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lundi 23 décembre 2013

23122013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......
 
 
 
 
 
 
 
 
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22 décembre 2013


 
C'EST LE MIRACLE DE NOËL



POLITIQUE

Centrafrique: manifestation pro-Séléka à Bangui  








 
Soudan du Sud: Obama hausse le ton et renforce le contigent américain
 
De Waakhe Simon Wudu (AFP)
 



Salva Kiir et le ministre nigérian des Affaires étrangères le 22 décembre 2013 à Juba (AFP, Tony Karumba)
 
Juba — Le président Barack Obama a averti dimanche que les Etats-Unis prendront de nouvelles mesures "si nécessaire", après avoir renforcé le contigent militaire américain au Soudan du Sud, alors que l'ONU va redéployer ses casques bleus disponibles dans le pays.
Ces annonces interviennent au moment où la communauté internationale poursuivait ses efforts pour éviter une intensification de la guerre civile.
Donald Booth, l'émissaire américain pour le Soudan et le Soudan du Sud, et un émissaire nigérian sont attendus très prochainement à Juba, selon le ministère sud-soudanais des Affaires étrangères.
"Je peux prendre de nouvelles mesures pour assurer la sécurité des citoyens, du personnel et des biens américains, dont notre ambassade, au Soudan du Sud", a dit M. Obama alors que quatre soldats américains ont été blessés samedi par des tirs d'origine non-identifiée. Ils faisaient partie d'un groupe "d'environ 46" militaires qui arrivaient à bord d'appareils hybrides CV-22 Osprey (croisement entre un avion de transport et un hélicoptère) pour participer à l'évacuation d'Américains du Soudan du Sud, a précisé le président.
Ce contingent s'ajoute aux 45 autres soldats américains déjà envoyés sur place cette semaine.
Plusieurs autres pays étrangers - le Royaume-Uni, le Kenya, l'Ouganda et le Liban - ont également ordonné l'évacuation de leurs ressortissants.
Avec l'ONU, Washington a évacué dimanche par les airs des Américains et d'autres étrangers de Bor, où une opération similaire avait échoué la veille quand des tirs avaient blessé quatre soldats américains.
Une délégation de ministres des Affaires étrangères d'Afrique de l'Est avait rencontré samedi le président sud-soudanais Salva Kiir. Ce dernier avait alors promis "un dialogue sans conditions" avec son rival, l'ancien vice-président Riek Machar.
La rébellion de Riek Machar contrôle en partie l'Etat-clé d'Unity, qui concentre les ressources pétrolières du pays, et s'est rendue maîtresse de sa capitale, Bentiu (1.000 km au nord de Juba).
Selon un responsable local de Bentiu, les rues restent jonchées d'une centaine de cadavres depuis la chute de la ville, provoquée par la défection d'un commandant de l'armée régulière sud-soudanaise, la SPLA. Le porte-parole de l'armée, Philip Aguer, a confirmé que "l'Etat d'Unity est actuellement divisé" entre les forces de la SPLA et celles de Riek Machar.
"Nous ne contrôlons pas Bentiu, nous ignorons combien de personnes ont été tuées ou blessées", a-t-il dit.
Des centaines de milliers de déplacés
Les installations et les exportations pétrolières, vitales pour l'économie du pays dont elles assurent 95% des revenus, ne seraient cependant pas affectées par les combats, a assuré l'ambassadeur sud-soudanais à Khartoum, Mayen Dut Wol.
Le Soudan voisin est lui aussi dépendant du pétrole sud-soudanais: il tire d'importants revenus en taxant fortement l'acheminement du pétrole à travers son territoire par des oléoducs. Si ses intérêts sont menacés, Khartoum pourrait intervenir militairement, selon des experts.
Le conflit armé avait éclaté le 15 décembre entre les forces de Riek Machar et du président Kiir, déchirant le plus jeune Etat de la planète, indépendant depuis 2011 après une longue guerre civile contre le Soudan. Dans la seule capitale Juba, les combats ont fait au moins 500 morts, selon un bilan très partiel.
A travers le pays, on compte "des centaines de milliers" de déplacés, a annoncé dimanche le chef des opérations humanitaire de l'ONU au Soudan du Sud, Toby Lanzer.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon a demandé dimanche "que tous les dirigeants politiques, militaires et des milices cessent les hostilités et mettent fin à la violence contre les civils".
Samedi, le président américain Barack Obama avait prévenu que "toute tentative de s'emparer du pouvoir par des moyens militaires aura pour conséquence la fin du soutien de longue date des Etats-Unis et de la communauté internationale" au Soudan du Sud.
MM. Kiir et Machar, habitués à la longue guerre d'indépendance (1983-2005), utilisent les combattants de leur communauté respective - Dinka pour Salva Kiir et Nuer pour Riek Machar.
Le Comité international de la Croix-Rouge s'est "alarmé" dimanche des violences contre les civils, son représentant à Juba, Melker Mabeck, dénonçant "meurtres" et "mauvais traitements" des deux côtés. Outre la ville de Bentiu, les rebelles tiennent depuis jeudi Bor, capitale de l'Etat de Jonglei (200 km au nord de Juba).
La mission des Nations unies au Soudan du Sud (Minuss) va redéployer ses 4.000 soldats d'infanterie disponibles dans le pays pour envoyer des renforts à Bor, où ses forces fortifient sa base locale en prévision de nouveaux combats, et Bentiu, "pour continuer à remplir son mandat de protection des civils sud-soudanais".
La Minuss a aussi annoncé qu'elle évacuait son "personnel non essentiel" de Juba.
Les sociétés pétrolières font elles aussi sortir leur personnel du pays, après la mort de cinq employés sud-soudanais du secteur.
Dans tout le Soudan du Sud, des dizaines de milliers de personnes ont cherché refuge dans les bases des Nations unies, qui abritent près de 20.000 personnes rien qu'à Juba.


Soudan du Sud: efforts diplomatiques pour éviter une escalade de la guerre
 
 

De Waakhe Simon Wudu (AFP)



 
Juba — L'ONU va redéployer ses troupes dans certaines villes du Soudan du Sud en proie aux combats entre l'armée et les rebelles, alors que la communauté internationale poursuivait ses efforts dimanche pour éviter une intensification de la guerre civile.
Donald Booth, l'émissaire américain pour le Soudan et le Soudan du Sud, et un émissaire nigérian sont attendus très prochainement à Juba, selon le ministère sud-soudanais des Affaires étrangères.
De son côté le président Barack Obama a averti que les Etats-Unis prendront de nouvelles mesures "si nécessaire", après l'attaque contre leurs soldats au Soudan du Sud.
"Je peux prendre de nouvelles mesures pour assurer la sécurité des citoyens, du personnel et des biens américains, dont notre ambassade, au Soudan du Sud", a dit M. Obama alors que quatre soldats américains ont été blessés samedi au Soudan du Sud.
Avant la visite des émissaires américain et nigérian, une délégation de ministres des Affaires étrangères d'Afrique de l'Est avait rencontré samedi le président sud-soudanais Salva Kiir. Ce dernier avait alors promis "un dialogue sans conditions" avec son rival, l'ancien vice-président Riek Machar.
La rébellion de Riek Machar contrôle en partie l'Etat-clé d'Unity, qui concentre les ressources pétrolières du pays, et s'est rendue maîtresse de sa capitale, Bentiu (1.000 km au nord de Juba).
Selon un responsable local de Bentiu, les rues restent jonchées d'une centaine de cadavres depuis la chute de la ville, provoquée par la défection d'un commandant de l'armée régulière sud-soudanaise, la SPLA.
Le porte-parole de l'armée, Philip Aguer, a confirmé que "l'Etat d'Unity est actuellement divisé" entre les forces de la SPLA et celles de Riek Machar.
"Nous ne contrôlons pas Bentiu, nous ignorons combien de personnes ont été tuées ou blessées", a-t-il dit.
Les installations et les exportations pétrolières, vitales pour l'économie du pays dont elles assurent 95% des revenus, ne seraient cependant pas affectées par les combats, a assuré l'ambassadeur sud-soudanais à Khartoum, Mayen Dut Wol.
Le Soudan voisin est lui aussi dépendant du pétrole sud-soudanais: il tire d'importants revenus en taxant fortement l'acheminement du pétrole à travers son territoire par des oléoducs. Si ses intérêts sont menacés, Khartoum pourrait intervenir militairement, selon des experts.
Le conflit armé avait éclaté le 15 décembre entre les forces de Riek Machar et du président Kiir, déchirant le plus jeune Etat de la planète, indépendant depuis 2011 après une longue guerre civile contre le Soudan.
Dans la seule capitale Juba, les combats ont fait au moins 500 morts, selon un bilan très partiel.
A travers le pays, on compte "des centaines de milliers" de déplacés, a annoncé dimanche le chef des opérations humanitaire de l'ONU au Soudan du Sud, Toby Lanzer.
"Il aurait été difficile il y a une semaine encore d'imaginer que les choses allaient s'effondrer à ce point", a-t-il déploré, dénonçant ce "conflit armé au sein du parti au pouvoir avec des innocents coincés au milieu".
Quant aux zones qui inquiètent M. Lanzer, "il serait plus rapide de parler de celles qui ne m'inquiètent pas", a-t-il lancé.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon a demandé dimanche "que tous les dirigeants politiques, militaires et des milices cessent les hostilités et mettent fin à la violence contre les civils".
Samedi, le président américain Barack Obama avait prévenu que "toute tentative de s'emparer du pouvoir par des moyens militaires aura pour conséquence la fin du soutien de longue date des Etats-Unis et de la communauté internationale" au Soudan du Sud.
Washington a été le principal soutien de la jeune nation depuis son indépendance.
MM. Kiir et Machar, habitués à la longue guerre d'indépendance (1983-2005), utilisent les combattants de leur communauté respective - Dinka pour Salva Kiir et Nuer pour Riek Machar.
Le Comité international de la Croix-Rouge s'est "alarmé" dimanche des violences contre les civils, son représentant à Juba, Melker Mabeck, dénonçant "meurtres" et "mauvais traitements" des deux côtés.
Outre la ville de Bentiu, les rebelles tiennent depuis jeudi Bor, capitale de l'Etat de Jonglei (200 km au nord de Juba).
"Bor est toujours contrôlée par les forces de Peter Gadet (allié de Riek Machar). La SPLA avance toujours sur la ville mais ne l'a pas encore reprise", a déclaré le porte-parole de l'armée Philip Aguer.
La mission des Nations unies au Soudan du Sud (Minuss) va redéployer ses 4.000 soldats d'infanterie disponibles dans le pays pour envoyer des renforts à Bor, où ses forces fortifient sa base locale en prévision de nouveaux combats, et Bentiu, "pour continuer à remplir son mandat de protection des civils sud-soudanais".
Mais sur un territoire grand comme l'Espagne et le Portugal réunis, la meilleure solution pour les Casques Bleus est de "ne pas bouger, c'est sûrement la meilleure option", a admis Toby Lanzer, de l'ONU.
La Minuss a aussi annoncé qu'elle évacuait son "personnel non essentiel" de Juba.
Plusieurs pays étrangers - les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Kenya, l'Ouganda et le Liban - ont également ordonné l'évacuation de leurs ressortissants.
Avec l'ONU, Washington a évacué dimanche par les airs des Américains et d'autres étrangers de Bor, où une opération similaire avait échoué la veille quand des tirs avaient blessé quatre soldats américains.
Les sociétés pétrolières font elles aussi sortir leur personnel du pays, après la mort de cinq employés sud-soudanais du secteur.
Dans tout le Soudan du Sud, des dizaines de milliers de personnes ont cherché refuge dans les bases des Nations unies, qui abritent près de 20.000 personnes rien qu'à Juba.
"J'ai peur, je ne peux pas m'imaginer redevenir une réfugiée", confiait, dans une base de l'ONU à Juba, Susan Nakiden, une mère de trois enfants qui a déjà dû fuir pendant la guerre civile qui déchira le Soudan entre Nord et Sud.





Elections en Mauritanie: majorité absolue de députés pour le parti présidentiel
 
(AFP)
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz (d) et son épouse, le 6 décembre 2013 à Paris (AFP, Eric Feferberg)
 
Nouakchott — Le parti présidentiel UPR a obtenu la majorité absolue des sièges à l'Assemblée nationale en Mauritanie, selon des résultats officiels des élections législatives annoncés dimanche, qui le placent également en tête des élections municipales.
L'Union pour la République (UPR, au pouvoir) a obtenu 74 sièges sur les 147 de l'Assemblée nationale et, avec ses alliés d'une douzaine de petits partis, rafle un total de 108 sièges de députés. L'opposition obtient 37 sièges, dont 16 pour les islamistes du parti Tewassoul.
El-Wiam, un parti dirigé par d'ex-hauts responsables du régime de Maaouiya Ould Taya (1984-2005), obtient 10 députés, contre sept pour l'Alliance populaire progressiste (APP) du président de l'Assemblée nationale sortante, Messaoud Ould Boulkheir.
L'Alliance pour la justice et la démocratie/mouvement pour le Renouveau (Ajd/mr) dirigée par un journaliste, Ibrahima Sarr, candidat malheureux à la présidentielle de 2009, obtient deux députés.
Deux sièges de députés seront pourvus ultérieurement, lors de législatives partielles à une date non déterminée pour l'instant.
A l'issue de ces élections, Tewassoul devient le deuxième parti du pays et la première force à l'Assemblée nationale.
Aux municipales, le parti présidentiel a remporté la victoire dans 154 communes sur les 218 que compte la Mauritanie, selon les résultats proclamés par le président de la Commission électorale, Abdellahi Ould Soued Ahmed.
Tewassoul obtient un total de 18 communes.
Il est l'unique formation des 11 partis d'opposition de la Coordination de l'opposition démocratique (COD) à avoir participé aux scrutins, boycottés par les autres membres de cette coalition.
Ces élections "n'apporteront aucune solution à la crise" politique en Mauritanie, à cause des "énormes irrégularités qui les ont marqués" et du boycott d'une partie de l'opposition, a déclaré dimanche à la presse le président de Tewassoul, Jemil Ould Mansour.
La COD a boycotté ces élections pour dénoncer leur organisation "unilatérale" par le parti du président Aziz.
Le taux de participation, qui était de plus de 75% au premier tour du 2 novembre, était de "plus de 72%" au second, selon la Commission électorale.
Moins d'un million d'électeurs étaient appelés à voter au second tour, contre 1,2 million au premier, pour renouveler 30 des 147 sièges que compte l'Assemblée nationale et les conseils municipaux de 119 communes sur les 218 du pays.
Ce sont les premières élections législatives et municipales organisées en Mauritanie depuis 2006.
Le processus électoral avait été bloqué après un coup d'Etat en août 2008. L'actuel président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, ancien général dans l'armée, avait alors pris le pouvoir en renversant Cheikh Sidi Ould Abdallahi, premier chef d'Etat démocratiquement élu de Mauritanie.
Un accord conclu à Dakar en 2009 avait permis l'organisation d'une élection présidentielle, remportée en juillet de la même année par le président Aziz dans des conditions critiquées par l'opposition.
Fort de ses résultats, le président du parti islamiste a appelé dimanche à un "dialogue urgent" pour résoudre la crise politique.
"J'en appelle à un dialogue urgent pour résoudre cette crise qui dure depuis le coup d'Etat de 2008", a déclaré à la presse Jemil Ould Mansour.




 

En Thaïlande, les opposants au gouvernement toujours très mobilisés

Le Monde.fr avec AFP
 
Des milliers de manifestants anti-gouvernementaux restent mobilisés pour écarter du jeu politique la première ministre.
Les opposants au gouvernement thaïlandais continuent de manifester. Lundi 23 décembre, ils ont intensifié leur campagne pour perturber les élections à venir, afin d'écarter du jeu politique Yingluck Shinawatra, la première ministre, et sa famille. Des centaines de manifestants se sont ainsi rassemblés autour du stade de Bangkok, où les représentants politiques essayaient d'enregistrer leurs candidats avant le 27 décembre, date limite du dépôt des candidatures.
Le Parti démocrate, le principal parti d'opposition, qui n'a pas remporté la majorité au Parlement depuis vingt ans, a promis de boycotter le vote du 2 février, des élections anticipées, convoquées par la chef du gouvernement, Yingluck Shinawatra, pour mettre fin à la crise. Malgé les manifestations qui secouent le pays, le parti au pouvoir, le Puea Thai, est une fois encore donné gagnant dans les urnes.
 
ACCUSÉE D'ÊTRE LA MARIONNETTE DE SON FRÈRE
Dimanche, plus de cent cinquante mille Thaïlandais réclamant la chute du gouvernement étaient descendus dans les rues de Bangkok, selon les forces de l'ordre, l'opposition avançant des chiffres bien supérieurs. La première ministre a annoncé au début de décembre un scrutin anticipé, après des semaines de crise politique émaillées de manifestations de masse et de la démission en bloc des députés de l'opposition.
Les représentants de neuf partis sont parvenus à entrer dans les bureaux d'enregistrement, mais la procédure n'a pas pu être achevée, a indiqué lors d'une conférence de presse Somchai Srisutthiyakorn, responsable au sein de la commission électorale. Deux dizaines de partis ont déposé plainte auprès de la police pour ne pas avoir pu entrer dans les bâtiments, a-t-il ajouté. En tête de la liste du Puea Thai figure Yingluck Shinawatra, qui devrait donc être nommée chef du gouvernement si le parti l'emporte.
Les manifestants, réunis en une coalition disparate, l'accusent d'être la marionnette de son frère Thaksin Shinawatra, en exil depuis son renversement par un coup d'Etat en 2006. Pour le moment, l'armée, élément essentiel dans cette monarchie constitutionnelle qui a connu dix-huit coups ou tentatives de coup d'Etat depuis 1932, refuse de prendre parti.
 
 
 
 
 
Cuba: qu'est-ce qui a changé depuis cinq ans?
 






ECONOMIE
 
Apple annonce que China Mobile va commercialiser son iPhone
 
 

(AFP)



 
New York — Le groupe informatique américain Apple a annoncé dimanche un accord qui va permettre la commercialisation de son iPhone par l'opérateur China Mobile.
Les deux derniers modèles d'iPhone, le 5S et le 5C, seront disponibles chez China Mobile à partir du 17 janvier, précise le communiqué du groupe à la pomme.








Le coeur artificiel de Carmat va bientôt battre chez d'autres patients


 

L'implantation d'un coeur artificiel autonome sera bientôt suivie d'autres.
Un marché s'ouvre pour son inventeur, la société francaise Carmat.


Les professeurs Christian Latrémouille (à droite), Alain Carpentier (deuxième en partant de la droite), en compagnie de la ministre de la Santé Marisol Touraine. - Photo Kenzo Tribouillard/AFP
Les professeurs Christian Latrémouille (à droite), Alain Carpentier (deuxième en partant de la droite), en compagnie de la ministre de la Santé Marisol Touraine. - Photo Kenzo Tribouillard/AFP
 

C'est un immense espoir pour des milliers de malades. Un coeur artificiel autonome, conçu par la société française Carmat, a été implanté pour la première fois mercredi à Paris, dans la poitrine d'un patient souffrant d'insuffisance cardiaque terminale. « Cette première implantation s'est déroulée de façon satisfaisante, la prothèse assurant automatiquement une circulation normale à un débit physiologique », ont indiqué les professeurs Christian Latrémouille et Daniel Duveau, qui ont procédé à l'intervention, sous la direction du Pr Alain Carpentier, concepteur du projet à l'Hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP). « Il faut rester prudent, c'est un premier malade. Le recul est encore bref », a tempéré le Dr Philippe Pouletty, cofondateur de Carmat.
La start-up assure que son coeur artificiel pourrait sauver chaque année la vie de dizaines de milliers de patients sans risque de rejet. Près de 100.000 malades en Europe et aux Etats-Unis, trop âgés pour espérer une greffe, pourraient ainsi potentiellement être concernés. Alors qu'aujourd'hui, seulement 5 à 7 % des patients qui ont besoin d'une transplantation cardiaque en bénéficient, faute de donneurs. C'est donc un marché de plusieurs millions d'euros qui s'ouvre pour la société française Carmat, dont la création remonte à 2008 (voir ci-dessous). Mais dont le père, le professeur Alain Carpentier, a lancé les bases il y a près de trente ans.

D'autres opérations dans les prochaines semaines

Les médecins espèrent apporter aux malades au minimum cinq ans d'espérance de vie avec cet appareil. Dès les prochaines semaines, cette première mondiale sera suivie de plusieurs autres. « Un certain nombre de malades sont en train d'être sélectionnés », a précisé le Dr Philippe Pouletty. Quatre centres hospitaliers en Belgique, Pologne, Slovénie et Arabie saoudite sont aussi habilités pour l'opération.
Mais tous les patients en attente ne pourront pas recevoir ce coeur artificiel qui pèse 900 grammes contre 300 grammes pour un coeur humain. Il ne pourra être implanté que chez des personnes corpulentes. Il est en effet à ce jour compatible avec 70 % des thorax des hommes et 25 % de ceux des femmes.
Autre obstacle, son prix. Ce nouveau procédé coûte entre 120.000 et 160.000 euros, soit autant qu'une greffe et ses suites opératoires, remboursés par la Sécurité sociale. Rien ne dit que le coeur de Carmat le sera. Des coeurs artificiels sont implantés dans le monde depuis une dizaine d'années, mais il s'agissait de machines temporaires posées dans l'attente d'une greffe. Avec ce nouveau coeur révolutionnaire, « le but est d'obtenir une vie quasi normale ». Conçu avec une armature de plastique dur comme le métal, il reproduit la physiologie de l'organe normal avec ses deux ventricules et ses battements, à l'aide de moto-pompes. Il a la capacité de s'adapter aux conditions de vie d'une personne grâce à un système électronique embarqué. Une avancée « au service du progrès humain », saluée par le président Hollande, et la ministre de la Santé, Marisol Touraine.





Les tarifs bancaires standards vont encore grimper en 2014


Les hausses tarifaires concernent surtout les cartes de paiement classiques. Les frais de tenue de compte continuent de progresser.


Les tarifs bancaires standards vont encore grimper en 2014

Les tarifs bancaires continuent de progresser en 2014. Sur les huit banques passées en revue par « Les Echos », sept ont décidé de revaloriser, au moins en partie, les tarifs des dix produits et services les plus utilisés par les consommateurs. Entre 2013 et 2014, on décompte ainsi 20 hausses de tarif. La seule baisse significative à attendre en 2014 ­concernera les montants prélevés lors de paiements réalisés sans provision suffisante. Plafonnés par la loi bancaire promulguée l’été dernier, ces commissions d’intervention ne pourront plus dépasser 8 euros par opération et 80 euros par mois. Du coup, les banques ont été contraintes de revoir leurs tarifs à la baisse. La Banque Postale, qui ne facturait que 6,70 euros l’opération, a encore réduit ses frais en 2014, à 6,60 euros par opération.
L’an prochain, ce sont les tarifs des cartes bancaires qui progres­seront le plus significativement. Sur les huit banques étudiées, seules La Banque Postale et la BRED n’ont pas fait varier le prix de leur carte internationale à débit immédiat. A la Caisse d’Epargne Côte d’Azur, les tarifs des trois types de cartes les plus courantes vont augmenter en 2014.

Des augmentations ­inégales

En revanche, dans les gammes de cartes premium les tarifs varient peu. Au Crédit Agricole d’Ile-de-France, le prix de la carte Gold ou Visa Premier va même fortement baisser en 2014 (de 75 euros la première année en 2013 à 62,50 euros la première année en 2014, le prix de la deuxième année restant identique à 125 euros).
«  Les banques peuvent augmenter le tarif de leurs cartes bancaires, ce n’est pas incongru. Mais on constate qu’en 2014 ces hausses de prix concerneront surtout les cartes classiques, à débit immédiat, et les cartes à autorisation systématique, et beaucoup moins les cartes Gold et à débit différé. Ces évolutions touchent les plus modestes, c’est ce qui est choquant », analyse Maxime Chipoy, chargé de mission banque-assurance au sein de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir. Au-delà des frais standards, dont la publication est obligatoire, d’autres tarifs grimpent parfois plus fortement. A la Société Générale par exemple, le prix de la location de coffre-fort augmente de 5 % en 2014.
Déjà pointés du doigt par l’Observatoire des tarifs bancaires, les frais de tenue de compte continuent aussi à progresser. La BRED, qui ne la facturait pas en 2013, va ainsi prélever l’année prochaine 1,50 euro par mois de frais de tenue de compte pour les clients non ­titulaires d’une convention de ­relation. «  Nous ne savons pas ce que les banques mettent derrière ces frais de tenue de compte, puisque l’envoi d’un relevé de compte gratuit est obligatoire. C’est donc une sorte de boîte noire, qui permet aux établis­sements d’augmenter leurs tarifs. Il y a un vrai travail à faire sur la définition de ces frais-là », estime Maxime Chipoy.
 
 
 
 
 
 
JUSTICE ?
 
Russie: l'une des Pussy Riot remise en liberté
 
(AFP)
 



Maria Alekhina, Yekaterina Samutsevich et Nadeja Tolokonnikova lors de leur procès le 10 octobre 2012 à Moscou (AFP/Archives, Natalia Kolesnikova)
 

Moscou — Une des membres des Pussy Riot Maria Alekhina a été remise en liberté lundi après avoir été amnistiée, a indiqué à l'AFP une porte-parole de l'administration pénitentiaire.
"Elle a été remise en liberté aujourd'hui vers 09H00 du matin" locales, a déclaré Elena Nikichova, porte-parole du service d'application des peines (FSIN) de la région de Nijni-Novgorod (Volga).
"Je ne sais pas quels sont ses projets pour la suite", a-t-elle ajouté.
Une des avocates de la jeune femme, Irina Khrounova, a indiqué à l'AFP que Maria Alekhina avait été libérée et qu'elle était actuellement emmenée directement dans une voiture de l'administration du camp à la gare, en l'absence de son avocat, "sans doute pour éviter l'agitation médiatique".
Maria Alekhina, 25 ans, purgeait comme Nadejda Tolokonnikova, 24 ans, une peine de deux ans de camp notamment pour "hooliganisme", après avoir chanté en février 2012 une "prière punk" contre le président Vladimir Poutine dans la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou.
Alors que leur peine devait prendre fin en mars 2014, les deux jeunes femmes, toutes deux mères d'un enfant en bas-âge, ont été amnistiées la semaine dernière. Selon Mme Khrounova, Nadejda Tolokonnikova, détenue à Krasnoïarsk (Sibérie orientale), devrait aussi être libérée de façon imminente.


Les deux Pussy Riots ont été libérées en Russie

Les trois membres du groupe de musique avaient été condamnés pour hooliganisme. © MaxPPP
Maria Alekhina et Nadedja Tolokonnikova ont été remises en liberté ce lundi, bénéficiant d’une loi d’amnistie votée par le Parlement russe la semaine dernière. Dès sa sortie, Maria Alekhina a dénoncé une "opération de communication du Kremlin".
 
 
 
 
Enfin libre ! Maria Alekhina, l’une des Pussy Riot condamnées à deux ans de camp pour "hooliganisme" après avoir chanté en février 2012 une "prière punk" contre le président Vladimir Poutine dans la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou, ont été remises en liberté. Dès sa sortie, Maria Alekhina, la première à avoir été libérée, dénonçait une "opération de communication du Kremlin". 
 
Si j'avais eu le choix, j'aurais refusé
"Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un geste d'humanisme, mais plutôt d'une opération de communication", a ainsi déclaré la jeune femme de 25 ans à la chaîne de télévision Dojd. "C'est une profanation", a-t-elle également estimé, dénonçant une loi qui ne concerne "même pas 10%" des détenus". Avant d’ajouter : "Si j'avais eu le choix, j'aurais refusé". Quelques heures plus tard, Nadedja Tolokonnikova était libérée de son camp dans  la foulée par les autorités russes.
Amnistiées par Vladimir Poutine
Sans surprise, il s’agit de la conséquence de l'amnistie prononcée la semaine dernière par Vladimir Poutine : le président russe a signé un document promulguant la libération des deux membres des Pussy Riot encore emprisonnées, libérables en mars prochain. Une troisième jeune femme, Ekaterina Samoutsevitch, avait aussi été condamnée mais libérée quelques mois plus tard, sa peine ayant été commuée en sursis au motif qu'elle avait été interceptée par les gardes de la cathédrale avant d'avoir pu prendre part à la performance.
Au loin, les Jeux olympiques de Sotchi
Alors que la peine de Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova devait prendre fin en mars 2014, les deux jeunes femmes, toutes deux mères d'un enfant en bas-âge, ont été amnistiées la semaine dernière. L'ensemble de leurs recours avaient jusqu'à présent été rejetés par la justice russe, les prisonnières ayant refusé de reconnaître leur culpabilité. Après la libération de l’oligarque Mikhaïl Khodorkhovsi, ces remises en liberté interviennent alors que la Russie se prépare activement aux Jeux olympiques de Sotchi, en février prochain.





Les mères peuvent porter le voile en sortie scolaire


Une maman voilée en région parisienne © Maxppp

Le Conseil d'Etat a rendu sa décision ce lundi. Les mères voilées pourront garder leur voile lors de sorties scolaires. Les Sages ont décidé qu'elles ne seraient pas soumises à la neutralité religieuse. Le Conseil tranche ainsi sur une question soulevée par une circulaire de l'ancien ministre de l'Education Luc Châtel.

Une mère pourra, si elle le souhaite, porter le voile lors d'une sortie scolaire. Avis du Conseil d'Etat ce lundi. Les Sages ont estimé que les mères voilées accompagnant leurs enfants ne sont pas soumises à la neutralité religieuse. 
En revanche, précise le Conseil, "les exigences liées au bon fonctionnement du service public de l'éducation peuvent conduire l'autorité compétente, s'agissant des parents qui participent à des déplacements ou des activités scolaires, à recommander de s'abstenir de manifester leur appartenance ou leurs croyances religieuses".
Avant que le Conseil d'Etat ne rende son avis, la porte-parole du gouvernement avait laissé entendre que la circulaire ne serait pas modifiée, "nous ferons en sorte que l'école demeure [le] sanctuaire" de la laïcité.
 
 
 
 
 
 
SOCIAL
 
SNCF: 1.432 suppression de postes en 2014, selon les Echos
 
 

(AFP)


Paris — L'année 2014 devrait être une année difficile pour la SNCF, avec notamment une poursuite de la baisse de rentabilité de sa principale activité, le TGV, et le transporteur devrait supprimer 1.432 postes l'an prochain, par le non-remplacement de départs en retraite, affirme dimanche le journal Les Echos.
Selon le site internet du quotidien économique, le projet de budget 2014 de la SNCF, qui a été examiné la semaine dernière en conseil d'administration, "est placé sous le signe des réductions de coûts".
La société espère atteindre une croissance de 2,5% de son chiffre d'affaires l'an prochain, tiré par la branche Infra - qui gère l'infrastructure - et par Keolis, sa filiale dédiée au transport de proximité, "dont le chiffre d'affaires devrait progresser de 6%".
Mais, à l'exception de Geodis, les autres branches de la SNCF devraient voir leurs marges opérationnelles baisser l'an prochain, selon le quotidien économique.
Cela sera notamment le cas de SNCF Voyages, dont l'activité est constituée en grande partie par les TGV.
"La marge opérationnelle de cette branche, qui était encore de 14% en 2011, et de 12,8% en 2012, va encore reculer cette année et passer sous les 10%, une première", selon les Echos. Selon une source interne, citée par le journal, le nombre de passagers TGV en France devrait à nouveau reculer de 0,3% l'an prochain.
Conséquence de ces baisses de rentabilité, l'établissement public "devrait supprimer l'an prochain 1.432 postes, soit environ 1% des effectifs, par le biais de départs en retraite non remplacés", indique les Echos.
Cette réduction des effectifs devrait toucher particulièrement Fret SNCF, ainsi que les fonctions commerciales dans la vente de billets.
Par ailleurs, les Echos avait révélé samedi que Ouigo, la filiale à bas coûts de la SNCF, présente, quelques mois après son lancement, un taux d'occupation de 60%, soit un bilan pour l'instant en deçà des objectifs que s'était fixés l'opérateur ferroviaire.
Selon un document obtenu par le quotidien et qui a été présenté début décembre aux syndicats, le taux d'occupation des rames de TGV Ouigo serait actuellement "sous les objectifs nécessaires pour assurer sa rentabilité".
Malgré le succès commercial qu'elle remporte - plus d'un million de voyageurs moins d'un an après son lancement - la filiale low-cost de la SNCF ne remplirait pas non plus son objectif de chiffre d'affaires "car la recette unitaire serait plus basse que prévue du fait de ventes de billets à bas prix supérieures aux prévisions initiales", indique le Figaro sur son site internet dimanche.
Selon les syndicats, 53% des voyageurs Ouigo seraient en fait des utilisateurs du TGV classique alors même que l'objectif de ces nouveaux trains étaient d'attirer de nouveaux utilisateurs, comme les familles et les groupes par exemple. Lancé en février, Ouigo propose, au départ de Marne-La-Vallée, des trains à des prix compris entre 10 et 85 euros le billet.
La SNCF continue malgré tout de croire au modèle low-cost puisque son PDG, Guillaume Pépy, a déclaré vendredi avoir pour objectif de proposer "d'ici trois à cinq ans" un billet sur trois à moins de trente euros.
 
 
 
 
 
SOCIETE
 
Pour un délégué régional des Jeunes de la Droite populaire (UMP), les femmes qui avortent sont des "nazies"

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