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mardi 11 septembre 2012

11092012 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR.......ENCORE QUE......









POLITIQUE



Parlement: emplois d'avenir et logement en ouverture de la session extraordinaire
Avec les emplois d'avenir, mesure "ambitieuse et rapide" selon le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le gouvernement entend s'attaquer d'urgence au "coeur du chômage des jeunes" par le biais de 150.000 contrats chaque année pour les 16-25 ans peu ou pas qualifiés, dont 100.000 dès 2013, largement subventionnés par l'Etat pendant trois ans maximum.
La session extraordinaire du Parlement, précédant la reprise habituelle des travaux de l'Assemblée et du Sénat début octobre, devait initialement commencer le 24 septembre, mais François Hollande a décidé fin août, au lendemain de l'annonce de la plus forte hausse du chômage en trois ans, de l'avancer.
A la différence des "emplois-jeunes" de l'ère Jospin, ces nouveaux contrats seront ciblés, à compter de début novembre, sur des jeunes peu ou pas qualifiés issus notamment "des zones urbaines sensibles" ou de zones rurales où le chômage des jeunes est supérieur à la moyenne.
Ils concerneront aussi des jeunes en difficulté d'insertion, ayant poursuivi leurs études jusqu'au CAP ou BEP ou jusqu'au baccalauréat dans certaines zones difficiles, ainsi que des travailleurs handicapés en difficulté et peu qualifiés de moins de 30 ans.
Une dérogation est prévue pour l'Education nationale qui pourra embaucher 18.000 étudiants boursiers au maximum en première année de master se destinant à l'enseignement.
Dans un budget 2013 des plus rigoureux, 2,3 milliards d'euros seront inscrits pour la mesure, dont le coût est estimé à 1,5 milliard par an "en rythme de croisière".
Autre texte jugé prioritaire par le gouvernement, que la ministre du Logement Cécile Duflot défendra d'abord au Sénat, celui visant à permettre à l'Etat de céder des terrains aux collectivités locales et d'augmenter de 20% à 25% la proportion minimale de logements sociaux dans les villes.
A son propos, tous les violons de l'UMP ne sont pas encore accordés mais Valérie Rosso-Debord, déléguée générale adjointe du parti, a jugé "absurde" le quintuplement des pénalités pour les municipalités ne respectant pas le quota de 25% de logements sociaux, quota approuvé en revanche par l'ancien ministre du Logement Benoist Apparu, très critique par ailleurs sur la cession de terrains par l'Etat.
Sur les emplois d'avenir, tiraillés entre opposition frontale et critiques plus mesurées, la grande majorité des députés UMP voteront contre le projet de loi, malgré leur abstention lors de l'examen du texte en commission.
Pour le président du Parti radical et du groupe centriste, Jean-Louis Borloo, les emplois d'avenir ne sont "pas une réponse satisfaisante" même si elle peut "être conjoncturellement nécessaire".
Les deux députés FN voteront contre.
Au Front de Gauche, les emplois d'avenir sont perçus comme "une première réponse", mais sans garantie d'"un accès durable à l'emploi".









ECONOMIE


Hausses d'impôts et croissance : la mise en garde des économistes

La France maintient son objectif d'un retour du déficit à 3 % en 2013 malgré une prévision de croissance abaissée à 0,8 %. 20 milliards d'euros de recettes sont recherchés. Une ponction qui va peser sur la croissance, craignent les économistes.


Hausses d\'impôts et croissance : la mise en garde des économistes


Dix milliards d'euros d'économies et vingt milliards de hausses d'impôts. Ce sera l'effort budgétaire « le plus important depuis trente ans », a prévenu François Hollande, qui veut absolument tenir l'objectif d'un déficit réduit de 4,5 % à 3 % de PIB en 2013. Un objectif maintenu malgré une prévision de croissance revue en baisse, à 0,8 %. A moins de trois semaines de la présentation du budget, le président de la République a coupé court à tout débat au sein du gouvernement (« Les Echos » d'hier), mais il a relancé les mises en garde d'économistes quant à l'impact des hausses d'impôts sur le peu de croissance restant. La Banque de France a confirmé hier sa prévision d'un recul du PIB de 0,1 % au troisième trimestre et la production industrielle peine à se redresser (lire ci-contre).
Quelles que soient les écoles de pensée, peu d'économistes soutiennent la pertinence de s'accrocher à l'objectif des 3 %. « L'atteindre nécessiterait un effort intenable se traduisant par une récession et une envolée massive du chômage , estime Patrick Artus, directeur des études chez Natixis. Les mesures de réduction de déficit vont peser sur la croissance, priver l'Etat de recettes et imposer une nouvelle cure d'austérité plus sévère que prévu, déprimant encore plus l'économie. Pour aboutir à 30 milliards d'euros de réduction de déficit , ce sont donc 45 milliards d'euros qu'il faudrait rechercher. » La France ne serait alors pas à l'abri du cercle vicieux à l'oeuvre en Espagne, en Grèce ou en Italie.
En ciblant davantage les grands groupes et les ménages les plus aisés, l'exécutif veut croire que l'impact récessif sera limité. Mais « les efforts de dépenses et d'économies les plus faciles et ayant le moins d'impact sur la croissance ont en grande partie déjà été réalisés », relève Eric Heyer, économiste à l'OFCE. Un débat a lieu entre les économistes pour déterminer si ce sont les hausses d'impôts ou les baisses de dépenses qui ont le plus d'effets récessifs. Pour Patrick Artus, « aucun pays ayant tenté de réduire ses déficits par des hausses d'impôts n'y est arrivé ». Eric Heyer estime que les hausses d'impôts sont moins pénalisantes pour la consommation car elles épargnent les plus modestes.

Marges de manoeuvre sacrifiées

Si la priorité reste à la réduction du déficit, les économistes apprécient le fait que l'exécutif accélère aussi sur le front de la compétitivité et de l'emploi. Il veut voir les partenaires sociaux aboutir à une réforme du marché du travail avant la fin de l'année et prendra des décisions à cette même échéance sur la réforme du financement de la protection sociale (baisse du coût du travail).
Mais le gouvernement peut-il soutenir la compétitivité des entreprises tout en réduisant rapidement le déficit ? Conseiller de François Hollande durant la campagne, l'économiste Philippe Aghion s'en inquiète : «  Ma crainte, c'est qu'en maintenant à tout prix l'objectif de 3 % de déficit nominal malgré une croissance en 2013 qui sera très inférieure aux prévisions initiales, le gouvernement sacrifie les marges de manoeuvre fiscales dont il a besoin pour financer les réformes structurelles, comme la flexisécurité et les baisses de charges. »
Dans une tribune remarquée publiée cet été dans « Le Monde », Philippe Aghion et l'ancien directeur général du FMI et gouverneur de la Banque de France, Jacques de Larosière, ont proposé que la promesse de réformes structurelles soit accompagnée d'une négociation avec Bruxelles pour obtenir que les objectifs de déficit soient corrigés par le cycle économique. « Tous les économistes se rallient à l'idée qu'il faut raisonner en termes structurels », indique Daniel Cohen, professeur à l'Ecole normale supérieure (lire ci-dessous). Pour Eric Heyer, « cela réduirait de moitié l'effort à fournir pour la France et éviterait que l'on ajoute de l'austérité à l'austérité ». Faute de voir ce débat progresser au niveau européen, les économistes attendent le détail des hausses d'impôts du gouvernement.
FRÉDÉRIC SCHAEFFER

Écrit par Frederic SCHAEFFER
Journaliste







SOCIAL

Le sort de PSA Aulnay sur la table

Par 

PSA Aulnay
© D.R. - PSA

A lire sur le même sujet


Le cas de l’usine automobile sera au centre des débats toute la semaine, du rapport Sartorius remis aujourd’hui au conseil municipal d’Aulnay jeudi.
Avant l’été, ils avaient promis de faire parler d’eux. Les syndicats de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) n’auront pas besoin cette semaine d’actions coups de poings pour que leur sort soit sur toutes les lèvres. La remise du rapport de l’expert gouvernemental Emmanuel Sartorius à Arnaud Montebourg ce matin remet sur le métier la fermeture du site annoncée par PSA en juillet.
Invités à la remise, les représentants syndicaux d’Aulnay souhaitent surtout évoquer la revitalisation des terrains, promise par Philippe Varin. "Notre objectif, c’est qu’aucun salarié ne se retrouve à Pôle Emploi", martèle Tanja Sussest, déléguée du syndicat majoritaire sur le site, le SIA.
Intérêt pour les terrains
Ces dernières semaines, différentes branches de PSA ainsi que plusieurs entreprises extérieures se sont montrées intéressées par les terrains, situés autour des bâtiments de production. La piste de karting pourrait par exemple accueillir des succursales commerciales de Peugeot et Citroën, PSA pourrait aussi implanter son école de formation pour les commerciaux. Une entreprise de démontage et recyclage de véhicules envisage de s’installer sur le site, tout comme Gefco, mais avec un nombre limité de reclassements d’anciens salariés PSA.
"Nous manquons de données chiffrées, en termes d’emplois", regrette Eric Charlier, représentant CFE-CGC sur le site. Seul élément concret : 600 reclassements assurés sur le site par différentes entreprises qui souhaitent s’installer le long de l’autoroute du Nord. Plus de détails émergeront peut-être mercredi. Les syndicats doivent rencontrer la direction pour évoquer le suivi du plan d’économies. Le SIA s’est d’ailleurs étonné que les dirigeants de PSA n’aient pas été conviés à la remise du rapport Sartorius. "Nous aurions aimé dialoguer avec eux, ne pas les laisser de côté", explique Tanja Sussest.
Un dialogue élargi aux collectivités
Un dialogue plus large avec les collectivités locales de Seine-Saint-Denis et d’Ile-de-France, voire de Picardie, c’est aussi ce que demandent les syndicats. "Nous voulons une mobilisation politique sur l’ensemble de la région, avertit Eric Charlier. On parle beaucoup du bassin d’emplois d’Aulnay-sous-Bois, mais une majorité des salariés viennent de l’Oise ou du Val d’Oise, grâce aux transports mis en place par PSA. Sans eux, ils ne souhaiteront peut-être pas continuer de travailler à Aulnay".
Certains élus locaux ont avancé des propositions. Le maire socialiste d’Aulnay, Gérard Ségura, affirme qu’il aura un droit de regard sur les entreprises qui souhaitent s’installer sur le site. Le conseil municipal abordera la question PSA Aulnay jeudi. L’ancien président PS du conseil général Claude Bartolone aurait proposé de baisser les charges des entreprises qui s’installeraient sur le site et reprendraient les ex-salariés PSA.
De source syndicale, les salariés qui quitteraient l’entreprise toucheraient en moyenne 1 000 euros par année d’ancienneté.
 Les syndicats attendent peu du rapport Sartorius"
"Hermétique", "sans attente" : avant même sa remise, le rapport d’Emmanuel Sartorius suscite peu d’enthousiasme. Les représentants syndicaux de PSA Aulnay se fient plus aux conclusions d’un autre rapport, mené à la demande des élus au comité d’entreprise par le cabinet Sécafi. "Plusieurs scénarios pour Aulnay mais aussi pour Rennes y seront exposés. L’alliance avec General Motors sera aussi évoquée. Nous verrons des alternatives à ce qui a été décidé", souligne Eric Charlier. Sécafi achèvera son travail mi-novembre.










PSA: le rapport dévoilé aux syndicats, les ouvriers d'Aulnay-sous-Bois sans illusion
"Ce rapport ne changera pas l'avenir du site, je ne pense pas que ça changera quoi que ce soit", a estimé Frank Mysliwiak, salarié de l'usine, dont la fermeture est prévue en 2014, depuis 17 ans.
"Il faut qu'on essaie de trouver du travail autre part, c'est tout!", a-t-il dit, espérant que "ça aille vite, qu'il y aura un plan de départs intéressant".
"Ce rapport, il est du côté du patron ou de l'ouvrier ?", s'interroge avec malice Mohamed Lakhal, ouvrier depuis 37 ans à Aulnay, avant d'asséner: "de toute façon, c'est foutu!".
"C'est que du cinéma ce rapport, ça ne changera rien!", s'énerve aussi Moustapha, moniteur depuis onze ans, avant de passer le portique donnant accès au site. "On va continuer à se battre, on ne va pas lâcher !".
"La fermeture, on n'y pense pas pour l'instant. Les syndicats sont un peu agités mais pour les gens qui travaillent, c'est juste comme ça", confie, fataliste, Talla Thiam, mécano depuis 1989.
En juillet, PSA Peugeot Citroën avait annoncé un vaste plan de restructuration prévoyant la suppression de 8.000 postes, notamment par le biais de la fermeture en 2014 de son usine d'Aulnay-sous-Bois qui emploie quelque 3.000 personnes et près de 400 intérimaires.
Le gouvernement, qui avait émis des doutes sur les difficultés financières mises en avant par le constructeur, avait alors commandé à Emmanuel Sartorius, ingénieur général des Mines, un rapport pour "dégager un diagnostic précis, rigoureux et partagé sur la situation réelle du groupe".
Ses conclusions doivent être présentées aux représentants syndicaux et à des élus locaux mardi à 10H00 par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, à Bercy.
A Aulnay-sous-Bois, une assemblée générale pour les équipes du matin puis de l'après-midi est prévue au sein de l'usine, ainsi qu'un rassemblement sur le parking du site de production de la Citroën C3, à 14H30, au moment du changement d'équipe, pour faire le point sur la mobilisation envisagée par les salariés.

Eastman Kodak va supprimer 1 000 emplois supplémentaires

1.000 EMPLOIS SUPPLÉMENTAIRES VONT ÊTRE SUPPRIMÉS CHEZ EASTMAN KODAK

L'ex-numéro mondial de la pellicule photo a déposé son bilan au début de l'année. Lundi 10 septembre, il fait part de son intention de supprimer 1 000 emplois supplémentaires d'ici la fin de l'année.
Engagé dans un vaste plan de restructuration censé recentrer ses activités sur l'emballage commercial et l'impression, le groupe américain compte pour se renflouer sur la vente annoncée de 1 100 de ses brevets, un portefeuille dont il estime la valeur entre 2,2 et 2,6 milliards de dollars, mais les offres qu'il a reçues n'ont pas dépassé 500 millions selon des articles de presse.
Kodak s'est refusé à tout commentaire sur cette vente et il a repoussé à plusieurs reprises une audience sur son redressement judiciaire au cours de laquelle il était censé dévoiler les modalité de la cession.
Initialement prévue le 20 août, l'audience est désormais fixée au 19 septembre.
S'il ne parvient pas à céder ses brevets, qui intéressent entre autres des groupes tels qu'Apple et Google, Kodak devra trouver d'autres moyens de rembourser ses créanciers.
La société prévoit de sortir début 2013 de la procédure de redressement judiciaire ouverte en janvier.
Les effectifs de Kodak sont tombés à environ 17 100 personnes fin 2011 contre 145.000 pendant les années 1980.
L'entreprise, qui a supprimé environ 2 700 postes depuis le début de cette année, prévoit que les nouvelles réductions d'effectifs lui permettront d'économiser quelque 330 millions de dollars.
Elle a également annoncé lundi le départ de sa directrice financière et de son directeur général adjoint.
Avec Reuters, par Sruthi Ramakrishnan et Sayantani Ghosh








Philips supprime 2.200 emplois supplémentaires


Les mesures annoncées par le groupe d'électronique grand public s'ajoutent à la suppression de 4.500 emplois dévoilées en octobre.

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Frans Van Houten, directeur général de Philips - Reuters
Frans Van Houten, directeur général de Philips - Reuters

Philips a annoncé mardi un élargissement de son plan de restructuration avec un nouvel objectif de réduction des coûts de 1,1 milliard d'euros, ce qui affectera quelque 2.200 postes supplémentaires à travers le monde.

Le numéro un européen de l'électronique grand public, qui a publié cet été un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes, visait jusqu'à présent à réaliser des économies de 800 millions d'euros. Il avait annoncé en octobre 2011 la suppression de 4.500 postes.

« Les mesures de réduction des coûts supplémentaires vont nous permettre d'atténuer les effets des difficultés macro-économiques et des changements de système de calcul des retraites, tout en faisant de nous une société plus réactive dans l'innovation », a déclaré le directeur général de Philips, Frans Van Houten.

SOURCE REUTERS







INSURRECTION

PSA : une salariée accusée d’avoir volé pour 3 euros de matériel licenciée

Une salariée de l’usine PSA à Valenciennes (Nord), accusée d’avoir volé pour un peu plus de trois euros de matériel, a été licenciée début septembre, a-t-on appris lundi auprès d’un représentant de la CGT, confirmant une information de France Bleu Nord.


photo d'illustration
photo d'illustration


Une salariée de l’usine PSA à Valenciennes (Nord), accusée d’avoir volé pour un peu plus de trois euros de matériel, a été licenciée début septembre, a-t-on appris lundi auprès d’un représentant de la CGT, confirmant une information de France Bleu Nord.
Avant les congés d’été, fin juillet, cette salariée, qui avait un an et demi d’ancienneté dans le groupe, aurait gardé dans son sac deux raclettes pour nettoyer le sol, «d’un montant de 3,07 euros», selon Cédric Brun, représentant de la CGT.
«Elle changeait de poste et elle a voulu garder son matériel, car avec les restrictions de budget il est difficile d’avoir du matériel, d’où la présence de ces deux raclettes dans son sac. Un salarié l’a dénoncée», a-t-il déclaré.
«Sa mise à pied conservatoire lui a été notifiée sur le champ (...) et au début de la semaine la direction nous a informés qu’elle avait été licenciée», a affirmé M. Brun.
Cette salariée, «embauchée courant 2011», et qui avait la «responsabilité de conduire une ligne de machines dans l’atelier (...), a fait l’objet d’une procédure de licenciement pour avoir soustrait des objets qui appartenaient à l’entreprise», a indiqué la direction de PSA Valenciennes.
«Ce geste remet clairement en cause la confiance qui lui était attribuée», a-t-elle souligné, sans indiquer le montant du préjudice ni la date à laquelle les faits auraient été commis.
«Etre licencié pour un préjudice pareil, c’est aberrant. Cela a suscité l’émoi dans l’entreprise», selon Cédric Brun, qui dénonce un «licenciement abusif» qui s’ajoute aux «pressions» subies par l’ensemble des salariés depuis l’annonce de 8.000 suppressions d’emplois au sein du groupe.
La salariée licenciée envisage de saisir le conseil des prud’hommes, a ajouté le syndicaliste.
Le site PSA de Valenciennes, qui emploie 2.300 personnes, fabrique 1,5 million de boîtes de vitesse par an.








DIVERS


Congo: après la première tablette tactile africaine, le premier smartphone made in Africa
Après avoir lancé la première tablette tactile africaine fin janvier, le Congolais Vérone Mankou, 27 ans, a lancé jeudi à Brazzaville le premier smartphone made in Africa, en promettant un tarif "raisonnable".
Après avoir lancé la première tablette tactile africaine fin janvier, le Congolais Vérone Mankou, 27 ans, a lancé jeudi à Brazzaville le premier smartphone made in Africa, en promettant un tarif "raisonnable".
AFP - Après avoir lancé la première tablette tactile africaine fin janvier, le Congolais Vérone Mankou, 27 ans, a lancé jeudi à Brazzaville le premier smartphone made in Africa, en promettant un tarif "raisonnable".
Vérone Mankou a présenté Elikia (espoir, en lingala, langue nationale au Congo) dans en costume sombre, chemise clair, sans cravate... et sa création en main. Sur une pancarte promotionnelle, ce message: "Soyez différent, premier smartphone africain, conçu avec nos valeurs".
"C'est un smartphone que nous avons-nous-mêmes conçu ici au Congo. En Afrique, il n'y a aucune entreprise qui l'a fait avant nous", a affirmé Vérone Mankou, précisant que le smartphone est assemblé en Chine, "où les prix sont très abordables".
Le smartphone dispose d'un écran tactile de 3,5 pouces, siglé des lettres VMK (Vumuka, réveillez-vous en kituba, deuxième langue nationale) -sa société créée en 2009 et spécialisée dans les technologies mobiles. C'est elle, avec ses 380.000 euros de capital, qui a déboursé 90.000 euros pour développer Elikia.
Elikia dispose d'une mémoire RAM de 512 M0, d'un processeur de 650 Mhz, d'une mémoire interne de 256 M0 -extensible jusqu'à 32 Go- et d'un appareil photo d'une capacité de 5 mégapixels. Il possède par ailleurs un gyroscope, une géolocalisation GPS et une connectivité sans limite par son wifi et Bluetooth
Le smartphone existe en couleurs blanc, rose et noire, des applications bien connues sont disponibles (Facebook, Twitter, YouTube...). De même que d'autres développées par VMK, qui propose également des jeux.
Elikia sera commercialisé par trois grandes compagnies privées de téléphonie mobile basées au Congo. Il coûtera 85.000 Fcfa (près de 130 euros). Actuellement, à Brazzaville, le prix d'un Blackberry avec toutes ces applications varie entre 150.000 FCFA (228 euros) et 300.000 Fcfa (450 euros).
Vérone Mankou, également conseiller aux nouvelles technologies de la communication au ministère de tutelle, a décroché un baccalauréat et un Brevet de technicien supérieur (BTS) en maintenance et réseaux à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.
Célibataire et père d'un enfant, il se décrit comme un homme simple: "Un grand fan de poulet. Le riz, c'est ma passion! J'ai toujours détesté les costumes jusqu'à ce qu'on m'oblige au ministère à en porter. Du coup, je mixe un peu, mais je suis plus du style chemise-jeans... Classique !"
Le prix d'Elikia est "raisonnable pour donner accès à tout le monde aux nouvelles technologies. Je compte écouler 50.000 smartphones en une année, dont 10.000 d'ici la fin de 2012", a indiqué M. Mankou à l'AFP. Le modèle doit être vendu en France et en Côte d'Ivoire dès la deuxième quinzaine d'octobre.
Fin janvier, Vérone Mankou avait lancé la première tablette tactile africaine, baptisée Way-C (lumière des étoiles, dans un dialecte du nord-Congo). Le financement du projet, né en 2006, pesait près de 122.000 euros, essentiellement apportés par VMK.
Son prix de lancement: 150.000 FCFA (228 euros). "Acceptable et relativement bas par rapport à la technologie utilisée", expliquait l'inventeur à l'époque.
Mais il a revu à la baisse le tarif, passé à 100.000 FCFA (152 euros). "Nous voulons que tout le monde ait la facilité de s'en procurer", commente-t-il.
Il assure en même temps, sans fournir des chiffres, que la tablette "s'est bien vendue jusque-là". Way-C devait être commercialisée dans dix pays d'Afrique de l'ouest, en Belgique, France et en Inde à compter du 15 février dernier mais, selon Vérone, l'exportation concernait pour l'heure la France et le Gabon.
Les prochains défis de Vérone Mankou? Entre autres, créer un ordinateur à 100 dollars, une tablette double écran éducative...













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