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samedi 22 septembre 2012

22092012 QUOI DE NEUF ?

ECONOMIE
 
 
Le budget 2013 risque d'hypothéquer la croissance donc l'emploi
 
PARIS — En axant son budget sur la réduction drastique du déficit public, la France prend le risque de sacrifier la croissance donc de limiter ses marges de manoeuvre pour relancer l'activité, selon des économistes qui agitent le spectre de l'Espagne ou de l'Italie.
Engagé auprès de ses partenaires européens à ramener le déficit public à 3% du produit intérieur brut (PIB) fin 2013 mais très attendu sur le plan social, le président François Hollande a choisi de cibler 20 milliards d'augmentation de prélèvements sur les ménages aisés et les grands groupes, et d'économiser 10 milliards sur les dépenses publiques.
Il a assuré le 9 septembre qu'il entendait "inverser la courbe du chômage" grâce à ce projet de loi de finances, qui sera présenté vendredi en Conseil des ministres et doit permettre l'application de ses promesses de campagne comme les emplois d'avenir.
Mais tout cela en s'appuyant sur une prévision de croissance de 0,8% en 2013, que la plupart des économistes estiment bien trop optimiste.
"Mon inquiétude, c'est que la France connaisse l'année prochaine, ou l'année d'après, une situation à l'italienne ou à l'espagnole, c'est-à-dire une situation dans laquelle avec une croissance zéro ou même négative, on n'est pas capable de diminuer le déficit ou alors, en diminuant le déficit, on aggrave encore la situation", confie à l'AFP Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS.
Il espère "une prise de conscience" au plan européen. "Il va bien falloir que quelqu'un à Bruxelles se dise un matin que, lorsque l'ensemble de la zone euro est en train d'aller à la récession, la priorité absolue, ce n'est pas de demander aux pays de réduire autant leur déficit", prévient-il.
"On a sous-estimé l'impact des plans de rigueur sur la croissance", renchérit Mathieu Plane, de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), citant aussi les exemples de l'Italie et de l'Espagne, engluées dans la récession.
"Mécanique infernale"
Selon lui, dans beaucoup de pays se met ainsi en place une "mécanique infernale: on s'aperçoit que les déficits baissent moins vite que prévu parce qu'il y a moins de croissance que prévu, or la croissance, ça produit des recettes fiscales, et du coup, tous ces pays donnent des tours de vis supplémentaires".
C'est d'autant plus risqué, explique-t-il, que, "en gros, pour commencer à créer des emplois en France, il faut une croissance supérieure à 1% en tendance, et pour commencer à faire baisser le chômage, il faut 1,5%".
Se conformer aux 3% coûte que coûte traduit un "fétichisme des chiffres", insiste l'économiste Jacques Delpla.
Pour lui, "il ne faut pas aller trop fort dans la réduction des déficits, sinon, c'est l'exemple espagnol: j'ai beau réduire les dépenses, ça fait tomber la croissance, c'est le chien qui se mord la queue", analyse-t-il.
Mais, tempère Patrick Artus, directeur de la recherche et des études chez Natixis, au fond, "peut-être que le gouvernement s'attend à ce que dans toute l'Europe, on ait un peu plus de temps pour réduire les déficits, il s'attend peut-être à ne pas avoir besoin d'aller à 3% en 2013, ce qui serait plutôt une bonne idée".
Pour lui, le point noir du projet de budget ne réside pas dans l'objectif des 3% mais davantage dans les moyens choisis par le gouvernement pour y parvenir: privilégier les prélèvements obligatoires à la réduction des dépenses publiques. "On voit que le gouvernement n'a pas réfléchi aux implications micro-économiques que ces contraintes macro-économiques fabriquaient", juge-t-il.
"Quand on augmente les impôts, il y a un désinvestissement massif des entreprises, même quand on augmente les impôts des ménages, puisque comme les entreprises se disent que les ménages vont consommer moins, elles investissent moins" donc embauchent moins, conclut-il.










Du projet de fusion d'EADS-BAE aux Trophées des femmes : une semaine d'industrie

Par 

EADS
© EADSpics
Des avions et des femmes. Alors que le consortium d'aéronautique/défense EADS a usé de ses charmes pour atteindre son but en fusionnant avec BAE Systems, les femmes récompensées par les Trophées de l'industrie de L'Usine Nouvelle ont permis de révéler des parcours remarquables dans un monde industriel encore très masculin.
Le fait marquantLe 12 septembre, une onde de choc de Mach 1 souffle sur le landerneau aéronautique mondial. Et cette même onde a encore résonné dans le secteur, poussée par diverses déclarations et prises de position. Les deux mastodontes EADS et BAE Systems annoncent dans un communiqué commun leur projet de fusion. Des fiançailles célestes qui enflamment le secteur, ébloui par le montant intersidéral de la dot : près de 84 milliards d'euros pour une nouvelle entité qui deviendrait le leader mondial de l'aéronautique/défense.
La surprise passée, place donc aux critiques et à l'analyse de la faisabilité de la fusion. Alors que la presse européenne émet de sérieux doutes, les principaux Etats impliqués, la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, distillent avec prudence leurs réactions.
EADS annonce des "discussions avancées et constructives" avec les gouvernements, ces derniers gardent une position officielle d'ouverture même s'ils s'allient pour souligner des obstacles techniques à lever. Pour Tom Enders, le commandant de bord d'EADS, pas de place au bluff. Il tente de rassurer tour à tour ses salariés, ses actionnaires et ses partenaires.
La fin de semaine se veut cruciale pour le projet, avec une rencontre au sommet des ministres de la Défense français et allemand. Paris et Berlin affichent leur intention de trouver une position commune... tout en protégeant leurs intérêts propres et leur souveraineté économique. Samedi 22, Angela Merkel et François Hollande devraient entériner leur décision lors d'un sommet franco-allemand.
lundi 17 septembreEnvironnement
Conférence environnementale : bilan et attentes
Les deux jours de débats et réflexion organisés par le gouvernement a posé les bases de la politique de la France pour le couple Développement durable et Economie. Du nouveau coup d'arrêt porté aux gaz de schiste au plan de rénovation de bâtiments, en passant par un nouveau souffle pour l'éolien et le solaire, retour sur un rendez-vous qui n'a pas forcément répondu à toutes les inquiétudes et aux attentes des industriels.
Technos et innovation
Semaine de la mobilité : des idées pour bouger autrement
A cette occasion, le ministère de l'Ecologie fait la promotion du bus, de train, du vélo, de la marche à pied, du covoiturage et des rollers. Rappel des innovations (presque) prêtes à rouler.
Elections US 2012
L'industrie automobile, un enjeu stratégique pour Barack Obama
Le président américain saisit l’OMC contre la Chine. Il accuse Pékin de favoriser l'exportation de ses automobiles et pièces détachées.
mardi 18 septembreAutomobile
Les cinq défis que les constructeurs automobiles doivent relever
Selon l’étude annuelle du cabinet Oliver Wyman, le secteur automobile reste en forte de croissance dans le monde. Mais il doit négocier un cap important de mutations.
Social
François Chérèque annonce son départ anticipé de la CFDT
Il quittera son poste de secrétaire général en novembre. Le numéro deux de centrale, Laurent Berger, est pressenti pour lui succéder.
Transport
"Thales a bien l'intention d'en découdre avec Alstom en Chine"
Pour le directeur de la stratégie de la division transport de Thales, le contrat de signalisation ferroviaire remporté à Nanjing, pour 33 millions d’euros, marque le retour en force du groupe sur les rails chinois.
Environnement
Gaz de schiste : les opposants ne baissent pas la garde
Le président François Hollande n’a pas convaincu les anti-gaz de schiste malgré le refus de sept demandes d’exploration d’hydrocarbures lors de la conférence environnementale. Des manifestations sont prévues le 22 septembre.
mercredi 19 septembreEnvironnement
Gaz de schiste : 22 personnalités de l'industrie appellent à relancer le débat
La communauté de l'industrie se mobilise pour relancer le débat autour des gaz de schiste. Patrons, salariés et directeurs d'écoles souhaitent que le président de la République lance une grande concertation nationale pour juger du potentiel français en la matière.
Aéronautique
Nouveau projet d'organisation chez Airbus, nouvelles craintes des syndicats
L'avionneur européen basé à Toulouse souhaite retrouver une organisation plus efficace et une structure plus souple. Les syndicats sont sur leur garde.
Automobile
Quand Renault fait la chasse au logo
Un émissaire de Renault a fait disparaître toute référence à la marque des stands des équipementiers, réunis à Francfort dans le cadre du salon Automechanika. Risquant une amende de plusieurs centaines d’euros, une trentaine d’équipementiers a dû se soumettre à la procédure.
Economie
"Pour la compétitivité de la France, il faut des équipements en état de marche"
Le rapport sur la compétitivité confié à Louis Gallois doit être remis début octobre au gouvernement. Pour Jean-Camille Uring, président du Symop, qui représente les fabricants de machines-outils français, la question de la compétitivité ne doit pas se focaliser que sur la question du coût du travail.
jeudi 20 septembreAéronautique
Ce que la fusion EADS-BAE apportera à Airbus, les précisions de Fabrice Brégier
Le PDG d'Airbus enclenche une nouvelle réorganisation visant à autonomiser les patrons de ses usines. Sur la fusion EADS-BAE, il estime qu’elle peut permettre au constructeur aéronautique de développer son activité au Royaume-Uni et sur le marché de l’aviation militaire.
Automobile
PSA Aulnay : François Hollande ne s'engage pas sur le gel du plan
Le président de la République reçoit l’intersyndicale d’Aulnay. Il promet une négociation tripartite qui ne les excluera pas. Pendant ce temps, 800 salariés d'Aulnay défilent dans les rues de Paris pour scander leur colère après l'annonce de la fermeture de leur usine en 2014.
Événenement
Trophées des Femmes de l'industrie : le palmarès 2012
Lancés à l’initiative de L’Usine Nouvelle, les Trophées des femmes de l’industrie ont été remis jeudi 20 septembre, à Paris. Le prix de la femme de l'industrie de l’année a été remis à Jocelyne Garnier, de l'entreprise STMicroelectronics.
vendredi 21 septembreAéronautique
L'Inde finaliserait son achat des Rafale français avant avril 2013
Selon les médias indiens, l'armée de l'air indienne a confirmé que les négociations avec Dassault Aviation, le constructeur du Rafale, avançaient bien. Le contrat MMRCA, estimé à 10 milliards de dollars, pourrait être conclu définitivement d'ici au mois d'avril prochain.
Automobile
GM prévoit de réduire massivement ses personnels administratifs en Europe
A la presse américaine, le directeur général intérimaire de GM Europe a confirmé cette mesure afin d'enrayer les pertes du groupe.
Environnement
Quatre axes pour le débat du gouvernement sur la transition énergétique
Quelques jours après la conférence environnementale, le gouvernement consent à ouvrir un débat de novembre à juin et fixe une "feuille de route pour la transition écologique".










POLITIQUE
 
Libye: Benghazi se rebelle contre les milices, les autorités craignent le "chaos"
 
BENGHAZI — Des centaines d'habitants de Benghazi se sont rebellés vendredi contre les milices armées qui font la loi dans la ville et ont réussi à déloger le principal groupe extrémiste de son quartier général, tandis que les autorités libyennes ont mis en garde contre le "chaos".
Des centaines de manifestants ont réussi ainsi à déloger le groupe salafiste d'Ansar al-Charia de la caserne qu'il occupait au centre de Benghazi, dans l'est de la Libye, a constaté un journaliste de l'AFP.
Aux cris de "le sang des martyrs n'a pas été versé en vain", les manifestants sont entrés dans la caserne qui a été saccagée, pillée et incendiée.
Ils se sont dirigés par la suite vers le quartier général de la brigade de Raf Allah al-Sahati, un groupe islamiste mais qui est sous l'autorité du ministère de la Défense, où des combats à l'arme lègère et aux roquettes ont opposé les deux camps durant deux heures, avant que la brigade ne décide de quitter les lieux.
Au moins quatre personnes ont été tuées et quarante blessées lors de ces combats, selon un décompte de l'AFP basé sur les bilans de trois hôpitaux de la ville.
Les assaillants se sont ensuite attaqués à cette installation militaire située dans une ferme dans la région de Hawari, à 15 km du centre de Benghazi, pillant des armes, des munitions et du matériel informatique, a constaté une correspondante de l'AFP.
Les autorités libyennes ont alors mis en garde contre le "chaos" et ont appelé les manifestants à faire la différence entre les brigades "illégitime" et celles qui sont sous l'autorité de l'Etat.
Le président de l'assemblée nationale, Mohamed al-Megaryef, s'est félicité de la réaction de la population contre les "brigades en dehors de la légitimité", mais a appelé les manifestants à se retirer immédiatement des emplacements occupés par des brigades du ministère de la Défense, citant Raf Allah Sahati, la brigade du 17 février et Le bouclier de la Libye.
Manifestations "infiltrées"
Le ministre de l'Intérieur, Fawzi Abdelali, a mis en cause de son côté des personnes "infiltrées entre les manifestants". Certains de ces "infiltrés" font partie des services de sécurité, selon lui, et veulent le "chaos et la sédition".
Dans la journée, des dizaines de milliers de Libyens avaient manifesté pacifiquement à Benghazi contre les milices armées, dix jours après l'attaque du consulat américain du 11 septembre 2012 qui avait coûté la vie à l'ambassadeur des Etats-Unis Chris Stevens et trois autres Américains.
Avant de se diriger vers la caserne d'Ansar al-Charia (les partisans de la loi islamique) les manifestants avaient déjà délogé une autre milice qui avait élu domicile dans un bâtiment de la sécurité libyenne dans le centre de la ville.
Selon des témoins, Ansar al-Charia a évacué aussi l'hôpital al-Jala qu'elle contrôlait, sous la pression des manifestants. La police militaire a pu prendre possession par la suite du bâtiment.
Au moins quatre autres installations publiques ont été désertées par des milices à l'arrivée des manifestants.
L'attaque contre le consulat américain, déclenchée lors d'une manifestation contre le film anti-islam produit aux Etats-Unis, a illustré l'incapacité des autorités à assurer la sécurité dans le pays ainsi que la montée en puissance de groupes islamistes radicaux en Libye.
Le nouveau pouvoir a échoué aussi à désarmer et à dissoudre les groupes d'ex-rebelles ayant combattu le régime de Mouammar Kadhafi au cours de la révolution de 2011, bien que plusieurs d'entre eux aient intégré les ministères de la Défense et de l'Intérieur.
Benghazi, la deuxième ville de Libye, d'où était partie en 2011 la contestation qui a renversé le régime de Kadhafi, a été le théâtre ces derniers mois de plusieurs attaques contre des intérêts occidentaux et d'assassinats de responsables de la sécurité.









Les contours du projet de loi sur le mariage gay dévoilés

Le Monde.fr

Dans le livret de famille, des parents homosexuels devraient être désignés comme "parent 1" et "parent 2". 
Dans le livret de famille, des parents homosexuels devraient être désignés comme "parent 1" et "parent 2". | AFP/KENZO
 
Le magazine La Vie a publié vendredi 21 septembre les principales dispositions de l'avant-projet de loi sur le mariage "pour tous", qui devrait être présenté en conseil des ministres le 31 octobre. Selon le journal, ce texte ne prévoit pas d'ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples homosexuels.
D'un point de vue purement juridique, l'avant-projet entend "laïciser le mariage", après que les auteurs eurent constaté que le mariage était la "prérogative exclusive de l'église durant l'Ancien régime [et que] le mariage civil [...] transpose les règles du droit canon, [mais] n'a toutefois pas été défini par le code civil".
ASEXUALISATION
Le document prévoit d'asexualiser les termes employés dans le Code civil concernant le mariage et de remplacer les termes "père" et "mère" par celui de "parent". Dans le livret de famille, des parents homosexuels devraient être désignés comme "parent 1" et "parent 2".
Le projet fait par ailleurs la part belle à la question du nom de famille des enfants issus d'union homosexuelle. "Le texte précise que les parents doivent se mettre d'accord sur l'ordre dans lequel leurs noms sont donnés à l'enfant", indique le journal. "A défaut, c'est l'ordre alphabétique qui tranchera." 
Citant des juristes, La Vie pose la question du devenir de la notion de "présomption de paternité", qui repose sur l'obligation de fidélité des époux et qui n'est pas évoquée dans le texte.













SOCIETE
 
Le présentéisme, un mal insidieux dans l'entreprise
 
PARIS — Le présentéisme, qui pourrait se définir comme le fait d'être au bureau pour ne rien faire, est un mal insidieux dans l'entreprise, car difficile à quantifier, là où l'absentéisme sert souvent d'indicateur de la qualité de vie au travail.
Pour Philippe Rodet, ex-médecin urgentiste spécialisé dans la prévention des risques professionnels, cette "thématique devrait être abordée" dans le cadre de la négociation entre partenaires sociaux engagée vendredi sur la qualité de vie au travail et l'égalité professionnelle.
"En France, on s'intéresse peu au présentéisme. Je pense qu'on a un peu de retard", explique-t-il à l'AFP. "Si on veut agir sur le présentéisme, il faut faire en sorte que la qualité de vie au travail soit meilleure".
Pour l'expert, certaines entreprises voient le problème "à l'envers parce qu'ils pensent que le présentéisme, c'est le fait d'être au boulot".
Selon M. Rodet, ce phénomène concerne en réalité "des personnes qui ont des troubles mineurs en terme de santé, qui en raison du stress développent des pathologies a minima (réactions allergiques, petits eczémas, rhumes qui évoluent mal...) qui ne les empêchent pas d'être présents au travail, mais les empêchent de se concentrer".
Yannick Jarlaud, responsable du département santé-sécurité au travail chez Alma consulting, définit le phénomène comme "le fait d'être présent physiquement dans l'entreprise, mais (avec) toutes les traductions du désengagement du collaborateur dans le projet d'entreprise", ce qui peut entraîner négligences ou erreurs.
Baisse de l'absentéisme en période de crise
Pour illustrer la nécessité d'agir, M. Rodet fait valoir que "le présentéisme coûte plus cher que l'absentéisme", citant notamment une étude de 2009 au Royaume-Uni, estimant que "les jours perdus attribués au présentéisme étaient 1,5 fois plus importants que ceux attribués à l'absentéisme".
"On est vraiment rivés sur l'absentéisme et ce qu'il faut éviter c'est que des mesures destinées à éviter l'absentéisme qui sont parfois un peu simples, entraînent une augmentation du présentéisme", prévient-il.
Yannick Jarlaud se dit "assez d'accord" avec l'idée que le présentéisme coûte plus cher que l'absentéisme.
Mais il fait valoir que l'absentéisme reste "le meilleur indicateur" du climat social dans une entreprise, car il permet de calculer le taux d'adhésion des collaborateurs.
M. Jarlaud reconnaît toutefois qu'"en période de crise, on constate toujours une diminution du taux d'absentéisme", notamment "parce que les gens s'accrochent à leur emploi". "Cela ne veut pas dire que les gens restent dans leur emploi et sont plus mobilisés".
Selon le Baromètre d'Alma Consulting publié au début du mois, le taux d'absentéisme dans les entreprises a atteint l'an dernier son niveau le plus bas depuis 2007 avec 3,84%, soit 14 jours d'absence par an et par salarié.
La SNCF a signé cet été avec les syndicats un accord, sans doute inédit, formalisant la volonté de l'entreprise de lutter contre le présentéisme.
De façon plus globale, l'accord vise notamment à renforcer la mixité du recrutement, promouvoir l'égalité homme-femme et permettre une meilleure articulation entre vie professionnelle et vie privée.
Sur le présentéisme, la direction explique qu'il s'agit notamment de sensibiliser les managers aux risques d'évaluer principalement les cadres "sur la base de leur temps de présence" et "aux risques de programmer des réunions tardives" notamment par ce que les femmes peuvent être pénalisées.

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