INSURRECTION
Trop Maghrébins pour jouer les touristes au Trocadéro
Récit : Sur fond de crainte de manifestation islamiste, un après-midi de visite se transforme en cauchemar pour une famille française d’origine marocaine.
Par Alice Géraud
Sur la première photo, prise par la sœur aînée, on voit la famille F. posant sur l’esplanade du Trocadéro devant la tour Eiffel, sourires aux lèvres et glaces à la main. Leur oncle Abdel est venu du Maroc passer dix jours en France. Les trois filles et leur mère lui ont concocté un samedi après-midi tour Eiffel-bateau Mouche. Il est 14 h 05.
Ce samedi 22 septembre, le Trocadéro fait partie des quatre zones à Paris où les autorités redoutent des manifestations interdites de musulmans en réaction au film islamophobe et aux caricatures de Mahomet publiées par Charlie Hebdo (défilés qui n’auront d’ailleurs pas lieu). Le procureur de la République a pris des réquisitions autorisant les contrôles d’identité sur ces lieux. Gendarmes et policiers ont pour consigne d’interpeller toutes les personnes participant à des «rassemblements susceptibles de troubler l’ordre public». La famille F. ignore cela quand, cinq minutes après son arrivée, un groupe de gendarmes mobiles les aborde. «Contrôle d’identité.» Les trois filles et leur mère donnent leur carte nationale d’identité française, l’oncle son passeport marocain avec son visa tourisme. Sans explication, un des gendarmes leur ordonne de «quitter les lieux». A ce moment-là, elles voient passer sur l’esplanade une femme portant le foulard emmenée par des gendarmes. Fatiha demande si l’expulsion est liée au foulard que porte aussi sa mère. Pas de réponse. «Ils nous ont juste dit qu’ils allaient nous raccompagner au métro. On ne comprenait pas ce qui se passait.» Tandis que l’oncle est menotté et emmené par d’autres policiers, les trois sœurs et leur mère traversent le Trocadéro sous escorte de gendarmes mobiles. Autour d’elles, d’autres Maghrébins subissent le même sort.
«IRRéel». Ce jour-là, au Trocadéro, une flopée de journalistes attendent de voir si les manifestations interdites vont avoir lieu. Ils filment la scène. Dans une vidéo qui tourne depuis en boucle sur Internet, on voit, entre autres, trois jeunes femmes BCBG et une petite dame en foulard encadrées de gendarmes. Elles tiennent encore leurs cornets de glace. La vidéo est intitulée : «Charlie Hebdo, interpellation de femmes voilées au Trocadéro».
Elles ne seront pas conduites au métro, mais dans un fourgon de police. «On a eu l’impression de basculer dans quelque chose d’irréel. Nous avons subi une palpation et un nouveau contrôle d’identité», raconte Jamila. Il est 14 h 30. On les fait attendre. Elles prennent des photos au téléphone portable. Avec elles, il y a une autre famille «des gens du sud qui venaient passer le week-end à Paris». 15 h 37, le fourgon part à toute allure dans Paris. Elles demandent où on les emmène. Toujours pas de réponse.
Barbelés. Le fourgon s’arrête devant une cour grillagée entourée de barbelés. C’est l’arrière du commissariat ferroviaire du XVIIIe arrondissement. Mais elles n’en savent rien. Dans la cour, où il y a une trentaine de personnes retenues comme elles, les hommes sont alors séparés des femmes. A 16 h 25, nouvelle fouille et nouveau contrôle d’identité. Le troisième. Les sœurs et leur mère sont ensuite reçues séparément dans des bureaux par des policiers. Toutes racontent la même scène. Un quatrième contrôle d’identité, puis une feuille qu’on leur demande de signer. Dessus, il est indiqué «Procès verbal de contrôle d’identité». Puis, en plus petit, «motif : participation à une manifestation interdite». Jamila et Fatiha refusent de signer. Elles demandent ce que c’est que cette histoire de manifestation interdite. Personne ne leur répond. Personne non plus ne leur pose de questions. «Ils insistaient juste pour le PV. Ils disaient que pour sortir, il fallait mieux signer», expliquent-elles. Yasmine, à bout de nerfs, finit par signer. Sa mère, aussi. Elle ne sait ni lire, ni écrire et personne ne lui traduit. A 17 heures, les quatre femmes se retrouvent dans la cour aux barbelés avec les autres. Des Maghrébins et un petit groupe d’hommes pakistanais qui semblent ne pas parler français. Elles seront relâchées peu après 18 h 30. Sans explication.
De retour chez elles à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), elles retrouvent leur oncle marocain. Il leur raconte avoir été emmené depuis le Trocadéro au commissariat du XVIe arrondissement d’où il a été immédiatement relâché. Le soir, à la télévision, les filles découvrent effarées les images de leur interpellation. Commentaire : «Malgré une cinquantaine d’interpellations, l’après-midi a été calme.»
«dérapage». Plusieurs jours plus tard, lorsque nous rencontrons la famille F. à Montfermeil, dans la grande maison plutôt bourgeoise de Jamila et son mari, les trois jeunes femmes ont du mal à se remettre. Elles parlent «d’humiliation», de «discrimination». Pensent que le foulard de leur mère a déclenché tout ça. «Je ne comprends pas, la laïcité, c’est aussi vivre avec les autres», dit Fatiha. Yasmine, l’aînée, a l’impression «que quelque chose s’est cassé». «On vient de me montrer que je ne suis pas vraiment une Française comme les autres.» Les trois sœurs ont décidé de ne pas laisser passer. Elles ont contacté le Mrap, le collectif Stop le contrôle au faciès et pris un avocat, Me William Bourdon, pour lequel, il y a eu là «un dérapage inadmissible». «Le travail des policiers est toujours complexe en marge de ces manifestations, mais ce ciblage qui provoque un contrôle au faciès massif n’est pas tolérable.»
Deux enfants afghans enfermés dans un centre de rétention
Pendant la campagne présidentielle, François Hollande avait promis de mettre fin à l'enfermement des enfants en centre de rétention.
La famille, qui a un enfant de trois ans et un nourrisson de 2 mois et demi, a été placée en rétention vendredi soir, et pourrait être renvoyée en Hongrie, leur point d'entrée présumé dans l'Union européenne, dès lundi matin, a indiqué Clémence Richard, coordinatrice de la Cimade.
Un recours contre leur rétention, alors qu'ils étaient jusqu'ici assignés à résidence au Mans dans la Sarthe, a été déposé devant le tribunal administratif de Melun. "Le souci c'est que ce recours n'est pas suspensif et il y a un vol prévu lundi matin très tôt donc ils risquent une expulsion sans aucune présentation devant un juge", a-t-elle regretté.
Selon elle, le médecin du centre de rétention a jugé leur état de santé "incompatible avec la rétention".
La France condamnée par la CEDH
La famille, qui devait pointer régulièrement au commissariat du Mans, a pris peur la semaine dernière quand elle a appris qu'elle serait renvoyée le lendemain vers la Hongrie, alors même qu'elle avait sollicité le préfet puis le ministère de l'Intérieur par écrit, pour que son cas soit examiné en France.Ils ne s'étaient plus présentés aussi régulièrement, et ont été interpellés vendredi.
François Hollande avait promis pendant la campagne présidentielle de mettre fin à l'enfermement des enfants en centre de rétention, pratique pour laquelle la France avait été condamnée en janvier par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Une circulaire en ce sens a été publiée le 6 juillet.
""Moi président, je n'enfermerai pas d'enfant dans les centres de rétention': qu'en est-il de l'engagement du président ?", s'est interrogé Yves Cottereau, vice-président de la Ligue des droits de l'homme dans la Sarthe.
Le Réseau Educations sans frontières a préféré ironiser: "tout est +normal+ dans cette affaire: le respect des engagements du président de la République, l'âge des enfants emprisonnés, le respect des préconisations médicales", a-t-il jugé dans un communiqué.
Le défenseur des droits Dominique Baudis a été saisi.
Tunisie : « La police me viole et la justice m’accuse »
Les poursuites pour « obscénité » engagées contre une jeune femme agressée par deux policiers suscitent un tollé et compliquent encore l’après-révolution.
Manifestation de soutien à la jeune femme violée, samedi à Tunis (KHALIL/AFP)
Le sort d’une jeune femme violée par des policiers tunisiens puis poursuivie pour « obscénité » met la Tunisie face à ses contradictions post-révolutionnaires et fait bondir la société civile.
Entre 200 à 300 personnes, en majorité des femmes, ont manifesté samedi dans le centre de Tunis pour protester contre cette affaire lourde en symboles, et même la ministre des Femmes du gouvernement islamiste a apporté son soutien à la victime.
Les slogans étaient sans ambiguïté : « Ni voile, ni viol » ; « Ils violent nos corps et nos cœurs » ; « Dans mon pays, la police me viole et la justice m’accuse »...
Les faits sont connus : dans la nuit du 3 au 4 septembre, dans la localité d’Ain Zaghouan, tout près de Tunis, les policiers interpellent un couple en train de flirter dans la rue. La jeune femme est violée par deux policiers, avec la complicité d’un troisième.
La victime a porté plainte contre les policiers, mais à la surprise générale, le porte-parole du ministère de l’Intérieur a déclaré que la jeune femme avait été trouvée dans une situation « indécente »...
« Obscénité ostentatoire préméditée »
Depuis, le procureur de la République a déposé une plainte contre elle et son ami pour « obscénité ostentatoire préméditée ». Convoquée mercredi devant un juge d’instruction de Tunis, en présence des avocats des deux parties, elle a été confrontée à ses agresseurs. Une nouvelle audience est prévue mardi, où la jeune femme est convoquée en position d’« accusée ».
Cette affaire fait ressortir les contradictions de la période actuelle en Tunisie, entre les comportements et mentalités hérités du passé et les hésitations d’une période dominée par le courant conservateur islamiste.
A Tunis, avant même cette affaire, de nombreux Tunisiens critiquaient l’absence de changement de personnel et de mentalité au sein du ministère de l’Intérieur, les cadres de l’ère Ben Ali (un ancien ministre de l’Intérieur lui-même) s’étant promptement reconvertis au service du nouveau pouvoir.
Des policiers au comportement indigne aussitôt couverts par leur hiérarchie : voilà qui ne change pas beaucoup du passé.
Le soutien de la ministre des Femmes
Ce qui change cependant, c’est qu’au sein même du gouvernement, des voix dissonantes apparaissent, et que, comme le souligne Sihem Badi, ministre des Affaires de la femme et de la famille, dans une interview accordée à nos amis du site indépendant tunisien Nawaat, la victime a osé porter plainte contre des policiers, ce qui était impensable sous Ben Ali.
Dans cet entretien fort intéressant, la ministre prend ouvertement parti pour la jeune femme violée, et critique même la prise de position du porte-parole du ministère de l’Intérieur. Elle ajoute, suprême audace :
« Si, aujourd’hui, on n’est pas ferme, surtout devant la violence faite aux femmes, c’est que je pense que nous avons besoin d’une autre révolution qui devra changer les mentalités, et devra atteindre l’objectif-clé de cette révolution : préserver la dignité de tout citoyen. »
La ministre tunisienne des femmes réagit à l’affaire du viol
Cette affaire se déroule évidemment avec en toile de fond le débat sur la place des femmes dans la société tunisienne. On se souvient du tollé qu’avait soulevé la notion de « complémentarité » de la femme vis-à-vis de l’homme, et non pas d’égalité des sexes, qui devait être introduit dans la Constitution en cours d’élaboration.
Dans ce pays, qui avait, depuis le règne de Bourguiba, donné un statut plus avancé à la femme que dans la majeure partie des pays arabes, la société civile se bat pour empêcher la moindre régression, tandis que le parti Ennahdha, au pouvoir, tente d’imposer sa vision conservatrice en s’apuyant sur la « Tunisie profonde », différente de l’élite tunisoise.
« Les femmes exclues de l’espace social »
Comme le faisait observer dans une note récente notre correspondant à Tunis, Thierry Brésillon :
« L’autre talon d’Achille du principe d’égalité proclamé pendant des décennies, c’est que son application dans la société est restée très superficielle.
Dans la pratique, en dehors des classes moyennes ou aisées et des milieux urbains, les femmes restent exclues de l’espace social, soumises à la domination masculine, et plus de 30% des Tunisiennes affirment avoir été victimes de violence.
Une situation que des décennies de féminisme d’Etat n’est pas parvenue à améliorer et que des années d’influence wahhabite et le climat de liberté post-dictature ont plutôt tendance à aggraver. »
De plus, si cette affaire fait bondir les femmes, et quelques hommes, de la capitale, la situation sociale reste la préoccupation de l’immense majorité des Tunisiens, avec la montée du chômage et l’impuissance du gouvernement d’Ennahdha dans ce domaine.
La Tunisie semble donc condamnée à avancer par crises et soubresauts. Après le bras de fer avec le courant salafiste provoqué par l’attaque de l’ambassade des Etats-Unis, qui a forcé le gouvernement Ennahdha à agir, au moins en surface, après des mois d’atermoiements, c’est aujourd’hui la question centrale de la place de la femme qui s’impose avec cette affaire choquante.
Infos pratiques
Manif de soutien à Paris
Un rassemblement de soutien à la jeune femme violée est organisée à l'appel d'un collectif de Tunisiennes et Tunsiens de France, lundi 1er octobre à 19h, Fontaine des innocents, Place du Châtelet, Paris.
POLITIQUE
Présidence de l'UMP: François Baroin choisit François Fillon
Dans une interview publiée par le Journal du Dimanche, l'ancien ministre de l'Economie annonce qu'il votera pour l'ancien Premier ministre.
Une décision qui intervient quelques jours après la polémique sur les propos de Jean-François Copé sur le "racisme anti-blanc".
François Baroin qui n'appartient "à aucune écurie" depuis le départ de Jacques Chirac, semblait plutôt être un proche du secrétaire général de l'UMP avec qui il formait la "bande des mousquetaires" avec Bruno Le Maire, Valérie Pécresse, Christian Jacob et Luc Chatel.
JUSTICE ?
Fraude fiscale : le baron Seillière dans la tourmente
Dans un document dont nous publions un extrait, les dirigeants de Wendel, visés par une enquête judiciaire pour fraude fiscale, évoquent un montage destiné à ne pas alerter le fisc français.
Marc Lomazzi
Paris, 9 juin 2008. Jean-Bernard Lafonta (à gauche) qui a dirigé Wendel et Ernest-Antoine Seillière, président du conseil de surveillance du groupe. | (AFP/éRIC PIERMONT.)
Derrière les grilles de l’élégant hôtel particulier qui abrite rue Taitbout à Paris (IXe) le siège de Wendel, on se mure dans le silence. D’ordinaire plutôt discrète, la vénérable institution, toujours aux mains des héritiers de la dynastie des maîtres de forges, est pourtant au cœur d’une tempête judiciaire. Une casserole de plus pour l’ex-patron du Medef. Cet été, l’AMF, le gendarme de la Bourse, a, en effet, ouvert une enquête sur un possible délit d’initié commis fin 2011 lors de la cession de Deutsch, l’une des filiales de la galaxie Wendel. Et, si cela ne suffisait pas, Seillière fait l’objet d’une plainte pour abus de bien social, délit d’initié et manipulation de cours déposé par son ancien directeur juridique, Arnaud Desclèves, licencié en juin 2009. Une cascade de procédures qui fait planer la menace d’un procès en correctionnelle. Les délits visés sont passible de cinq ans de prison et de lourdes amendes.
Extrait du document datant de janvier 2009 évoquant le montage financier.Comment l’ancien porte-drapeau du patronat français, à la tête d’une entreprise familiale trois fois centenaire, en est-il arrivé là? « Les enquêteurs cherchent à débrouiller cette affaire à tiroirs », confie un avocat. Une affaire qui remonte au… 11 septembre 2001. Ce jour là, un jeune banquier aux dents longues, Jean-Bernard Lafonta, prend la direction de Wendel. Le poulain du baron nettoie le portefeuille d’actifs de la vieille maison qu’il transforme à la hussarde en un fonds d’investissement à l’anglo-saxonne.
Mais le brillant financier, amateur d’échecs, qui ne craint pas de s’offrir le numéro du matériel électrique Legrand, le Bureau Veritas et de monter à l’assaut de Saint-Gobain — l’AMF lui infligera à cette occasion une amende de 1,5 M€ pour « défaut d’information du marché » en 2011 —, va trébucher sur la ténébreuse affaire Solfur. Un montage financier alambiqué qui a permis en 2007 à Seillière, Lafonta, son adjoint, Bernard Gautier, ainsi qu’à 11 autres cadres de mettre la main sur 4,7% du capital de Wendel en réalisant au passage une plus-value de 254 M€ dont 156 M €, 65 M € et 35 M€ au bénéfice de Lafonta, Seillière et Gautier.
Ce tour de passe-passe financier et fiscal, vendu aux héritiers Wendel par Ernest-Antoine Seillière, fait alors bondir Sophie Boegner, la cousine du baron (voir ci-dessous). Elle porte plainte mais l’enquête du juge Van Ruymbeke aboutit à un non-lieu. De son côté, Bercy ne désarme pas et, fin 2011, le fisc notifie aux 14 dirigeants de Wendel un redressement record de… 240 M€. Pour Lafonta, l’ardoise est de 100 M€ et celle de Seillière se monte à 50 M€. Pis, estimant que Seillière et consorts se sont « volontairement soustraits au paiement de l’impôt », l’administration fiscale porte plainte à son tour. D’où l’ouverture d’une information judiciaire et les perquisitions menées la semaine dernière au siège de Wendel. Désignés par le comité d’abus de droit (l’instance à Bercy chargée de rendre un avis sur le redressement), comme les « principaux initiateurs » du montage Solfur, Seillière, Lafonta et Gautier se retrouvent aujourd’hui dans le collimateur. D’autant que, simples comparses, les cadres embarqués avec eux commencent à parler. Rémunérés par le biais d’un système complexe d’intéressement, ils ont perdu gros, jusqu’à 18 M€ au total pour 7 d’entre eux, quand l’action Wendel s’effondre à partir de 2008.
Alors que Seillière et Lafonta ont évité le désastre en cédant leurs actions au bon moment, « on nous avait interdit de vendre », explique Arnaud Desclèves, l’ex-directeur juridique du groupe, aujourd’hui ruiné. Il demande donc réparation à Wendel et d’autres cadres s’apprêtent à lui emboîter le pas. Une pièce, brandie au tribunal par l’avocat de Desclèves paraît accablante. En 2009, Wendel aurait, par le truchement de sa filiale luxembourgeoise Trief Corporation, proposé d’indemniser discrètement ses anciens collaborateurs et même de financer le montant d’un éventuel redressement fiscal. Un document daté de janvier 2009 dans lequel Wendel reconnaît noir sur blanc ne pas les avoir autorisés à vendre pour… « ne pas attirer inutilement l’attention des autorités fiscales françaises ». Contactés, les avocats d’Ernest-Antoine Seillière, Jean-Bernard Lafonta et Bernard Gautier n’ont pas souhaité faire de commentaire.
ECONOMIE
Agenda de l'industrie : semaine du 1er au 8 octobre
Par Barbara Leblanc - Publié le
Après les journées professionnels, le Mondial de l'automobile continuera de faire l'actualité en toile de fond. Mais la décision concernant l'avenir des sites de Petroplus Petit Couronne et de Florange ArcelorMittal ou encore les négociations sur le marché du travail seront sur le devant de la scène cette semaine.
Lundi 1er octobre
Sidérurgie - La direction d'ArcelorMittal a convoqué un Comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire, au cours duquel l'avenir des hauts fourneaux de Florange pourrait être scellé. Il doit se dérouler au siège du numéro un mondial de l'acier à Saint-Denis (Seine-Saint Denis) à partir de 9h30.
Sidérurgie - La direction d'ArcelorMittal a convoqué un Comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire, au cours duquel l'avenir des hauts fourneaux de Florange pourrait être scellé. Il doit se dérouler au siège du numéro un mondial de l'acier à Saint-Denis (Seine-Saint Denis) à partir de 9h30.
Informatique - Virginia Rometty prend la tête du conseil d’administration du groupe IBM à l’âge de 55 ans.
Agroalimentaire - A compter du 1er octobre, l’activité de produits frais centrés sur l'Amérique du Nord de Kraft Foods et celle de ses biscuits, chocolats et chewing-gums, qui sera rebaptisée Mondelez, seront séparés.
Energie - Concernant le gaz, les tarifs réglementés augmenteront de 2%, conformément à une annonce du ministère de l’Économie.
Tabac - Le paquet de cigarette sera également vendu plus cher. Une hausse de 40 centimes en moyenne est prévue (+6%).
Economie - Le gouvernement présente le PLFSS 2013 à Bercy.
Pharmacie - Pascal Soriot devient directeur général d’Astrazeneca. Michel Ginestet devient le nouveau président de Pfizer France. L'actuel directeur de la Business Unit Primary Care de la filiale française de l'américain Pfizer prendra ses fonctions le 1er octobre prochain.
Energie - A Besançon, se déroulent jusqu’au 2 octobre les journées nationales de la lumière. Cet évènement biennal, organisé par l’Association française de l’éclairage, regroupe toutes les personnes intéressées par la lumière et ses applications autours d’une cinquantaine d’experts, d’acteurs économiques, publics ou privés, médecins, chercheurs ou ergonomes.
Numérique - Le patron de Facebook Mark Zuckerberg doit rencontrer le Premier ministre russe Dmitri Medvedev. Les deux hommes discuteront des perspectives de "coopération dans secteur de l'internet" à Skolkovo, dans la banlieue de Moscou, où doit s'élever la future Silicon Valley russe.
Mardi 2 octobre
Energie - Le Tribunal de commerce de Rouen a repoussé au 2 octobre sa décision concernant l’avenir de la raffinerie de Petit-Couronne. Cet ancien site de Petroplus est en faillite depuis janvier.
Energie - Le Tribunal de commerce de Rouen a repoussé au 2 octobre sa décision concernant l’avenir de la raffinerie de Petit-Couronne. Cet ancien site de Petroplus est en faillite depuis janvier.
Agroalimentaire - L’Agence BIO et les partenaires de l’agriculture biologique tiennent une conférence de presse de rentrée pour présenter toute l’actualité de la BIO à 11h45
Les entreprises françaises des viandes tiennent leur assemblée générale à 8h30 avec une table ronde notamment sur la viande, l’industrie et la société à 10h30.
Ce même jour le groupe Bonduelle présente à 9h30 ses résultats annuels.
Transport / Logistique - L'Union des entreprises de Transport et de Logistique de France organise sa conférence de rentrée à 8h45 sur le thème "L'Union, les enjeux économiques et sociaux pour la filière transport et logistique".
Technos - Cloudwatt la nouvelle société de cloud computing créée par Orange, Thales et la Caisse des Dépôts tient une conférence à 8h45 afin de présenter sa stratégie. Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME et de l'Economie numérique, y est invitée.
Mercredi 3 octobre
Télécoms - Le Galaxy Note 2 de Samsung est disponible à la vente.
Mercredi 3 octobre
Télécoms - Le Galaxy Note 2 de Samsung est disponible à la vente.
Papeterie - Une nouvelle réunion est prévue le 3 octobre entre les salariés et la direction de Stracel de Strasbourg.
Emploi - L'Apec publie des chiffres sur l’insertion des jeunes sur le marché du travail.
Jeudi 4 octobre
Telecoms - Pellerin va rencontrer Jean-Yves Charlier, directeur général des activités télécoms du groupe Vivendi
Telecoms - Pellerin va rencontrer Jean-Yves Charlier, directeur général des activités télécoms du groupe Vivendi
Social - C'est l'ouverture des négociations entre partenaires sociaux sur le marché du travail ; puis réunion tous les jeudis, pour aboutir à une réponse avant la fin de 2012.
Sous-traitance - Se tient à Dijon le 2ème forum de la sous-traitance industrielle. La plasturgie est à l’honneur lors des journées Innov’Day au Pôle européen de la plasturgie. Le thème de la régulation thermique des outillages est mis en avant pour cette édition.
Agroalimentaire - Le groupe Soufflet inaugure des équipements de recherche à Nogent-sur-Seine (Aube) dès 14h30.
Automobile - L’Automobile Club Association (ACA), organisation française de défense des automobilistes, organise la 3ème édition du Village de la Mobilité Responsable jusqu'au 7 octobre au Zénith Europe de Strasbourg.
Défense - Jean-Marie Guéhenno, président de la commission chargée de l’élaboration du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale est auditionné par la commission de la défense nationale et des forces arméesde l’Assemblée nationale, présidée par Mme Patricia Adam (SRC, Finistère) à 9h30.
Economie - Le groupe des fédérations industrielles (GFI) tire le bilan de 4 mois d’actions du gouvernement.
Vendredi 5 octobre
Agroalimentaire – Un colloque est organisé à Montpellier par Languedoc-Roussillon Industries Agroalimentaires sur le thème de la performance industrielle : accélérateur de compétitivité.
Agroalimentaire – Un colloque est organisé à Montpellier par Languedoc-Roussillon Industries Agroalimentaires sur le thème de la performance industrielle : accélérateur de compétitivité.
Energie - L’IFPEN présente des investissements en exploration-production et raffinage Tendances et évolutions de l'année 2012 et perspectives 2013.
Emploi - L’observatoire des cadres CFDT organise un colloque sur les TPE.
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Le Parisien
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