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lundi 3 septembre 2012

03092012 QUOI DE NEUF ?

ECONOMIE

Nouvelle baisse de 11,4 % des immatriculations de voitures neuves en août

Le Monde.fr avec AFP


Les immatriculations de PSA Peugeot Citroën ont reculé de 18,4 % le mois dernier, tandis que celles du groupe Renault ont rebondi de 8,7 %.  
Les immatriculations de PSA Peugeot Citroën ont reculé de 18,4 % le mois dernier, tandis que celles du groupe Renault ont rebondi de 8,7 %. | AFP/SPENCER PLATT

Les immatriculations de voitures neuves ont reculé de 11,4 % en août, à 96 115 unités, confirmant ainsi la chute du marché français, durement affecté par la crise économique. Sur les huit premiers mois de l'année, les immatriculations de voitures neuves accusent un recul de 13,4 %, selon les chiffres publiés lundi 3 septembre par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).
Des constructeurs français qui restent particulièrement touchés. Comme en juillet, ils ont plus souffert que leurs homologues étrangers. PSA Peugeot Citroën a vu ses immatriculations reculer de 10,6 % en août, plombé par Citroën. Le groupe Renault enregistre de son côté une baisse de 20,6 %, imputable à la marque Renault (- 29,9 %), tandis que les ventes de Dacia se portent bien (+ 21,1 %).
Les groupes étrangers n'ont connu une érosion que de 6,8 %. Les marques allemandes "premium" (Audi, BMW et Mercedes) progressent, de même que le coréen Hyundai-Kia, dont la progression rapide est dans le viseur du ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg.











La contraction se confirme dans le secteur manufacturier

Mécanique de la machine
© faustfoundation - MorgueFile - C.C.
La contraction de l'activité dans le secteur manufacturier en France a toutefois ralenti en août. Affichant une baisse pour le sixième mois consécutif, cela renforce les craintes d'une contraction de l'économie au troisième trimestre. Markit publie les résultats définitifs de son enquête mensuelle ce lundi 3 septembre.
L'indice PMI sectoriel définitif a reculé à 46,0, contre 46,2 en estimation "flash", après 43,4 en juillet.
L'indice est pour le sixième mois consécutif sous le seuil de 50 qui sépare croissance et contraction de l'activité.
"La contraction ralentit en août dans le secteur manufacturier français mais la production continue de se replier fortement", a déclaré Jack Kennedy, économiste de Markit, dans un communiqué.
L'amélioration de l'indice par rapport à juillet reflète un déclin moins marqué des nouvelles commandes, les commandes à l'exportation reculant à leur plus faible rythme depuis le mois d'avril.
Cependant, "la faiblesse de la demande sur le marché intérieur entraîne une nouvelle baisse du volume des nouvelles commandes, tandis que l'emploi continue de reculer", ajoute Jack Kennedy.
"Les dernières données de l'enquête n'incitent donc guère à l'optimisme, à l'exception peut-être de la stabilisation des prix de vente qui, dans un contexte de baisse des coûts, permet aux fabricants français de restaurer très légèrement leurs marges."
Avec Reuters, Jean-Baptiste Vey














SOCIAL

Semaine décisive pour le groupe Doux

Mercredi, le tribunal de commerce de Quimper doit statuer sur l'avenir du groupe. Des milliers de salariés sont dans l'attente.
En juillet dernier, des milliers de salariés se sont retrouvés devant le palais de justice de Quimper pour « crier » leur colère.
Archive : Thierry CREUX.

Le tribunal statuera sur les offres de reprise du pôle frais, où 1 700 emplois sont en jeu. Le tribunal avait placé Doux frais en liquidation judiciaire le 1er août avec poursuite d'activité jusqu'au 10 septembre.

Cinq offres de reprise partielle de Doux frais ont été déposées le 10 août auprès du tribunal de commerce de Quimper, menaçant plus d'un millier d'emplois. Les groupes Duc, Glon Sanders (filiale de Sofiprotéol) associé à Duc, Axereal, LDC et Tallec ont déposé des offres séparées de reprise partielle portant sur les sites de Clémont (Cher), Sérent (Morbihan), Laval (Mayenne), Boynes (Loiret) et Amilly (Loiret).
L'abattoir de Blancafort dans le Cher (244 emplois), l'un des grands sites du pôle frais de Doux, déficitaire, n'a en revanche fait l'objet d'aucune proposition. Pour les autres activités de Doux (export et produits élaborés), le tribunal a prolongé la période d'observation jusqu'au 30 novembre.

Le jugement rendu vendredi ?


La semaine dernière a été marquée par de nombreuses surprises et dérapages. Mercredi, c'est Xavier Beulin qui faisait la « une » après ses propos sur la compétence du tribunal de commerce « d'une petite bourgade ». Vite rattrapé, il s'est rapidement excusé. Samedi, coup de théâtre, on apprenait que la société Tallec, de l'ancien directeur général du groupe Doux, venait de retirer son offre de reprise du site Doux frais de Sérent (Morbihan), en liquidation judiciaire depuis le 1er août dernier. En lice comme LDC et Duc, le groupe spécialisé dans la charcuterie haut de gamme a fait savoir qu'il ne donnerait pas suite à son projet.
Demain mardi, un comité central d'entreprise est organisé au siège du groupe à Châteaulin. Le jugement de mercredi est attendu vendredi ou au début de la semaine prochaine. Les salariés se donnent aussi rendez-vous, mercredi, pour un rassemblement devant le palais de justice de Quimper.
+ Notre dossier sur le volailler Doux.











Louviers : l'usine CINRAM bloquée par les salariés

Par R. PLUMET  
  
Menace de liquidation judicaire et de licenciements à Louviers (Eure)

Louviers, lundi 3 septembre 2012 :  60 salariés de Cinram bloquent les portes d'accès de l'usine spécialisée dans la fabrication de DVD.
Une usine en redressement judicaire depuis plusieurs mois.
Vendredi dernier, un rapport de l'administrateur judicaire a été rendu public.
Selon le syndicat CGT, ce rapport préconise la liquidation judiciaire de l'entreprise sans poursuite d'activité, avec à la clé 105 licenciements sans reclassement.
Vers midi les salariés postés à l'entrée de l'usine font brûler des stcoks de DVD.











PAPETERIE

Gascogne cède sa filiale suisse

Par 

Copeaux de bois
© Dalkia

Le producteur de bois et papier landais l’annonce lundi 3 septembre dans un communiqué.
Le principal acteur de la filière bois en France vient de finaliser la cession de sa division "laminates" à UPM Raflatac, l’un des leaders mondiaux des complexes auto-adhésifs.
"Cette cession s'inscrit dans le cadre de la stratégie de désendettement et de recentrage du groupe sur son cœur de métier mise en œuvre depuis septembre 2011" et "le produit de cette cession (...) permettra de réduire pour partie l'endettement bancaire du groupe", affirme le communiqué de Gascogne.
"Dans le cadre de cette transaction, une garantie de passif, usuelle en la matière, a été donnée par Gascogne Laminates Switzerland, contre-garantie par sa société mère Gascogne SA", précise la même source.
Cette vente du site suisse de Martigny avait été annoncée en juin. Cette usine emploie 110 personnes et a généré un chiffre d'affaires de 44 millions d'euros en 2011. Gascogne emploie environ 2 300 personnes dont une majorité en Aquitaine.

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