POLITIQUE
Les barons de l'UMP se battront contre le retour de Sarkozy, selon Mitterrand
Frédéric Mitterrand à Paris, le 7 novembre 2011 Lionel Bonaventure afp.com
Frédéric Mitterrand, ancien ministre de la Culture de Nicolas Sarkozy, estime que les "barons de l'UMP" qui "encensent" l'ancien chef de l'Etat "se battront pour qu'il ne revienne pas", dans une interview publiée dans Le Journal du Dimanche.
"La politique est une drogue dure. Comment voulez-vous qu'à 57 ans, quelqu'un comme lui décide de s'en passer? Il est dans la situation d'un joueur de poker qui a perdu une manche. Il gagnera la suivante", prédit Frédéric Mitterrand.
"A mon avis, Sarkozy a beaucoup de militants de base qui seront prêts à le soutenir et à former les cohortes de grognards dont il aura besoin le moment venu, mais les petits chefs feront barrage", juge-t-il. "Tous ces barons de l'UMP qui aujourd'hui l'encensent de micro en micro, se battront pour qu'il ne revienne pas. À leur décharge, dans le passé, certains se sont sentis beaucoup humiliés".
Quant à François Fillon "c'est son Pompidou. Donc son principal danger (...) Fillon, c'est la droite sans les problèmes de la droite. C'est la droite civilisée. Il a été loyal avec Sarkozy. Mais il est incroyablement secret, mystérieux, complexe. Son problème, c'est de savoir s'il a l'envie forcenée d'être président de la République".
A gauche, selon Frédéric Mitterrand, "ce n'est pas tant Hollande" que Nicolas Sarkozy "surveille, mais ses trois ministres, Valls, Peillon et Cahuzac, qui ne s'en sortent pas si mal".
Interrogé sur l'état d'esprit de Carla Sarkozy, l'ancien ministre reconnaît que "Carla n'a pas été très heureuse à l'Élysée et que sur la fin ils étaient tous les deux fatigués". Mais, ajoute-t-il, "ceux qui pensent que Carla le dissuadera de revenir se trompent lourdement. C'est une battante. Une combattante. Elle ne s'est jamais laissé faire dans sa vie. Elle ne le freinera pas. Au contraire !".
Nicolas Sarkozy a donné jeudi une conférence à New York devant un parterre d'économistes. Crédits photo : EMMANUEL DUNAND/AFP
"La politique est une drogue dure. Comment voulez-vous qu'à 57 ans, quelqu'un comme lui décide de s'en passer? Il est dans la situation d'un joueur de poker qui a perdu une manche. Il gagnera la suivante", prédit Frédéric Mitterrand.
"A mon avis, Sarkozy a beaucoup de militants de base qui seront prêts à le soutenir et à former les cohortes de grognards dont il aura besoin le moment venu, mais les petits chefs feront barrage", juge-t-il. "Tous ces barons de l'UMP qui aujourd'hui l'encensent de micro en micro, se battront pour qu'il ne revienne pas. À leur décharge, dans le passé, certains se sont sentis beaucoup humiliés".
Quant à François Fillon "c'est son Pompidou. Donc son principal danger (...) Fillon, c'est la droite sans les problèmes de la droite. C'est la droite civilisée. Il a été loyal avec Sarkozy. Mais il est incroyablement secret, mystérieux, complexe. Son problème, c'est de savoir s'il a l'envie forcenée d'être président de la République".
A gauche, selon Frédéric Mitterrand, "ce n'est pas tant Hollande" que Nicolas Sarkozy "surveille, mais ses trois ministres, Valls, Peillon et Cahuzac, qui ne s'en sortent pas si mal".
Interrogé sur l'état d'esprit de Carla Sarkozy, l'ancien ministre reconnaît que "Carla n'a pas été très heureuse à l'Élysée et que sur la fin ils étaient tous les deux fatigués". Mais, ajoute-t-il, "ceux qui pensent que Carla le dissuadera de revenir se trompent lourdement. C'est une battante. Une combattante. Elle ne s'est jamais laissé faire dans sa vie. Elle ne le freinera pas. Au contraire !".
© 2012 AFP
L'ombre de Sarkozy plane sur le duel Copé-Fillon
Nicolas Sarkozy a donné jeudi une conférence à New York devant un parterre d'économistes. Crédits photo : EMMANUEL DUNAND/AFP
L'ex-président doit décorer lundi le principal lieutenant du secrétaire général.
Jean-François Copé et François Fillon doivent-ils intégrer l'hypothèse d'un retour de Nicolas Sarkozy dans leur stratégie de conquête de l'UMP? Si personne ne peut préjuger des intentions de l'ex-président, ne serait-ce que parce qu'il a lui-même décidé de se laisser du temps, les deux rivaux ne peuvent ignorer que les militants rêvent de voir leur champion prendre sa revanche. Il a donné jeudi une conférence à New York devant un parterre d'économistes.
Entre Copé et Fillon, c'est toujours «plus sarkozyste que moi, tu meurs», du moins officiellement. «Leurs stratégies sont croisées, analyse un proche de l'ex-premier ministre. Jean-François Copé n'a pas besoin de faire la preuve de son indépendance vis-à-vis de Nicolas Sarkozy: il a passé les trois premières années du quinquennat à lui faire la guerre. François Fillon, lui, n'a pas à faire la preuve de sa loyauté vis-à-vis de Nicolas Sarkozy: il a été son premier ministre pendant cinq ans.»
Entre indépendance et loyauté, tout est affaire de dosage. Soumis à la question qui tue - «Vous effacerez-vous devant Nicolas Sarkozy s'il décidait de se présenter en 2017?» -, le secrétaire général a répondu par un «oui» franc et massif. Le député de Paris, lui, s'est retranché derrière une formule qui n'engage à rien: «Il aura toujours sa place à l'UMP et dans notre cœur.» Faut-il comprendre que, le cas échéant, François Fillon disputerait l'investiture de l'UMP à Nicolas Sarkozy? «On ne peut pas à la fois expliquer qu'il faut des primaires, et ensuite trouver toute une série de raisons de ne pas les organiser, fait valoir un membre de son équipe de campagne. Si les militants nous choisissent en novembre, il y aura des primaires ouvertes pour désigner le candidat à la présidentielle, quel que soit le cas de figure.»
François Fillon n'assumant pas publiquement cette position, les copéistes ont du mal à l'attaquer sur ce terrain. «De toute façon, les militants ont plus de bon sens que les dirigeants, relativise Christian Jacob, le patron des députés UMP. Ils savent que 2017, c'est dans quatre ans et demi, et que, si on ne gagne pas les municipales en 2014, c'est mal barré pour la présidentielle.»
Chez les intimes de l'ex-président, l'idée selon laquelle l'élection de Fillon compliquerait un retour de Sarkozy fait sourire. «Si Nicolas Sarkozy veut revenir, c'est qu'il peut revenir, et s'il peut revenir, personne ne pourra l'arrêter», assure l'un d'entre eux.
Le choix de Claude Guéant est un nouveau coup dur pour les copéistes, après ce qu'ils considèrent comme une «trahison» de François Baroin. Jean-François Copé a beau se prévaloir d'être le «candidat des militants» contre le «candidat des barons», il ne bouderait pas un signe amical de Nicolas Sarkozy.
Les proches du secrétaire général disent que Brice Hortefeux pourrait s'exprimer mardi… mais ne savent pas s'il soutiendra leur candidat ou s'il restera neutre. En revanche, ils sont sûrs que l'ancien président en personne remettra lundi l'insigne de l'Ordre national du mérite à Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé. En pleine campagne interne, l'événement ne manquera pas d'être interprété comme un geste politique, le premier de Nicolas Sarkozy depuis son départ de l'Élysée.
Les bureaux de vote ont ouvert à 8h (6h GMT) dans les 589 communes de Belgique dans le cadre d’un scrutin à la proportionnelle à un tour. Ils fermeront entre 13h et 16h, les résultats étant attendus en début de soirée.
Ces élections sont les premières depuis la fin, en décembre 2011, de la plus longue crise politique de l’histoire du royaume, 541 jours ayant été nécessaires pour former un gouvernement.
Les observateurs vont suivre particulièrement les résultats à Anvers, qu’espère enlever Bart De Wever, leader de la N-VA (Nouvelle Alliance flamande) et homme politique le plus populaire de Flandre, la région néerlandophone du nord du royaume. Il est notamment opposé au bourgmestre (maire) sortant, le socialiste Patrick Janssens, qui a mené campagne sur le dynamisme économique et culturel de cette ville de 500 000 habitants.
Au niveau national, la N-VA représente la seule opposition structurée face la coalition de six partis traditionnels de gauche, du centre et de droite, qui soutiennent le gouvernement dirigé par le socialiste francophone Elio Di Rupo.
Une victoire à Anvers permettrait à Bart De Wever d’aborder en position de force les élections législatives de 2014. La N-VA, qui prône l’indépendance à terme de la Flandre, est devenue la première force politique néerlandophone aux régionales de 2009 et aux législatives de 2010 alors qu’elle pesait moins de 5% des voix aux municipales il y a six ans.
En Wallonie, la région francophone, et à Bruxelles, le Parti socialiste va tenter de préserver sa prééminence en dépit des mesures d’austérité du gouvernement Di Rupo. Il devrait réussir à conserver les grandes villes comme Liège et Charleroi.
Ce scrutin municipal est le second auquel peuvent voter les étrangers installés en Belgique. Mais seuls 18,48% des ressortissants d’un pays de l’Union européenne, soit 120.826 personnes, et 14,02% des étrangers extra-communautaires (20.561) se sont inscrits sur les listes.
(AFP)
L'armée de l'air syrienne a enregistré samedi plusieurs coups durs. Elle a perdu deux de ses bases dans les régions de Homs (centre) et de Damas, la capitale. Les combattants de l'Armée syrienne libre (ASL) ont abattu à la mitrailleuse lourde un avion des forces régulières à une dizaine de kilomètres d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Les troupes au sol n'ont pas non plus été épargnées, alors que l'ASL tente par tous les moyens de bloquer les renforts gouvernementaux sur les axes routiers, passage obligé de l'armée vers Alep, où les deux camps s'affrontent depuis la mi-juillet. Elle est parvenue à bloquer deux convois militaires, l'un à une dizaine de kilomètres au sud de cette métropole du nord, l'autre dans la province d'Idleb.
A Alep, des combats à la mosquée des OmeyyadesL'ASL a lancé samedi, à Alep, une attaque pour prendre le contrôle de la mosquée des Omeyyades. L'armée régulière avait installé des positions sur ce bâtiment-forteresse, le plus important et le plus ancien de la cité commerçante. Selon une source de sécurité, les insurgés ont utilisé des explosifs afin de pénétrer dans l'enceinte de la mosquée par l'entrée sud. Les rebelles ont ensuite pris le contrôle d'une partie de l'imposante mosquée. «Les combats ont provoqué un incendie», selon l'OSDH. Sur place, le correspondant de l'AFP a vu de violents combats à l'arme automatique.
La Turquie continuera à répliquer
Après une série d'incidents militaires à sa frontière avec la Syrie, la Turquie a une nouvelle fois promis de répliquer à toute attaque de Damas lors d'une visite à Istanbul de l'émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi. Face à la poursuite des violences, et alors que la communauté internationale est paralysée par ses divisions, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à réformer le Conseil de sécurité de l'ONU qui «est en train de perdre rapidement sa légitimité».
Damas a interdit samedi soir aux avions de ligne de la compagnie Turkish Airlines le survol de son territoire en représailles d'une mesure similaire prise par les autorités turques.
JUSTICE ?
Entre Copé et Fillon, c'est toujours «plus sarkozyste que moi, tu meurs», du moins officiellement. «Leurs stratégies sont croisées, analyse un proche de l'ex-premier ministre. Jean-François Copé n'a pas besoin de faire la preuve de son indépendance vis-à-vis de Nicolas Sarkozy: il a passé les trois premières années du quinquennat à lui faire la guerre. François Fillon, lui, n'a pas à faire la preuve de sa loyauté vis-à-vis de Nicolas Sarkozy: il a été son premier ministre pendant cinq ans.»
Entre indépendance et loyauté, tout est affaire de dosage. Soumis à la question qui tue - «Vous effacerez-vous devant Nicolas Sarkozy s'il décidait de se présenter en 2017?» -, le secrétaire général a répondu par un «oui» franc et massif. Le député de Paris, lui, s'est retranché derrière une formule qui n'engage à rien: «Il aura toujours sa place à l'UMP et dans notre cœur.» Faut-il comprendre que, le cas échéant, François Fillon disputerait l'investiture de l'UMP à Nicolas Sarkozy? «On ne peut pas à la fois expliquer qu'il faut des primaires, et ensuite trouver toute une série de raisons de ne pas les organiser, fait valoir un membre de son équipe de campagne. Si les militants nous choisissent en novembre, il y aura des primaires ouvertes pour désigner le candidat à la présidentielle, quel que soit le cas de figure.»
François Fillon n'assumant pas publiquement cette position, les copéistes ont du mal à l'attaquer sur ce terrain. «De toute façon, les militants ont plus de bon sens que les dirigeants, relativise Christian Jacob, le patron des députés UMP. Ils savent que 2017, c'est dans quatre ans et demi, et que, si on ne gagne pas les municipales en 2014, c'est mal barré pour la présidentielle.»
Chez les intimes de l'ex-président, l'idée selon laquelle l'élection de Fillon compliquerait un retour de Sarkozy fait sourire. «Si Nicolas Sarkozy veut revenir, c'est qu'il peut revenir, et s'il peut revenir, personne ne pourra l'arrêter», assure l'un d'entre eux.
Nouveau coup dur
La thèse est partagée par les sarkozystes dûment homologués qui soutiennent la candidature Fillon, qu'il s'agisse de Christian Estrosi ou de Claude Guéant. L'ex-ministre de l'Intérieur a même affirmé: «Ou bien Nicolas Sarkozy revient dans le jeu, et je serai derrière lui. Mais, si ce n'est pas le cas, je pense que François Fillon sera plus rassembleur.» L'intéressé n'a pas commenté.Le choix de Claude Guéant est un nouveau coup dur pour les copéistes, après ce qu'ils considèrent comme une «trahison» de François Baroin. Jean-François Copé a beau se prévaloir d'être le «candidat des militants» contre le «candidat des barons», il ne bouderait pas un signe amical de Nicolas Sarkozy.
Les proches du secrétaire général disent que Brice Hortefeux pourrait s'exprimer mardi… mais ne savent pas s'il soutiendra leur candidat ou s'il restera neutre. En revanche, ils sont sûrs que l'ancien président en personne remettra lundi l'insigne de l'Ordre national du mérite à Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé. En pleine campagne interne, l'événement ne manquera pas d'être interprété comme un geste politique, le premier de Nicolas Sarkozy depuis son départ de l'Élysée.
Les Belges aux urnes sur fond de séparatisme
Bart De Wever à Anvers le 13 octobre 2012. (Photo François Lenoir. Reuters)
Tous les regards sont tournés vers Anvers, la deuxième ville de Belgique, où le score du parti séparatiste aux municipales pourrait jouer sur les législatives de 2014.
Près de huit millions d'électeurs ont commencé à voter dimanche matin aux élections municipales en Belgique, dont le principal enjeu est le score que fera le parti séparatiste flamand N-VA à Anvers, deuxième ville du royaume.Les bureaux de vote ont ouvert à 8h (6h GMT) dans les 589 communes de Belgique dans le cadre d’un scrutin à la proportionnelle à un tour. Ils fermeront entre 13h et 16h, les résultats étant attendus en début de soirée.
Ces élections sont les premières depuis la fin, en décembre 2011, de la plus longue crise politique de l’histoire du royaume, 541 jours ayant été nécessaires pour former un gouvernement.
Les observateurs vont suivre particulièrement les résultats à Anvers, qu’espère enlever Bart De Wever, leader de la N-VA (Nouvelle Alliance flamande) et homme politique le plus populaire de Flandre, la région néerlandophone du nord du royaume. Il est notamment opposé au bourgmestre (maire) sortant, le socialiste Patrick Janssens, qui a mené campagne sur le dynamisme économique et culturel de cette ville de 500 000 habitants.
Au niveau national, la N-VA représente la seule opposition structurée face la coalition de six partis traditionnels de gauche, du centre et de droite, qui soutiennent le gouvernement dirigé par le socialiste francophone Elio Di Rupo.
Une victoire à Anvers permettrait à Bart De Wever d’aborder en position de force les élections législatives de 2014. La N-VA, qui prône l’indépendance à terme de la Flandre, est devenue la première force politique néerlandophone aux régionales de 2009 et aux législatives de 2010 alors qu’elle pesait moins de 5% des voix aux municipales il y a six ans.
En Wallonie, la région francophone, et à Bruxelles, le Parti socialiste va tenter de préserver sa prééminence en dépit des mesures d’austérité du gouvernement Di Rupo. Il devrait réussir à conserver les grandes villes comme Liège et Charleroi.
Ce scrutin municipal est le second auquel peuvent voter les étrangers installés en Belgique. Mais seuls 18,48% des ressortissants d’un pays de l’Union européenne, soit 120.826 personnes, et 14,02% des étrangers extra-communautaires (20.561) se sont inscrits sur les listes.
(AFP)
Le mode d’emploi des élections communales belges
Nos fiches pour tout comprendre sur les rôles des communes, du bourgmestre, du conseiller communal, sur le vote obligatoire, le choix du bourgmestre...
Les élections communales expliquées en 22 fiches pour tout comprendre.
Comment voter?
La commune
Les compétences communales
Le bourgmestre
Les échevins
Le conseil communal
Le secrétaire communal et le receveur
L’administration communale
Le CPAS
Les zones de police
La responsabilité du bourgmestre
Un pouvoir sous tutelle(s)
Les droits et devoirs du conseiller communal
De quoi vivent les communes ?
Quand la commune délègue
Les communes à statut spécial
Qui peut être candidat ? Qui peut être élu ?
Qui doit voter ? Qui peut voter ?
Qui va siéger ?
Qui va gérer la commune ?
Comment est choisi le bourgmestre ?
Etre bourgmestre francophone en Flandre
Nos belles provinces
Comment voter?
La commune
Les compétences communales
Le bourgmestre
Les échevins
Le conseil communal
Le secrétaire communal et le receveur
L’administration communale
Le CPAS
Les zones de police
La responsabilité du bourgmestre
Un pouvoir sous tutelle(s)
Les droits et devoirs du conseiller communal
De quoi vivent les communes ?
Quand la commune délègue
Les communes à statut spécial
Qui peut être candidat ? Qui peut être élu ?
Qui doit voter ? Qui peut voter ?
Qui va siéger ?
Qui va gérer la commune ?
Comment est choisi le bourgmestre ?
Etre bourgmestre francophone en Flandre
Nos belles provinces
Syrie : les rebelles abattent un avion et bloquent des troupes au sol
La rébellion a abattu samedi un avion de combat de l'armée dans la province d'Alep, dans le nord de la Syrie, où l'aviation bombardait les insurgés parvenus à bloquer les renforts gouvernementaux sur deux routes reliant Damas à la métropole commerçante. | AFP/PHOTO
L'armée de l'air syrienne a enregistré samedi plusieurs coups durs. Elle a perdu deux de ses bases dans les régions de Homs (centre) et de Damas, la capitale. Les combattants de l'Armée syrienne libre (ASL) ont abattu à la mitrailleuse lourde un avion des forces régulières à une dizaine de kilomètres d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Les troupes au sol n'ont pas non plus été épargnées, alors que l'ASL tente par tous les moyens de bloquer les renforts gouvernementaux sur les axes routiers, passage obligé de l'armée vers Alep, où les deux camps s'affrontent depuis la mi-juillet. Elle est parvenue à bloquer deux convois militaires, l'un à une dizaine de kilomètres au sud de cette métropole du nord, l'autre dans la province d'Idleb.
A Alep, des combats à la mosquée des OmeyyadesL'ASL a lancé samedi, à Alep, une attaque pour prendre le contrôle de la mosquée des Omeyyades. L'armée régulière avait installé des positions sur ce bâtiment-forteresse, le plus important et le plus ancien de la cité commerçante. Selon une source de sécurité, les insurgés ont utilisé des explosifs afin de pénétrer dans l'enceinte de la mosquée par l'entrée sud. Les rebelles ont ensuite pris le contrôle d'une partie de l'imposante mosquée. «Les combats ont provoqué un incendie», selon l'OSDH. Sur place, le correspondant de l'AFP a vu de violents combats à l'arme automatique.
La Turquie continuera à répliquer
Après une série d'incidents militaires à sa frontière avec la Syrie, la Turquie a une nouvelle fois promis de répliquer à toute attaque de Damas lors d'une visite à Istanbul de l'émissaire international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi. Face à la poursuite des violences, et alors que la communauté internationale est paralysée par ses divisions, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à réformer le Conseil de sécurité de l'ONU qui «est en train de perdre rapidement sa légitimité».
Damas a interdit samedi soir aux avions de ligne de la compagnie Turkish Airlines le survol de son territoire en représailles d'une mesure similaire prise par les autorités turques.
LeParisien.fr
JUSTICE ?
Démantèlement d'un réseau de blanchiment : 17 mises en examen au final, dont l'élue parisienne
17 arrestations mercredi, 17 mises en examen au total - 9 vendredi soir, 8 samedi soir - dont sept en détention provisoire. Un coup de filet majeur, selon les enquêteurs : le réseau aurait permis de blanchir, sur les cinq derniers mois, la bagatelle de 40 millions d'euros.
La mairie du XIIIe arrondissement. Florence Lamblin a démissionné de son poste de maire-adjointe © Maxppp ETIENNE LAURENT/ EPA
Ils sont sept sous les verrous ; les 10 autres ont été placés sous contrôle judiciaire, et remis en liberté. 17 personnes sont donc mises en examen, dans ce qui paraît être l'un des plus important réseaux de blanchiment d'argent de la drogue. En Suisse, les deux organisateurs sont également en détention.
Le système était bien rôdé. Après avoir vendu la drogue, il fallait bien blanchir l'argent. C'est là qu'intervenaient un certain nombre de personnes, plutôt fortunées - possédant des comptes non déclarés en Suisse et cherchant à rapatrier leur argent, sans payer l'ISF.
Plutôt que de se balader avec des mallettes de billet, elles passaient par des intermédiaires suisses, qui avaient eux-mêmes des contacts en France. La somme désirée était virée sur leur compte français, ou versée en liquide - à charge pour eux de virer la même somme de leur compte suisse vers un autre compte suisse. Ni vu ni connu, ou presque. Selon les enquêteurs, 40 millions d'euros auraient ainsi été blanchis, ces cinq derniers mois.
Plutôt que de se balader avec des mallettes de billet, elles passaient par des intermédiaires suisses, qui avaient eux-mêmes des contacts en France. La somme désirée était virée sur leur compte français, ou versée en liquide - à charge pour eux de virer la même somme de leur compte suisse vers un autre compte suisse. Ni vu ni connu, ou presque. Selon les enquêteurs, 40 millions d'euros auraient ainsi été blanchis, ces cinq derniers mois.
Le mécanisme de blanchiment était très simple. Philippe Kenel, avocat fiscaliste suisse, détaille les circuits utilisés
Fraude fiscale ou blanchiment ?
Sauf que cette évasion fiscale était en fait une opération de blanchiment commise à leur insu. C'est d'ailleurs la position de Florence Lamblin, dont l'avocat confesse à demi-mot une fraude fiscale. Plus de 350.000 euros ont été retrouvés à son domicile, "un héritage de sa famille", selon son avocat, qui dormait sur un compte en Suisse depuis 1920. Elle a décidé de rapatrier cette somme... sans savoir que sa démarche allait être du blanchiment d'argent.
Me Jérôme Boursican, l'avocat de Florence Lamblin, reconnaît tout au plus une éventuelle fraude fiscale
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