HUMOUR......ENCORE QUE......
VOUS AVEZ BIEN LU: C'EST DE COPE, PAS DE COLUCHE
INSURRECTION

SOCIAL
MON DIEU, SAUVEZ NOUS DE LA CONNERIE
En Egypte, séance d’exorcisme de musulmans par un prêtre copte
L’église Saint-Siméon, au Caire, en juillet 2012 (Magali Corouge/Documentography)
(Du Caire) Etre délivré du démon qui les ronge : c’est la raison pour laquelle des centaines de musulmans se rendent chaque semaine à l’église du Mokattam, un quartier chrétien défavorisé à la périphérie du Caire.
Les coptes
La désignation de « copte » est attribuée aux chrétiens d’Egypte, qui représentent la plus grande communauté chrétienne du Moyen-Orient ; ils constituent 6 à 10 % de la population égyptienne.
La communauté chrétienne copte d’Egypte, souvent décrite comme victime de l’écrasante majorité des musulmans (en témoigne le dernier épisode tragique du film anti-islam réalisé par un chrétien copte), montre ici un autre visage.
Au-delà de la singularité de la situation, ces exorcismes de musulmans constituent pour de nombreux coptes une démonstration de force de leur communauté.
Une église majestueuse au milieu des ordures
Le Christ semble avoir béni le quartier des Zabbalines, ces chiffonniers pour la plupart chrétiens qui participent largement au ramassage des déchets du Caire. Il leur a offert une église aux dimensions vertigineuses, à la hauteur de leur foi. Taillée dans le roc et accrochée au flanc de la montagne du Mokattam, l’église Saint-Siméon se dresse, majestueuse, au beau milieu des ordures.
Chaque semaine, le lieu saint attire des pèlerins d’un genre particulier. Parmi les nombreux visiteurs, une majorité de musulmans – pour la plupart des femmes – viennent chercher à Saint-Siméon le repos de leur esprit.
Il est 19 heures. La cloche retentit, la messe du jeudi rencontre un véritable succès. C’est le jour des exorcismes. Ils sont pratiqués par le célèbre père Samaan.
Le père Samaan dans l’église Saint-Siméon (Magali Corouge/Documentography)
La foule curieuse s’agglutine à l’entrée ; la cérémonie démarre par une messe où sont chantés des cantiques à la gloire du seigneur. Au premier rang, des femmes voilées, habillées de noir des pieds à la tête, sont assises en rang serré. Le regard dans le vide, elles écoutent les chants provenant de la chorale postée sur l’estrade.
Baba Samaan, prêtre exorciste
Exposées tels des trophées, sous les yeux de chrétiens ébahis, les musulmanes attendent « baba Samaan », le père Samaan, l’homme qui portera sa croix à leur front et expulsera le « chaytan », le diable, qui les possède.
Ces femmes, souvent d’origine modeste, ont entrepris un long voyage, parfois des journées entières de bus ou de train, avant d’atteindre la montagne des chiffonniers.
Placées sur des socles, des caméras balaient la salle. La cérémonie sera filmée et rediffusée sur des chaînes coptes. Tout est en place pour « le show » du prêtre.
Le père Samaan, soutane noire, longue barbe blanche, croix incrustée de strass autour du cou, fait irruption dans l’église. Et c’est soudain l’hystérie collective. Les centaines de personnes se lèvent dans un même élan pour se jeter littéralement sur l’homme dans l’espoir de toucher ne serait-ce que le bout de sa soutane. Un cordon de sécurité se forme autour des premiers rangs. Il n’y aura que cette partie de la salle qui recevra la bénédiction de l’homme de Dieu.
Des femmes regardent le père Samaan pratiquer un exorcisme (Magali Corouge/Documentography)
Les musulmans « crachent leurs démons »
Des adolescents armés de bouteilles d’eau bénite suivent le prêtre, qui a empoigné sa croix comme un poignard. Le regard noir sous des sourcils drus, il se dirige vers la première musulmane. L’eau bénite que le père projette sur la femme électrise son visage ; elle se met aussitôt à trembler.
D’un geste radical, « la possédée » défait le voile qui lui couvrait la tête. Cheveux en bataille et yeux hagards, elle se frappe la poitrine et pousse des gémissements.
Le père Samaan exorcise une femme (Magali Corouge/Documentography)
« Sors d’ici ! » ordonne le prêtre. « Sors de ce corps ! », assène-t-il en collant avec insistance l’imposante croix sur le front de la femme en sueur. Une succession de spasmes, et la femme semble s’apaiser. Elle se lève. Le pas tranquille, sous une nuée d’applaudissements et de chants à la gloire du Seigneur, elle se dirige vers l’estrade.
Cette scène quasi-cinématographique se répète inlassablement. Pendant près d’une heure, des hommes et des femmes, en grande partie musulmans, « crachent leurs démons » à la vue de la croix de l’homme de Dieu.
Le père Samaan exorcise un homme (Magali Corouge/Documentography)
« Un outil pour délivrer des mauvais esprits »
Amira, avant la cérémonie, a confié être possédée. « Je suis malade et fatiguée, je ne peux plus prier, ni lire le Coran », avoue la jeune femme qui a fait le voyage accompagnée de sa mère. « Ma fille est dominée par des maîtres qui apparaissent dans son sommeil et lorsqu’elle est éveillée », prétend la vieille dame, qui regrette que médecins et cheikhs de mosquée n’aient pu la guérir.
« Des voisines nous ont dit de venir voir baba Samaan, il dit des textes magiques qui renvoient les esprits », ajoute Amira.
La jeune femme, interrogée sur l’aspect « haram » (péché) de cette cérémonie au regard de l’islam, se défend de flirter avec la sorcellerie ou l’hérésie :
« Le père Samaan est un religieux. Même si c’est un chrétien, son pouvoir de guérir lui vient directement de Dieu. »
Un don de Dieu, c’est bien cela que le prêtre met en avant. L’homme revendique n’être qu’un intermédiaire :
« Dieu se sert de moi comme d’un outil pour délivrer des mauvais esprits. »
Cet homme venu à la rencontre des chiffonniers en 1974 est depuis devenu un véritable chef communautaire. Ses admirateurs lui attribuent une relation privilégiée avec Dieu, dont lui viendrait directement ce pouvoir de guérir les malades.
Le père Samaan exorcise une femme (Magali Corouge/Documentography)
« Démonstrations de force » des coptes
Pour beaucoup de coptes, tel le jeune Macarious, rencontré à la sortie de l’église, si les musulmans viennent en nombre, c’est que les exorcismes du prêtre sont une preuve de la puissance de sa religion. Un commentaire qu’explique le spécialiste des chiffonniers du Caire, Gaétan du Roy :
« Pour les chrétiens d’Egypte qui se sentent menacés par l’islamisation croissante de la société, et dont le sentiment de mise à l’écart est de plus en plus présent depuis l’arrivée de Frères musulmans au pouvoir, ces démonstrations de force sont autant d’occasions de faire exister leur religion, surtout lorsque des musulmans viennent chercher la guérison dans leurs églises. »
Des musulmans qui s’en remettent au Christ pour guérir leurs maux, c’est l’illustration faite par ces exorcismes publics, qui ont été cependant de nombreuses fois décriés au sein de l’Eglise copte comme une dérive protestante.
Une femme en transe après un exorcisme du père Samaan (Magali Corouge/Documentography)
SOCIAL
Les grandes modifications de l'impôt sur le revenu
Le Monde.fr
GEL DU BARÈME
Le barème n'étant plus indexé sur l'inflation, la hausse d'impôt est mécanique pour les contribuables qui ont enregistré une progression, même minime, de leurs revenus en 2012. Le gouvernement a augmenté le montant de la décote pour épargner les foyers les plus modestes.
RÉDUCTION DU PLAFONNEMENT DU QUOTIENT FAMILIAL
C'est le revenu mensuel du foyer à partir duquel un couple marié avec 2 enfants commence à être touché par la réduction à 2 000 euros (contre 2 336 euros ) du plafonnement du quotient familial, ce système qui permet à un foyer de payer d'autant moins d'impôts qu'il a de personnes à charge. Cette mesure concernerait moins de 2,5% des foyers fiscaux selon le gouvernement.
BAISSE DU PLAFOND DES NICHES FISCALES
Le gouvernement réduit fortement le plafond des niches fiscales. A l'avenir un foyer ne pourra pas diminuer son impôt sur le revenu de plus 10 000 euros par le biais des dispositifs concernés (employé à domicile, investissement dans les PME, investissement locatif...). Aujourd'hui un couple avec deux enfants, qui déclare 130 000 euros de revenus annuels net imposable sur l'année 2012, peut ne pas payer d'impôt sur le revenu, a calculé le cabinet Fidroit.
IMMOBILIER
Afin de fluidifier le marché immobilier, le gouvernement prévoit d'appliquer un abattement exceptionnel de 20% en 2013 sur les plus-values nettes imposables réalisées lors de la vente d'un bien immobilier (autre que terrain à bâtir), après prise en compte de l'abattement légal pour durée de détention.
NOUVELLE TRANCHE À 45 %
Le gouvernement créé une nouvelle tranche d'impôt sur le revenu à 45% pour les revenus supérieurs à 150 000 euros par part. 50 000 contribuables seraient concernés par cette mesure qui doit permettre à l'Etat d'engranger 320 millions d'euros de recettes supplémentaires à compter de 2013.
TAXATION DU CAPITAL COMME LE TRAVAIL
Les intérêts générés grâce aux placements, les dividendes et les plus values mobilières seront désormais soumis à l'impôt sur le revenu. Le gouvernement met donc fin à l'option du Prélèvement forfaitaire libératoire, qui était avantageuse pour les contribuables imposés à 30 % ou 41 %.
LA FIN DE L'ISF ALLÉGÉ
Le gouvernement revient sur l'allégement de l'ISF, voté sous N. Sarkozy. Le nouveau barème est un peu moins élevé qu'en 2011, ce qui explique qu'à patrimoine identique, les assujettis paieront moins d'ISF qu'en 2012 ou en 2011. Mais le gouvernement compte aussi revenir sur certains mécanismes qui permettent de réduire la base taxable.
TAXE À 75 %
C'est le nombre de personnes concernées par la super taxe qui s'appliquera aux revenus d'activité supérieurs à 1 million d'euros par bénéficiaire. Ces contribuables paierons chacun en moyenne 140 000 € d'impôt en plus selon le gouvernement.
Le propriétaire luxembourgeois des hauts fourneaux lorrains, ArcelorMittal, doit rendre publique, lundi 1er octobre, sa décision concernant l'avenir de l'aciérie de Florange, lors d'un comité central d'entreprise. Si l'arrêt définitif des hauts fourneaux est prononcé – ceux-ci ne tournent déjà plus depuis quatorze mois – environ 600 des 2 500 salariés du site de Florange se retrouveront au chômage, sans compter les sous-traitants.
Interrogé dimanche soir sur France 2, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, a indiqué qu'une nationalisation n'était "pas à l'ordre du jour". "A chaque fois qu'on a nationalisé, l'Etat n'a pas été un très bon gestionnaire, a fait remarquer M. Montebourg, habituellement classé à l'aile gauche du Parti socialiste. Nous avons posé des exigences. Nous avons demandé que, si [Arcelor Mittal] prend cette décision [de se désengager de l'aciérie], qu'il nous laisse deux mois pour nous permettre de rechercher une solution de reprise."Pour éviter un désastre social dans une région déjà très largement affectée par la fermeture de plusieurs sites sidérurgiques – la dernière en date étant celle du site ArcelorMittal de Gandrange en 2009 –, le nouveau gouvernement a sonné la mobilisation générale. Le président François Hollande a reçu la semaine dernière à l'Elysée Lakshmi Mittal, patron des aciéries. Au côté d'Arnaud Montebourg, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et même la ministre de la culture, Aurélie Filipetti, ancienne élue de la région, sont montés au créneau.
LOI SUR LE RACHAT DE SITES AUX INDUSTRIELS
L'idée de l'Etat est que si la fermeture des hauts fourneaux est actée, ces derniers doivent pouvoir être rachetés en dépit du refus du propriétaire. C'est précisément l'objet de la proposition de loi que le groupe socialiste doit déposer dans la semaine, permettant le rachat de sites aux industriels qui veulent s'en débarrasser. Le texte devrait être voté d'ici la fin de l'année.
Mais cette loi fait débat. Dimanche soir, le numéro un de la CFDT, François Chérèque, a menacé de quitter la table des négociations sur la réforme du marché du travail si la loi était débattue à l'Assemblée avant le terme des discussions, prévu pour la fin de l'année. "Si les députés commencent à débattre une loi, la CFDT se retirera sur le champ de la négociation, et la négociation 'historique' du président de la République, ce sera un échec historique", a-t-il lancé lors de l'émission "Le Grand Jury" RTL-Le Figaro-LCI. "On a une feuille de route", qui guide la négociation sur la "sécurisation de l'emploi", "et là, d'un seul coup, M. Montebourg dit à Florange je vais déposer une loi la semaine prochaine", s'est étonné M. Chérèque, qui se dit par ailleurs favorable au "principe" d'une telle loi.
ArcelorMittal . les salariés bloquent l'entrée de la direction
Plusieurs dizaines de salariés d'ArcelorMittal de Florange (Moselle) ont bloqué lundi matin les locaux de la direction du site, dont ils ont soudé les grilles d'entrée, alors qu'un comité central d'entreprise extraordinaire se déroulait à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
"C'est la semaine cruciale: j'en appelle à la mobilisation générale", a exhorté le leader CFDT Edouard Martin, alors que le numéro un mondial de l'acier pourrait annoncer la fermeture des deux hauts-fourneaux de Florange, les derniers de Lorraine.
Le haut-fourneau P3 est à l'arrêt depuis l'été 2011 et le P6 depuis octobre 2011. Ils concernent 570 emplois directs, mais un millier en comptant les sous-traitants, selon les syndicats.
"Il faut que tout le monde se mobilise. Parce qu'il faut bien comprendre que si les hauts-fourneaux ferment, l'activité +froide+ sera réduite, et les emplois seront menacés", a affirmé le syndicaliste.
Jeudi, le ministre du Redressement productif avait indiqué être "dans un bras de fer qui commence" avec ArcelorMittal.
Le gouvernement souhaite que l'aciériste cède les hauts-fourneaux à un repreneur, le géant de l'acier gardant la "filière froide" de transformation du métal produit localement. Les syndicats se sont montés sceptiques face à cette proposition, et craignent qu'aucun aciériste ne soit intéressé par la seule "filière chaude".
"Le site marche bien parce qu'il est intégré. Scinder l'activité en deux n'aurait aucun sens, nous voulons que le gouvernement fasse pression pour qu'ArcelorMittal cède l'ensemble du site, pas uniquement la filière chaude", a expliqué un responsable CGT, Jean Mangin.
Selon M. Broccoli, "Mittal n'est pas fou, il garde la partie qui lui convient, il sait que la partie hauts-fourneaux est invendable, c'est un marché de dupes". "Ce CCE est un point final, l'arrêt de mort officiel de notre usine", a-t-il ajouté en précisant que s'il y avait peu de manifestants à Saint-Denis c'est que les salariés bloquaient Florange.
L'ensemble des représentants syndicaux, venus participer au CCE qui doit sceller le sort des deux hauts-fourneaux de Florange, ont souligné la nécessité de ne pas scinder le site mosellan.
ArcelorMittal : fermeture définitive des hauts-fourneaux de Florange (syndicats)
La fermeture définitive des hauts-fourneaux de Florange a été annoncée lundi matin par la direction d'ArcelorMittal, lors d'un comité central d'entreprise extraordinaire à Saint-Denis. Cette fermeture concerne 570 emplois directs, mais un millier en comptant les sous-traitants, selon les syndicats.
Des ouvriers scellent l'une des trois entrées du site ArcelorMittal à Florange lundi matin © Radio France Mathilde Lemaire
Le couperet est tombé. La fermeture définitive des hauts-fourneaux de Florange a été annoncée lundi matin par la direction d'ArcelorMittal, lors d'un comité central d'entreprise extraordinaire à Saint-Denis. A l'extérieur des locaux, un important dispositif policier a été déployé pour faire face à une éventuelle manifestation. Pour l'heure seule une dizaine de syndicalistes étaient présents.
Le haut-fourneau P3 est à l'arrêt depuis l'été 2011 et le P6 depuis octobre 2011. Ils concernent 570 emplois directs, mais un millier en comptant les sous-traitants, selon les syndicats.
A Florange, plusieurs dizaines de salariés d'ArcelorMittal bloquaient lundi matin les locaux de la direction du site mosellan, après avoir soudé les grilles d'entrée.
"Est-ce qu'il va y avoir un plan social ? Est-ce que la direction va accepter une solution de reprise ?"
"On a entendu beaucoup de choses ces dernières heures. Aujourd'hui, nous attendons des réponses à deux questions : est-ce qu'il va y avoir un plan social ? Est-ce que la direction va accepter une solution de reprise et combien de temps va-t-elle laisser pour trouver un repreneur ?", déclarait le délégué CFDT Jean-Marc Vecrin, juste avant de rentrer dans la salle de réunion.
Dimanche soir, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a jugé "prématurée" la question d'une reprise par l'Etat du site sidérurgique mosellan. Samedi Libération indiquait qu'ArcelorMittal aurait accepté de céder les hauts-fourneaux, encore faudrait-il trouver un repreneur.
Les prises de parole syndicales devant l'une des trois entrées de l'acierie de Florange lundi © Radio France Mathilde Lemaire
Florange : ArcelorMittal donne deux mois à l'Etat pour trouver un repreneur
ArcelorMittal confirme son intention de fermer les hauts fourneaux de Florange (Moselle) tout en donnant deux mois au gouvernement français pour trouver un repreneur.
Le couperet est tombé. La direction d'ArcelorMittal a annoncé ce lundi matin en comité central d'entreprise la fermeture définitive des derniers hauts-fourneaux de Moselle. « Force est de constater qu'après quatre années de difficultés économiques, aucun retour prochain aux niveaux d'avant crise ne peut malheureusement être espéré », a déclaré à midi la direction dans un communiqué. ArcelorMittal indique vouloir « concentrer ses efforts et ses investissements sur les activités aval » qui emploient plus de 2.000 personnes
Une concession vis-à-vis du gouvernement
La direction d'ArcelorMittal a néanmoins donné 60 jours au gouvernement pour trouver un repreneur pour la filière liquide. La cokerie, bien qu'elle ne soit pas concernée par le projet de fermeture, pourrait être incluse dans la cession.
Sous la pression du gouvernement, le groupe sidérurgiste a donc fait une concession par rapport à la stratégie adoptée sur d'autres sites. A Liège, ArcelorMittal a fermé la porte à une reprise par la région wallonne des deux hauts-fourneaux, dont la fermeture avait été annoncée en octobre 2011. La fermeture du site avait été décidée en octobre 2011 « en raison d'un problème de surcapacité », et la « céder à un concurrent n'aurait pas de sens car cela contribuerait à renforcer le problème », avait expliqué la semaine dernière Etienne Botton, le porte-parole du groupe.
Les deux hauts-fourneaux de Florange sont à l'arrêt depuis 14 mois du fait de la faiblesse de la demande d'acier en Europe. La cokerie de Florange fournit actuellement le site de Dunkerque, qui dispose d'une capacité de production de 7,8 millions de tonnes par an contre 2,8 millions pour Florange.
Selon ArcelorMittal, 629 personnes seraient concernées par la fermeture de la « phase liquide » de Florange. Le groupe juge possible d'éviter tout licenciement sec en recourant notamment aux programmes de mobilité et d'accompagnement individuel.
EMMANUEL GRASLAND
Un accord enfin trouvé entre syndicats et direction de Britanny Ferries
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C’est dans la nuit de dimanche à lundi 1er octobre qu’a été signé le protocole d'accord proposé par la direction de la compagnie de ferries. Une signature qui intervient après consultation du personnel embarqué dimanche qui a dit oui à 58,68%.
Près de 1 300 salariés, étaient appelés dimanche à voter par téléphone jusqu'à minuit à cette consultation organisée par l'intersyndicale CGT et CFDT.A l’issue de ce vote, les syndicats ont annoncé la conclusion du protocole d’accord avec la direction. Une décision qui met fin au conflit qui immobilise les navires de la compagnie depuis dix jours.
Le protocole d’accord avait été proposé mercredi par la direction. Mais les syndicats CGT et CFDT avaient refusé de signer ce texte, dénonçant un "ultimatum" ne permettant pas de consulter le personnel, et un "lock-out". Selon eux, la direction de la compagnie avait immobilisé ses huit navires le 21 septembre, alors que les salariés grévistes, qui ont perturbé le trafic pendant 24 heures jusqu'à immobiliser plusieurs ferries, avaient voté la reprise du travail.
Les navigants en grève protestaient contre un plan de retour à la compétitivité annoncé en juin par la compagnie maritime confrontée à des difficultés financières et à une perte de 70 millions d'euros. Selon les deux syndicats, "le seul point de blocage de ce conflit concerne les conditions et les rythmes de travail du personnel embarqué".
En fin de semaine , la direction avait refusé de participer à une table ronde organisée par le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier. Pour autant, le ministre avait assuré que le dialogue n’était pas rompu.
La Brittany Ferries, dont le siège se trouve à Roscoff (Finistère), dessert la Grande-Bretagne, l'Irlande et l'Espagne. Elle bat pavillon français et emploie 2 500 salariés.
Elle est détenue en majorité par la coopérative agricole Sica de Saint-Pol-de-Léon (Finistère). Elle avait annoncé en juin la suppression de plusieurs traversées et un plan de retour à la compétitivité, avec réduction des coûts salariaux et suppressions de plusieurs avantages.
Pour protester, les salariés de Ford Blanquefort ont choisi le Mondial
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Sous les cris "tous ensemble", et "ça va péter", dans une ambiance marquée de sifflets et de chants, plusieurs centaines de salariés de l’usine de Ford de Blanquefort ont manifesté dans les allées du Mondial de l’automobile le samedi 29 septembre.
Rendez-vous était donné à 12h30 sur le stand du constructeur dans le Hall 1 de la Porte de Versailles. Mais c’est dès 11h45 devant les portes du Mondial de l’automobile que les salariés de Ford ont pris les micros pour contester la position de leur groupe concernant leur usine en France. Tous craignent des suppressions d’emplois sur le site en restructuration, notamment dans un climat marqué par la crise de l’automobile en Europe. Ils réclament donc à la direction des garanties suffisantesDepuis le haut des escaliers à l’entrée du Hall 1, tous arborent des affiches, banderoles ou autocollants sur lesquels est indiqué : "Ford, sauvons les emplois". A 12h25, tous les manifestants, emmenés par Philippe Poutou, ancien candidat du NPA à la présidentielle, et Olivier Besancenot, du même parti, traversent le Hall 1, les visiteurs leur laissant le passage, un peu surpris.
Une fois arrivés sur le stand Ford, des cotillons sont jetés sur le stand, les chants et les cris se multiplient sous les yeux des hôtesses et responsables de Ford.
Les deux porte-parole, Philippe Poutou et Olivier Besancenot, seuls disposés à accorder des entretiens, selon l’un des salariés de Ford, montent sur une des voitures exposées et appellent la direction à clarifier sa position.
Une action pour rien ?
Dans la foule, regardant ce spectacle, quelques syndicalistes assurent au porte-parole de Ford que monter sur les voitures ne faisait pas partie du programme prévu. "On n’est pas vraiment en accord avec cela", assure l’un d’entre eux.
Quant au porte-parole de Ford, il s’attendait à une telle action, mais assurément pas à voir les porte-parole debout sur les voitures. Selon lui, cela ne fait pas avancer le dossier. "La direction a annoncé 125 millions d’euros d’investissement sur le site pour le réindustrialiser, il faut comprendre que cela prend du temps", explique-t-il à L’Usine Nouvelle.
A l’argument selon lequel les salariés sont inquiets par la crise actuelle qui touche bon nombre de constructeurs, dont Ford, il précise que le groupe est inquiet face à la chute des ventes. Mais la France n’est pour l’heure pas concernée par le plan de départs volontaires annoncé la semaine dernière par la direction américaine.
Les salariés mécontents, eux, continuent à coller des autocollants sur tous les véhicules exposés, pendant que les porte-paroles répondent aux médias. Et les clients, eux aussi mécontents, s’insurgent. L’un d’eux assure à L’Usine Nouvelle qu’il a fait 200 km pour voir la nouvelle Kuga et qu’il ne peut pas observer le modèle couvert d’autocollants de manifestants. Les hôtesses, elles, commencent à nettoyer le stand. "Cela va prendre entre une et deux heures, précise le porte-parole de Ford à L’Usine Nouvelle. Mais on est habitué : on y a droit à chaque Mondial".
Les PSA aussi
Samedi matin, les salariés de Ford n’étaient pas les seuls sur le Mondial à protester. Les syndicats de PSA Aulnay, à l’appel du Sia, syndicat majoritaire, ont demandé une rencontre au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, et ont réclamé des garanties suffisantes pour tous les salariés menacés dans le groupe.
"Carton rouge pour Montebourg", "Pôle Emploi c'est non", pouvait-on notamment lire sur les banderoles. Certains manifestants agitaient des cartons rouges à l'intention du ministre. Via son compte Twitter, Arnaud Montebourg a assuré qu'il se rendra au salon la semaine prochaine, ajoutant: "Je veux rencontrer les salariés de PSA que j'ai déjà vus à trois reprises et qui défendent légitimement leur travail".
"Carton rouge pour Montebourg", "Pôle Emploi c'est non", pouvait-on notamment lire sur les banderoles. Certains manifestants agitaient des cartons rouges à l'intention du ministre. Via son compte Twitter, Arnaud Montebourg a assuré qu'il se rendra au salon la semaine prochaine, ajoutant: "Je veux rencontrer les salariés de PSA que j'ai déjà vus à trois reprises et qui défendent légitimement leur travail".
RSA et RMI, halte aux idées reçues
Par Julie Tadduni, le Jeudi 27 Septembre 2012
Selon une enquête de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), le RMI, remplacé par le RSA en 2009, ne détourne pas les jeunes du travail.
Rares sont les jeunes de moins de 25 ans éligibles au RSA. L’une des raisons évoquées pour justifier cette restriction est la crainte que cela ne décourage les jeunes à travailler ou à poursuivre leurs études. Dans une enquête publiée aujourd’hui, l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) rapporte qu’il n’y a pas de rupture significative dans les taux à l’emploi à partir de 25 ans, âge où la plupart des jeunes peuvent pourtant bénéficier du RSA.
Une rupture marginale
L’Insee constate une très légère rupture pour les jeunes les moins diplômés, disposant au mieux du brevet des collèges. Cependant, elle n’apparaît significative que quelques années seulement (2004 et 2005). Au total, entre 2004 et 2009, seuls de 1,7 % à 2,9 % de ces jeunes auraient été découragés de travailler, en raison du RMI.
Une mesure non dissuasive
Entre 2004 et 2009, les jeunes ayant au mieux un Baccalauréat affichent un taux d’emploi de 63 % à 20 ans, qui atteint les 76 % à 24 ans. Il progresse à 77 % à 25 ans puis à 78 % à 30 ans. Aucune rupture significative n’est donc visible à partir de 25 ans.
Rares sont les jeunes de moins de 25 ans éligibles au RSA. L’une des raisons évoquées pour justifier cette restriction est la crainte que cela ne décourage les jeunes à travailler ou à poursuivre leurs études. Dans une enquête publiée aujourd’hui, l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) rapporte qu’il n’y a pas de rupture significative dans les taux à l’emploi à partir de 25 ans, âge où la plupart des jeunes peuvent pourtant bénéficier du RSA.
Une rupture marginale
L’Insee constate une très légère rupture pour les jeunes les moins diplômés, disposant au mieux du brevet des collèges. Cependant, elle n’apparaît significative que quelques années seulement (2004 et 2005). Au total, entre 2004 et 2009, seuls de 1,7 % à 2,9 % de ces jeunes auraient été découragés de travailler, en raison du RMI.
Une mesure non dissuasive
Entre 2004 et 2009, les jeunes ayant au mieux un Baccalauréat affichent un taux d’emploi de 63 % à 20 ans, qui atteint les 76 % à 24 ans. Il progresse à 77 % à 25 ans puis à 78 % à 30 ans. Aucune rupture significative n’est donc visible à partir de 25 ans.
Pétroplus: pas de décision demain, les débats seront réouverts le 16 octobre
Le tribunal de commerce de Rouen ne rendra pas de décision sur l'avenir de la raffinerie Pétroplus à Petit-Couronne mardi 2 octobre comme c'était prévu. Le tribunal va rouvrir les débats à partir du 16 octobre.
- Par Carole Belingard
POLITIQUE
64% des Français favorables au traité budgétaire européen
Selon un sondage BVA, 72 % des Français plébiscitent également la règle d'or interdisant aux Etats de la zone euro d'avoir un déficit public supérieur à 0,5% du PIB.
Près de deux Français sur trois (64%) voteraient en faveur du traité budgétaire européen s'il était soumis à référendum, contre 36% qui le rejetteraient, selon un sondage BVA publié lundi par Le Parisien/Aujourd'hui en France.
Même approbation concernant la règle d'or prévue dans le traité et interdisant aux Etats de la zone euro d'avoir un déficit public supérieur à 0,5% du PIB : 72% y sont favorables et 25% s'y opposent, 3% étant sans opinion.
Dernier enseignement de cette enquête : une courte majorité (52%) n'est pas d'accord avec l'idée que « l'instauration de cette règle d'or ne serait pas démocratique, car elle limiterait les marges de manoeuvre des gouvernements démocratiquement élus », 46% l'approuvant et 2% n'ayant pas d'avis sur le sujet.
Ce sondage, effectué les 27 et 28 septembre, paraît au lendemain d'une manifestation contre le traité, qui a réuni dimanche des dizaines de milliers de personnes à Paris, et à la veille du début de l'examen du texte au Parlement.
Sondage réalisé sur internet auprès d'un échantillon de 991 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
SOURCE AFP
L'armée française quitte une de ses bases en Afghanistan
Des soldats français sur la base de Tagab, dans l'est en janvier 2011 (AFP)
Dans le cadre du retrait graduel des forces françaises, la base de Tagab a été confiée dimanche à l'armée américaine.
L’armée française a quitté dimanche sa base de Tagab, dans l’est de l’Afghanistan, dont elle a cédé le contrôle aux troupes américaines, dans le cadre du retrait de ses forces déployées au sein de la force multinationale de l’Otan, a constaté un journaliste de l’AFP. Les derniers soldats français encore présents sur le site, environ 140, ont évacué dans la journée la FOB (base opérationnelle avancée), où a eu lieu une brève cérémonie de passation de pouvoirs à un détachement de l’armée américaine.
Après leur retrait du district de Surobi, en juillet, le départ des troupes françaises de Tagab marque une étape importante du désengagement français. Les forces françaises devraient compter environ 2 550 hommes mi-octobre sur le théâtre afghan, contre 4 000 un an auparavant. Avec pour objectif de parvenir à un effectif d’environ 1 500 soldats fin 2012, puis de 500 mi-2013.
Le colonel français Geoffroy de Larouzière a transmis le commandement de la base au lieutenant-colonel américain Robert Burrell, qui continuera de conseiller l'état-major de la 3e brigade de l’Armée nationale afghane (ANA) présente à Tagab, à la tête d’environ 250 soldats américains. Les troupes françaises étaient présentes depuis juillet 2008 à Tagab, l’un de leurs bastions en Kapisa, où elles ont compté jusqu'à environ 800 hommes.
Fin du retrait en 2014
88 soldats français sont morts en Afghanistan depuis le début de leur déploiement dans le pays fin 2001, dont environ les deux tiers dans cette région proche de la frontière pakistanaise, où les insurgés afghans restent très actifs. Les Français y ont subi de lourdes pertes durant l'été 2011, dans les vallées voisines de Tagab, Al Assay et Bedraou.
«C’est le premier site où nous sommes relevés par les Américains qui vont continuer l’accompagnement de l’armée afghane pendant quelques mois. La planification de notre départ leur a permis de se réorganiser correctement», a déclaré à l’AFP le général Eric Hautecloque-Raysz, chef des forces françaises en Kapisa.
Les soldats français qui ont quitté Tagab dimanche ont rejoint la base de Nijrab, à 17 km au nord, d’où un groupe équivalant est parti pour Kaboul dans le cadre du désengagement des troupes. Dernière base française en Kapisa, où environ 550 soldats français sont encore présents, Nijrab doit elle-même être rétrocédée avant la fin de l’année à l’armée afghane.
Selon le général Hautecloque-Raysz, «la situation sécuritaire s’est améliorée ces dernières semaines» dans la région, en raison notamment de l’action du nouveau sous-gouverneur, Malem Kudus, présent lors de la passation de pouvoirs. Ce dernier a en particulier mis en place une meilleure coordination de l’action des différentes forces de l’armée et de la police (ANA, ANP, ANCOP) afghanes, de même source.
L’armée afghane a depuis juillet la responsabilité de la sécurité dans l’ensemble de la Kapisa. Nombre d’observateurs doutent cependant de la capacité des forces afghanes à sécuriser le pays et éviter un retour des talibans ou une nouvelle guerre civile après le départ des soldats de l’Otan, programmé pour la fin 2014.
Six convois, dont un dernier dimanche d’une quarantaine de véhicules blindés, ont été nécessaires pour évacuer le personnel et le matériel de la FOB de Tagab. Le retrait sous haute protection des troupes françaises, avec une imposante couverture aérienne des convois, s’est déroulé jusqu'à présent sans incidents majeurs.
(AFP)
Mouammar Kadhafi tué par les services secrets français ?
Selon des informations du journal italien Corriere della Sera, c'est un homme des services secrets étrangers et non un membre des brigades révolutionnaires libyennes qui aurait tué le colonel Mouammar Kadhafi. Le journal emploie le conditionnel et évoque la piste française.
Le 10 décembre 2007, Mouammar Kadhafi est accueilli à l'Elysée par Nicolas Sarkozy © Reuters Jacky Naegelen
Les circonstances exactes de la mort du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi le 20 octobre 2011 font l'objet de nouvelles spéculations. Officiellement, des rebelles des brigades révolutionnaires libyennes ont arrêté puis abattu le Raïs d'une balle dans la tête.
Mais le quotidien italien Corriere della Sera évoque un autre scénario et donne du crédit à une théorie : les services secrets français seraient responsables de la mort de l'ancien dirigeant libyen.
Un officiel libyen relance la théorie du complot
Les spéculations du journal italien partent d'une interview, jeudi dernier de Mahmoud Jibril, ancien Premier ministre du gouvernement de transition et président du Conseil exécutif du Conseil national de transition libyen (CNT). Cet officiel affirme à la chaîne égyptienne Dream TV que "que beaucoup de parties avaient intérêt à ce que Kadhafi se taise à jamais, car il avait plusieurs secrets et avait noué d'étroites relations avec de nombreux régimes occidentaux et arabes."
L'interview de Mahmoud Jibril à la chaîne égyptienne Dream TV. © some oane
Et un agent diplomatique d'ajouter, sous couvert d'anonymat dans le Corriere, que si effectivement, il y a eu la main d'un homme des services secrets dans la mort de Mouammar Kadhafi, ce serait "presque certainement le Français", ajoutant : "Sarkozy avait toutes les raisons d'essayer de faire taire le colonel et le plus rapidement possible".
Une implication française ?
La responsabilité des services secrets français, évoqué par les diplomates libyens est plausible. Nicolas Sarkozy avait renforcé le soutien à l'OTAN qui soutenait la révolution libyenne. Le 15 avril 2011, six mois avant la mort du dirigeant libyen, Nicolas Sarkozy affirmait dans une tribune commune avec David Cameron et Barack Obama : "Kadhafi doit partir, définitivement".
Enfin, en 2011, Kadhafi avait ouvertement menacé de révéler des informations sur ses relations avec le président français.
En avril 2012, le site Mediapart révélait un document attribué à Moussa Koussa, ex-ministre des Affaires étrangères de la Libye. Il évoque un financement, par le régime de Mouammar Kadhafi, de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, à hauteur de "50 millions d'euros". Une thèse également soutenue par un ancien haut dignitaire libyen.
Des affirmations jugées à l'époque "grotesques" par le candidat qui a porté plainte contre le site internet.
Un agent des services secrets français qui aurait achevé Mouammar Kadhafi. Bachar al-Assad qui aurait vendu à la France le numéro de téléphone de l'ex-dictateur libyen contre un peu de tranquillité pour son régime en Syrie. Ces étonnantes "révélations " distillées dans la presse européenne ces derniers jours, proviennent toutes de la même source: un ex-membre de la rébellion à Benghazi.
Sur son compte Twitter, il se présente comme un "révolutionnaire, ancien officiel du Comité national de transition libyen, farouche fervent du combat pour un régime souverain, démocratique et libre en Libye". A chaque fois, Rami El Obeidi, désigné dans les différents articles comme un ancien chef des services de renseignements de la rébellion, confirme les "fuites" sur la façon dont les Français auraient localisé puis éliminé Mouammar Kadhafi.
Source tombée en disgrâce
Un autre quotidien anglais, The Telegraph, notait dimanche à propos de Rami El Obeidi que ce dernier était tombé en disgrâce auprès de la plus puissante faction de la rébellion libyenne du fait de ses liens avec le général Abdoul Fatah Younes, ex-chef de l'opposition qui a été éliminé par ses propres partisans en juillet 2011. Mais qu'il continuait ses activités de renseignement, à "un niveau semi-officiel mais élevé". Reste à savoir pour le compte de qui il distille ses révélations.
Les Français localisent Kadhafi…
Ce lundi, le Daily Telegraph affirme, confirmations d'El Obeidi à la clé, que Bachar al-Assad aurait offert le numéro de téléphone satellitaire Iridium de Kadhafi aux services français, en échange d'une pause dans les sanctions à l'encontre du régime syrien secoué par les premières manifestations en Syrie en lien avec le printemps arabe. "Cette pause a effectivement eu lieu", affirme Rami El Obeidi.

Toujours selon ce dernier, les services secrets français seraient alors parvenus à localiser Mouammar Kadhafi à Syrte, grâce à un appel que celui-ci aurait passé à l'un de ses partisans, Youssouf Shakir, ainsi qu'à un militant palestinien basé en Syrie, Ahmed Jibril.
… chapeautent l'opération d'arrestation…
Les Français auraient alors supervisé directement l'opération pour débusquer le dictateur libyen, alors même que des officiers des renseignements anglais et turcs étaient sur place. Ils auraient envoyé un groupe de miliciens de l'opposition vers la zone où le convoi de Mouammar Kadhafi avait été pilonné quelques jours plus tard par l'aviation de l'OTAN. "Les Français ont donné la localisation du lieu où il devait être appréhendé, mais, quand il a été pris vivant, ils n'ont pas fait grand cas du fait qu'il ait été battu ou blessé."
Selon la version officielle délivrée par l'OTAN, le convoi de Kadhafi aurait été pris pour cible par l'aviation anglaise sans savoir que le dictateur se trouvait dedans. Ce dernier aurait été tué peu après avoir été retrouvé dans un conduit, alors qu'il était mené par les miliciens vers Misrata (à lire: Kadhafi, la fin sanglante).
… pour mieux le faire abattre?
Une autre source citée par El Corriere della serra, Mahmoud Jibril, ancien premier ministre du Comité national de transition et actuel chef de parti en Libye, va plus loin en affirmant qu'un agent "étranger" était engagé dans l'opération qui s'est achevée par la mort de Kadhafi. Le quotidien italien se fonde sur une autre source, cette fois un diplomate occidental en poste à Tripoli, pour expliquer que cet agent étranger "était presque assurément français". L'organe de presse transalpin en tire la conclusion que si la France a mené de bout en bout l'opération, c'est parce que Nicolas Sarkozy n'avait pas intérêt à ce que Mouammar Kadhafi révèle tous les secrets des relations nouées entre le président français et son homologue libyen, notamment pour un financement présumé de la campagne de la présidentielle française de 2007 du désormais ex-hôte de l'Elysée.
Les Affaires étrangères n'ont pas répondu aux affirmations du Daily Mail ou du Corriere della Sierra
Financement libyen de la campagne de Sarkozy: la guerre des témoins
Kadhafi enterré en catimini
Kadhafi, Bachar al-Assad et la France, les étonnantes révélations
Sur son compte Twitter, il se présente comme un "révolutionnaire, ancien officiel du Comité national de transition libyen, farouche fervent du combat pour un régime souverain, démocratique et libre en Libye". A chaque fois, Rami El Obeidi, désigné dans les différents articles comme un ancien chef des services de renseignements de la rébellion, confirme les "fuites" sur la façon dont les Français auraient localisé puis éliminé Mouammar Kadhafi.
Source tombée en disgrâce
Un autre quotidien anglais, The Telegraph, notait dimanche à propos de Rami El Obeidi que ce dernier était tombé en disgrâce auprès de la plus puissante faction de la rébellion libyenne du fait de ses liens avec le général Abdoul Fatah Younes, ex-chef de l'opposition qui a été éliminé par ses propres partisans en juillet 2011. Mais qu'il continuait ses activités de renseignement, à "un niveau semi-officiel mais élevé". Reste à savoir pour le compte de qui il distille ses révélations.
Les Français localisent Kadhafi…
Ce lundi, le Daily Telegraph affirme, confirmations d'El Obeidi à la clé, que Bachar al-Assad aurait offert le numéro de téléphone satellitaire Iridium de Kadhafi aux services français, en échange d'une pause dans les sanctions à l'encontre du régime syrien secoué par les premières manifestations en Syrie en lien avec le printemps arabe. "Cette pause a effectivement eu lieu", affirme Rami El Obeidi.
Toujours selon ce dernier, les services secrets français seraient alors parvenus à localiser Mouammar Kadhafi à Syrte, grâce à un appel que celui-ci aurait passé à l'un de ses partisans, Youssouf Shakir, ainsi qu'à un militant palestinien basé en Syrie, Ahmed Jibril.
… chapeautent l'opération d'arrestation…
Les Français auraient alors supervisé directement l'opération pour débusquer le dictateur libyen, alors même que des officiers des renseignements anglais et turcs étaient sur place. Ils auraient envoyé un groupe de miliciens de l'opposition vers la zone où le convoi de Mouammar Kadhafi avait été pilonné quelques jours plus tard par l'aviation de l'OTAN. "Les Français ont donné la localisation du lieu où il devait être appréhendé, mais, quand il a été pris vivant, ils n'ont pas fait grand cas du fait qu'il ait été battu ou blessé."
Selon la version officielle délivrée par l'OTAN, le convoi de Kadhafi aurait été pris pour cible par l'aviation anglaise sans savoir que le dictateur se trouvait dedans. Ce dernier aurait été tué peu après avoir été retrouvé dans un conduit, alors qu'il était mené par les miliciens vers Misrata (à lire: Kadhafi, la fin sanglante).
… pour mieux le faire abattre?
Une autre source citée par El Corriere della serra, Mahmoud Jibril, ancien premier ministre du Comité national de transition et actuel chef de parti en Libye, va plus loin en affirmant qu'un agent "étranger" était engagé dans l'opération qui s'est achevée par la mort de Kadhafi. Le quotidien italien se fonde sur une autre source, cette fois un diplomate occidental en poste à Tripoli, pour expliquer que cet agent étranger "était presque assurément français". L'organe de presse transalpin en tire la conclusion que si la France a mené de bout en bout l'opération, c'est parce que Nicolas Sarkozy n'avait pas intérêt à ce que Mouammar Kadhafi révèle tous les secrets des relations nouées entre le président français et son homologue libyen, notamment pour un financement présumé de la campagne de la présidentielle française de 2007 du désormais ex-hôte de l'Elysée.
Les Affaires étrangères n'ont pas répondu aux affirmations du Daily Mail ou du Corriere della Sierra
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L'armée syrienne bombarde les villes de Deraa et Homs
Des rebelles syriens lors d'affrontements avec des soldats du régime, le 30 septembre 2012 à Alep (AFP)
Parallèlement, les combats se poursuivent à Alep, dans le nord du pays.
L’armée syrienne a violemment bombardé lundi les régions de Deraa et de Homs, dans le sud et le centre du pays, faisant au moins six morts, et menait des raids incessants contre les quartiers rebelles de la ville d’Alep, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Dans la province de Deraa, au moins cinq personnes, dont une femme, son père et un rebelle, ont péri dans le pilonnage de Tafas, selon l’ONG qui se base sur un large réseau de militants et de médecins à travers le pays. Plusieurs autres personnes ont été blessées, d’après l’OSDH qui fait état, comme dans la plupart des régions syriennes visées par les bombardements des troupes du régime, de manque de matériel médical.
«Malgré tout ce sang, malgré toutes nos blessures, nous ne reculerons pas, nous continuerons d’offrir nos martyrs, hommes, femmes, enfants, pour cette révolution», crie un homme dans une vidéo postée par les militants anti-régime, en montrant des corps présentés comme les victimes à Tafas.
«Que Dieu te maudisse Bachar, toi, tes soldats et ta famille, nous nous vengerons», clame-t-il encore, en allusion au président Bachar al-Assad qui reste déterminé à en finir avec la rébellion malgré les milliers de morts et les destructions depuis le début du conflit il y a plus d’un an et demi.
Dans la région de Homs, un homme a été tué dans une tentative d’assaut de la localité de Semaalil. Près de Damas, le chef d’une brigade rebelle a été tué dans les combats avec l’armée, a précisé l’ONG. A Alep, métropole du nord où se joue la bataille centrale du conflit depuis plus de deux mois, l’armée a poursuivi ses bombardements contre plusieurs quartiers, notamment dans l’est.
(AFP)
JUSTICE ?
Le procès en appel des Pussy Riot s'ouvre à Moscou
Les Pussy Riot lors de leur procès le 17 août à Moscou (AFP)
Les trois jeunes femmes avaient été condamnées à deux ans de camp en première instance. Leur défense espère au mieux une réduction de peine.
Le procès en appel de trois jeunes femmes du groupe Pussy Riot s’ouvre lundi dans la capitale russe, alors que le pouvoir a soufflé le chaud et le froid après leur condamnation décriée à deux ans de camp pour une «prière punk» anti-Poutine chantée dans la cathédrale de Moscou.
Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, ont été condamnées le 17 août à deux ans de camp chacune pour «hooliganisme» et «incitation à la haine religieuse». Elles avaient été arrêtées peu après avoir chanté en février dans la cathédrale du Christ-Sauveur, à deux pas du Kremlin, leur «prière punk» demandant à la Sainte Vierge de «chasser Poutine» du pouvoir.
Elles ont fait appel de ce jugement. Le procès doit débuter lundi à 11 heures (9 heures en France) au Tribunal municipal de Moscou et le jugement devrait être prononcé dans la journée, selon les avocats de la défense qui se font peu d’illusions sur l’issue de l’appel. «Nous n’avons pratiquement pas d’espoir que le jugement change», a déclaré à l’AFP l’avocate Violetta Volkova.
«Le maximum sur lequel nous puissions compter est une réduction de six mois de la peine», a-t-elle ajouté, estimant par ailleurs que «seule une relaxe» pouvait constituer un «jugement légitime». L’affaire a divisé la société en Russie et suscité l’indignation à travers le monde, dans un contexte d’inquiétudes sur la reprise en main du pays par Vladimir Poutine après son retour au Kremlin.
Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, qui avait incarné pendant ses quatre années à la présidence (2008-2012) des espoirs de libéralisation de la Russie, a jugé mi-septembre la peine «sévère», tout en disant que l’affaire lui donnait «la nausée». Vladimir Poutine, qui avait lui aussi recommandé l’indulgence début août, a ensuite argué que les trois jeunes femmes s'étaient livrées à un véritable «sabbat» dans une église orthodoxe, et que l’Etat avait «l’obligation de protéger les sentiments des croyants».
Après leur condamnation, les jeunes femmes ont continué à recevoir des marques de soutien de l'étranger. L’icône de la démocratie birmane Aung San Suu Kyi a appelé récemment à leur libération, la veuve de John Lennon, Yoko Ono, leur a décerné son prix pour la paix intitulé «LennonOno», et le Parlement européen a décidé de présenter leur candidature pour le prestigieux Prix Sakharov pour la liberté de l’esprit.
(AFP)
Le procès en appel des Pussy Riot reporté au 10 octobre
Le procès en appel des Pussy Riot a été repoussé au 10 octobre. Les avocats des Pussy Riot espèrent qu’elles seront finalement libérées. Les trois punkettes ont été condamnées à deux ans de camp pour « hooliganisme » et « incitation à la haine religieuse ».
Pussy Riot, AP
Le procès en appel des membres du groupe Pussy Riot s’est ouvert lundi à 9 heures (heure belge) à Moscou, en présence des trois jeunes femmes et sous protection renforcée. Mais il a été aussi tôt repoussé au 10 octobre. Leurs avocats ont indiqué n’avoir que peu d’espoir de les voir libérées, alors que le président Vladimir Poutine a dénoncé leur « sabbat » et que l’église orthodoxe a jugé qu’elles ne méritaient la clémence que si elles se repentaient, ce qu’elles ont catégoriquement exclu. Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, ont été condamnées le 17 août à deux ans de camp chacune pour « hooliganisme » et « incitation à la haine religieuse » pour avoir chanté une prière punk anti-Poutine en février dans la cathédrale de Moscou. Un procès qui divise la population russe, puisqu’il touche à la religion orthodoxe et à la liberté d’expression.
Des actions de soutien à travers le monde
La condamnation des punkettes a entraîné l’indignation à travers le monde. DE nombreuses célébrités ont également manifesté leur soutien aux Pussy Riot, dont Madonna, Franz Ferdinand ou encore les Red Ho Chili Peppers. Amnesty France a déployé ce lundi matin en face de la Tour Eiffel à Paris un ballon gonflable encagoulé au moment où débutait à Moscou le procès en appel des trois jeunes femmes du groupe Pussy Riot condamnées cet été à deux ans de prison pour « hooliganisme », a constaté un journaliste de l’AFP. Gonflé à l’hélium, ce ballon rose de 1,65 mètre de diamètre représentant une cagoule rose, symbole des Pussy Riot, était tenu par trois jeunes femmes encagoulées et habillées en punkettes aux couleurs acidulées. Installées au milieu du pont Bir Hakeim, elles portaient également deux pancartes : « Liberté d’expression en Russie » et « Free Pussy Riot ». Â P.VA. avec AFPParis sportifs : Karabatic et 16 personnes entendus par la police
Selon l'avocat d'un des joueurs interpellés, ceux-ci vont "très probablement" reconnaître avoir parié, ce qui leur est interdit, mais réfutent toute tricherie.
L'icône du handball français Nikola Karabatic et 16 autres personnes ont été interpellées dimanche 30 septembre par la police, dans le cadre de l'affaire du match présumé truqué sur fond de paris sportifs entre son club de Montpellier et Cesson-Sévigné le 12 mai, a-t-on appris de source policière.
Toutes devraient être interrogées sur la rencontre entre Montpellier et Cesson-Sévigné le 12 mai, remporté par la seconde équipe alors que le club héraultais était déjà sacré champion de France, et sur laquelle avait été enregistré un montant anormal de paris.
Neuf personnes interpellées
Selon l'avocat Jean-Yves Lienard, qui défend un des joueurs interpellés, ceux-ci vont "très probablement" reconnaître avoir parié, ce qui leur est interdit, mais réfutent toute tricherie.
Parmi ces personnes interpellées notamment à Paris et Montpellier, figurent sept joueurs du club héraultais, figure de proue du handball français depuis 15 ans, dont les frères Karabatic, le kinésithérapeute de l'équipe, et deux anciens du club évoluant aujourd'hui à Paris, a précisé la source.
Les autres interpellés sont des personnes de l'entourage des joueurs, dont deux compagnes, ainsi que des personnes en charge de la distribution de produits de la Française des Jeux, a-t-on précisé.
Des paris, oui, mais pas de tricherie
Selon Me Lienard, avocat du gardien français Michaël Robin, "les joueurs vont très probablement reconnaître des choses sur le volet paris sportifs de cette affaire". "Leur déontologie sportive leur interdit de faire des paris. Ils l'ont fait, ils on eu tort et s'en expliqueront", a-t-il affirmé, précisant toutefois qu'ils n'ont "en aucun cas laissé filer le match".
Toujours selon cet avocat, les personnes interpellées à Paris vont être transférées "mardi à Montpellier", à l'exception de la compagne d'un joueur qui, auditionnée dès dimanche matin, devrait quant à elle être transférée "lundi en fin de journée".
Les gardes à vue pourraient "être prolongées", a affirmé devant la presse Me Franck Nicolleau, avocat de Dragan Gajic et Primoz Prost, deux joueurs slovènes de Montpellier.
A l'issue de leur audition, ces personnes pourront être relâchées sans poursuite ou éventuellement présentées à un juge pour une possible mise en examen.
Interrogatoire dans les vestiaires
Des policiers, qui agissent dans le cadre d'une commission rogatoire d'un juge d'instruction de Montpellier, s'étaient rendus aux vestiaires à la fin du match de Championnat de France perdu par Montpellier contre le PSG (38-24) dimanche à Paris pour interroger les joueurs, a indiqué une source proche des joueurs.
Un journaliste de l'AFP a ensuite constaté que les policiers avaient embarqué dans leurs véhicules aux sirènes hurlantes Nikola Karabatic, double champion olympique et double champion du monde en titre, et quatre autres membres de son équipe, le Tunisien Wissem Hmam, le gardien français Michaël Robin, et les Slovènes Dragan Gajic et Primoz Prost, ainsi que leur kinésithérapeute Yann Montiège.
Enquête pour corruption et escroquerie
Le convoi de véhicules aux vitres teintées est arrivé peu après vers 18h45 rue des Trois Fontanots à Nanterre, où se trouvent les locaux du service central des courses et jeux, dans une annexe du ministère de l'Intérieur, a constaté un journaliste de l'AFP. A minuit, ils se trouvaient toujours dans le bâtiment.
Selon la source policière, les autres joueurs que la police entend questionner sont Luka Karabatic (frère cadet de Nikola), le Slovène Vid Kavticnik, et deux joueurs portant désormais les couleurs du Paris-SG mais qui jouaient jusqu'à la saison passée à Montpellier: le champion olympique Samuel Honrubia et l'international serbe Mladen Bojinovic.
Les auditions des personnes interpellées ont été ordonnées par un juge d'instruction montpelliérain en charge de l'enquête sur cette rencontre, ouverte pour corruption active et passive, mais aussi pour escroquerie et recel d'escroquerie aux dépens de la Française des Jeux (FDJ).
200.000 euros de gains
Le procureur de la République de Montpellier doit tenir une conférence de presse lundi en milieu d'après-midi.
Les paris litigieux portaient sur le résultat du match à la mi-temps, pour lequel ont été engagés des paris anormaux dans le temps, sur le montant et sur le type de paris. Quelque 80.000 euros de paris ont été pris en quelques heures sur le résultat à la mi-temps, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Les gains des parieurs sont estimés à près de 200.000 euros.
Les noms des gagnants connus
D'ordinaire, pour un match de handball tous paris confondus, un maximum de 5000 euros sont misés, dont 80% sur la victoire et les 20% restants sur l'équipe en tête à la mi-temps et sur le score définitif.
Pour le paiement d'un gain supérieur à 500 euros pour un pari sportif, les centres de paiement de la FDJ règlent par chèque ou les détaillants font un virement sur un compte bancaire avec un RIB. Dans les deux cas, on connaît ainsi le prénom et le nom du gagnant.
"Connaître enfin la vérité"
L'entraîneur et le président du club, déjà entendus dans le cadre de l'information judiciaire en cours, ont refusé de s'exprimer dimanche, avant de monter dans le bus à destination de l'aéroport d'Orly. Ils tiendront une conférence de presse lundi à Montpellier.
Parmi les joueurs dans le bus, figure William Accambray, champion olympique avec l'équipe de France à Londres.
"C'est une épreuve, une épreuve pour tout le monde, les joueurs, le club de Montpellier, la Fédération et le hand en général", a déclaré aux journalistes Joël Delplanque, président de la Fédération de handball, qui juge "indispensable que cette enquête soit menée de manière la plus rapide et efficace possible pour qu'on connaisse enfin la vérité."
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