qui avait relancé la polémique en septembre, et il propose même de revenir sur celle octroyée à l'ameublement. La fronde des magasins de bricolage, qui réclament une dérogation permanente d’ouverture dominicale à l’instar de celles accordées en 2009 au jardinage et à l’ameublement, était en effet à l’origine de la remise sur le tapis du dossier.
Lot de consolation, le bricolage serait provisoirement inscrit dans la liste des dérogataires jusqu’à ce que l’adoption de la nouvelle législation et les préfets accorderaient des dérogations individuelles pour remédier aux situations de distorsion de concurrence qui ne pourront disparaître qu’à terme, une fois le dispositif territorial devenu effectif. À ce titre, il est proposé de mettre fin à l’effet suspensif des recours engagés par les salariés. Reste à savoir si les dérogations accordées en 2009 au jardinage et à l’ameublement seront maintenues.






Ecotaxe : les routiers annulent leurs opérations escargot


Le collectif indépendant de routiers « Alain Spinelli » qui avait appelé à des opérations escargot en Ile-de-France, a annulé son mot d'ordre. La circulation devrait être perturbée ce lundi du fait des manifestations de routiers et des centres équestres. Les perturbations restaient limitées en début de matinée.



Peu de perturbations étaient constatées à 8h sur le réseau routier d’Ile-de-France - DR
 

Le lundi noir annoncé sur les routes franciliennes n'a pas eu lieu. Le collectif indépendant de routiers « Alain Spinelli », qui avait appelé à des opérations escargot sur le réseau routier d'Ile-de-France, a annulé son mouvement lundi matin faute de participants."On est malheureusement contraints et forcés d'annuler", faute d'un nombre suffisant de camions mobilisés, a expliqué Alain Spinelli lundi, ajoutant qu'il avait rendez-vous lundi prochain au ministère des Transports au sujet de l'écotaxe, suspendue sine die, mais prévue pour s'appliquer à tout camion de plus de 3,5 t circulant en France.
Il est vrai que l'appel de son collectif n'avait pas été relayé par les organisations syndicales reconnues comme la FNTR (Fédération nationale des transporteurs routiers) ou l'OTRE (Organisation des transporteurs routiers européens). Résultat  : le lundi vers 8h45, on ne comptait de fait que 140 km de bouchons en Ile-de-France, soit rien de plus que les difficultés rencontrées habituellement ( voir sur Sytadin la carte du réseau routier f en temps réel ).
Pourtant, entre les barrages filtrants de routiers en région parisienne et en province des chauffeurs routiers contre l’écotaxe _ à l’appel du collectif indépendant « Alain Spinelli », _ et les opérations escargots des centres équestres en Ile-de France _ après les manifestations de dimanche _, la circulation s’annonçait perturbée. La Préfecture de police de Paris avait même lancé une alerte dimanche pour conseiller aux automobilistes de différer leurs déplacements. Et les inciter à privilégier les transports en commun.
Le Centre national d’informations routières (Cnir) et la préfecture de police de Paris avertissent que plusieurs axes routiers seront « fortement perturbés » dès le début de matinée. Tout comme Bison Futé. Pour l’heure cependant, avec un cumul de 140 km à 08h25, les bouchons n’étaient pas plus importants qu’à l’accoutumé.


Trafic habituel

En Ile-de-France, les ralentissements, provoqués par des opérations escargot des centres équestres, concernaient essentiellement trois secteurs en direction de Paris: l'A6 avec 21 véhicules légers et 3 poids lourds; l'A10 avec 10 poids lourds et 3 véhicules légers et l'A13 avec 7 poids lourds, 5 vans (transports d'équidés) et 3 camionnettes. Pour autant, le Cnir qualifie le trafic d'"habituel".
A 09h00 dans le département du Nord, l'A25 était coupée à la hauteur de la commune de La Chapelle d'Armentières (17 km à l'ouest de Lille) et déviée en direction de Lille. Des ralentissements étaient également constatés sur l'A1 avec une opération escargot "mobile", dit le Cnir, en direction de Lille et la création d'un bouchon d'une dizaine de kilomètres.
Dans les Bouches-du-Rhône, 45 poids lourds ont pris la direction de l'A7 depuis la zone industrielle de l'Anjoly à Vitrolles. A Fos-sur-Mer, 30 poids lourds rassemblés sur la RN 568.





 

SOCIETE

Une naissance sur l'Ile de Sein, une première depuis... 1978

 
Une petite fille est née dimanche matin sur l'Ile de Sein (Finistère), un événement pour l'île qui n'avait pas connu de naissance depuis 1978, a-t-on appris auprès du médecin qui a assisté la maman et du maire de la commune.Une petite fille est née dimanche matin sur l'Ile de Sein (Finistère), un événement pour l'île qui n'avait pas connu de naissance depuis 1978, a-t-on appris auprès du médecin qui a assisté la maman et du maire de la commune.
«C'est exceptionnel ! Le dernière naissance a eu lieu en 1978. On est beaucoup d'anciens sur l'île, j'assiste davantage à des enterrements, alors une naissance sur notre île c'est quelque chose d'exceptionnel», a déclaré à l'AFP le maire de la commune, Jean-Pierre Kerloc'h.
La petite fille s'appelle Émilie et est née à 06h25 dimanche, a annoncé à l'AFP dimanche matin le Dr Ambroise Menou, le médecin de l'île.
«La maman qui a déjà eu trois enfants avait souhaité fortement que son enfant puisse naître sur l'île» alors qu'habituellement les naissances se déroulent sur le continent, a expliqué le maire. Les deux parents habitent sur l'île, la maman est mère au foyer et son mari agent communal et pompier volontaire, a-t-il précisé.
«Un nouvel enfant c'est important» pour cette commune de 215 habitants à la moyenne d'âge élevée où sept enfants sont inscrits dans les écoles élémentaires et sept au collège, a détaillé l'élu.
«Une naissance ça fait baisser sérieusement la moyenne d'âge sur l'île de Sein, c'est formidable», a déclaré M. Kerloc'h.





Espace: la Chine lance son premier véhicule d’exploration de la lune

Le lanceur Longue Marche décolle de la base de lancement de Xichang (sud-ouest de la Chine), embarquant vers la lune un véhicule d'exploration téléguidé, le "Lapin de jade", le 1er décembre 2013La Chine a franchi lundi une étape importante dans son ambitieuse conquête spatiale en lançant une fusée embarquant vers la lune un véhicule d’exploration téléguidé, le «Lapin de jade».
Le lanceur Longue Marche a décollé dans un nuage de poussière à 01H30 (dimanche 17H30 GMT) de la base de lancement des satellites de Xichang (sud-ouest), selon des images diffusées en direct par la télévision publique CCTV.
De très nombreux Chinois sont restés éveillés pour suivre l’événement, source de fierté nationale, après avoir été des millions à avoir voté en ligne pour décider comment baptiser le «rover» lunaire, dont le nom fait référence à la mythologie chinoise.
La montée de la fusée et sa sortie de l’atmosphère terrestre ont été ponctuées des commentaires «tout va normalement» des ingénieurs de Xichang. Puis le responsable de la base, Zhang Zhenzhong, a qualifié le lancement de «succès», moins d’une heure après la mise à feu.
Lors de cette mission Chang’e-3, la Chine doit réaliser son premier alunissage «en douceur». Elle deviendrait la troisième nation à réussir ce défi, après les USA et l’URSS.
Le «Lapin de jade» est un engin tout-terrain à six roues, bourré d’électronique et pesant environ 120 kilos. Si tout se déroule bien, il sera débarqué mi-décembre sur le satellite de la Terre.
Selon la légende, le lapin lunaire -- ou «lièvre de la Lune» -- vit sur la Lune, où il pile l’élixir d’immortalité dans son mortier. L’animal apothicaire a pour compagne Chang’e, la déesse chinoise de la Lune.
Le véhicule sera déposé dans la Baie des arcs-en-ciel, un territoire lunaire encore inexploré selon l’administration spatiale chinoise. Cette zone offre des conditions favorables à la fois d’ensoleillement et pour la communication avec la Terre.
Le «Lapin de jade» sera chargé d’effectuer des analyses scientifiques, notamment géologiques. Doté de panneaux solaires pour se fournir en énergie, il enverra aussi vers la Terre des images en trois dimensions de son satellite.
L’engin sera opérationnel trois mois, durant lesquels il se déplacera à une vitesse maximale de 200 mètres par heure.
«Mis à part l’envoi d’astronautes dans l’espace, il s’agit probablement de la mission spatiale la plus compliquée que la Chine ait jamais entreprise», a souligné Morris Jones, un expert australien des questions spatiales.
«La volonté de maîtriser les technologies complexes de l’exploration lunaire répond au souci prioritaire de la Chine: montrer qu’elle rattrape progressivement les premières puissances spatiales et s’assurer ainsi une place de partenaire de premier plan dans les coopérations internationales futures», a de son côté expliqué à l’AFP Isabelle Sourbès-Verger, spécialiste du programme spatial chinois au Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
Comme pour son premier vol spatial habité, la Chine se trouve toujours dans une phase de rattrapage technologique en reproduisant des expériences réalisées il y a des décennies par les Américains et les Russes.
Au sujet du «Lapin de jade», Mme Sourbès-Verger note ainsi «un processus d’innovation à la chinoise qui consiste à intégrer de façon originale des éléments qui ne le sont pas forcément (ressemblances avec la structure du rover américain Opportunity et les roues du Lunakhod soviétique de 1976)».
La Chine consacre des milliards de dollars à la conquête de l’espace, supervisée par l’Armée populaire de libération et perçue comme un symbole de la nouvelle puissance du pays sous l’égide du Parti communiste (PCC) au pouvoir. Un thème s’inscrivant dans le «rêve chinois», le slogan fondateur de la politique du président Xi Jinping.
La Chine espère en particulier devenir, dans le cadre de son programme Chang’e, le premier pays asiatique à envoyer un homme sur la Lune, probablement après 2025.
Les sondes Chang’e-1 (lancée en octobre 2007) et Chang’e-2 (octobre 2010), ont permis, après leur mise en orbite, d’effectuer des observations détaillées de la Lune.
Pékin avance aussi à grandes enjambées dans un programme pour se doter d’une station orbitale permanente, et a dans cet objectif amélioré ces deux dernières années sa maîtrise des rendez-vous spatiaux entre modules.




Des défenseurs des animaux à Barcelone protestent contre l'utilisation du cuir et de la fourrure






Le travail des enfants


 
 
 
DIVERS
 
Ecotaxe et TVA: routiers et centres équestres manifestent, perturbations attendues
 
(AFP)
Paris — Plusieurs axes routiers seront "fortement perturbés" ce lundi matin, en raison d'un nouveau mouvement des routiers contre l'écotaxe et d'opérations escargot des centres équestres contre la hausse de la TVA, ont prevenu dimanche le Centre national d'informations routières (Cnir) et la préfecture de police de Paris.
En Ile-de-France, où "de fortes perturbations sont envisagées" sur les autoroutes et le réseau secondaire, la préfecture de police "conseille vivement aux automobilistes de différer leurs déplacements et de privilégier les transports en commun, et, pour les poids lourds, de contourner les autoroutes" concernées.
A13, A10, A6, A6a et b, A4, A1 et A170 ainsi que le périphérique parisien seront notamment perturbés entre 06H00 et 15H00 par des opérations escargot des responsables des centres équestres, contre la hausse de la TVA de 7% à 20%.
Selon Pascal Mulet-Querner, porte-parole du collectif Equitation en péril, "des centaines de véhicules" vont "converger vers le Salon du cheval à Villepinte en Seine-Saint-Denis".
Les secteurs nord-ouest et est francilien seront également "fortement" touchés et l'A15 et l'A4 "fortement ralenties" par un nouveau mouvement des transporteurs routiers contre l'ecotaxe. "Des perturbations ne sont pas non plus exclues sur le reste du réseau", y compris les routes secondaires d'Ile-de-France, précise le Cnir.
Cette fois-ci, c'est le collectif indépendant de chauffeurs routiers Alain Spinelli qui a appelé à des actions, après des opérations similaires samedi organisées par l'organisation patronale de transporteurs OTRE.
Les manifestants "envisagent d'occuper deux voies de gauche et de laisser libre la voie de droite aux usagers sur deux points de barrages filtrants" : à Coissy-Beaubourg (Seine-et-Marne), avec un départ en convoi vers l'A4 (sens province-Paris), et à Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) avec ensuite un départ sur l'A15 (sens province-Paris).
En province, la circulation risque d'être fortement perturbée aux abords de la métropole lilloise (sur l'A25 dans les deux sens, la N41 et la RD652 rocade nord-ouest), précise le Cnir qui conseille "d'éviter le réseau autoroutier de l'agglomération".
Dans le Sud, des routiers défileront à partir de 07H00 sur les autoroutes A7, A55 et RN 568 entre Vitrolles et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) dans les deux sens de circulation.
D'autres manifestations devraient également entraîner des difficultés sur l?A47 (axe de liaison Saint-Étienne/Lyon), dans les deux sens de circulation dans le secteur de Givors.




 
New York. Le train de banlieue déraille : 4 morts et 67 blessés
                  

Un train de banlieue a déraillé ce dimanche à New York. Le bilan est de 4 morts et 67 blessés.

Au moins quatre personnes ont été tuées dimanche matin dans le Bronx à New York, et 67 blessées, dans le déraillement spectaculaire d'un train de banlieue près de la rivière Hudson




Les pompiers ont annoncé un bilan de 4 morts et 67 blessés, dont 11 sont dans un état grave. Trois des victimes tuées ont été retrouvées à l'extérieur du train, et une à l'intérieur.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de l'accident, survenu vers 7H20 (12H20 GMT), alors que le train amorçait un virage, juste avant la gare de Spuyten Duyvil, au nord de Manhattan, à la confluence de l'Hudson et de la rivière Harlem.
Le conducteur a survécu.

Au bord de la rivière

Les sept wagons du train ont déraillé. Quatre d'entre eux ont quitté la voie, pour s'immobiliser dans un espace boisé tout proche. L'une des voitures s'est arrêtée à seulement quelques mètres de la rivière Harlem, qui sépare le Bronx et le nord de Manhattan.
Un passager, Frank Tatulli, a indiqué sur la chaîne de télévision ABC que le train allait "beaucoup plus vite" qu'il ne le fait habituellement pour ce virage réputé dangereux. Ce passager a réussi à sortir du train de lui même. Il était blessé à la tête et au cou.
Des images montrent certains wagons ayant quitté la voie, très près d'une rivière. Le train venait de la ville de Poughkeepsie (Etat de New York) et aurait du arriver à Grand Central à New York un peu avant 8H00.
Des voisins et témoins ont aussitôt commencé à publier des images sur Twitter :








Ile-de-France : 430.000 logements menacés en cas de grande crue


 

Quelque 430.000 logements d’Ile-de-France, soit près de 8% de l’habitat, sont menacés en cas de grande crue semblable à celle qui frappa Paris en 1910, selon un rapport publié lundi, une semaine après un exercice de simulation d’inondation en aval de la capitale.


Un coût compris entre 17 et 20 milliards d’euros - dr
 

Le Val-de-Marne et les Hauts-de-Seine, directement en amont et en aval de Paris, seraient particulièrement menacés par une crue centennale, selon l’Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) qui publie ce lundi un rapport sur les risques d’inondations.
Si les « protections » développées par Paris peuvent « théoriquement protéger d’une inondation par débordement jusqu’au niveau de la crue de 1910, le reste de l’agglomération apparaît beaucoup plus vulnérable », souligne ce rapport qui est rendu public une semaine après un exercice de simulation d’inondation en aval de la capitale.
Dans le Val-de-Marne, on estime à 123.000 les logements aujourd’hui en zone inondable et à près de 95.000 dans les Hauts-de-Seine. Dans la capitale, plus de 100.000 logements sont en zone inondable, mais « on sait que Paris est protégé jusqu’à une cote de 1910. En théorie du moins », selon Ludovic Faytre, responsable de l’étude.

Un coût compris entre 17 et 20 milliards d’euros

Le coût direct d’une inondation majeure en Ile-de-France est estimé entre 17 et 20 milliards d’euros , dont au moins un tiers pour l’habitat, a-t-il déclaré à l’AFP.
Une crue majeure pourrait toucher 8% des logements franciliens, soit près de 435.000, et 850.000 personnes, selon ses estimations.
En dépit d’une forte pression foncière, « on arrive aujourd’hui à limiter l’extension urbaine en zone inondable », souligne le spécialiste. Mais « on a peut-être un peu plus de mal à contenir le renouvellement urbain », avance-t-il pour expliquer pourquoi, depuis le début des années 1980, plus de 100.000 logements ont été construits en zone inondable en Ile-de-France, dont 85% dans l’habitat collectif.

12 millions d’habitants sont insuffisamment préparés

Cette étude, réalisée en comparant la cartographie des zones à risque avec les fichiers fonciers du ministère des Finances, vient s’ajouter aux travaux plus larges réalisés pour l’Etablissement public territorial de bassin Seine grands lacs (EPTB), responsable de la lutte contre les inondations.
Selon ces études, l’Ile-de-France et ses 12 millions d’habitants sont insuffisamment préparés pour faire face à une crue historique.
Une inondation semblable à celle de janvier 1910, qui avait vu la Seine monter à 8,68 mètres, « impacterait directement et indirectement cinq millions de citoyens et de nombreuses entreprises », représentant un tiers de l’activité économique du pays, selon ces travaux de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour l’EPTB. Ce constat ne date pas d'hier. En décembre 2009, l'association "La Seine en partage" avait consacré un numéro spécial à ce sujet (voir ci-dessous).
La préfecture des Hauts-de-Seine s’est livrée la semaine passée à un exercice de simulation pour préparer ses responsables à gérer la situation en cas de grande inondation. Pompiers, policiers, responsables des transports publics et de l’équipement, ainsi que représentants des municipalités et de la Croix-Rouge, se sont penchés sur les problèmes de grande crue.






Ses fans pleurent la vedette de "Fast and Furious", Paul Walker
 

 

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