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mercredi 12 septembre 2012

12092012 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE.......







ECONOMIE


France Télévisions prépare son plan d'économies

Le président de France Télévisions Rémy Pflimlin a dévoilé son plan d'économie mardi soir, lors d'un comité central d'entreprise.


AFP
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Confronté à un recul de ses recettes publicitaires et une baisse des ressources allouées par l'Etat en 2013, France Télévisions doit s'adapter. La dotation budgétaire de l'Etat a été réduite de 21 millions d'euros cette année. Et le manque à gagner de la régie publicitaire de France télévisions devrait atteindre entre 50 et 55 millions d'euros, a indiqué Rémy Pflimlin aux élus. L'Etat a par ailleurs prévenu le groupe que ses ressources publiques seraient « en baisse de 4% en 2015 par rapport à 2012 », selon une source proche du dossier. Celle-ci précise qu'il n'y a pas encore d'arbitrage définitif sur ce point et qu'il reste encore à chiffrer le montant total des économies pour 2013 et sur quelles sociétés elles s'appliquent.

Rémy Pflimlin a par ailleurs laissé entendre aux élus que la baisse de 5% des effectifs entre 2013 et 2015, prévue dans le contrat d'objectifs et de moyens, pourrait être plus importante que prévue. En fonction des ressources disponibles, le groupe public décidera, ou pas, d'ouvrir un plan de départs volontaires. Mais il n'y aura aucun départ contraint, a assuré le patron de France TV.

Enfin, Rémy Pflimlin a aussi évoqué le projet de rapprochement des rédactions du groupe. Alors qu'il consistait jusqu'ici à rapprocher uniquement les systèmes de fabrication de l'information de France 2 et France 3, ce plan va finalement être bien plus vaste. France Télévisions veut constituer une rédaction unique d'ici 2015. Il s'agit de mettre en place une organisation intégrée qui serait au service de toutes les éditions du groupe public.

Thierry Thuillier, le directeur de l'information veut mutualiser « les moyens de production, voire certains services éditoriaux, tout en maintenant des équipes dédiées. Il faut une équipe pour le 19h20 de France 3 et une autre pour le JT de France 2 », indique-t-il au Figaro.fr. Et ce, afin d'avoir une organisation plus efficace, qui se traduira forcément par des économies même si ce n'est pas à ce niveau qu'elles seront les plus importantes.

Car pour pouvoir réaliser toutes les économies réclamées par l'Etat, France Télévisions va devoir prendre d'autres mesures. Telles vont être l'objet des discussions avec l'Etat dans les prochaines semaines. Baisse des montants consacrés au financement de la création, suppression d'une chaîne de télévision, réduction de la présence du groupe en Outre-mer... Toutes les hypothèses sont sur la table aujourd'hui.

Écrit par Fabienne SCHMITT
Chef de service adjoint




Lancôme accusé aux Etats-Unis de publicités trompeuses sur des anti-rides

Le Monde.fr avec AFP et Reuters

L'agence américaine des médicaments (FDA) a mis en garde le groupe français de cosmétiques L'Oréal et sa filiale américaine Lancôme contre des publicités trompeuses sur certains de leurs produits anti-rides, selon une lettre publiée mardi sur son site internet.

La FDA explique que Lancôme, l'un des marques du groupe français, vante les mérites de certaines de ses crèmes en expliquant qu'elles peuvent "relancer l'activité des gènes" ou "stimuler la régénération des cellules". Tout produit censé affecter la structure ou le fonctionnement du corps humain est classé parmi les médicaments, souligne FDA, selon un document publié sur son site internet.
L'agence explique avoir visité le site internet américain de L'Oréal en août et avoir examiné les descriptions de plusieurs produits dont la ligne anti-rides "Génifique Youth Activate Concentrate".
Les produits en question sont vendus en ligne et dans les départements cosmétiques des grands magasins.
La FDA demande à L'Oréal de prendre "promptement des mesures pour éliminer ces infractions liées à tous ces produits". L'agence prévient L'Oréal qu'en l'absence de mesures correctives, elle prendrait des actions auprès des fabricants et des distributeurs et saisirait les produits illégaux. La FDA donne 15 jours ouvrables à L'Oréal pour accuser réception de cette lettre et spécifier les mesures que le groupe compte prendre pour corriger ces violations.
L'Oréal assure qu'il entend respecter la réglementation en vigueur. "Nous sommes informés de la lettre de la FDA à Lancôme et nous répondrons en temps voulu à leurs préoccupations d'ordre réglementaire", a déclaré une porte-parole du groupe.








L'Oréal devra modifier certaines publicités aux Etats-Unis

CERTAINES PUBLICITÉS DE L'ORÉAL AUX ÉTATS-UNIS DEVRONT ÊTRE MODIFIÉES

Les autorités américaines ont demandé au numéro un mondial des cosmétiques, de cesser de faire la publicité de certains de ses produits en utilisant des termes susceptibles de les faire passer pour des médicaments.
La Food and Drug Administration (FDA) a expliqué que Lancôme, l'un des marques du groupe français, vantait les mérites de certaines de ses crèmes en expliquant qu'elles pouvait "relancer l'activité des gènes" ou "stimuler la régénération des cellules".
Tout produit censé affecter la structure ou le fonctionnement du corps humain est classé parmi les médicaments, a rappelé la FDA, selon un document publié sur son site internet.
Aucune entreprise ne peut commercialiser un tel produit aux Etats-Unis sans avoir apporté à la FDA la preuve de son efficacité et de son innocuité.
L'Oréal a assuré qu'il entendait respecter la réglementation en vigueur.
"Nous sommes informés de la lettre de la FDA à Lancôme et nous répondrons en temps voulu à leurs préoccupations d'ordre réglementaire", a déclaré une porte-parole du groupe.
La FDA cite dans sa lettre figurent plusieurs produits de la gamme "Génifique" de Lancôme, présentée sur le site internet du groupe comme un "activateur de jeunesse". L'entreprise s'appuie sur des tests in vitro.
La FDA précise qu'en l'absence de modifications de la publicité, Lancôme s'exposerait à des sanctions pouvant inclure la saisie de produits.
Avec Reuters, par Anna Yukhananov










Outre-Rhin, de plus en plus de travailleurs pauvres

Le développement des postes atypiques (temps partiels, CDD, mini-emplois) renforce les bataillons de salariés pauvres. L'Allemagne et la Suède, qui ont dérégulé leurs marchés du travail, voient augmenter leur nombre.


Outre-Rhin, de plus en plus de travailleurs pauvres

Suffit-il d'avoir un emploi pour échapper à la pauvreté ? », s'interrogeaient, fin 2011, les rédacteurs d'une longue étude de la Commission européenne sur les développements du travail en Europe. La réponse est négative, si l'on s'en tient aux chiffres sur les travailleurs pauvres en Allemagne publiés lundi par Destatis, l'office fédéral de statistiques. En 2010, plus du cinquième des employés d'outre-Rhin travaillant dans des entreprises d'au moins 10 personnes percevaient des bas salaires, contre 18,7 % en 2006. Et cette tendance à la hausse «  va se poursuivre  », précise Roderich Egeler, le président de Destatis. Les statisticiens allemands chiffrent à 10,36 euros au maximum la rémunération horaire brute d'un salaire faible.
La grande majorité de ces travailleurs pauvres se concentre dans les emplois dits atypiques (temps partiels, CDD et mini-emplois). Près d'un travailleur « atypique » pauvre sur deux gagne moins de 10,36 euros brut à l'heure. Les secteurs d'activité qui emploient le plus massivement les salariés pauvres sont la restauration, l'hôtellerie, le nettoyage, les taxis et autres salons de coiffure. Les entreprises qui ne sont pas soumises à des conventions collectives de branche paient environ le tiers de leurs effectifs à un salaire horaire brut inférieur ou égal à 10,36 euros. Un pourcentage 3 fois plus élevé que chez celles qui ont signé des conventions collectives de branche.

La faute à la dérégulation

Les lois Hartz, qui ont dérégulé le marché allemand du travail et rendu les entreprises plus compétitives, sont souvent jugées responsables de l'appauvrissement des travailleurs allemands. L'étude de la Commission européenne apporte indirectement de l'eau au moulin de cette thèse. Se fondant, à la différence de Destatis, sur des critères de revenu et non de salaire, Bruxelles estime que, en 2009, en Allemagne, il y avait 6,8 % de travailleurs pauvres, contre 4,8 % en 2005. En France, à titre de comparaison, les travailleurs pauvres représentaient il y a trois ans 6,7 % du total des salariés, un pourcentage de peu supérieur aux 6,1 % de 2005. L'Insee chiffrait à 1,9 million les salariés dont le niveau de vie était égal ou inférieur à 60 % du revenu médian. Un niveau très proche de celui de 1998.
Des hausses sensibles, quoique moins importantes qu'en Allemagne, ont été enregistrées en Italie (8,8 % en 2005 ; 10,2 % en 2009) et en Suède (5,5 % en 2005 ; 6,9 % en 2009). En revanche, au Royaume-Uni, les travailleurs pauvres ont diminué, à 6,7 % de la population salariée en 2009 contre 8,3 % en 2005. Plus globalement, dans l'Union européenne, la part des pauvres parmi les employés est restée pratiquement stable entre 2005 et 2009, à 8,4 % du total. Ce qui fait dire à la Commission que «  l'emploi demeure le principal facteur pour éviter la pauvreté ».
Le risque de sombrer dans le dénuement est deux fois plus élevé pour les actifs privés de travail que pour ceux qui ont un emploi, précise la Commission. Mais cela se révèle de moins en moins vrai compte tenu de la montée des offres d'emploi de mauvaise qualité, de la segmentation du marché du travail et des salaires stagnants, alerte Bruxelles.
M. P.

Écrit par Massimo PRANDI
Journaliste








La Cour constitutionnelle allemande autorise les mécanismes de sauvetage de l'euro

Le tribunal de Karlsruhe valide le Mécanisme européen de stabilité et le pacte budgétaire. Les sages exigent néanmoins que toute hausse de la participation financière allemande soit soumise à un vote du Parlement.


AFP

La Cour constitutionnelle allemande a autorisé mercredi l'adoption par Berlin des derniers mécanismes de sauvetage de la zone euro, levant une incertitude majeure sur la gestion de la crise financière.

Avec cette décision très attendue, les huit juges suprêmes ont donné leur feu vert au président allemand Joachim Gauck pour signer les textes de loi sur le futur fonds de secours MES et le Pacte de stabilité adoptés par le Parlement du pays fin juin mais contre lesquels plusieurs plaintes avaient été déposées.

Ils ont jugé que contrairement aux reproches contenus dans les six plaintes, émanant notamment des députés de la gauche radicale Die Linke, d'un élu conservateur et d'une association, la loi approuvant le MES était « en grande partie en conformité avec l'exigence constitutionnelle que la souveraineté budgétaire demeure entre les mains du Bundestag ».

Dans le même temps, les juges suprêmes allemands, qui siègent à Karlsruhe (ouest), ont fixé une limite à l'implication financière de l'Allemagne dans le financement du MES, stipulant qu'elle ne devait pas excéder sa part au capital du fonds, soit 190 milliards d'euros.

Approbation du Parlement allemand


Une augmentation de ce montant ne sera possible qu'avec l'approbation du Parlement allemand, ont précisé les juges, réclamant que Bundestag (chambre basse) et Bundesrat (chambre haute) soient pleinement informés de toutes les discussions.

« La deuxième chambre de la Cour constitutionnelle fédérale a rejeté les injonctions stipulant qu'une ratification du MES (le futur fonds de secours permanent de la zone euro) ne pouvait être admise que si (certaines conditions) étaient garanties au regard de la loi internationale », a expliqué la Cour. Ce mécanisme était le plus controversé en Allemagne.

Il ne peut pas non plus être fait grief au MES qu'il puisse devenir un moyen anticonstitutionnel du financement des déficits budgétaires des Etats de la zone euro au travers de la Banque centrale européenne (BCE), ont estimé les magistrats, alors que l'éventualité pour le MES de faire appel aux liquidités de l'institution de Francfort n'est pas exclue.

Plus d'information à suivre

SOURCE AFP





GDF Suez veut de nouveau augmenter ses tarifs début octobre
PARIS — GDF Suez veut obtenir une nouvelle hausse des prix du gaz au 1er octobre, après celle de 2% intervenue cet été, et a transmis une demande en ce sens à la Commission de régulation de l'énergie (CRE), indique mardi le quotidien Le Figaro sur son site internet.
Au titre de l'évolution de ses coûts d'approvisionnement, l'entreprise réclame une majoration de 1% des prix réglementés du gaz, qui concernent près de 11 millions de foyers, indique le journal, qui ne cite pas ses sources.
Le groupe réclame aussi "une hausse de rattrapage de 6 points", poursuit Le Figaro. L'Etat a en effet validé cet été une revalorisation des tarifs de 2% mais "l'application de la loi, qui impose de répercuter l'évolution des coûts d'approvisionnement du groupe, aurait dû le conduire à accepter une hausse de 8%".
"Pour faire appliquer la formule, GDF Suez a d'ailleurs, une fois encore, saisi le Conseil d'État pour qu'il impose au gouvernement de lui accorder ce rattrapage au titre du début de l'année 2012", précise le quotidien.
Interrogé par l'AFP, le groupe s'est refusé à tout commentaire.









GDF Suez demanderait une nouvelle augmentation de ses tarifs en octobre

Gaz
© Conanil - Flickr - C.C

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Selon une information publiée par Le Figaro ce mardi 11 septembre, le groupe français aurait transmis une demande en ce sens à la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
Après la hausse de 2% intervenue cet été, GDF Suez aurait demandé une nouvelle hausse des prix du gaz à partir du 1er octobre, indique le quotidien sur son site internet.
La majoration de 1% réclamée concernerait près de 11 millions de foyers. Cela permettrait à GDF Suez de compenser l’évolution des coûts d’approvisionnement.
Le groupe réclame aussi "une hausse de rattrapage de 6 points", poursuit Le Figaro. L'Etat a en effet validé cet été une revalorisation des tarifs de 2% mais "l'application de la loi, qui impose de répercuter l'évolution des coûts d'approvisionnement du groupe, aurait dû le conduire à accepter une hausse de 8%".
"Pour faire appliquer la formule, GDF Suez a d'ailleurs, une fois encore, saisi le Conseil d'État pour qu'il impose au gouvernement de lui accorder ce rattrapage au titre du début de l'année 2012", précise le quotidien.








A quoi sert vraiment le rapport Sartorius sur PSA ?

Par  - Publié le
PSA Aulnay - Portes
© D.R. - PSA Peugeot Citroën

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  Plus proche de l’étude de cas d’école de commerce que du traité de révolution industrielle, le document liste les faiblesses de PSA sans apporter de réelles solutions.
Un "que sais-je" de l’industrie automobile, c’est la réflexion que se sont faits plusieurs journalistes en parcourant le rapport Sartorius, rendu public mardi 11 septembre. Le document de 31 pages avait pour mission "d’expertiser la situation réelle de PSA" et "d’évaluer les mesures proposées par la direction du groupe".
L’ingénieur des Mines Emmanuel Sartorius réussit l’exercice, retraçant les difficultés d’un groupe aux capacités industrielles devenues trop importantes au regard des ventes. PSA pourrait produire 4 millions de véhicules dans le monde, "quand il n’a jamais dépassé les 3,6 millions", pointe son auteur.
S’il écorne la stratégie des dirigeants aussi bien à l’international que sur le rachat d’actions, l’ingénieur valide en partie le plan d’économies de PSA comme un mal nécessaire, pour remettre le constructeur dans le droit chemin.
Stratégie et avenir hypothéqués
C’est sur le second volet que pêche le rapport. Dans sa lettre de mission, Emmanuel Sartorius devait "étudier d’éventuelles alternatives davantage protectrices de la production et de l’emploi en France", tout en faisant "la lumière sur l’avenir de la production en France de véhicules par le groupe PSA", notamment dans le cadre de l’Alliance avec GM. On ne trouve rien dans le rapport, hormis l’idée - pas saugrenue mais un peu dépassée aujourd’hui - de fermer Madrid plutôt qu’Aulnay.
"On peut regretter qu’avant d’engager ces investissements à Madrid, PSA n’ait pas une réflexion d’ensemble mené sur l’avenir de ses sites industriels", écrit  simplement l’auteur. L’Alliance avec GM reste aussi en suspens, PSA n’ayant semble-t-il fournit que peu d’éléments. Ce qui hypothèque de fait toute réflexion à moyen terme sur la stratégie comme l’avenir de PSA.
Alors, à quoi sert le rapport Sartorius ? Peut-il servir de base pour une renégociation le plan d’économie annoncé par Philippe Varin, comme l’appellent de leur vœux Arnaud Montebourg et Jean-Marc Ayrault ? Les syndicats interrogés en doutent.
Il aura au moins eu le mérite de permettre au ministre du redressement productif, qui qualifiait il y a quelques semaines PSA de "malade imaginaire", de réapprécier son jugement et parler des "réelles difficultés" du numéro deux de l’auto en Europe…

POLITIQUE


Le film à l'origine des attaques en Egypte et en Libye est produit par un Israélo-Américain

Le Monde.fr avec AFP

Le film Innocence of Muslims (L'Innocence des musulmans) à l'origine des violentes manifestations anti-américaines, mardi 11 septembre en Egypte et en Libye et qui ont fait au moins un mort, a été réalisé et produit par Sam Bacile, un promoteur immobilier israélo-américain de 54 ans originaire du sud de la Californie, rapporte le Wall Street Journal.

"L'islam est un cancer", a déclaré Sam Bacile au WSJ après que des manifestants protestant contre son film se sont introduits dans l'ambassade américaine au Caire, où ils ont notamment arraché un drapeau américain. A Benghazi, en Libye, de violentes manifestations, elles aussi suscitées par ce film, près du consulat américain ont fait au moins un mort, un fonctionnaire américain.

Sam Bacile a expliqué au WSJ qu'il était bien à l'origine du film en question, soulignant avoir levé cinq millions de dollars auprès d'une centaine de donateurs juifs, qu'il n'a pas identifiés, pour le financer. Il assure avoir travaillé avec 60 acteurs et une équipe de 45 personnes pour tourner le film en trois mois l'an dernier en Californie. "C'est un film politique, ce n'est pas un film religieux", déclare-t-il au quotidien.
Dimanche, le grand mufti égyptien Ali Gomaa avait dénoncé "les actions entreprises par des extrémistes coptes qui ont fait un film offensant le Prophète".
Le long métrage a été défendu par le pasteur  Terry Jones, qui s'est attiré de nombreuses critiques par le passé, notamment pour avoir brûlé un exemplaire du Coran et s'être résolument opposé à la construction d'une mosquée près de Ground Zero à New York.
Le pasteur a précisé qu'il comptait montrer un extrait de 13 minutes du film, mardi soir, dans son église de Gainesville, en Floride. "C'est une production américaine, qui n'a pas pour objectif d'attaquer les musulmans mais de montrer l'idéologie destructive de l'islam", explique-t-il dans un communiqué publié par le WSJ.









Martine Aubry propose Harlem Désir pour lui succéder à la tête du PS

Guillaume Bachelay est proposé comme numéro deux.


Martine Aubry propose Harlem Désir pour lui succéder à la tête du PS

L'eurodéputé Harlem Désir a été choisi par la première secrétaire Martine Aubry et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault pour la tête du PS, annoncent-ils dans un communiqué commun publié ce mercredi matin.

Le numéro deux du Parti socialiste, 52 ans, l'emporte donc sur le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis, qui lui disputait la place de premier signataire de la motion à vocation majoritaire pour le congrès de Toulouse en octobre. Se disant « déçu, pas défait », ce dernier appelle au rassemblement derrière Harlem Désir

Le député de Seine-Maritime et fabiusien Guillaume Bachelay est lui proposé comme numéro deux de Harlem. Désir.

Harlem Désir s'était fait connaître en fondant en 1984 SOS Racisme, dont il fut le très médiatique président, avant de devenir en 1994 un membre influent du PS et, depuis quatre ans, son numéro deux.

Une formalité


« Au terme d'une consultation des responsables de notre parti, signataires de notre motion, dans une volonté de rassemblement et de renouvellement, notre choix s'est porté sur Harlem Désir comme premier signataire, et Guillaume Bachelay comme deuxième signataire de notre motion « Mobiliser les Français pour réussir le changement » », écrivent le Premier ministre et la première secrétaire. « Si les militants y adhèrent le 11 octobre, et votent pour notre candidat le 18 octobre, Harlem Désir sera le Premier Secrétaire du Parti socialiste conformément à nos règles. Guillaume Bachelay en sera le numéro deux ».

Ce vote ne devrait être qu'une formalité: il y a fort à parier que cinq mois après l'élection de François Hollande, les 175.000 adhérents du PS se prononceront pour la motion Aubry-Ayrault et son premier signataire. Le Congrès de Toulouse (26, 27, 28 octobre) sera ensuite l'occasion de la passation de pouvoirs.

Harlem Désir, de SOS Racisme au PS
Harlem Désir est né à Paris le 25 novembre 1959, d'un père martiniquais et d'une mère de la métropole. Il a adhéré au PS en 1982. Deux années plus tard, militant du mouvement social, il crée SOS Racisme, le mouvement à la petite main jaune « Touche pas à mon pote ». Il en restera le président jusqu'en 1992, années durant lesquelles l'association organise manifestations et campagnes diverses en faveur de l'égalité des droits, de la lutte contre le racisme ou les discriminations.Membre du Conseil national (le « parlement » du PS) en 1994, puis du Bureau national (la direction) depuis 1997, il a été nommé en 2008 par Martine Aubry « secrétaire national à la coordination » ou numéro deux du PS, une fonction qu'il assume depuis.C'est à ce titre qu'il a assuré l'intérim du PS lors de la campagne des primaires socialistes pour la présidentielle, à l'automne de 2011, période durant laquelle il s'est employé à maintenir la cohésion du parti, menacée par les ambitions des candidats.Mais Harlem Désir est également député au Parlement européen depuis 1999 et a été réélu en 2004 et 2009 dans la circonscription de l'Ile-de-France où il conduisait la liste du Parti socialiste.Au Parlement de Strasbourg, il a été notamment membre de plusieurs commissions, comme celle du Commerce international depuis 2009. Il a été aussi rapporteur du Parlement sur la réforme de l'OMC et de 2004 à 2009, vice-président du groupe socialiste au Parlement de Strasbourg en charge des dossiers économiques.La droite ne s'est pas privée de rappeler qu'il a été condamné en 1998 à dix-huit mois de prison avec sursis et 30.000 francs (4.500 euros) d'amende pour des salaires fictifs d'une association lilloise en 1986 et 1987.

SOURCE AFP

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