HUMOUR......ENCORE QUE
25 produits alimentaires victimes d’un emballage à la traduction hilarante
« Soupe pour fille facile »
POLITIQUE
Russie: 10 morts dans une nouvelle explosion dans un trolleybus à Volgograd
Dix personnes sont mortes à la suite d’une explosion survenue lundi matin dans un trolleybus à Volgograd, dans le sud-ouest de la Russie, où un attentat suicide a fait 17 morts dimanche, ont indiqué des sources officielles.
Le comité d’enquête, chargé des principales investigations en Russie, a aussitôt annoncé l’ouverture d’une enquête pour «attentat terroriste» et «trafic d’armes», a indiqué le porte-parole de l’organisme, Vladimir Markine, aux agences russes.
M. Markine avait auparavant fait état d’un bilan de 10 morts, selon «des données préliminaires», confirmant un bilan donné par des représentants des forces locales de la région de Volgograd, ville située non loin du Caucase russe instable.
Dix personnes ont été blessées, selon un bilan provisoire établi par le ministère local des Situations d’urgences, a indiqué sa porte-parole Irina Gogoleva à l’agence Interfax.
L’explosion a eu lieu a 8H23 locales (4H23 GMT), a précisé le ministère des Situations d’urgences dans un communiqué.
Selon les images montrées à la télévision russe, le véhicule a été totalement détruit par la puissante explosion.
Dimanche, un attentat attribué à une kamikaze avait fait 17 morts dans la gare de la même ville, très fréquentée alors que le week-end marquait le début de la période des fêtes pour de nombreux Russes.
L’attentat a renforcé les craintes concernant la sécurité des JO d’hiver organisés en février à Sotchi, station balnéaire située aux pieds du Caucase.
Les mesures de sécurité ont été renforcées dans toutes les principales gares et principaux aéroports de Russie après l’attentat de dimanche.
Les autorités régionales avaient par ailleurs annoncé avoir mis en place un niveau élevé d’alerte antiterroriste dans la région de Volgograd pour les 15 jours à venir.
La rébellion islamiste cherche à établir un Etat islamiste dans le Caucase du Nord, et son chef, Dokou Oumarov, ennemi numéro un du Kremlin, avait appelé en juillet dans une vidéo à des attaques pour empêcher «par tous les moyens» le déroulement des JO de Sotchi.
Russie : un attentat à Volgograd fait au moins... by leparisienAFP
RSA : le revenu de solidarité active augmente de 1,3% à 499 euros pour une personne seule. Il passe à 749 euros avec un enfant. Près de 2,23 millions de foyers recevaient ce revenu fin juin. Un chiffre en progression de 7% sur un an.
QUOTIENT FAMILIAL : le plafond de ce dispositif réduisant l'impôt des familles en fonction du nombre d'enfants et des revenus baisse de 2.000 à 1.500 euros par demi-part.
PRESTATIONS FAMILIALES : les plafonds d'attribution pour les prestations familiales (allocation rentrée scolaire, prestation d'accueil du jeune enfant...) augmentent de 1,9%.
RETRAITE : les pensions complémentaires du privé (Agirc et Arrco) seront désormais versées chaque mois et non plus chaque trimestre. Les cotisations acquittées par les entreprises et les salariés, augmentent, ainsi que celles du régime général de base. Les majorations de pension des retraités ayant eu au moins trois enfants sont désormais soumises à l'impôt.
TVA : le taux normal va passer de 19,6% à 20%, le taux intermédiaire de 7% à 10% (hôtellerie, restauration, transports ...). Pas de changement pour le taux réduit (5,5%). La bonne nouvelle vient des places de cinéma, les livres et les spectacles vivants dont le taux va baisser de 7 à 5,5%. Très mobilisés, les centres équestres ont obtenu un statu quo pour 2014 alors que le taux devait passer de 7 à 20% pour se conformer à la réglementation européenne.
FONCTIONNAIRES : abrogation de la journée de carence, non indemnisée en cas d'arrêt maladie. En outre, les fonctionnaires les moins bien payés (catégorie C, 47% des agents) bénéficient d'un coup de pouce (au 1er février) de 4,6 euros à quelque 46 euros mensuels. Opposée à cette mesure «ubuesque», l'UMP a tenté de maintenir le jour de carence, par des amendements de suppression de la mesure rejetés par 147 voix contre 100. Sans plus de succès, ses élus ont cherché plus tard à instaurer trois jours de carence pour les fonctionnaires en arrêt maladie. En 2011, François Fillon avait envisagé un quatrième jour de carence dans le privé, avant de reculer.
EMPLOI : la durée minimale des temps partiels passe à 24 heures hebdomadaires (pour les contrats en cours, les entreprises ont jusqu'au 1er janvier 2016 pour se conformer). Cette mesure inquiète les petits patrons qui ont demandé des mesures de dérogations.
Consommation
TAXE SUR LES BOISSONS ENERGISANTES : les boissons énergisantes, comme le Red Bull, vont être taxées à hauteur de 1 € par litre. Cette taxe doit générer 60 millions d'euros de recettes annuelles. Une telle taxe avait été adoptée l'an dernier par le Parlement puis censurée par le Conseil constitutionnel.
TIMBRE : les timbres plus courants vont coûter 3 centimes de plus. La lettre verte passe à 0,61 euro et la lettre prioritaire à 0,66 euro.
TABAC : à partir du 13 janvier, le paquet de cigarettes augmente de 20 centimes, portant le plus onéreux à 7 euros. Le tabac à rouler grimpe de 50 centimes.
ENERGIE : les factures d'électricité devraient augmenter d'environ 2%, en raison d'une hausse de la Contribution au service public de l'électricité (CSPE), une taxe sur la facture d'électricité. En outre, les tarifs TTC de l'énergie vont répercuter les variations de TVA. Le gaz et l'électricité passent ainsi de 19,6 à 20%. Les abonnements restent au taux de 5,5%.
TRANSPORTS EN COMMUN : les tarifs sont majorés de 3% en Ile-de-France. Deux exceptions: le ticket à l'unité reste à 1,70 euro et le pass mensuel Navigo des zones 1-5 est maintenu à 113,20 euros.
Police-justice
POLICE : policiers et gendarmes disposent d'un nouveau code de déontologie, qui préconise le vouvoiement, encadre les contrôles d'identité, la palpation des suspects, et prévoit que les forces de l'ordre portent sur leur uniforme un numéro permettant de les identifier.
CARTE D'IDENTITÉ : sa validité passe de 10 à 15 ans, sauf pour les mineurs.
TIMBRE FISCAL : suppression du timbre fiscal à 35 euros. Depuis octobre 2011, il devait être acquitté par tout justiciable (sauf les éligibles à l'aide juridictionnelle) désirant saisir la justice pour un problème civil, commercial, prud'homal, social, rural ou la justice administrative. Par ailleurs, le timbre fiscal nécessaire pour l'acquittement des droits pour la création ou le renouvellement d'un passeport pourra se faire par internet à partir de la fin 2014.
Le comité d’enquête, chargé des principales investigations en Russie, a aussitôt annoncé l’ouverture d’une enquête pour «attentat terroriste» et «trafic d’armes», a indiqué le porte-parole de l’organisme, Vladimir Markine, aux agences russes.
M. Markine avait auparavant fait état d’un bilan de 10 morts, selon «des données préliminaires», confirmant un bilan donné par des représentants des forces locales de la région de Volgograd, ville située non loin du Caucase russe instable.
Dix personnes ont été blessées, selon un bilan provisoire établi par le ministère local des Situations d’urgences, a indiqué sa porte-parole Irina Gogoleva à l’agence Interfax.
L’explosion a eu lieu a 8H23 locales (4H23 GMT), a précisé le ministère des Situations d’urgences dans un communiqué.
Selon les images montrées à la télévision russe, le véhicule a été totalement détruit par la puissante explosion.
Dimanche, un attentat attribué à une kamikaze avait fait 17 morts dans la gare de la même ville, très fréquentée alors que le week-end marquait le début de la période des fêtes pour de nombreux Russes.
L’attentat a renforcé les craintes concernant la sécurité des JO d’hiver organisés en février à Sotchi, station balnéaire située aux pieds du Caucase.
Les mesures de sécurité ont été renforcées dans toutes les principales gares et principaux aéroports de Russie après l’attentat de dimanche.
Les autorités régionales avaient par ailleurs annoncé avoir mis en place un niveau élevé d’alerte antiterroriste dans la région de Volgograd pour les 15 jours à venir.
La rébellion islamiste cherche à établir un Etat islamiste dans le Caucase du Nord, et son chef, Dokou Oumarov, ennemi numéro un du Kremlin, avait appelé en juillet dans une vidéo à des attaques pour empêcher «par tous les moyens» le déroulement des JO de Sotchi.
Grèce : tirs contre la résidence de l'ambassadeur d'Allemagne à Athènes
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Des inconnus ont tiré des coups de feu tôt lundi 30 décembre contre la résidence de l'ambassadeur d'Allemagne située à Halandri, banlieue nord d'Athènes, provoquant des dégâts matériels.
L'attentat a eu lieu à 3 h 30 locales (2 h 30, heure de Paris) et les services de la police antiterroriste ont été aussitôt dépêchés sur les lieux pour mener l'enquête. Selon les premières informations, une vingtaine de douilles ont été découvertes dans la cour de la résidence, et les auteurs auraient pris la fuite en moto. L'arme utilisée serait une Kalachnikov. Aucune organisation n'a pour le moment revendiqué cet attentat.
Le premier ministre grec Antonis Samaras et le ministre de l'ordre public, Nicos Dendias, se sont entretenus au téléphone avec l'ambassadeur d'Allemagne sur cet incident. Des attentats contre des cibles diplomatiques, banques ou compagnies étrangères sont fréquents en Grèce, la police les imputant à la mouvance d'extrême gauche ou anarchiste. Dans la plupart des cas, ces attentats ne provoquent que des dégâts matériels.
L'ALLEMAGNE, JUGÉE RESPONSABLE DE LA RIGUEUR
Depuis l'éclosion de la crise de la dette en Grèce en 2010 et l'adoption des mesures d'austérité draconiennes dictées par les créanciers du pays, UE et FMI, l'Allemagne est considérée par l'opinion publique grecque comme principal responsable de l'imposition des politiques de rigueur.
La résidence de l'ambassadeur d'Allemagne à Halandri, à environ 7 km du centre d'Athènes, avait été la cible d'un attentat à la roquette en mai 2000, revendiqué alors par le groupe extrémiste grec 17-Novembre. Cet attentat n'avait pas fait de victimes. Le groupe 17-Novembre, un des plus meurtriers du pays, démantelé au début des années 2000, a provoqué de nombreux attentats contre des personnalités étrangères et grecques. Ces attentats ont fait une vingtaine de morts entre les années 70 et 2000.
Rattrapé par les affaires, Erdogan dénonce une conspiration contre la Turquie
Par Nare Hakikat
Les scandales de corruption qui ont provoqué en fin de semaine des manifestations à Istanbul contre le premier ministre turc pourraient peser sur les prochaines échéances électorales.
Vendredi, les spectateurs des chaînes télévisées turques, qui transmettent en direct tous les discours de Recep Tayyip Erdogan, ont pu voir et entendre au moins cinq fois le premier ministre. On pourrait croire que le chef du gouvernement, en tournée dans différentes villes du pays, tente de battre une sorte de record. Face au scandale de corruption qui secoue le pays depuis une douzaine de jours, il tente de mobiliser son électorat et essaye de convaincre l'opinion publique que les accusations, qui le concernent aussi avec la mise en cause de son fils, ne sont que le résultat d'un complot.
Il martèle en hurlant que le dossier en cours d'instruction est une «trahison», un «sale jeu» et une «attaque contre la volonté nationale». Des théories de complot, accusant les pays occidentaux d'être derrière cette «tentative de coup d'État», fusent dans tous les sens au rythme des shows de soutien. Des milliers de militants de l'AKP ont ainsi accueilli Erdogan à Istanbul vêtus de linceuls, symboles de leur dévouement à leur leader «jusqu'à la mort». Mais tous ces efforts ne suffisent pas à cacher l'ampleur des dégâts. Le premier ministre et l'AKP sont sonnés, tout comme l'économie turque. La Bourse d'Istanbul et la livre turque dégringolent. La baisse de la monnaie rappelle la crise économique de 2000 en Turquie, qui, également sur fond de corruption, avait balayé tous les partis politiques en coalition à l'époque, emmenant ainsi l'AKP au pouvoir.
Guerre entre anciens alliés
Au début de la crise, certains observateurs imaginaient qu'Erdogan tenterait de faire la paix avec Fethullah Gülen, le guide de la confrérie religieuse Hizmet qui vit aux États-Unis, cet ex-allié de l'AKP, qui aurait joué un rôle clé dans la révélation du scandale de corruption. Or Erdogan semble avoir brûlé les ponts. La joute verbale entre Erdogan et Gülen au cours de laquelle l'on s'est même maudit à distance est allée trop loin pour espérer un accord. À chaque initiative d'Erdogan pour contrôler la justice et la police, deux institutions où la communauté Gülen est très influente, le camp adverse riposte par de nouvelles révélations.
Le dessaisissement du procureur qui menait l'enquête impliquant le fils d'Erdogan a provoqué une réaction indignée de l'organe gérant la désignation des magistrats, le Conseil supérieur des juges et des procureurs. La pression effectuée sur la justice pour étouffer le dossier a été tellement évidente qu'il sera difficile pour Erdogan de faire oublier cette affaire à l'approche des élections en 2014 et 2015. «En menant une lutte de survie sans merci, Erdogan et ses flagorneurs provoquent des dommages politiques et économiques difficilement réparables en Turquie», écrivait dimanche le chroniqueur Cengiz Çandar dans le journal Radikal. «Erdogan, qui a été la plus brillante image de la Turquie sur la scène internationale, devient malheureusement ces jours-ci un poids impossible à porter pour son pays.»
À Bangui, dans la fièvre des règlements de comptes
Par Tanguy Berthemet
Le dispositif militaire français mis en place pour tenter de rétablir le calme dans la capitale centrafricaine a atteint ses limites.
Le véhicule blindé fonce et part se planter au beau milieu de l'avenue. Tout autour, de petites jeeps manœuvrent pour prendre possession des bas-côtés. Sous les auvents branlants, les échoppes alentour, la foule vocifère, brandit le poing vers les soldats français et plus encore vers «l'ennemi», les musulmans qui, au bout de la route, hurlent tout autant. Des tirs de semonce claquent pour tuer dans l'œuf les velléités évidentes de caillassage. Lentement, dans le matin de dimanche, les soldats français s'interposent entre les deux camps, prenant le contrôle du carrefour de Réconciliation, qui marque la frontière entre les zones chrétiennes et musulmanes du secteur.
Les parachutistes, déployés aux coins des rues, font sèchement s'agenouiller tous ceux qui ont été entrevus avec une arme. La récolte est maigre: deux couteaux. Avertis par l'expérience, les émeutiers cachent leurs machettes et leurs gourdins au premier casque français. Une grenade éclate soudain à la lisière entre les zones. On relève deux morts et un blessé grave qui part, sanguinolent, à l'arrière d'un pick-up de la force africaine. L'épisode agite encore les manifestants. Les insultes reprennent. Il faudra deux heures de plus aux hommes de «Sangaris» pour rétablir un rien de calme, en attendant le prochain incident.
La veille, samedi, les affrontements étaient nés devant l'église Notre-Dame-d'Afrique. Un taxi jaune, chargé de Tchadiens en fuite vers l'aéroport, avait eu le malheur de tomber en panne au très mauvais endroit. La famille Saken n'a échappé au lynchage qu'en se réfugiant derrière un char français posté là. Les deux fillettes hurlent de terreur dans les bras de leurs parents, bien incapables de les rassurer. «Ils vont nous tuer, ils vont nous tuer», redoute Asim, le père. Sur le trottoir en face, à huit mètres, les habitants du quartier Boy-Rabe se massent, des jeunes hommes surexcités gesticulent. «On va les lyncher. On ne veut pas des musulmans. En Centrafrique, on est chez nous», hurle, comme tous les autres, Émeric. «Ils doivent mourir tous, sauf les enfants», s'agite Pacôme dans une lueur d'humanité qui ne tient pas longtemps. Dans l'instant, un gamin d'une dizaine d'années, surgi d'une ruelle on ne sait trop pourquoi, n'est raté par la meute qu'en plongeant derrière un militaire français.
Ainsi va Bangui, saisie par des montées de fièvre imprévisible. Si le déploiement massif des hommes de «Sangaris» en ville depuis jeudi a ramené un peu de calme, ce n'est qu'au prix de gros efforts. Et ils usent très vite le corps et l'esprit des soldats. Les traits sont tirés à force de patrouilles à pied dans les quartiers et d'interventions en urgence pour séparer, ici où là, des groupes qui ne rêvent que de rallumer dans la capitale l'incendie si péniblement maîtrisé. «On est des militaires, pas des policiers. Ce sont des CRS qu'il faudrait pour ça», grogne un sous-officier.
Le dispositif français atteint ses limites. «On ne pourra pas faire beaucoup plus dans un contexte auquel nous ne nous attendions pas», confie un officiel. Or les rancunes communautaires ne semblent pas baisser, au contraire. Les combats du jour de Noël ont encore semé un peu plus la panique. Désormais, la moitié des habitants de Bangui sont réfugiés loin de chez eux, d'après les organisations humanitaires. Le camp improvisé de l'aéroport, qui ne comptait «que» 55.000 personnes le 23 décembre, en abriterait aujourd'hui plus de 100.000, selon les estimations de Médecins sans frontières. Pour faire face à une situation délicate et prendre le relais, la France souhaite voir se déployer au plus vite une mission des Nations unies. Une option que l'Union africaine repousse pour l'instant fermement.
La veille, samedi, les affrontements étaient nés devant l'église Notre-Dame-d'Afrique. Un taxi jaune, chargé de Tchadiens en fuite vers l'aéroport, avait eu le malheur de tomber en panne au très mauvais endroit. La famille Saken n'a échappé au lynchage qu'en se réfugiant derrière un char français posté là. Les deux fillettes hurlent de terreur dans les bras de leurs parents, bien incapables de les rassurer. «Ils vont nous tuer, ils vont nous tuer», redoute Asim, le père. Sur le trottoir en face, à huit mètres, les habitants du quartier Boy-Rabe se massent, des jeunes hommes surexcités gesticulent. «On va les lyncher. On ne veut pas des musulmans. En Centrafrique, on est chez nous», hurle, comme tous les autres, Émeric. «Ils doivent mourir tous, sauf les enfants», s'agite Pacôme dans une lueur d'humanité qui ne tient pas longtemps. Dans l'instant, un gamin d'une dizaine d'années, surgi d'une ruelle on ne sait trop pourquoi, n'est raté par la meute qu'en plongeant derrière un militaire français.
Rancunes communautaires
La frénésie de sang est finalement oubliée au profit du pillage d'un garage tout juste abandonné par son propriétaire. La porte est vite défoncée. On prend tout. De vieilles voitures, parfois sans moteur, poussées par des hommes en liesse prennent le chemin de Boy-Rabe comme un butin arraché de haute lutte. «On est chez nous. On reprend aux musulmans ce qu'ils nous ont volé. On va tout piller», explique, sûr de sa bonne foi, un étudiant. Son ami est fier de brandir le demi-alternateur qu'il a pu agripper. Des colonnes de gamins descendent, de plus en plus vite, de plus en plus nombreux, des venelles pour prendre part à l'orgie. Le garage est désossé. De temps à autre, le bruit sec d'une kalachnikov parti du quartier musulman sème un début de panique. Puis le pillage reprend. Seuls les tirs de sommation français rétablissent finalement un peu d'ordre.Ainsi va Bangui, saisie par des montées de fièvre imprévisible. Si le déploiement massif des hommes de «Sangaris» en ville depuis jeudi a ramené un peu de calme, ce n'est qu'au prix de gros efforts. Et ils usent très vite le corps et l'esprit des soldats. Les traits sont tirés à force de patrouilles à pied dans les quartiers et d'interventions en urgence pour séparer, ici où là, des groupes qui ne rêvent que de rallumer dans la capitale l'incendie si péniblement maîtrisé. «On est des militaires, pas des policiers. Ce sont des CRS qu'il faudrait pour ça», grogne un sous-officier.
Le dispositif français atteint ses limites. «On ne pourra pas faire beaucoup plus dans un contexte auquel nous ne nous attendions pas», confie un officiel. Or les rancunes communautaires ne semblent pas baisser, au contraire. Les combats du jour de Noël ont encore semé un peu plus la panique. Désormais, la moitié des habitants de Bangui sont réfugiés loin de chez eux, d'après les organisations humanitaires. Le camp improvisé de l'aéroport, qui ne comptait «que» 55.000 personnes le 23 décembre, en abriterait aujourd'hui plus de 100.000, selon les estimations de Médecins sans frontières. Pour faire face à une situation délicate et prendre le relais, la France souhaite voir se déployer au plus vite une mission des Nations unies. Une option que l'Union africaine repousse pour l'instant fermement.
Chine : huit morts dans l'attaque d'un poste de police au Xinjiang
Le Monde.fr avec Reuters
La police du Xinjiang, vaste territoire de l'ouest de la Chine, a abattu huit personnes qui attaquaient, lundi 30 décembre, l'un de ses postes, rapporte le gouvernement de la région autonome. L'incident s'est produit dans le comté de Yarkand, près de Kashgar, l'une des villes étapes de la Route de la soie dans le sud du Xinjiang.
« Vers 6 h 30 du matin, neuf voyous armés de couteaux ont attaqué un commissariat de police dans le comté de Yarkand, jetant des engins explosifs et incendiant des véhicules de police, indique le gouvernement dans un bref communiqué. La police a pris des mesures décisives, en abattant huit et en capturant un. »
Il y a deux semaines, les autorités régionales ont annoncé la mort de 14 personnes tuées par la police près de Kashgar lors d'une émeute qui a également coûté la vie à deux membres des forces de l'ordre. En novembre, toujours près de Kashgar, l'attaque d'un poste de police par un groupe de personnes armées de haches et de couteaux a fait 11 morts, dont deux policiers, selon les médias officiels.
SÉCURITÉ RENFORCÉE
Les autorités chinoises accusent des extrémistes de la minorité turcophone des Ouïgours de mener une guerre sainte au nom de l'islam. Les groupes de défense des droits de l'homme et les exilés ouïgours accusent la police chinoise d'employer la manière forte contre cette communauté musulmane qui s'estime victime de discriminations.
La sécurité a été renforcée dans le territoire après l'explosion en octobre d'un véhicule place Tiananmen à Pékin, qui a coûté la vie aux trois occupants du véhicule et à deux touristes. La Chine a dénoncé un attentat commis par des islamistes et réagi avec colère à des commentaires évoquant plutôt un acte désespéré motivé par la répression gouvernementale contre la minorité ouïgoure.
Lire aussi l'entretien avec Rémi Castets, sinologue et spécialiste du Xinjiang : Attentat de Tiananmen : la piste djihadiste « n'arrange pas la cause ouïgoure »
AFP/AFP - Aux funérailles de Mohammad Chatah, neuvième personnalité hostile au régime syrien à être assassinée depuis 2005, des Libanais ont exprimé leur ras-le-bol face à ces assassinats à répétition restés
"Depuis l'assassinat de Rafic Hariri, le Liban n'a pas connu de répit", déplore Sara Assaf, une trentenaire militante de la société civile. "On est déçu et désespéré", ajoute-t-elle.
Elle faisait référence à l'attentat qui avait coûté la vie en 2005 à Rafic Hariri, ex-Premier ministre qui s'était opposé à l'hégémonie syrienne sur le Liban, et dont le meurtre avait plongé le pays dans l'instabilité.
Depuis, huit hommes politiques et journalistes hostiles à Damas, dont Mohammad Chatah, ont été assassinés, ainsi que trois officiers clés des services de sécurité et de l'armée.
Personne n'a été jugé pour ces meurtres. Toutefois, cinq membres du Hezbollah chiite ont été inculpés par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), qui siège près de La Haye.
Le procès de quatre d'entre eux doit commencer le 16 janvier, mais le Hezbollah, puissant mouvement armé libanais soutenu par Damas et Téhéran, refuse de les remettre au TSL, qu'il considère comme un complot israélo-américain visant à le détruire.
Aux obsèques, le mot "justice" était sur toutes les lèvres.
"Nous disons adieu à un homme important. Nous voulons punir ses meurtriers", affirme Ibrahim Allaoui, 19 ans, venu d'Anfé, dans le nord du pays.
Mohammad Chatah, qualifié de "martyr de la modération", était très populaire au sein de la Coalition du 14 mars, le camp hostile à Damas et au Hezbollah, dont il était l'un des "cerveaux".
De confession sunnite, il était considéré comme une personnalité ouverte, laïque et modérée, louée pour sa capacité à dialoguer avec le camp rival.
A l'arrivée de son cercueil et de celui de son garde du corps à la mosquée Mohammad al-Amine dans le centre-ville, à quelques centaines de mètres du lieu de l'attentat, des femmes ont éclaté en sanglots.
"La justice divine s'accomplira, mais nous voulons la justice terrestre", affirme Suzanne Arnaout, 57 ans, tout de noir vêtue.
Pour elle, comme pour l'ensemble du camp du "14 mars", l?identité du meurtrier ne fait aucun doute.
"Même les enfants savent que la Syrie n'est pas sortie du Liban (...) ses alliés sont encore là", dit-elle, essuyant ses larmes, en référence au Hezbollah libanais.
La Syrie a exercé une tutelle sur le Liban pendant trente ans, jusqu'au retrait de ses troupes en 2005 après l'assassinat de Rafic Hariri, sous la pression de la rue et de la communauté internationale.
"La Syrie et ses alliés au Liban, notamment le Hezbollah, sont ceux qui ont assassiné Chatah, ils ne veulent pas que ce pays soit tranquille", lance Youssef Sati, instituteur de 40 ans.
Dans la foule, des cris ont fusé "Hezbollah, ennemi de Dieu", "Hezbollah assassin", à l'adresse du parti chiite, qui a néanmoins dénoncé l'attentat.
Des pancartes ont été brandies sur lesquelles on pouvait lire "le meurtre et les attentats ne nous feront pas peur".
Mais d'autres sont réduits au désespoir par ces attentats à répétition.
Salaheddine Ahmad, 45 ans, est rentré d'Arabie saoudite depuis un an.
"Je n'aurais jamais dû rentrer au pays. Je pense émigrer de nouveau car je ne vois pas comment vivre ici avec cette atmosphère pesante", dit-il.
"Nous sommes abattus, je suis contente que mon fils se trouve à Dubaï et construise son avenir là-bas", lâche Imane Itani, une diététicienne de 60 ans.
Elle faisait référence à l'attentat qui avait coûté la vie en 2005 à Rafic Hariri, ex-Premier ministre qui s'était opposé à l'hégémonie syrienne sur le Liban, et dont le meurtre avait plongé le pays dans l'instabilité.
Depuis, huit hommes politiques et journalistes hostiles à Damas, dont Mohammad Chatah, ont été assassinés, ainsi que trois officiers clés des services de sécurité et de l'armée.
Personne n'a été jugé pour ces meurtres. Toutefois, cinq membres du Hezbollah chiite ont été inculpés par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), qui siège près de La Haye.
Le procès de quatre d'entre eux doit commencer le 16 janvier, mais le Hezbollah, puissant mouvement armé libanais soutenu par Damas et Téhéran, refuse de les remettre au TSL, qu'il considère comme un complot israélo-américain visant à le détruire.
Aux obsèques, le mot "justice" était sur toutes les lèvres.
"Nous disons adieu à un homme important. Nous voulons punir ses meurtriers", affirme Ibrahim Allaoui, 19 ans, venu d'Anfé, dans le nord du pays.
Mohammad Chatah, qualifié de "martyr de la modération", était très populaire au sein de la Coalition du 14 mars, le camp hostile à Damas et au Hezbollah, dont il était l'un des "cerveaux".
De confession sunnite, il était considéré comme une personnalité ouverte, laïque et modérée, louée pour sa capacité à dialoguer avec le camp rival.
A l'arrivée de son cercueil et de celui de son garde du corps à la mosquée Mohammad al-Amine dans le centre-ville, à quelques centaines de mètres du lieu de l'attentat, des femmes ont éclaté en sanglots.
"La justice divine s'accomplira, mais nous voulons la justice terrestre", affirme Suzanne Arnaout, 57 ans, tout de noir vêtue.
Pour elle, comme pour l'ensemble du camp du "14 mars", l?identité du meurtrier ne fait aucun doute.
"Même les enfants savent que la Syrie n'est pas sortie du Liban (...) ses alliés sont encore là", dit-elle, essuyant ses larmes, en référence au Hezbollah libanais.
La Syrie a exercé une tutelle sur le Liban pendant trente ans, jusqu'au retrait de ses troupes en 2005 après l'assassinat de Rafic Hariri, sous la pression de la rue et de la communauté internationale.
"La Syrie et ses alliés au Liban, notamment le Hezbollah, sont ceux qui ont assassiné Chatah, ils ne veulent pas que ce pays soit tranquille", lance Youssef Sati, instituteur de 40 ans.
Dans la foule, des cris ont fusé "Hezbollah, ennemi de Dieu", "Hezbollah assassin", à l'adresse du parti chiite, qui a néanmoins dénoncé l'attentat.
Des pancartes ont été brandies sur lesquelles on pouvait lire "le meurtre et les attentats ne nous feront pas peur".
Mais d'autres sont réduits au désespoir par ces attentats à répétition.
Salaheddine Ahmad, 45 ans, est rentré d'Arabie saoudite depuis un an.
"Je n'aurais jamais dû rentrer au pays. Je pense émigrer de nouveau car je ne vois pas comment vivre ici avec cette atmosphère pesante", dit-il.
"Nous sommes abattus, je suis contente que mon fils se trouve à Dubaï et construise son avenir là-bas", lâche Imane Itani, une diététicienne de 60 ans.
Une équipe d'Al-Jezira arrêtée en Egypte
Les journalistes Mohamed Adel Fahmy et Peter Greste, ainsi que leur producteur et leur caméraman, ont été arrêtés par la police secrète, accusés d'avoir porté atteinte à «la sécurité nationale».
La police secrète égyptienne a arrêté deux journalistes de la chaîne Al-Jezira, un Australien et un Egyptien, soupçonnés d’avoir diffusé illégalement des informations portant atteinte à la «sécurité nationale», a annoncé lundi le ministère de l’Intérieur. La chaîne satellitaire basée au Qatar a confirmé ces arrestations et ajouté que la police retenait également deux autres de ses employés.
Des officiers de la Sécurité nationale ont perquisitionné dimanche leur bureau improvisé installé dans un hôtel du Caire, arrêté les deux reporters et confisqué leur matériel, a expliqué le ministère dans un communiqué. Le texte ne donne pas l’identité des deux journalistes, indiquant seulement que l’un est «membre des Frères musulmans», la confrérie du président Mohamed Morsi destitué par l’armée, et l’autre de nationalité australienne.
Selon l’antenne anglophone d’Al-Jezira, il s’agit du chef du bureau du Caire, Mohamed Adel Fahmy et de l’Australien Peter Greste. La chaîne ajoute qu’avec eux sont retenus le producteur Baher Mohamed et le caméraman Mohamed Fawzi. Les journalistes «ont diffusé en direct des informations portant atteinte à la sécurité nationale», a affirmé le ministère de l’Intérieur, ajoutant qu’ils avaient été trouvés en possession de «publications» des Frères musulmans.
Ces arrestations surviennent quelques jours après que les autorités ont déclaré la confrérie «organisation terroriste». Quiconque est trouvé en possession de publications ou d’enregistrements diffusés par les Frères musulmans est désormais passible de peines allant jusqu’à cinq ans de prison. Peter Greste, un ancien journaliste de la BBC, a remporté le prix Peabody en 2011 pour un documentaire sur la Somalie. Mohamed Adel Fahmy, qui a travaillé pour CNN, est un journaliste renommé au Caire, sans lien connu avec Frères musulmans.
Les autorités installées début juillet par l’armée après l’éviction du premier président élu démocratiquement d’Egypte accusent Al-Jezira de soutenir les Frères musulmans, et ses filiales en Egypte ont fait les frais de l’implacable répression menée contre la confrérie, qui avait remporté toutes les élections depuis la chute du président Hosni Moubarak début 2011.
Plusieurs journalistes d’Al-Jezira sont en détention, dont Abdallah Elshami, arrêté le 14 août alors qu’il couvrait la dispersion dans un bain de sang de rassemblements pro-Morsi au Caire. Le gouvernement a déclaré les Frères musulmans «organisation terroriste» la semaine passée après un attentat-suicide à la voiture piégée contre la police ayant fait 15 morts, pourtant condamné par la confrérie et revendiqué par des jihadistes sans lien connu avec les Frères musulmans.
Des officiers de la Sécurité nationale ont perquisitionné dimanche leur bureau improvisé installé dans un hôtel du Caire, arrêté les deux reporters et confisqué leur matériel, a expliqué le ministère dans un communiqué. Le texte ne donne pas l’identité des deux journalistes, indiquant seulement que l’un est «membre des Frères musulmans», la confrérie du président Mohamed Morsi destitué par l’armée, et l’autre de nationalité australienne.
Selon l’antenne anglophone d’Al-Jezira, il s’agit du chef du bureau du Caire, Mohamed Adel Fahmy et de l’Australien Peter Greste. La chaîne ajoute qu’avec eux sont retenus le producteur Baher Mohamed et le caméraman Mohamed Fawzi. Les journalistes «ont diffusé en direct des informations portant atteinte à la sécurité nationale», a affirmé le ministère de l’Intérieur, ajoutant qu’ils avaient été trouvés en possession de «publications» des Frères musulmans.
Ces arrestations surviennent quelques jours après que les autorités ont déclaré la confrérie «organisation terroriste». Quiconque est trouvé en possession de publications ou d’enregistrements diffusés par les Frères musulmans est désormais passible de peines allant jusqu’à cinq ans de prison. Peter Greste, un ancien journaliste de la BBC, a remporté le prix Peabody en 2011 pour un documentaire sur la Somalie. Mohamed Adel Fahmy, qui a travaillé pour CNN, est un journaliste renommé au Caire, sans lien connu avec Frères musulmans.
Les autorités installées début juillet par l’armée après l’éviction du premier président élu démocratiquement d’Egypte accusent Al-Jezira de soutenir les Frères musulmans, et ses filiales en Egypte ont fait les frais de l’implacable répression menée contre la confrérie, qui avait remporté toutes les élections depuis la chute du président Hosni Moubarak début 2011.
Plusieurs journalistes d’Al-Jezira sont en détention, dont Abdallah Elshami, arrêté le 14 août alors qu’il couvrait la dispersion dans un bain de sang de rassemblements pro-Morsi au Caire. Le gouvernement a déclaré les Frères musulmans «organisation terroriste» la semaine passée après un attentat-suicide à la voiture piégée contre la police ayant fait 15 morts, pourtant condamné par la confrérie et revendiqué par des jihadistes sans lien connu avec les Frères musulmans.
RDC: des journalistes de la télévision nationale pris en otages
C’est la panique à Kinshasa.
Des journalistes de la Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC) ont été pris en otages par des jeunes armés ce lundi matin en plein centre de Kinshasa. Le signal de la télévision a été coupé peu après la prise d’otage et des militaires sont déployés dans le périmètre du bâtiment, selon Radio Okapi.
« Ce sont des gens armés avec des machettes et des armes, ils ont pris en otage des journalistes. Une opération est en cours pour les déloger. Ils ont déjà été cernés », a déclaré le colonel Mwana Mputu.
Avant la coupure du signal télévisé, les images montraient les deux jeunes présentateurs de l’émission en cours, « Le Panier ». Ils étaient assis, effrayés mais calmes, avec derrière eux un jeune homme menaçant. Des tirs d’armes légères ont retenti, sans que l’on puisse savoir dans l’immédiat s’il s’agissait de tirs de la police, des assaillants ou d’échanges entre les deux camps.
Plusieurs habitants ont affirmé que les tirs d’arme légère ont cessé assez rapidement du côté de la RTNC. Mais entre 09h00 et 09h30 (08h30 GMT), une journaliste a entendu plusieurs tirs d’arme lourde. Un chauffeur de taxi de Kinshasa a pour sa part évoqué « plusieurs tirs d’arme lourde, six à sept tirs ». Selon lui et un autre habitant, ces tirs étaient localisés vers le camp Tshatshi, à une dizaine de kilomètres de la RTNC et du Palais du peuple.
« Ce sont des gens armés avec des machettes et des armes, ils ont pris en otage des journalistes. Une opération est en cours pour les déloger. Ils ont déjà été cernés », a déclaré le colonel Mwana Mputu.
Avant la coupure du signal télévisé, les images montraient les deux jeunes présentateurs de l’émission en cours, « Le Panier ». Ils étaient assis, effrayés mais calmes, avec derrière eux un jeune homme menaçant. Des tirs d’armes légères ont retenti, sans que l’on puisse savoir dans l’immédiat s’il s’agissait de tirs de la police, des assaillants ou d’échanges entre les deux camps.
Panique à Kinshasa
Dans la ville, la panique a saisi les habitants. « Il n’y a pas de circulation, plus de véhicules (…). C’est la panique dans la ville, les gens se demandent ce qui se passe », a dit un jeune homme présent dans la zone. « Il y a des policiers, des militaires et des gardes républicains (chargés de la protection du président Joseph Kabila) un peu partout près de la RTNC et du Palais du peuple », siège du parlement congolais, juste à côté de la télévision publique, a-t-il ajouté.Plusieurs habitants ont affirmé que les tirs d’arme légère ont cessé assez rapidement du côté de la RTNC. Mais entre 09h00 et 09h30 (08h30 GMT), une journaliste a entendu plusieurs tirs d’arme lourde. Un chauffeur de taxi de Kinshasa a pour sa part évoqué « plusieurs tirs d’arme lourde, six à sept tirs ». Selon lui et un autre habitant, ces tirs étaient localisés vers le camp Tshatshi, à une dizaine de kilomètres de la RTNC et du Palais du peuple.
JUSTICE ?
Affaire Dieudonné : François Hollande soutient Valls
François Hollande a déclaré dimanche depuis Ryad qu’il convenait « d’approuver et soutenir » le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, qui étudie les moyens d’interdire les spectacles de l’humoriste Dieudonné, plusieurs fois condamné pour antisémitisme.
François Hollande a déclaré dimanche depuis Ryad qu’il convenait « d’approuver et soutenir » le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, qui étudie les moyens d’interdire les spectacles de l’humoriste Dieudonné , plusieurs fois condamné pour antisémitisme.
« Il faut approuver et soutenir le gouvernement et le ministre de l’Intérieur par rapport à des propos ou à des actes dont le caractère antisémite ne peut pas être nié », a déclaré le chef de l’Etat, en réponse à une question sur Dieudonné au cours d’une conférence de presse.
Alors que la polémique fait rage sur la « quenelle », un geste controversé popularisé par l’humoriste, on précisait dans l’entourage du président que le moment était venu de qualifier ce salut -- un bras tendu vers le bas, l’autre croisé en travers de la poitrine-- car trop de gens estiment qu’il s’agit d’un inoffensif geste « antisystème ».
Manuel Valls a annoncé vendredi qu’il étudiait « toutes les voies juridiques » pour interdire les « réunions publiques » de Dieudonné, qui selon lui « n’appartiennent plus à la dimension créative mais contribuent (...) à accroître les risques de troubles à l’ordre public ».
Le ministre a précisé qu’il allait donner instruction aux préfets, à l’occasion de chaque spectacle, d’ »apprécier si le risque de trouble est caractérisé et justifie d’interdire la représentation ».
Plusieurs fois condamné pour des propos antisémites sur les Juifs et la Shoah, Dieudonné s’en est récemment pris au journaliste de France Inter Patrick Cohen, en lançant à son propos: « Quand je l’entends parler (...) je me dis, tu vois, les chambres à gaz... Dommage ».
Il a reçu samedi le soutien du footballeur français Nicolas Anelka, qui a effectué ce geste créé par Dieudonné et appelé une « quenelle », après avoir marqué le premier de ses deux buts lors d’un match de son équipe West Bromwich Albion contre celle de West Ham en Grande-Bretagne.
SOCIAL
TVA, tabac, SMIC : ce qui change au 1er janvier
Traditionnellement, le 1er janvier réserve son lot de hausses et de revalorisations. | (AFP)
Smic, TVA, tabac, timbres, électricité, boissons énergisantes... Comme chaque année, le 1er janvier apporte son lot de changements, d'augmentations et de revalorisations. Revue de détail.
SMIC : pas de cadeau pour les 3,1 millions de smicards. Au 1er janvier 2014, la revalorisation se fera à minima (+ 1,1%) : le smic horaire passera à 9,53 € brut contre 9,43 € actuellement, et le salaire minimum mensuel sera de 1445,38 € brut (soit 12 € net de plus) au lieu de 1430,22 aujourd’hui pour les salariés aux 35 heures.
SMIC : pas de cadeau pour les 3,1 millions de smicards. Au 1er janvier 2014, la revalorisation se fera à minima (+ 1,1%) : le smic horaire passera à 9,53 € brut contre 9,43 € actuellement, et le salaire minimum mensuel sera de 1445,38 € brut (soit 12 € net de plus) au lieu de 1430,22 aujourd’hui pour les salariés aux 35 heures.
Crise oblige, cette hausse se limite aux stricts calculs prévus par les nouvelles règles instituées en février dernier qui tiennent compte de l’évolution des prix (intégrant le loyer et l’énergie) et de l’évolution du salaire réel de base des ouvriers et employés.
VIDEO. La hausse du SMIC
VIDEO. La hausse du SMIC
RSA : le revenu de solidarité active augmente de 1,3% à 499 euros pour une personne seule. Il passe à 749 euros avec un enfant. Près de 2,23 millions de foyers recevaient ce revenu fin juin. Un chiffre en progression de 7% sur un an.
QUOTIENT FAMILIAL : le plafond de ce dispositif réduisant l'impôt des familles en fonction du nombre d'enfants et des revenus baisse de 2.000 à 1.500 euros par demi-part.
PRESTATIONS FAMILIALES : les plafonds d'attribution pour les prestations familiales (allocation rentrée scolaire, prestation d'accueil du jeune enfant...) augmentent de 1,9%.
RETRAITE : les pensions complémentaires du privé (Agirc et Arrco) seront désormais versées chaque mois et non plus chaque trimestre. Les cotisations acquittées par les entreprises et les salariés, augmentent, ainsi que celles du régime général de base. Les majorations de pension des retraités ayant eu au moins trois enfants sont désormais soumises à l'impôt.
TVA : le taux normal va passer de 19,6% à 20%, le taux intermédiaire de 7% à 10% (hôtellerie, restauration, transports ...). Pas de changement pour le taux réduit (5,5%). La bonne nouvelle vient des places de cinéma, les livres et les spectacles vivants dont le taux va baisser de 7 à 5,5%. Très mobilisés, les centres équestres ont obtenu un statu quo pour 2014 alors que le taux devait passer de 7 à 20% pour se conformer à la réglementation européenne.
FONCTIONNAIRES : abrogation de la journée de carence, non indemnisée en cas d'arrêt maladie. En outre, les fonctionnaires les moins bien payés (catégorie C, 47% des agents) bénéficient d'un coup de pouce (au 1er février) de 4,6 euros à quelque 46 euros mensuels. Opposée à cette mesure «ubuesque», l'UMP a tenté de maintenir le jour de carence, par des amendements de suppression de la mesure rejetés par 147 voix contre 100. Sans plus de succès, ses élus ont cherché plus tard à instaurer trois jours de carence pour les fonctionnaires en arrêt maladie. En 2011, François Fillon avait envisagé un quatrième jour de carence dans le privé, avant de reculer.
EMPLOI : la durée minimale des temps partiels passe à 24 heures hebdomadaires (pour les contrats en cours, les entreprises ont jusqu'au 1er janvier 2016 pour se conformer). Cette mesure inquiète les petits patrons qui ont demandé des mesures de dérogations.
Consommation
TAXE SUR LES BOISSONS ENERGISANTES : les boissons énergisantes, comme le Red Bull, vont être taxées à hauteur de 1 € par litre. Cette taxe doit générer 60 millions d'euros de recettes annuelles. Une telle taxe avait été adoptée l'an dernier par le Parlement puis censurée par le Conseil constitutionnel.
TIMBRE : les timbres plus courants vont coûter 3 centimes de plus. La lettre verte passe à 0,61 euro et la lettre prioritaire à 0,66 euro.
TABAC : à partir du 13 janvier, le paquet de cigarettes augmente de 20 centimes, portant le plus onéreux à 7 euros. Le tabac à rouler grimpe de 50 centimes.
ENERGIE : les factures d'électricité devraient augmenter d'environ 2%, en raison d'une hausse de la Contribution au service public de l'électricité (CSPE), une taxe sur la facture d'électricité. En outre, les tarifs TTC de l'énergie vont répercuter les variations de TVA. Le gaz et l'électricité passent ainsi de 19,6 à 20%. Les abonnements restent au taux de 5,5%.
TRANSPORTS EN COMMUN : les tarifs sont majorés de 3% en Ile-de-France. Deux exceptions: le ticket à l'unité reste à 1,70 euro et le pass mensuel Navigo des zones 1-5 est maintenu à 113,20 euros.
Police-justice
POLICE : policiers et gendarmes disposent d'un nouveau code de déontologie, qui préconise le vouvoiement, encadre les contrôles d'identité, la palpation des suspects, et prévoit que les forces de l'ordre portent sur leur uniforme un numéro permettant de les identifier.
CARTE D'IDENTITÉ : sa validité passe de 10 à 15 ans, sauf pour les mineurs.
TIMBRE FISCAL : suppression du timbre fiscal à 35 euros. Depuis octobre 2011, il devait être acquitté par tout justiciable (sauf les éligibles à l'aide juridictionnelle) désirant saisir la justice pour un problème civil, commercial, prud'homal, social, rural ou la justice administrative. Par ailleurs, le timbre fiscal nécessaire pour l'acquittement des droits pour la création ou le renouvellement d'un passeport pourra se faire par internet à partir de la fin 2014.
SOCIETE
Quand la NSA piratait un câble sous-marin utilisé par Orange
Le trajet du câble SEA-ME-WE-4 © Wikimedia Commons
Selon des documents fournis par Edward Snowden, et divulgués par le magazine allemand Spiegel et Mediapart, l'agence de sécurité nationale américaine aurait réussi à pirater, en février dernier, le réseau informatique de 16 sociétés, dont Orange, qui gèrent le câble informatique entre la France, l'Afrique du Nord et l'Asie.
C'est un petit virus informatique qui a fait tout le travail, ou presque...
En tout cas, grâce à ce virus introduit dans le réseau informatique, la NSA,
l'Agence de sécurité nationale américaine, aurait accédé aux informations qui
transitent dans ce câble sous-marin, le SEA-ME-WE-4, qui relie l'Asie et
l'Océanie à l'Europe, en passant par le Moyen-Orient. Jusqu'à Marseille en fait,
où le câble est relié au réseau d'Orange.
L'histoire est révélée par le magazine allemand Spiegel, sur la base de documents fournis par le désormais
célèbre Edward Snowden. Mediapart reprend l'affaire à son compte également.
D'après le document
fourni par Snowden, l'Office of Tailored Access Operation, le bureau des hackers
de la NSA, a donc introduit le virus le 13 février 2013. La NSA se vante d'avoir
"eu accès au site de gestion du consortium
et d'avoir collecté les informations du réseau de niveau 2 qui montre la
cartographie d'une partie significative du réseau". Le câble est géré par un consortium de 16 sociétés,
dont le groupe de télécoms Orange.
Des faux sites Internet
La technique
utilisée s'appelle "Quantuminsert" ; elle consiste à rediriger
discrètement les employés de l'entreprise vers de faux sites Internet, pour
installer des logiciels espions sur leur ordinateur. Cette
technique a déjà servi à l'Agence
britannique des renseignements britanniques, la GCHQ, pour infiltrer les
ordinateurs de Belgacom, ainsi que ceux du siège de l'Organisation des pays
exportateurs de pétrole.
En clair, pas sûr que la NSA ait eu accès aux contenus
des conversations - ce n'est d'ailleurs pas ce qui les intéresse - mais elle a
sans doute pu collecter des métadonnées, la date, le lieu, les participants à la
conversation proprement dite.
"Le fait de fumer dans des lieux publics est toujours un phénomène courant, en particulier pour un petit nombre de cadres dirigeants qui mettent non seulement en danger la santé publique et l'environnement, mais nuisent aussi à l'image du Parti communiste et du gouvernement", dit le Conseil des affaires de l'Etat dans une circulaire publiée dimanche soir.
Le texte estime que les responsables visés, qui enfreignent les interdictions ou achètent du tabac avec des fonds publics, devraient être "critiqués et sensibilisés au sujet de leur influence néfaste".
Les cadres du PCC devraient "donner l'exemple" au reste de la population en arrêtant de fumer, et ils devraient presser leurs collègues de faire de même, selon la circulaire.
Nouméa — Des cas de zika, de dengue et de chikungunya sont actuellement déclarés en Nouvelle-Calédonie où les autorités sanitaires exhortent la population à lutter contre les moustiques, ont elles indiqué lundi.
Le zika, maladie qui provoque fièvre, douleurs musculaires et éruptions cutanées, est apparue mi-novembre dans l'archipel, en provenance de Polynésie française, frappée par une importante épidémie.
"Il y a 18 cas déclarés de zika. Toutes les personnes revenaient de Tahiti mais il est possible qu'à bas bruit le virus circule localement sans que nous en ayons encore connaissance", a déclaré à l'AFP, Martine Noël médecin de veille sanitaire à la DASS.
Il a été recommandé à toute personne de retour de Polynésie de mettre du répulsif contre les moustiques pendant sept jours afin de limiter les risques de propagation du virus en Nouvelle-Calédonie.
Fréquent en Afrique et en Asie, le zika n'avait pas été observé en Océanie depuis 2007 où 153 personnes avaient été infectées en Micronésie.
Chaque mois environ, un cas de chikungunya est également déclaré, et la DASS craint qu'avec les fortes chaleurs des mois d'été (janvier à mars), les infections se multiplient.
La dengue de type 1, qui a touché 11.000 personnes lors d'une épidémie entre septembre 2012 et octobre 2013 tuant quatre personnes, continue également de sévir, à raison de dix à vingt cas par mois.
"Ce que nous redoutons le plus, c'est une propagation du zyka, du chikungunya ou d'un nouveau sérotype de dengue, deux ou trois comme en Polynésie, car la population calédonienne est vierge", a déclaré Mme Noël.
Ces trois virus, aux symptômes proches, sont véhiculés par le moustique Aedes Aegypti, qui prospère dans les petites retenues d'eau des pots de fleurs, des pneus, des gouttières ou de n'importe quel récipient.
"Ce moustique pond dans des gites larvaires précis. Si chacun d'entre nous est vigilant on peut s'en débarrasser", a déclaré Martine Noel, tandis qu'une campagne de sensibilisation a été lancée par le gouvernement local.
PEKIN (Reuters) - Les responsables du Parti communiste chinois doivent se garder de fumer en public et ils devraient encourager leurs collègues à mettre fin à leur tabagisme, a déclaré le Conseil des affaires de l'Etat, l'équivalent du gouvernement.
Pékin a annoncé en 2008 qu'il serait bientôt interdit de fumer dans la plupart des lieux publics, mais la réglementation reste laxiste et peu suivie dans les faits, alors que la consommation de tabac, pour laquelle la Chine occupe la première place mondiale, est un élément central de la vie sociale et que les cigarettes de luxe sont un cadeau souvent apprécié."Le fait de fumer dans des lieux publics est toujours un phénomène courant, en particulier pour un petit nombre de cadres dirigeants qui mettent non seulement en danger la santé publique et l'environnement, mais nuisent aussi à l'image du Parti communiste et du gouvernement", dit le Conseil des affaires de l'Etat dans une circulaire publiée dimanche soir.
Le texte estime que les responsables visés, qui enfreignent les interdictions ou achètent du tabac avec des fonds publics, devraient être "critiqués et sensibilisés au sujet de leur influence néfaste".
Les cadres du PCC devraient "donner l'exemple" au reste de la population en arrêtant de fumer, et ils devraient presser leurs collègues de faire de même, selon la circulaire.
Cas de zika, de dengue et de chikungunya en Nouvelle-Calédonie
(AFP)
Le zika, maladie qui provoque fièvre, douleurs musculaires et éruptions cutanées, est apparue mi-novembre dans l'archipel, en provenance de Polynésie française, frappée par une importante épidémie.
"Il y a 18 cas déclarés de zika. Toutes les personnes revenaient de Tahiti mais il est possible qu'à bas bruit le virus circule localement sans que nous en ayons encore connaissance", a déclaré à l'AFP, Martine Noël médecin de veille sanitaire à la DASS.
Il a été recommandé à toute personne de retour de Polynésie de mettre du répulsif contre les moustiques pendant sept jours afin de limiter les risques de propagation du virus en Nouvelle-Calédonie.
Fréquent en Afrique et en Asie, le zika n'avait pas été observé en Océanie depuis 2007 où 153 personnes avaient été infectées en Micronésie.
Chaque mois environ, un cas de chikungunya est également déclaré, et la DASS craint qu'avec les fortes chaleurs des mois d'été (janvier à mars), les infections se multiplient.
La dengue de type 1, qui a touché 11.000 personnes lors d'une épidémie entre septembre 2012 et octobre 2013 tuant quatre personnes, continue également de sévir, à raison de dix à vingt cas par mois.
"Ce que nous redoutons le plus, c'est une propagation du zyka, du chikungunya ou d'un nouveau sérotype de dengue, deux ou trois comme en Polynésie, car la population calédonienne est vierge", a déclaré Mme Noël.
Ces trois virus, aux symptômes proches, sont véhiculés par le moustique Aedes Aegypti, qui prospère dans les petites retenues d'eau des pots de fleurs, des pneus, des gouttières ou de n'importe quel récipient.
"Ce moustique pond dans des gites larvaires précis. Si chacun d'entre nous est vigilant on peut s'en débarrasser", a déclaré Martine Noel, tandis qu'une campagne de sensibilisation a été lancée par le gouvernement local.
Technologies: ce qu'il faut retenir de 2013 et attendre de 2014
De l'entrée en Bourse de Twitter à la déferlante attendue des lunettes et autres accessoires interactifs, voici quelques événements marquants de 2013 et les tendances qui se dessinent pour 2014 dans le secteur technologique.
Twitter, Netflix et Android font carton plein
- Twitter. L'introduction en Bourse la plus attendue de l'année valorise début novembre le réseau social, qui n'a jamais dégagé un dollar de bénéfice, à plus de 20 milliards de dollars, au moment où l'indice Nasdaq retrouve son niveau de l'an 2000.
Twitter, Netflix et Android font carton plein
- Twitter. L'introduction en Bourse la plus attendue de l'année valorise début novembre le réseau social, qui n'a jamais dégagé un dollar de bénéfice, à plus de 20 milliards de dollars, au moment où l'indice Nasdaq retrouve son niveau de l'an 2000.
Certains commencent à craindre une nouvelle bulle internet.
- "House of Cards". Le site Netflix donne ses lettres de noblesse à la vidéo en ligne avec cette série inédite, dont la première saison est diffusée en bloc début février. C'est la première série sur internet de l'histoire à décrocher un Emmy Award, récompense suprême de la télévision américaine. Netflix rivalise désormais en abonnés avec la chaîne câblée HBO et son cours de Bourse a plus que triplé cette année. Mais la concurrence durcit: Hulu et Amazon multiplient aussi les projets de séries en ligne.
- Grand Theft Auto V. Le jeu vidéo le plus cher de l'histoire est également celui qui s'est vendu le plus vite: son budget, estimé à 270 millions de dollars, égale celui d'une grosse production hollywoodienne, tout comme ses recettes d'un milliard de dollars en trois jours. Autre grand moment pour les "gamers", le choc de fin d'année entre les consoles de nouvelle génération PS4 de Sony et Xbox One de Microsoft, écoulées à un million d'exemplaires chacune en 24 heures.
- Bitcoin. Cette monnaie virtuelle fait beaucoup parler d'elle avec un mini-krach en avril, puis une flambée bien au-delà des 1.000 dollars en fin d'année. Prisé des "geeks", le bitcoin l'est aussi des criminels: Il servait à vendre de la drogue sur le site clandestin Silk Road, fermé en octobre par le FBI.
- Android. Le logiciel d'exploitation mobile de Google fait désormais fonctionner plus de smartphones et de tablettes que le rival iOS d'Apple. Mais de nombreuses marques et versions différentes cohabitent, et le principal utilisateur, Samsung, commence à développer son propre écosystème pour tenter de sortir de l'ombre de Google.
- Phablets. Ces smartphones presque aussi grands que des tablettes ont trouvé leur public, en particulier en Asie et en Europe.
Les perdants: le PC, Microsoft et BlackBerry
- PC. Le marasme continue sur ce marché cannibalisé par les smartphones et les tablettes.
- Microsoft. Le nouveau système d'exploitation Windows 8 et la tablette Surface, censés marquer le virage vers le mobile, ont reçu un accueil mitigé. Le groupe est dans le flou après le départ annoncé du patron Steve Ballmer. L'espoir repose désormais sur le rachat des téléphones portables d'un champion déçu, Nokia.
- BlackBerry. Le pionnier des smartphones espérait rebondir avec sa nouvelle plateforme BB10, c'est raté. Entre suppressions d'emplois, vente avortée et départ de nombreux dirigeants dont le patron Thorsten Heins, le groupe est au bord du gouffre.
2014: retour d'Apple et accessoires connectés
- Apple. Presque quatre ans après l'iPad et sept après l'iPhone, fans et analystes espèrent un nouveau produit révolutionnaire du groupe à la pomme, qu'ils imaginent dans le salon (iTV) ou au poignet (iWatch). L'iphone reste un bestseller mais n'a pas empêché le premier recul du bénéfice net en 10 ans. L'image d'Apple est aussi égratignée par des pratiques d'optimisation fiscale critiquées dans plusieurs pays, et une condamnation pour entente sur le prix des livres électroniques aux Etats-Unis.
- Accessoires connectés. Les lunettes de Google et les montres interactives de plusieurs fabricants dont Samsung ont ouvert la voie, mais les analystes prédisent une explosion en 2014. Ces appareils devraient encourager les interactions plus "humaines", avec des commandes par la voix et le mouvement, et des applications particulièrement prometteuses dans la santé et le fitness.
- "House of Cards". Le site Netflix donne ses lettres de noblesse à la vidéo en ligne avec cette série inédite, dont la première saison est diffusée en bloc début février. C'est la première série sur internet de l'histoire à décrocher un Emmy Award, récompense suprême de la télévision américaine. Netflix rivalise désormais en abonnés avec la chaîne câblée HBO et son cours de Bourse a plus que triplé cette année. Mais la concurrence durcit: Hulu et Amazon multiplient aussi les projets de séries en ligne.
- Grand Theft Auto V. Le jeu vidéo le plus cher de l'histoire est également celui qui s'est vendu le plus vite: son budget, estimé à 270 millions de dollars, égale celui d'une grosse production hollywoodienne, tout comme ses recettes d'un milliard de dollars en trois jours. Autre grand moment pour les "gamers", le choc de fin d'année entre les consoles de nouvelle génération PS4 de Sony et Xbox One de Microsoft, écoulées à un million d'exemplaires chacune en 24 heures.
- Bitcoin. Cette monnaie virtuelle fait beaucoup parler d'elle avec un mini-krach en avril, puis une flambée bien au-delà des 1.000 dollars en fin d'année. Prisé des "geeks", le bitcoin l'est aussi des criminels: Il servait à vendre de la drogue sur le site clandestin Silk Road, fermé en octobre par le FBI.
- Android. Le logiciel d'exploitation mobile de Google fait désormais fonctionner plus de smartphones et de tablettes que le rival iOS d'Apple. Mais de nombreuses marques et versions différentes cohabitent, et le principal utilisateur, Samsung, commence à développer son propre écosystème pour tenter de sortir de l'ombre de Google.
- Phablets. Ces smartphones presque aussi grands que des tablettes ont trouvé leur public, en particulier en Asie et en Europe.
Les perdants: le PC, Microsoft et BlackBerry
- PC. Le marasme continue sur ce marché cannibalisé par les smartphones et les tablettes.
- Microsoft. Le nouveau système d'exploitation Windows 8 et la tablette Surface, censés marquer le virage vers le mobile, ont reçu un accueil mitigé. Le groupe est dans le flou après le départ annoncé du patron Steve Ballmer. L'espoir repose désormais sur le rachat des téléphones portables d'un champion déçu, Nokia.
- BlackBerry. Le pionnier des smartphones espérait rebondir avec sa nouvelle plateforme BB10, c'est raté. Entre suppressions d'emplois, vente avortée et départ de nombreux dirigeants dont le patron Thorsten Heins, le groupe est au bord du gouffre.
2014: retour d'Apple et accessoires connectés
- Apple. Presque quatre ans après l'iPad et sept après l'iPhone, fans et analystes espèrent un nouveau produit révolutionnaire du groupe à la pomme, qu'ils imaginent dans le salon (iTV) ou au poignet (iWatch). L'iphone reste un bestseller mais n'a pas empêché le premier recul du bénéfice net en 10 ans. L'image d'Apple est aussi égratignée par des pratiques d'optimisation fiscale critiquées dans plusieurs pays, et une condamnation pour entente sur le prix des livres électroniques aux Etats-Unis.
- Accessoires connectés. Les lunettes de Google et les montres interactives de plusieurs fabricants dont Samsung ont ouvert la voie, mais les analystes prédisent une explosion en 2014. Ces appareils devraient encourager les interactions plus "humaines", avec des commandes par la voix et le mouvement, et des applications particulièrement prometteuses dans la santé et le fitness.
DIVERS
Michael Schumacher entre la vie et la mort après un accident de ski
L’ancien champion de F1 souffre d’un traumatisme crânien grave avec coma.
Le pronostic vital de Michael Schumacher est engagé. Le septuple champion du monde de formule 1 s’est blessé à la tête dimanche matin lors d’un accident à Méribel alors qu’il skiait entre deux pistes.
« Il souffrait d’un traumatisme crânien grave avec coma à son arrivée (à l’hôpital), qui a nécessité immédiatement une intervention neurochirurgicale », a expliqué le CHU, ajoutant qu’« il reste dans un état critique ». Le communiqué précise également qu’aucune information supplémentaire sur l’évolution de l’état de santé du pilote ne filtrera d’ici lundi 11h00.
« Schumacher a heurté un rocher en faisant du hors-piste à 11h07 », a déclaré le directeur de la station à RMC. « Il était casqué. Il a été transporté en état de choc mais était conscient. »
Le Professeur Gérard Saillant, un proche du pilote allemand et ancien chef de service orthopédique et traumatologique de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, qui dirige aujourd’hui l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), s’est refusé à tout commentaire. Le docteur est arrivé au chevet du champion dans une voiture de la gendarmerie.
Actif en F1 entre 1991 et 2006, le pilote allemand, 44 ans, a définitivement mis fin à sa carrière fin 2012 après un retour en compétition de deux ans chez Mercedes.
Je prie Dieu pour qu’il te protège mon frère ! Je te souhaite de récupérer rapidement ». Par ailleurs, Olivier Panis, ancien pilote français de F1, s’est déplacé jusqu’à l’hôpital pour prendre de ses nouvelles.
« Il souffrait d’un traumatisme crânien grave avec coma à son arrivée (à l’hôpital), qui a nécessité immédiatement une intervention neurochirurgicale », a expliqué le CHU, ajoutant qu’« il reste dans un état critique ». Le communiqué précise également qu’aucune information supplémentaire sur l’évolution de l’état de santé du pilote ne filtrera d’ici lundi 11h00.
« Schumacher a heurté un rocher en faisant du hors-piste à 11h07 », a déclaré le directeur de la station à RMC. « Il était casqué. Il a été transporté en état de choc mais était conscient. »
Le Professeur Gérard Saillant, un proche du pilote allemand et ancien chef de service orthopédique et traumatologique de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, qui dirige aujourd’hui l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), s’est refusé à tout commentaire. Le docteur est arrivé au chevet du champion dans une voiture de la gendarmerie.
Actif en F1 entre 1991 et 2006, le pilote allemand, 44 ans, a définitivement mis fin à sa carrière fin 2012 après un retour en compétition de deux ans chez Mercedes.
Les pilotes de F1 prient pour lui
Sur Twitter, son ancien équipier Felipe Massa a apporté son soutien à Michael Schumacher : «Antarctique: mauvaise météo pour le brise-glaces au secours d'un navire russe
Le brise-glaces australien, parti à la rescousse d'un navire russe piégé par les glaces près de l'Antarctique, était confronté lundi à de mauvaises conditions météorologiques, ce qui pourrait contraindre à l'évacuation par hélitreuillage des passagers. (c) Afp
Sydney (AFP) - Le brise-glaces australien, parti à la rescousse d'un navire russe piégé par les glaces près de l'Antarctique, était confronté lundi à de mauvaises conditions météorologiques, ce qui pourrait contraindre à l'évacuation par hélitreuillage des passagers.
L'Aurora Australis se trouve à environ 11 milles nautiques du MV Akademik Shokalskiy immobilisé depuis mardi dans la glace, a indiqué l'Autorité australienne de la sécurité maritime (AMSA).
"Il y a de fortes chutes de neige dans la zone, qui réduisent la visibilité. L'Aurora Australis progresse doucement pour la sécurité de l'équipage à bord", a indiqué l'AMSA dans un communiqué.
Pour le moment il n'est pas possible de dire quand ni si le brise-glaces arrivera à bon port, a-t-on précisé de même source.
Le centre de coordination des secours en Australie est en contact régulier avec le navire, qui transporte 74 passagers, parmi lesquels des touristes et des scientifiques.
Partis reproduire l'expédition historique menée dans l'Antarctique il y a un siècle (1911-1914) par l'explorateur australien Sir Douglas Mawson, tous sont en bonne santé.
Deux autres brise-glaces étaient partis à la rescousse du MV Akademik Shokalskiy - le français l'Astrolabe et le chinois Snow Dragon - mais ils ont dû faire demi tour faute de capacité suffisante.
Le MV Akademik Shokalskiy est immobilisé depuis mardi à une centaine de milles nautiques à l'est de la base française Dumont d'Urville.
"Si l'Aurora Australis n'arrive pas à rejoindre l'Akademik Shokalskiy, il est possible que l'on fasse appel à l'hélicoptère, qui se trouve sur le bateau chinois, resté dans la région, pour évacuer les passagers", a indiqué l'AMSA.
"L'Aurora mettra plusieurs heures avant d'atteindre le navire russe. Mais s'il n'y parvient pas, on envisagera alors d'utiliser l'hélicoptère du bateau chinois dès que les conditions météo le permettront", a déclaré sur ABC Lisa Martin, porte-parole de l'AMSA.
Chris Turney, l'un des responsables de l'expédition scientifique, a indiqué dans un tweet que des crevasses étaient apparues dans la glace autour de la proue du bateau, espérant que cela pourrait aider à le libérer.
Le chauffeur a été molesté au cours de l'incident et légèrement brûlé aux jambes dans l'incendie du véhicule. Les quelques occupants du bus sont sortis du véhicule sans être blessés, selon la source préfectorale.
Les agresseurs ont réussi à prendre la fuite et une enquête a été ouverte. Le préfet du Val-de-Marne, Thierry Leleu, s'est rendu sur place.
L'Aurora Australis se trouve à environ 11 milles nautiques du MV Akademik Shokalskiy immobilisé depuis mardi dans la glace, a indiqué l'Autorité australienne de la sécurité maritime (AMSA).
"Il y a de fortes chutes de neige dans la zone, qui réduisent la visibilité. L'Aurora Australis progresse doucement pour la sécurité de l'équipage à bord", a indiqué l'AMSA dans un communiqué.
Pour le moment il n'est pas possible de dire quand ni si le brise-glaces arrivera à bon port, a-t-on précisé de même source.
Le centre de coordination des secours en Australie est en contact régulier avec le navire, qui transporte 74 passagers, parmi lesquels des touristes et des scientifiques.
Partis reproduire l'expédition historique menée dans l'Antarctique il y a un siècle (1911-1914) par l'explorateur australien Sir Douglas Mawson, tous sont en bonne santé.
Deux autres brise-glaces étaient partis à la rescousse du MV Akademik Shokalskiy - le français l'Astrolabe et le chinois Snow Dragon - mais ils ont dû faire demi tour faute de capacité suffisante.
Le MV Akademik Shokalskiy est immobilisé depuis mardi à une centaine de milles nautiques à l'est de la base française Dumont d'Urville.
"Si l'Aurora Australis n'arrive pas à rejoindre l'Akademik Shokalskiy, il est possible que l'on fasse appel à l'hélicoptère, qui se trouve sur le bateau chinois, resté dans la région, pour évacuer les passagers", a indiqué l'AMSA.
"L'Aurora mettra plusieurs heures avant d'atteindre le navire russe. Mais s'il n'y parvient pas, on envisagera alors d'utiliser l'hélicoptère du bateau chinois dès que les conditions météo le permettront", a déclaré sur ABC Lisa Martin, porte-parole de l'AMSA.
Chris Turney, l'un des responsables de l'expédition scientifique, a indiqué dans un tweet que des crevasses étaient apparues dans la glace autour de la proue du bateau, espérant que cela pourrait aider à le libérer.
Un bus incendié dans le Val-de-Marne
Le Monde.fr avec AFP
Un bus de la RATP a été incendié dimanche 29 décembre et son chauffeur molesté à Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne) par plusieurs personnes qui ont pris la fuite dans la soirée.
Le bus qui assure la ligne 208 a été incendié par trois individus à Chennevières-sur-Marne, a indiqué la préfecture du Val-de-Marne. Les faits se sont déroulés vers 20 heures, a précisé une source policière.Le chauffeur a été molesté au cours de l'incident et légèrement brûlé aux jambes dans l'incendie du véhicule. Les quelques occupants du bus sont sortis du véhicule sans être blessés, selon la source préfectorale.
Les agresseurs ont réussi à prendre la fuite et une enquête a été ouverte. Le préfet du Val-de-Marne, Thierry Leleu, s'est rendu sur place.
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