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mardi 30 octobre 2012

30102012 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......



 

DIVERS

Sandy fait au moins 13 morts aux États-Unis et au Canada

La force des vents de Sandy a légèrement faibli mais plus de 5,5 millions de foyers restent sans électricité.
La force des vents de Sandy a légèrement faibli mais plus de 5,5 millions de foyers restent sans électricité. Crédits photo : KEITH BEDFORD/REUTERS

Le centre du cyclone a touché terre lundi soir sur la côte est des États-Unis. Ses vents ont légèrement faibli mais des millions de foyers restent privés d'électricité. À New York, où plusieurs quartiers sont plongés dans le noir, l'eau commence à redescendre.
Sandy a touché terre à quelque 10 kilomètres d'Atlantic City mardi matin, le «Las Vegas de la côte est». La force des vents a légèrement faibli, à 130 kilomètres par l'heure contre 150 précédemment, mais ils se faisaient sentir jusqu'à près de 800 kilomètres à la ronde. .
Au moins treize victimes
Les autorités locales des États de New York, du New Jersey, de Pennsylvanie, de Virginie Occidentale et de Caroline du Nord ont fait état lundi soir de douze morts, et la police de Toronto a indiqué qu'une Canadienne avait été tuée par des débris emportés par des rafales de vent. Au moins cinq personnes ont été tuées par le cyclone dans l'État de New York, dont un homme de 30 ans, à la suite de la chute d'un arbre dans le quartier du Queens, a annoncé un porte-parole du gouverneur Andrew Cuomo.
Dans les autres États, les morts étaient le plus souvent liés aux chutes d'arbres provoquées par les rafales de vent. Ce sont les premiers morts recensés aux États-Unis depuis l'arrivée de Sandy, qui avait déjà fait 67 morts dans les Caraïbes avant de remonter vers le nord, le long de la côte atlantique, et de toucher terre aux États-Unis, dans le New Jersey. En mer, la tempête a provoqué la perte d'un trois-mâts, le HMS Bounty, réplique de la célèbre frégate anglaise dont l'équipage s'était mutiné au XVIIIe siècle. Sur un équipage de 16 personnes, 14 ont été secourues, une est décédée et une dernière, le capitaine du navire, était toujours recherchée.
• Le désastre naturel le plus coûteux de l'histoire des États-Unis
À New York, l'East River et la Hudson River ont inondé des tunnels alors que des vents violents et des pluies torrentielles s'abattaient sur la ville, des trombes d'eau envahissant les rues du sud de Manhattan dans le secteur de Battery Park, une partie du quartier de Chelsea à l'ouest, et plusieurs rues à l'Est, jusqu'à la 2e avenue. Le niveau d'eau a commencé à descendre mardi matin, a annoncé le maire de New York, Michael Bloomberg.

Crédits photo : Andrew Burton/AFP
Quelque 250.000 foyers étaient privés d'électricité lundi soir à Manhattan et plus de 5,5 millions de foyers dans l'ensemble des États-Unis, ont indiqué les autorités. Un transformateur électrique a explosé à New York dans la nuit, comme le montre cette vidéo amateur relayée par The Gothamist .(à partie de 2:45)
«Le bas Manhattan est complètement recouvert par l'eau de mer. Je n'exagère pas. L'eau s'engouffre dans le tunnel de Battery», a écrit Howard Glaser, directeur des opérations pour l'État de New York et conseiller du gouverneur Andrew Cuomo, sur son compte Twitter @hglaser1.
Dans le centre de Manhattan, à New York, une grue au sommet d'un immeuble de 90 étages en construction s'est partiellement effondrée sous l'effet des bourrasques. Dans les zones bordant l'East et l'Hudson River à Manhattan, à Brooklyn et Staten Island, nombre des 375.000 habitants sommés d'évacuer ont préféré se barricader chez eux. Les dommages causés par Sandy pourraient s'élever à 10 à 20 milliards de dollars de dégâts, selon le cabinet d'études en gestion du risque Eqecat, ce qui pourrait faire de Sandy le désastre naturel le plus coûteux de l'histoire des Etats-Unis.
Sept tunnels du métro new-yorkais ont été inondés en raison de la montée des eaux provoquée par le cyclone Sandy, qui a frappé dans la soirée la grande métropole américaine, a annoncé mardi matin l'autorité de contrôle du métro parlant de la plus grave catastrophe en «108 ans» d'existence.
• Un centrale nucléaire en alerte
La compagnie d'électricité américaine Exelon a placé lundi en état d'alerte le réacteur de la centrale nucléaire d'Oyster Creek située à plus de 130 kilomètres de New York dans le New Jersey, en raison d'une montée des eaux à plus de deux mètres, a annoncé un porte-parole de la Commission de régulation nucléaire américaine (NRC). Le porte-parole a ajouté que si le niveau des eaux continuait à progresser, cela pourrait affecter les pompes à eau du réacteur, utilisées notamment pour refroidir le combustible usagé.
Sandy est désormais un cyclone
Sandy est à présent considéré par le Centre national des ouragans (NHC) comme un «cyclone post-tropical», ce qui signifie qu'il est toujours accompagné de vents dont la force est caractéristique des ouragans mais qu'il n'a plus la particularité des tempêtes tropicales. Ses vents violents ont légèrement faibli, à 130 kilomètres par l'heure contre 150 précédemment, mais ils se faisaient sentir jusqu'à près de 800 kilomètres à la ronde. Il a touché terre à quelque 10 kilomètres d'Atlantic City, le «Las Vegas de la côte est», où ses effets se sont fait sentir dès le matin. Le long de la jetée d'Atlantic City, casinos, bars et hôtels clinquants qui accueillent chaque année plus de 30 millions de visiteurs étaient barricadés derrière des planches et des sacs de sable. La police a fermé toutes les routes menant à la ville.
Selon les services météorologiques, c'est l'étendue massive de la tempête, sa faible vitesse de déplacement, et sa confluence avec un front froid venu du Canada qui la rendent particulièrement dangereuse. «Ca va être long. Les jours à venir vont être difficiles. Des gens (...) vont être tués pendant la tempête», a mis en garde le gouverneur du Maryland, Martin O'Malley. Sandy devrait aussi se faire sentir loin dans les terres. Les montagnes de Virginie occidentale pourraient se couvrir d'un mètre de neige tandis que les vagues du lac Michigan, à plus de 1.000 kilomètres de l'Atlantique, pourraient atteindre 10 m de hauteur, selon la météo nationale
La campagne interrompue
La paralysie de la côte est des Etats-Unis, région la plus densément peuplée du pays, et le chaos annoncé ont mis en suspens la campagne électorale à huit jours de l'élection présidentielle. «La priorité est de faire en sorte de sauver des vies», avait déclaré Barack Obama lors d'une allocution à la Maison-Blanche à l'issue d'une réunion de crise.
L'interruption de sa campagne à un moment crucial lui a permis d'endosser le costume présidentiel et de rappeler qu'il est le «Commander in chief», loin de l'inertie reprochée à George W. Bush lors de l'ouragan Katrina en 2005. Il a promis que le gouvernement apporterait «une réponse rapide et à la hauteur» après le passage de la tempête. Le candidat républicain Mitt Romney a annoncé lundi avoir remplacé une réunion électorale mardi par un rassemblement d'«aide» aux victimes de Sandy dans l'Ohio, un des États clés du nord.









13 morts, 20 mds de dollars de dégâts… Sandy, en chiffres

La méga-tempête Sandy a violemment balayé la côte est des Etats-Unis, inondant pour une large part Manhattan plongée dans le noir et paralysant l’activité dans la région la plus peuplée du pays. En chiffres, voici un premier bilan de l’ouragan, mardi à la mi-journée.
-13 morts-
Au moins cinq personnes ont été tuées par le cyclone dans l’Etat de New York, dont un homme de 30 ans, à la suite de la chute d’un arbre dans le quartier du Queens. Dans les autres Etats, les morts étaient le plus souvent liés aux chutes d’arbres provoquées par les rafales de vent. En mer, la tempête a causé le naufrage des Révoltés du Bounty, entraînant la mort d’un marin et la disparition du capitaine du navire. La police de Toronto a indiqué qu’une Canadienne avait été tuée par des débris emportés par des rafales de vent. Selon Reuters, le bilan monte à 15 morts.
-1,3 millions de personnes sans électricité-
C’est environ le nombre d’habitants de l’Etat de New York privés d’électricité lundi soir à 21 h (3 h du matin heure française).
-1 million de personnes évacuées-
C’est environ le nombre d’habitants évacués dans une dizaine d’Etats du pays.
-10 à 20 milliards de dollars de dégâts-
C’est le montant provisoire des dommages matériels causés par Sandy, selon le cabinet d’études en gestion du risque Eqecat.
-12 000 vols annulés-
Selon le site internet flightaware.com, 12 000 vols intérieurs et internationaux ont été annulés. « En raison du passage du cyclone Sandy sur la côte nord-est des Etats-Unis, nous sommes contraints d’annuler tous nos vols de et vers Washington Dulles et New York Kennedy le mardi 30 octobre », a indiqué Air France. La compagnie Amtrak a suspendu toutes ses liaisons ferroviaires et routières sur la côte.
-4,15 mètres d’eau-
Les eaux sont montées jusqu’à 4m15 à la marée montante dans le quartier de Battery Park au sud de Manhattan. Vers minuit (5 h heure française), elles étaient redescendues à 3 m et continuaient à baisser, a annoncé mardi le maire de New York Michael Bloomberg.
-105 km/h-
À 5 h, (11 h heure française), la tempête se trouvait à 145 km à l’ouest de Philadelphie (Pennsylvanie) et les vents avaient faibli à 105 km/h, selon le Centre de prédiction hydrométéorologique américain (HPC). Avant de toucher terre lundi soir, Sandy, alors classé comme ouragan, entraînait des vents de 150 km/h.









SINISTRE. Un camion transportant 31 000 litres d'hydrocarbures s'est renversé hier matin sur un pont à Rouen, provoquant un incendie spectaculaire et des dégâts.
Le camion-citerne s'est embrasé et a explosé, créant un gros panache de fumée (photos Boris Maslard et Alain Lemarchand)
Le camion-citerne s'est embrasé et a explosé, créant un gros panache de fumée (photos Boris Maslard et Alain Lemarchand)
Hier matin, vers 10 h 30, le pont Mathilde s'est transformé en une boule de feu, et une partie de Rouen a été plongée sous une épaisse fumée noire. « On en a entendu de fortes explosions et on a vu des flammes se propager à une vitesse folle sur le bitume », commente une laborantine de la clinique située en face de l'édifice qui enjambe la Seine. « Même dans les films, je n'ai jamais vu quelque chose de semblable. C'était apocalyptique ! ».
Quelques secondes plus tôt, un camion-citerne, transportant 31 000 litres de gazole et de super, a pris feu et explosé sur l'un des axes routiers les plus fréquentés de la capitale haut-normande (80 000 véhicules par jour). Légèrement blessé à la tête, le chauffeur de 35 ans, qui travaille pour une société de transports implantée dans le Nord, a tout juste eu le temps de s'extraire de sa cabine et de se mettre à l'abri.
La citerne s'est éventrée
Selon les premiers éléments recueillis, le poids-lourd venait de la zone industrielle de Sotteville-lès-Rouen et se dirigeait vers le tunnel de la Grand-Mare, situé rive droite. Ce professionnel de la route venait de charger son camion en carburant dans l'agglomération de Rouen pour aller le livrer à Beauvais (Oise). Pour des raisons que les enquêteurs vont tenter de déterminer, le camion-citerne s'est déporté, a percuté le terre-plein central, avant de se coucher sur le flanc. Devenu incontrôlable, le véhicule de plusieurs tonnes a ensuite percuté un camion frigorifique, conduit par un homme de 21 ans originaire de l'Oise, qui circulait dans le sens inverse. Sous la violence du choc, les deux véhicules se sont embrasés. La citerne du mastodonte s'est éventrée et les milliers de litres d'hydrocarbures se sont rapidement enflammés. La cuve a laissé s'échapper le carburant, qui s'est éparpillé sur la chaussée avant de s'écouler sur les quais-bas où étaient stationnés des véhicules de forains, présents à l'occasion de la Saint-Romain. Deux semi-remorques et trois caravanes ont été entièrement calcinés, selon la police.
« Heureusement, aucune personne n'a été blessée, ni brûlée », détaillent les sapeurs-pompiers, qui ont dépêché sur les lieux 80 hommes et des dizaines d'engins pour maîtriser le sinistre. « Les circonstances de notre intervention étaient particulièrement difficiles puisque les deux véhicules bloquaient les voies d'accès. Par ailleurs, à un moment, nous avons eu peur pour la structure de l'édifice. Nous avons été contraints de faire reculer les véhicules de secours qui venaient de la rive droite et nous avons attaqué le feu par la rive gauche ». L'incendie a été circonscrit aux alentours de midi. Toutefois, en fin de journée, des reprises de feu étaient toujours actives sous le pont.
Analyse toxicologique
Reste à connaître les causes exactes de l'accident. Hier après-midi, le chauffeur de la citerne, qui habite dans l'agglomération rouennaise, a pu être auditionné par les services de police après un court passage au centre hospitalier universitaire (CHU) de Rouen, où il a notamment subi une prise de sang en vue d'une analyse toxicologique. Selon nos informations, une vitesse excessive pourrait être à l'origine de cette collision.

Un diagnostic sur la solidité de la structure

Après l'action, la réflexion. Hier après-midi, une réunion s'est tenue à la préfecture de la Seine-Maritime pour mesurer les conséquences de ce spectaculaire incendie sur la robustesse du pont Mathilde, mis à mal par la chaleur des flammes, le souffle des explosions et la toxicité des hydrocarbures. La préfecture précise qu'« un diagnostic sur la solidité de l'ouvrage sera engagé dès que possible (hier soir, des reprises de feu étaient toujours actives, N.D.L.R.). Les conclusions seront rendues dans trois semaines. Les travaux à engager pour la réouverture du pont Mathilde dépendent des résultats du diagnostic ». Le pont Mathilde, voirie départementale supportant un trafic de 80 000 véhicules par jour est un axe structurant de la région rouennaise, indique encore la préfecture, qui conseille à l'ensemble des automobilistes de limiter leurs déplacements dans ce secteur et aux poids-lourds de contourner le centre de l'agglomération. « Les services gestionnaires de voiries, l'Etat, le conseil général du département, la ville de Rouen et la SAPN étudient conjointement avec la Crea, en charge des transports en commun, un plan de circulation visant à limiter un maximum les désagréments pour les usagers de la route. Ce plan sera adopté avant mercredi 31 octobre après-midi », conclut la préfecture.

Perturbations

L'incendie qui a sérieusement endommagé le pont Mathilde, après l'accident du camion-citerne, a eu des conséquences sur les liaisons téléphoniques (fixe, mobile et internet) dans l'agglomération de Rouen et ses environs. Huit câbles France Telecom qui passent sous le pont et qui permettent d'acheminer les communications d'une rive à l'autre de la Seine ont fondu. Orange faisait hier soir encore son maximum pour rerouter les communications. Une quarantaine d'agents, dont certains sont venus en renfort de Paris, travaillent sur cet « incident majeur ». « Aucun délai de rétablissement des communications n'est fixé. Nous n'avons pas pu non plus établir une liste complète des abonnés impactés », précisait hier soir Orange.

Baptiste Laureau






Les experts sont sur le pont Mathilde. Le pont est fermé au minimum 3 semaines. Un chantier est en cours pour rétablir les réseaux de téléphone fixe, mobile et internet qui passaient sous le pont.
  • Par Sylvie Callier


La vision du tablier du pont fissuré, soulevé, déformé est saisissante. Combien de temps de fermeture ? Pour l'instant, le chiffre est de 3 semaines.  Date où seront rendues les conclusions des experts. Le nouveau plan de circulation est élaboré en ce moment. Il sera rendu public mercredi à 16 heures à la préfecture.

La foire St Romain se poursuit. Les rumeurs annonçant son arrêt sont démenties par les forains.

Un chantier est d'ores et déjà lancé depuis la nuit dernière. Celui du rétablissement des réseaux téléphone et internet. Huit gros câbles ont fondu lors de l'accident de camion. Des abonnés d'Orange et d'autres opérateurs, professionnels ou entreprises sont touchés.

Des techniciens de toute la Normandie travaillent pour trouver un autre chemin pour ces câbles de télécommunication.

http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=5161433520824442630#editor/target=post;postID=6507173662159568460







ECONOMIE - SOCIAL

ArcelorMittal : le géant Russe Severstal s'intéresse au site de Florange


FLORANGE. Après l'annonce par la direction d'ArcelorMittal de fermeture des hauts fourneaux de Florange, le géant russe Severstal serait intéressé par une reprise du site sidérurgique.

FLORANGE. Après l'annonce par la direction d'ArcelorMittal de fermeture des hauts fourneaux de Florange, le géant russe Severstal serait intéressé par une reprise du site sidérurgique.
| (AFP/ Jean-Christophe Verhaegen.)


Alexeï Mordachov, principal actionnaire du groupe Severstal, a entamé depuis deux semaines des discussions pour la reprise des hauts fourneaux de Florange mis en vente par ArcelorMittal, révèle ce mardi «Les Echos».
Deux autres candidats sont sur les rangs, selon le quotidien économique. Un espoir pour les 2 500 salariés du site mosellan.

«Mordachov est intéressé. C'est l'un des plus sérieux candidats à la reprise. Les premiers contacts pour les négociations ont commencé», aurait confié au journal un responsable à Moscou au fait des investissements russes en France.

«Severstal est une solution probable », estime une source en Lorraine. ArcelorMittal est prêt à donner accès aux informations économiques de Florange. Le sidérurgiste russe «vient pour voir, mais, logiquement, il ne peut pas s'interesser qu'aux seuls hauts fourneaux. Il voudra négocier pour obtenir davantage. Donc cela n'est que le commencement», toujours selon la même source.

Deux autres candidats sur les rangs

Il est donc trop tôt pour savoir si la piste russe peut déboucher, d'autant que deux autres candidats seraient sur les rangs. Depuis la fermeture des hauts fourneaux, le gouvernement tente de contraindre ArcelorMittal à céder des activités. Le 1er octobre, le groupe a laissé 60 jours au pour trouver un repreneur.

Si tel devait être le cas, l'opération aurait un parfum de revanche pour Alexeï Mordachov après l'échec du mariage avec en 2006. Il reste que l'intérêt de Severstal est accueilli avec scepticisme à Moscou. «Le site de Florange est bien trop vieux et inefficace pour Severstal, qui a déjà compris : c'est beaucoup trop cher de produire de l'acier en Europe », estime Dinur Galikhanov, analyste métallurgie de la banque d'investissement Aton.

Le sidérurgiste russe, qui a produit plus de 15 millions de tonnes d'acier brut l'an passé et enregistré 15 milliards de dollars de revenus, dispose déjà d'actifs hors de son pays d'origine. Edouard Martin, délégué CFDT à Florange, rappelle que Serverstal s'est désengagé il y a quelques années de sites en Lorraine, mais que les débouchés dans l'automobile pourraient l'inciter à revenir.

VIDEO. La fin des hauts fourneaux de Florange



LeParisien.fr







ALERTE - La banque suisse UBS va supprimer environ 9.000 emplois d'ici 2015


ZURICH - La première banque suisse UBS a annoncé mardi la suppression d'environ 9.000 emplois dans le monde d'ici 2015, dans le cadre de la restructuration de sa division en difficultés chroniques, la banque d'affaires.

L'établissement zurichois compte économiser 5,4 milliards de francs suisses d'ici trois ans et veut abandonner certaines activités risquées dans la banque d'affaires, notamment l'activité de revenus fixes, a-t-elle précisé dans un communiqué.

ale/mc

UBS


(©AFP / 30 octobre 2012 06h55)





35 HEURES








Ayrault et les 35 heures : autopsie d’un canard mort

Clément Guillou | Journaliste Rue89

Avec quelques heures de recul, une partie de l’interview de Jean-Marc Ayrault au Parisien pourra faire rire certains de ses ministres. Interrogé sur les fameux « couacs » gouvernementaux, le Premier ministre répond :
« Je vous le dis, des fois que ça serait pas compris, mais maintenant ça l’est : c’est quelque chose qui ne peut pas se reproduire. Vous jugerez sur pièce. [...] Je pense que ce temps-là, il est terminé. [...] Je suis là pour aider chacun (des ministres) à progresser. »
Mais ce mardi encore, le couac est venu de Matignon.
Jean-Marc Ayrault interrogé par la presse à son arrivée à l’Elysée, 30 octobre 2012 (Jacques Brinon/AP/SIPA)

Ayrault dit « non » puis « pourquoi pas »

Dans une ambiance plutôt détendue, Jean-Marc Ayrault fait face à une poignée de lecteurs du Parisien et défend tant bien que mal sa façon de gouverner. Vient le sujet brûlant de la compétitivité et un dialogue retranscrit comme suit par Le Parisien :
« Reviendrez-vous sur les 35 heures si besoin est ?
– Elles ont déjà été beaucoup assouplies. Il y a des accords d’entreprise...
– Puisque la loi a été faite dans un but qui apparemment n’a pas fonctionné, pourquoi s’entêter ?
– Elle a produit des effets positifs.
– Elle a coûté une fortune à l’Etat.
– Elle n’a pas causé de problèmes aux grandes entreprises parce qu’elles ont su se réorganiser. Elle a causé plus de difficultés aux petites entreprises, il ne faut pas le nier.
– Si demain, on revenait à 39 [heures] payées 39, des gens seraient peut-être ravis ?
– Développez ce point de vue, mais vous verrez qu’il fera débat. Mais pourquoi pas. Il n’y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique. La seule chose qui me préoccupe, c’est que la France est en panne, et il faut que l’on redémarre le moteur, à fond. Mais pas pour foncer dans le mur. Pour y arriver, il faut trouver les bons compromis. Le monde des entreprises a ses représentants, le monde du travail a ses représentants. C’est pour cela que je suis partisan de la négociation. C’est comme ça qu’on s’en sort. »
Pour résumer : Jean-Marc Ayrault repousse mollement l’appel à revenir sur les 35 heures, soulignant qu’il faut envisager la situation dans chaque entreprise, et défend, tout aussi mollement, leur bilan. Ce n’est qu’à la quatrième question – comme quoi les lecteurs du Parisien peuvent être plus pugnaces que certains intervieweurs – qu’Ayrault dit : « Pourquoi pas. Il n’y a pas de sujet tabou. »
Le Premier ministre est d’accord pour ouvrir un débat mais n’envisage pas de revenir sur les 35 heures, même s’il défend en creux leur détricotage dans chaque entreprise...
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Matignon relit, ne dit rien... mais fait prévenir les ministres

Selon L’Express, Matignon a, comme de coutume, pu relire l’entretien lundi soir avant parution. Il n’aurait absolument rien modifié. Le service politique du Parisien n’a pas retourné nos appels.
Tout de même, vers 22 heures, les services du Premier ministre s’interrogent sur la formulation de Jean-Marc Ayrault et font savoir – toujours selon L’Express – à l’Elysée et aux ministres invités des matinales de mardi qu’on pourrait les interroger sur les 35 heures. La consigne : le gouvernement ne revient pas sur la durée légale du temps de travail.
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L’AFP reprend le « pourquoi pas »

Le Parisien ne choisit pas de mettre en avant ce passage sur les 35 heures. En une, il annonce « Ayrault répond à nos lecteurs ». Le titre de l’interview est : « Je ne suis pas impressionné par les critiques ». Parmi les phrases mises en exergue par le journal, celle sur les 35 heures concerne les difficultés que la réforme aurait causées aux petites entreprises.
L’AFP, en revanche, envoie à 6 heures du matin une dépêche titrée :
« Un retour à la semaine de 39H : “pourquoi pas”, dit Ayrault (au Parisien) »
Cette dépêche guidera les interviews politiques de Jean-Michel Aphatie sur RTL et Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1.
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Sapin coupe la tête au canard

L’interview de Michel Sapin sur RTL
Question sur les 35 heures à 1’55’’
Jean-Michel Aphatie, dépêche en main, pose la question fatidique sur cette « phrase qui retient particulièrement l’attention ce matin ». Michel Sapin répond avec le sourire et s’en sort plutôt bien pour tenter d’expliquer ce qu’a voulu dire son supérieur, et enterrer la question dans le même temps :
« Le débat, il est ouvert. [...] Il faut couper la tête au canard, là, qui est en train de vouloir s’envoler.
– Il court vite, hein, le canard, ce matin...
– Oui bah il va arrêter de courir. Ce que dit le Premier ministre, c’est : “Si vous voulez que le débat ait lieu, il a lieu.” Voilà ce qu’il répond à un lecteur du Parisien. Le débat, il a lieu. M. Fillon et M. Copé sont d’accord sur une chose : il faut supprimer les 35 heures. Eh bien non, M. Aphatie, il ne faut pas supprimer les 35 heures. »
Un canard en plastique (kretyen/Flickr/CC)
 
Après une explication du ministre du Travail sur les 35 heures et les heures supplémentaires, l’intervieweur de RTL vérifie que la polémique est bien éteinte.
Puis en allume une autre :
« Pouvons-nous convenir, Michel Sapin, que vous venez de couper les pattes du canard ?
– Les pattes, les ailes et la tête.
– Donc le Premier ministre a eu tort de s’exprimer comme il l’a fait ?
– Non, c’est parce que VOUS interprétez ce qu’a dit le Premier ministre. Ne lisez pas simplement une dépêche, lisez l’ensemble de l’interview et vous verrez très exactement ce qui est dit. [...]
– Mais si le Premier ministre dit : “Le sujet n’est pas tabou”, c’est que dans sa tête il se dit : “C’est peut-être pas si bien que ça.” Sinon il l’aurait pas dit, il aurait fermé la porte comme l’ont fait tous les socialistes jusqu’à présent !
– Poussez jusqu’au bout... Je coupe la tête du canard tout de suite.
– Et donc c’est un petit couac du Premier ministre...
– Non, le canard que vous lancez fait un couac. Pas celui auquel je viens de couper la tête.
– Mais enfin, vous avez coupé les ailes, les pattes mais moi je pense qu’il va courir encore.
Jean-Michel Aphatie connaît le journalisme politique : la matinée va lui donner raison.
5

La droite et le Medef jubilent

Tous les responsables de droite invités des émissions matinales sautent sur l’occasion, à commencer par Jean-François Copé sur Canal Plus :
‘Je découvre qu’il reprend aujourd’hui le programme que nous avons mis en avant sur les 35 heures. Je dis : mais alors, dans ce cas, on ouvre le dialogue immédiatement.’
Bernard Accoyer, sur RFI, promet de ‘soutenir Ayrault contre Sapin’.
Quant à Laurence Parisot, présidente du Medef, elle y voit ‘une excellente nouvelle’.
‘Le Premier ministre nous envoie un signal important. La durée du travail en France, c’est une rigidité. Car elle est uniforme, elle s’applique partout de la même façon.’
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Chérèque fulmine

Dans la matinale de France Info, le secrétaire général de la CFDT François Chérèque promet :
‘Si le gouvernement touche aux 35 heures, il aura la CFDT en travers de sa route. SI le gouvernement n’a jamais vu la CFDT en colère, c’est bien sur ce sujet du temps de travail qu’elle pourrait contester son action. [...] Je pense que ça ne doit pas prendre cette ampleur.’
Interview de François Chérèque sur France Info
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Ayrault clarifie

Le canard a largement eu le temps de s’envoler quand, entre 8h et 8h30, Jean-Marc appelle France Info pour corriger ce qu’Ayrault a dit au Parisien :
‘Un lecteur du Parisien me pose cette question. Je dis qu’il n’y a pas de sujet tabou. Simplement, ce n’est pas le point de vue du gouvernement. Il n’est pas question de revenir sur les 35 heures parce que ce n’est pas la cause de nos difficultés.’
Interpellé à son arrivée à l’Elysée pour un déjeuner avec des élus locaux, Ayrault recommande à la presse ‘d’écouter France Info’. Mais c’est trop tard, la presse politique en parlera toute la journée. Un proche de François Hollande, joint par le journaliste de RTL Yaël Goosz, reproche au Premier ministre d’avoir ‘lui-même remis une pièce dans le jukebox’.










Afrique du Sud : la crise des mineurs continue

Le Monde.fr
Les troubles sociaux dans les mines sud-africaines ont fait au total une soixantaine de morts en deux mois et demi (ici les grévistes d'Amplats le 5 octobre 2012).  

De nouveaux heurts mardi dans le bassin minier de Rustenburg (nord) entre policiers et grévistes d'Amplats sont venus rappeler que la crise sociale qui agite les mines sud-africaines depuis août n'est pas terminée, malgré les efforts du pouvoir pour rassurer les investisseurs internationaux.

Tôt mardi matin, la police a tiré des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des grenades assourdissantes pour disperser un millier de mineurs qui empêchaient les pompiers d'intervenir contre un incendie.
Des ouvriers d'Amplats, numéro un mondial du platine et filiale du géant minier Anglo American, ont érigé des barricades sur la route qui menait à une station électrique en flammes, probablement incendiée par des grévistes.
CRISE DE CONFIANCE ENTRE MINEURS ET SYNDICAT
Une nouvelle fois, cette crise à Amplats illustre un problème récurrent : un certain nombre de mineurs refusent de faire confiance à leur puissant syndicat NUM, jugé trop proche du pouvoir et trop compromis avec le patronat.
Vendredi, la direction d'Amplats et le NUM avaient bien négocié un accord, dans l'espoir de mettre fin à plus de six semaines de grève. La direction acceptait de réembaucher 12 000 ouvriers licenciés pour grève sauvage.
Mais le noyau dur des grévistes a refusé le compromis et appelé à la poursuite du mouvement. "Les ouvriers sont prêts à reprendre le travail si la direction met quelque chose sur la table", a rétorqué pour sa part un représentant des grévistes, Siphamandla Makhanya, joint par téléphone. "On a fait six semaines de grève, ce n'est pas pour revenir au travail les mains vides".
AMPLATS, DERNIÈRE COMPAGNIE TOUCHÉE PAR LES GRÈVES
Amplats, où la grève a démarré le 12 septembre, est la dernière grande compagnie minière encore paralysée par la vague de grèves sauvages qui a démarré dans le sang à Marikana en août, à l'initiative de mineurs en colère contre le NUM et réclamant de fortes hausses de salaires.
Ces conflits sociaux ont fait au total une soixantaine de morts en deux mois et demi, dont 34 mineurs de Lonmin (platine) abattus par le police le 16 août à Marikana.
Ces troubles ont coûté 10,1 milliards de rands (912 millions d'euros) à l'industrie minière en 2012, conduisant à une révision à la baisse des prévisions de croissance de l'économie sud-africaine pour l'année à 2,5 %.

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