HUMOUR......ENCORE QUE......
ECONOMIE
American Airlines prend du plomb dans l'aile après trois vols désastreux
Un avion d'American Airlines à l'aéroport de Miami, le 25 septembre 2012 (AFP)
Lundi, un vol New York-Miami a dû faire un atterrissage d'urgence à New York à cause d'une rangée de sièges qui lâchait.
Samedi, un autre vol qui allait de Boston à New York avait dû également se poser d'urgence à New York pour le même problème, a indiqué à l'AFP une porte-parole, Mary-Frances Fagan.
"Nous avons des experts (du groupe) qui étudient ces avions" et tentent de déterminer "pourquoi les sièges n'étaient pas fixés dans le rail sur le plancher" comme ils auraient dû l'être, a-t-elle ajouté, insistant sur le fait que les passagers avaient été réacheminés par un autre avion en toute sécurité.
Ce week-end, dans une tribune publiée par le New York Times, un passager décrivait un vol cauchemardesque de 30 heures entre Paris et New York, au cours duquel l'avion avait dû atterrir d'urgence en raison d'un altimètre défectueux. L'embarquement à bord d'un deuxième appareil n'avait pu être effectué, les portes ne s'ouvrant pas, et les passagers avaient été confrontés à des employés au mieux détachés, au pire complètement incompétents, selon le récit.
"Toi, American Airlines, ne devrais plus faire de vols transatlantiques. Tu n'as pas le savoir-faire. Tu n'as pas l'équipement. Et tes employés ont clairement perdu tout intérêt dans tes opérations", concluait l'écrivain Gary Shteyngart dans ce témoignage.
Ce vol a été "dérouté vers Londres Heathrow le lundi 24 septembre à cause d'un problème mécanique" et a dû procéder à un atterrissage d'urgence car il était "surchargé" en kérozène, a expliqué à l'AFP Matt Miller, un autre porte-parole joint par courriel.
Depuis plusieurs semaines, la compagnie et sa maison mère AMR déplorent par ailleurs un bond des retards et annulations de vols qu'elles attribuent à une grève du zèle des pilotes.
"Nous avons vu une augmentation sans précédent des notifications de (problèmes techniques de la part des pilotes), parfois au moment du départ et n'étant pas liés à des problèmes de sécurité", a souligné M. Miller.
La FAA elle-même a infligé une lourde amende de 162,4 millions de dollars pour défauts de maintenance présentant des risques de sécurité.
Le syndicat Allied Pilots Association (APA) a de son côté réfuté les accusations d'AMR: "La liste des problèmes de maintenance non résolus s'allonge chaque jour sur les appareils vieillissants que nous utilisons, et nous ne pouvons (les) ignorer", a-t-il affirmé.
"Le niveau de nos personnels de maintenance est approprié" et "l'âge de notre flotte n'a pas brusquement augmenté ces dernières semaines", a rétorqué M. Miller, selon lequel American Airlines aura "la plus jeune flotte des grandes compagnies aériennes d'ici 5 ans" grâce au renouvellement en cours de ses appareils.
Pour l'analyste Richard Aboulafia, du cabinet spécialisé Teal Group, ces problèmes dénotent "un climat social vicié".
"L'objectif du syndicat est de forcer une fusion avec US Airways, mais cela aurait pour conséquence de mettre la direction (de la compagnie) au chômage. Etant donné que les syndicats ont l'air déterminé, elle n'a cependant peut-être pas le choix. Si (cette situation) continue, cela risque d'anéantir les chances de survie de la compagnie", estime-t-il.
De fait, AMR se résout depuis début juillet à une possible fusion avec US Airways. La compagnie n'a toujours pas conclu d'accord avec certains syndicats de pilotes un an après son dépôt de bilan et un tribunal lui a refusé d'annuler unilatéralement les engagements salariaux existants.
Les syndicats, eux, sont favorables à un mariage avec US Airways, qui leur promet moins de licenciements qu'AMR.
Les pressions se multiplient dans le dossier EADS - BAE Systems
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EADS et BAE Systems doivent revoir leur projet de fusion car il n'est pas créateur de valeur à ce stade, a estimé lundi Lagardère, l'actionnaire de référence français de la maison-mère d'Airbus, et ce au moment où Londres menacerait de son coté de s'opposer au projet, selon une source proche du gouvernement britannique.
A neuf jours de la date-limite fixée par EADS et BAE pour ficeler leur projet, le groupe de médias dirigé par Arnaud Lagardère a jugé que les conditions de rapprochement des deux entreprises étaient "insatisfaisantes."
Lagardère appelle dans un communiqué à un réexamen du projet qui prenne "mieux en compte l'ensemble des intérêts de l'actionnariat français de contrôle d'EADS".
A ce stade des discussions, la parité de fusion retenue - 60% pour les actionnaires du groupe européen et 40% pour ceux de l'entreprise britannique - est jugée défavorable aux actionnaires d'EADS par plusieurs analystes.
Une source proche des discussions a fait valoir que la probabilité de voir les discussions échouer était maintenant supérieure à celle d'un accord.
Dans sa dernière édition, le magazine Der Spiegel rapporte que Paris et Berlin se sont entendus sur une position commune prévoyant qu'ils conservent chacun une participation de 9% dans le géant mondial de la défense et de l'aérospatiale qui serait issu de la fusion.
L'accord franco-allemand servirait de base aux négociations prévues avec le gouvernement britannique cette semaine, ajoute l'hebdomadaire.
La France détient directement 15% d'EADS et entend conserver son influence sur la stratégie du groupe qu'elle exerce actuellement par le biais d'un accord avec Lagardère, actionnaire à hauteur de 7,5%.
L'Allemagne n'a pas de participation directe dans EADS mais le projet de fusion lui donne l'opportunité de prendre le contrôle de parts actuellement détenues par le constructeur automobile Daimler et un groupe de banques.
VETO
Le gouvernement britannique serait prêt à user de son action spécifique, ou "golden share", pour opposer son veto à la fusion d'EADS et de BAE si les conditions de cette opération ne lui convenaient pas, a déclaré une source du ministère britannique de la Défense en fin d'après-midi.
L'équipe de David Cameron ne souhaite pas que la France et l'Allemagne détiennent chacune 9% de l'entité. "Ils veulent qu'elle soit préservée de toute influence politique manifeste", a expliqué la source.
L'action EADS a progressé de 1,01% à 24,91 euros lundi à la Bourse de Paris. Depuis le 12 septembre, date de l'annonce des discussions, elle affiche une baisse de 11%, ce qui représente près de quatre milliards d'euros de capitalisation partis en fumée.
L'action Lagardère a avancé de 1,36% à 21,55 euros.
"Je crois que ce qu'ils veulent, c'est une bonne parité pour sortir", a souligné un opérateur de marché basé à Londres a propos des déclarations du groupe Lagardère.
Dans une tribune publiée lundi dans trois journaux, les dirigeants d'EADS et BAE Systems s'efforcent de rassurer les investisseurs sur les avantages de leur projet de fusion, opération estimée à quelque 35 milliards d'euros.
CONVERGENCE
Un porte-parole de Lagardère a refusé de commenter la nature des négociations actuellement en cours. Un porte-parole d'EADS s'est de son côté refusé à tout commentaire.
Un accord, s'il a lieu, devra en tout état de cause faire converger les positions de Paris, Londres et Berlin.
De source gouvernementale française, on doutait vendredi qu'un projet précis soit défini dans les temps impartis en raison de la complexité des enjeux à l'oeuvre, notamment au regard de la localisation des sites industriels et des emplois, du contrôle des activités nucléaires et des produits de défense à l'attention du marché américain.
Londres devrait exiger que les activités de défense du nouveau groupe soient basées à Londres pour préserver son accès aux appels d'offres du Pentagone.
Les Etats-Unis, l'Espagne et l'Arabie saoudite pourraient également poser des conditions préalables à l'opération.
Avec Reuters (Matthias Blamont, édité par Jean-Michel Bélot)
Samsung finalement autorisé à vendre sa tablette aux Etats-Unis
Un tribunal californien vient d'accepter de lever l'interdiction de vente la tablette Galaxy Tab 10.1 de Samsung sur le marché américain.
Reuters
Nouveau rebondissement dans la guerre des brevets que se livrent depuis des mois le sud-coréen Samsung et l'américain Apple. Un tribunal californien vient d'accepter de lever l'interdiction de vente la tablette Galaxy Tab 10.1 de Samsung sur le marché américain.
Ce blocage avait été décrété en juin dernier avant la tenue du grand procès opposant Apple et Samsung. Si le fabricant sud-coréen avait été effectivement reconnu coupable d'avoir illégalement utilisé sur ses smartphones plusieurs brevets mis au point par son concurrent et avait été condamné en août à payer une amende d'1,05 milliards de dollars, il n'avait en revanche pas été pris en défaut sur la propriété intellectuelle utilisée dans sa tablette. Samsung avait donc demandé à la justice américaine de lever l'interdiction de vente imposée à sa Galaxy Tab.
Apple est numéro un mondial des tablettes informatiques devant Samsung, et les positions sont inversées sur le marché des téléphones multimédias (smartphones). Et Samsung, juste avant la mise en vente de l'iPhone 5, a ouvert un nouveau front judiciaire contre son concurrent.
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