ENVIE D'INSURRECTION ET SYNDROME DE BLANCHE-NEIGE (AVOIR L'IMPRESSION D'ETRE ENTOURE DE NAINS)
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samedi 15 septembre 2012
15092012 QUOI DE NEUF ?
HUMOUR......ENCORE QUE......
POLITIQUE
Les propos de Filippetti sur la Hadopi créent des tensions avec la filière musicale
Le Monde.fr
La ministre de la culture et de la communication, Aurélie Filippetti, à l'Elysée, le 17 mai 2012. | AFP/LIONEL BONAVENTURE
Le torchon brûle entre la filière musicale et la ministre de la Culture, après les commentaires d'Aurélie Filippetti sur la première condamnation d'un internaute dans le cadre d'Hadopi et l'annonce de l'abandon du Centre national de la musique (CNM).
En marge d'un déplacement à Metz vendredi, Mme Filippetti a réitéré ses vives critiques contre l'autorité administrative chargée de lutter contre le téléchargement illégal.
Alors qu'un internaute a pour la première fois été condamné jeudi à Belfort à 150 euros d'amende pour avoir téléchargé illégalement de la musique, la ministre a estimé qu'il y avait une "disproportion entre les moyens énormes de l'Hadopi et le résultat concret".
La Hadopi "coûte 11 millions d'euros par an, plusieurs dizaines de personnes y travaillent. Ce que je constate, c'est que la décision qui a été prise hier à Belfort, c'est 150 euros de condamnation, et qu'il y a à peine 30 dossiers transmis au juge", a observé la ministre.
"La solution, c'est l'offre légale, par abonnement, avec un choix large, des catalogues variés. Or, là dessus, Hadopi n'a pas fait son travail, n'a pas rempli sa mission, c'est-à-dire contribuer au développement de l'offre légale", a insisté Mme Filippetti. STUPEUR DE LA SACEM, LA HADOPI DÉFEND SON BILAN
Des propos qui ont provoqué la "stupeur" de la Sacem, la société chargé de recueillir les droits des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. "Personne n'a le droit d'ignorer qu'on dispose de plus de 14 millions de morceaux de musique en écoute légale sur internet que ce soit par téléchargement ou en écoute gratuite", a déclaré à l'AFP Jean-Noël Tronc, directeur général de cette puissante société.
Même incompréhension du côté des producteurs de disques. Cette condamnation "est la preuve que le système fonctionne et qu'on a une sanction proportionnée. S'il n'y avait pas eu Hadopi, cette personne risquait la correctionnelle", a déclaré à l'AFP le directeur général du Snep (principal syndicat de producteurs) David El Sayegh.
Fait rare, l'Hadopi elle-même a publié un communiqué en forme de mise au point à l'adresse du gouvernement. "L'action de l'institution ne peut être évaluée qu'au regard des missions et outils qui lui ont été confiés par le législateur", y affirme sa présidente, Marie-Françoise Marais. "En matière d'encouragement à l'offre légale, ces outils sont particulièrement rigides et limités. La haute autorité n'en porte aucunement la responsabilité et ne peut en être rendue comptable", ajoute-t-elle.
"ON LAISSE CREVER UNE INDUSTRIE"
Face aux critiques répétées de la ministre, qui a annoncé son intention de réduire son budget, l'autorité administrative était déjà monté au créneau la semaine dernière pour défendre son bilan et réaffirmer son indépendance.
Depuis son entrée en fonction, les déclarations de Mme Filippetti ont suscité à plusieurs reprises des tensions avec la filière musicale. En début de semaine, les professionnels s'étaient dit "consternés" par l'abandon du Centre national de la musique sous forme d'établissement public, un projet par le biais duquel ils attendaient un soutien économique.
Mme Filippetti a ensuite assuré que le gouvernement allait "trouver les moyens d'aider le secteur" sans résussir à le rassurer complètement. "On a l'impression qu'on néglige totalement la production musicale en France et on ne comprend pas pourquoi. On laisse crever une industrie et une filière sans rien faire", s'est ainsi insurgé le président du Snep, Stéphane Le Tavernier.
La Fête de l'Huma veut mobiliser contre le pacte budgétaire européen et les plans sociaux
Communistes et Front de gauche appellent à manifester contre le nouveau traité européen, le 30 septembre. D'ici là, la Fête de l'Huma met à l'honeur la "mobilisaion pour l'emploi" : salariés de Fralib, PSA, Doux, monteront sur la scène centrale.
"On a repris le chemin de la manifestation", s'est réjoui Jean-Luc Mélenchon. La rentrée sera sociale ou ne sera pas, semblent dire les communistes, toujours alliés au Front de gauche. Il suffit d'arpenter les allées de la 77e Fête de l'Huma, à la Courneuve, pour s'en persuader.
D'ailleurs, au-delà des concerts (Patti Smith, New Order, Hubert-Félix Thiéfaine, Bénabar) qui drainent toujours autant de monde, la foule a rendez-vous le 30 septembre prochain pour manifester contre le nouveau traité européen.
Le "traité d'austérité", comme on l'appelle ici, sera au coeur d'une centaine de débats. Quelques ténors du PS sont attendus - pas Harlem Désir, prochain dirigeant du parti, mais Guillaume Bachelay, futur numéro deux, David Assouline, porte-parole du PS, et quelques membres du gouvernement : Najat Vallaud-Belkacem, Yamina Benguigui, George Pau-Langevin.
"La bataille contre le traité européen n'est pas une posture", prévient Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. "Nous sommes dans une bataille de longue haleine et notre ambition est qu'un maximum de parlementaires de gauche refusent de ratifier le traité."
Egalement au menu du week-end, la "mobilisation pour l'emploi". Après être montés sur la grande scène de La Courneuve, des salariés d'entreprises "en lutte" ( Fralib, PSA, Petroplus, Doux...) entameront ce samedi après-midi une "marche contre les licenciements". L'occasion pour le Front de gauche de réclamer, encore, une loi contre les licenciements boursiers.
Karachi : la cour d'appel se prononce lundi sur la validité du volet financier de l'enquête
L'intermédiaire Ziad Takieddine répond aux journalistes le 24 avril 2012 à Paris (AFP)
Ziad Takieddine, Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, tous trois mis en examen, estiment que les juges ont travaillé plusieurs semaines hors saisine.
La cour d’appel de Paris se prononce lundi sur la validité de l’enquête sur le volet financier de l’affaire Karachi, contestée par Ziad Takieddine, Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, tous trois mis en examen.
Pour l’essentiel, les trois hommes mettent en cause le travail des juges, estimant qu’ils ont travaillé pendant plusieurs semaines «hors saisine», en dehors du champ de leurs investigations.
L’affaire avait été examinée par la chambre de l’instruction le 11 juin. Les avocats des trois hommes mis en examen demandaient par conséquent la levée de la mise en examen de leurs clients et l’annulation de l’enquête.
Le parquet général a préconisé le rejet de leurs requêtes, estimant au contraire que les juges ont soigneusement explicité les raisons de leurs investigations et que celles-ci s’inscrivent dans le champ de leur saisine.
Ziad Takieddine est soupçonné d’avoir été imposé, avec un autre intermédiaire, Abdul-Rahman El Assir, à la dernière minute par le cabinet de François Léotard, alors ministre de la Défense, dans la conclusion de contrats d’armements avec le Pakistan (Agosta) et l’Arabie saoudite (Sawari II) en 1995.
Il a été mis en examen, notamment pour recel d’abus de biens sociaux aggravé, par les juges qui cherchent à savoir si les commissions versées dans le cadre de ces contrats ont pu alimenter, via des rétrocommissions, la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995.
Ziad Takieddine a également été mis en examen pour blanchiment de fonds aggravé, procédure également contestée par sa défense, qui conteste aussi la saisie ordonnée de ses biens immobiliers.
Nicolas Bazire, numéro 2 de LVMH et proche de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, a également été mis en examen pour complicité d’abus de biens sociaux.
L’ancien directeur de cabinet d’Edouard Balladur récuse toute implication tant dans la signature de contrats d’armement que concernant des valises de billets, en provenance de Suisse durant la campagne présidentielle de 1995.
Dans le même dossier, le juge Renaud Van Ruymbeke a mis en examen, pour recel d’abus de biens sociaux et blanchiment aggravé, un autre proche de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert.
Plus récemment, l’ex-associé de Ziad Takieddine, Abdul-Rahman El Assir, a été retrouvé en Suisse et mis en examen à la fin mai. Il doit être prochainement entendu par le juge Van Ruymbeke.
Son avocat, Me Pascal Maurer, a déclaré au quotidien suisse Le Temps que «M. El Assir a touché certaines commissions et a réparti ce qu’il devait à ses partenaires en affaires, dont Ziad Takieddine. Enfin, M. El Assir ne sait rien des éventuelles rétrocommissions versées à des politiques».
(AFP)
Manifestations contre le film anti-islam, six morts dans les violences
Des dizaines de milliers de musulmans ont manifesté vendredi notamment dans le monde arabe pour dénoncer un film dénigrant l'islam, réalisé aux Etats-Unis, qui a déclenché de nouvelles violences faisant six morts en Tunisie, au Soudan, au Liban et en Egypte. (c) Afp
Des dizaines de milliers de musulmans ont manifesté vendredi notamment dans le monde arabe pour dénoncer un film dénigrant l'islam, réalisé aux Etats-Unis, qui a déclenché de nouvelles violences faisant six morts en Tunisie, au Soudan, au Liban et en Egypte.
Ce film, dont des extraits ont été mis sur YouTube et dans lequel les musulmans et le prophète Mahomet sont présentés comme immoraux et brutaux, a enflammé la rue mardi en Egypte et en Libye, avant que les protestations, visant notamment les ambassades américaines, ne s'étendent à d'autres pays.
Dans ce contexte, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, qualifiant le film de "répugnant", a appelé "au calme et à la raison". Le Conseil de sécurité de l'ONU a jugé "injustifiables" vendredi les violences contre des missions diplomatiques, notamment américaines, et rappelé l'obligation des pays hôtes de protéger les locaux et leur personnel.
Le pape Benoît XVI, en visite au Liban, a pour sa part demandé aux juifs, musulmans et chrétiens d'"éradiquer" le fondamentalisme.
Les Etats-Unis "tiendront bon" face aux violences dirigées contre leurs ambassades et leurs ressortissants dans le monde arabo-musulman, a averti le président américain Barack Obama.
Sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton a souligné que les pays du Printemps arabe ne s'étaient pas affranchis de la "tyrannie d'un dictateur" pour se retrouver sous celle "des foules", en allusion aux violences antiaméricaines dans le monde musulman.
A Tunis, deux manifestants ont été tués par balle et 40 autres personnes ont été blessées, dont vingt policiers, au cours d'affrontements très violents aux abords de l'ambassade américaine, a indiqué un porte-parole du ministère de la Santé.
Au moins un millier d'islamistes ont pris d'assaut l'ambassade, pénétrant dans son enceinte, brisant ses vitres et y érigeant un drapeau noir et un autre blanc, couleurs de la mouvance salafiste.
Le président tunisien Moncef Marzouki a qualifié de "totalement inacceptables" ces actes de violence contre un "pays ami".
Les manifestants ont aussi incendié des bâtiments de l'école américaine située à proximité de l'ambassade.
Le Premier ministre tunisien Ahmadi Jebali, un islamiste, s'est dit "profondément préoccupé" par l'attaque et son gouvernement a appelé au calme.
A Khartoum, une dizaine de manifestants sont parvenus à pénétrer dans l'ambassade des Etats-Unis en agitant des drapeaux islamistes noirs, a constaté un correspondant de l'AFP.
Obama, Obama, nous sommes tous des Oussama"
Auparavant, les forces de l'ordre dispersé avec des grenades lacrymogènes quelque 10.000 manifestants se dirigeant vers l'ambassade. Un manifestant a trouvé la mort, écrasé par un véhicule de la police, selon un secouriste. Le corps d'un autre a été découvert près de l'ambassade. Peu avant, 5.000 manifestants islamistes avaient mis le feu à l'ambassade d'Allemagne.
Au Caire, un manifestant a été tué dans les affrontements avec les forces de l'ordre aux abords de l'ambassade américaine et 53 policiers ont été blessés, selon l'agence officielle Mena.
Le président égyptien Mohamed Morsi a condamné le film tout en dénonçant les violences qu'il a provoquées, et les Frères musulmans ont retiré leur appel à manifester à travers tout le pays, mais des manifestants ont continué toute la journée à affronter la police près de l'ambassade américaine.
Dans la péninsule du Sinaï, des Bédouins ont attaqué un camp de la force multinationale, faisant trois blessés.
Au Liban, un manifestant a été tué et 25 autres ont été blessés dans des heurts à Tripoli (nord) tandis que des centaines d'islamistes avaient incendié un fast-food américain, selon un responsable des services de sécurité.
En Syrie, théâtre d'un conflit meurtrier, partisans et opposants du régime ont manifesté, séparément, contre le film.
En Libye, quelques dizaines d'islamistes radicaux ont manifesté à Benghazi (est) aux cris de: "Obama, Obama, nous sommes tous des Oussama", en référence à Oussama ben Laden, l'ex chef d'Al-Qaïda.
C'est dans cette ville qu'une attaque mardi contre le consulat américain avait fait quatre morts américains, dont l'ambassadeur.
A Sanaa, où quatre personnes ont été tuées jeudi dans des heurts, les policiers ont tiré en l'air et fait usage de canons à eau et de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants rassemblés près de l'ambassade des Etats-Unis à Sanaa, brûlant le drapeau américain et réclamant l'expulsion de l'ambassadeur.
Des milliers de personnes sont également descendues dans la rue en Irak, dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas et à Jérusalem-Est occupé et annexé par Israël, ainsi qu'en Iran.
Une vidéo "écoeurante", selon Clinton
En Asie, quelque 10.000 manifestants ont brûlé à Dacca des drapeaux américains et israéliens, et tenté de s'approcher de l'ambassade des Etats-Unis.
Au Pakistan, des manifestations dans plusieurs grandes villes ont notamment demandé la mort du réalisateur du film, et en Indonésie, environ 350 islamistes radicaux ont manifesté à Jakarta contre la "déclaration de guerre" que représente selon eux le film.
Les réactions déclenchées par le film, qui aurait été tourné par un réalisateur de films porno selon un site internet, rappellent la colère qu'avait provoqué la publication de caricatures du prophète Mahomet en 2006 par un journal danois.
Un copte habitant la Californie et affirmant être le producteur du film, Nakoula Basseley Nakoula, sous le coup d'une condamnation pour fraude, a déclaré vendredi à la station américaine en arabe Radio Sawa n'avoir aucun regret. "Oui, je me sens coupable" des violences provoquées par le film, a-t-il dit. Mais "l'Amérique (...) n'a rien à voir" avec ce film.
Mme Clinton a assuré que le gouvernement américain n'avait "absolument rien à voir" avec cette "vidéo écoeurante et condamnable".
Les Etats-Unis travaillent avec les pays du Proche-Orient et d'Afrique du Nord pour "renforcer" les mesures de sécurité autour de toutes leurs missions diplomatiques, notamment au Soudan et en Tunisie, a annoncé pour sa part un haut responsable du département d'Etat.
La chancelière allemande Angela Merkel a condamné l'attaque contre l'ambassade d'Allemagne à Khartoum, exprimant "sa grande inquiétude" quant aux violences dans le monde arabe.
L'Union européenne a demandé vendredi soir aux autorités des pays frappés par ces violences d'assurer la "sécurité" des diplomates et à appeler "immédiatement à la paix et à la retenue", dans une déclaration de Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne.
L'auteur supposé du film "L'innocence des musulmans" entendu par la police américaine
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Nakoula Basseley Nakoula escorté par la police ce samedi 15 septembre | REUTERS/BRET HARTMAN
L'auteur supposé du film anti-islam provocateur, qui a déclenché des violences à travers le monde musulman, a été conduit dans un commissariat de police américain tôt samedi matin pour être entendu, a indiqué une télévision locale américaine.
L'antenne locale de NBC News a indiqué que Nakoula Besseley Nakoula a été escorté par les adjoints du shérif en dehors de son domicile, à Cerritos (Californie), peu après minuit, pour être entendu par des agents fédéraux concernant sa liberté conditionnelle.
Selon les médias, l'homme portait un manteau, un chapeau, une écharpe et des lunettes. Des responsables ont indiqué que les agents fédéraux cherchaient à déterminer si Nakoula a violé ou non les conditions de sa liberté conditionnelle.
En février 2009, Nakoula avait été mis en examen pour escroquerie bancaire. Le dossier d'inculpation l'accusait, lui et d'autres personnes, d'avoir obtenu frauduleusement les identités et les numéros de sécurité sociale de plusieurs clients auprès de filiales de Wells Fargo en Californie, et d'avoir retiré une somme de 860 dollars.
Fortes tensions au Caire
Un calme précaire régnait samedi dans le centre du Caire, évacué tôt le matin après une nuit d'affrontements entre policiers et manifestants, ont rapporté les médias officiels.
Selon des images de la télévision d'Etat, la circulation a repris sur la place Tahrir, proche de l'ambassade des Etats-Unis visée par des manifestations depuis mardi.
Tôt samedi, la police anti-émeutes, qui a reçu des renforts dans la nuit, a évacué la place et pourchassé dans les rues adjacentes les manifestants, en majorité de très jeunes Egyptiens aux affiliations politiques indéterminées, a rapporté l'agence officielle Mena.
Toute la nuit, des affrontements ont opposé policiers et manifestants dans le centre de la capitale égyptienne. | REUTERS/AMR ABDALLAH DALSH
Toute la nuit, des affrontements ont opposé policiers et manifestants dans le centre de la capitale, les forces de l'ordre répondant aux jets de pierres et de cocktails Molotov par des tirs de grenades lacrymogènes, selon l'agence.
Les talibans attaquent la base du prince Harry, 2 soldats tués
Les taliban afghans ont revendiqué samedi l'attaque d'une base militaire du sud de l'Afghanistan qui s'est soldée par la mort de deux Marines américains, affirmant avoir agi en représailles à la diffusion de la vidéo islamophobe à l'origine de violences dans plusieurs pays du monde arabe.
Les assaillants, qui ont fait usage de mortier, de lance-roquettes et d'armes légères, ont visé Camp Bastion, base de la province d'Helmand où se trouvait le prince Harry, membre de la famille royale britannique. Plusieurs soldats ont été blessés au cours de l'assaut. "Le but de cette attaque était de se venger des Américains pour le film contre le prophète", a expliqué Qari Youssouf, porte-parole des taliban.
Al-Qaida appelle à tuer d'autres diplomates américains
Selon Reuters La branche yéménite d'Al Qaïda a appelé samedi les musulmans à mener de nouvelles manifestations et à tuer de nouveaux diplomates américains dans les pays du monde arabe en représailles au film islamophobe diffusé sur internet. "Ceux qui croisent des ambassadeurs ou des émissaires américains doivent suivre l'exemple des descendants d'Omar al Moukhtar (les Libyens) qui ont tué l'ambassadeur américain", déclare le groupe dans une référence à l'attaque contre le consulat des Etats-Unis à Benghazi, mardi.
Sur son site internet, Al-Qaida dans la péninsule arabique appelle les musulmans à se débarrasser des ambassades américaines comme un moyen de se libérer de l'"hégémonie" des Etats-Unis.
Dans le même temps, les talibans pakistanais ont eux aussi appelé samedi les jeunes musulmans à travers le monde et dans leur pays, à se soulever pour protester.
Des centaines de personnes ont manifesté violemment samedi devant le consulat américain à Sydney, en Australie, pour protester contre le film anti-islam fait aux Etats-Unis, lançant des bouteilles et des chaussures vers le consulat. Brandissant des banderoles appelant à "décapiter tous ceux qui insultent le prophète" et hurlant "A bas les Etats-Unis", les manifestants, parmi lesquels des enfants, se sont heurtés à la police, qui tentait de les fairereculer alors qu'ils avaient atteint les marches du consulat.
Des centaines de personnes ont manifesté dans le calme samedi dans deux villes d'Indonésie, pays musulman le plus peuplé du monde. Environ 400 personnes se sont réunies dans la ville de Surabaya, dans l'est de l'île de Java. A Malang, à environ 120 km au sud, une centaine de manifestants se sont regroupés dans le centre.
SOCIAL
Pretoria tape du poing sur la table pour ramener l'ordre dans les mines
Inquiet des conséquences économiques des troubles dans le secteur minier, le gouvernement sud-africain a annoncé vendredi de fermes mesures de maintien de l'ordre dans la région de Rustenburg (nord), où les compagnies ferment les puits de platine les uns après les autres.
"Ceux qui procéderont à des rassemblements illégaux, porteront des armes dangereuses, se livreront à la provocation ou menaceront de violence dans les zones concernées seront traitées comme il se doit", a déclaré le ministre de la Justice Jeff Radebe, appelant explicitement les forces de l'ordre à procéder à l'arrestation des contrevenants.
Elles devront cependant marcher sur des oeufs, la police ayant abattu 34 manifestants le 16 août à la mine de Marikana.
Le secteur minier est perturbé depuis cinq semaines par des troubles sociaux. Poumon économique du pays avec 19% du PIB en incluant les activités annexes, il contribue aussi pour la moitié aux exportations sud-africaines.
Dans l'après-midi, l'australien Aquarius Platinum, quatrième producteur mondial de platine, a annoncé la suspension jusqu'à dimanche soir de l'activité de sa mine de Kroondal.
Sa décision a été annoncée après qu'un cortège venu des mines voisines eut fait irruption sur un site de la société et sommé la direction de stopper immédiatement l'activité. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et procédé à sept arrestations.
Mercredi, le numéro un mondial du platine, Amplats (filiale du géant basé à Londres Anglo American), avait suspendu la production sur cinq de ses mines, tandis que le site de Lonmin, à Marikana, est de facto paralysé depuis la mi-août.
La Bourse a salué la décision d'Aquarius, l'action ayant pris 18,7% à à Londres, tandis qu'Anglo American prenait 9%. Le platine s'est parallèlement hissé à 1.715,12 dollars l'once, au plus haut depuis six mois.
Les deux groupes ont salué le discours de fermeté du gouvernement sud-africain.
Des grévistes ont parallèlement annoncé qu'ils allaient désormais se cacher. "Nous craignons pour notre vie, nous sommes quelque part dans un endroit secret. Les flics nous cherchent", a indiqué Gaddaffi Ndoda, l'un des leaders du mouvement chez Amplats, à l'agence Sapa.
A Pretoria, le ministre des Finances Pravin Gordhan a mis en garde contre les conséquences de ces troubles pour l'économie nationale.
"Si cette instabilité continue et que la production reste à l'arrêt, d'abord nous aurons un coût en terme de croissance", a-t-il dit.
"La poursuite de la violence mine la confiance dans l'économie sud-africaine, et si nous minons la confiance, nous minons l'investissement", a-t-il poursuivi, avant d'ajouter que l'emploi serait également menacé à terme.
Les troubles dans la "ceinture de platine" de Rustenburg ont débuté avec les événements de la mine de Marikana, exploitée par le britannique Lonmin, qui ont fait 45 morts en un mois.
Les grévistes de Lonmin ont refusé vendredi une proposition d'augmentation, mise pour la première fois sur la table par leur employeur jeudi soir.
Le groupe britannique a précisé son offre vendredi soir, expliquant dans un document envoyé à Sapa qu'il avait notamment proposé 1.875 rands (175 euros) pour les foreurs, soit près de deux fois plus que la somme évoquée dans la journée par les syndicalistes, mais une augmentation encore bien loin des revendications des grévistes, qui réclament 12.500 rands (1.160 rands) par mois.
Les mineurs se plaignent d'être sous-payés pour un travail éminemment pénible et de vivre dans des conditions de logement misérables, sans eau, ni électricité.
Ils refusent aujourd'hui de céder au nom de la mémoire des grévistes tués en août.
Le conflit s'est étendu ces derniers jours aux salariés d'Amplats et à une mine d'or du groupe Gold Fields près de Johannesburg. Les grévistes réclament "12.500 rands ou rien", et même 16.000 rands chez Amplats.
Avec Aquarius, ce sont maintenant des mines qui ont fourni plus de 20% de la production mondiale de platine l'an dernier qui sont paralysées.
Interrogé par l'AFP sur le risque de contagion à d'autres mines, Frans Baleni, le secrétaire général du Syndicat national des mineurs (NUM, allié du pouvoir), est resté évasif: "C'est imprévisible, ça (la crise) peut s'étendre, sauf si réellement cette histoire de maintien de l'ordre peut être vraiment efficace."
AFP
ECONOMIE
De PSA à EADS et BAE Systems, une semaine d’industrie
Dans les oracles de l'industrie, PSA devait encore faire la Une cette 2e semaine de septembre. Le groupe, secoué par la crise automobile, a du céder un peu de place à un prochain géant de l'aéronautique : EADS/BAE systems. Rappel des faits majeurs de ces derniers jours.
Le fait marquant
Semaine importante pour le constructeur PSA. Lundi l’humeur était plutôt à la fête sur le site de Sochaux pour célébrer les 100 ans de production du site. Le ministre de l’Economie avait fait le déplacement avec le président du directoire Philippe Varin. Mais aucun des deux n’a souhaité évoquer le rapport Sartorius tant attendu par les salariés. C’est donc seulement mardi matin vers 10h que les conclusions tombent. Le rapport confirme le plan d’économies voulu par le gouvernement, mais se montre critique envers plusieurs choix stratégiques du groupe. Notamment, Emmanuel Sartorius émet des réserves sur la décision prise de fermer Aulnay, sans avoir pris en compte l’ensemble des sites du constructeur et notamment l’usine de Madrid. Le rapport reproche aussi au groupe d’avoir raté le virage de l’internationalisation.
Sans attendre, syndicats et politiques réagissent au rendu de ce rapport. Pour Bernard Jullien du Gerpisa, il ne fait pas de doutes que ce rapport remet en cause la stratégie voulue par Philippe Varin. Le spécialiste estime que le rapport permet au gouvernement de mettre la pression sur le management de PSA et de lui montrer qu’il ne suffit pas de colmater les brèches mais bien de mettre en place une stratégie de long terme.
Pour le gouvernement, le plan d’économies doit surtout être proportionné et doit être renégocié lors d’une réunion tripartie voulue par les syndicats.
Les salariés saluent eux la démarche et quelques arguments mis en avant dans le rapport, mais se montrent très réservés sur le travail mené par l’ingénieur mandaté par le ministre du Redressement productif. Quant au maire d’Aulnay-Sous-Bois, Gérard Ségura, il assure ne pas faire confiance à PSA, mais se doit d’aider les salariés et le groupe basé sur sa circonscription. Pour lui, le rapport confirme que PSA avait menti, sur la stratégie, les rachats d’actions, ce que disaient le ministre et le président de la République. Il démontre que les raisons conjoncturelles qu’invoque PSA pour justifier le plan social ne sont qu’un élément et pas un élément majeur.
Syndicats mitigés
S’ils saluent la démarche et quelques arguments, les représentants syndicaux se montrent plus que réservés sur le travail de l’ingénieur Emmanuel Sartorius mandaté par Arnaud Montebourg. Le cas de l’usine automobile sera au centre des débats toute la semaine, du rapport Sartorius remis aujourd’hui au conseil municipal d’Aulnay jeudi.
Pharmacie A Bombay, l’Oréal tente "l’Indovation"
Le géant de la cosmétique veut devenir numéro un en Inde en séduisant les classes moyennes. Pour y parvenir, il tente de réinventer les produits traditionnels locaux, tout comme le packaging de ses marques.
Economie François Hollande se donne un an pour "inverser la courbe du chômage"
Le président de la République s’est exprimé sur TF1, dimanche 9 septembre. "La présidence de combat a commencé", a salué Arnaud Montebourg à l’issue de l’intervention télévisée de François Hollande, saluant ainsi sa performance.
Aéronautique défense Les acteurs de la défense sous pression
Comment s'assurer que l'armée reste capable d'assurer ses missions stratégiques alors que les coupes budgétaires s'annoncent sévères pour les années à venir? Elus, industriels et militaires, réunis pour la dixième édition des universités de la défense à Brest les 10 et 11 septembre, tenteront d'y répondre.
Technos Réorganisation de mauvais augure pour la France chez Alcatel-Lucent
Alcatel-Lucent se réorganise avec un comité exécutif restreint et une concentration sur les régions profitables. Dans ce nouveau jeu, la France garde sa R&D, mais pourrait perdre de son influence historique sur le groupe.
Aéronautique Défense - Construction navale Jean-Yves Le Drian, opposé aux meccanos industriels ex-nihilo
Le ministre de la défense précise la politique industrielle qu'il entend mener vis à vis des grands groupes. Il se défend de vouloir les marier mais vise de rapprochements pragmatiques par programme et de dimension européenne.
Agroalimentaire Duc et Glon Sanders créent une co-entreprise
Elle sera dédiée à la reprise de deux sites du volailler Doux situés dans le Loiret. L’offre de reprise déposée conjointement par Duc et Glon Sanders, filiale du conglomérat Sofiprotéol, a été validée par le tribunal de commerce de Quimper lundi 10 septembre. Elle portait sur le site d’abattage de poulets de Boynes (Loiret), ainsi que sur le couvoir d'Amilly (Loiret).
Mercredi 12 septembre Téléphone mobile Un iPhone 5 plus léger et en 4G, comme prévu
Plus fin, plus léger, plus puissant, l’iPhone 5 ressemble trait pour trait au portrait que la rumeur faisait de lui. Il sera disponible partout dans le monde avant Noël face une concurrence plus énergique que jamais.
Automobile PSA Aulnay : début de la revitalisation en octobre
Les syndicats de PSA rencontrent ce 12 septembre la direction du groupe, tous réunis sur le site de Poissy. Au cœur des discussions : la revitalisation du site d'Aulnay-sous-Bois.
Energie Le gaz de schiste, bon pour l’industrie
Chaque semaine, le gaz de schiste alimente le débat en France… Le paroxysme des passions sera sans doute atteint lors de la conférence environnementale le 14 et 15 septembre. Le point en infographie sur la place et l’impact de cet hydrocarbure.
Emploi Cadres : incertitude confirmée sur les salaires
Attentisme et prudence en matière de salaires pour 2012, estime l’Apec. L’étude montre que la mobilité volontaire est encore le meilleur moyen de décrocher plus. Avec la situation actuelle du marché du travail, ces perspectives risquent d’être plus difficiles.
Jeudi 13 septembre Aéronautique Défense - Construction navale En avalant le britannique BAE, EADS réussirait le coup parfait
Fin de journée, mercredi, EADS et BEA Systems annonce leur projet de fusion. Un boom dans le secteur de la Défense. Avec cette acquisition, le groupe EADS présidé par Tom Enders effacerait ses deux faiblesses majeures : son poids marginal dans le secteur de la défense et son absence du marché américain.
Automobile Ford pourrait fermer son usine belge
Cette mesure serait contenue dans le plan de restructuration pour l’Europe, préparé par le constructeur automobile américain.
Energie RTE condamné à arrêter des travaux sur la ligne THT Cotentin-Maine
Le juge des référés de Coutances, dans la Manche, a condamné ce jeudi la filiale d’EDF à cesser ses travaux sur le terrain d’un agriculteur. Du côté de RTE, on se dit "surpris" de cette décision "contraire à la jurisprudence".
Vendredi 14 septembre Santé Le guide des 4000 médicaments jugé "excessif" par les experts
Industriels, économiste de la santé, autorités sanitaires et Ministre tentent de désamorcer la polémique lancée par le "Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux", publié mercredi. Même si l’ouvrage recueille quelques soutiens.
Environnement François Hollande sans concession pour les gaz de schiste et le nucléaire
Dans son discours d’ouverture de la conférence environnementale, à Paris, le chef de l’Etat a ouvert de nombreuses pistes de réflexion sur la fiscalité écologique, la gouvernance, la biodiversité… Il a surtout annoncé la fermeture de la centrale de Fessenheim en 2016 et le rejet de sept permis d’exploration pour les gaz de schiste.
Textile - Habillement Chanel condamné en appel pour contrefaçon
Près de trois ans après avoir gagné en première instance, la maison de luxe perd cette fois en appel face à son ancien sous-traitant World Tricot.
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