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dimanche 9 septembre 2012

09092012 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE
Syrie: Moscou presse l'onu de soutenir la transition politique
Sur le terrain, après environ 20 heures de combats, les forces fidèles au président Bachar al-Assad ont repoussé, en utilisant des chars et des hélicoptères, une attaque rebelle contre une caserne située à Hanano, dans l'est d'Alep, où ils avaient réussi à entrer vendredi, selon des témoins. 
Sur le terrain, après environ 20 heures de combats, les forces fidèles au président Bachar al-Assad ont repoussé, en utilisant des chars et des hélicoptères, une attaque rebelle contre une caserne située à Hanano, dans l'est d'Alep, où ils avaient réussi à entrer vendredi, selon des témoins.
La Russie, alliée de Damas, a annoncé samedi qu'elle allait pousser le Conseil de sécurité de l'ONU à adopter un accord conclu en juin sur les principes d'une transition politique en Syrie, où l'armée a infligé un revers aux rebelles dans la bataille d'Alep (nord).
Les ministres européens des Affaires étrangères ont évoqué de nouvelles sanctions contre Damas, même si le ministre belge Didier Reynders a mentionné un "devoir d'ingérence" si Moscou et Pékin continuaient de bloquer les initiatives internationales.
Le médiateur international Lakhdar Brahimi, fraîchement entré en fonction, sera dimanche au Caire pour des entretiens avec la Ligue arabe. Selon son porte-parole, il souhaite aller à Damas dans les jours suivants.
Sur le terrain, l'armée, appuyée par des chars et des hélicoptères, a repoussé après 20 heures de combats une attaque des rebelles qui étaient entrés dans une caserne à Hanano, dans l'est d'Alep, selon des témoins qui ont évoqué "beaucoup de victimes" de part et d'autre.
Selon une source militaire à Alep, métropole du nord théâtre de combats depuis le 20 juillet, les soldats ont détruit six véhicules tout-terrain où les insurgés avaient commencé à entreposer des armes prises dans l'armurerie.
"Les rebelles ont mis toutes leurs forces dans cette bataille car ils manquent cruellement d'armes", a précisé cette source.
Néanmoins, les rebelles ne lâchent pas prise. Ils ont lancé samedi un assaut sur Al-Midane, quartier tenu par les forces de sécurité dans le nord d'Alep, où ils se sont emparés du Centre Saint-Vartan, une maison d'accueil jésuite pour des réfugiés irakiens, selon des habitants et des sources militaires.
La destruction d'une canalisation dans cette zone privait samedi une grande partie de la ville --la moitié selon des habitants-- d'eau potable.
Des militants ont accusé l'aviation d'avoir "détruit le principal acheminement d'eau potable de la ville", tandis que le gouverneur de la province d'Alep a attribué cet "acte de sabotage" à des "terroristes", terme par lequel les autorités désignent les rebelles, et assuré que des réparations étaient en cours.
Au total, les violences ont fait au moins 83 morts --28 civils, 19 rebelles et 36 soldats-- samedi en Syrie, selon un bilan provisoire de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui avait fait état de 136 morts vendredi.
L'OSDH, qui s'appuie sur un réseau de militants et de témoins, a aussi signalé la découverte de 17 corps non identifiés, apparemment exécutés, dans une tranchée à Alep, et de neuf autre cadavres dans la province de Deraa (sud).
Bagdad a en outre rapporté que des obus syriens étaient tombés vendredi soir du côté irakien de la frontière, tuant une fillette de 4 ans et faisant quatre blessés.
Sécuriser les hôpitaux
Sur le front diplomatique, Moscou a annoncé une nouvelle démarche à l'ONU.
"La Russie plaidera pour que le Conseil de sécurité approuve le communiqué de Genève", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, en référence à un accord conclu fin juin fixant des principes pour une transition politique sans appeler au départ du président Bachar al-Assad.
M. Lavrov, qui s'exprimait après une rencontre avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, a précisé que la réunion du Conseil de sécurité aurait lieu fin septembre.
Il a rappelé que Moscou ne soutiendrait "aucune sanction" et dénoncé les sanctions unilatérales américaines contre la Syrie et l'Iran, estimant qu'elles touchaient de plus en plus "aux intérêts des entreprises russes".
Mme Clinton a en revanche répété que toute résolution du Conseil de sécurité devait "prévoir de réelles conséquences en cas de non-respect", selon un haut responsable américain.
Lors d'une réunion informelle des ministres européens à Chypre, un "consensus" s'est dégagé sur le renforcement des sanctions contre Damas, selon la chef de la diplomatie chypriote Erato Kozakou-Marcoullis.
Il s'agirait du 18ème train de sanctions de l'UE depuis le début de la crise en mars 2011.
Le ministre belge s'est pour sa part interrogé: "Est-ce qu'on laisse s'installer cette guerre civile, qui sera de plus en plus violente (...) ou est-ce qu'on estime que le devoir d'ingérence doit à un moment donné prendre le dessus ?".
M. Reynders a préconisé l'envoi d'une mission d'observateurs internationaux pour sécuriser les hôpitaux en Syrie. Le Français Laurent Fabius s'est dit ouvert à l'idée: "Il y a un droit humanitaire qui existe, il faut que ce droit soit respecté".
En visite ensuite dans le vaste camp de réfugiés syriens à Zaatari, en Jordanie, leur homologue allemand Guido Westerwelle a estimé qu'il fallait "isoler le régime d'Assad".
"Dans les prochaines semaines, nous allons mettre à profit la présidence allemande du Conseil de sécurité à New York pour oeuvrer à ce processus d'isolement et accroître la pression sur le régime d'Assad", a-t-il promis.











Syrie: l'armée bombarde plusieurs localités à l'artillerie lourde
L'armée syrienne bombardait dimanche matin à l'artillerie lourde plusieurs localités du pays pour tenter d'en déloger les rebelles, la violence ne connaissant aucun répit, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
L'armée syrienne bombardait dimanche matin à l'artillerie lourde plusieurs localités du pays pour tenter d'en déloger les rebelles, la violence ne connaissant aucun répit, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Hillary Clinton a déclaré dimanche qu'une nouvelle résolution à l'ONU sur la Syrie qui ne comporterait pas de "conséquence" pour Damas n'a pas de raison d'être, car le président syrien Bachar al-Assad l'ignorerait.
Hillary Clinton a déclaré dimanche qu'une nouvelle résolution à l'ONU sur la Syrie qui ne comporterait pas de "conséquence" pour Damas n'a pas de raison d'être, car le président syrien Bachar al-Assad l'ignorerait.
AFP - L'armée syrienne bombardait dimanche matin à l'artillerie lourde plusieurs localités du pays pour tenter d'en déloger les rebelles, la violence ne connaissant aucun répit, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

A Alep, deuxième ville du pays située à 355 km au nord de Damas, les bombardements ont touché le quartier al-Midane, provoquant la destruction de plusieurs habitations, a précisé l'ONG syrienne sans fournir un bilan de victime dans l'immédiat.
Les troupes du régime de Bachar al-Assad, confronté à une révolte depuis mars 2011 qu'il chercher à écraser, ont également pilonné plusieurs villages de la province de Deraa (sud): Khirbet Ghazaleh, al-Lajat et al-Katiba. Des tirs ont été également entendus à Inkhel, selon la même source.
Des localités de la province d'Idleb (nord-ouest) n'ont pas été non plus épargnés par les bombardements aux obus et roquettes, notamment celles de Kafar Takharim, Banache et Taoum, a poursuivi l'ONG qui s'appuie sur un réseau de militants sur place. Dans l'est du pays, à Deir Ezzor, trois civils ont péri, deux dans le bombardement sur le quartier al-Hamadiyeh et un autre par les tirs d'un franc-tireur à Al-Joura, a-t-elle ajouté.
La veille, l'armée appuyée par des chars et des hélicoptères, avait repoussé après environ vingt heures de combats une attaque des rebelles contre une caserne dans le secteur de Hanano à Alep, où ils cherchaient à mettre la main sur des armes.
Selon l'OSDH, plus de 150 personnes sont mortes samedi, en majorité des civils, ce conflit faisant chaque jour des dizaines de morts.
Par ailleurs, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a déclaré dimanche qu'une nouvelle résolution à l'ONU sur la Syrie qui ne comporterait pas de "conséquence" pour Damas n'a pas de raison d'être, car le président syrien Bachar al-Assad l'ignorerait. En visite en Russie, Mme Clinton s'est dit prête à travailler avec Moscou sur une nouvelle résolution sur la Syrie, mais elle a averti que les Etats-Unis augmenteraient la pression pour mettre fin au régime de M. Assad si cette résolution était inoffensive pour Damas.
"Cela n'a pas de sens de passer une résolution sans conséquence parce que nous avons déjà vu plusieurs fois qu'Assad passait outre et continuait d'attaquer son propre peuple", a déclaré Mme Clinton à des journalistes, au dernier jour du sommet annuel du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec), à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe.
Mme Clinton s'est entretenue samedi avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov au cours d'une rencontre bilatérale, en marge du sommet. Lors de cet entretien, M. Lavrov lui a dit samedi que Moscou pousserait, fin septembre, le Conseil de sécurité de l'ONU à approuver l'accord de Genève sur la Syrie, trouvé le 30 juin.
Ce document fixe les principes pour une transition politique dans le pays ravagé par la guerre civile, sans toutefois appeler au départ du président Bachar al-Assad.
"Je continuerai à travailler avec le ministre des Affaires étrangères Lavrov pour voir si nous pouvons réexaminer l'idée de mettre le plan de transition syrien, sur lequel nous nous sommes mis d'accord plus tôt cet été, dans une résolution soumise au Conseil de sécurité", a dit Mme Clinton.
"Mais comme je l'ai souligné hier au ministre des Affaires étrangères Lavrov, cela ne sera efficace que si ça inclut des conséquences en cas de non-respect", a-t-elle ajouté.











 

 

ECONOMIE

Les dirigeants européens cherchent à activer la sortie de crise

Barnier va de l'avant avec le plan de supervision bancaire, Monti propose une conférence sur la montée du populisme, Van Rompuy d'accord avec Monti

Plusieurs responsables européens ont lancé des propositions samedi pour accélérer la sortie de crise dans la zone euro tandis que le président du Conseil italien, Mario Monti, mettait en garde contre la tentation du repli nationaliste.
Lors d'une conférence économique à Cernobbio au bord du lac de Côme, Mario Monti a proposé la tenue d'un sommet de l'Union européenne à Rome afin de discuter de l'émergence d'un populisme anti-européen, des divisions entre les pays du nord et du sud de l'UE et des préjugés nationalistes nourris par le ressentiment contre les mesures d'austérité.
"Les vieux stéréotypes et les vieilles tensions ont ressurgi", a déclaré le chef du gouvernement italien lors d'une conférence de presse commune avec le président du Conseil européen, Herman von Rompuy.
"Il y a beaucoup de manifestations de populisme, dont le but est la désunion, dans la plupart des Etats membres."
Ces propos soulignent l'urgence de résoudre une crise qui dure maintenant depuis près de trois ans.
Herman van Rompuy s'est dit en accord avec l'idée de Mario Monti et favorable à la tenue anticipée d'une réunion encourageant l'intégration européenne, initialement prévue fin 2014.
Michel Barnier, le commissaire européen au Marché intérieur, a pour sa part appelé à une supervision commune et rapide de toutes les banques de la zone euro, dans une interview accordée à Reuters en marge du forum.
La supervision bancaire dans la zone euro devrait être introduite en janvier, en dépit des réserves exprimées par l'Allemagne, a-t-il ajouté.
"PAS UN DRAME"
Les ministres des finances de l'UE doivent se réunir la semaine prochaine à Chypre pour discuter de l'instauration d'une telle supervision.
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a estimé que la BCE ne devrait superviser que les grandes banques et a émis des réserves sur la capacité de l'UE à mettre en place un tel mécanisme d'ici janvier 2013.
Mais Michel Barnier a rétorqué samedi que ce projet était "nécessaire et faisable".
Ce pourrait être un deuxième élément majeur dans la lutte contre la crise, deux jours après l'annonce par la Banque centrale européenne (BCE) du lancement d'un nouveau programme de rachats d'obligations souveraines sur le marché secondaire, potentiellement illimité et destiné à réduire les coûts de financement de pays de la zone euro. (voir )
Le Commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, a indiqué que les conditions d'application de ce programme seraient alignées sur celles déjà appliquées dans les cas de l'Italie ou de l'Espagne, dans une interview qu'il a accordée à Reuters en marge du forum.
Ses propos semblent en accord avec ceux de Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, qui a affirmé que les pays qui adopteront le programme dévoilé jeudi n'auraient pas à opérer de restrictions budgétaires supplémentaires.











PSA: le rapport commandé par Montebourg valide la fermeture d'Aulnay
Le rapport de l'expert mandaté par le gouvernement pour évaluer la situation de PSA Peugeot Citroën devrait "confirmer la grande fragilité du groupe" et "valider" la fermeture de son usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), affirme le Journal du Dimanche.
Le rapport de l'expert mandaté par le gouvernement pour évaluer la situation de PSA Peugeot Citroën devrait "confirmer la grande fragilité du groupe" et "valider" la fermeture de son usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), affirme le Journal du Dimanche.
AFP - Le rapport de l'expert mandaté par le gouvernement pour évaluer la situation de PSA Peugeot Citroën devrait "confirmer la grande fragilité du groupe" et "valider" la fermeture de son usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), affirme le Journal du Dimanche.
"Le rapport épingle aussi la gestion de la famille Peugeot", ajoute le JDD sans citer ses sources et avant que les premières conclusions du rapport ne soient présentées mardi aux syndicats de PSA à Bercy, par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.
En juillet, PSA Peugeot Citroën avait annoncé un vaste plan de restructuration prévoyant la suppression de 8.000 postes et la fermeture en 2014 de son usine d'Aulnay-sous-Bois.
Cette annonce a causé un choc politique et social dans l'Hexagone où le dernière fermeture d'une usine automobile remonte à 1992 avec celle de Renault à Boulogne-Billancourt. Elle avait provoqué à l'encontre de la direction et de la famille actionnaire la colère du gouvernement, ce dernier mettant en doute les difficultés réelles du constructeur.
Il avait alors commandé à Emmanuel Sartorius, ingénieur général des Mines, un rapport pour "dégager un diagnostic précis, rigoureux et partagé sur la situation réelle du groupe".
Selon la direction, le groupe perd 200 millions d'euros de liquidités par mois.
Le processus de restructuration est par ailleurs suspendu aux conclusions d'un autre rapport d'expertise sur la santé financière du groupe, demandé par les élus du comité central d'établissement (CCE).
Le cabinet Secafi, chargé de cette mission, prévoit de rendre de premières conclusions fin octobre avant un rapport final dans la dernière semaine de novembre, selon sa lettre de mission obtenue par l'AFP vendredi.

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