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mardi 4 septembre 2012

04092012 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

Henri Guaino, candidat à la présidence de l'UMP

L'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy Henri Guaino vient d'annoncer être candidat à la présidence de l'UMP dans une interview au Figaro. Il estime «ne pas se retrouver» dans le duel entre François Fillon et Jean-François Copé.

Henri Guaino - AFP
Henri Guaino - AFP

François Fillon, Jean-François Copé, NKM, Bruno le Maire, Christian Estrosi, Xavier Bertrand et... Henri Guaino. L'ancien conseiller spécial et «plume» de Nicolas Sarkozy vient d'annoncer officiellement au Figaro qu'il sera candidat à la présidence de l'UMP, à quinze jours donc de la date limite de dépôt des candidatures -fixée au 18 septembre. «Oui, je suis candidat», confirme-t-il dans une interview exclusive. Il explique aussi sa candidature au Parisien par le fait de «ne pas se retrouver» dans le duel annoncé entre Jean-François Copé et François Fillon. «C'est fou ! Comment peut-on dire être dans un système démocratique s'il n'y a que deux candidats dans une élection ?»

Le député des Yvelines ne veut pas encore dévoiler le nom des alliés qui l'aideront à passer la barre de l'homologation des parrainages du 18 septembre car il n'en a pas pour le moment. Un ticket avec Christian Estrosi est envisagé, dont Henri Guaino deviendrait le numéro deux. «On verra dans les jours qui viennent, on va faire ça étape par étape», corrige son entourage.

Récolter 8.000 parrainages


Elu député des Yvelines en juin dernier, Henri Guaino assure avoir pris sa décision «tout récemment» et reste mystérieux sur ses soutiens, tout en excluant catégoriquement les rumeurs d'un ticket avec Nathalie Kosciusko-Morizet selon le Parisien. «Mais je n'y vais pas pour jouer les loups solitaires, assure-t-il, précisant qu'il fera campagne sur le thème de gaullisme. L'objectif maintenant, ce sont les parrainages. Je vais un peu tourner dans les fédérations, mais je n'aurai pas le temps, en quinze jours, de faire le tour de France.» Une des conditions pour présenter sa candidature consiste effectivement à avoir récolté 8.000 parrainages.

Un duel François Fillon -Jean-François Copé ?


Hormis les deux principaux prétendants au poste de patron du parti que sont François Fillon, ancien Premier ministre et favori des sondages, et Jean-François Copé, qui dirige l'UMP depuis novembre 2010, plusieurs autres candidats se sont également montrés intéressés par la fonction et se sont officiellement déclarés ou non. Tout d'abord, Nathalie Kosciusko-Morizet. La députée de l'Essonne, ex-ministre de l'Ecologie, porte-parole de Sarkozy pendant la présidentielle, se voit un jour première femme présidente de la République. NKM a lancé son mouvement «La France droite» et veut incarner une « troisième voie » face au duel Fillon-Copé.

Ensuite, Bruno Le Maire, ami de Copé, député de l'Eure, ancien ministre de l'Agriculture. Candidat porteur d'un projet « Pour un nouveau civisme français », il risque de buter sur les parrainages.

Autre candidat potentiel, Xavier Bertrand. L'ancien ministre du Travail de Nicolas Sarkozy s'était allié avec Fillon pour déloger Copé mais il n'a pas aimé le manque de soutien de l'ex-Premier ministre pour la présidence des députés UMP. Il est l'un des seuls, avec Copé et Fillon, à être assuré de pouvoir récolter les signatures nécessaires s'il décide de se lancer. L'ex-secrétaire général de l'UMP disposerait même déjà de 12.000 promesses de parrainages. Après avoir pris pendant l'été le pouls des militants, il prendra sa décision dans les prochains jours.

Dernier candidat putatif enfin, Christian Estrosi. le député-maire de Nice, qui entretient la flamme sarkozyste, s'est rapproché de son ancien ennemi Copé. Mais il se dit prêt à se lancer si ses idées ne sont « pas représentées ». Il disposerait d'environ 4.000 parrainages de « militants à jour de cotisation ». Il devrait annoncer sa décision la semaine prochaine.











Aidez les députés et sénateurs PS à ne plus cumuler les mandats !

Rue89 lance son Cumuloscope pour encourager députés et sénateurs socialistes à quitter leurs mandats locaux comme ils s’y sont engagés. Date limite : le 1er octobre.

Rue89 a fait les comptes. A ce jour, 231 parlementaires socialistes – 150 députés, 81 sénateurs – ne respecteraient toujours pas la règle de non-cumul des mandats imposée par leur parti. Avec notre Cumuloscope, nous avons décidé de les recenser en temps réel... et de vous aider à les motiver, en les interpellant directement.
L’enjeu dépasse largement le PS. Les arguments sont connus. Interdire le cumul des mandats, c’est permettre le renouvellement de la classe politique, avec plus de jeunes, plus de femmes, plus de « diversité ». C’est réduire la concentration des pouvoirs. C’est garantir qu’un élu se consacrera sérieusement à la mission qui lui a été confiée – et à celle-ci seulement.
Pourtant, ces temps-ci, ce sont les contre-arguments qu’on entend le plus au PS. Eux aussi sont connus. Un parlementaire doit rester proche du terrain – une évidence, mais un mandat de président du conseil régional ou de maire est-il nécessaire pour connaître sa circonscription ? La gauche ne doit pas prendre de risque et ferait mieux d’attendre que la loi impose aussi le non-cumul à la droite – à croire que le changement, ce n’est pas maintenant.
Voir le document
Mais pour ces cumulards socialistes, le temps est compté : ils ont jusqu’à fin septembre pour respecter l’engagement du parti.
Le 28 août, Martine Aubry leur a écrit pour leur rappeler une règle adoptée dès... 2010, et à appliquer dans les trois mois suivant les législatives de juin 2012. La situation est d’autant plus absurde que la rébellion est menée par de grandes figures du parti, comme François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon.

A quoi s’est vraiment engagé le PS ?

Le Parti socialiste s’est engagé à aller plus loin que la loi en vigueur... et plus vite que François Hollande et le gouvernement.
C’est Lionel Jospin qui avait fait voter l’actuelle loi sur le cumul des mandats, en avril 2000. L’objectif n’était pas d’interdire la pratique, mais de la limiter :
  • un parlementaire ne peut exercer qu’un seul mandat local – au choix, conseiller régional, général ou municipal ;
  • le texte prévoit deux exceptions : la règle ne s’applique pas aux conseillers municipaux des villes de moins de 3 500 habitants, ni aux élus des structures intercommunales (les communautés d’agglomération, par exemple).
François Hollande a promis une nouvelle loi, plus sévère. D’après le gouvernement, cet engagement de campagne sera bien respecté, mais pas tout de suite : le texte sera voté fin 2013, et entrera en vigueur lors des prochaines élections locales, les municipales de 2014.
Le Parti socialiste, lui, n’a pas attendu, en adoptant sa propre règle dès 2010. Selon cet engagement, les parlementaires socialistes ne peuvent plus exercer de mandat exécutif local. Ce qui leur interdit d’occuper un siège :
  • de président ou vice-président d’un conseil régional ;
  • de président ou vice-président d’un conseil général ;
  • maire ou adjoint au maire ;
  • président ou vice-président d’une intercommunalité, des mandats ne figurant pas dans la loi aujourd’hui en vigueur.
Les parlementaires peuvent conserver un simple mandat de conseiller régional, général ou municipal. Mais finis, par exemple, les tours de passe-passe qui permettaient à un député de renoncer à son siège de maire, et de récupérer autant de pouvoir en se faisant élire président de la communauté d’agglomération...
Petit détail : cette règle s’applique-t-elle seulement aux communes de plus de 3 500 habitants, comme dans la loi ? Mystère. Contacté jeudi et relancé ce lundi, le PS ne nous a pas répondu. Dans le doute, nous avons opté pour le rigorisme et suivi Martine Aubry à la lettre, en intégrant dans notre décompte toutes les communes, petites ou grandes.

A vous de jouer !

Le Cumuloscope sera remis à jour en temps réel – et nous comptons sur vous pour nous y aider. Si votre élu a démissionné de ses mandats locaux, vous pouvez nous le signaler :
  • par e-mail, en nous écrivant à cumul@rue89.com ;
  • sur Twitter, en accompagnant votre tweet du hashtag #cumuloscope.
Les parlementaires sont aussi les bienvenus – pour nous signaler les mandats qu’ils auraient abandonnés, des erreurs ou des oublis dans notre liste, ou partager leur opinion sur le cumul des mandats.
Avec le Cumuloscope, vous pouvez aussi interpeller directement votre député ou votre sénateur cumulard. En lui écrivant sur Facebook ou à son adresse e-mail, ou en lui envoyant automatiquement ce message sur Twitter :
« Dites donc, il est temps d’arrêter de cumuler, non ? »
Vous pourrez aussi découvrir sur notre carte l’explication avancée par votre élu pour continuer à cumuler (quand nous en avons trouvé une). Et si le sujet vous passionne, pensez à aller visiter Cumul Info Service, parodie de Tabac Info Service à destination des élus qui ont du mal à décrocher.

Making of

Pour établir la liste des députés, nous nous sommes appuyés sur le travail déjà effectué fin juin par FranceTVInfo, puis par Le Monde : nos confrères avaient recensé les cumulards de la nouvelle Assemblée nationale, tous partis confondus.
Depuis, une partie de ces députés a renoncé à un ou plusieurs mandats locaux – parfois au nom de l’engagement pris par le PS, mais le plus souvent, juste pour respecter les limites imposées par la loi votée en 2000. Nous avons donc réactualisé les données, en utilisant :
  • les fiches officielles des députés socialistes, disponibles sur le site de l’Assemblée nationale, et remises à jour depuis les législatives ;
  • les sites de la presse régionale ;
  • les informations fournies par les députés eux-mêmes sur leurs blogs ou sur les réseaux sociaux.
Pour les sénateurs, nous avons établi nous-mêmes la liste des cumulards socialistes, à partir des fiches disponibles sur le site du Sénat, puis suivi la même méthode (presse régionale, blogs, réseaux sociaux...) pour réunir les informations les plus récentes.











Syrie:Assad soutient une aide impartiale de la croix-rouge, violences sans repit

La veille, le général en charge des opérations de l'armée syrienne dans l'ouest d'Alep a affirmé à l'AFP que les troupes régulières reprendraient "d'ici 10 jours" la ville, théâtre depuis un mois et demi de combats.

La veille, le général en charge des opérations de l'armée syrienne dans l'ouest d'Alep a affirmé à l'AFP que les troupes régulières reprendraient "d'ici 10 jours" la ville, théâtre depuis un mois et demi de combats.
Le président syrien Bachar al-Assad a dit mardi soutenir l'action de la Croix-Rouge internationale tant qu'elle restait "impartiale", en recevant à Damas le chef de l'organisation venu demander un meilleur accès aux centaines de milliers de personnes touchées par la guerre.
Sur le terrain, les violences ne connaissaient aucun répit avec des combats entre soldats et rebelles sur plusieurs front, à Alep (nord), Hama, Homs, (centre), Idleb (nord-ouest), Deraa (sud) et Damas, et des bombardements des forces du régime de bastions insurgés, selon des militants.
Au moins 36 personnes, 17 civils, 12 soldats et sept rebelles, ont péri dans les violences, selon un bilan provisoire de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), au lendemain d'une journée sanglante avec la mort de 153 personnes en majorité des civils.
Outre les morts qui se comptent par dizaines tous les jours, plus de 100.000 Syriens ont fui le pays en août pour se réfugier dans les pays voisins, "le chiffre mensuel le plus élevé depuis le début du conflit" en mars 2011, a annoncé le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) à Genève.
Au total quelque 235.000 Syriens ont quitté la Syrie et 1,2 million ont été déplacés à l'intérieur du pays, où ils sont logés dans des bâtiments publics dont des écoles, depuis le début de la crise déclenchée par une contestation pacifique qui s'est transformée en rébellion armée face à la répression.
Faute de trouver un consensus sur un règlement du conflit pour lequel aucune solution ne semble possible dans l'immédiat, la communauté internationale se concentre sur l'aide humanitaire dans le pays dévasté par près de 18 mois de conflit.
Lors d'une rencontre à Damas, M. Assad a dit au nouveau président du CICR Peter Maurer qu'il "saluait les opérations humanitaires menées par le Comité sur le terrain tant qu'elles restaient indépendantes et impartiales", selon les médias officiels.
Pénuries alimentaires
M. Maurer, a salué "la volonté de coopération du gouvernement syrien" et "la confiance établie" entre Damas et l'organisation, selon l'agence officielle Sana. La rencontre a porté sur la "mise en place de mécanismes nécessaires pour renforcer cette coopération".
Le chef du CICR était arrivé lundi à Damas pour sa première visite depuis sa nomination le 1er juillet. Selon le CICR, il s'entretiendra avec d'autres responsables du régime syrien qui accuse les rebelles d'être des "terroristes" complotant contre la Syrie avec l'aide des Occidentaux et de pays arabes.
La visite, jusqu'à jeudi, "portera sur les besoins humanitaires accrus et permettra de rappeler aux belligérants leurs devoirs en vertu de la convention sur la protection des civils", selon la porte-parole du CICR à Damas. M. Maurer pourrait effectuer une "visite sur le terrain", a-t-elle dit sans autres précisions.
M. Maurer avait estimé "de la plus haute importance" de pouvoir renforcer "considérablement" l'action humanitaire du CICR et du Croissant-Rouge syrien.
Depuis le début de l'année, le CICR et le Croissant-Rouge syrien ont distribué des secours à plus de 800.000 personnes, pour la plupart déplacées, et assuré l'approvisionnement en eau potable, en quantité suffisante, de plus d'un million de personnes.
Mais depuis, la situation a empiré et le nombre de personnes ayant besoin d'aide a augmenté.
Les quartiers rebelles de la ville d'Alep, soumis à des bombardements incessants à l'artillerie et au mortier, connaissent une véritable pénurie de produits alimentaires, selon un militant sur place.
"Si le régime pouvait nous priver d'air, il le ferait"
"Le régime empêche les produits alimentaires de parvenir aux quartiers libérés (sous contrôle rebelle, ndlr). Les habitants sont obligés de passer les produits en contrebande", affirme-t-il, joint par l'AFP via Skype.
Il faut se rendre "chez plusieurs épiciers ou supermarchés avant de trouver ce que l'on veut: oeufs, yaourt, riz, lait. Ces produits sont quasi inexistants, les marchés sont presque vides", dit-il. "C'est un vrai siège, une punition collective. Si le régime pouvait nous priver d'air, il le ferait".
La veille, le général en charge des opérations de l'armée syrienne dans l'ouest d'Alep a affirmé à l'AFP que les troupes régulières reprendraient "d'ici 10 jours" la ville, théâtre depuis un mois et demi de combats.
Après la prise du quartier stratégique de Salaheddine puis des hauteurs de celui de Seif al-Dawla, des officiers sur place ont affirmé que cela allait leur faciliter la conquête d'Alep.
Mais selon le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, "il n'y a pas de contrôle clair, ni pour les uns, ni pour les autres".
En près de 18 mois de révolte, plus de 26.000 personnes ont péri selon l'OSDH.







INSURRECTION

Un quart des Français victimes de dérives sectaires

Au moins une fois dans leur vie, 15 à 17 millions de Français ont été victimes de dérives sectaires, sous des formes diverses. Georges Fenech, député du Rhône, ancien président de la Milviludes, sonne l'alerte : en France, le phénomène est en expansion et son état des lieux, dans l'hexagone, est loin de rassurer les spécialistes.


Georges Fenech, député du Rhône et ex-Président de la Miviludes © Reuters Robert Pratta
Une période de crise fait le lit des sectes, c'est ce que constate le rapport le plus récent de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaire), et ce qu'explique également les spécialistes comme Georges Fenech : "Cette recrudescence s'explique tout simplement par les crises que traversent nos sociétés aujourd'hui : sociales, financières, climatiques ou environnementales, morales et même religieuses".
Les groupes sectaires profitent également de l'intérêt croissant des Français pour la santé. Car c'est souvent par le biais des médecines parallèles (gourou thérapeutiques, naturopathie, jeûne...) que les mouvements tentent d'approcher de nouvelles victimes. En général, ces dernières sont à surveiller parmi des populations à risques (mineurs, personnes âgées), ou les personnes vulnérables (malades atteints de cancer, handicapés, individu en rupture de lien familial).
"Un français sur quatre a été, à un moment dans sa vie, victime -par exemple -d'un charlatan de la santé : on est loin de l'épiphénomène, car il s'agit là de phénomène de masse". (Georges Fenech)

L'Apocalypse, argument central

Leur moteur : le pouvoir (financier, sexuel) et la domination de l'individu, à partir de thèmes récurrents et fondateurs, en particulier celui de l'Apocalypse, qui revient dans tous les mouvements.
"L'idée d'Apocalypse est sous-jacente à toutes les religions du livre, et à toutes les organisations sectaires" ( Georges Fenech)
En France, chaque région est concernée, mais les alertes diffèrent selon les époques. Cette année, l'Aude fait partie des départements sous haute-surveillance. Terre de prédilection pour les adeptes de l'ésotérisme (à cause des châteaux cathares), c'est en particulier le village de Bugarach qui sera l'objet de toutes les attentions : l'endroit est, selon le calendrier maya, le seul lieu supposé être épargné par la fin du monde prévue le 21 décembre prochain, et où de nombreuses personnes ont déjà commencé à affluer ...

Culture laïque et dérives sectaires

La lutte contre les sectes n'est pas affaire de sensibilité politique : en France, la culture de laïcité est historique et chaque gouvernement, de droite ou de gauche, a été attentif à la question des dérives sectaires.
En revanche, la question des dérives sectaires n'est pas perçue de la même manière selon les pays : le rôle de la Miviludes avait par exemple été discuté, à un haut niveau diplomatique, par les Etats-Unis, tandis que George Fenech rappelle les difficultés rencontrées, alors qu'il était à la tête de cette mission, à fédérer une action avec les autres pays européens. Le député du Rhône, qui vient de sortir son ouvrage Apocalypse, menace imminente ? (Calmann-Lévy)  doit d'ailleurs rencontrer le ministre de l'Intérieur, mardi, pour un tour de table sur la question.














Proces Canard Flux


jeudi 30 août 2012

Harcèlement judiciaire : MonPuteaux fait sa rentrée... au tribunal

7090042683_230cffc309Pour ne pas changer, cette nouvelle rentrée sera marquée par plusieurs procès contre MonPuteaux.com.

- Le lundi 3 septembre, je suis à nouveau convoqué au tribunal de Nanterre, suite à une plainte déposée par les élus UMP de Puteaux logés en HLM. Ils me réclament... 76.000 euros pour avoir violé leur vie privée. Car révéler que 50% des élus de la majorité profitent de logements sociaux alors que plusieurs centaines de familles putéoliennes dans le besoin attendent urgemment un toit salubre, c'est un crime impardonnable pour la familia locale.

- Dès le lendemain, mardi 4 septembre, je retourne au tribunal de Nanterre, pour le jugement du procès lancé contre moi par Joëlle Ceccaldi-Raynaud, dans l'affaire de la disparition du Canard Enchaîné des kiosques à journaux de Puteaux. Le maire de Puteaux me réclame... 7.500 euros pour avoir révélé ses turpitudes.

4 autres procès contre MonPuteaux.com suivront dans les semaines qui viennent, tous lancés par le maire et/ou par ses proches ! Si vous estimez que la liberté d'expression est en danger à Puteaux, participez à mon comité de soutien.

Bonne rentrée à tous !

Christophe Grébert
(photo : canard enchaîné du 18 avril 2012, Flickr)








La carte du monde des trafics












SOCIETE

La rentrée scolaire en 10 chiffres

Plus de 12,12 millions d'élèves font leur rentrée ce mardi. Encadrés par 850.000 enseignants

Rentrée des classes(photo d'illustration) (AFP/ Denis Charlet)
Rentrée des classes(photo d'illustration) (AFP/ Denis Charlet)
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• 12.125.300 : le nombre d'élèves qui reprennent l'école mardi 4 septembre. 6.716.300 dans les écoles, 3.307.400 au collège et 2.101.600 au lycée (publics et privés).
• 850.000 : le nombre d'enseignants qui vont les encadrer.
• 64.835 : le nombre d'établissements publics et privés qui vont les accueillir.
• 1.000 : le nombre de postes d'enseignants en primaire réinjecté par le nouveau gouvernement. Le gouvernement sortant avait programmé 14.000 suppressions de postes, dont 5.700 pour le primaire.
75 : le nombre de Conseillers principaux d'éducation et 280 : le nombre de professeurs dont les recrutements sont prévus (postes budgetés mais non pourvus) dans le secondaire. 2.000 assistants d'éducation et 500 APS (assistants chargés de prévention et de sécurité) doivent également être recrutés.
• 60.000 : le nombre de postes dans l'Education nationale que François Hollande veut créer.
• 26 : le nombre d'élèves par classe en maternelle. Et aussi : 23 en élémentaire, 25 au collège, 20 en lycée professionnel, 29 en lycée général et technologique.
• 6 : le nombre d'enseignants pour 100 élèves-étudiants. La France a le taux d'encadrement le plus faible des 34 pays de l'OCDE, selon une note de 2011 du Centre d'analyse Stratégique (CAS), organisme rattaché à Matignon, prenant pour référence l'année 2007, quand ont débuté les suppressions de postes massives. Le taux d'encadrement est particulièrement bas dans le primaire (5 enseignants pour 100 élèves) alors que collèges lycées ont un taux "taux médian" dans l'OCDE (7,5 enseignants pour 100 élèves).
• 356,20 : en euros, le montant de l'ARS (allocation de rentrée scolaire) pour un enfant de 6 à 10 ans, soit une augmentation de 25%. Elle atteint 375,85 euros pour un enfant de 11 à 14 ans et 388,87 euros pour un élève de 15 à 18 ans.
• 2,9 : l'augmentation, en pourcentage, du coût de la rentrée pour un enfant entrant en classe de 6e, selon l'association Familles de France. Selon la Confédération syndicale des familles (CSF), le coût de la scolarité (rentrée et dépenses de l'année) augmente de 6,88%. Le ministère de l'Education nationale évalue quant à lui à 1,9% la hausse du coût des fournitures, l'équivalent de l'inflation.














SOCIAL

Petroplus au tribunal de commerce de Rouen

Publié le mardi 04 septembre 2012 à 07H34
Est-ce enfin le bout du tunnel pour les « Petros » ? Ce matin, à 10 heures, ils se rendront au tribunal de commerce de Rouen pour manifester. Les juges doivent examiner les deux dossiers de reprise de la raffinerie, placée en redressement judiciaire le 24 janvier à la suite de la faillite de sa maison mère suisse, Petroplus.
Le tribunal de commerce se penchera sur les deux offres de reprise, déposées par les sociétés Alafandi petroleum group (APG), basée à Hong Kong, et NetOil, dont le siège est à Dubaï.
Le tribunal pourrait se prononcer le jour même sur l'avenir du site, mais ce dossier est complexe et difficile. D'ailleurs, lundi soir, une réunion - fermée à la presse - s'est tenue à Bercy sous l'égide du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.
Elle devait permettre au ministre de faire le point sur la situation de la raffinerie, de multiples rebondissements étant survenus ces derniers jours au point d'écorner la crédibilité des repreneurs, notamment de Ramzi Alafandi, le patron d'APG.
Jeudi soir, il avait annoncé le retrait de son offre, en raison d'un désaccord avec Shell portant sur les modalités de la transition entre la fin du contrat ponctuel conclu par la compagnie anglo-néerlandaise, qui maintient pour le moment la raffinerie en activité, et l'arrivée du repreneur.
Puis vendredi soir, la direction du site avait annoncé qu'APG était revenu sur son retrait et avait repris contact avec Shell pour aplanir leurs divergences. De quoi susciter bien des interrogations de la part des pouvoirs publics.
Désormais, c'est la justice qui doit trancher. Trois options s'offrent à elle : revendre la raffinerie à l'une des deux sociétés, retarder la décision, comme l'affirme l'agence Reuters, ou décider de liquider le site.















Rentrée morose pour les salariés de PSA Aulnay

Par 

PSA Aulnay - C3
© D.R. - PSA Peugeot Citroën

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Après cinq semaines hors des murs, les salariés ont repris ce matin le chemin du site PSA, avec en toile de fond l’angoisse de la fermeture début 2014.
6h45, l’équipe du matin a pris son service, marquant la rentrée à l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois. Mais ce redémarrage est loin d’être en fanfare, après les quatre semaines de congés estivaux et une semaine de chômage partiel. Avec l’arrêt de la production sur le site fin 2014 en toile de fond, les salariés n’ont pas vraiment déconnecté.
Et la semaine s’annonce déjà décisive : les représentants syndicaux du site organiseront des réunions, atelier par atelier, pour sonder leurs troupes et élaborer une stratégie de contestation. Avant l’été, les syndicats ne penchaient pas pour des journées de grève, privilégiant les rassemblements musclés lors de journées coups de poing.
La semaine du 10 septembre devrait leur donner plusieurs occasions de s’exprimer. Lundi, une cérémonie sera organisée dans le Doubs pour célébrer les 100 ans de Sochaux. Le ministre de l’Economie Pierre Moscovici et le président du directoire de PSA Philippe Varin seront présents sur le site historique de Peugeot.
Le lendemain, l’action se déplacera à Paris, où le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg devrait recevoir les syndicats. Le ministre leur présentera












Doux : le dernier repreneur potentiel jette l’éponge à Graincourt

Par 

 
Doux
© D.R. - Doux

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Le groupe ukrainien MHP a fait savoir, lundi 3 septembre, qu’il n’était finalement pas intéressé par le site du Pas-de-Calais.
"On peut se considérer comme chômeurs", a déclaré à l'AFP Fabrice Anot, délégué CGT du site, qui évoque un "profond sentiment d'abandon" chez les salariés de Graincourt. MHP était en effet le dernier repreneur potentiel de l’usine.
Pour trouver une explication à ce désistement, la "vétusté assez prononcée" a été évoquée. MHP s’est rendu sur les lieux vendredi dernier et a donc pu s’en apercevoir par lui-même !
Mercredi 5 septembre, le tribunal de commerce de Quimper doit examiner les offres de reprise partielles d’autres sites du groupe. La majorité des 254 salariés du site de Graincourt ont donc décidé de se rendre au tribunal demain.
Dans une mise au point adressée à l'AFP, le maire de la commune voisine D'Offin, Roger Houzel, qui avait "suscité" la candidature d'un autre repreneur - iranien, celui-là -, a indiqué que "ni l'administrateur (...) ni les cadres du groupe Doux n'ont été en mesure de fournir de comptabilité analytique permettant d'y voir clair dans les comptes de résultat du site de Graincourt".
Le délégué CGT Fabrice Anot avait évoqué, rapportant des propos de Roger Houzel, de "faux bilans comptables" fournis par la direction du groupe.
Roger Houzel nuance toutefois : "Le groupe Doux, pris dans le tourbillon de la procédure collective d'ensemble, ne nous fournit que des informations très parcellaires", a-t-il corrigé, déplorant qu'"aucun représentant de l'Etat, à l'exception du préfet, toujours présent et constructif", ne se soit manifesté.
"Je n'ai jamais dit (à Fabrice Anot) que Charles Doux m'avait donné de faux bilans comptables. Ces propos sont inexacts. Le groupe Doux nous a bien communiqué des informations comptables certifiées, lesquelles ne couvraient pas spécifiquement l'usine de Graincourt qui ne disposait pas, en revanche, d'une comptabilité analytique propre", a-t-il précisé à l'AFP.
"C'est cette absence de comptabilité analytique qui a rendu très difficile l'établissement d'un prévisionnel sérieux par le cabinet comptable que nous avions mandaté pour que les repreneurs potentiels puissent présenter une offre de reprise cohérente et viable au tribunal de Quimper", a-t-il encore affirmé.

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