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samedi 6 octobre 2012

06102012 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......











ECONOMIE

Des "Pigeons" à BAE, le bilan de la semaine dans l'industrie

Pigeons
© D.R.
Fait marquant
La fronde monte sur les réseaux sociaux dans le week-end, mais la vague "Pigeons" déferle réellement en début de semaine. La communauté des entrepreneurs est "vent debout" contre le projet de loi de finance du gouvernement qui prévoit d'aligner les revenus du capital sur ceux du travail.
Très vite, le mouvement – au départ un peu anecdotique – réunit plus de 20 000 sympathisants. Le groupe s’adjoint même des soutiens prestigieux : l’association de start-up et investisseurs du numérique France Digitale, et même le socialiste Gérard Collomb.
Il s’attire aussi son petit lot d’opposants. Dans une tribune publiée par le journal Libération, sept créateurs d’entreprises prennent le contre-pied de la contestation orchestrée par le groupe des " pigeons".
Du côté des industriels, on s’associe à la fronde des jeunes entrepreneurs en se projetant  en "mules" plus qu’en "pigeons". En effet l’idée d’une baisse progressive des charges sociales de 8 à 10 milliards par an, envisagée par l’Élysée, ne convainc pas les industriels qui veulent leur choc de compétitivité.
En fin de semaine, jeudi soir, le gouvernement a reçu un panel de ces jeunes entrepreneurs pour écouter leurs doléances. A la sortie de la réunion, les pigeons entrepreneurs font part de sa satisfaction d'avoir été entendu mais ne crie pas victoire pour autant. Quant au gouvernement, il dément faire machine arrière sur le projet de loi mais dit vouloir faire bouger les choses. Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, évoque lors d'un colloque le 5 octobre, à l'Assemblée nationale, une probable erreur, mais réussit à rassurer les patrons participants.
Lundi 1 octobre
Sidérurgie
ArcelorMittal ferme ses hauts-fourneaux de Florange
La direction d'ArcelorMittal l'annonce ce lundi matin en comité central d'entreprise. Les hauts-fourneaux de Florange (Moselle) seront fermés de manière définitive.
Economie
Taxation du capital : ce qui change pour les entrepreneurs
La volonté du gouvernement de taxer les revenus du capital au même niveau que les revenus du travail irritent les dirigeants de PME. Ils trouvent que le risque pris par les entrepreneurs ne sera plus suffisamment rémunéré.
Automobile
Renault : "Nous sommes parfaitement alignés avec Arnaud Montebourg"
Le 25 septembre, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg incitait le constructeur automobile Renault, "une entreprise profitable, désendettée, internationalisée" selon lui, à réinvestir en France. Lors du Mondial de l'Auto, Carlos Tavares, directeur général délégué aux opérations de la marque au losange, a confié à L'Usine Nouvelle sa position face à ces déclarations. "Si la compétitivité est reconstruite, la conséquence naturelle sera l'activité", assure-t-il.
Mardi 2 octobre
Social
Sécurisation de l'emploi : la CFDT veut éviter "un échec historique"
La CFDT réaffirme sa volonté d'aboutir à un accord sur la réforme du marché du travail, quitte à ce que seulement trois organisations syndicales signent à l'issue des négociations qui entrent dans le vif du sujet jeudi 4 octobre. Cécile Maillard
Numérique
"CloudWatt veut être l’EADS du cloud en Europe"
Patrick Starck, PDG de CloudWatt, l’une des deux nouvelles entreprises de cloud soutenues par l’Etat, a présenté ce mardi 2 octobre son positionnement, sa stratégie et ses objectifs. Il s’est expliqué auprès de L’Usine nouvelle sur les nombreuses interrogations et critiques que ce projet soulève.
Automobile
"Nos usines françaises ont perdu en compétitivité à cause des charges sociales"
Parmi les nouveaux modèles automobiles présentés, la compétitivité s'est invité au Mondial Auto 2012, à Paris. Les constructeurs français ont renouvelé leurs inquiétudes sur fond de fermetures et de ventes en baisse. Chez les équipementiers, une certaine tension se fait aussi sentir, comme en témoigne Jacques Aschenbroich, directeur général de Valéo, dans un entretien accordé à L'Usine Nouvelle.
Mercredi 3 octobre
santé
Des couacs dans la communication de crise de Sanofi
Alors que se tient une manifestation nationale de ses salariés aujourd’hui, le groupe pharmaceutique vient enfin de leur préciser comment il comptait se restructurer en France. Et annonce dans le même temps une nouvelle acquisition… en Colombie.
Energie
J’ai rencontré Monsieur Pétrole
Une seule société au monde est capable d’influer réellement sur les cours du pétrole : la société saoudienne Saudi Aramco. Son président Khalid Al-Falih détient un pouvoir gigantesque. Rencontre.
Electronique et télécoms
Eolane maintient son projet pour Thomson Angers
Si la date de dépôt des offres est passée, le groupe électronique n'abandonne pas son projet d'installer à Angers une activité de composants photovoltaïques de nouvelle génération.
Jeudi 4 octobre
Economie
Les réflexions "officieuses" de Louis Gallois sur son rapport compétitivité
Le rapport compétitivité de Louis Gallois, commissaire aux investissements d’avenir et ancien patron d’EADS, relève du secret défense. Sa publication a été repoussée au 5 novembre.  L’enjeu politique est fort, car ce rapport va lancer la démarche du gouvernement sur un volet très attendu. Un petit cénacle a toutefois eu droit à ses premières pistes.
Pharmacie
Catherine Lemorton pousse le gouvernement à autoriser la recherche sur les embryons
Promesse du candidat Hollande, la révision de la loi bioéthique - qui interdit encore la recherche sur les cellules souches embryonnaires - est prônée par des députés PS. A commencer par Catherine Lemorton, présidente de la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale , qui s’est exprimé ce jeudi 4 octobre lors d’un colloque co-organisé par l’Usine Nouvelle.
Energie
Bruxelles satisfaite du niveau de sécurité dans les centrales nucléaires européennes
Après une série de stress tests sur différents bâtiments nucléaires, la Commission européenne a rendu public son rapport ce jeudi 4 octobre. Le commissaire européen à l'énergie Günther Oettinger en a fourni les grandes lignes lors d’une conférence de presse.

Vendredi 5 octobre
Aéronautique
EADS- BAE : fusion, négocations et… confusion
Les négociations pour la fusion EADS/BAE sont-elles dans l’impasse comme vient de l’affirmer l’AFP ? Difficile de le savoir. La seule certitude : la plus grande confusion règne autour de ce dossier.
Cloud et data
Cyber-espionnage : le sénateur Bockel confime ses accusations contre les équipementiers chinois
Dans le cadre des assises de la sécurité des systèmes d'information, l’auteur du rapport "La cyberdéfense : un enjeu mondial, une priorité nationale" presse l’Etat de faire de la cyberdéfense une priorité stratégique. Il maintient sa recommandation de ne pas faire appel aux technologies chinoises au cœur des réseaux.
Energie
Areva éliminé de la construction de la centrale de Temelin en République Tchèque
Le groupe nucléaire français ne participera pas à la construction de deux tranches supplémentaires de la centrale tchèque.







Merkel à Athènes mardi pour "soutenir" l'effort de réforme de Samaras


La chancelière Angela Merkel, le 25 septembre 2012 à Berlin
La chancelière Angela Merkel, le 25 septembre 2012 à Berlin (AFP)

La chancelière allemande Angela Merkel souhaite "soutenir" le Premier ministre grec Antonis Samaras dont elle salue "l'effort de réforme" et se rendra mardi à Athènes pour la première fois depuis le début de la crise financière.
Si cette visite a été saluée par le gouvernement grec, qui y voit un pas en avant dans la résolution de la crise financière, elle a aussi fourni un motif de mobilisation aux syndicats et à la Gauche radicale qui ont appelé à manifester contre "la politique néolibérale" de la chancelière.
"Nous voyons que sous le gouvernement Samaras, il y a un effort de réforme plus appuyé et nous souhaitons le soutenir", a déclaré vendredi le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert.
"Il s'agit d'une évolution très positive", s'est félicité M. Samaras, dans une brève déclaration.
Alors que le mécontentement social monte en Grèce, et que Mme Merkel est rendue responsable par beaucoup de Grecs de la rigueur extrême imposée au pays, M. Samaras a assuré que la chancelière serait "accueillie de la manière qui s'impose pour le dirigeant d'une grande puissance et d'un pays ami".
Cette visite à Athènes, "la première depuis cinq ans" de la chancelière, "est très positive pour le renforcement des liens" bilatéraux "et va constituer un pas supplémentaire vers les importantes décisions européennes futures", avait déclaré peu avant un porte-parole du gouvernement grec, Simos Kedikoglou.
Les syndicats du privé GSEE, et du public Adedy ainsi que le principal parti d'opposition, la Gauche radicale (Syriza), ont pour leur part annoncé des manifestations mardi sur la place centrale Syntagma à Athènes, assorties d'un arrêt de travail de trois heures.
"Nous voulons aider la Grèce et la stabiliser dans la zone euro", a dit M. Seibert. "Nous le faisons en contribuant massivement aux deux plans d'aide censés aider la Grèce à sortir de la crise", a-t-il dit, tout en soulignant que ces aides étaient tributaires "des gros efforts" que les Grecs consentaient à faire eux-mêmes.
La visite de Mme Merkel et le satisfecit - le premier depuis bien longtemps, de manière aussi évidente - qu'elle a décerné aux efforts entrepris par Athènes, intervient alors que la Grèce vient de présenter son avant-projet de budget 2013.
Elle y prévoit une sixième année de récession sous l'effet de nouvelles mesures de rigueur visant à ramener le déficit public à 4,2% du PIB. Pour atteindre cet objectif, qui permet au pays de tenir ses engagements à l'égard de ses bailleurs de fonds, l'avant-projet prévoit 7,8 milliards d'euros d'économies budgétaires en 2013.
Le gouvernement Samaras est toujours dans l'attente du rapport de la troïka (UE, FMI et BCE), qui conduira ou non à une nouvelle tranche d'aides à Athènes.
"J'attends le rapport de la troïka d'ici à la mi-octobre. Et je suis très optimiste sur le fait que la Grèce recevra avant la fin octobre l'argent frais prévu pour le dernier volet" du plan d'aide, a déclaré jeudi le ministre grec des Finances Yannis Stournaras, dans le quotidien Bild.
"L'économie grecque attend cet argent comme la terre assoiffée la pluie", avait récemment déclaré le Premier ministre grec dans une interview au journal To Vima. La Grèce peut tenir "jusqu'à la fin novembre" sans nouvelle aide, "après les caisses seront vides", a-t-il affirmé au quotidien économique allemand Handelsblatt, vendredi.
La Grèce souhaite obtenir au plus vite le versement d'une tranche de prêt de 31,5 milliards d'euros au titre de l'assistance financière internationale de 130 milliards d'euros qui lui a été accordée l'hiver dernier.
La Grèce "se trouve à la limite de ce que nous pouvons demander à notre peuple", affirme M. Samaras pour qui la "cohésion de la société" grecque est "mise en danger par la montée du chômage comme c'était le cas de l'Allemagne à la fin de la République de Weimar", régime dont la faillite a entraîné l'accession d'Hitler au pouvoir.
"Madame Merkel a trouvé le ton juste" pour évoquer la situation en Grèce, a-t-il relevé alors que, depuis plusieurs semaines, la chancelière insiste sur les souffrances et les sacrifices de la population.









Fusion EADS/BAE: les négociateurs tentent de sortir de l'impasse
PARIS — Les négociateurs devaient tenter samedi de sortir de l'impasse les pourparlers entre l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne sur la fusion entre l'avionneur EADS et le fabricant d'armes britannique BAE Systems.
Les représentants des trois Etats ne sont pas parvenus à s'entendre vendredi sur leur participation au capital de la nouvelle entité, qui formerait un géant mondial de l'aéronautique et de la défense loin devant l'américain Boeing.
Mais les discussions se poursuivent, a-t-on appris de source proche des pourparlers. EADS et BAE ont d'ailleurs réaffirmé qu'ils comptaient toujours parvenir à un accord d'ici le 10 octobre, date fixée par la réglementation boursière britannique.
"Nous avons été informés par les gouvernements de l'état des discussions mais ils ne nous ont aucunement dit qu'il n'y aurait pas d'accord", a déclaré vendredi un porte-parole d'EADS.
Selon ce qu'ont dévoilé des sources proches des négociations à l'AFP, l'Allemagne entend monter au capital de la future société au même niveau que la France, l'autre grand Etat actionnaire de l'actuel EADS, soit 9%. "L'Allemagne veut le droit d'acquérir le même nombre d'actions que la France, pour des raisons psychologiques", a déclaré une de ces sources.
La Grande-Bretagne est prête à accepter cette participation des deux Etats à condition que la France s'engage par écrit à ne pas acquérir les parts que le groupe de médias français Lagardère à l'intention de vendre à moyen terme.
Or, selon cette source, "les Français disent: nous n'avons pas l'intention de racheter les parts de Lagardère mais nous ne vous donnerons pas une garantie écrite".
La Grande-Bretagne, qui se contentera de "l'action spéciale" proposée à chacun des trois Etats pour éviter toute prise de participation hostile, cherche à convaincre ses deux partenaires de rester en dessous de 10% des actions. Tout comme EADS et BAE, elle considère qu'une présence étatique trop importante au capital de la nouvelle société lui fermerait la porte du marché américain de la défense, les Etats-Unis se méfiant des entreprises publiques.
Mais ce n'est pas la seule pomme de discorde, selon une source proche d'EADS. L'Allemagne insiste toujours pour obtenir le siège de la nouvelle entité, "une demande déraisonnable parce que le choix du siège de la maison est une décision économique", estime-t-on chez EADS.
Tom Enders, le patron d'EADS, a décidé cette année d'établir son quartier-général à Toulouse (sud-ouest de la France), siège d'Airbus, et "il n'est pas homme à revenir sur sa décision", a commenté un expert proche des négociations. BAE, elle, maintiendra son siège en Grande-Bretagne.
Le président François Hollande a peut-être inviter les deux groupes à régler eux-mêmes le problème avec Berlin, dans une brève déclaration vendredi soir à Malte. "Nous avons dit, nous, ce que nous considérons comme des conditions. Après, ce sont aux entreprises de continuer leurs pourparlers ou leurs négociations en connaissant la position de la France à la fois en terme de présence au capital, de localisation des sièges et de protection de notre industrie de défense", a-t-il dit.
Les négociateurs planchent sur les garanties demandées par les Etats quant au maintien des sites, de l'emploi et de la recherche sur leur sol. De même, ils travaillent à renforcer la protection du secret des activités stratégiques des Etats.
"Ces questions sont bien avancées mais 99% d'un accord ce n'est pas un accord", a déclaré la source proche d'EADS.









BELGIQUE: 370 millions d’euros de fraude patronale en 2011

ET EN FRANCE ?
Mailys Charlier

Sur 36.000 contrôles effectués par l’Inspection sociale pour suspicion de travail au noir en 2011, 32% ont débouché sur un constat d’infraction. 400 millions d’euros ont ainsi pu être récupérés, dont 370 millions de cotisations patronales éludées par les employeurs.

 
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Un contrôle sur cinq a fait mouche, en 2011, dans la lutte contre le travail au noir. SudPresse publie, ce samedi, les dernières statistiques disponibles. L’an dernier, l’Inspection sociale a récupéré 400 millions : 370 millions de cotisations patronales éludées par les employeurs et 25 millions d’allocations de chômage indûment perçues par les travailleurs…
Sur 36.000 contrôles effectués pour suspicion de travail au noir, en 2011, 32 % ont débouché sur un constat d’infraction, principalement dans le secteur Horeca Horeca est un acronyme désignant le secteur d'activités de l'Hôtellerie, de la Restauration et des Cafés(4.800 fraudes), la construction (1.400), le commerce de détail (880), les fruiticulteurs et maraîchers (700), les sociétés de nettoyage (250) et les garages et car-wash (200).
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POLITIQUE

La blogueuse cubaine Yoani Sanchez libérée

Le Monde.fr avec AFP

L'auteure du blog Generacion Y, Yoani Sanchez, lors d'une interview à l'AFP, le 6 mai 2008 à La Havane. 
L'auteure du blog Generacion Y, Yoani Sanchez, lors d'une interview à l'AFP, le 6 mai 2008 à La Havane. | AFP/ADALBERTO ROQUE

La blogueuse cubaine Yoani Sanchez a annoncé vendredi 5 octobre sur Twitter avoir été "libérée après trente heures de détention" et remercié "tous ceux qui ont levé leur voix et leurs tweets que nous parvenions à rentrer à la maison".

La célèbre blogueuse cubaine avait été arrêtée jeudi avec son époux, le journaliste dissident Reinaldo Escobar, à Bayamo, à 750 km au sud-est de La Havane où elle entendait assister au procès d'un jeune politicien espagnol.




SEPT ANS REQUIS CONTRE ANGEL CARROMERO
"Au moins huit autres opposants ont été arrêtés" à Bayamo durant le procès de l'Espagnol Angel Carromero, a indiqué de son côté un autre opposant cubain, Elizardo Sanchez, dirigeant de la Commission nationale des droits de l'homme et de la réconciliation nationale (CCDHRN).
Angel Carromero, 26 ans et dirigeant du mouvement de jeunes du Parti populaire (PP) au pouvoir à Madrid, était jugé pour homicide involontaire pour la mort du dissident cubain Oswaldo Paya, 60 ans, prix Sakharov 2002 du Parlement européen, dans l'accident le 22 juillet près de Bayamo d'une voiture qu'il conduisait.
A l'issue de l'audience qui s'est achevée dans la soirée de vendredi, le parquet a requis sept ans de prison contre le jeune Espagnol. Le tribunal rendra son jugement "dans les prochains jours", ont indiqué les autorités cubaines.









Des habitants du nord du Mali racontent "l'enfer"
BAMAKO — Des habitants du nord du Mali ont dénoncé les atrocités commises par les groupes islamistes armés qui contrôlent cette vaste région depuis six mois, lors d'une rencontre de deux jours qui s'est achevée jeudi soir à Bamako.
"Pour nous à Gao, c'est vraiment l'enfer aujourd'hui. On coupe les mains, on coupe les pieds. Personne n'est libre", a déclaré à l'AFP Sorry Maïga, membre de l'association des jeunes de Gao, une des trois grandes villes du nord qui, avec Tombouctou et Kidal, est occupée par les islamistes armés.
Une habitante de la région a affirmé vivre "un véritable enfer". "Je suis musulmane, désormais, on se voile et il s'agit du voile intégral. Je ne comprends pas, le Mali est pourtant un pays laïc", a-t-elle ajouté.
Appelée "les assises de l'occupation", la rencontre de Bamako, organisée par la Coalition pour le Mali qui regroupe plusieurs associations et partis politiques, se voulait "un Forum des forces vives des régions du nord".
"Ce genre de rencontre est utile, parce qu'elle nous permet au moins de parler, de nous raconter le calvaire quotidien qui est le nôtre", a déclaré Hachim Ould Mohamed, notable de Tombouctou.
Outre les notables, des élus, des religieux, des femmes et des jeunes des régions occupées ont participé à ces "assises".
Des intervenants ont affirmé qu'il fallait tenter le dialogue avec les djihadistes maliens et demander aux islamistes étrangers de quitter le Mali, d'autres se sont prononcés en faveur d'une intervention militaire pour reconquérir le nord.
Trois groupes armés, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), le Mouvement pour l'unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Ansar Dine (Défenseurs de l'islam) occupent depuis fin mars-début avril le nord du Mali, immense région représentant les deux tiers du territoire malien.
Ils y appliquent de manière brutale leur interprétation de la charia (loi islamique) qu'ils veulent imposer dans tout le Mali.
Une intervention militaire internationale sous mandat de l'ONU est actuellement à l'étude pour reconquérir ce territoire.









La Turquie riposte à nouveau à un tir syrien


Depuis un grave incident survenu mercredi qui a coûté la vie à cinq civils turcs dans un village frontalier, la Turquie répond systématiquement par des tirs d'artillerie à des tirs syriens.

Depuis un grave incident survenu mercredi qui a coûté la vie à cinq civils turcs dans un village frontalier, la Turquie répond systématiquement par des tirs d'artillerie à des tirs syriens.

L'armée turque a une nouvelle fois riposté ce samedi matin à un tir d'artillerie de la Syrie sur son sol. Ce tir, qui a frappé la province de Hatay (sud-est), n'a pas fait de victime, rapporte l'agence semi-officielle turque Anatolie. Vendredi soir, déjà, des échanges de tir entre les deux pays avaient eu lieu.


Depuis un grave incident survenu mercredi, qui a coûté la vie à cinq civils turcs dans un village frontalier, la Turquie répond systématiquement par des tirs d'artillerie à des tirs syriens.

Lors d'un rassemblement de partisans du parti au pouvoir, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a répété que son pays ne souhaitait pas la guerre avec la Syrie, mais qu'il n'hésiterait pas à répondre à tout acte menaçant sa «sécurité nationale». Le régime du Bachar al-Assad paiera un «prix élevé» en cas de nouvel incident, a-t-il menacé.

Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU a «condamné dans les termes les plus fermes les tirs d'obus par les forces armées syriennes» contre Akcakale, tout en appelant les deux pays «à la retenue».











UMP : Copé, les pains au chocolat et le ramadan


Dans la course à la présidence de l'UMP, le secrétaire général du mouvement Jean-François Copé a tenu un discours musclé lors d'un meeting, pointant du doigt  «les quartiers où les enfants ne peuvent pas manger leur pain au chocolat car c'est le ramadan.»

Dans la course à la présidence de l'UMP, le secrétaire général du mouvement Jean-François Copé a tenu un discours musclé lors d'un meeting, pointant du doigt  «les quartiers où les enfants ne peuvent pas manger leur pain au chocolat car c'est le ramadan.» | LP ARCHIVES/MATTHIEU DE MARTIGNAC.

Après avoir été accusé de marcher sur les plates-bandes du en dénonçant le «racisme anti-Blanc» dans son dernier livre, Jean-François Copé a lâché vendredi soir une petite phrase qui n'a pas manqué de faire réagir sur .

En campagne pour prendre la de l'UMP, l'actuel secrétaire général du parti a pris pour cible les musulmans, lors d'un meeting à Draguignan (Var). «Il est des quartiers où je peux comprendre l'exaspération de certains de nos compatriotes, pères ou mères de famille rentrant du travail le soit et apprenant que leur fils s'est fait arracher son pain au chocolat à la sortie du collège par des voyous qui lui expliquent qu'on ne mange pas pendant le ramadan.»

Hasard ou coïncidence ? Le chantre de «la droite décomplexée» a livré cette remarque le premier jour de la campagne officielle pour l'élection à la présidence de l'UMP prévue le 18 novembre. Comme s'il voulait, dans la dernière ligne droite, marquer clairement sa position face à François Fillon, alors qu'il accuse une longueur de retard dans les sondages.

VIDEO. Extrait de son meeting à Draguignan

Jean-François Copé n'a rien en tout cas rien laissé au hasard pour se faire entendre. D'abord en retransmettant en direct le meeting sur son site Internet. Puis en postant aussitôt sur son compte Twitter la phrase, ou plutôt une version raccourcie : «Il est des quartiers où les enfants ne peuvent pas manger leur pain au chocolat car c'est le ramadan.»


LeParisien.fr











Bac de Marseille : Manuel Valls dissout l'équipe incriminée


AFP

Le ministère de l'Intérieur a annoncé vendredi soir la suspension immédiate des policiers mis en cause dans l'affaire de la BAC Nord de Marseille, et la dissolution de l'équipe de jour de ce service. Soupçonnés d'avoir volé et extorqué de l'argent et de la drogue à des dealers, sept policiers de la Bac du Nord de Marseille, ont été écroués et cinq autres placés sous contrôle judiciaire après leur mise en examen. Ils appartiennent tous à l'équipe de jour de ce service de 70 personnes.

« Les faits pour lesquels ils sont poursuivis sont d'une exceptionnelle gravité » et « s'ils sont avérés », ils « portent atteinte à l'honneur et à la probité dont doivent être porteurs celles et ceux qui assurent la sécurité de nos concitoyens », explique l'Intérieur. « Le directeur général de la police nationale a immédiatement suspendu les policiers mis en cause. Le ministre de l'Intérieur (Manuel Valls) a décidé de dissoudre la BAC de jour de la division de police nord de Marseille », selon le texte. Manuel Valls « a demandé au préfet de police, dès le premier jour, de tout faire pour assurer la sécurité des habitants des quartiers nord de Marseille ».

« Une nouvelle structure sera proposée concernant la réorganisation des BAC sur Marseille. Les méthodes et les moyens de sécurisation et de lutte contre la délinquance seront revus », selon l'Intérieur qui rappelle que Manuel Valls se rendra vendredi 12 octobre à Marseille. « En dépit d'une ampleur que nul ne conteste, cette affaire ne doit pas conduire à jeter le discrédit sur l'ensemble des 7.000 policiers du département des Bouches-du-Rhône », souhaite le ministère. « La situation que connaît Marseille, et notamment ses quartiers nord, exige leur complète mobilisation », conclut l'Intérieur. « Le ministre de l'Intérieur tient à leur faire part de sa confiance et de son soutien. »

SOURCE AFP











SOCIAL

VIDEO. Une caissière licenciée pour un pain au chocolat à 0,39 centime

Sarah, une caissière de 27 ans employée en CDI depuis 2010 au sein du magasin Lidl à Houdemont, dans la banlieue de Nancy (Meurthe-et-Moselle), a été licenciée par son employeur pour "faute grave, sans préavis ni indemnité". On lui reproche d’avoir, le 1er août, consommé un pain au chocolat à 0,39 centime sans le régler alors qu’elle effectuait un remplacement dans un autre magasin de la chaîne. Une "faute" qu'elle aurait déjà commise le 28 juillet et le 2 août, selon le hard-discounter.
La salariée a décidé de saisir les prud’hommes pour contester son licenciement. Aujourd'hui au chômage, elle conteste les faits. Nos confrères de France 3 Nancy l'ont rencontrée.







JUSTICE ?

Principales dates de l'affaire "Vatileaks"


  • Le procès du majordome du pape Benoît XVI, le plus grand procès de l'Eglise catholique moderne qui s'achève samedi, intervient huit mois après le début de la diffusion de documents secrets du Vatican transmis clandestinement à la presse italienneAfficher la photo Le procès du majordome du pape Benoît XVI, le plus grand procès de l'Eglise catholique moderne qui s'achève samedi, intervient huit mois après le début de la diffusion de documents secrets du Vatican transmis clandestinement à la presse italienne
Le procès du majordome du pape Benoît XVI, le plus grand procès de l'Eglise catholique moderne qui s'achève samedi, intervient huit mois après le début de la diffusion de documents secrets du Vatican transmis clandestinement à la presse italienne.
Ces fuites ont accrédité la thèse d'une lutte de pouvoirs dans les plus hautes sphères du Saint-Siège.
- 25 janvier 2012: Les quotidiens italiens Corriere della Sera et Libero publient des extraits de courriers révélant des rivalités internes et la persistance de la corruption dans l'administration vaticane.
Datant de 2011, ces lettres de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien secrétaire général du gouvernorat devenu en octobre nonce à Washington, étaient adressées au pape Benoît XVI et au numéro deux du Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone.
- 10 février: Le quotidien Il Fatto Quotidiano publie un document secret en allemand, sur un prétendu complot contre le pape.
- 25 avril: Benoît XVI nomme une commission de trois cardinaux pour enquêter sur les fuites. Celle-ci lui rendra un rapport fin juillet.
Une enquête pénale est également ouverte.
- 19 mai: Publication du livre "Sua Santita" ("Sa Sainteté") du journaliste Gianluigi Nuzzi qui révèle intrigues et animosités au sein du Vatican, en particulier à l'encontre du secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone, à partir de dizaines de fax et de lettres ultra-secrètes adressés au Pape.
- 23 mai: Arrestation du majordome de Benoît XVI, Paolo Gabriele, pour possession illégale de documents confidentiels. Plus de mille documents intéressants, dont certains signés par le pape, sont saisis à son domicile.
- 24 mai: Ettore Gotti Tedeschi, le président de l'Institut des oeuvres religieuses (IOR), la banque du pape, est évincé, accusé d'erreurs de gestion et d'indiscrétions liées à la divulgation de documents à l'extérieur du Vatican.
- 30 mai: Lors de son audience générale sur la place Saint-Pierre, Benoît XVI, qui évoque pour la première fois l'affaire, défend ses collaborateurs et dénonce la déformation de l'image du Vatican.
- 21 juillet: L'ex-majordome est assigné à domicile au Vatican après 53 jours de détention dans une cellule de la Gendarmerie vaticane.
Des médias italien et allemand mettent en cause deux évêques et une théologienne proches de Benoît XVI. Le Vatican dément fermement.
- 13 août: Le juge d'instruction renvoie devant le Tribunal du Vatican Paolo Gabriele, pour vol aggravé, ainsi qu'un complice Claudio Sciarpelletti, un informaticien de la secrétairerie d'Etat accusé de complicité. Ce dernier, dont le nom apparaît pour la première fois, avait été arrêté le 25 mai puis laissé en liberté préventive. Son procès sera dissocié de celui de Gabriele.
Le Saint-Siège qui publie l'enquête judiciaire fait savoir que celle-ci n'est pas terminée et que d'autres inculpations pourraient survenir.
- 29 sept: Début du procès public de Paolo Gabriele dans le tribunal du Vatican, une première. Le majordome se proclame innocent de l'accusation de vol, mais "coupable" d'avoir trahi la confiance de Benoît XVI, qu'il sentait "manipulé". Le secrétaire particulier du pape, Mgr Georg Gänswein est entendu comme témoin.








L'ex-majordome de Benoît XVI condamné à 18 mois de prison


Paolo Gabriele (au centre) sur le banc des accusés, au tribunal du Vatican, samedi dernier.
Paolo Gabriele (au centre) sur le banc des accusés, au tribunal du Vatican, samedi dernier. Crédits photo : -/AFP

Le procès de Paolo Gabriele n'a pas permis d'éclaircir les mystères de cette affaire.

L'ex-majordome du Pape, Paolo Gabriele, a été reconnu samedi coupable de vol aggravé de documents confidentiels du Vatican. Il a été condamné à 3 ans ans de prison. Une peine immédiatement réduite à 18 mois en raison des services rendus à l'Eglise par ce laïc de 46 ans et de sa reconnaissance d'avoir nui au pape. Le président du Tribunal, Giuseppe Dalla Tore, a également condamné Gabriele au paiement des frais de procédure.
Auparavant, l'ex-majordome, contre lequel le procureur avait requis trois ans de prison, avait affirmé avoir agi «par amour de l'Eglise» et «n'être pas un voleur». «La chose que je ressens avec le plus de force en moi, c'est la conviction d'avoir agi par amour exclusif, je dirais même viscéral, pour l'Eglise du Christ et pour son chef sur la terre. Si je dois le répéter, je ne me sens pas voleur», avait déclaré l'ancien employé du pape, dans une courte déclaration avant que les juges ne se retirent pour délibérer et rendre leur verdict.
L'affaire aura été bouclée en une dizaines d'heures après trois audiences et l'audition de neufs témoins. Les documents volés ont nourri un livre à scandale rédigé par le journaliste Gianluigi Nuzzi. Mais le mystère reste entier.

• Une condamnation sévère?

On peut voir une certaine clémence dans ce verdict, d'autant que Paolo Gabriele devrait pouvoir continuer à travailler au Vatican mais dans une tâche subalterne. L'ex-majordome peut toujours faire appel.Toutefois étant jugé en tant que citoyen du Vatican, il devra exécuter cette peine dans un établissement italien car il n'y a pas de cellules au Saint-Siège. La polémique, cette semaine, sur les conditions de détention du prévenu et l'enquête complémentaire demandée par le juge à ce sujet l'illustrent. Il semble que Paolo Gabriele ait été, pendant les quinze premiers jours, enfermé dans un réduit éclairé jour et nuit, qui n'était pas, selon lui, une cellule digne ce nom. Enfin et surtout, il est très probable, comme cela a été déjà publiquement évoqué par des proches de Benoît XVI, que le Pape s'apprête à gracier sans tarder son ancien serviteur.

• Ce procès a-t-il apporté du neuf sur l'affaire «Vatileaks»?

Mises à part les déclarations de quatre employés de la gendarmerie vaticane qui ont détaillé la nature des pièces trouvées dans les armoires de Paolo Gabriele, à savoir des documents et lettres très personnelles de Benoît XVI - dont certaines étaient annotées de sa main «zu vernichten», «à détruire» - et une large documentation sur la maçonnerie, l'ésotérisme, le monde du renseignement, les audiences n'ont pas apporté de nouveautés réelles sur les faits. Paolo Gabriele a reconnu une «trahison» du Pape mais il clamé son «innocence» quant à ce qui lui est reproché. Alors que tous se demandaient si Paolo Gabriele avait agi seul, il aura confirmé n'avoir «pas de complice» alors qu'il avait affirmé avoir un réseau «d'une vingtaine de personnes» dans un entretien télévisé au printemps dernier, face cachée et voix voilée. Sur la forme, la tenue de ce procès au Vatican, ouvert en partie à la presse, marque une évolution notoire de l'institution dans sa politique de communication.

• Le mobile qui a poussé l'ex-majordome est-il éclairci?

C'est, par défaut, la vraie surprise de ce procès. Contrairement à la tradition juridique qui impose de considérer les motivations d'un prévenu pour juger d'un acte délictueux qu'il aurait posé, l'analyse purement factuelle et chronologique des trois audiences démontre que la motivation de Paolo Gabriele a été soigneusement écartée des discussions. Dès que l'avocate du prévenu, Cristiana Arru, ou l'intéressé lui-même, ont cherché à expliquer le pourquoi de cette conduite - à savoir la volonté de Gabriele de mettre sur la place publique une série de dysfonctionnements du Vatican et l'isolement du Pape - le président du tribunal Giuseppe Dalla Torre a systématiquement coupé court pour ramener à l'examen strict de la réalité matériel du «vol» de documents. Comme si le Vatican ne voulait à aucun prix que ce procès ne devienne le procès du procès: celui que Paolo Gabriele voulait justement déclencher en livrant, sur la place publique, les preuves écrites de la part obscure du Vatican vu sous son volet étatique.

• Le retentissement de cette affaire va-t-il changer quelque chose
au Vatican?

Il est d'ores et déjà certain que l'intention de Paolo Gabriele de servir le pontificat de Benoît XVI en faisant éclater au grand jour ce qui lui paraissait scandaleux à la curie romaine a produit l'effet contraire. Vu de l'extérieur, c'est un scandale de plus qui entache l'image de l'Église catholique. Vu de l'intérieur, cette affaire a littéralement miné Benoît XVI. Il a 85 ans et il a spectaculairement vieilli depuis cet été. Comme s'il était assommé par cette nouvelle crise qui affecte son premier cercle, la «famille pontificale», lieu où justement la confiance la plus totale règne. Quant au Saint-Siège - tant à la curie romaine, son gouvernement, qu'à la cité du Vatican, sa structure - on n'a qu'une hâte: tourner au plus vite cette page jugée indigne de ce qui est au cœur de l'Église catholique.

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