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samedi 7 décembre 2013

07-08122013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 
Qui sera Miss France 2014 ? - Dessin de Lasserpe

 
La planète rend hommage à Nelson Mandela - Dessin de Pakman
 
Dessin d'ambiance : Jean-Luc Mélenchon - Dessin de Soulcié

POLITIQUE

L'appel des premières dames contre les viols comme crimes de guerre

Le Monde.fr | Par
 
Rompre le silence. Mobiliser les énergies. Braquer les projecteurs sur les violences sexuelles auxquelles continuent d'être exposées des milliers de femmes sur les terrains de conflits. Et lancer, en tant que conjointes de nombreux chefs d'Etat, un appel aux Etats membres de l'ONU pour que cesse l'impunité des auteurs de viols, ces « crimes de guerre » ou « crimes contre l'humanité » définis par la Cour pénale internationale.
Valérie Trierweiler et les premières dames africaines à Paris le 6 décembre.Tel était le pari de Valérie Trierweiller, la compagne de François Hollande, en conviant à une séance de travail, vendredi 6 décembre, les épouses des présidents ou chefs de gouvernement réunis à Paris pour le sommet de l'Elysée « pour la paix et la sécurité en Afrique ». Des premières dames à la place généralement « modeste » dans ce type de sommet. Peu habituées à travailler de concert et faire entendre leur voix. Et qui, « sans mandat ni autre légitimité que notre bonne volonté », prenaient le risque, notait la compagne du président français, « de s'exposer à la critique ».
 
« NE PLUS VOUS TAIRE »
 
Mais qu'importe, assurait-elle : il s'agit d'un « vrai combat », d'un « véritable engagement » que des voix jointes devraient porter assurément plus haut et plus fort. « Alors, chère premières dames, je vous demande, avec moi, de ne plus vous taire. » Dans un message vidéo enregistré à l'intention de ces vingt-quatre épouses, François Hollande avait encouragé l'événement « conçu par Valérie », rappelant qu'au Mali, en République démocratique du Congo (RDC) ou aujourd'hui en République centrafricaine, les femmes étaient les premières victimes.
Puis la représentante spéciale du secrétaire général de L'ONU chargée de ce dossier, Zainab Hawa Bangura, avait rappelé combien il s'agissait d'un problème universel :
« Je me suis assise auprès d'un homme violé en Bosnie qui avait lui- même été forcé de violer son propre fils. J'ai tenu la main d'un père Somalien alors qu'il pleurait en me racontant les viols de ses filles âgées de 4 et 6 ans. J'ai tenu dans mes bras des petits orphelins de RDC qui avaient été abandonnés par leur mère car ils étaient le fruit de viols et considérés comme le mal. J'ai rencontré des survivantes de viol âgées de 6 mois comme de 70 ans… »
Le conseil de sécurité, disait-elle, a multiplié récemment les messages interdisant de considérer les viols comme « un dommage collatéral regrettable et inévitable de la guerre ». Procédures et sanctions sont désormais prévues. Encore faut-il, inlassablement, briser « le plus grand silence de l'histoire », montrer une solidarité sans faille envers les femmes violées et les aider à dire leur histoire. « Se taire serait un acte politique. »
 
APPEL À LA « TOLÉRANCE ZÉRO » DE L'ONU
Un film court, réalisé par Osvalde Lewat sur les viols en RDC, a bouleversé l'assistance réunie dans une vaste salle du Musée d'Orsay – à l'exception notable de la première dame du Cameroun, Chantal Biya, qui, assise à la table des discussions, et avec une stupéfiante désinvolture, n'a cessé, avec l'aide d'une assistante personnelle, de peaufiner son maquillage blanchâtre sous son immense crinière rousse.

Puis vint le témoignage très digne d'une jeune grand-mère de Centrafrique, récemment violée, refoulant ses larmes pour évoquer le désarroi total de la population et la souffrance des enfants et pour appeler à la paix. Et enfin le récit d'une femme libyenne qui évoqua le colonel Kadhafi, « entré dans l'histoire pour avoir ordonné à ses troupes de violer massivement les femmes de son pays », laissant des milliers de victimes qui, au lieu d'être entourées et aidées, risquent aujourd'hui leur vie, ostracisées et considérées comme coupables « d'avoir été violées ».
Un appel fut donc signé et lu publiquement, avant la photo de famille. Un appel solennel des premières dames et conjointes de chefs de délégation au sommet de l'Elysée. Pour dénoncer la « persistance intolérable des violences sexuelles dans les conflits » et exiger de l'ONU une politique de « tolérance zéro ». Pour engager les pays membres à « assurer l'accès à la justice des victimes » ; prévoir la formation des professionnels de la justice et de la sécurité ; adopter des programmes de prévention basés sur l'éducation à l'égalité entre les femmes et les hommes ; et viser la parité lors des processus de négociation et de reconstruction après un conflit.
 
 
 
 
 

L'OMC conclut un accord "historique", sauvegardant sa pertinence

 

Le directeur général de l'OMC Roberto Azevedo (g) applaudit le ministre indonésien du Commerce Gita Wirjawan après un accord final, à Nusa Dua, sur l'île indonésienne de Bali - Sonny Tumbelaka - AFP

Le directeur général de l'OMC Roberto Azevedo (g) applaudit le ministre indonésien du Commerce Gita Wirjawan après un accord final, à Nusa Dua, sur l'île indonésienne de Bali Sonny Tumbelaka
           

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a finalement conclu samedi à Bali, après bien des retournements, un accord "historique", le premier signé depuis la création de l'organisation en 1995, la sauvant ainsi de l'obsolescence.
"Pour la première fois de son histoire, l'OMC a vraiment tenu ses promesses", a lancé le directeur général de l'organisation, le Brésilien Roberto Azevedo, juste après l'approbation officielle du texte par les ministres des 159 Etats-membres réunis sur l'île indonésienne de Bali.
"Nous avons remis le mot 'mondial' dans l'Organisation mondiale du commerce", a-t-il ajouté, avant de devoir marqué une longue pause pour retenir ses larmes.
Le directeur a estimé que l'accord de Bali était un "pas important" vers la réalisation du vaste programme de libéralisation des échanges commerciaux lancé en 2001 dans la capitale du Qatar, Doha, mais resté jusqu'à présent lettre morte.
L'OMC a évalué à 1.000 milliards de dollars la richesse que "le paquet de Bali" permettra de créer, avec à la clef des millions d'emplois.
"Bali marque une nouvelle aube pour l'OMC", a ajouté le ministre indonésien du Commerce, Gita Wirjawan, président de la réunion. "C'est une réussite historique, qui va représenter un véritable stimulus à un moment où croissance et emploi sont apathiques", a-t-il ajouté.
L'accord de Bali représente moins de 10% du vaste programme de réformes lancé à Doha mais de nombreux responsables avaient dit craindre pour l'avenir même de l'OMC, et du multilatéralisme en général, en cas d'échec à la ministérielle.
Ensemble de mesures a minima surnommé un "Doha light", il concerne trois volets : l'agriculture (avec un engagement à réduire les subventions à l'export), l'aide au développement (prévoyant une exemption accrue des droits de douane aux produits provenant des pays les moins avancés) et la "facilitation des échanges", qui ambitionne de réduire la bureaucratie aux frontières.
"C'est un accord bienvenu mais limité. Nous sommes passés de 'Doha', à 'Doha Light', à 'Doha Light décaféiné'", ironise Simon Evenett, expert de l'OMC à l'Université de St. Gallen, en Suisse.
"Aucun progrès sérieux n'a été réalisé sur les subventions agricoles à l'exportation, le commerce électronique ou les subventions concernant les exportateurs de coton", souligne-t-il.
"Nous avons franchi la ligne d'arrivée à Bali mais la course n'est pas encore finie", a reconnu le ministre Wirjawan. "Certains des problèmes qui ont été débattus ici à Bali restent sans réponse", a-t-il avoué.
"Bali n'est qu'un début. Nous avons dorénavant douze mois pour établir une feuille de route pour conclure le programme de Doha", a déclaré Roberto Azevedo.
"C'est une victoire mais douce-amère", a estimé Kevin Gallagher, analyste à l'Université de Boston. "Plutôt que de faire honneur au multilatéralisme, les grandes puissances vont évoluer vers des accords régionaux afin de mettre en avant les propositions nuisibles qui ont été rejetées à l'OMC", déclare-t-il à l'AFP.
Une victoire personnelle
La conclusion heureuse de la ministérielle représente une victoire personnelle pour le nouveau directeur général de l'OMC. Le Brésilien a pris les rênes de l'Organisation en septembre avec l'ambition de réussir là où son prédécesseur, le Français Pascal Lamy avait échoué: faire avancer le cycle de Doha. Avant Bali, aucune des quatre réunions ministérielles qui ont suivi le lancement du programme n'a abouti à une entente globale.
L'accord de Bali a été atteint à l'arraché, après une série de retournements qui ont fait croire à plusieurs reprises que tout espoir d'entente était perdu.
L'Inde a d'abord marqué son opposition, exigeant de pouvoir accroître ses subventions agricoles, avant d'accepter un compromis de dernière minute, après une première prolongation de la réunion qui devait initialement s'achever vendredi.
Puis, alors qu'un accord semblait en vue, Cuba, le Nicaragua, la Bolivie et le Venezuela ont soudainement rejeté en pleine nuit le projet d'accord duquel avait été retiré une référence à l'embargo américain contre Cuba, forçant une nouvelle prolongation de la ministérielle.
Premier accord dans l'histoire de l'OMC, ce n'est toutefois pas le premier dans la longue marche vers la libéralisation des échanges commerciaux. Le précédent round de négociations, dit "Uruguay Round", s'était conclu en 1994 avec l'accord de Marrakech (Maroc), qui avait abouti à la création de l'OMC un an plus tard.





La Corée du Nord expulse un Américain emprisonné

Le Monde.fr avec AFP
 
La Corée du Nord a annoncé, samedi 7 décembre, avoir expulsé un Américain âgé de 85 ans, emprisonné depuis fin octobre. Merrill Newman, originaire de Californie, a été expulsé « pour raisons humanitaires », a indiqué l'agence de presse officielle KCNA, soulignant son état de santé et ses « remords sincères ». La Corée du Nord détenait M. Newman, vétéran de la guerre de Corée, en raison d'« actes hostiles », non précisés.
 
Merrill Newman en Californie en 2005.Les Etats-Unis ont immédiatement salué la décision de Pyongyang visant M. Newman, qui avait été appréhendé alors qu'il se trouvait à bord d'un avion d'Air Koryo à destination de Pékin quelques minutes avant le décollage. L'homme, qui faisait partie des forces spéciales américaines pendant la guerre de Corée entre 1950 et 1953, effectuait une visite touristique dans le pays.
 
ESPIONNAGE ET SUBVERSION
Pyongyang accusait le retraité, ancien dirigeant financier, d'avoir porté atteinte « à la dignité et à la souveraineté » de l'Etat et d'avoir « diffamé son système socialiste, de manière tout à fait contraire au but de son voyage ». L'Américain s'est aussi rendu coupable d'espionnage et d'activités subversives pendant la guerre de Corée, et a été impliqué dans le meurtre de soldats nord-coréens et de civils innocents, selon KCNA. Le régime communiste avait également diffusé une vidéo de Merrill Newman procédant à une confession et à des excuses.
La Corée du Nord détient depuis novembre 2012 un autre américain, le missionnaire chrétien d'origine coréenne Kenneth Bae, que Pyongyang a condamné en mai à quinze ans de travaux forcés pour avoir commis des actes hostiles contre l'Etat nord-coréen.





Après Pékin, la Corée du Sud étend sa zone de défense aérienne

Le Monde.fr avec AFP

La Corée du Sud a annoncé dimanche 7 novembre une extension de sa zone de défense aérienne, en réponse à une initiative chinoise similaire décrétée il y a deux semaine et source de vives controverses en Asie du nord-est. Le nouvel espace sud-coréen mord sur la zone chinoise, couvrant désormais un îlot rocheux submergé revendiqué par Séoul, qui le nomme Ieodo, et par Pékin, qui l'appelle Suyan, en mer de Chine orientale.

Un appareil J-10 chinois à Pékin, le 28 novembre.Lire (édition abonnés) : La mer de Chine, inquiétante zone de périls
« Nous allons nous coordonner avec les pays voisins pour éviter toute confrontation accidentelle et pour assurer la sécurité des avions », a assuré le porte-parole du ministère de la défense sud-coréen. Depuis le 23 novembre, la « zone d'identification aérienne » (ZAI) chinoise englobe les îles Senkaku, un archipel administré par le Japon mais revendiqué par Pékin sous le nom de Diaoyu. Techniquement, Pékin exige de tout appareil étranger de communiquer son plan de vol et de s'identifier.
Outre le Japon, qui campe sur une ligne de fermeté absolue, la Corée du sud et Taïwan ont prévenu qu'elles n'entendaient pas obtempérer. Tokyo et Séoul y ont envoyé des avions de combat sans en informer les Chinois. Washington a pour sa part adressé un signal très clair à Pékin en dépêchant deux bombardiers B-52 non armés, qui ont traversé la zone.





Premier jour de deuil pour Mandela : «Chantons pour Madiba!»

AFP

Les Sud-Africains sont appelés ce dimanche à prier, chanter et danser en hommage à l'ancien président décédé jeudi.

Des femmes dansent lors d'un hommage à Nelson Mandela devant sa maison, le 7 décembre 2013 à JohannesburgLes Sud-Africains sont appelés dimanche à prier, chanter et danser pour leur premier président noir, Nelson Mandela, décédé jeudi soir à l’âge de 95 ans, au premier jour d’une semaine de deuil officiel qui doit s’achever par son enterrement le 15 décembre.
«Nous demandons à tous nos concitoyens de se rassembler dans les centres communautaires, les églises, les mosquées, les temples, les synagogues et chez eux pour des prières et des méditations, sur la vie de Madiba et ce qu’il a apporté à notre pays et au monde», a déclaré le président Jacob Zuma, appelant son illustre prédécesseur de son nom de clan, affectueusement repris par la majorité des Sud-Africains.
A l’occasion de cette «journée nationale de prières et de réflexions», «nous devons, tout en pleurant, chanter avec le plus de voix possible, danser et faire ce que nous voulons faire, pour célébrer la vie de ce révolutionnaire exceptionnel qui a gardé vivant l’esprit de liberté et nous a conduit vers une nouvelle société», a insisté Jacob Zuma.
«Nous, les Sud-Africains, nous chantons quand nous sommes heureux et nous chantons aussi quand nous sommes tristes, afin de nous sentir mieux. Célébrons Madiba de cette manière, que nous connaissons le mieux. Chantons pour Madiba!», a ajouté le président, lui-même excellent chanteur.
Les Sud-Africains, qui fréquentent assidument leurs lieux de culte, devraient être encore plus nombreux dimanche.
L’ANC, le parti au pouvoir dont Mandela fut le dirigeant le plus célèbre, va montrer l’exemple en envoyant ses dirigeants dans diverses églises protestantes, une synagogue et un temple bouddhiste.
L’hommage a déjà commencé depuis l’annonce du décès du prix Nobel de la paix 1993, généralement crédité pour avoir évité une guerre civile au pays au début des années 1990.
Les médias ne parlent que de lui, et des milliers de Sud-Africains ont déjà défilé pour lui rendre hommage dans des lieux symboliques, devant sa maison de Johannesburg où il est mort jeudi, devant son ancienne maison de Soweto, devant la présidence à Pretoria, devant l’hôtel du ville du Cap où il avait fait son premier discours d’homme libre en 1990, après avoir passé vingt-sept ans dans les prisons de l’apartheid, devant sa maison de Qunu (sud) où il doit être enterré...

Cérémonie au stade de Soweto

Après les prières dimanche, la semaine se poursuivra lundi par un hommage du Parlement, suivi mardi par une cérémonie officielle dans le stade de Soccer City, à Soweto. C’est là que Nelson Mandela avait fait sa dernière apparition publique en juillet 2010, pour la finale de la Coupe du monde emportée par l’Espagne.
Le corps du héros de la lutte anti-apartheid sera transféré mercredi en grande pompe dans l’amphithéâtre d’Union Buildings, le siège de la présidence à Pretoria, où il sera exposé pendant trois jours.
Une cérémonie d’adieu aura lieu samedi sur une base militaire de la banlieue de Pretoria pour saluer le départ de Nelson Mandela vers sa dernière demeure, dans sa province natale du Cap oriental (sud).
A l’arrivée, il sera conduit en procession sur les 40 km séparant l’aéroport de Mthatha à Qunu, le village de son enfance où il a, disait-il, passé les plus belles années de sa vie. Les Thembus, sa tribu, l’accueilleront par une cérémonie traditionnelle.
Nelson Mandela sera enterré dimanche 15 décembre à Qunu, auprès de ses parents et de trois de ses enfants. Des chefs d’Etat et de gouvernement, anciens ou actuels, des têtes couronnées, des artistes et des dirigeants spirituels du monde entier y sont attendus.
Mais ils auront aussi le choix d’assister à la cérémonie de mardi, dans la ferveur populaire du stade de Soccer City. C’est notamment ce que feront le président français François Hollande, le président américain Barack Obama et le secrétaire-général des Nations unies Ban Ki-moon.
Au nom de tous les Sud-Africains, le ministre à la présidence Collins Chabane a salué samedi «la générosité, la gentillesse et la chaleur avec laquelle des millions de gens ont réagi à l’annonce du décès» de Mandela et promis des «funérailles d’Etat historiques et sans précédent».
Toutes les cérémonies seront retransmises en direct par les télévisions, et diffusées dans toute l’Afrique du Sud sur des écrans géants.





Centrafrique : Bangui retrouve un semblant de vie normale


 

Les habitants de Bangui ont recommencé à sortir dans les rues, samedi matin après être restés terrés 48 heures dans leurs maisons, terrorisés par l’explosion de violences et de tueries qui a frappé la capitale centrafricaine.


Patrouilles françaises dans les rues de Bangui - AFP

Après avoir déserté pendant près de deux jours les rues de la capitale centrafricaine, les habitants de Bangui tentaient ce samedi matin de renouer avec une vie normale. Et commençaient à sortir dans les rues, selon les journalistes présents, dont ceux de l’AFP.
Dès la levée du couvre-feu à 06H00 (05H00 GMT), des habitants ont commencé à marcher le long des boulevards de la capitale, totalement déserts les deux jours précédents, à la recherche de commerces ouverts. Dans certains quartiers, « une petite activité a repris. Des femmes commerçantes font des beignets, de la bouillie », racontait un habitant.
Un retour à la vie sous l’oeil des patrouilles de blindés de l’armée française qui sont visibles dans la ville. L’une d’elle est venue tourner devant l’entrée du palais présidentiel peu avant 07H30, a constaté l’AFP.
Selon des habitants interrogés par téléphone, seuls quelques tirs sporadiques d’armes automatiques ont émaillé la nuit, sans commune mesure avec les deux nuits précédentes. Aucun bilan d’éventuelles victimes de ces tirs n’était disponible samedi en début de matinée. Les hommes en armes étaient également nettement moins nombreux à déambuler dans la ville que les jours précédents.

La présence des Français « rassure »

La présidence centrafricaine a demandé vendredi à toutes les forces de défense et de sécurité de regagner leurs casernes, autorisant seules les forces africaine, française et la sécurité présidentielle à patrouiller dans Bangui. En fin de journée, cette demande était restée lettre morte, ont constaté des journalistes de l’AFP.
En fin de soirée, certains ont commencé à se retirer des quartiers, selon des habitants. « C’est flagrant, ils sont moins nombreux », disait l’un d’eux, ajoutant: « la présence des Français rassure ».
Jeudi, avant l’aube, de violents affrontements avaient éclaté dans la capitale, qulques heures avant le feu verrt de l’ONU à une opération de forces africaines et française pour rétablir la sécurité en Centrafrique. Ces violences ont fait au moins 300 morts, a indiqué vendredi soir à l’AFP un responsable de la Croix-rouge centrafricaine, sous couvert d’anonymat.
La mission des militaires français, en appui de la force africaine sur place, est d’assurer « une sécurité minimum, permettant à une intervention humanitaire de se mettre en oeuvre, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.


Silence et deuil dans les rues de Bangui

La capitale centrafricaine, où patrouillent les soldats français, reprend vie mais la peur reste présente après les massacres de jeudi.

Un soldat français dans les rues de Bangui, samedi.Bangui gardait dimanche matin un aspect de ville aux abois, silencieuse, rues sans animation, boulevards contrôlés par les blindés de l’armée française, comme la veille.
Selon des habitants de la capitale centrafricaine contactés par l’AFP, seuls de rares tirs isolés ont résonné dans la nuit. Dans les quartiers, les gens sortaient néanmoins de chez eux plus que les jours précédents, les fidèles espérant pouvoir se rendre aux offices dominicaux.
«On attend que les Français rentrent dans nos quartiers pour qu’on ne voit plus tous ces gens armés», expliquait un habitant, ajoutant: «quand on voit un pick-up (de combattants surarmés), on change de direction».
Dans la ville, la peur est toujours dans les esprits. «On est fatigués d’avoir peur. On veut que ça s’arrête», ajoutait un autre.
Le président centrafricain Michel Djotodia a décrété un deuil national de trois jours à compter de dimanche en mémoire des victimes des massacres qui ont fait des centaines de morts à Bangui, dans un message diffusé à la radio nationale samedi soir.
«Pour honorer la mémoire de nos concitoyens qui ont perdu la vie durant ces tragiques évènements, un deuil de trois jours sera observé à compter du 8 décembre», a déclaré le président Djotodia.
Le président a exprimé ses condoléances «à toutes les populations centrafricaines et plus particulièrement aux populations banguissoises qui ont été éprouvées par les évènements des dernières 48 heures», a encore affirmé Michel Djotodia.
Jeudi, des massacres inter-religieux ont ensanglanté Bangui, faisant près de 300 morts, selon la Croix-Rouge locale qui n’a pu accéder à tous les quartiers de la ville où les habitants ont signalé des cadavres abandonnés.
«Au moment où je vous parle, la situation est sous le contrôle des forces de défense et de sécurité (...) Plus rien ne s’oppose à la reprise des activités», a-t-il affirmé, appelant ses compatriotes à «vaquer sans crainte» à leurs occupations.
Dans la foulée d’un feu vert de l’ONU, l’opération française «Sangaris» a été lancée, sur ordre du président français François Hollande, en appui à une force africaine sur place. Paris a annoncé samedi soir que le contingent français déployé en Centrafrique allait être porté à un total de 1600 soldats.

«Désarmer toutes les milices et groupes armés»

L’armée française a en effet renforcé samedi dans l’urgence son dispositif en Centrafrique, avec l’arrivée de renforts terrestres dans l’ouest et un dispositif musclé à Bangui, chargés désormais en priorité de désarmer «milices et groupes armés».
Dans la matinée de samedi, près de 200 militaires de l’opération française «Sangaris», venus par la route du Cameroun, ont fait leur entrée à Bouar (ouest), où ils ont été accueillis en sauveurs par la population.
A Bangui, les soldats français sont montés en puissance dans les rues toujours jonchées de cadavres, après les tueries inter-religieuses de jeudi qui ont fait près de 300 morts.
Les soldats de Sangaris auront désormais pour mission prioritaire de mettre fin aux massacres et de «désarmer toutes les milices et groupes armés qui terrorisent les populations», a expliqué François Hollande en annonçant l'envoi de 400 soldats supplémentaires, portant le contingent français à 1600 hommes. «Il n’y en aura pas davantage, ça suffira», a souligné depuis Paris le Président français.
 
Ils demeureront dans le pays «autant que nécessaire pour cette mission», et jusqu’à la tenue d’élections, a souligné le chef de l’Etat français, alors que Paris n’évoquait jusqu’à présent qu’une intervention limitée dans le temps, autour de six mois.
«On ne peut pas laisser en place un président qui n’a rien pu faire, a laissé faire», a par ailleurs commenté François Hollande, dans un entretien à RFI-TV5Monde, en référence au président Michel Djotodia (issu des rangs de l’ex-Séléka), censé quitter le pouvoir fin 2014 avant l’organisation d’élections.





Ukraine. L'opposition espère un million de manifestants à Kiev
                  

Les opposants au président ukrainien Viktor Ianoukovitch ont appelé à une nouvelle grande manifestation, ce dimanche, à Kiev.

Les opposants au président Viktor Ianoukovitch espèrent rassembler un million de personnesce  dimanche, à Kiev, pour accentuer la pression sur le gouvernement ukrainien. Celui-ci cherche à se rapprocher de la Russie après avoir renoncé à un partenariat avec l'Union européenne.

Inquiétudes en Europe 

Ce rassemblement, annoncé à 12h (11h en France) à Kiev et dans tout le pays, risque d'accroître un peu plus les tensions entre les pro-européens qui manifestent, depuis le revirement opéré quelques jours avant le sommet de Vilnius et le pouvoir.
Ce face à face suscite des inquiétudes sur la stabilité politique et économique de cette ancienne république soviétique de 46 millions d'habitants, bordée par quatre États membres de l'UE et voie de transit du gaz russe vers l'Europe.

"Nous ne voulons pas vivre dans un État policier"

Environ 350.000 personnes avaient participé à une manifestation similaire la semaine passée, après une intervention musclée des forces de l'ordre qui avait suscité les critiques des pays occidentaux.
"Nous voulons adresser un message parce que nous ne voulons pas vivre dans un État policier. Nous voulons vivre dans un État moderne et nous voulons réussir cela", a dit Vitaly Klitschko, ancien champion du monde de boxe devenu l'un des plus farouches adversaires de Ianoukovitch.
Des opposants se relaient en permanence sur la place Maïdan (place de l'Indépendance) et d'autres occupent l'Hôtel de ville au mépris des mises en garde de la police, qui menace d'intervenir à tout moment sans ménagement.

Rencontre avec Vladimir Poutine 

Cette nouvelle mobilisation intervient dans un climat d'incertitude entourant la position de Viktor Ianoukovitch. Ce dernier a rencontré Vladimir Poutine dans la station balnéaire de Sotchi sur la mer Noire, et des rumeurs font état d'une possible adhésion à l'union douanière mise en place par le Kremlin et réunissant déjà la Biélorussie et le Kazakhstan.
"Toute signature d'un accord visant à former une nouvelle Union soviétique signifierait une explosion du pays", a estimé Arseni Iatseniouk, ancien ministre de l'Economie et dirigeant de l'opposition ukrainienne.





Thaïlande: tous les députés de l'opposition démissionnent

AFP

La Première ministre a renouvelé dimanche sa proposition d’élections anticipées pour mettre fin à la crise politique.

Manifestation contre le gouvernement, le 8 décembre 2013 à BangkokLe principal parti d’opposition en Thaïlande annonce dimanche que tous ses députés vont démissionner, alors que le pays est secoué depuis un mois par un mouvement réclamant la chute du gouvernement.
Le porte-parole du Parti démocrate Chavanond Intarakomalyasut a indiqué à l’AFP que les élus démissionneraient formellement «aussi vite que possible».
«Les députés du Parti démocrate ont voté aujourd’hui à l’unanimité pour démissionner du Parlement», a précisé l’un d’entre eux, Sirichok Sopha. «Nous estimons que ce parlement n’a pas de légitimité», a-t-il justifié.
Cette annonce intervient alors que la Première ministre Yingluck Shinawatra a renouvelé dimanche sa proposition d’élections anticipées pour mettre fin à la crise politique, si les manifestants qui réclament son départ en acceptaient les résultats.
La capitale se prépare à de nouvelles manifestations alors que le principal meneur du mouvement Suthep Thaugsuban, ancien leader du Parti démocrate, a appelé à un rassemblement de la dernière chance lundi pour faire chuter le gouvernement et le remplacer par un «conseil du peuple» non élu.
Les manifestants veulent également se débarrasser de ce qu’ils appellent le «système Thaksin», du nom du frère de Yingluck, ancien Premier ministre renversé par un coup d’Etat en 2006 et qui reste au coeur de la politique du royaume malgré son exil.
Le mouvement commencé il y a plus d’un mois avait pris de l’ampleur fin novembre avec l’occupation de plusieurs ministères et administrations, et avait encore franchi un cap il y a quelques jours avec la tentative de prendre le siège du gouvernement.
Les meneurs du mouvement, alliance hétéroclite de bourgeois de Bangkok proche du principal parti d’opposition et de groupes ultra-royalistes qui haïssent Thaksin, ont déjà indiqué qu’ils ne se satisferaient pas d’élections, provoquant une impasse qui fait craindre de nouveaux débordements après des affrontements violents la semaine dernière entre police et manifestants.
La situation reste tendue malgré la trêve observée pour le 86e anniversaire jeudi dernier du roi Bhumibol, considéré comme un demi-dieu par nombre de Thaïlandais.






ECONOMIE

Renault en Chine, les ingénieurs de l'année, Pacte breton : les dix actus marquantes de la semaine

Par           
     

La visite de Jean-Marc Ayrault en Chine, le prix des Ingénieurs de l'année, le projet de Pacte d'avenir pour la Bretagne, le concours mondial de l'innovation ... Retrouvez les 10 sujets qui ont marqué la semaine du 2 au 8 décembre.
 
Ayrault cherche des partenaires aux industriels français en Chine
Renault Captur En visite en Chine, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le ministre du Redressement productif ont souligné l'importance de l'accord de coentreprise entre Renault et Dongfeng, qui a reçu l'approbation des autorités chinoises.
Bonne nouvelle aussi pour l'industrie agroalimentaire, le Premier ministre a obtenu un engagement des Chinois à importer de la charcuterie française. Jean-Marc Ayrault s'est ensuite rendu sur le chantier des EPR de Taishan.

Le prix des ingénieurs de l'année
Mercredi 4 décembre, dans la soirée, L'Usine Nouvelle et Industrie et Technologies ont remis les Prix des Ingénieurs de l'année. Pour ce cru 2013, l'aéronautique et le spatial dominent le palmarès.

2 milliards d'euros pour la Bretagne
Présenté le mercredi 4 décembre en Conseil des ministres, le projet de pacte d'avenir pour la Bretagne sera officiellement signé le 13 décembre prochain par le Premier ministre. L'Etat, la région Bretagne et les autres collectivités locales, mettront sur la table 2 milliards d'euros, dont un milliard pour l'agroalimentaire et l'agriculture.

Avec Free, il a tout compris... même la 4G
L'opérateur Free a annoncé le 3 décembre l'intégration de la 4G à ses forfaits mobiles sans supplément de coût. Réplique immédiate de son concurrent Bouygues qui lui a emboîté le pas le lendemain.

Voxan, la moto Made in France
Les férus de mécanique vont pouvoir se réjouir : Voxan est de retour. Gildo Pastor, le patron de Venturi Automobiles, vient de ressusciter la marque de moto française sous les traits d’un monstre de puissance électrique.
 
Hollande lance le concours mondial de l'innovation
Le président de la République a lancé, le 2 décembre, les sept concours mondiaux d’innovation prévus dans le rapport de la commission Innovation 2030, présidée par Anne Lauvergeon. Objectif : collecter des centaines d’idées de créations de start-up sur des technologies de rupture, pour faire émerger de nouveaux champions.

Les colis d'Amazon bientôt livrés par drones ?
Le patron d'Amazon, le géant américain de la vente en ligne, a créé la surprise en annonçant un nouveau mode de livraison prévu pour dans quelques années : "Amazon Prime Air" utilisera des mini-drones pour acheminer des colis en une demi-heure.

Rechute pour les immatriculations en novembre
A part pour les constructeurs français PSA Peugeot Citroën et Renault, les immatriculations de voitures neuves en France ont rechuté en novembre.

A 35 ans, les Corail prennent leur retraite
Annoncée depuis le début de l’automne, la première commande des nouveaux trains du quotidien vient d’être finalisée au ministère des Transports. Les vieux Corail seront remplacés par les flambant neufs Coradia Liners.

Formation professionnelle : la négociation dans l'impasse
La négociation du jeudi 5 décembre n’a pas permis de débloquer l’opposition entre CGPME et Medef sur la réforme du financement de la formation professionnelle.
 
 
 
 
 

JUSTICE ?

Un ex-cadre de Goldman Sachs condamné à 9 mois de prison pour fraude

Le Monde.fr avec AFP

Un ancien vice-président de la banque américaine Goldman Sachs a été condamné, vendredi 6 décembre, à neuf mois de prison à New York pour avoir dissimulé plusieurs milliards de dollars de paris sur des contrats à terme.

L'ex trader de Goldman Sachs Matthew Taylor quitte le tribunal fédéral de Manhattan en avril 2013.Matthew Taylor, qui avait plaidé coupable en avril, a été condamné par le tribunal fédéral de Manhattan pour avoir « frauduleusement amassé et dissimulé » 8,3 milliards de dollars de positions sur les marchés fin 2007, selon le procureur de New York. L'ex-trader de 34 ans devra également verser 118 millions de dollars de pénalités qui correspondent aux pertes qu'il a causées à Goldman Sachs.
Selon le procureur, il aurait accumulé ses positions en trompant la vigilance de ses anciens employeurs et notamment en leur envoyant « un faux rapport sur ses pertes et sur ses gains ». Les pratiques de M. Taylor avaient d'ailleurs valu à Goldman Sachs d'être condamnée en décembre 2012 à payer 1,5 million de dollars de pénalités pour avoir failli dans ses missions de surveillance.
Fin août, M. Taylor avait déjà été condamné par la justice new-yorkaise à une amende de 500 000 dollars dans le cadre d'une procédure distincte, engagée par l'agence de réglementation du marché des contrats à terme et des options (CFTC).
 
 
 
 
 
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Flora Coquerel, Miss Orléanais, élue Miss France 2014

 
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Miss France 2014, Flora Coquerel, couronnée à Dijon le 7 décembre.
Miss France 2014, Flora Coquerel, couronnée à Dijon le 7 décembre. | AFP/PHILIPPE DESMAZES

Flora Coquerel, franco-béninoise âgée de 19 ans, a été élue Miss France 2014 dans la nuit de samedi 7 à dimanche 8 décembre à Dijon, et s'est dite « fière de représenter une France cosmopolite », après sa victoire.

La jeune fille, qui était Miss Orléanais, a devancé Miss Tahiti, 1ère dauphine, puis Miss Provence, Miss Côte d'Azur et Miss Guadeloupe, respectivement 2ème, 3ème, et 4ème dauphines. Elle succède à la Bourguignonne Marine Lorphelin. « Je vais lui conseiller d'en profiter dès le début », a préconisé Miss France 2013.
Flora Coquerel, brune de 1,82 mètre, est étudiante en deuxième année de BTS commerce international et voudrait travailler dans le marketing de luxe, a-t-elle déclaré au cours de la cérémonie retransmise sur TF1. Elle pratique la danse et le badminton. Parmi les causes qui lui tiennent à cœur, elle cite notamment « l'alphabétisation » et « l'insertion des femmes dans le monde du travail ».
« PÉTILLANTE »
Sylvie Tellier, directrice de la société Miss France, a souligné que la jeune femme, « pétillante », faisait partie « des favorites » et qu'elle était arrivée en tête des votes avec 27,8 % des voix, mais que « quatre jeunes femmes étaient dans un mouchoir de poche » dans les votes des téléspectateurs.
Miss Orléanais, Flora Coquerel, Miss France 2014, pose à Dijon le 7 décembre 2013.
Miss Orléanais, Flora Coquerel, Miss France 2014, pose à Dijon le 7 décembre 2013. | AFP/PHILIPPE DESMAZES

Trente-trois jeunes femmes de 18 à 24 ans, mesurant entre 1,70 et 1,82 mètre, se sont affrontées sur la scène du Zénith de Dijon pour une soirée à grand spectacle sur le thème de « l'univers féérique des contes et des princesses ». Vingt-et-une ont été éliminées dans le plus grand secret par le comité de sélection, composé de représentants de TF1, de la ville de Dijon et des « partenaires beauté » (stylistes, coiffeurs, maquilleurs). Les téléspectateurs étaient invités à désigner les cinq finalistes, à égalité avec le grand jury. Lors du vote final, seuls les téléspectateurs devaient choisir la lauréate.
Le grand jury était présidé cette année par le chanteur Garou. Les jurés étaient les chanteuses Sylvie Vartan et Elodie Frégé, l'humoriste Titoff, le présentateur du journal télévisé de 13 heures de TF1 Jean-Pierre Pernaut, sa femme l'ex-Miss France Nathalie Marquay et le ténor Vincent Niclo.
 

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